L'ouvrage de Fermont

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Gros Ouvrage du FERMONT (A2). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

A 5 Km à l'Est de Longuyon, dans le Nord de la Meurthe et Moselle, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot.

Situé à 5 kilomètres à l'Est de Longuyon, dans la région touristique du nord de la Meurthe et Moselle connue sous le nom de triangle de feu, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot ouvert au public.

Construit de mai 1931 à février 1936, ce gros ouvrage, intégré au secteur fortifié de la Crusnes, se compose de 7 blocs de combat et de deux blocs d'entrée en puits (pour les hommes et les munitions) reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines de plus de deux kilomètres de longueur.

En juin 1940, le fort, commandé par le capitaine Aubert, résiste vaillamment à plusieurs attaques allemandes. Ainsi le 17 juin, le bloc de combat n°4 est attaqué sans succès. Un nouvel assaut, 4 jours plus tard, contre l'ensemble de l'ouvrage, se solde par la perte de 80 soldats allemands (tués ou blessés) alors que les Français ne comptent, de leur côté, qu'un seul tué et un blessé grave. Invaincus, les 596 soldats formant l'équipage du fort de Fermont sont pourtant contraints de se rendre le 27 juin 1940 sur ordre du commandement français.

A l'entrée de l'ouvrage, un mémorial élevé à la mémoire des troupes de forteresse "livrées à l'ennemi sans avoir été vaincues", vient justement rappeler que la majorité des ouvrages de la ligne Maginot tenaient encore tête à l'ennemi au moment de l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 25 juin 1940.

Le ministère de la Défense, propriétaire de ce domaine de 27 hectares, a confié en 1975 l'entretien, la gestion et la mise en valeur du site de Fermont, à l'association des amis de l'ouvrage du fort de Fermont et de la ligne Maginot (AAOFLM).

Ouvert au public depuis le 12 juin 1977, l'association accueille en moyenne 20 000 visiteurs par an. Le voyage, d'une durée de deux heures, débute devant l'entrée des munitions. Empruntant un monte-charge, le public est entraîné 30 mètres sous terre, au coeur de l'ouvrage, puis dirigé vers le magasin à munitions (M1) dans lequel est aménagé un musée retraçant la vie quotidienne des hommes d'équipage du fort. Puis, à bord d'un petit train - un authentique locotracteur - les visiteurs sont amenés vers le bloc de combat n°4. C'est en se rendant à l'extérieur, sur les dessus de l'ouvrage, qu'ils ont alors la possibilité d'admirer cette impressionnante casemate d'artillerie à 3 créneaux de 75 mm puis de découvrir quelques centaines de mètres plus loin un autre bloc, le N°1, comportant une tourelle de 75 mm.

Après cette promenade extérieure, retour au coeur de l'ouvrage. Empruntant à nouveau le petit train, le public est conduit vers le casernement et l'usine électrique possédant 4 groupes diesel électrogènes de 225 chevaux utilisés en cas de rupture du réseau d'alimentation extérieur. Pour conclure ce périple, les visiteurs peuvent se rendre au musée extérieur contenant de nombreux matériels d'artillerie dont trois tourelles récupérées sur l'ouvrage de Brehain (situé à environ 12 kilomètres au sud-est de la ville de Longwy, sur le plateau face au Luxembourg).

Durant la période estivale, l'association, en plus de ces visites, propose un certain nombre de manifestations. L'ouvrage de Fermont s'est ainsi transformé, en août 2003, en un grand lieu d'exposition, accueillant les oeuvres plastiques d'artistes contemporains de la région. C'est également dans un fort métamorphosé qu'a été tourné, en mars 2003, une partie du film d'Olivier Dahan "Les rivières pourpres 2 : les anges de l'apocalypse", réunissant les acteurs Christopher Lee, Jean Réno et Benoît Magimet. Enfin, soucieux de conserver cet ouvrage sans pour autant le dénaturer, le conseil général de la Meurthe et Moselle a confié à un cabinet d'experts une étude de valorisation du fort de Fermont qui a permis de proposer un projet crédible et durable de valorisation touristique du site.

 

Le fort de Frémont

Contacts : Association des amis de l'ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot

9, rue Albert Lebrun 54260 LONGUYON

Tel : 03 82 39 35 34

Fax : 03 82 39 26 46

email :ligne.maginot.fort.de.fermont@wanadoo.fr

Permanences du secrétariat : Lundi - mercredi : de 14h00 à 18h00 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00

 

Se munir d'un vêtement chaud et de chaussures convenables

Compter deux heures pour la visite

 

Horaires d'ouverture et de visites :

1er Avril au 30 Avril samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Mai au 30 Juin visite unique du lundi au vendredi à15h samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Juillet au 31 Août tous les jours à partir de 14h jusqu'à 16h30

1er Septembre au 3e week-end du mois tous les jours visites à 14h et 15h30

3e week-end de Septembre au 31 Octobre samedi, dimanche visites à14h30 et 16h

 

Ouvert tous les jours de l'année pour les groupes en réservant auprès du secrétariat

 

Tarifs : Adultes : 8 € Enfants de 7 à 12 ans : 5 € Groupes : Minimum 30 personnes 6 €

 

Site officiel du fort de Fermont

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

54260
Longuyon
03 82 39 35 34

Tarifs

Adulte : 8 €Enfant de 7 à 12 ans : 5 €Enfant de moins de 7 ans : gratuitGroupe à partir de 30 personnes: 6 € par visiteurGroupes de moins de 30 personnes: forfait de 180 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

http://www.ligne-maginot-fort-de-fermont.asso.fr/

Fort La Latte

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Vue générale du fort. Source : ©Llorenzi - License Creative Commons - Libre de droit

Edifié au XIIIème siècle, le fort la Latte...

Deux pont-levis permettent de franchir les crevasses qui le séparent de la côte.

De par sa position stratégique, la forteresse connaît, au fil des ans, bien des vicissitudes. Du Guesclin l'assiége en 1379. Pendant les troubles de la Ligue, les bâtiments sont en partie incendiés. Seul le donjon résiste à tous ces assauts. C'est à un château très endommagé que s'intéresse Louis XIV. Garangeau est chargé de le transformer en place forte de défense côtière (de 1690 à 1715). Sa survie est assurée.

Le château féodal subit de nombreux remaniements, la chapelle est reconstruite au début du XVIIIème siècle et le four à boulets date de 1793. Au cours du XIXème siècle, le Fort La Latte est peu à peu abandonné, la compagnie se réduit à un seul gardien. Il est déclassé en 1890, puis vendu deux ans plus tard. En 1931, il est classé monument historique et restauré.

 

Fort La Latte

Contacts Tél.: 02.96.41.40.31

email : Flalatte@aol.com

 

Desserte Par route : De Rennes - N12 E50 Lamballe - Direction du Cap fréhel par les D768, D13 et D34 Gare de train : Lamballe (à 30 Km) Aéroport: Dinard-Pleurtuit (à 30 Km)

 

Visites Le château est ouvert tous les jours : du 11 Avril au 30 septembre de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h du 1er octobre au 10 Avril pendant les vacances scolaires, les samedis, dimanches et jours feriés de 14h30 à 18h

Le château est fermé le reste du temps

 

Quizz : Forts et citadelles

Ce château fut édifié au XIIIème siècle sur une pointe rocheuse par la famille Goyon-Matignon, célèbre famille bretonne.

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Infos pratiques

Adresse

22
la latte
02 96 41 40 31

Tarifs

Plein tarif: 5,10 € Tarif réduit: 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Du 8 juillet au 28 août: de 10h30 à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Courriel : Flalatte@aol.com

Fort Penthièvre

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Le Fort Penthièvre. Source : ECPAD

Le fort Penthièvre a pour mission de surveiller les 15 kms de plage propices aux débarquements...

Le fort Penthièvre se situe à la base de la presqu'île de Quiberon.

Il s'appelait autrefois la pointe de la Palice et était chargé de contrôler l'accès à la presqu'île. Il surveille notamment les quelques 15 kms de la plage de Penthièvre, propices aux débarquements.

Plusieurs puissances ont d'ailleurs débarqué là au fil des siècles : les Hollandais en 1674, les Anglais en 1746. C'est le pillage de la presqu'île par ces derniers qui fera prendre conscience de la fragilité des défenses.

En 1747, la construction d'un fort est décidée. Celui-ci prend la forme d'un vaste bastion construit sur un promontoire rocheux, et domnant le seul accès à la presqu'île. A cet endroit, le cordon lagunaire ne fait que quelques dizaines de mètres.

Pendant la Révolution, le fort Penthièvre sera le théâtre de violents affrontements : 6500 royalistes, débarqués par la flotte anglaise, le prennent d'assaut le 27 juin 1795. Il sera repris par les troupes du général Hoche le 20 juillet. Laissé plus ou moins à l'abandon, le fort Penthièvre est modernisé et renforcé à partir de 1800, sous l'impulsion de l'ingénieur général Marescot, et sur ordre de Bonaparte.

En 1917 le fort sert de prison pour des soldats allemands. Ils réalisent des travaux d'empierrement de la route. En 1933, il est confié à la Marine, puis désaffecté.

Pendant la seconde guerre mondiale, il est occupé par les Allemands et intégré au Mur de l'Atlantique. Il reçoit différents blockhaus, mais sert essentiellement à l'infanterie.

En juillet 1944, des résistants y sont torturés et enterrés vivants. Une stèle surmontée d'une croix de Lorraine rappelle leur mémoire.

De nos jours, le fort Penthièvre est une base d'entrainement de l'armée de terre.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

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Infos pratiques

Adresse

56
penthievre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Seuls les espaces extérieurs sont accessibles

Saline royale d'Arc-et-Senans

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©Ventsdufutur

La Saline Royale d'Arc-et-Senans, chef-d'oeuvre architectural de Claude-Nicolas Ledoux, fut utilisée comme camp d'internement pour les Tsiganes...

L'internement des Tsiganes

En mai 1941, la Feldkommandantur de Besançon décide de mettre en application l'ordonnance du 4 octobre 1940 obligeant le regroupement, dans des camps d'internement, des nomades de la zone occupée. Cette mesure vise d'abord les populations du territoire de Belfort, du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. Elle s'étendra ensuite à celles des départements de la Côte-d'Or, de la Haute-Marne, de la Saône-et-Loire et de l'Ain. C'est ainsi que le 24 juin 1941, les premiers nomades, en provenance du territoire de Belfort, sont envoyés vers les maisons forestières du Châtelain et de la Châtelaine, dans la forêt domaniale de Chaux, à 22 km de Dôle. Mais ce lieu s'avère très vite inadapté. Des habitations en nombres insuffisants, une eau impropre à la consommation, poussent les autorités allemandes à transférer les Tsiganes vers la Saline d'Arc-et-Senans le 1er septembre 1941.

Construite par l'architecte Claude Nicolas LEDOUX, propriété du département du Doubs depuis 1927, la Saline Royale est alors dans un état de grande dégradation malgré des premiers travaux de restauration réalisés entre 1930 et 1936. En outre, elle a déjà été utilisée comme centre de rassemblement pour les Républicains espagnols entre février et octobre 1939, puis réquisitionnée par l'armée française durant la « drôle de guerre ». Les Allemands ont pris ensuite possession des lieux jusqu'à leur départ, dans le courant du 1er semestre 1941. Jusqu'au 15 mai 1942, le statut du camp d'Arc-et-Senans, encadré par 4 préposés aux douanes, est celui d'un centre de rassemblement.

Concrètement, cela signifie que les Tsiganes, regroupés par familles entières, ont la possibilité, par l'intermédiaire d'autorisations de sorties, de quitter l'enceinte du camp. Cette période se caractérise également par l'absence de bâtiments communs et, par conséquent, l'obligation pour les populations nomades de vivre par leurs propres moyens. Aussi, pour subvenir aux besoins de leurs familles, certains adultes vont-ils travailler dans les entreprises avoisinantes comme l'UMAS (Union métallurgique d'Arc-et-Senans) ou pour le compte de l'organisation Todt. A tout cela s'ajoutent des conditions sanitaires déplorables . les douches sont inutilisables, les WC ne sont pas en état de fonctionnement, les points d'eau courante sont insuffisants. Ce manque d'hygiène favorise le développement de maladies comme la gale, et nombre de Tsiganes doivent être transférés dans les hôpitaux de Besançon pour se faire soigner. Parallèlement, un nombre trop important d'évasions, des permissions de sortie trop facilement accordées provoquent de nombreuses plaintes des habitants d'Arc-et-Senans. Et le 15 mai 1942, par décision préfectorale, la Saline Royale devient un camp d'Internement. Les changements sont radicaux . les sorties sont supprimées et, par conséquent, un certain nombre de structures, jusqu'ici inexistantes, sont mises en place dans l'urgence. Une cuisine, fonctionnant sur le mode de la soupe populaire, est donc installée ainsi qu'une infirmerie et une école pouvant accueillir les 58 enfants recensés à l'intérieur du camp. Malgré ces transformations, la précarité continue de toucher la population Tsigane. Ainsi, un rapport d'août 1943, émanant du chef du camp, révèle que sur les 185 internés, 44 sont atteints d'affections de la peau : plaies septiques, abcès, ulcères variqueux... De plus, les évasions se poursuivent. Et c'est sans doute ce qui provoque la fermeture du camp d'Arc-et-Senans le 11 septembre 1943 et le transfert des familles Tsiganes vers le centre d'internement de Jargeau dans le Loiret. Cet épisode dramatique de l'histoire de la Saline Royale n'a pas été oublié. Les 11 et 12 mars 1999, dans le cadre d'une grande manifestation intitulée « Regards sur les gens du voyage », organisée par l'Institut Claude Nicolas LEDOUX, s'est déroulé dans les locaux de la Saline royale, un colloque ayant pour thème « Arc-et-Senans, camp d'internement : une étape dans le traitement discriminatoire des Tsiganes ». Enfin, le 9 avril 1999, une plaque commémorative en hommage aux familles internées a été apposée à l'entrée de la Saline.

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Infos pratiques

Adresse

Grande Rue 25610
Arc et Senans
03 81 54 45 45

Tarifs

Adulte : de 13 à 15€ / Enfant de 6 à 15 ans : De 9 à 10€ / Jeune 16-25 ans : De 12 à 13€ / Enfant de moins de 6 ans : gratuit / Forfait famille (2 adultes + 2 à 5 enfants entre 6 et 15 ans) : 42 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Novembre à mars : 10h–17h / Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h–18h / Juillet et août : 9h–19h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Hirson

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Un des blockhaus d'Hirson. Source : http://fortifs.over-blog.com/

La ligne de Blockaus d'Hirson.

En forêt de Saint-Michel-en-Thiérache, près d'Hirson, subsiste une ligne de blockhaus construits à partir de 1936 et ne faisant pas partie de la ligne Maginot. Elle constitue, le long de la frontière belge, le lien entre les fortifications de Maubeuge et celles des Ardennes. Au début, ne furent construits que des blocs-abris.

En 1940, encore inachevée, elle soutenait deux lignes de position de combat : celle de l'avant, la Ligne Principale de Résistance (LPR), celle de l'arrière, la Ligne d'Arrêt (LA), où devaient se situer les réserves chargées de contre-attaquer.

Un fossé anti-char et un réseau de barbelés, anti-personnel, venaient compléter cette double ligne. La LPR et la LA étaient jalonnées d'imposants blockhaus équipés de canons et de mitrailleuses.

Le 18 mai 1940, les Allemands, se glissant entre ces deux lignes, parviennent à s'emparer de ces positions.

Un circuit forestier balisé est en cours de constitution. En outre, est actuellement en projet l'érection d'un monument commémoratif des combats. Le projet achevé, certains sites seront accessibles aux automobilistes et les randonneurs pourront bénéficier de sentiers pédestres bien balisés et dotés de panneaux explicatifs nécessaires à la compréhension des sites.

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

02500
Hirson
08 99 23 45 79

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Condé sur l'Escaut

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Condé sur l'Escaut, des remparts et l'étang de Chabaud Latour. Source : http://lesjoyeuxgodillots.fr

Les fortifications de Condé sur l'Escaut.

De l'enceinte médiévale, composée d'un rempart de terre doublé d'une ceinture de tours et de courtines qui protégea Condé jusqu'au milieu du XVIIème siècle, il ne reste qu'environ 350 m de part et d'autre de la Porte Vautourneux. D'un côté, aux deux extrémités de la Muraille remparée de terre, la tour des Archers et la tour Plovière dominent le fossé des Nerviens. De l'autre côté, moins imposante la muraille est défendue par la tour des Capucins reconstruite en 1623 et percée d'archères canonnières curieusement placées au niveau du sol. Plus loin, l'échauguette du Touquet, placée à un angle rentrant. On peut y ajouter le château-fort dit "l'arsenal" et l'hôtel de Bailleul, du XVème siècle, flanqué de ses 4 tourelles.

La fortification bastionnée remonte à l'époque des Pays-Bas, des conquêtes espagnoles et la décision prise en 1654 d'ériger la cite en place forte pour faire face à Louis XIV. Les Espagnols commencent à établir une fortification bastionnée au nord puis au sud et au sud-est. En 1674, les travaux étaient terminés, bastions, courtines, fossés et glacis, tout cela en terre, il est vrai mais en 1676 les quatre principaux bastions étaient muraillés.

Après la prise de Condé par Louis XIV en 1676, des améliorations sont apportées par Vauban : construction de contre gardes, renforcement de la redoute du Jard mais surtout il s'employa à murailler ce qui ne l'était pas encore. Le canal du Jard servait en partie de fossé de fortifications, en partie de canal d'inondation.

Aujourd'hui il reste onze hectares de fortifications, avec les bastions du Jard, de Solre, de la Teste (ou Royal), de Tournai avec demi-lunes et contre gardes. Sous le glacis de la demi-lune de Tournai, on trouve des contre-mines creusées par les Autrichiens en 1794. La place-forte fut déclassée en 1901 et démantelée en 1913. Des sentiers pédestres permettent la visite des remparts et l'Office de Tourisme organise des parcours guidés. La ville est membre de l'association des villes fortifiées du Nord-Pas-de-Calais.

 

Office de Tourisme du Valenciennois

"Le Beffroi" 26, place Pierre Delcourt 59163 Condé sur l'Escaut

Tél : 03 27 28 89 10

Fax : 03 27 28 89 11

Courriel : otduvalenciennois@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

59163
Condé-sur-l'Escaut
Tél : 03 27 28 89 10Fax : 03 27 28 89 11

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La citadelle de Cambrai

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Porte royale de la citadelle de Cambrai. Source : http://www.aspecambrai.org

La citadelle de Cambrai, exemple unique des forteresses de Charles Quint.

La ville de Cambrai occupe une position de ville-frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique depuis la période carolingienne. Très tôt, elle dut, ainsi se doter d'une ceinture de fortifications, agrandie et aménagée au fil des siècles en fonction de l'évolution de la poliorcétique. Le démantèlement des fortifications fut décidé à la fin du XIXème siècle. Néanmoins, la ville garde de très beaux témoignages de son passé fortifié. Des fortifications médiévales, il subsiste plusieurs tours et portes du Front Sud, de la fin du XIXème siècle : La tour des Arquets, qui est la porte d'eau permettant à l'Escaut d'entrer en ville, la tour du Caudron, dotée depuis le XIXème siècle d'une tourelle en grès provenant de Bouchain, la tour Saint Fiacre, située le long de l'ancienne courtine, la porte de Paris, qui a conservé des traces de système défensif.

En 1543, Charles Quint fait démolir une importante abbaye de Cambrai : Saint-Géry au Mont des boeufs, afin de construire une citadelle selon les nouveaux principes de l'architecture bastionnée. Malgré son démantèlement à la fin du XIXème siècle, cette citadelle, exemple unique des forteresses de Charles Quint, présente encore les galeries de contre-mine permettant la surveillance des fossés, la porte royale au bossage rustique ornée d'un lion et un arsenal du XVIème siècle.

Parmi les aménagements postérieurs sont conservés des logements pour officiers du XVIIIème siècle, des poudrières et une caserne à l'épreuve des bombes du XIXème siècle. La porte Notre-Dame, érigée en 1632 à l'entrée Nord de la ville, est remarquable par son aspect décoratif.

La porte de Paris, ancienne porte Saint-Sépulcre

Témoin des remparts érigés à la fin du XIVème, elle constitue jusqu'au démantèlement des fortifications à partir de 1892, le lieu de passage obligé vers le sud de la ville. Cet endroit stratégique doit être invulnérable en cas de siège. Les archères des tours, le pont-levis, la herse, les assommoirs percés dans la voûte et la vaste salle de garde à l'étage assurent la défense de la porte lors des assauts.

 

Office de Tourisme du Cambrésis

Maison Espagnole

48, rue de Noyon

59400 CAMBRAI

Tél : 03.27.78.36.15 Fax : 03.27.74.82.82

E-mail : contact@tourisme-cambresis.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard Paul Bezin Porte Royale de la Citadelle 59400
CAMBRAI
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Arras

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Entrée de la citadelle d'Arras. Source : http://arras-france.com

La citadelle

Surnommée la Belle Inutile, la citadelle est une oeuvre de Vauban réalisée entre 1668 et 1672. De forme pentagonale, elle est flanquée à chaque angle d'énormes bastions protégés par des ouvrages avancés en partie conservés. La porte Royale de pierre blanche fait face à la ville et souligne le pouvoir du nouveau souverain. Autour de l'esplanade gravitent les bâtiments nécessaires à la vie de la citadelle.

Placé dans l'axe de la porte Royale, l'arsenal dont le décor de pierre souligne les ouvertures occupe une place privilégiée dans l'organisation spatiale de la place forte.

La chapelle, joyau de l'architecture baroque, conserve une façade de brique richement décorée de colonnes engagées, cannelées, de médaillons, pots à feu...

Le chemin des Douves permet de parcourir les extérieurs de la Citadelle et de découvrir le Crinchon, ruisseau aux allures bucoliques, utilisé à des fins militaires pour mettre en eau les fossés. La citadelle elle-même, propriété de l'Armée, est accessible dans le cadre des visites organisées par l'Office de Tourisme installé à l'Hôtel de Ville - Petite Place. Malgré les modifications subies au cours des siècles, la Citadelle d'Arras reste le témoignage de l'art de Vauban.

Le Mémorial Britannique

Il se situe au cimetière du Faubourg d'Amiens, non loin de la citadelle. Il commémore les morts de 35 000 hommes, Britanniques, Néo-zélandais et Sud-Africains qui tombèrent entre ce printemps 1916 et le 7 août 1918 et qui n'ont pas de tombe identifiée. Les noms des morts sont inscrits sur des stèles de pierre apposées aux murs du cloître à colonnes doriques bâti par Sir Edwin Luytens. Le cimetière du Faubourg d'Amiens, boulevard du Général de Gaulle, abrite aussi 2 652 tombes identifiées.

Face au Mémorial constitué par le cloître se dresse le "Flying Services Mémorial" sur les murs duquel sont gravés les noms du Royal Naval Air Service, du Royal Flying Corps, de la Royal Air Force et de l'Australian Flying Corps.

Une partie du Mémorial d'Arras, érigé dans le faubourg d'Amiens, est généralement considérée comme un hommage aux premiers aviateurs à avoir perdu la vie au cours de combats. On remarque immédiatement à l'entrée du cimetière le Mémorial des aviateurs, formé d'un socle élevé surmonté d'un globe.
De chaque côté y sont gravés les noms de tous les aviateurs tombés sur le front occidental et dont la sépulture est inconnue, incluant les noms de 46 Canadiens. Les Canadiens se distinguèrent particulièrement dans la guerre aérienne. Vingt cinq mille d'entre eux servirent comme pilotes, observateurs et mécaniciens dans les forces britanniques. Les aviateurs canadiens obtinrent pour leur bravoure plus de huit cents décorations et citations, dont trois croix de Victoria. Parmi les "as" de la RAF, cinq d'entre eux étaient canadiens. Des pilotes tels que W.A. "Billy" Bishop, W.G. Barker, Raymond Collishaw et A.A. McLeod se rendirent partout célèbres par leur audace et leurs exploits.

Les tunnels Néo-Zélandais

Les tunnels néo-zélandais forment un système complexe de galeries souterraines et de caves qui s'étendent d'Arras vers Bapaume et Cambrai. En 1916 et 1917, la compagnie néo-zélandaise des tunneliers creusait un réseau déjà existant de caves anciennes et les prolongeait par des galeries pour aboutir en no man's land, sous les tranchées allemandes. Le site a été redécouvert en 1996.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard du général de Gaulle 62000
Arras
Tél : 03 21 21 87 00Fax : 03 21 21 87 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort Lobau

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Fort de Bondues, appelé aussi Fort Lobau. Musée de la résistance de Bondues. Source : GNU Free Documentation License

Le fort et musée de la Résistance de Bondues.

Surplombant le confluent de la Marque et de la Deûle, implanté sur la Nationale 17, reliant Lille à Menin, le Fort Lobau fut érigé dans les années 1880, entrant dans le dispositif de défense élaboré par Séré de Rivières, dans la région lilloise.

Il compte un rempart de 720 mètres de périmètre, protégé par un large fossé. C'était considérable. Il pouvait accueillir 800 hommes et 40 pièces d'artillerie. Mais, bien que doté d'une coupole cuirassée, il ne contenait pas d'abris ou de magasins à l'épreuve des nouveaux explosifs. Une autre faiblesse était liée au fait qu'il pouvait être contre battu depuis les hauteurs de Mouvaux.

La singularité du site est qu'il ne servit pas véritablement aux soldats français mais aux soldats allemands. Il fut, en effet, occupé lors des deux guerres mondiales du XXème Siècle. Militairement lié au terrain d'aviation, lors du deuxième conflit mondial, et cela dès juillet 1940, il servit de dépôt de bombes pour les avions allemands.

Mais il fut bien d'avantage : dès le 17 mars 1943 jusqu'au 1er mai 1944, il fut un lieu d'exécutions pour 68 résistants de la Région. Avant leur départ, le 1er septembre 1944, les Allemands posèrent des bombes sur l'ensemble du site. Ce dernier s'écroula, ne laissant derrière lui qu'un tiers de sa conception originelle, parmi les ruines.

Redécouvertes fortuitement, des casemates du Fort furent réhabilitées, conformément aux plans originaux, et la Cour Sacrée, lieu des exécutions, inaugurée en 1986. Actuellement, le Fort présente un intérêt au niveau historique d'architecture militaire de la fin du XIXème Siècle (casemates restaurées, différentes cours : des batteries, d'honneur et Sacrée).

Le Fort abrite le Musée de la résistance inauguré le 20 septembre 1997. Le musée retrace ce que fut la Résistance dans le Nord - Pas de Calais durant la Seconde Guerre mondiale. On y explique de manière thématique et pédagogique le parcours d'hommes et de femmes ayant appartenu à " l'armée des ombres" à partir de collections du musée comprenant des objets et des documents d'époque.

Le musée est composé de différentes salles thématiques : la salle du Souvenir rappelle le sacrifice des résistants fusillés au Fort. la salle du Refus explique les fondements de la lutte contre l'occupant. la salle de Courage illustre les différentes formes de résistance, de la collecte de renseignements aux actions spectaculaires. la salle de l'Engagement décrit les itinéraires de résistants et les différentes organisations de résistants (réseaux et mouvements) permettant de comprendre la nature et les motivations de l'engagement. enfin, la salle du Sacrifice expose la répression et les conditions de détention auxquelles étaient confrontés les résistants arrêtés.

Le Musée possède également un espace dédié à la Voix du Nord présentant 66 copies des numéros de la Voix du Nord clandestine parues du 1er avril 1941 au 5 septembre 1944 ainsi qu'une bibliothèque accessible aux élèves désirant faire des recherches. Le Musée compte aussi une salle de projection-conférences et un espace de restauration.

 

Musée de la Résistance de Bondues

BP80001 59587 BONDUES Cedex

Tel. : 03 20 28 88 32

Fax : 03 20 28 94 95

E-mail: hpriego@mairie-bondues.fr

 

Heures d'ouverture Période estivale : lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 14h00 à 16h30 Hors période estivale : ouvert tous les jours sur réservation de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 ouvert le premier dimanche du mois (sauf en août) de 14h30 à 18h00 - visite guidée à 15h30 fermé le mardi, le week-end et les jours fériés Des visites guidées peuvent être organisées sur demande en dehors des heures d'ouverture habituelles.

 

Tarifs Individuels : 5.00 € Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuit Groupes (à partir de 10 personnes) : 4.50 € par personne Scolaires (30 élèves maximum) : 25.00 € par classe

 

Mairie de Bondues

BP 1 59587 BONDUES Cedex

 

Correspondance ASSOCIATION "UNION RESISTANCE VOIX DU NORD"

Espace Résistance Voix du Nord 200, rue de la Coeuillerie 59840 PREMESQUES

Tél. : 03.20.22.20.56

 

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Le site de la Ville de Bondues

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

chemin Saint Georges 59910
Bondues

Tarifs

Individuels : 5 € audioguide inclus (à partir du 1er février)Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuitGroupes (à partir de 10 personnes) : 4,50 € par personneScolaires (30 élèves maximum) : 25 € par classe avec visite guidée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De septembre à juin :Pour les visiteurs individuels : les lundis, mercredis, jeudis, vendredis de 14h à 16h30 (visite libre),les premier et troisième dimanches du mois de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30) Pour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi et les jours fériésJuillet et août : Pour les visiteurs individuels :Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h (visite libre).Fermeture de la billetterie à 17h30Fermé le week-endPour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de la semaine de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi, week-end et les jours fériés

La citadelle de Lille

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Vue aérienne de la citadelle de Lille. Source : Photo ECPAD

La citadelle de Lille et le musée des cannoniers sédentaires.

Appelée la reine des citadelles, la citadelle de Lille fut la première grande réalisation personnelle de Vauban. Commencée en 1670, elle se présente sous la forme d'un pentagone régulier renforcé de puissants bastions à l'intérieur desquels les bâtiments s'implantent selon une disposition radiale dégageant une grande cour centrale. Cher au coeur de Vauban, ce joyau de la fortification se visite en contactant l'Office du Tourisme. On admirera tout particulièrement la Porte Royale et l'Arsenal.

En quittant la citadelle, en partant droit devant soi, plein Est, par les Boulevards empruntant les traces des anciennes fortifications détruites sous le Second Empire, on ne manquera pas d'aller admirer au palais des Beaux-Arts, les plans en relief des villes du XVIIème siècle, dont celui de Lille, et, plus loin, ce qui subsiste du Fort Saint-Sauveur, au square du Réduit, non loin de la Porte de Paris édifiée par le lillois Simon Vollant, collaborateur de Vauban, à la gloire de Louis XIV.

Tout proches, les vestiges de la Noble Tour, erigés sous le duc de Bourgogne Philippe le Hardi.

Autour de Lille, les forts de Bondues au Nord et de Seclin au Sud montrent de bons exemples des fortifications dites Séré de Rivières.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 


Office du Tourisme de Lille Tel : 03.20.30.81.00

 

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

avenue du 43ème régiment d'infanterie 59000
Lille
03 28 36 13 50

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année