Musée du 5 juin 1944 "Message Verlaine"

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Façade du Musée. Source : Archives de Tourcoing.

Ce musée de la Seconde Guerre mondiale est installé dans le bunker de commandement, d'un type rare (SK1), de l'état-major de la 15ème armée allemande, présent à Tourcoing de 1941 à 1944.

Ce fut dans ce bunker, camouflé par un parement de briques pour le protéger des bombardements alliés, que le 5 juin 1944 à 21 h 15 le message "Verlaine" ("les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone"), fut entendu et analysé par les Allemands comme annonçant, effectivement, le débarquement du 6 juin 1944.

Dans ce musée sont évoqués divers aspects de la Seconde Guerre mondiale : le mur de l'Atlantique, la guerre des ondes entre occupant et résistants, le fonctionnement d'un état-major, et, renouvelée chaque année, une exposition à thème sur des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale.

Bien des victimes s'inscrivent dans la démarche du devoir de mémoire qui s'attache à l'évocation des combats et épreuves de ceux qui ont souffert et lutté pour la liberté et la défense des valeurs citoyennes.

 

Musée du 5 Juin 1944 : "Message Verlaine"

4 bis avenue de la Marne 59200 Tourcoing France

Par téléphone

- Tourcoing-Tourisme :
+ (33) 03 20 26 89 03


- Musée (jours d'ouverture) :
+ (33) 03 20 24 25 00 

 

Pour les groupes scolaires ou associations souhaitant visiter le musée en dehors des dates et horaires habituels, prendre rendez-vous au Musée ou par téléphone

 

museedu5juin1944.asso.fr/

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

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Infos pratiques

Adresse

4 Bis Avenue de la Marne 59200
Tourcoing
03.20.24.25.00

Tarifs

Tarifs :Adultes : 5 € . 10/15 ans : 3 € .- 10ans : gratuitGroupe (à partir de 10 personnes) : 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées les 1er et 3ème dimanche de chaque mois, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Le Tata sénégalais de Chasselay

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Le Tata sénégalais de Chasselay, nécropole militaire, situé à Chasselay dans le Rhône. © Taguelmoust

En juin 1940, l'armée allemande avance vers la ville de Lyon.

En Afrique occidentale, «Tata» signifie «enceinte de terre sacrée» où sont enterrés les guerriers morts au combat.

À Chasselay, dans le Rhône, cette appellation prend tout son sens lorsque l'on découvre dans les annales locales le récit du drame historique qui s'y est noué durant la Seconde Guerre mondiale.

Les combats

Les 19 et 20 juin 1940, ignorant que Lyon venait d'être déclarée «ville ouverte», le 25e régiment de tirailleurs sénégalais affronte l'armée allemande à Chasselay et dans ses environs.

Malgré leur courage, ils doivent finalement rendre les armes. Les combats s'achèvent par le massacre des prisonniers d'origine africaine par la division SS Totenkopft (Tête de mort).

Le «Tata»

De forme rectangulaire, entouré de hauts murs surmontés à chaque angle et au-dessus de l'entrée d'une pyramide empennée de pieux, le "Tata" se caractérise par une architecture d'inspiration soudanaise.

Sur le portail en chêne massif sont sculptés huit masques stylisés, différents, sur lesquels on reconnaît des images fétiches veillant sur le repos des défunts. Les murs d'enceinte et les pierres tombales sont ocre rouge.

Dans le cimetière, reposent les corps de 196 tirailleurs de diverses nationalités d'Afrique occidentale. En effet, ils étaient originaires du Sénégal mais aussi de Haut-Volta, du Dahomey, du Soudan, du Tchad ...

Naissance de la nécropole

La réalisation de cet ouvrage unique en France est due à Jean Marchiani. Ancien combattant de la guerre de 1914/1918, il est en 1940 Secrétaire général de l'Office départemental des mutilés de guerre, anciens combattants et victimes de guerre.

Dès qu'il a connaissance des événements des 19 et 20 juin, il prend la décision de faire rassembler les corps des soldats d'origine africaine inhumés dans des cimetières communaux pour certains, mais bien souvent dans de simples fosses en pleine campagne.

Après un recensement dans toutes les communes concernées, Jean Marchiani achète un terrain à Chasselay, à proximité du lieu-dit « Vide-Sac » où ont été fusillés par l'ennemi 50 prisonniers Sénégalais, et réunit des fonds. Il est soutenu par le général Doyen, ancien commandant de l'armée des Alpes, et par le député du Sénégal Calendou Diouf.

L'inauguration a lieu le 8 novembre 1942, trois jours avant l'invasion de la zone libre par les Allemands.

Ce lieu de mémoire et de recueillement est classé nécropole nationale depuis 1966. Propriété du ministère de la défense, il est géré par la direction interdépartementale des anciens combattants de la région Rhône-Alpes.

 

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Infos pratiques

Adresse

D100 69380
Chasselay

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Nécropole accessible toute l’année, visites guidées uniquement du lundi au vendredi sur RDV

Mémorial de la Résistance de Noble Tour

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Noble Tour abrite aujourd'hui le Mémorial de la Résistance. Source : © Office de Tourisme de Lille - Photo : © Damien - Zoom sur Lille

La Noble Tour abrite l'urne contenant les cendres et restes d'ossements calcinés des déportés des camps de la mort. Sur le couvercle de l'urne figure les noms de ces camps.

Construite dès le début du XVème siècle (en 1402), la Noble Tour fut terminée sous Philippe le Bon. Conçue avec des matériaux régionaux (pierre de Lezennes), elle est couverte de terre pour faire face au froid et au feu, faisant 14m de largeur avec des murs de 3m d'épaisseur. La maçonnerie et les moulures datent de l'époque bourguignonne. La "Noble Tour" a 6 siècles d'existence.

Détruite lors du siège de Louis XIV, elle fut remise en état par Vauban. Il lui manque, cependant, la partie supérieure et le rez-de-chaussée qui est enterré. A l'intérieur, on remarque la voûte gothique et on y trouve l'urne symbolisant le martyre des Déportés.

L'urne qui se trouve dans la Noble Tour contient des cendres et des restes d'ossements calcinés des déportés morts atrocement dans les camps de la mort. Le couvercle, en bronze, porte en relief, les noms de ces camps.

 

Mémorial départemental de la Résistance et de la Déportation

Rue des Déportés à Lille

 

Site accessible au public lors des manifestations du souvenir : c'est le cas du dernier dimanche d'avril, chaque année, lors de la Journée commémorative de la Déportation et des journées

Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.

 

Renseignements : pour visite de groupes, service Culturel au 03 20 49 52 81.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue des déportés 59000
Lille
service Culturel au 03 20 49 52 81 Office du Tourisme de Lille Palais Rihour Place Rihour BP 20559002 LILLE Cedex Tél. depuis la France : 0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rdv. Mémorial accessible au public le dernier dimanche d'avril, la Journée de la Déportation et les journées Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.Office du Tourisme de référence :Palais Rihour Place Rihour BP 205 59002 LILLE CedexTél. depuis la France : 0891 56 2004Tél. depuis l'étranger : +33 (0)359 579 400

Le Fort de Bertheaume

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© @SPIC de Bertheaume

Dressé sur un îlot rocheux, le Fort de Bertheaume domine l’entrée du goulet de Brest. Situé sur la rive nord, à proximité de la Pointe Saint Mathieu, cet ouvrage militaire fait face à la Presqu’île de Crozon. Accessible par une passerelle, le Fort de Bertheaume est ouvert au public durant les mois de juillet et d’août.

Sans remonter à des temps immémoriaux, on peut penser que dès le Mésolithique, entre 8000 et 5000 ans avant notre ère, les populations d’alors trouvaient ici refuge et nourriture. Les premières traces attestant d’une occupation humaine sur l’île, datent de l’âge de bronze, comme en témoignent des tombes à coffre, mises à jour en 1962.

De l’époques Gaulloise, il reste quelques fragments de poteries, une stèle funéraire, des débris de tuiles, et quelques tessons de poteries indiquent la présence d’un édifice gallo-romain construit entre le 2ème et 3ème siècle.

Au 17ème siècle, Brest connait un nouvel essor. Vauban est chargé de fortifier la cité et comme le château de Bertheaume fait partie du dispositif de protection de la rade de Brest, il devient alors un véritable Fort.

Après la guerre de 1870, le Fort de Bertheaume est transformé, l’îlot lui-même est abandonné. Il n’y reste qu’un observatoire d’artillerie. Les casernes sont rasées, une batterie plus puissante est installée en retrait du Fort sur la partie continentale.

Après la guerre 14-18, Bertheaume sera définitivement abandonné.

En 1940, la 5ème Panzer Division s’empare de Brest.

A partir de 1942, les allemands fortifient la côte et construisent sur l’île de Bertheaume une casemate et installent une batterie anti-aérienne et un canon de 75 mm.
Devenu la cible des chasseurs-bombardiers alliés, les allemands de la garnison de Bertheaume se rendent le 6 septembre 1944 aux troupes Américaines.

Entouré de grillages, interdit d’accès au public, le site de Bertheaume retombe à nouveau dans l’oubli.
En 1990, la commune de Plougonvelin achète le Fort à la Marine Nationale. Désaffecté depuis une quarantaine d’années, Bertheaume se trouvait alors dans un état d’abandon et de délabrement à certains endroits.

Lors du déminage du terrain, sur 700 munitions découvertes, 200 pièces actives ont dû être neutralisées.

Sur la partie continentale, différents travaux ont été entrepris : débroussailler les douves et l’accès aux différentes constructions, redresser les marches d’escaliers et les murs effondrés, retracer les voies. 7000 heures de travail ont été nécessaires et ont permis de découvrir un réseau souterrain insoupçonné.

Bertheaume a retrouvé ainsi une nouvelle vocation dans le cadre d’un projet de développement touristique visant à établir dans la simplicité un contact fort entre le visiteur et le monument.

Un théâtre de verdure parfaitement intégré au site permet d’organiser différents spectacles avec l’anse de Bertheaume pour toile de fond.

Un parcours accrorocher, des chasses au Trésor et des visites théâtrales animent le Fort chaque été.

 

 


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Infos pratiques

Adresse

Rue de Bertheaume 29217
Plougonvelin
02 98 38 03 81

Tarifs

Adultes : 3,50€ - Tarif réduit (enfant de 5 à 11 ans) : 2€ - Chasse au Trésor et accès à l’îlot fortifié : 5€ / personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en juillet et en août de 11h00 à 18h00 / Fermeture des caisses 1h avant la fermeture du site

Maison natale Charles de Gaulle

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© MNCDG / CD59

Charles de Gaulle a vu le jour au 9, rue Princesse à Lille dans la demeure de ses grands-parents maternels, le 22 novembre 1890.  


Consulter l'offre pédagogique >>>  © MNCDG / CD59


Cette maison fut le lieu de retrouvailles familiales pendant toute son enfance et sa jeunesse. C’est dans une famille unie autour de valeurs communes (patriotisme, ferveur religieuse, sens de l’engagement…) et dans un contexte géopolitique en plein bouleversement, que s’est forgé le caractère du futur Président de la Ve République.

Monument historique, la Maison natale Charles de Gaulle a pour vocation de faire découvrir à un large public l’enfance et la genèse de celui qui deviendra le plus illustre des français.

La Maison natale Charles de Gaulle a fait l’objet d’une campagne de travaux de grande ampleur en 2020 qui a permis de conforter la structure de l’habitation mais aussi de la rénover complètement (décors restaurés, pièces de vie réhabilitées, jardin d’hiver restitué…). La maison recrée l’ambiance d’un intérieur caractéristique de la bourgeoisie industrielle du Nord à la fin du XIXe siècle telle que Charles l’a connue enfant.

Une visite 100 % immersive !


 

 
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Infos pratiques

Adresse

9 rue Princesse 59000
Lille
03 59 73 00 30

Tarifs

6 euros avec audioguide compris / Gratuité : Pour les moins de 26 ans, pour tous, chaque jour en « Happy hour » de 17h à 18h, le 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf le mardi) de 10 h à 18 h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, 1er mai, 25 décembre et le week-end de la braderie de Lille

L'ouvrage de Fermont

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Gros Ouvrage du FERMONT (A2). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

A 5 Km à l'Est de Longuyon, dans le Nord de la Meurthe et Moselle, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot.

Situé à 5 kilomètres à l'Est de Longuyon, dans la région touristique du nord de la Meurthe et Moselle connue sous le nom de triangle de feu, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot ouvert au public.

Construit de mai 1931 à février 1936, ce gros ouvrage, intégré au secteur fortifié de la Crusnes, se compose de 7 blocs de combat et de deux blocs d'entrée en puits (pour les hommes et les munitions) reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines de plus de deux kilomètres de longueur.

En juin 1940, le fort, commandé par le capitaine Aubert, résiste vaillamment à plusieurs attaques allemandes. Ainsi le 17 juin, le bloc de combat n°4 est attaqué sans succès. Un nouvel assaut, 4 jours plus tard, contre l'ensemble de l'ouvrage, se solde par la perte de 80 soldats allemands (tués ou blessés) alors que les Français ne comptent, de leur côté, qu'un seul tué et un blessé grave. Invaincus, les 596 soldats formant l'équipage du fort de Fermont sont pourtant contraints de se rendre le 27 juin 1940 sur ordre du commandement français.

A l'entrée de l'ouvrage, un mémorial élevé à la mémoire des troupes de forteresse "livrées à l'ennemi sans avoir été vaincues", vient justement rappeler que la majorité des ouvrages de la ligne Maginot tenaient encore tête à l'ennemi au moment de l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 25 juin 1940.

Le ministère de la Défense, propriétaire de ce domaine de 27 hectares, a confié en 1975 l'entretien, la gestion et la mise en valeur du site de Fermont, à l'association des amis de l'ouvrage du fort de Fermont et de la ligne Maginot (AAOFLM).

Ouvert au public depuis le 12 juin 1977, l'association accueille en moyenne 20 000 visiteurs par an. Le voyage, d'une durée de deux heures, débute devant l'entrée des munitions. Empruntant un monte-charge, le public est entraîné 30 mètres sous terre, au coeur de l'ouvrage, puis dirigé vers le magasin à munitions (M1) dans lequel est aménagé un musée retraçant la vie quotidienne des hommes d'équipage du fort. Puis, à bord d'un petit train - un authentique locotracteur - les visiteurs sont amenés vers le bloc de combat n°4. C'est en se rendant à l'extérieur, sur les dessus de l'ouvrage, qu'ils ont alors la possibilité d'admirer cette impressionnante casemate d'artillerie à 3 créneaux de 75 mm puis de découvrir quelques centaines de mètres plus loin un autre bloc, le N°1, comportant une tourelle de 75 mm.

Après cette promenade extérieure, retour au coeur de l'ouvrage. Empruntant à nouveau le petit train, le public est conduit vers le casernement et l'usine électrique possédant 4 groupes diesel électrogènes de 225 chevaux utilisés en cas de rupture du réseau d'alimentation extérieur. Pour conclure ce périple, les visiteurs peuvent se rendre au musée extérieur contenant de nombreux matériels d'artillerie dont trois tourelles récupérées sur l'ouvrage de Brehain (situé à environ 12 kilomètres au sud-est de la ville de Longwy, sur le plateau face au Luxembourg).

Durant la période estivale, l'association, en plus de ces visites, propose un certain nombre de manifestations. L'ouvrage de Fermont s'est ainsi transformé, en août 2003, en un grand lieu d'exposition, accueillant les oeuvres plastiques d'artistes contemporains de la région. C'est également dans un fort métamorphosé qu'a été tourné, en mars 2003, une partie du film d'Olivier Dahan "Les rivières pourpres 2 : les anges de l'apocalypse", réunissant les acteurs Christopher Lee, Jean Réno et Benoît Magimet. Enfin, soucieux de conserver cet ouvrage sans pour autant le dénaturer, le conseil général de la Meurthe et Moselle a confié à un cabinet d'experts une étude de valorisation du fort de Fermont qui a permis de proposer un projet crédible et durable de valorisation touristique du site.

 

Le fort de Frémont

Contacts : Association des amis de l'ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot

9, rue Albert Lebrun 54260 LONGUYON

Tel : 03 82 39 35 34

Fax : 03 82 39 26 46

email :ligne.maginot.fort.de.fermont@wanadoo.fr

Permanences du secrétariat : Lundi - mercredi : de 14h00 à 18h00 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00

 

Se munir d'un vêtement chaud et de chaussures convenables

Compter deux heures pour la visite

 

Horaires d'ouverture et de visites :

1er Avril au 30 Avril samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Mai au 30 Juin visite unique du lundi au vendredi à15h samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Juillet au 31 Août tous les jours à partir de 14h jusqu'à 16h30

1er Septembre au 3e week-end du mois tous les jours visites à 14h et 15h30

3e week-end de Septembre au 31 Octobre samedi, dimanche visites à14h30 et 16h

 

Ouvert tous les jours de l'année pour les groupes en réservant auprès du secrétariat

 

Tarifs : Adultes : 8 € Enfants de 7 à 12 ans : 5 € Groupes : Minimum 30 personnes 6 €

 

Site officiel du fort de Fermont

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

54260
Longuyon
03 82 39 35 34

Tarifs

Adulte : 8 €Enfant de 7 à 12 ans : 5 €Enfant de moins de 7 ans : gratuitGroupe à partir de 30 personnes: 6 € par visiteurGroupes de moins de 30 personnes: forfait de 180 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

http://www.ligne-maginot-fort-de-fermont.asso.fr/

Le Mémorial National des Marins de la pointe Saint-Mathieu

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Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu. © Photo Thibault Lamidel.

 

Le Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu...

Erigé en 1927 par René Quillivic, en mémoire des marins morts pour la France au cours des conflits du XXème siècle.

En leur hommage, le fortin réduit défensif est aménagé en cénotaphe permettant à tout un chacun de s'y recueillir...

Lieu de mémoire pour les victimes et les conflits passés, cet espace funèbre se doit, dans la passation délicate de génération en génération, de parler, de toucher l'ensemble des visiteurs.

Les 2 croix : ces 2 stèles voisines surmontées de croix, et appelées aujourd'hui "Gibet des Moines", étaient dès l'âge de fer marquées de signes religieux.

Encastré dans les ruines de l'abbaye bénédictine, le phare date de 1835. A 58 mètres au dessus de la mer, après avoir monté les 163 marches, on y contemple un somptueux panorama allant de la presqu'île de Crozon, jusqu'à Ouessant... N'hésitez pas à gravir l'escalier, la vue imprenable sur les îles mérite bien un petit effort...

L'Abbaye

Classée Monument Historique depuis 1867, l'Abbaye qui date du Vlème siècle, aujourd'hui en ruines, reste fort digne d'admiration. Chaque année le 1er dimanche d'août, l'Abbaye accueille dans ses ruines la célébration du Pardon de Saint-Mathieu. Une cérémonie religieuse traditionnelle qui se perpétue années après années.

Le couvent et la cave mauriste Le musée de l'Abbaye Saint-Mathieu : Ce musée, situé au coeur de l'enceinte de l'Abbaye, présente le site, la vie monastique, l'Abbaye dans l'histoire.

Un vidéo-film de 17 minutes permet également aux visiteurs de comprendre ce lieu si original...

La chapelle : Jadis église de la paroisse de Saint-Mathieu, elle contient aujourd'hui des statues anciennes et des gravures rappelant le passé des saints vénérés en ce lieu.

 


Musée

Tél : 02 98.89.10.52

 

Association "Les Amis de Saint-Mathieu"

Tél : 02.98.48.35.73

 

Visites du phare

Horaires

Du 7 avril au 30 avril : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Mai et Juin : samedi, dimanche et jours fériés (+ ouvert les 7 et 18 mai) de 14h à 18h30

Juillet et août : 7j/7 de 10h à 19h30

Du 1er au 16 septembre : 6j/7 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 17 au 30 septembre : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 27 octobre au 7 novembre (+ ouvert du 8 au 11 novembre) : 6j/7 de 14h à 17h30

Du 22 décembre au 6 janvier: 6j/7 de 14h à 17h30 (fermé le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier)

 

Billetterie couplée avec le musée de l'abbaye 3 € + 10 ans, 1 € 4 à 9 ans gratuit - 4 ans

En été : passeport de visite des phares St-Mathieu et Trézien (Plouarzel) 4 € + 10 ans 2 € 4 - 9 ans

 

Site officiel de la commune de Plougonvelin

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Infos pratiques

Adresse

pointe saint matthieu 29217
plougonvelin
02 98 89 10 52

Tarifs

Adultes : 2 €Enfants de 6 à 11 ans : 1 €Enfants de -de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à Mars: mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h à 18hAvril et Mai : mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h30 à18h30Juin et Septembre : 14h à 18h30 sauf le mardiJuillet et Août : de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h sauf le dimanche matinOffice du Tourisme de référence : Tél : 02.98.48.30.18

Fort Penthièvre

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Le Fort Penthièvre. Source : ECPAD

Le fort Penthièvre a pour mission de surveiller les 15 kms de plage propices aux débarquements...

Le fort Penthièvre se situe à la base de la presqu'île de Quiberon.

Il s'appelait autrefois la pointe de la Palice et était chargé de contrôler l'accès à la presqu'île. Il surveille notamment les quelques 15 kms de la plage de Penthièvre, propices aux débarquements.

Plusieurs puissances ont d'ailleurs débarqué là au fil des siècles : les Hollandais en 1674, les Anglais en 1746. C'est le pillage de la presqu'île par ces derniers qui fera prendre conscience de la fragilité des défenses.

En 1747, la construction d'un fort est décidée. Celui-ci prend la forme d'un vaste bastion construit sur un promontoire rocheux, et domnant le seul accès à la presqu'île. A cet endroit, le cordon lagunaire ne fait que quelques dizaines de mètres.

Pendant la Révolution, le fort Penthièvre sera le théâtre de violents affrontements : 6500 royalistes, débarqués par la flotte anglaise, le prennent d'assaut le 27 juin 1795. Il sera repris par les troupes du général Hoche le 20 juillet. Laissé plus ou moins à l'abandon, le fort Penthièvre est modernisé et renforcé à partir de 1800, sous l'impulsion de l'ingénieur général Marescot, et sur ordre de Bonaparte.

En 1917 le fort sert de prison pour des soldats allemands. Ils réalisent des travaux d'empierrement de la route. En 1933, il est confié à la Marine, puis désaffecté.

Pendant la seconde guerre mondiale, il est occupé par les Allemands et intégré au Mur de l'Atlantique. Il reçoit différents blockhaus, mais sert essentiellement à l'infanterie.

En juillet 1944, des résistants y sont torturés et enterrés vivants. Une stèle surmontée d'une croix de Lorraine rappelle leur mémoire.

De nos jours, le fort Penthièvre est une base d'entrainement de l'armée de terre.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

56
penthievre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Seuls les espaces extérieurs sont accessibles

La Coupole

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©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Saint-Omer

 

Lire un article sur La Coupole


 

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27

Tarifs

Voir site internet

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9h à 17h30 se septembre à mars / De 9h à 18h d’avril à juin / De 9h à 19h en juillet et en août

Fermetures annuelles

Fermeture les 25/12 et 1/01 et les deux premières semaines de janvier

Saline royale d'Arc-et-Senans

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©Ventsdufutur

La Saline Royale d'Arc-et-Senans, chef-d'oeuvre architectural de Claude-Nicolas Ledoux, fut utilisée comme camp d'internement pour les Tsiganes...

L'internement des Tsiganes

En mai 1941, la Feldkommandantur de Besançon décide de mettre en application l'ordonnance du 4 octobre 1940 obligeant le regroupement, dans des camps d'internement, des nomades de la zone occupée. Cette mesure vise d'abord les populations du territoire de Belfort, du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. Elle s'étendra ensuite à celles des départements de la Côte-d'Or, de la Haute-Marne, de la Saône-et-Loire et de l'Ain. C'est ainsi que le 24 juin 1941, les premiers nomades, en provenance du territoire de Belfort, sont envoyés vers les maisons forestières du Châtelain et de la Châtelaine, dans la forêt domaniale de Chaux, à 22 km de Dôle. Mais ce lieu s'avère très vite inadapté. Des habitations en nombres insuffisants, une eau impropre à la consommation, poussent les autorités allemandes à transférer les Tsiganes vers la Saline d'Arc-et-Senans le 1er septembre 1941.

Construite par l'architecte Claude Nicolas LEDOUX, propriété du département du Doubs depuis 1927, la Saline Royale est alors dans un état de grande dégradation malgré des premiers travaux de restauration réalisés entre 1930 et 1936. En outre, elle a déjà été utilisée comme centre de rassemblement pour les Républicains espagnols entre février et octobre 1939, puis réquisitionnée par l'armée française durant la « drôle de guerre ». Les Allemands ont pris ensuite possession des lieux jusqu'à leur départ, dans le courant du 1er semestre 1941. Jusqu'au 15 mai 1942, le statut du camp d'Arc-et-Senans, encadré par 4 préposés aux douanes, est celui d'un centre de rassemblement.

Concrètement, cela signifie que les Tsiganes, regroupés par familles entières, ont la possibilité, par l'intermédiaire d'autorisations de sorties, de quitter l'enceinte du camp. Cette période se caractérise également par l'absence de bâtiments communs et, par conséquent, l'obligation pour les populations nomades de vivre par leurs propres moyens. Aussi, pour subvenir aux besoins de leurs familles, certains adultes vont-ils travailler dans les entreprises avoisinantes comme l'UMAS (Union métallurgique d'Arc-et-Senans) ou pour le compte de l'organisation Todt. A tout cela s'ajoutent des conditions sanitaires déplorables . les douches sont inutilisables, les WC ne sont pas en état de fonctionnement, les points d'eau courante sont insuffisants. Ce manque d'hygiène favorise le développement de maladies comme la gale, et nombre de Tsiganes doivent être transférés dans les hôpitaux de Besançon pour se faire soigner. Parallèlement, un nombre trop important d'évasions, des permissions de sortie trop facilement accordées provoquent de nombreuses plaintes des habitants d'Arc-et-Senans. Et le 15 mai 1942, par décision préfectorale, la Saline Royale devient un camp d'Internement. Les changements sont radicaux . les sorties sont supprimées et, par conséquent, un certain nombre de structures, jusqu'ici inexistantes, sont mises en place dans l'urgence. Une cuisine, fonctionnant sur le mode de la soupe populaire, est donc installée ainsi qu'une infirmerie et une école pouvant accueillir les 58 enfants recensés à l'intérieur du camp. Malgré ces transformations, la précarité continue de toucher la population Tsigane. Ainsi, un rapport d'août 1943, émanant du chef du camp, révèle que sur les 185 internés, 44 sont atteints d'affections de la peau : plaies septiques, abcès, ulcères variqueux... De plus, les évasions se poursuivent. Et c'est sans doute ce qui provoque la fermeture du camp d'Arc-et-Senans le 11 septembre 1943 et le transfert des familles Tsiganes vers le centre d'internement de Jargeau dans le Loiret. Cet épisode dramatique de l'histoire de la Saline Royale n'a pas été oublié. Les 11 et 12 mars 1999, dans le cadre d'une grande manifestation intitulée « Regards sur les gens du voyage », organisée par l'Institut Claude Nicolas LEDOUX, s'est déroulé dans les locaux de la Saline royale, un colloque ayant pour thème « Arc-et-Senans, camp d'internement : une étape dans le traitement discriminatoire des Tsiganes ». Enfin, le 9 avril 1999, une plaque commémorative en hommage aux familles internées a été apposée à l'entrée de la Saline.

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Infos pratiques

Adresse

Grande Rue 25610
Arc et Senans
03 81 54 45 45

Tarifs

Adulte : de 13 à 15€ / Enfant de 6 à 15 ans : De 9 à 10€ / Jeune 16-25 ans : De 12 à 13€ / Enfant de moins de 6 ans : gratuit / Forfait famille (2 adultes + 2 à 5 enfants entre 6 et 15 ans) : 42 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Novembre à mars : 10h–17h / Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h–18h / Juillet et août : 9h–19h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier