Immerhof

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Ouvrage A10 de l'Immerhof. Source : http://www.ligne-maginot.org

Seul ouvrage de la Ligne a avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville

Construit entre 1930 et 1935, l'Immerhof est situé sur le ban communal d'Hettange-Grande, à 7 km au nord de Thionville. Seul ouvrage de la Ligne à avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville, dans la Région Fortifiée de Metz, la partie la plus puissante du dispositif Maginot. Il est appelé A10, "le Tiburce", en référence à Saint-Tiburce, ou encore Immerhof en raison du nom d'une ferme à proximité des lieux.

Outre sa fonction de liaison des feux avec ses deux voisins, Molvange et Soetrich, son rôle était de couvrir la route Hettange-Grande Dudelange ainsi que la voie ferrée Thionville-Luxembourg. C'est un ouvrage de quatre blocs, dont deux blocs de tourelle de mitrailleuses, un bloc mixte avec casemate d'infanterie et tourelle de mortiers de 81, et un bloc d'entrée. Au centre de gravité de l'ouvrage, on trouve les locaux de vie nécessaires aux 198 hommes d'équipage pour résister à un siège de trois mois : cuisine, infirmerie, chambrées, etc. Son armement se compose d'une tourelle mitrailleuse Bloc 2, d'une tourelle mitrailleuse Bloc 3, et d'une tourelle 81 mm ainsi que d'une casemate d'infanterie. Il pouvait héberger 200 hommes.

 

Ouvrage A10 Immerhof

Association "Le Tiburce" 5, rue des Sorbiers 57330 Hettange-Grande

 

Contacts

Président de l'association sapeur@neuf.fr

Webmaster du site et membre de l'association richardjm@neuf.fr

 

L'ouvrage se visite d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Tarifs Individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

 

Ouvrage A10 Immerhof

Site consacré à la ligne Maginot

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57330
Hettange-Grande

Tarifs

Tarifs individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Tarifs groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Musée de la Résistance de l’Aube

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© Mussy-sur-Seine - G. Burgelin

L’histoire de la Résistance auboise foisonne de parcours et de personnalités diverses. Dès la Libération, des associations d’anciens Résistants se créent et mettent en place des projets de commémoration et de monuments à la mémoire des combats menés dans l’Aube.

Ainsi se crée, en 1967, l’association « Le Musée de la Résistance », ayant pour initiative d'aménager un lieu de mémoire destiné à perpétuer le souvenir des résistants qui ont combattu en juin 1944 dans le Maquis de Mussy-Grancey, dit maquis Montcalm, implanté dans le massif forestier entre la vallée de la Seine et la vallée de l'Ource. Placé sous le commandement d'Émile Alagiraude (dont le pseudo dans l'Armée secrète était Montcalm) regroupait 200 F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur) en juin 1944 au moment du débarquement de Normandie, et près de 1 200 à la fin du mois de juillet. Le musée de la Résistance implanté à Mussy-sur-Seine prend ses racines dans la volonté du Colonel Poirier et Commandant Hubert Danesini, anciens de l’Armée Secrète, conjointe à celle de Gildas Bernard, Directeur des Archives Départementales de l’Aube.

Dès 1964, une exposition itinérante autour de la résistance auboise est créée, présentant des collections locales liées en grande partie au maquis Mussy-Grancey. Suite à la constitution de l’association du musée par les membres de l'Amicale des Combattants volontaires de l'armée secrète et du Comité du souvenir du maquis de Mussy-Grancey, en 1967, le musée voit le jour en 1971 grâce au bâtiment réaménagé par l’architecte départemental, M. Morisseau. Il est installé dans les locaux annexes de l'ancienne gendarmerie de Mussy-sur-Seine mis à la disposition de l’association. Il est inauguré par Robert Galley le 23 mai 1971, en présence du préfet de l'Aube et des conseillers généraux de Mussy et de Bar sur Seine. Devenu municipal en 1974, il est aujourd’hui Musée de France depuis 2002.

Aujourd’hui devenu musée de la Résistance de l’Aube, il ouvre à nouveau ses portes à la suite de travaux importants de rénovation et restauration sur son bâti, sa scénographie et l’ensemble de ses collections : du matériel et des tenues utilisées par les anciens Résistants au maquis, des tenues de déportés, des photographies, des affiches liées à l’Occupation ou à la Libération, constituent entre autres le fonds du musée. Il a vocation à accueillir les objets et les mémoires de la Résistance dans l’Aube, incluant de fait d’autres maquis (B.O.A., Commandos M, Libé Nord, etc.), d’autres types de résistances (celle des femmes, celle pratiquée hors des maquis, etc.), ainsi que d’autres collections qui découleront de donations ou de dépôts locaux.

 


 

Facebook : https://www.facebook.com/museeresistanceaube/

Instagram : @museeresistanceaube

 

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Boursault 10250
Mussy-sur-Seine
03 53 63 00 20

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (étudiants, – 18 ans, +65 ans, Pass culture, Pass Côte des Bar) : 3€ / Gratuit (-6 ans, handicapés & accompagnateurs, demandeurs d’emploi, guide conférenciers, carte ICOM, journalistes, anciens combattants/déportés, militaires, invalides de guerre, Pass éducation)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 / Fermeture le lundi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle / visites sur réservation : du 6 novembre 2022 au 8 avril 2023

Musée du Mur de l'Atlantique - Batterie Todt

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Vue extérieure. Source du musée - site batterietodt.com

1939-1945, les Allemands entreprirent la construction de la formidable Batterie Siegfried renommée Todt...

Le musée du Mur de l'Atlantique est situé dans l'un des sept gros ouvrages de l'armée allemande dont la construction fut assurée par l'organisation Todt à Audinghen Cap Gris-Nez, dans le Pas-de-Calais.

Historique de l'ouvrage

C'est le 10 février 1942 que fut inaugurée avec éclat la batterie offensive de quatre pièces de 380 en casemates, que l'on appelait jusque là Batterie Siegfried et à qui on donna le nom de "Batterie Todt" pour rappeler le souvenir de l'ingénieur en construction allemand tué la veille dans un accident d'aviation.

Deux jours plus tard, le 12 février, cette batterie entrait en action en effectuant un tir de contre-batterie pour favoriser le passage le long de la côte des cuirassés "Gneisenau" et "Scharnhorst" et du croiseur-lourd "Prinz Eugen".

Cette batterie avait été placée au sud de Gris-Nez, au lieu-dit Haringzelle et constituait un ensemble redoutable. Elle tirait des obus fusants ou percutants jusqu'à 42 kilomètres. Placée à une altitude de 60 à 70 mètres, selon la position des pièces, elle atteignait facilement les côtes anglaises.

Cette batterie protégée par des cathédrales de béton armé était défendue par 9 pièces de 75 en cuve pour assurer la défense anti-aérienne avec batteries de projecteurs. Le personnel des batteries (18 hommes et 4 officiers par pièce de 380), celui de défense des côtes et de la D.C.. des deux postes directeurs installés au Cran Mademoiselle et la Batterie de protection du Cran Poulet était de 600 hommes. L'activité de la batterie fut vive durant l'année 1942, plus discrète en 1943 et importante après le 6 juin 1944.

Au 29 septembre 1944

II y eut bien quelques tirs le 6 juin 1944, jour du Débarquement. Finalement, la 3ème Division d'Infanterie Canadienne, venue de Normandie, le long de la Côte, après avoir libéré Boulogne et investi Calais, allait s'attaquer à la batterie Todt, commandée par l'enseigne de vaisseau Klaus Momber.

La R.A.F. lança 532 bombardiers le 26 septembre 1944 sur Gris-Nez et 302 le 28, qui déversèrent 855 tonnes de bombes. L'attaque fut menée le 29 septembre 1944. Il y eut d'abord à 6h35 un violent tir d'artillerie. Puis la 9ème brigade de la 3me D.l. canadienne attaqua. Le North Nova Scotia Highlanders fut chargé de la prise de la batterie Todt.

A 10h30, l'affaire était réglée, les drapeaux blancs avaient fleuri un peu partout. Le brigadier Rockingam envoya au maire de Douvres le drapeau blanc qui avait flotté sur la Batterie Todt.

Dédié à l'histoire militaire, le musée permet de découvrir plusieurs milliers de pièces de collection tout au long des dix salles qui le composent. Armes, uniformes, affiches, et autres militaria, présentent divers aspects du Mur de l'Atlantique. A l'extérieur, une pièce d'artillerie d'un canon allemand K 5 de 280 mm sur voie ferrée, pièce unique en Europe, côtoie des véhicules militaires et des blindés.

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Infos pratiques

Adresse

566 route du Musée 62179
Audinghen
+33 (0)9 66 91 97 33

Tarifs

https://www.batterietodt.com/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

HORS SAISON: Avril, mai, juin, septembre et octobre: de 10 à 18h (dernière entrée 17h) Février, mars et novembre: de 13h30 à 17h30 (dernière entrée 16h30) SAISON: Juillet et août: de 10h à 18h30 (dernière entrée 17h30)

Fermetures annuelles

Ouverture hivernale. Consultez le site internet : https://www.batterietodt.com/

Site Web : Site officiel

Les Monuments aux enfants de Saint-Quentin

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Saint-Quentin, monument commémoratif du siège de 1557, photo Alain GIROD - licence Creative Commons

Le principal monument aux enfants de St-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927...

Le principal monument aux enfants de Saint-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927 sous la présidence du général Debeney, chef d'état-major général de l'armée française.

Erigé sur l'emplacement d'un ancien moulin, il fut réalisé par l'architecte Paul Bigot et les sculpteurs Bouchard et Landowski. Le fronton sculpté évoque l'héroïsme des enfants de Saint-Quentin à travers les âges : à droite 1557, à gauche 1870-1871, au centre, les combattants et les victimes de la Grande Guerre. Sur les colonnes sont gravés 1361 noms dont 1302 soldats Morts pour la France.

Parmi ceux-ci, figurent les noms de soldats du 10e régiment d'infanterie territoriale (RIT) morts en combattant le 28 août 1914 à Saint-Quentin ou dans les villages alentours. Le 10e RIT, affecté aux services d'étapes restera en attente à Saint-Quentin durant l'invasion et se retrouvera seul pour assurer la défense de la ville face à l'armée allemande. Sur un effectif total de 38 officiers et de 3 127 hommes, les pertes pour la journée du 28 août seront de 22 officiers et 1 964 hommes, tués, blessés, prisonniers ou disparus. Le régiment sera reconstitué ensuite dans le Finistère.

La ville de Saint-Quentin, en raison de sa situation géographique s'est retrouvée en première ligne lors de la Seconde Guerre mondiale : le 28 avril 1944, 27 membres du réseau Musician Tell sont fusillés au lieu-dit La Sentinelle.

La commune sera libérée au début de septembre 1945. La commune et les associations d'anciens combattants ont tenu à leur rendre hommage. A voir aussi : le cimetière des Allemands tombés en 1917.

 

Association du Patrimoine de la Grande Guerre

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Infos pratiques

Adresse

place du 8 octobre 02100
Saint-Quentin
03 23 67 05 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère

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© Denis Vedelago

Initié il y a plus de cinquante ans par d’anciens résistants, déportés et des enseignants, conçu dans un esprit pédagogique et de transmission, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère est un musée d’histoire et de société. En 1994, il devient départemental et s’installe 14, rue Hébert à Grenoble.  


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> Visuel_offre_péda


Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère met en lumière l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir des faits et vécus locaux et restitue dans leur chronologie, les causes et les conséquences du conflit. Il permet aussi de comprendre comment et à partir de quels choix individuels est née la Résistance et souligne l’ampleur des souffrances et des sacrifices de ceux qui se sont engagés pour permettre le retour de la République. Au-delà, le musée interroge le visiteur sur les enseignements que notre société peut tirer de l’histoire, autour des valeurs intemporelles de la Résistance.

Le musée c'est...

- un bâtiment de 1 100 m² dont plus de 700 m² d'espaces de présentation répartis sur trois niveaux,

- plus de quarante expositions temporaires, avec en moyenne deux expositions par an,

- plus de cinquante publications éditées depuis 1994,

- un centre de documentation ouvert à tous sur rendez-vous,

- une offre éducative variée,

- une programmation culturelle riche et plurielle, proposée à tous les publics,

- enfin, il est le fruit de la société civile. Les fondateurs se sont rassemblés au sein de l'association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, qui continue de vivre aux côtés du musée.

La collection du musée est mise en valeur par une muséographie qui s’appuie sur la restitution de lieux ou d'ambiances : émotion et réflexion sont tour à tour sollicitées dans les espaces de longue durée.

Un parcours pédagogique intégré à la scénographie des espaces de longue durée permet une lecture du musée adaptée aux plus jeunes. Des carrés jaunes servent de lexique et permettent de comprendre les éléments et événements clés de l'Histoire.

Cinq thèmes sont abordés : l'entrée en Résistance ; les maquis ; la situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945 ; Résistance, répressions et déportations ; La Libération. Les thèmes sont développés de manière chronologique, le parcours de la visite se décline sur les trois niveaux du musée.

Le musée propose une large programmation : projections de film, conférences-débats, présentations d’ouvrage, spectacles, ou encore jeux de piste. Des ateliers créatifs et philo, des lectures ou encore des ciné-goûters sont proposés aux familles et aux plus jeunes.

 


 


 

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Infos pratiques

Adresse

14, rue Hébert 38000
Grenoble
+33 (0)4 76 42 38 53

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Lundi-vendredi : 9h - 18h / Mardi : 13h30 - 18h / Samedi, dimanche et jours fériés : 10h - 18h / Fermé le mardi matin

Fermetures annuelles

1er mai, 25 décembre et 1er janvier

Site Web : www.musees.isere.fr

Le Grand Blockhaus (Musée de la Poche de Saint-Nazaire)

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Le Grand Blockhaus est un musée recréant un poste de commandement allemand. ©Andie 2A - GNU Free Documentation License

Le blockhaus de Batz-sur-Mer fait partie de la Festung de Saint-Nazaire du mur de l'Atlantique...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  grand blockaus


Le Grand Blockhaus à Batz-sur-Mer

Le blockhaus de Batz-sur-Mer fait partie de la Festung de Saint-Nazaire du mur de l'Atlantique, constituée de plus d'un millier de bunkers autour de la base sous-marine.

Il s'agit du poste de commandement et de direction de tir de la position Tu 301. Relié à tous les blockhaus de la place de Batz-sur-Mer ainsi qu'aux autres postes de commandement de la région et il devait transmettre aux canons sur voie ferrée les coordonnées des navires ennemis pour permettre le tir.

Sa construction commence en octobre 1942 et s'achève en février 1943.

Sa superficie totale est de 300 m2, réparties sur cinq niveaux. Le sous-sol se compose de trois chambrées, d'une salle de ventilation, d'une armurerie, d'un local d'intendance, et d'une petite infirmerie ainsi que la chaufferie.

Au rez-de-chaussée se trouve la salle d'exploitation et de tracé. Elle jouxte une salle de transmissions, la chambre de l'officier de quart, le bloc sanitaire, ainsi qu'une très large entrée protégée par deux créneaux de défense pour arme portative.

À l'étage, a été installé un poste d'observation muni d'une lunette goniométrique. Le dernier niveau abrite un télémètre. La construction était entourée d'un réseau de fil de fer barbelé.

Le Grand Blockhaus était équipé de deux canons de 240 mm, provenant du parc de réserve générale d'artillerie de l'armée française. Le 240 mm mle 93/96 portait le nom de «Colonie».

Le blockhaus a été occupé par vingt-et-un soldats de la marine allemande de la 4e compagnie de la MAA 280 commandée par l'Oberleutnant zur See Wilhelm Kessler, jusqu'en août 1944 où il sera camouflé en hôtel, puis par le Kapitänleutnant Schmidt, jusqu'au 11 mai 1945.

Abandonné à la fin de la guerre, une partie du blockhaus est transformée en sémaphore par la marine nationale dans les années cinquante, puis à nouveau inoccupée.

En 1994, deux frères passionnés d'histoire y créent un musée sur la poche de Saint-Nazaire.

Douze scènes sont reconstituées, à côté de nombre de souvenirs de Résistance, des combats de la poche de Saint-Nazaire et d'objets de la vie quotidienne des populations civiles sous l'Occupation.


Le Grand Blockhaus

Route de la Côte Sauvage - 44740 Batz-sur-Mer

Tel./Fax : 02.40.23.88.29

E-mail: grand-blockhaus@wanadoo.fr

 

Le grand blockhaus

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Infos pratiques

Adresse

44740
Batz-sur-Mer
02 40 23 88 29

Tarifs

Tarifs adultes: 7 €Tarifs enfants (de 5 à 12 ans): 5, 50 € Enfants de - 5 ans: gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 19h du 1er avril à la mi-novembre et pendant les vacances de février.

Fermetures annuelles

Fermé à partir du 12 novembre et jusqu'à mars, mais ouvert tous les jours pendant les vacances scolaires de février.

Forteresse de Mimoyecques

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Forteresse de Mimoyecques. © CEN NPDC - Source : www.reserves-naturelles.org

Base militaire d'armes secrètes allemandes, la forteresse était destinée à lancer des centaines de projectiles par jour sur Londres.

À Landrethun-le-nord, au lieu dit "Mimoyecques", fut creusée une base secrète. Celle-ci devait envoyer sur Londres des centaines d'obus, lancés d'un canon "V3" (canon de 127m de long à charges multiples) par jour. Son activité a cessé le 6 juillet 1944 avec le largage de bombes Tallboy.

Des travaux ont permis de déblayer une entrée et d'organiser la visite d'une partie de la galerie principale. Le V-3 (Vergeltungswaffen) était prévu pour bombarder l'Angleterre et plus particulièrement Londres, son objectif unique. Mais le manque de mobilité de ce type d'arme la rendait extrêmement sensible aux bombardements et attaques aériennes. D'où la nécessité de l'insérer dans un système de fortification.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la forteresse 62250
Landrethun-le-Nord
Tél : 03.21.87.10.34Fax : 03.21.83.33.10

Tarifs

adulte : 5.5€ / le tarif enfant : 4€ / Tarif famille 12.5€ / Tarif groupe adulte : 4.5€ / Tarif groupe enfant : 3€ (nous proposons également des forfaits de visite guidée pour les groupes)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La Forteresse est ouverte jusqu’au 16 octobre, elle ouvre tous les jours de 10h à 18h sans interruption

Ile de Sein

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Vue aérienne de l'île de Sein. Source : Site officiel de la mairie

Petite île située au large de l'extrémité sud-ouest de la Bretagne, Sein fait face à la pointe du Raz

L'Ile de Sein (56 hectares) comprend 1 400 habitants en septembre 1939. Une grande partie des hommes sont mobilisés alors qu'une petite garnison d'une vingtaine d'hommes y prend place.

En juin 1940, les informations parviennent aux Sénans par les bateaux qui accostent ou par les rares postes de TSF à accus et à galènes qui se trouvent sur l'Ile (où il n'y a pas d'électricité). C'est ainsi que sont connues, le 19, la prise de Rennes et l'évacuation de Brest. Le jour même, l'Ar Zénith, transportant vers l'Angleterre une centaine de Chasseurs Alpins, des jeunes gens d'Audierne et du matériel de guerre, fait escale sur l'Ile avant de repartir avec à son bord plusieurs Sénans. Les quatre membres de l'équipage réquisitionné sont les premiers Sénans à partir vers l'Angleterre. Les nouvelles confirment la terrible réputation des envahisseurs.

Le 21 juin, la garnison quitte Sein. Prévenus qu'un général français doit parler à la radio de Londres, une centaine de Sénans, réunis autour d'un des postes de TSF, entendent le discours du général de Gaulle le 22 juin. Fortement impressionné, chacun retourne chez soi alors que des avions bombardent des cargos qui passent au large.

Le 24 juin, le maire fait afficher qu'un avis, reçu d'Audierne par téléphone, ordonne aux militaires de se rendre aux autorités allemandes d'Audierne. Réagissant à cette menace, Jean-Marie Porsmoguer et Prosper Couillandre prennent sur eux d'armer leurs bateaux, respectivement le Velléda et le Rouanez-ar-Mor. A 21 heures, les deux navires sont pleins, chargés d'hommes en âge de combattre.

Le 25 juin, un bateau de l'Ile se rend sur le continent où une affiche annonce que tous les hommes de 18 à 60 ans doivent se tenir à la disposition des troupes d'occupation. Le lendemain, deux nouveaux bateaux, le Rouanez-ar-Péoc'h de François Fouquet et le Maris Stella de Martin Guilcher partent à leur tour. Le Corbeau des mers de Pierre Couillandre avec ses passagers les suit de peu. Comme la veille, le maire et le curé encadrent ces départs et les plus jeunes (quinze ans ou moins) n'ont pas le droit de partir.

Ainsi, du 19 au 26 juin, 114 îliens que la mobilisation avait écartés à cause de leur âge ou de leur charges de famille, partent de Sein. Plus tard, d'autres rejoindront l'Angleterre par divers moyens. Au total, 124 Sénans quitteront l'Ile pour la Grande-Bretagne . le plus âgé a alors 54 ans et le plus jeune 14.

Dès le début de juillet, les Allemands occupent l'Ile et y installent mines et barbelés. Une sévère réglementation est appliquée concernant la circulation tant sur mer que dans l'Ile où demeurent majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards, soumis à des conditions matérielles très difficiles. Au même moment, les îliens qui ont rejoint l'Angleterre se voient regroupés, avec trois cents autres volontaires, à l'Empire Hall, à Londres, où le général de Gaulle les passe en revue. Serrant la main à chacun, qu'il interroge sur son origine, le chef de la France Libre, extrêmement surpris du nombre de Sénans présents dans l'assistance, aurait alors dit : " l'Ile de Sein, c'est donc le quart de la France !".

Les Sénans reçoivent ensuite diverses affectations, en fonction de leur âge et de leurs spécialités, la plupart étant admis dans les Forces navales françaises libres et servant dans un premier temps sur le Courbet. Les plus âgés sont ensuite affectés au Service des Pêches de Penzance ou dans la marine marchande de la France libre et participent au ravitaillement de l'Angleterre. Vingt-deux d'entre eux sont morts pour la France.

Août 1946, remise de la Croix de la Libération à l'Ile de Sein Le 1er janvier 1946, le général de Gaulle attribue la Croix de la Libération à l'Ile de Sein qui, pour ses hauts faits durant la seconde guerre mondiale, recevra également la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.

 

http://www.mairie-iledesein.com/

Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d'Honneur des Marins

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Infos pratiques

Adresse

29990
Ile-de-Sein

Monument FFL - Ile de Sein

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Monument FFL. Source : Site de la mairie de l'Ile de Sein

Sculpté par Quillivic, ce monument est dédié aux Forces Françaises Libres.

Sur fond de granit en forme de croix de Lorraine, un Sénan se tient debout.

A Men-Neï, un monument est érigé, il est dédié à la Force Française Libre. Sculpté par Quillivic, bien en vue du nouveau phare qui veille sur lui, il est orné de deux inscriptions : "Kentoc'h Mervel" (plutôt mourir) & "Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison.".

Le 7 septembre 1960, le Général de Gaulle, alors Président de la République, vint en voyage officiel sur l'Ile de Sein afin d'inaugurer ce monument du souvenir et de la reconnaissance. Le moment est solennel, le porte-avions Clemenceau est immense devant l'île et un hélicoptère atterrit. Le grand homme en descend. Les Sénans sont tous là pour accueillir "leur" Général. Les femmes portent l'habit du dimanche, jusqu'au Maire, Madame Kerloc'h, qui a également revêtu la jibilinenn. Les Sénans en choeur, vibrant d'émotion retenue, entonne "Le Libéra". Tous chantent et offrent par leurs voix les épreuves par lesquelles ils sont passés, vingt années auparavant, le dévouement, la loyauté, la mort, la faim, les blessures et surtout la rage de vaincre.

Le Général de Gaulle en est touché et comprend le message envoyé par ces gens simples, entiers, naturels et si spontanés. Sur la tribune dressée en son honneur, il remercie les hommes et les femmes debout, aux beaux et fiers visages tournés vers lui. "Voici la mer, toujours mobile. Voilà le ciel sans cesse changeant. Et voilà le granit de Bretagne qui lui, ne change jamais. L'Ile de Sein a su, le moment où il le fallait, donner l'exemple. Le mouvement à cette époque fut naturel et spontané, parce qu'il s'agissait de l'île, de ses enfants, et parce qu'à travers les siècles, vous êtes confrontés avec les combats puisqu'il s'agissait de vous même et de votre courage. J'ai compris, avec le Libéra que vous chantiez tout à l'heure, ce que fut votre sacrifice en 1940. Cela demeure à Sein et cela demeure dans l'esprit de la France tout entière. La France a eu bien des malheurs, mais grâce à ses efforts, grâce aux vôtres, elle renaît. La France est ce que dans nos rêves, nous avons toujours voulu qu'elle fut : grande, prospère et fraternelle. C'est au nom de la France que je suis venu rendre hommage à l'Ile de Sein, à cette terre de courage et d'exemple, à mon compagnon, l'Ile de Sein. Dans les jours qui me restent à vivre, j'emporterai de cette cérémonie un souvenir inoubliable."

Puis, sous les applaudissements des Sénans émus, le Président de Gaulle lève les bras en un immense V de la victoire. Sur le registre de la mairie qu'il visite par la suite, il inscrit : "A l'Ile de Sein, mon compagnon, avec mes voeux, de tout mon coeur". Le général de Gaulle appréciait beaucoup l'Ile de Sein et ses habitants. A titre d'exemple, il gardait toujours près de lui, dans son bureau, rue Solferino, un cadeau que les Sénans lui avaient offert le 12 juin 1949. Il s'agissait de la statue d'une Bretonne en faïence de Quimper, oeuvre de R. Micheau-Vemez. Il l'avait posée sur un guéridon, bien en évidence, et le visage de céramique lui rappelait sans cesse son compagnon, embrassant dans ce mot unique toute la commune sénane.

Sein reste encore d'actualité et liée à la mémoire de l'illustre général car en 2002, un exemplaire du Mouez Enez Sun de novembre 2000 a été remis au Musée Charles de Gaulle, installé dans la maison natale à Lille. Ce mensuel est le journal local de l'Ile de Sein. Ce numéro du Mouez Enez Sun reprenait les cérémonies organisées en mémoire du Grand Homme, lors de sa disparition en 1970, trente ans plus tôt.

 

Site internet

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Infos pratiques

Adresse

29990
- Ile-de-Sein

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Batterie côtière de la Crèche

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© Fort de la Crèche

La batterie côtière de la Crèche se situe à Wimereux sur la Côte d’Opale (Pas-de-Calais). Elle est la porte sud du Grand Site des Deux Caps. Cette batterie d’artillerie, de type Séré de Rivières, a été édifiée en 1879, modernisée par la Marine  en 1935. En 1940 la Kriegsmarine prend possession des lieux et en 1942 le Fort est intégré au Mur de l’Atlantique.

1879 : Édification de la Batterie côtière de la Crèche suivant le concept du Général du Génie Séré de Rivières .

C’est une batterie d’artillerie incluse, avec sa garnison, dans une enceinte fortifiée de forme polygonale.

Elle est délimitée par un mur d’enceinte « escarpe » percé de meurtrières, précédé d’un fossé sec franchissable par un pont-levis. A l’intérieur, autour de la place d’armes, on y trouve divers bâtiments en pierre : un casernement, un magasin à poudre, deux traverses-abris, un poste de direction de tir et, sur la butte, face à la mer, étaient  positionnées quatre pièces d’artillerie de 19cm Mle 1876 d’une portée de 10 000m. 

1914/1918 : Elle participe à la défense du Port de Boulogne , elle est également un lieu de formation : « Tir à la mer »

1935/1936 : La Marine remplace l’armée de terre et modernise la batterie. Le béton remplace la pierre.

Quatre canons de 194mm sont installés. Une voie « Decauville » facilite l’acheminement des munitions.

Seconde guerre mondiale : 22 mai 1940 : la batterie est attaquée à revers (panzers) et se rend le 23 mai

1940/1944 : les Allemands occupent les lieux. En janvier 1944, suite à la tournée du Maréchal Rommel, les anciennes installations françaises sont recouvertes d’une carapace de béton. La batterie est intégrée au Mur de l’Atlantique.

Septembre 1944 : bombardement du site par l’aviation anglaise

21 septembre : les régiments canadiens, la Chaudière et le Queen’s Own Rifles auront raison de la garnison allemande

1944/2002 : la batterie de la Crèche sombre dans l’oubli

2002 : Elle devient propriété du Conservatoire du Littoral, l’Association Fort de la Crèche nouvellement créée en devient gestionnaire. Après 58 ans d’abandon, les bénévoles de l’association évacuent les gravats et immondices, restaurent certains bâtiments, gèrent la végétation dans le respect de l’environnement.

Nos visiteurs aujourd’hui peuvent accéder et apprécier en toute sécurité ce lieu chargé d’histoire et profiter d’une vue exceptionnelle limitée par l’horizon.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

D96 – Terlincthun 62930
Wimereux
06 37 20 22 30

Tarifs

Tarif adulte : 4€ - 8/18 ans : 2€ / Groupe sur réservation : Tarif adulte : 3€ - 8/18 ans : 2€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le calendrier d’ouverture et horaires sont visibles sur le site internet ou sur la page facebook ww.facebook.com/fortdelacreche