Cimetière américain de Saint-Mihiel

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© American Battle Monuments Commission

Le cimetière américain de Saint-Mihiel se trouve quasiment au centre du saillant du même nom. La plupart des personnes qui y reposent ont perdu la vie au cours de l’offensive de réduction du saillant, en septembre 1918. Les visiteurs peuvent également y voir une sculpture d’aigle, une chapelle non confessionnelle, ainsi qu’une salle présentant une carte en marbre du saillant et le nom de 284 soldats jamais retrouvés.

La nécropole se situe à la périphérie ouest de Thiaucourt (54470). Ce site est presque au milieu du Saillant de Saint-Mihiel, d’après lequel il a été nommé. Une équipe forte de 13 personnes a la charge d’entretenir à la fois le cimetière et le monument de Montsec. Dans ce cimetière reposent 4.153 hommes et femmes. De ce fait, le site est la troisième plus grande nécropole américaine pour la Première Guerre mondiale.

Chaque sépulture dans les cimetières américains de la Première et de la Seconde Guerre mondiale est marquée par une stèle en marbre blanc.

La zone des sépultures est divisée en quatre parcelles égales. Au centre, se trouve un grand cadran solaire surmonté d’un aigle américain. Côté ouest, une statue d’un soldat de la Première Guerre mondiale et du côté est, une avancée en demi-cercle dominée par une sculpture représentant une coupe de la victoire. Au-delà des tombes, au sud se trouve un mémorial en pierre blanche composé d’une petite chapelle non confessionnelle, d’une colonnade avec une grande urne funéraire en granit rose en son centre.  Sur deux murs sont inscrits les noms de 284 des disparus dont le corps ne fut jamais retrouvé ni identifié ; sur le mur face à la porte se trouve une grande carte en marqueterie de marbre décrivant l’offensive de Saint-Mihiel.

L’American Battle Monuments Commission (ABMC), gardienne des cimetières et monuments commémoratifs Américains à l’étranger, honore le service, les actions et le sacrifice des forces armées américaines. Créée par le Congrès américain le 4 mars 1923, les missions de l’ABMC sont multiples. Elle rend hommage à ceux qui ont combattu, sont morts ou sont disparus pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, ainsi que certains qui ont combattu pendant la guerre américano-mexicaine. Les 26 cimetières et 32 monuments d'ABMC à l'étranger, dont quatre aux États-Unis, honorent l'engagement, le courage et le sacrifice de ceux qui ont tout donné au service de notre nation. Chaque jour, les hommes et les femmes de l'ABMC travaillent pour tenir la promesse du Général Pershing selon laquelle "le temps ne ternira pas la gloire de leurs actes". Avec sa présence unique dans 17 pays à travers le monde, ABMC donne l'opportunité d'honorer les vétérans là où ils ont servi, où ils sont tombés et où ils reposent pour toujours en paix, dans certains des sanctuaires les plus méticuleusement entretenus au monde.

En plus de maintenir ses sites avec le plus grand des soins, la mission d'ABMC est d'offrir aux visiteurs une expérience émouvante et informative ; préserver et partager les histoires des morts afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.
 

Le site est accessible en visite libre gratuite. Des visites guidées gratuites sur réservation sont également disponibles. Le personnel du cimetière reste à la disposition des visiteurs pour tout renseignement.

Visites guidées sur réservation pour les scolaires.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Verdun 54470
Thiaucourt
03 83 80 01 01

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert de 9h à 17h tous les jours

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvier

Site Web : www.abmc.gov

La nécropole nationale de Courcelles-le-Comte

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Nécropole nationale de Courcelles-le-Comte. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Courcelles

 

Située dans le sud de l’Artois, à proximité du département de la Somme, la nécropole nationale​ ​de Courcelles-le-Comte rassemble les dépouilles de 275 inconnus inhumés en ossuaire ainsi que 39 stèles nominatives​ de soldats morts pour la France lors des combats​ de fin septembre – début octobre 1914. ​La commune est cité​e​ à l’ordre de l’armée en septembre 1920 : "Complètement détruite par les bombardements, s’est toujours montrée digne et vaillante dans les épreuves et la domination ennemie". Cette citation​ témoigne ainsi de l’âpreté des combats mais aussi des souffrances consenties par ces habitants durant la​ Première Guerre mondiale. Depuis 1922, au centre de la nécropole est érigé le monument​ aux morts de la commune, ​ Aujourd’hui, en ce lieu, chaque année, le premier week-end d’octobre, ​une cérémonie du souvenir rend hommage aux combattants français connus ou inconnus tombés sur​ ​le territoire de la commune attachée au souvenir de ces hommes.

 

27 septembre 1914 - 4 octobre 1914. « La Course à la mer » et les combats de Courcelles-le-Comte 

Après le sursaut allié sur la Marne et le mouvement rétrograde engagé par les Allemands en septembre 1914, chaque belligérant essaie de contourner par le nord l’armée ennemie. Cette manœuvre est restée dans l’histoire de la Grande Guerre, comme la Course à la mer, dernière étape de la guerre de mouvement avant la fixation du front. Dès la fin septembre, le sud de l’Artois est le théâtre de violents combats. Dans le secteur d’Arras, les escarmouches sont ainsi nombreuses. De Bapaume à Arras, plusieurs communes dont Courcelles-le-Comte sont le théâtre de très violents accrochages, à l’issue desquels elles deviennent des champs de ruines.

Ainsi, dès le 27 septembre 1914, après une reconnaissance en profondeur du territoire conduite par les unités de la 5ème Division de cavalerie française (DC), le territoire de la commune de Courcelles est au cœur des combats. D’une rare violence, ils se déroulent en particulier autour de la gare et de l’église. À cette date, le village est plusieurs fois perdu et repris. Les 81ème et 84ème Division d’infanterie territoriale (DIT) sont engagées dans la défense du village et de ses environs. Exposés au feu de l’artillerie et harcelés par l’infanterie allemande, les hommes du 16ème et du 26e régiment d’infanterie territoriale (RIT) mais aussi ceux du 48e régiment d’infanterie (RI) vont être durement éprouvés. Malgré une résistance solide, les Français doivent se replier sous le feu de l’artillerie ennemie sous une pluie d’obus dont le calibre est supérieur à 10.5 cm.

Le 4 octobre, l’ensemble du secteur est aux mains des Allemands. Les pertes sont lourdes des deux côtés, plusieurs centaines de tués, de disparus dont certains décéderont de leurs blessures dans les infirmeries allemandes. En raison de l’emploi massif de l’artillerie et de l’absence de moyen efficace pour identifier les soldats, beaucoup demeureront à jamais inconnus.

 

La nécropole nationale de Courcelles-le-Comte

Au terme de ces combats brefs et meurtriers, les Allemands sont maîtres du terrain. Devant les dangers d’épidémies, les civils sont requis pour rechercher et enterrer les morts abandonnées sur le champ de bataille. Les dépouilles des combattants sont alors déposées dans des fosses communes réparties sur l’ensemble du territoire de la commune. Après le conflit et cela pendant les campagnes d’exhumations, l’État français au travers des services du Génie de Lille, va mandater des entreprises de pompes funèbres sur l’ancienne zone des armées afin de procéder à l’exhumation et à l’identification des militaires tués au combat. Ces campagnes vont durer de mars 1921 à novembre 1922. Ces dernières vont permettre la mise à jour de près de 2 000 corps identifiables ou pas. Les exhumations continuent jusqu’à février 1923 mettant à jour de nombreux soldats du 16e RIT ainsi que du 32e RIT et des soldats allemands.

En 1923, avec la volonté des associations régimentaires d’honorer leurs camarades disparus, couplée à celle de l’Etat de créer des carrés nationaux, est donc aménagé un cimetière militaire à Courcelles-le-Comte. Celui-ci rassemble les dépouilles de 275 inconnus inhumés en ossuaire ainsi que 39 stèles nominatives. En cela, la nécropole de Courcelles-le-Comte est typique des cimetières militaires du début de la Première Guerre mondiale, et du traitement de la mort par les autorités militaires françaises. En effet, le principe des tombes collectives subsiste jusqu'en 1915, mais le recours aux tombes individuelles se généralise. Aussi, la loi du 29 décembre 1915 accorde aux soldats morts pour la France le droit à être inhumés en sépulture individuelle. En 2014, l’État, au travers du ministère des Armées, a entrepris la restauration intégrale de ce lieu de mémoire, devenu ainsi l’une des 274 nécropoles réparties sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, aux côtés de la mairie de Courcelles-le-Comte, l’État entretient le souvenir de ces combats.

 

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Infos pratiques

Adresse

13 rue maréchal Foch 62121
Courcelles-le-Comte

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Bernagousse

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Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Barisis

 

La nécropole nationale de Bernagousse regroupe les corps de douze soldats du 215e régiment d’infanterie dont un inconnu dans un monument-ossuaire érigé après la Grande Guerre.

Ils sont tous décédés le 12 mars 1918 lors de l’explosion d’un dépôt de munitions à la carrière de Bernagousse, sauf le soldat Louis Darbas. Parmi les autres, Jean-Baptiste Monnery et Jean Cros étaient brancardier à l’infirmerie installée à proximité et dont il subsiste encore aujourd’hui des vestiges avec l’inscription "Infirmerie Bonnery – Chavart ; 215 RI morts pour la France".

 

La deuxième bataille de Picardie, 21 mars – 5 avril 1918

Au printemps 1918, le rapport de force est favorable aux Allemands qui peuvent, à la suite de la capitulation russe, concentrer tous leurs moyens sur le front occidental. Exploitant les divisions entre les Alliés, le général allemand Ludendorff cherche à repousser les Britanniques vers la Manche en exécutant une manœuvre rapide et brutale. Au matin du 21 mars, les troupes allemandes attaquent dans la Somme entre Arras et la Fère. Les Britanniques sont contraints de se replier. En une seule journée, le front britannique est enfoncé. Sous la pression ennemie, une brèche s’ouvre à la jonction des armées britanniques et des armées françaises. À la hâte, le général Pétain, mobilise ses réserves et envoie les 3e et 5e armées dans les secteurs de Noyon et de Lassigny. Les jours suivants, la progression allemande se poursuit sous les yeux de l’empereur Guillaume II. Les Britanniques affluent vers Amiens. Le 24 mars, Chauny tombe. Le 25, les Allemands s’emparent de Noyon. L’ennemi est aux portes de Paris, bombardées par le Parizer Kanonen. Cette pièce d’artillerie de longue portée, située dans la forêt de Pinon, sème la panique dans la capitale. Les combats se poursuivent au sud-ouest de Noyon, où les Français parviennent à contenir les assauts allemands.

Le 9 juin 1918, les Allemands lancent une nouvelle offensive dans le secteur Noyon-Montdidier dans le but d’atteindre Compiègne. En raison des pertes humaines importantes, cette manœuvre n’est pas poursuivie. Les Alliés résistent et parviennent en juillet 1918 à inverser définitivement le sort de la guerre.

De janvier à avril 1918, le 215e RI se déploie sur le secteur de l’Aisne. Le 1er avril, les Français relèvent les troupes anglaises. Les bombardements sont intenses. Le 6 avril 1918, après une préparation d’artillerie, l’ennemi attaque et enfonce les lignes françaises. Les jours suivants, la lutte est acharnée. Après subi de lourdes pertes, le 215e RI se retire en Champagne.

 

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Infos pratiques

Adresse

02700
Barisis-aux-Bois
Tél. : 03 23 52 20 47

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Cimetière militaire français d'Atar (Mauritanie)

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Le cimetière d'Atar 2007. Source : Mission Militaire Nouakchott

Le cimetière militaire français d'Atar remonte aux débuts de la pacification de la Mauritanie. Il abrite les sépultures des militaires des troupes coloniales ou de leurs proches, morts au cours d'opérations ou décédés dans les garnisons en temps de paix.

Ce cimetière témoigne de la présence française en Afrique, de cinquante ans de pacification du Sahara à partir du Sud algérien, des rives gauches du Sénégal, du Niger et du Tchad. Parmi les derniers combats des unités méharistes des troupes coloniales, ceux de Mauritanie ont été des plus difficiles en raison des conditions géographiques et climatiques du pays.

 

Le cimetière d'Atar (cercle d'Adrar), d'une superficie de 60,09 ares, abrite encore 252 tombes, dont 176 soldats africains de confession musulmane ou chrétienne, 6 tombes d'épouses de militaires africains, 22 tombes d'enfants de militaires africains, 44 tombes de soldats français, 3 sépultures d'enfants de soldats français, et une tombe d'un civil français.
Certains de ces corps ont été transférés dans les cimetières d'Amatil ou de Fort Dérile, lors de la désaffectation de ces cimetières.

Le cimetière a été totalement restauré en 2003 et 2004 par la mission militaires française en Mauritanie, grâce aux crédits mis en place par la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère de la défense. Il est entretenu par un agent appointé par elle

 

Renseignements pratiques :

Ambassade de France en Mauritanie
Quartier de Tevragh Zeina
Rue Ahmed Ould Hamed
B.P. 231 Nouakchott- Mauritanie
Tél. : (00 222) 529 96 99
Fax : (00 222) 529 69 38
E-mail : ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr

Section consulaire
Quartier de Tevragh Zeina
Rue Ahmed Ould Hamed
B.P. 231 Nouakchott- Mauritanie
Tél. : (222) 529 96 96
Fax : (222) 525 41 57
E-mail : ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr

 
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Infos pratiques

Adresse

Quartier de Tevragh Zeina. Rue Ahmed Ould Hamed B.P. 231
Nouakchott- Mauritanie
(00 222) 529 96 99

La nécropole nationale de Ly-Fontaine

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Nécropole nationale de Ly-Fontaine. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Ly-Fontaine

 

Cette nécropole nationale rassemble 46 soldats français morts pour la France lors des combats du 29 août 1914. Les corps de ces soldats ont été inhumés initialement dans une fosse commune. Après la guerre, en 1921, un monument est édifié sur l’emplacement de cette sépulture collective pour rendre hommage à ces combattants en particulier à ceux du 236e régiment d’infanterie (RI). Ce monument sert également de monument aux morts de la commune et rappelle ainsi le souvenir de huit habitants du village morts au cours de la guerre. Une autre plaque rappelle la mémoire des quinze hommes tués en avril 1917 dont les corps reposent aujourd'hui dans le cimetière communal.

 

La bataille de Guise - 28-30 août 1914

Après l'échec de la bataille des frontières et la perte de Charleroi, le haut-commandement français veille à ralentir l’avancée des troupes allemandes qui progressent vers Paris. Après avoir été engagée en Belgique, la 5e armée du général Lanrezac entame un mouvement rétrograde pour s'opposer aux troupes allemandes du général von Bülow.

Au soir du 27 août 1914, la situation est délicate. La 5e armée est menacée sur ses deux flancs. Lanrezac envisage déjà l'éventualité d'une retraite sur Laon. Le 28 août, après le désastre de Mons, le général Haig, commandant le 1e corps britannique, informe Lanrezac que l'armée anglaise ne peut plus combattre et entame son repli. Pourtant, le général Joffre prescrit à la 5e armée de surprendre son recul pour attaquer en direction de Saint-Quentin, que les Allemands occupent. A la hâte, des troupes de réserve sont engagées notamment à Renansart. Le 10e corps d'armée (CA) supporte l'effort mais ne peut contenir la poussée allemande. Aussi, cherche-t-il à se déployer plus au sud pour dégager Saint-Quentin. Mais faute de moyens, cette initiative échoue. L'ennemi progresse encore. Le 1er CA, après une intense préparation d'artillerie, est engagé sur le front de Jugueuse à Vervins. Face à cette attaque, l'ennemi décroche. Poursuivant son effort, le 1er CA conquiert Jonqueuse, Bertaignemont, Clanlieu, Puisieux et refoule le Xe corps allemand sur Guise. Grâce à ce soutien, le 10e CA reprend la Garde, Saint Richaumont, Colonfay et le Sourd. Mais, la présence de troupes allemandes au sud de l'Oise le 29 août oblige Lanrezac à engager les combats sur l'Oise.

Au terme de ceux-ci, les Français permettent à ralentir le rythme de la progression allemande. Pour autant, la 5e armée reste toujours menacée sur ses ailes. De plus, le corps expéditionnaire britannique poursuit son repli. En dépit des ordres de Joffre, Lanrezac abandonne ses positions si chèrement conquises. En conséquence, malgré ce succès moral et l’inflexion de l'itinéraire défini par le plan d'invasion allemande, Lanrezac est limogé le 3 septembre. Faute de moyens suffisants, Saint-Quentin reste aux mains de l'ennemi jusqu'au 2 octobre 1918. L'occupation y est des plus difficiles. Pillée, bombardée la ville de Saint-Quentin est citée à l'ordre de l'armée en octobre 1919.

 

L'engagement du 236e régiment d'infanterie à Ly-Fontaine

Après les combats du 24 août 1914 dans le secteur de Maubeuge, le 236e RI, régiment de réserve du 36e RI, se replie vers le sud. Les hommes dont beaucoup proviennent de Normandie sont fatigués et n'ont guère le moral. Pourtant, le 29 août, ils reçoivent l'ordre de conquérir Hinacourt et Benay et garder les passages de l’Oise. Mais, faute de soutien le régiment est submergé par une force ennemie supérieure en nombre. Grâce à l'engagement de la 23e compagnie qui résiste à Ly-Fontaine pendant deux heures, le régiment parvient à se replier sans trop de pertes sur Renansart. C'est au cours de ces combats qu'est grièvement le commandant Brémond. Malgré leur état de fatigue, les Normands sont engagés dans un nouvel assaut entre Bethenicourt et Alaincourt et sur Séry-les-Mézières. Ils doivent aussi interdire le franchissement de l'Oise. Mais cette fois, les pertes sont importantes. Débordés par le nord, les hommes, malgré leur dévouement, sont contraints d'abandonner leurs positions. Au terme de deux jours de combats, le 236e RI perd la moitié de ses effectifs. Il est alors contraint de se replier vers le sud et gagne la forêt de Saint-Gobain en vue d'être reconstitué.

Le 17 octobre 1920, la commune de Ly-Fontaine, citée à l'ordre de l'armée, est décorée de la Croix de guerre.

 

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Infos pratiques

Adresse

Ly-Fontaine 02440
À 16 km au sud de Saint-Quentin, D 34

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument-ossuaire - Monuments aux morts du 236e RI tombés aux combats du 29 août 1914

Les îles Lavezzi

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Cimetière de La Sémillante. Source : Photo Nicola Chiappi

Création : Inhumations des corps rejetés par la mer.

Naufrage de la frégate « la Sémillante » le 15 février 1855 chargée de renforts pour le front de Crimée.


Réfection en 1979.

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Adresse


Bonifacio

En résumé

Accès :

Au large de Bonifacio

Superficie : 23 968 m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 242
Nombre de morts : 242

Eléments remarquables

Cimetière de l'Est, à Cala Furcone : 124 corps. Chapelle des morts. Tombe de l'aumônier M. Carrière.Cimetière de l'Ouest, à Acciarinio : 118 corps. Tombe du capitaine M. Jugan.Obélisque commémoratif à l'endroit du naufrage.

La nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte

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Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

 

Création en 1947 par l’association des pionniers et combattants volontaires du Vercors.

 

Combats du plateau du Vercors (juillet 1944).

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Infos pratiques

Adresse


Saint-Nizier-du-Moucherotte

La doua

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Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

Création en 1952.

Hôpitaux de la ville (1939-1940) . résistance (1940-1945).

Aménagement de 1953 à 1984.

La Nécropole de la Doua a été inaugurée en 1954. Ce lieu honore la mémoire des combattants français, ressortissants des anciens territoires coloniaux et protectorats et alliés tombés lors des guerres de 1914-1918 et 1939-1945.

La Doua a été également un haut lieu de la Résistance française. Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux détenus de Montluc arrêtés pour faits de Résistance y furent exécutés. Une plaque adossée au "Mur des fusillés" commémore le souvenir du sacrifice de 78 patriotes fusillés par les Allemands sous l'occupation, près de la butte située au centre de la Nécropole. Ce site abrite également les sépultures des militaires des contingents tués en Indochine, Algérie et au Liban.

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Infos pratiques

Adresse

30, avenue Albert-Einstein Villeurbanne 69100
Villeurbanne
Tel : 09 64 18 59 77

Horaires d'ouverture hebdomadaires

de 10H00 à 18H00

En résumé

Accès :
  • Prendre le Boulevard périphérique est de Lyon (boulevard Laurent Bonnevay) Sortir à Villeurbanne - Croix Luizet
  • Tram T1, arrêt IUT Feyssine
Superficie : 86 499 m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 6 040
Ossuaires (2) : 306
Nombre de morts : 6346
1914-18 : 3 209 Français
38 Belges
66 Italiens
55 Russes
2 Roumains
2 Serbes2 Tchécoslovaques
1939-45 : 2 616 Français
39 Britanniques
2 Soviétiques
1 Yougoslave
Autres conflits : Liban : 1 Français

Eléments remarquables

Mur du souvenir. Butte des fusillés.

La nécropole nationale de Waldmatt

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Source : pages14-18.mesdiscussions.net

Première Guerre mondiale : création par l'armée allemande (Guerre de tranchées en Haute-Alsace : Hartmannswillerskopf, Südelkopf, Hilsenfirst, Rehfelsen, Steinbach)

1921, 1924 : regroupement des corps exhumés des cimetières militaires de Murbach, Linthal, Soultz, Ensisheim.

 

Le cimetière national de la Waldmatt regroupe les dépouilles de soldats morts lors de la bataille de Haute-Alsace en août 1914 ainsi que des combats qui s’ensuivirent jusqu’en 1918. Créé par l’armée allemande dès 1914, le cimetière est réaménagé en 1921 et 1924 pour accueillir d’autres corps de soldats exhumés de cimetières militaires des environs. Cette nécropole rassemble les corps de 442 soldats français dont 162 répartis en deux ossuaires ainsi que ceux de 9 soldats russes pour la Première Guerre mondiale, 6 corps de soldats français morts au cours de la guerre de 1939-1945 et la dépouille d’un soldat français, mort lors de la guerre d’Algérie. Le cimetière allemand -mitoyen- accueille quant à lui 1 238 corps.

Bataille de la haute Alsace - 7-25 août 1914

Au terme de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le tracé des frontières est modifié. L'Alsace et une partie de la Lorraine sont occupées par les Allemands et rattachées au Reichland.

Le 1er août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique "neutre" un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Appliquant le plan XVII, le général Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871.

Les objectifs militaires de cette offensive visent à surprendre l’ennemi pour le rejeter au-delà du Rhin mais aussi pour soutenir l'action décisive conduite simultanément en Lorraine. Ce mouvement comprend aussi une dimension psychologique et politique importante : libérer du joug de l'ennemi cette province perdue.

Lancées le 6 août 1914, les troupes françaises notamment celles du 7e corps d'armée progressent rapidement. Bousculant les défenses allemandes, elles entrent le 7 août dans Altkirch. Les victoires sont éphémères et confortent l'illusion d'une guerre rapide et victorieuse. Poursuivant leur effort, les Français pénètrent, le 8, dans Mulhouse. Devant l'arrivée de nouveaux renforts ennemis, elle est évacuée. Les Français se replient en hâte sur Belfort. La situation est des plus délicates. Joffre crée alors l’armée d’Alsace et nomme un nouveau général pour reprendre l’offensive. Les Français s'emparent de Colmar le 21 août, les vallées de la Thur et de la Doller sont définitivement dégagées. Le 17 août, Mulhouse est à nouveau libérée mais, le 25, les Français sont contraints de l'abandonner définitivement. En raison du mouvement de repli de la Ire armée, le mouvement offensif dans la plaine d'Alsace est stoppé. Les ponts sur le Rhin n'ont pu être enlevés.

Devant ce semi-échec et face à une offensive en Lorraine qui n’a pas été aussi décisive que souhaitée, le général Joffre ordonne à ses troupes de se replier et de fortifier les contreforts des Vosges, ligne sur laquelle le front en haute Alsace se stabilise à la fin de l’année 1914.

Au cours de l’année 1915, de violents combats locaux se déroulent sur ces positions, notamment au Linge ou sur l'Hartmannswillerkopf. Culminant à 956 mètres, cette montagne  domine la plaine alsacienne et constitue le verrou de la vallée de Thann, nouvelle capitale de l’Alsace française. Des affrontements des plus meurtriers s'y déroulent. A partir de 1916, le front alsacien se fige et n'est plus le théâtre d'opérations militaires importantes. Pourtant, des milliers d'hommes continuent d'y mourir au cours d'accrochages ou d'opérations d'artillerie. Le 17 novembre 1918, 5 jours après l’Armistice, les troupes françaises entrent, à nouveau, triomphalement à Mulhouse.

La nécropole de Guebwiller

Respectant l'uniformité traditionnelle des nécropoles et le principe d'égalité du sacrifice fait à la patrie sans différence de garde, la nécropole de Guebwiller présente néanmoins un aménagement particulier. En effet, les emblèmes de ce cimetière sont implantés à flanc de coteaux et placés en colimasson. Au milieu de celui-ci se dresse un monument aux morts inauguré en 1934.

Parmi les tombes du cimetière national de Guebwiller, repose le corps de l'adjudant Aimé Maneval. Né le 29 novembre 1887, il intègre le 2e groupe d'aviation. Affecté comme pilote-bombardier, il effectue de nombreuses missions notamment en territoire ennemi. Au cours de l'une d'entre elles, il disparait le 17 août 1917. Exhumé en 1955, son corps repose aujourd'hui aux côtés de celui de son co-pilote le sous-lieutenant Georges Gaillard (Tombe 209). Malgré des états de service remarqués, il est l'un des As oublié de la Grande Guerre.

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Infos pratiques

Adresse


Guebwiller

En résumé

Accès :

A 20 km au nord-ouest de Mulhouse
A la sortie de la ville, en direction de Markstein (jouxte le parc municipal)

Superficie : 10 950 m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 295
2 ossuaires : 162
Nombre de morts : 457
1914-18 : 442 Français
9 Russes
1939-45 : 6 Français

Eléments remarquables

Monument aux morts, 1914-18.Mitoyenne d'un cimetière allemand de 1 238 corps (4 900m²)

La nécropole nationale de Bertrimoutier

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Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Bertrimoutier

 

Mitoyen d’un cimetière allemand, la nécropole de Bertrimoutier rassemble 933 soldats français, douze Russes et un Roumain décédés lors des combats des Vosges au Violu, à Ban-de-Laveline et Spitzemberg en 1914-1918. Créée en 1921, elle est aménagée en 1924, pour regrouper les corps exhumés des cimetières militaires de Lesseux, Provenchères, le Violu. La commune de Bertrimoutier a été décorée de la Croix de Guerre 1914-1918.

 

Le col frontière de Sainte-Marie-aux-Mines en 1914-1918

Depuis la fin de la guerre de 1870, l’Alsace et la Moselle sont annexées au Reichland. Située à la frontière franco-allemande, le col de Sainte-Marie-aux-Mines, est très surveillé. D’ailleurs, en 1914, l’imminence d’un conflit armé suscite des tensions sur ce poste frontière, avec notamment l’arrivée de troupes allemandes le 31 juillet 1914. Le 1er août, les autorités allemandes réquisitionnent des civils pour creuser des abris sur certains points particuliers du col. Ces positions s’avèrent utiles lorsque que le 3 août débute la guerre avec les premières actions militaires. Les plus importantes ont lieu autour du 14 août 1914, libérant en partie la ville.

À l’automne, le col de la Tête de Violu est le principal théâtre d’opérations. En effet, ce sommet constitue un emplacement stratégique où les Allemands ont implanté un observatoire permettant de surveiller la vallée de la Meurthe. La bataille du Violu se déroule de la fin octobre au début novembre 1914. Le 31 octobre, 250 chasseurs du 28e BCA prennent le sommet et, le 12 novembre, la totalité du col est aux mains des Français. Dès lors, le front se stabilise et la crête marque la frontière entre les deux belligérants. Les cols du Bonhomme et du Violu et ce jusqu’à la Tête des Faux sont des positions françaises, alors que le col de Sainte-Marie, les pitons du Pain-de-Sucre et de Bernhardstein sont allemands. Les chasseurs alpins des 13e, 22e et 28e BCA français sont alors engagés dans ce secteur.

La guerre de tranchées prend dans ce secteur une nouvelle forme et s’adapte au relief et à la création de fortifications : aménagement de blockhaus, de réseau de transport spécifique (funiculaires, téléphériques, chemins de fer) ainsi que des moyens de communications via téléphone et télégraphe. Elle engendre également une guerre des mines dont l’objectif est de faire sauter les positions ennemies toutes proches avec des explosifs utilisés par les sapeurs français ou les pionniers allemands. Elle commence au début de 1915 et perdure tout au long de la guerre.

Le 12 juin 1918, les troupes américaines de la 5e division se déploient dans ce secteur où ils subissent des pertes importantes.

 

La vie dans un secteur occupé

Théâtre d’actions militaires, le secteur de Sainte-Marie et Sainte-Croix-aux-Mines est confronté à la présence permanente de militaires. Ces hommes cohabitent et s’adaptent avec la population locale. Les bâtiments communaux sont ainsi transformés en structures militaires : le théâtre municipal devient un hôpital, les usines et les écoles sont des cantonnements. Lièpvre, avec sa gare, devient une localité où convergent le ravitaillement, les munitions mais aussi d’où partent et arrivent les soldats. Pour les civils (hommes et femmes de 15 à 60 ans), les contraintes sont aussi dans leur quotidien car ils peuvent être réquisitionnés par l’administration militaire allemande pour des travaux : fenaison, terrassement, blanchisserie, soins infirmiers… Par ailleurs, la population connaît des problèmes de ravitaillement. L’arrivée des troupes ne fait qu’amplifier le phénomène. Les cuisines roulantes militaires proposent alors aussi bien des repas pour les militaires que pour les civils nécessiteux.

 

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