Longueval

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Mémorial national sud-africain. © Carcharoth - GNU Free Documentation License

A Longueval le Musée et le Mémorial national sud-africain rendent hommage aux soldats sud-africains qui connurent leur bâptème du feu dans le bois Delville.

La prise du Bois Delville (champ de bataille, mémorial, musée et nécropole), appelé aussi le Bois du Diable (Devil Wood), indispensable à toute progression vers l'Est, fut confiée aux Sud-Africains qui connurent là leur baptême du feu sur le front occidental du 15 au 20 juillet 1916. Pris sous de très violents tirs d'artillerie - jusqu'à 400 coups à la minute -, à peine protégés par des abris construits à la hâte, coupés de l'arrière, ils y vécurent un véritable cauchemar. A l'heure de la relève, des 3 200 hommes qui constituaient la brigade, seuls 143 sortirent indemnes de leurs tranchées.

Longueval est également le lieu de la mémoire de la Nouvelle-Zélande. C'est en effet le 15 septembre 1916 que la division néo-zélandaise, appuyée par ses tanks, s'élança de sa ligne de départ (entre Longueval et le bois des Fourcaux) vers son objectif, Flers, atteint le jour même. Le bois des Fourcaux - le fameux "High Wood" - tomba aux mains de la 47e (London) division le 15 septembre.

Mémorial national sud-africain

Le Bois Delville, lieu de l'engagement de la brigade d'infanterie sud-africaine en juillet 1916, d'une superficie de 63 hectares, fut acheté en 1920 par le gouvernement sud-africain pour le site du mémorial national. Le monument, inauguré en 1926, se situe à l'extrémité d'une avenue bordée de chênes dont les glands provenaient d'Afrique du Sud.

Le mémorial, composé d'un cénotaphe (tombeau vide) et d'un arc de triomphe, a été dessiné par Herbert Baker. Les deux maisons, typiquement coloniales, représentent, selon l'architecte, les deux races blanches d'Afrique du sud, et le mur semi-circulaire, les remparts de la civilisation.

Un groupe en bronze, réalisé par Alfred Turner, surmonte l'arc. Il représente les jumeaux de la mythologie grecque, les Dioscures, Castor et Pollux tenant un seul cheval fougueux. Castor et Pollux sont les enfants de Léda et Zeus, le premier est mortel, le second divin. Leur entente est telle qu'à la mort de Castor, Pollux obtiendra de Zeus qu'ils soient réunis dans l'immortalité. Ces deux personnages, initialement différents, mais au destin commun, symbolisent, selon le sculpteur, la camaraderie des compagnons d'arme des deux races sud-africaines, le combattant anglais et le hollandais, la fraternité conclue entre le Britannique et le Boer.

Récemment ennemis, sacrifiés ensemble pour le Commonwealth britannique contre un ennemi commun. Le monument fut inauguré le 10 octobre 1926, par la veuve du président Louis Botha, unificateur du pays après la guerre des Boers (1899-1902) qui opposa les colons d'origine néerlandaise (Boers) aux Britanniques en Afrique du sud.

Musée national sud-africain

Situé en arrière du monument, bâti autour de la Croix de la Consécration et inauguré en 1986, le Musée est une réplique du Fort du Cap. Il commémore la contribution sud-africaine durant la Première Guerre mondiale (sur le front occidental et dans les colonies allemandes en Afrique), la Seconde Guerre mondiale, le Blocus de Berlin (1948-1949) et la Guerre de Corée (1950-1953).

 

Renseignements pratiques :

Le Musée et le Mémorial national sud-africain 5, route de Ginchy 80360 LONGUEVAL

Tél. : 03 22 85 02 17

Fax : 03 22 85 79 99

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

 

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

La Somme 14-18

Site Internet du Bois Delville

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Infos pratiques

Adresse

5 route Ginchy 80360
Longueval
03 22 85 02 17

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Bullecourt

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Statue du Digger. Source : http://www.pourceuxde14.com - Photo d'un poste allemand de tranchées, prise en 1917 sur le secteur Croisilles-Bullecourt. Source : Deutsches Bundesarchiv, photo libre de droit

Mémorial de Bullecourt : Statue du Digger.

En avril et mai 1917, 10 000 soldats australiens ont été victimes des combats de Bullecourt. Et de mai 1917 à mars 1918, les combats ont fait rage et ont fait changer de camp le village près de vingt fois.

Aujourd'hui, au parc mémorial, le souvenir est entretenu par la statue du Digger, réalisée par le sculpteur australien Peter Corlett, fils d'un combattant de la Grande Guerre. Ce Digger, c'est le soldat australien qui symbolise par sa tenue et ses insignes les quatre divisions australiennes d'infanterie engagées sur le terrain : les 1ère, 2ème, 4ème et 5ème.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de Douai 62128
Bullecourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Arras

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Entrée de la citadelle d'Arras. Source : http://arras-france.com

La citadelle

Surnommée la Belle Inutile, la citadelle est une oeuvre de Vauban réalisée entre 1668 et 1672. De forme pentagonale, elle est flanquée à chaque angle d'énormes bastions protégés par des ouvrages avancés en partie conservés. La porte Royale de pierre blanche fait face à la ville et souligne le pouvoir du nouveau souverain. Autour de l'esplanade gravitent les bâtiments nécessaires à la vie de la citadelle.

Placé dans l'axe de la porte Royale, l'arsenal dont le décor de pierre souligne les ouvertures occupe une place privilégiée dans l'organisation spatiale de la place forte.

La chapelle, joyau de l'architecture baroque, conserve une façade de brique richement décorée de colonnes engagées, cannelées, de médaillons, pots à feu...

Le chemin des Douves permet de parcourir les extérieurs de la Citadelle et de découvrir le Crinchon, ruisseau aux allures bucoliques, utilisé à des fins militaires pour mettre en eau les fossés. La citadelle elle-même, propriété de l'Armée, est accessible dans le cadre des visites organisées par l'Office de Tourisme installé à l'Hôtel de Ville - Petite Place. Malgré les modifications subies au cours des siècles, la Citadelle d'Arras reste le témoignage de l'art de Vauban.

Le Mémorial Britannique

Il se situe au cimetière du Faubourg d'Amiens, non loin de la citadelle. Il commémore les morts de 35 000 hommes, Britanniques, Néo-zélandais et Sud-Africains qui tombèrent entre ce printemps 1916 et le 7 août 1918 et qui n'ont pas de tombe identifiée. Les noms des morts sont inscrits sur des stèles de pierre apposées aux murs du cloître à colonnes doriques bâti par Sir Edwin Luytens. Le cimetière du Faubourg d'Amiens, boulevard du Général de Gaulle, abrite aussi 2 652 tombes identifiées.

Face au Mémorial constitué par le cloître se dresse le "Flying Services Mémorial" sur les murs duquel sont gravés les noms du Royal Naval Air Service, du Royal Flying Corps, de la Royal Air Force et de l'Australian Flying Corps.

Une partie du Mémorial d'Arras, érigé dans le faubourg d'Amiens, est généralement considérée comme un hommage aux premiers aviateurs à avoir perdu la vie au cours de combats. On remarque immédiatement à l'entrée du cimetière le Mémorial des aviateurs, formé d'un socle élevé surmonté d'un globe.
De chaque côté y sont gravés les noms de tous les aviateurs tombés sur le front occidental et dont la sépulture est inconnue, incluant les noms de 46 Canadiens. Les Canadiens se distinguèrent particulièrement dans la guerre aérienne. Vingt cinq mille d'entre eux servirent comme pilotes, observateurs et mécaniciens dans les forces britanniques. Les aviateurs canadiens obtinrent pour leur bravoure plus de huit cents décorations et citations, dont trois croix de Victoria. Parmi les "as" de la RAF, cinq d'entre eux étaient canadiens. Des pilotes tels que W.A. "Billy" Bishop, W.G. Barker, Raymond Collishaw et A.A. McLeod se rendirent partout célèbres par leur audace et leurs exploits.

Les tunnels Néo-Zélandais

Les tunnels néo-zélandais forment un système complexe de galeries souterraines et de caves qui s'étendent d'Arras vers Bapaume et Cambrai. En 1916 et 1917, la compagnie néo-zélandaise des tunneliers creusait un réseau déjà existant de caves anciennes et les prolongeait par des galeries pour aboutir en no man's land, sous les tranchées allemandes. Le site a été redécouvert en 1996.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard du général de Gaulle 62000
Arras
Tél : 03 21 21 87 00Fax : 03 21 21 87 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

William Birdwood

1865-1951

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William Birdwood.
Source : Wikimedia Commons - libre de droits

William Ridell Birdwood est né à Kirkee, en Inde, le 13 septembre 1865.

Après des études au Clifton College de Bristol et au Collège militaire royal de Standhurts, il débute sa carrière dans les Royal Scots Fusiliers, en 1883. Affecté en 1885 dans la cavalerie, il sert au sein du 12e lanciers, du 11e lanciers et du Viceroy's Bodyguard, en Inde, où il prend part aux opérations sur la frontière Nord-Ouest. En 1899, il rejoint l'Afrique du Sud et l'état-major du général Kitchener, lors de la guerre des Boers menée par les colons contre la souveraineté britannique. De retour en Inde, promu major général en 1911, il est secrétaire du département de l'armée indienne l'année suivante.

En novembre 1914, Kitchener, alors ministre de la guerre britannique, le charge de former un corps d'armée avec les troupes australiennes et néo-zélandaises, qui s'entraînent en Égypte avant d'être envoyées sur le front ouest. Ce corps, l'Anzac (Australian and New-Zealand Army Corps), participe à sa première opération en débarquant dans la péninsule de Gallipoli, le 25 avril 1915, dans le but de prendre le contrôle du détroit des Dardanelles reliant la mer Égée à la mer Noire via le détroit du Bosphore. Durant la campagne, il remplace brièvement Ian Hamilton à la tête de la Force expéditionnaire méditerranéenne, puis, promu lieutenant général, il prend, à la mi-novembre 1915, le commandement de l'armée britannique des Dardanelles, alors formée de l'Anzac, du 8e corps britannique et du 9e corps.

En mars 1916, après le remaniement de l'Anzac, il prend le commandement du 1er corps Anzac, formé des 1re et 2e divisions australiennes et de la division néo-zélandaise, envoyé sur le front de France. Général le 23 octobre 1917, il est à la tête du corps australien lorsque, au tournant de 1917-1918, les cinq divisions de l'Anzac sont réunies en un seul corps. Il reçoit le commandement de la 5e armée britannique, le 31 mai 1918, qu'il mène lors des dernières offensives donnant la victoire aux Alliés.

A l'issue du conflit, il commande l'armée du Nord, en Inde, jusqu'en 1925, puis, élevé à la dignité de maréchal, prend le commandement en chef de l'armée britannique en Inde. Retraité de l'armée en 1930, il aspire à devenir gouverneur général d'Australie mais ne peut obtenir le poste.

Il décède le 17 mai 1951, à Hampton Court Palace.

Anobli en 1916, le baron Birdwood d'Anzac et de Totnes dans le Devon a été fait Pair en 1919. Pour services rendus au cours du premier conflit mondial, il était titulaire de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre françaises, de la Croix de guerre belge, décoré de l'Ordre de la Couronne par la Belgique et de l'Ordre du Nil par l'Égypte.

 

Source : MINDEF/SGA/DMPA

La préparation du Débarquement de Normandie

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Autour du général D. Eisenhower, les membres du SHAEF posent pour l'Histoire. Copyright Imperial War Museums (TR 1541)

La bataille de la Somme

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Soldats britanniques franchissant une tranchée

L'offensive alliée sur la Somme avait pour objectif de rompre le front allemand en Picardie. Entre juillet et novembre 1916, les combats opposèrent des soldats d'une vingtaine de nations. Tous belligérants confondus, cette bataille fit 1 200 000 morts, blessés et disparus. La Somme est ainsi un lieu de mémoire pour de nombreux peuples.

Les victimes civiles françaises de la bataille de Normandie

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Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. Source : Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. Source : Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

Contrairement à la Première Guerre mondiale, la guerre de 1939-1945 a la particularité d’avoir été très meurtrière pour les populations civiles. Ainsi, en France, près de 400 000 civils ont été tués entre 1939 et 1945. 

Opération « 1000 arbres pour les nécropoles »

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Nécropole nationale de Vignemont (Oise) - Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG