La nécropole nationale de Bertrimoutier

Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD
Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici 
Mitoyen d’un cimetière allemand, la nécropole de Bertrimoutier rassemble 933 soldats français, douze Russes et un Roumain décédés lors des combats des Vosges au Violu, à Ban-de-Laveline et Spitzemberg en 1914-1918. Créée en 1921, elle est aménagée en 1924, pour regrouper les corps exhumés des cimetières militaires de Lesseux, Provenchères, le Violu. La commune de Bertrimoutier a été décorée de
Le col frontière de Sainte-Marie-aux-Mines en 1914-1918
Depuis la fin de la guerre de 1870, l’Alsace et
À l’automne, le col de
La guerre de tranchées prend dans ce secteur une nouvelle forme et s’adapte au relief et à la création de fortifications : aménagement de blockhaus, de réseau de transport spécifique (funiculaires, téléphériques, chemins de fer) ainsi que des moyens de communications via téléphone et télégraphe. Elle engendre également une guerre des mines dont l’objectif est de faire sauter les positions ennemies toutes proches avec des explosifs utilisés par les sapeurs français ou les pionniers allemands. Elle commence au début de 1915 et perdure tout au long de la guerre.
Le 12 juin 1918, les troupes américaines de la 5e division se déploient dans ce secteur où ils subissent des pertes importantes.
La vie dans un secteur occupé
Théâtre d’actions militaires, le secteur de Sainte-Marie et Sainte-Croix-aux-Mines est confronté à la présence permanente de militaires. Ces hommes cohabitent et s’adaptent avec la population locale. Les bâtiments communaux sont ainsi transformés en structures militaires : le théâtre municipal devient un hôpital, les usines et les écoles sont des cantonnements. Lièpvre, avec sa gare, devient une localité où convergent le ravitaillement, les munitions mais aussi d’où partent et arrivent les soldats. Pour les civils (hommes et femmes de 15 à 60 ans), les contraintes sont aussi dans leur quotidien car ils peuvent être réquisitionnés par l’administration militaire allemande pour des travaux : fenaison, terrassement, blanchisserie, soins infirmiers… Par ailleurs, la population connaît des problèmes de ravitaillement. L’arrivée des troupes ne fait qu’amplifier le phénomène. Les cuisines roulantes militaires proposent alors aussi bien des repas pour les militaires que pour les civils nécessiteux.

Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD

Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD

Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD

Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD

Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD

Combats dans les Vosges, 1915. © MINARM/SGA/DMCA/Joëlle Rosello

Ruines de l'église de Nompatelize, juin 1915. © Collections BDIC

Tombes provisoires de soldats français et allemands tombés dans le Col de la Chipotte, août 1915. © Collections BDIC

Revue militaire Saint-Dié en présence des généraux Joffre, Dubail et Villaret, octobre 1915. © Collections BDIC

Pont camouflé à Saint-Dié, août 1916. © Collections BDIC

Kermesse pour les blessés des hôpitaux de Saint-Dié, juillet 1917. © Collections BDIC

Épave d'un avion allemand abattu par un canon de 75 dans le ciel de Saint-Dié, juillet 1917. © Collections BDIC
Infos pratiques
Bertrimoutier
À 90 km au sud-est de Nancy, à la sortie de Bertrimoutier, sur la D 23
Visites libres toute l’année