Centre Juno Beach

Partager :

©CJB-G.Wait

Le Centre Juno Beach est le seul musée canadien sur les plages du Débarquement. Situé sur la plage même où les Canadiens ont débarqué, le musée est un lieu de visite idéal pour découvrir la participation du Canada aux opérations militaires ainsi qu'à l'effort de guerre au pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Centre Juno Beach est également une fenêtre ouverte sur le Canada d'aujourd'hui.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  centre Juno Beach


L’exposition permanente s’appuie sur des photos, archives, témoignages audiovisuels et sonores, multimédia, cartes et objets pour raconter l’histoire des Canadiens qui ont volontairement porté l’uniforme ou qui, au pays, ont se sont mobilisés pour contribuer à l’effort de guerre. Bien qu’évoquant aussi les combats qui ont conduit les unités canadiennes de Sicile en Italie, de la Normandie aux Pays-Bas, le Centre Juno Beach n’est pas seulement un musée de la guerre : d’abord par la place faite aux témoignages et aux récits de vie, ensuite par la présentation de la société que ces combattants ont léguée à leurs enfants et qui forme le Canada d’aujourd’hui.

Grâce à des modules interactifs et des écrans tactiles, le parcours jeune public « Explore Juno : c’était comment le Canada pendant la guerre ? » rend la découverte du musée en famille encore plus simple et accessible.

Durée moyenne de la visite : 1h30

D’avril à octobre, les guides canadiens du Centre Juno Beach effectuent des visites commentées de 45 minutes sur le Parc Juno et ses vestiges du Mur de l’Atlantique dont les galeries qui abritaient le poste de commandement sur le site en 1944. Durée : 45 min

Le Centre Juno Beach est un musée engagé pour la mémoire et le Développement Durable. Découvrez toutes les actions menées par le musée en faveur d’un tourisme plus responsable sur le site web du musée.

 


 

 
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Voie des Français Libres 14470
Courseulles-sur-Mer
02 31 37 32 17

Tarifs

https://www.junobeach.org/fr/informations-pratiques/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.junobeach.org/fr/informations-pratiques/

Site Web : www.junobeach.org

Fort de Metz-Queuleu

Partager :

©Association du fort de Metz-Queuleu

L’Association du fort de Queuleu pour la mémoire des internés-déportés et la sauvegarde du site, anciennement Amicale des anciens déportés du fort de Queuleu et de leurs familles, a été fondée en 1971 par d’anciens prisonniers. Celle-ci a notamment pour objet de maintenir la mémoire des internés et de développer la connaissance historique des camps qui se sont implantés dans le fort. Elle veille également à la sauvegarde et l’entretien du fort. Elle participe aussi à la transmission de l’histoire et de la mémoire à travers des visites, expositions et ateliers pédagogiques.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  Metz-Queuleu


Entre le 12 octobre octobre 1943 et le 17 août 1944, un camp spécial SS géré par la Gestapo est installé dans la Caserne II/Casemate A du fort de Queuleu à Metz. Environ 1500 prisonniers (femmes et hommes) y sont interrogés et torturés avant d’être envoyés dans des camps de concentration (Natzweiler, Dachau…), de sûreté (Schirmeck) ou des prisons. Le camp spécial du fort de Queuleu voit l’internement de communistes, résistants, saboteurs, passeurs, réfractaires, otages et prisonniers soviétiques. La plupart sont enfermés dans des cellules collectives surpeuplées, sans possibilité de se laver, ni parler, ni bouger sous la féroce surveillance des gardiens SS et du commandant Georg Hempen. Les responsables de la résistance sont isolés dans des cellules individuelles, cachots sombres et humides auxquels seul le commandant peut accéder. Les officiers de police « industrialisent » l’interrogatoire et utilisent la torture. Les conditions d’internement sont terribles et la plupart des prisonniers sont parqués les yeux bandés avec les pieds et mains liés. Trente-six personnes succombent dans le fort et quatre personnes réussissent à s’évader en avril 1944.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1, rue du roi Albert 57070
Metz
06 95 67 42 80

Tarifs

50€ pour les groupes scolaires et autres / Gratuit le week-end pour le public

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Semaine sur réservation aux groupes et le dimanche 14h et 16h au public avec guide

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle des visites de fin novembre à début mars

Musée de la Résistance en Argoat

Partager :

©Emmanuel Berthier

le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu de mémoire. Situé en Bretagne, dans les Côtes d’Armor, la Communauté de communes du Kreiz Breizh a initié sur la commune de Saint-Connan, le pôle d’animation et de mémoire de l’Étang-Neuf. Ouvert depuis dix ans, le pôle accueille différentes activités : un musée consacré à la Résistance, un centre d’archives, une galerie d’art, un atelier de peinture et une école de pêche.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Argoat


 

Le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu porteur de mémoire. Au cœur de la forêt voisine de Coatmallouen se met en place, début juillet 1944, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d’hommes, il affronte les troupes d’occupation lors des combats du 27 juillet 1944 puis il participe à la libération de Guingamp et sa région. Certains résistants du maquis partiront se battre sur le front de Lorient jusqu’au printemps 1945 tandis que d’autres prendront la route de l’est pour marcher jusqu’à Berlin.

Le visiteur est invité à découvrir, au sein de ce musée, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la résistance dans les Côtes d’Armor à travers cinq espaces d’exposition, repérés par une couleur différente au sol. L’occupation, les résistances, les maquis et leurs alliés, le maquis de Plésidy à Saint-Connan, la libération sont autant de thèmes abordés au sein d’un parcours de visite vivant, laissant une large place à l’audiovisuel et aux témoignages. La visite se termine par la projection du film Les patriotes de Coatmallouen réalisé par le cinéaste Guy Delattre.

Tout au long de l’année, le musée accueille des individuels, des familles, des groupes d’adultes et des scolaires pour des visites guidées et des activités pédagogiques. L’ensemble du musée est traduit en anglais.
un programme d’animations, de conférences et d’expositions temporaires est proposé au public durant l’année.

Un espace librairie-boutique consacré à la Seconde Guerre mondiale permet aux amateurs d’histoire de trouver les produits qui les intéressent.

À 800 mètres du musée, la stèle commémorative de l’Étang-Neuf rappelle les combats du 27 juillet 1944 entre les résistants du maquis et les troupes d’occupation. Elle a été inaugurée le 5 août 1944 en présence du ministre de la guerre, monsieur René Pleven. Elle porte les noms des résistants morts au combat ainsi que ceux de leurs camarades morts lors de la libération de Guingamp et sur le front de Lorient. Chaque année, autour du 27 juillet, une cérémonie commémorative y est organisée par l’association des anciens et amis du maquis de Plésidy-Saint-Connan. Un aménagement paysager réalisé en 2021 permet de stationner et de s’arrêter devant la stèle pour mieux comprendre les évènements relatés dans le musée.

Le pôle de l’Étang-Neuf est doté du label tourisme et handicap pour les handicaps mental et moteur.


 


 

 


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Pôle de l’Etang-Neuf, musée de la Résistance en Argoat 22480
Saint-Connan
02 96 47 17 66

Tarifs

Plein : 6 euros / Réduit : 5 euros / 7-18 ans : 3 euros / (-) de 7 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances : du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h / Hors vacances : mercredi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

La Plaine au Bois

Partager :

Source : Commune d'Esquelbecq

Site de mémoire 39-45 à Esquelbecq (59)

Dans le cadre de l'opération Dynamo qui devait permettre aux troupes britanniques et françaises, acculées à la mer, d'évacuer Dunkerque, des bataillons de soldats britanniques avaient été disposés dans le secteur de la Plaine au Bois avec pour mission de retarder de quelques heures l'avancée des troupes allemandes. Après 9 h de combats héroïques, connus par « La bataille de Wormhout », les Britanniques pour la plupart blessés et sans munitions durent se rendre à l'ennemi. Malheureusement pour eux, leurs adversaires étaient de terribles SS de la garde personnelle du Führer, qui, au mépris total de la Convention de Genève, les entasseront dans une grange et les exécuteront froidement par jet de grenades.

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

80 soldats britanniques et 1 soldat français furent ainsi massacrés le 28 mai 1940 à 17h30.

 

13 soldats britanniques ont survécu, ils ont été secourus par les fermiers, résidents aux alentours du site, jusqu’à l’arrivée des secours médicaux. 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

Longtemps ce massacre resta ignoré. Jusqu'à ce que, parmi les vétérans britanniques venus commémorer l'anniversaire de l'opération Dynamo, certains survivants de cet épisode tragique se mirent à la recherche du lieu du massacre et à raconter ce qu'ils y avaient vécu. A partir de ces témoignages poignants, un historien local amateur Guy Rommelaere rédigea son livre intitulé: "Le massacre oublié" (*)

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

En 2000, après le remembrement des terres agricoles, la pâture du massacre a bien failli être transformée en terre à labour. C'était  sans compter avec la volonté des élus des trois communes d'Esquelbecq, Ledringhem et Wormhout où s'étaient déroulés les faits le 28 mai 1940. Une association franco-britannique a vu le jour avec pour objectifs: la sauvegarde, la mise en valeur et l'entretien de ce lieu chargé d'histoire. La pâture a pu être acquise par l'association qui depuis y a fait ériger une grange identique à celle d'origine ainsi qu'un belvédère doté d'une table d'orientation permettant de situer les différents éléments de cette journée tragique et plus récemment une stèle de la paix et de l'amitié entre les peuples a été inaugurée lors du 70ème  anniversaire de l’opération Dynamo.

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

(*)L'intégralité des produits de la vente de ce livre est reversée à l'association. Il est disponible dans les offices de tourisme d'Esquelbecq et de Wormhout au prix de 20 euros.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Office de Tourisme 9, place Alphonse Bergerot – 59470
Esquelbecq
Tél. : 03.28.62.88.57 – Fax : 03.28.62.49.57

Tarifs

Visites guidées de groupe (2 € par personnes)

Mémorial Charles de Gaulle, Colombey les deux églises

Partager :

Le mémorial. Source Mémorial Charles de Gaulle.

Afin de marquer le cinquantième anniversaire de la rencontre historique entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer à la Boisserie, le Mémorial Charles de Gaulle et son exposition temporaire sur la réconciliation franco-allemande furent symboliquement inaugurés le 11 octobre 2008 par le Président de la République Nicolas Sarkozy et la Chancelière Angela Merkel.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Colombey


 

Vue du mémorial Charles de Gaulle. Source : photo Philippe Lemoine

 

Colombey-les-deux-églises, un parcours de mémoire

 

Situé au pied de la Croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises, le Mémorial Charles de Gaulle vient compléter un véritable parcours de mémoire constitué par la maison de famille, la Boisserie et la tombe de la famille de Gaulle, lieu de recueillement empreint de sobriété.

 

La Boisserie. Source : Mémorial Charles de Gaulle

 

Le village de Colombey-les-deux-églises est devenu célèbre pour avoir été choisi par le général de Gaulle qui fit l'acquisition d'une propriété, la Boisserie le 9 juin 1934. Principal lieu de réflexion et d'écriture de l'homme du 18 juin, la Boisserie imprègne le visiteur de son ambiance familiale empreinte de simplicité. Aujourd'hui ouverte au public, elle permet, par la visite de la salle à manger, du salon et la vue du bureau, de se plonger dans la vie intime de Charles de Gaulle et des siens.

 

Le bureau de Charles de Gaulle à la Boisserie. Source : photo Philippe Lemoine

 

Le Mémorial Charles de Gaulle, l'Histoire grandeur nature

Il manquait cependant à ce parcours un lieu pour comprendre le personnage : le Mémorial remplit cette mission.

En effet, bien au-delà d'une présentation traditionnelle de l'homme du 18 juin ou du premier Président de la Vème République, le Mémorial constitue un rendez-vous avec l'histoire du vingtième siècle et une rencontre avec l'homme dans son intimité. Il présente Charles de Gaulle sous différentes facettes : l'écrivain, le père de famille, l'homme politique, le meneur de la France libre, l'homme privé...

Les lettres à sa femme Yvonne, les réflexions sur le handicap de sa fille Anne, mais aussi les relations qu'il entretenait avec les habitants de Colombey dévoilent peu à peu un de Gaulle tout autre que celui de son image d'Epinal.

Lieu d'histoire vivante, il est riche d'une grande variété de supports mis en scène par les scénographes Geneviève Noirot et Christian Le Conte : films sur écrans géants, décors, bornes multimédia, créations sonores, commentaires écrits, dioramas, archives sonores et audiovisuelles qui viennent habiller un bâtiment conçu par les architectes du Mémorial de Caen, Jacques Millet et Jean-Côme Chilou.

 

Visite guidée de l'exposition permanente

Au fil du parcours, la rencontre avec la grande histoire se fait par le biais de l'homme.

L'exposition permanente, développée par un conseil scientifique présidé par l'historienne Frédérique Dufour, est divisée en séquences temporelles renvoyant à des périodes bien précises de la vie de Charles de Gaulle : son enfance, la Première Guerre mondiale, les années trente à Colombey-les-deux-églises puis l'entre-deux-guerres et ses théories militaires.

 

Le mémorial - exposition permanente. Source : photo Philippe Lemoine

 

Viennent ensuite la montée des périls et la Deuxième Guerre mondiale présentée au Mémorial sous différents angles : celui de la Guerre des ondes, des combats de la France Libre, de la Résistance puis de la Libération.

C'est ensuite pour Charles de Gaulle la traversée du désert et la vie quotidienne à Colombey-les-deux-églises avant un retour au pouvoir en 1958 et la création de la Vème République.

L'exposition développe également des thèmes relatifs aux Trente Glorieuses, à mai 68 et au départ de Charles de Gaulle de l'Elysée, pour se terminer finalement par ses obsèques et la mémoire entourant le personnage aujourd'hui.

Le Pôle pédagogique

Le Pôle pédagogique du Mémorial Charles de Gaulle, composé de deux enseignants d'histoire-géographie, poursuit l'objectif de faciliter la transmission de connaissances sur la vie, l'oeuvre et l'action du général de Gaulle.

Il propose au public scolaire des clés de lecture pour comprendre comment le Général de Gaulle a ancré son action dans l'Histoire. Pour cela, il met à disposition des professeurs des outils pédagogiques, en lien avec les programmes officiels de l'Education nationale. Cette offre en histoire comme en instruction civique, est élaborée à partir des expositions permanente et temporaire présentées au Mémorial.

Afin d'assurer le meilleur accueil possible des groupes scolaires, le Mémorial Charles de Gaulle dispose d'un centre de documentation et de deux salles pédagogiques équipées de micro-ordinateurs, de vidéoprojecteur et d'un tableau blanc interactif.

Les dossiers

Les dossiers pédagogiques mis à disposition des enseignants sont des outils qui accompagnent l'élève au sein des espaces muséographiques . ils lui permettent aussi de s'approprier et de synthétiser les contenus des expositions. En lien avec les programmes officiels d'histoire-géographie et d'instruction civique de l'Education nationale, ils sont déclinés en fonction du niveau des élèves : primaire (cycle 3), collège (3ème), lycée (1ère et Terminale) et lycée professionnel.

Les parcours pédagogiques

Les parcours sont des visites commentées par un enseignant du Mémorial qui permettent une approche globale ou plus détaillée des expositions.

Les ateliers pédagogiques

Les ateliers sont des animations au cours desquelles l'élève approfondit une thématique à partir de recherche et d'analyse de documents. Ils développent la réflexion et le sens critique et favorisent la mise en perspective historique.

Le Pôle pédagogique du Mémorial propose également aux professeurs qui le souhaitent de les accompagner dans l'élaboration de projets.

En développant une thématique commune ou en établissant des liens entre des disciplines différentes, ceux-ci permettent de donner du sens aux apprentissages et d'impliquer fortement les élèves.

 

Le Mémorial c'est aussi...

Le centre de documentation

Le centre de documentation, plus important fond bibliographique sur le Général de Gaulle après celui de la Fondation Charles de Gaulle à Paris est accessible à tous les visiteurs jeunes et moins jeunes, désireux d'approfondir leur visite en se documentant sur le personnage et l'histoire contemporaine. Il est également idéal pour des recherches plus pointues ayant trait à la vie et aux actions de Charles de Gaulle.

L'occasion d'organiser séminaires, assemblées générales, colloques

Le Mémorial offre la possibilité de louer pour des occasions particulières son amphithéâtre de 194 places ou une de ses salles de commission.

La possibilité de se documenter sur la Haute-Marne et ses richesses touristiques.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

52330
Colombey-les-deux-églises
03 25 30 90 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

09h30 à 19h00 tous les jours du 1er Mai au 30 Septembre.de 10h00 à 17h30 tous les jours sauf le mardi du 1er Octobre jusqu’au 30 Avril inclus.

Batterie de Porh Punz Gavres

Partager :

Le fort de Porh-Puns (le port du puits, en breton). Source : Ouest-france

Située à l'embouchure de la rade de Lorient, la presqu'ile de Gâvres a abrité plusieurs batteries cotières destinées à protéger la citadelle de Port-Louis et pendant la Seconde Guerre mondiale la rade de Lorient et sa base sous-marine.

Le Port-Puce

Le premier fort construit à Gâvres, en 1695, est le Port-Puce (ou Porh Punz en breton), par décision du marquis de Lavardin, pour protéger Port-Louis. Il compte rapidement 10 canons et 2 mortiers. A la fin du XVIIIe siècle, il est doté d'un corps de garde intégré au rempart pouvant accueillir 60 hommes. Il subit quelques années plus tard des profondes modifications par l'ajout de terre et la contruction d'un magasin à munitions.

La Seconde Guerre mondiale

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la presqu'ile de Gavres abrite deux batteries en plus du fort. Les Allemands, en particulier l'organisation Todt, ajouteront 4 casemates, un poste de tir, et quelques abris personnels, faisant de la presqu'ile une arme redoutable contre les avions et les navires alliés, aussi bien de jour que de nuit.

Les 4 casemates, situées sur le camping municipal, sont encore accessibles aujourd'hui. Le fort est quant à lui interdit au public, mais offre un spectacle impressionnant par mer agitée. 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Porh-Puns 56680
Gavres
02.97.82.46.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

ouvert au public tous les week-end

Musée de la Libération de Cherbourg-Octeville

Partager :

Le Fort du Roule, musée de la Libération, au sommet de la montagne du Roule. Photo © D. Sohier

Le musée de la Libération se dresse au sommet de la montagne du Roule à Cherbourg. Il est aménagé dans un fort du Second Empire, occupé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le musée retrace le rôle joué par Cherbourg – premier port libéré – au cours du second conflit mondial, en mettant l’accent sur le quotidien des civils et des militaires.

Le musée de la Libération s’est installé au fort du Roule construit au sommet de la montagne du même nom qui domine la ville. Le fort, culminant à 117 mètres, a été reconstruit sous Napoléon III entre 1853 et 1857. Sa position stratégique, dominant la rade et formant un éperon central entre les deux seules voies de pénétration de l’intérieur des terres vers la ville (les vallées de la Divette et du Trottebecq), en faisait la clé de la défense de Cherbourg, d’où l’expression «qui tient le Roule, tient Cherbourg».

En juin 1940, il fut l’un des lieux phares de la Résistance française devant l’invasion allemande. Pris par les Allemands, le fort est transformé en véritable camp retranché et des souterrains sont creusés dans le roc. Cherbourg devient une forteresse. Le 26 juin 1944, après d’âpres combats, le fort est repris par les Américains, faisant de Cherbourg le premier port libéré de France. Pendant quelques mois, Cherbourg sera le plus important port du monde, avec 25 000 tonnes de matériel débarquées chaque jour !

En 1949, un historien local, M. Lemaresquier, lance l’idée de perpétuer sur ce  lieu les souvenirs du Débarquement et de la Libération de l’Europe. En 1954, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis, le musée de la Libération voit le jour avec un parcours retraçant l’histoire du port de Cherbourg depuis le Moyen-Âge et comprenant les salles militaires, plus spécifiquement dédiées à la commémoration de la Seconde Guerre mondiale.

En 1994, à l’occasion du 50e anniversaire du Débarquement, le musée est entièrement rénové et sa muséographie revue. Aujourd’hui, les collections, riches d’environ 500 objets et documents, s’étendent sur 780 m² répartis sur deux niveaux.
Baigné dans la pénombre, le sous-sol évoque l’Occupation, entre 1940 et 1944. Six salles racontent l’exode et la Résistance, la propagande, le quotidien des civils et les préparatifs du Débarquement. L’étage retrace, en pleine lumière, le Débarquement et la Libération. Il permet de découvrir le rôle joué par Cherbourg, premier port libéré, dans l’avancée des troupes alliées. En effet, la prise de Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, constitue un objectif stratégique vital pour les troupes américaines débarquées à Utah Beach. La ville est libérée le 26 juin 1944. Elle devient alors le centre d’un impressionnant effort logistique : le port permet le ravitaillement du front par la route, le rail et le Pipe Line Under the Ocean (PLUTO) qui alimente les troupes en pétrole. Cartes, photographies, enregistrements sonores, maquettes, objets et multimédia évoquent l’histoire de la ville.

 

  • Service éducatif : Visites en classe

Vous êtes enseignant et souhaitez venir visiter les musées avec votre classe ? Le service éducatif se tient à votre disposition pour préparer votre visite (maternelle, primaire, collège, lycée). Un nouveau parcours pédagogique pour le musée de la Libération est disponible en couleur.

Contact : Yann Lautridou

02 33 23 39 54

yann.lautridou@ville-cherbourg.fr

 

 

Sources : ©Musée de la Libération de Cherbourg - Fort du Roule
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Musée de la Libération – Fort du Roule 50100
Cherbourg-en-Cotentin
02 33 20 14 12

Tarifs

- Plein tarif : 4 euros- Jeunes : gratuit pour les moins de 26 ans- Groupes : 10 personnes et plus : 2.50 euros- Gratuité : le mercredi pour tous, les 8 mai, 11 novembre, 25 et 26 juin pour tous, tous les jours sur justificatif : moins de 26 ans, bénéficiaires des minimas sociaux, titulaires d’un avis de non-imposition, bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés et un accompagnateur, enseignants, personnels de la Culture, titulaires des cartes Icom / Icomos, titulaires d’une carte de presse, membres des Amis des musées de Cherbourg et du Cotentin.- Pass/tarifs groupés éventuels : Pass trois musées cherbourgeois : Musée de la Libération, Musée Thomas Henry, Muséum Emmanuel Liais, 10 euros, valable un an.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 10h-12h30 et 14h-18hSamedi et dimanche : 13h-18h

Fermetures annuelles

Fermé les lundis et jours fériés sauf les 8 mai et 11 novembre.Office de tourisme de référence - Adresse Quai Alexandre III - 50100 - Cherbourg-en-Cotentin - Tel 02 33 93 52 02 - http://www.cherbourgtourisme.com - contact@cherbourgtourisme.com

La nécropole nationale d’Airvault

Partager :

Nécropole nationale d’Airvault. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Airvault

 

La nécropole nationale d’Airvault regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France au cours de leur internement au Fronstalag 231. Créé en 1945, ce cimetière réunit 26 sépultures de prisonniers coloniaux dont les corps ont été découverts, à la Libération, sur l’emplacement de l’ancien camp de Veluché. Une stèle de pierre rappelle l’origine de cette nécropole édifiée par le Souvenir Français, avec l’aide la population Airvaudaise.

 

Le camp de Veluché : du camp des Polonais au Fronstalag 231, novembre 1939–février 1941

En septembre 1939, la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie et l'URSS. Le 3, la France déclare la guerre au Reich. De nombreux Polonais immigrés en France veulent rejoindre leur pays. Avant leur départ, ces volontaires sont regroupés dans des camps afin d'y recevoir une instruction militaire. En novembre 1939, à proximité d'Airvault, le camp de Veluché est ainsi ouvert et accueille les premiers volontaires. Mais au bout de quelques semaines, la Pologne est aux mains des nazis et des Soviétiques.

Le 10 mai 1940, la France est envahie par l’Allemagne. Les premières unités polonaises opérationnelles sont engagées aux côtés des armées françaises et britanniques. Sous la pression ennemie, le front est rompu. Malgré des combats d'arrêt comme celui de la Horgne, les Alliés se replient toujours plus loin. Au lendemain de l'opération Dynamo à Dunkerque, sans allié, l'armée française a perdu tout potentiel offensif. La domination du ciel est définitivement perdue. Désormais, on se bat pour l'honneur. Le gouvernement quitte Paris pour Tours. L’armée française, sans réserves, désorganisée, recule sur l'ensemble du front.  Le 12, au conseil des ministres, le général Weygand annonce que la guerre est perdue. Désormais, l'ordre de retraite général est proclamé. Le 14, les Allemands entrent dans Paris. Après l'armée française, c'est au pouvoir politique de s'effondrer. Succédant à Paul Reynaud, le maréchal Pétain devient Président du Conseil. Il entame les négociations d'armistice alors que des unités luttent encore. Le 17, Pétain demande à l'armée de cesser le combat. Au terme de quarante-cinq jours de violents combats, la France est humiliée, meurtrie et au deux tiers occupée. Dans ces conditions, l’état-major polonais décide de rapatrier le reste de ses effectifs vers l’Angleterre pour poursuivre la lutte.

Plus d'un million de soldats sont faits prisonniers. Le commandement allemand est débordé devant un tel afflux. Les camps comme celui de Veluché sont réquisitionnés avant que d'autres ne soient aménagés hâtivement. Bien vite, les prisonniers de guerre français se voient infliger un traitement différent en fonction de leur origine raciale. Les soldats métropolitains sont ainsi séparés de leurs compagnons d’armes issus du Maghreb ou d'Afrique Noire. Si les premiers sont transférés vers des camps en Allemagne, les 90 000 prisonniers de l’armée d’Afrique sont maintenus dans ces camps de fortune. Autant par haine raciale que par crainte d’une propagation de maladies tropicales, les autorités nazies refusent de voir ces soldats coloniaux sur le sol allemand. Ils restent donc dans ces camps hors des frontières du Reich, appelés les Fronstalags.

A l’été 1940, le camp de Veluché devient le Fronstalag 231 où sont dénombrés près de 1 500 prisonniers coloniaux. Si les tirailleurs marocains et algériens y sont majoritaires, quelques combattants sénégalais et tunisiens partagent leur captivité. Au dénuement le plus total, s’ajoutent les brimades des gardiens. Les conditions d’internement y sont particulièrement difficiles. Les prisonniers sont contraints au travail forcé dans les champs ou les usines. Dans ces conditions, les décès sont courants. Ils sont causés par le manque d’hygiène, les épidémies (tuberculose ou dysenterie) mais aussi par les représailles lors de tentatives d’évasion.

En 1941, les troupes d’occupation procèdent au regroupement des Fronstalags. A partir de février, Veluché est évacué. Les prisonniers sont transférés au Fronstalag 230 à Poitiers. En 1944, les corps de 26 prisonniers sont retrouvés sous un tumulus de caillou au pied du château d’eau de l’ancien Fronstalag 231. Ils sont inhumés sur le site même avant d’être enterrés dans le "cimetière marocain".

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Airvault
Au sud de Thouars, D 46

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux Français d’Outre-Mer morts pour la patrie

La nécropole nationale Les Gateys

Partager :

Nécropole nationale Les Gateys. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Les Gateys

 

Situé au lieu-dit Les Gateys, la nécropole nationale regroupe les dépouilles de 19 soldats morts pour la France lors des combats de la libération d’Alençon et du département de l’Orne. Tous ces hommes appartenaient à la 2e division blindée (DB) commandée par le général Philippe Leclerc de Hauteclocque.

 

Du sable de Koufra au bocage de l’Orne

Après le ralliement de l’Afrique équatoriale au général de Gaulle, Leclerc, alors commandant militaire du Tchad, lance l’attaque sur Koufra, oasis italienne située au sud-est de la Libye. A la tête de la colonne Leclerc, il obtient la reddition de la garnison italienne. Cette victoire prend une portée symbolique. En effet, Leclerc jure devant ses hommes de ne déposer les armes que lorsque les couleurs du drapeau français flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. C’est le "serment de Koufra".

Le 24 août 1943, Leclerc se voit confier le commandement de la 2e DB qui reçoit son instruction au Maroc puis en Angleterre à partir d’avril 1944.

La 2e DB débarque le 1er août 1944 à Saint-Martin-de-Varreville, dans le secteur d’Utah Beach. Sa participation aux combats de libération est hautement symbolique et politique.

L’engagement de la 2e DB dans la Bataille de Normandie, l’encerclement et la fermeture de la Poche de Falaise-Chambois

Placée sous commandement américain, elle est affectée à la IIIe Armée du Général Patton. Du 1er au 6 août, elle se regroupe en trois groupements tactiques (GT) commandés par les colonels Dio (GTD), de Langlade (GTL) et Warabiot (GTV). Elle entre en action le 7 au sud d’Avranches. Elle est associée à la manœuvre alliée qui va tenter d’encercler les troupes allemandes de la 5e et de la 7e armée en faisant la jonction entre les troupes américaines et les troupes britanniques et canadiennes.

Le 9 août, une colonne de la IIIe armée américaine investit Le Mans. La 2e DB, arrivée de Laval, se positionne à l’ouest. Elle reçoit le lendemain l’ordre de participer à l’offensive. La manœuvre d’encerclement commence. Le 11 août, après de durs combats dans le nord de la Sarthe, à La Hutte et à Fyé, la 2e DB est à Champfleur, aux portes d’Alençon, qu’elle libère le lendemain. C’est la première ville de France métropolitaine libérée par des Français.

La 2e DB continue sa progression vers la forêt d’Ecouves. L’objectif est Écouché, situé sur l’axe de repli des Allemands. Mais, dans le massif forestier, les Allemands lui opposent une résistance sérieuse. La 2e DB s’y bat farouchement afin d’en déloger les chars allemands de la 9e division Panzer.

La 2e DB finit d’encercler la forêt le 13 août, date à laquelle la colonne Warabiot atteint Écouché. Le même jour, elle prend Carrouges puis établit ensuite une ligne depuis Écouché jusqu’à Exmes pour contenir les Allemands qui se sont trouvés piégés entre Falaise et Argentan.

Le 15 août, ce sont 150 000 soldats allemands qui sont massés dans un espace de 50 kilomètres sur 20 kilomètres, avec pour seule sortie une bande qui se rétrécit rapidement, à l’est de l’axe Argentan – Falaise. Etroit couloir pour le maintien duquel les Allemands combattent jusqu’à la fin de la bataille de la poche de Falaise-Chambois.

Le 16 août, Hitler valide un mouvement de retraite sur la Touques puis la Seine.

Jusqu’au 18 août, les troupes de Leclerc contiennent la forte poussée allemande jusqu’au sud d’Argentan. Le GTL positionné sur le secteur d’Omméel participe ensuite à la fermeture de la poche où 100 000 Allemands sont enfermés. 50 000 parviennent à s’échapper, 40 000 sont faits prisonniers et environ 10 000 sont tués au cours des combats.

La marche vers Berlin

Leclerc, qui a installé son PC à Fleuré, s’impatiente d’attendre l’ordre qui arrive finalement le 22 août. La 2e DB s’élance alors vers Paris, libéré le 25 août. Elle continue ensuite le combat en Alsace jusqu’à la fin de l’hiver. Envoyée contre son gré du côté de Châteauroux afin d’aider les Alliés à réduire les poches allemandes de l’Atlantique, elle participe à la libération de Royan. Puis elle reprend la direction de l’Allemagne, pénètre en Bavière au printemps 1945 et termine sa campagne en prenant Berchtesgaden, le nid d’aigle d’Hitler.

La nécropole des Gateys, un site dédié au souvenir des morts de la 2e DB

A l’issue de ces combats en Normandie, les corps de cinq militaires morts en forêt d’Écouves, sont inhumés sur place dans un terrain privé au lieu dit "Les Gateys", sur la commune de Saint-Nicolas-des-Bois. En 1964, l’association La Maison des Anciens de la 2e DB acquiert cette parcelle où se déroulent régulièrement d’importantes cérémonies commémoratives. Elle aménage le site et le transforme en un véritable petit cimetière privé.

En 1987, l'Etat souhaite un regroupement des sépultures dispersées des militaires de la 2e DB tombés pour la libération du département. La Maison des anciens de la 2e DB donne le terrain des Gateys pour accueillir ces nouvelles sépultures. 11 corps y sont alors transférés.

Ce cimetière militaire, aujourd’hui nécropole nationale, accueille 17 sépultures. Deux d’entres elles renferment chacune les corps de deux militaires dont les restes mortels sont indissociables.

La cohabitation de croix latine et de stèles marquées du croissant de l’Islam ou de l’étoile de David correspond à l’esprit d’union et de fraternité de la 2e DB.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Saint Nicolas-des-Bois
Au nord d’Alençon, D 26

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Plaque aux morts de la 2e DB morts pour la France dans l’Orne en 1944

La nécropole nationale de Rétaud

Partager :

Nécropole nationale de Rétaud. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Le retaud_Charente-Maritime

 

Située au lieu-dit Chez-le-Tard, la nécropole nationale de Rétaud regroupe les tombes de 330 soldats morts pour la France lors des combats de la libération des poches de Royan et d’Oléron. Créé en avril 1945, sous l’égide de l'Amicale des anciens des forces françaises du Sud-Ouest, ce cimetière rassemble en un seul et même lieu les combattants décédés lors de la libération des poches de l’estuaire de la Gironde. Devenu propriété de l’Etat en 1950, il fait l’objet d’aménagements successifs (1950, 1953, 1974). Initialement inhumés en Charente, dans les Deux-Sèvres ou en Charente-Maritime, les sépultures de combattants issus de la Résistance intérieure, de la France Libre, de l’Armée d’Afrique mais aussi celles de combattants américains reposent dans cette nécropole.

Un mémorial a été érigé au centre de ce cimetière afin d’honorer le souvenir de ces combattants venus de tous les horizons. Réalisé en granit de Vendée, il symbolise un mur, rappelant celui érigé sur l’Atlantique, entaillé par la brèche créée par les soldats alliés. Depuis 1955, une urne recueillant les cendres du camp de concentration de Buchenwald a été déposée.

 

Les poches de l’Atlantique

Aux premiers jours du mois de mai 1945, le IIIe Reich voit ses dernières heures. Les combats font rage dans Berlin. Si une grande partie de l’Europe est libérée du joug nazi, quelques détachements de l’armée allemande résistent et contrôlent les grands ports du littoral de la Manche et de l’Atlantique. Au total, du littoral hollandais à celui de la France, près de quatorze ports, plus communément appelés "poches", deviennent de véritables forteresses, dotées de puissantes défenses côtières. En effet, Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer, Le Havre, Cherbourg, Saint-Malo, les Îles anglo-normandes, Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Royan et la Pointe de Grave restent en état de siège.

Pour les Allemands, l’occupation prolongée de ces ports représente un intérêt stratégique indéniable : l’entrée des Alliés en Allemagne est retardée et les sous-marins allemands peuvent encore entraver l’arrivée des convois alliés en France. Quant aux Alliés, la libération de ces poches, comme celle de Brest en septembre 1944, implique la mobilisation d’effectifs très importants et de lourdes pertes humaines. Ils préfèrent alors faire le siège de ces positions plutôt que de lancer des assauts frontaux. Mais cette présence ennemie sur le territoire national est vivement dénoncée par le général de Gaulle. En octobre 1944, il créé les Forces Françaises de l’Ouest (FFO). Placées sous les ordres du général de Larminat, les FFO, composées de 75 000 hommes bien moins équipés et armés que leurs adversaires, doivent  éradiquer ces derniers bastions de l’occupant nazi.

Initialement prévue en novembre 1944, l’attaque est finalement lancée en avril 1945. Entre ce laps de temps, de nombreuses tentatives ont été menées pour détruire les défenses allemandes.

Les combats des poches de la Pointe de Grave, de Royan et de la Rochelle (avril 1945)

Au terme d’un siège de huit mois, l’offensive générale est lancée en avril 1945 contre ces places fortes, en particulier celles de Royan et de la Pointe de Grave qui sont attaquées simultanément pour libérer l’accès maritime au port de Bordeaux.  Le général de Larminat dispose de moyens militaires importants : 30 000 fantassins qui comptent parmi eux des résistants, intégrés aux unités régulières ; 200 blindés de la 2e division blindée ; 250 pièces d’artillerie ; deux bataillons du Génie. Bénéficiant d’un soutien aérien de la Royal Air force et de l’US Air Force, cette force terrestre est appuyée par le cuirassé Lorraine et le croiseur Duquesne, navires escortés par la 31ème flottille canadienne de dragueurs de mines chargée de nettoyer l’estuaire de la Gironde.

Le 14 avril, l’assaut est donné au nord de l’estuaire sur les avant-postes de Royan. Ralenties par les nombreux champs de mines, les forces terrestres parviennent à progresser en direction de Royan. Le 4e Régiment de Zouaves s’empare ainsi des forts de Belmont qui protègent l’axe Médis-Royan. Les blindés de la 2e DB foncent au sud de Royan et atteignent l’océan à la tombée de la nuit. Suzac et Saint-Georges-de Didonne sont libérés. Les jours suivants, les positions allemandes ensevelies sous un véritable tapis de bombes sont prises les unes après les autres, jusqu’à la réédition de l’amiral Michahelles à Pontaillac, le 18 avril 1945.

Au moment où la poche de Royan tombe, de l’autre côté de l’estuaire, les hommes de la brigade "Médoc" du colonel de Milleret, sont bloqués devant le fossé anti-char, l’ultime rempart de la forteresse de la Pointe de Grave. Tout comme à Royan, le soutien de la 2e DB est décisif pour la prise de la Poche du Médoc. Le 20 avril au soir, la Pointe de Grave tombe. Les combats s’achèvent au prix de 364 soldats français et 47 civils tués.

Quelques poches comme celles de Saint-Malo ou Calais sont libérées en 1944. Celle de Royan est libérée le 20 avril 1945 par les forces françaises qui comptent d’importantes pertes humaines comme au sein du 4e Zouaves parmi lequel soixante soldats sont tués. Les autres comme celles de Dunkerque ou de Saint-Nazaire sont libérées après la capitulation allemande du 8 mai 1945.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rétaud 17460
Au sud-ouest de Saintes, D 114

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Mémoriaux aux morts tombés à Royan, Oléron, La Rochelle - Plaque et urne aux résistants et déportés de Charente-Maritime