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Hôtel national des Invalides - Musée de l'Armée

Le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France.Les Invalides, 350 ans d'Histoire de France -

Né en 1905 de la fusion du musée de l'artillerie et du musée historique de l'armée, le musée de l'armée forme aujourd'hui le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France et l'un des tout premiers au monde.

Implanté dans l'hôtel national des Invalides, prestigieux édifice du 17ème siècle qui fut fondé par le roi Louis XIV pour recueillir les soldats blessés, les convalescents et les invalides, le musée de l'armée rassemble de nombreux chefs-d’œuvre de l'art militaire de la période médiévale à nos jours, notamment une collection d'armes et d'armures, des modèles réduits d'artillerie, un riche fonds de portraits et de scènes de batailles, ainsi que les souvenirs historiques et les uniformes des armées de l'ancien régime jusqu'aux deux conflits mondiaux du 20ème siècle.

Deux monuments religieux sont rattachés au musée de l'armée :

  • l'église Saint Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées militaires de la France,
  • l'église du dôme qui abrite le tombeau de l'empereur Napoléon Ier.

 

 

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Practical information

Address

129 rue de Grenelle - 75007
Paris
01 44 42 38 77

Site Web : www.musee-armee.fr

Musée de la Légion étrangère

150e commémoration du combat de Camerone. © J. Lieber – Légion étrangère

L'historique

1888 – 1930

Au cours du bref mais intense ministère du général Boulanger, les régiments sont autorisés à créer des salles d’honneur afin d’y rassembler les souvenirs les plus marquants de leurs campagnes. A la Légion, la première pierre de cette salle est posée en 1888. La section des pionniers du régiment en réalisa les murs, les portes, fenêtres et le mobilier . en 1892, ce sanctuaire est inauguré.

Le colonel Zéni, qui vient de payer, sur sa cassette personnelle, les dernières factures, estime qu’il a vocation à recueillir « toute la brocante glorieuse » gagnée par les légionnaires lors de leurs campagnes. Cette idée guide l’accroissement des collections pendant les quarante années suivantes.

1931 - 1961

En 1931, la salle d’honneur est rénovée pour les cérémonies du Centenaire. Elle comporte alors une salle de commandement et un mémorial appelé « Temple des héros ». Celui-ci est dédié à la mémoire des légionnaires tombés au combat. Les plaques visibles au fond de la salle sont, aujourd’hui au carré Légion de Puyloubier.

Instigateur de l’idée du musée de la Légion étrangère qui est inauguré en 1934, le général Rollet avait pour but de faire connaître la geste légionnaire et de créer un sentiment de légitime fierté chez chacun des légionnaires, notamment les plus jeunes en service tout en proposant une image positive de l’Institution dans la ligne des cérémonies du Centenaire.

1962 - 2004

En octobre 1962, la Maison mère de la Légion étrangère est transférée de Sidi Bel Abbès à Aubagne. Le musée est alors mis en caisses et va vivre temporairement à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier. Après avoir posé la première pierre en 1963, Pierre Messmer, ministre de la Défense, inaugure le nouveau musée à Aubagne au cours des cérémonies de Camerone en 1966. Le bâtiment conçu pour s’intégrer dans la perspective du Garlaban, sommet dominant Aubagne, ferme la place d’armes, juste en arrière du monument aux morts de 1931, lui aussi rapporté d’Algérie. La salle d’honneur est conçue à partir des plans de 1958 et une nouvelle salle des campagnes est aménagée à l’étage.

En 1989, le Foyer d’entraide légionnaire acquiert la collection d’uniformes Guyader, ensemble unique au monde. Face à cette entrée d’importance, il est nécessaire d’ouvrir une annexe du musée à Puyloubier, dans les caves du château, puis au premier étage avec son extension progressive. Dès cette période, la nécessité d’une extension future du musée est évoquée par le commandement. Ce projet est étudié à la fin des années 1990, mais se trouve ralenti par la restriction du champ d’action du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE). L’idée d’une société d’amis du musée voit alors le jour et devient réalité en 2003 : elle va porter ce projet incroyable et notamment gérer quotidiennement le magnifique élan de générosité que représentera la souscription.

La labellisation du musée

Le musée a été labellisé « musée de France » en janvier 2011. Cette distinction est la reconnaissance officielle du ministère de la Culture de la qualité de la collection du musée de la Légion étrangère et de la rigueur scientifique avec laquelle elle est gérée. L’Etat reconnait ainsi l’intégrité de cette collection et sa pérennité ce qui rassure également les donateurs. Tel n’est pas le cas pour un musée associatif. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des festivités Marseille Provence 2013 (projet labellisé MP2013).

Les expositions temporaires en 2013

- 30 avril au 1er septembre : « La Légion dans la peau » : tatouages de légionnaires. Des portraits photographiques de légionnaires, accompagnés de celles de certains de leurs tatouages permettront de rentrer dans l’intimité de ces hommes et de leur histoire.

-16 septembre au 22 décembre : « Camerone / la méditerranée, lorsque l’histoire se mêle au mythe » : accueillera les peintres aux Armées. Depuis un an, parcourant les régiments de la Légion, ils se documentent et observent la vie quotidienne pour créer des œuvres sur les thèmes « la Légion et la méditerranée » et le « 150e anniversaire du combat de Camerone ».

Le parcours muséographique

Le visiteur est accueilli dans le nouveau musée au sein d’un vaste espace d’accueil baigné par la lumière provençale grâce à la présence d’un patio où s’élève la colonne RANDON rappelant les travaux effectués par la Légion en Algérie. Ce monument se trouvant autrefois à Bône avait été rapporté en 1962 à Aubagne.

Le parcours permanent s’ouvre sur un espace de transition offrant aux visiteurs des éléments visuels et auditifs appartenant aux lieux communs sur la Légion, vecteur du mythe : le képi blanc, les affiches de cinéma, la voix de Piaf qui vous enveloppe, les livres...

Deux choix s’offrent alors au visiteur :

  1. L’exposition temporaire à droite.
  2. : Le parcours historique face à lui.

Il découvrira l’histoire de la Légion et de ses légionnaires depuis sa création en 1831 jusqu’à nos jours à travers une scénographie à l’esthétisme sobre et élégant (métal noir brut, verre). Cécile Degos, la scénographe du projet, a cherché à traduire à travers son travail l’esprit « Légion » alliant rigueur et excellence.

Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du XIXème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception.

Les étapes suivantes évoquant des périodes où la guerre devient une véritable industrie sont traitées en gris très clair et en blanc.

Des mannequins anthropologiques viennent dialoguer avec les visiteurs comme des visions surnaturelles surgies du temps jadis. Installés sur des podiums bas et sans vitrine, ils sont là pour incarner le légionnaire combattant. L’uniforme sort de sa vitrine souvent indispensable mais transformant trop souvent par le phénomène du « bel écrin » des objets de guerre et de sang en objets d’art. Cela éloigne trop souvent le visiteur d’une juste compréhension de leur vocation première.

Le parcours s’achève par des salles thématiques. La première aborde la dimension bâtisseur du légionnaire avec un développement sur le monument aux morts de la Légion visible depuis une grande fenêtre donnant sur la place d’armes.
La deuxième intitulée « Une vie de légionnaire » évoque la vie quotidienne des légionnaires et l’importance que revêtent le chant et la musique. La troisième présente le système de solidarité légionnaire totalement unique ainsi que l’histoire du musée et de ses collections.

Le visiteur termine son parcours par la salle d’Honneur et la crypte, espace mémoriel occupant une place particulière dans la vie de chaque légionnaire (début et fin de contrat...).

Enfin, il passera par la boutique du musée proposant des souvenirs, ouvrages et vin de Puyloubier produit par d’anciens légionnaires dont la vente participe au financement de l’entraide légionnaire.

Quelques chiffres

- Superficie totale : ancien musée (rénové) + nouvelle partie = 2 000m2.

- 10 000 objets traités (inventoriés, déménagés, dépoussiérés, photographiés,...).

- 10 mannequins anthropologiques. - 25 000 visiteurs par an. - 1000 élèves par an. - 30 œuvres restaurées.

- 10 000 ouvrages dans la bibliothèque du centre de documentation.

- Près de 300 m2 de surfaces vitrées pour 33 vitrines.

- Plus de 220 m linéaires de cimaises d’une hauteur de 3,5 m. soit 750 m2 de cimaises posées.


 

 

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Address

Route de la Légion - Quartier Viénot - Accès : Chemin de la Thuillière 13400
Aubagne
04 42 18 10 96

Musée Militaire du Périgord

©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.


 

 

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32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Centre Régional « Résistance & Liberté »

© Centre Régional Résistance & Liberté

L'exposition permanente propose un parcours original et interactif (supports audio, vidéo, fac-similés...) permettant à chacun de s'approprier l'histoire de la Résistance et les valeurs défendues en s'appuyant sur les événements régionaux. Un espace contemporain ouvre la réflexion autour des Droits de l'Homme et des événements majeurs survenus au XXe siècle.

  • Réagir

Face à la fulgurance de l'attaque allemande, la France signe l'armistice le 22 juin 1940. L'ordre allemand s'impose désormais en zone nord tandis que l'État français, gouvernement autoritaire, choisit comme capitale Vichy en zone non-occupée. La République et la démocratie sont mises en sommeil et les libertés supprimées. Devant l'effondrement militaire et politique du pays, un choix difficile s'impose : Accepter ? Attendre ? Désobéir ?

  • S'engager

Nourris d'une révolte individuelle et bravant les dangers, des hommes et des femmes choisissent la lutte clandestine. Ils s'engagent dans des réseaux de renseignements structurés par les alliés tel le réseau Confrérie Notre-Dame qui agit à Thouars dès le printemps 1941 ou des mouvements de résistance pour qui l'action paramilitaire prédomine à partir de 1943. Dans l'ombre, l'espoir d'une libération renaît.

  • Construire

Dans la clandestinité – outre la libération du territoire – s'affirme la volonté de créer une société nouvelle. S'appuyant sur les valeurs défendues, les résistants bâtissent un ambitieux programme de réformes. Le retour à la République permet sa mise en œuvre et des avancées sociales majeures. À la barbarie succède le souhait d'une paix mondiale. Cet idéal s'incarne en 1945 dans la création de l'ONU et l'instauration d'une justice internationale.

Le Centre Régional « Résistance & Liberté », en qualité de partenaire pédagogique, culturel et scientifique de la Ville de Montreuil-Bellay, organise des visites du principal camp d’internement de nomades situé dans cette commune. Entre 1940 et 1946, 6000 à 6500 nomades - pour la plupart Tsiganes - sont internés par familles entières en France. À travers l'histoire du camp d'internement de Montreuil-Bellay, où près de 2 000 personnes furent internées, il s'agit de découvrir leur sort et de rompre les préjugés qui les entourent encore aujourd’hui.


 

 

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Address

Écurie du château – Rond-point du 19 mars 1962 79100
Thouars
05 49 66 42 99

Prices

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (13-18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi...) : 3€ / Gratuit : moins de 12 ans / Tarif groupe touristique : sur devis / Formules scolaires : demi-journée (2 activités) : 80€ par groupe / Journée (3 à 4 activités) : 150€ par groupe

Weekly opening hours

Du 7 février au 31 mars : du mardi au vendredi de 14h30 à 18h / Du 1er avril au 29 septembre : du mardi au vendredi et dimanche de 14h30 à 18h / Pour les groupes (plus de 10 personnes) : accueil tous les jours de 9h à 18h

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances de Noël / Fermé les jours fériés

Site Web : www.crrl.fr
Email : info@crrl.fr

Musée du Débarquement d’Arromanches

©Musée du Débarquement d’Arromanches

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.

Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.


 

 

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Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Fort de Mutzig

©Association Fort de Mutzig

Construit de 1893 à 1918 sur ordre de Guillaume II, empereur d’Allemagne, la Feste Kaiser Wilhelm II, «Fort de Mutzig», est la première fortification allemande bétonnée, cuirassée et électrifiée. Elle est en 1914 avec ses 22 tourelles d’artillerie et sa garnison de 7 000 hommes la plus puissante fortification en Europe. Elle constitue aujourd’hui un pôle touristique de tout premier plan en Alsace.

La mission de la Feste Kaiser Wilhelm II construite de 1893 à 1916 consistait à empêcher toute offensive française par la plaine du Rhin sur les arrières des forces engagées en Belgique. Elle est la première construction fortifiée après l’invention de la mélinite, explosif capable de détruire les structures maçonnées traditionnelles des forts.

  • Une révolution technologique :

Les ingénieurs allemands vont construire à Mutzig les premiers ouvrages intégrant de nouvelles technologies et de nouveaux concepts qui vont révolutionner la fortification :

Le béton : Premier ouvrage entièrement bétonné.
Le cuirassement : Première fortification cuirassée.
L’électricité : Premier fort doté d’une centrale électrique destinée à produire le courant pour la ventilation, l’éclairage, les pompes, etc.
La fortification éclatée : Première fortification éclatée appelée « Feste », architecture inventée et mise au point vers 1897 au Fort de Mutzig.

  • Une fortification expérimentale :

Le fort de Mutzig est caractérisé par la très grande diversité des différents ouvrages réalisés, prototypes, versions expérimentales, équipements en cours de test, etc.

La liste des ouvrages et équipements installés pour la première fois dans une fortification est éloquente : au moins 3 générations d’abris d’infanterie, 3 types de batteries, 3 modèles d’observatoires cuirassés, 2 types de périscopes.

Le Fort de Mutzig occupe une surface de 254 Ha, 40 000 m² souterrain pouvant accueillir près de 7000 hommes, il est doté de 22 tourelles pour des canons de 10 cm et de 15 cm avec une puissance feu de plus de 6,5 tonnes d’obus à la minute.

  • Une fortification efficace :

Par sa simple présence, la Feste Kaiser Wilhelm II a empêché toute opération militaire d’envergure dans la vallée du Rhin. Elle démontrera son efficacité le 18 août 1914 par un tir de 291 obus. Elle passera, intacte, sous la responsabilité de l’armée française qui la maintiendra pour finalement lui assigner le rôle de PC arrière de la défense du Rhin en 1939. En juin 1940, le fort est évacué par les troupes françaises et réoccupé sans combat, mais avec un bombardement des troupes allemandes par la Luftwaffe qui causera perte de plus de 80 soldats. Enfin, la petite garnison résiduelle chargé de défendre le fort en novembre 1944 se rendra finalement le 5 décembre 1944 à court de vivres et de munitions.

  • Un site d’histoire et un lieu touristique majeur

La partie aujourd’hui ouverte à la visite du Fort de Mutzig expose l’ensemble des équipements d’origine restauré ou mis en valeur avec des panneaux explicatifs, des maquettes et de nombreux objets d’origines. Les visites donnent une vision synthétique du contexte géopolitique et stratégique de l’Europe ainsi que de la révolution technique et industrielle. Nous proposons à nos visiteurs de redécouvrir notre histoire avec une perspective d’européen, sans a priori, les histoires nationales n’étant que des éléments d’une histoire européenne.

 


 

 

Quiz : Forts et citadelles

 

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Rue du Camp 67190
Dinsheim-sur-Bruche
06 08 84 17 42

Site Web : www.fort-mutzig.eu

Le cimetière américain de Normandie

©Licence Creative Commons. Libre de droit

D'une superficie de soixante-dix hectares, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial.

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial accueilli en terre étrangère, et est géré par la commission américaine des monuments de guerre (ABMC, american battle monuments commission).

Sur ce vaste espace de forme rectangulaire sont alignées 9 386 tombes, surmontées d'une stèle de marbre blanc d'Italie en forme de croix latine, ou d'une étoile de David. A droite de l'entrée se trouve une capsule qui ne sera ouverte que le 6 juin 2044, un siècle après le D-day : elle contient des articles de presse parus à l'époque, et un message d'Eisenhower adressé aux générations futures.

Le mémorial du cimetière est constitué d'une colonnade au centre de laquelle s'élève une statue de bronze haute de sept mètres, symbole de la jeunesse américaine. Face aux carrés des tombes, on peut lire sur le socle de l’œuvre crée par Donald De Lue l'inscription suivante : "Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord" ("de mes yeux j'ai vu venir la gloire divine").

Chacune des deux extrémités de la colonnade semi-circulaire donne sur des loggias gardées par deux grandes urnes ornées de statues. Les murs exposent des cartes gravées dans la pierre représentant les phases successives de la bataille : l'action des commandos aéroportés, le plan naval du débarquement, et les combats sur les quatre plages.

À l'est du mémorial, l'arc de cercle formé par le jardin des disparus recueille les dépouilles mortelles de 1 557 soldats américains noyés ou non identifiables. Une chapelle se dresse au milieu des tombes, et accueille une mosaïque colorée symbolisant l'Amérique bénissant ses enfants lors de leur départ vers le combat pour la Liberté. Une volée de marches conduit à la mer, d'où le visiteur bénéficie d'un large panorama sur Omaha Beach, illustré par des tables d'orientation.

À douze kilomètres se dresse le monument de la Pointe du Hoc élevé par les Français, qu'on aperçoit "par erreur" dans une des scènes du film de 1962 le Jour le plus long.

Les corps des héros de la campagne de Normandie reposent en paix depuis l'inauguration officielle du cimetière le 18 juillet 1956. Le lieu de leur dernière demeure a été concédé à perpétuité par la République française aux États-Unis d'Amérique.


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Omaha beach 14170
Colleville-sur-Mer
02 31 51 62 00

Email : info@abmc.gov

Musée de la Résistance de Limoges

© Musée de la Résistance de Limoges

Cet établissement culturel de la Ville de Limoges illustre les valeurs citoyennes et solidaires portées par la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Dédié à tous ceux qui se sont sacrifiés pour défendre les valeurs fondamentales de la République, il a pour vocation d’ouvrir des pages d’histoire en offrant un lieu pédagogique et de diffusion de l’information, notamment pour le jeune public.

Situé dans l’ancien couvent des Sœurs de la Providence du XVIIe et XVIIIe siècle rue Neuve Saint-Etienne, au cœur au quartier de la Cité, il propose sur 1400 m2 un parcours muséographique retraçant les faits historiques de la Seconde Guerre mondiale et particulièrement la Résistance, l’occupation et la déportation en Haute-Vienne.

Décliné en dix séquences, à partir de 1939, deux plateaux accueillent les collections permanentes, constituées de près de 800 pièces. Le musée comprend également une salle d’expositions temporaires, une salle pédagogique permettant l’organisation d’animations pour les scolaires, et un centre de documentation ouvert aux chercheurs. Ce musée a été réalisé par la Ville de Limoges pour un coût de 7 millions d’euros. Son aménagement a nécessité de très importants travaux entre 2009 et 2011, qui ont permis de valoriser un patrimoine remarquable. En plus du musée de la Résistance l’ensemble immobilier réhabilité comporte une salle de conférence, la salle Simone Veil.


 



 

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7 rue Neuve Saint Etienne 87000
Limoges
05 55 45 84 44

Gros ouvrage Maginot du Hackenberg

La visite de ce gros ouvrage de la Ligne Maginot apporte un nouveau regard sur une formidable fortification de ce XXème siècle et sur la Seconde Guerre mondiale.

Avec ses 19 blocs de combat et ses 10 km de galeries, l’ouvrage du Hackenberg est le géant de la Ligne Maginot.

Sa construction débuta dès 1930 parmi les tout premiers. Il fut en fait le prototype des ouvrages d'artillerie de la ligne Maginot. 1800 ouvriers environ travaillèrent avec des moyens relativement rudimentaires pendant six années pour construire les 19 blocs de combat et percer environ 10 kilomètres de galeries. Après 1933 et l'achèvement du gros oeuvre, on installa l'équipement intérieur et l'armée française prit livraison de l'ensemble en 1936.

Après la déclaration de guerre en 1939 et la période de vigilance maximale de la 'Drôle de guerre', le Hackenberg remplit son rôle lors de l'offensive allemande de 1940 et sa reddition ne fut effective que quelques jours après l'armistice. En novembre 1944, il fut investi par la 3e armée américaine du général PATTON lors de la terrible bataille pour la libération de la Moselle.

Sous la conduite d’un guide de l’association AMIFORT, le public y découvre des installations d’origine en parfait état de fonctionnement, une usine électrique et des groupes électrogènes en état de marche, des salles reconstituées à l’identique et un musée militaire.

La visite se poursuit à bord du petit train d’époque qui transporte les visiteurs vers les blocs de combat, dont l’imposant bloc 9 où l’on peut assister à la démonstration du fonctionnement de sa tourelle d’artillerie de 163 tonnes.

Après une sortie en surface, les visiteurs découvrent le bloc 8 qui porte encore les stigmates des combats de 1944 entre les troupes allemandes et américaines.

C'est un voyage dans le temps et dans l'Histoire d’une formidable fortification du XXème siècle que les bénévoles et salariés de l'association AMIFORT vous proposent.

L’ouvrage du Hackenberg est l’un des très rares ouvrages militaires possédant un circuit pédestre balisé par le Club Vosgien qui vous permet d'admirer les dessus de ces 19 blocs de combat en transitant par le Mur Antichar de 800 mètres de long et 8 mètres de haut, une curiosité unique en Lorraine.

La visite du fort dure environ deux heures et se déroule dans un environnement souterrain où la température est stabilisée à 12° toute l'année. Pour votre confort prévoir des vêtements en conséquence.

Compte tenu des contraintes liées à la visite d'un ouvrage souterrain ancien à plusieurs niveaux, seule la découverte de quatre-vingt pourcents du parcours est assurée pour les personnes à mobilité réduite. Les poussettes sont acceptées.

Une boutique souvenir vous est proposée à la fin de la visite.


 

 
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Address

Association AMIFORT - 61 BIS GRANDE RUE 57920
Veckring
03 82 82 30 08

La Coupole

©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !

Lire un article sur La Coupole

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.


 

 
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Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27