14 mai 1941 : la Rafle du « Billet Vert »

Dès l’automne 1940, une ordonnance de recensement des Juifs de zone occupée est promulguée. Collectés par les autorités françaises, ces fichiers constituent la matrice des rafles de Juifs en France. Par la loi du 4 octobre 1940, l’internement des « ressortissants étrangers de race juive » est autorisé sur simple ordre du préfet.

Programme national de formation d’Éducation à la Défense

Médaille commémorative de la guerre 1939-1945

Deux nouveaux appels à projets pédagogiques pour 2025-2026

Quand s’achèvent les combats sur le front occidental ?

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Le 7 mai 1945, l’Allemagne nazie signait la reddition sans conditions avec les Alliés
Le 7 mai 1945, l’Allemagne nazie signait la reddition sans conditions avec les Alliés. © Collection La Documentation Française / ECPAD / Défense

Le lundi 7 mai 1945, à Reims, à 2h41 du matin, après d'âpres discussions, le général Jodl, plénipotentiaire allemand, accepte de signer la reddition totale, sans condition et simultanée des forces allemandes des fronts de l'Ouest et de l'Est. Exceptées les indications techniques, les traductions et une brève déclaration de la délégation allemande, la cérémonie de signature se déroule dans un silence pesant. La guerre est finie, mais on ne commémore la paix que le 8, voire le 9 mai en Russie. Le 7 mai 1945 fut-il donc le dernier jour de la guerre en Europe ?

La Libération des poches de l’Atlantique

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Vue aérienne de Dunkerque, l'un des derniers avant-postes allemands à se rendre. On peut remarquer les panneaux peints sur les toits de certains bâtiments par des prisonniers de guerre pour indiquer leur position aux avions alliés, 11 mai 1945. © IWM (CL 2620)

Face à l'avancée des alliés à l'été 1944, Hitler ordonne aux secteurs fortifiés de la côte ouest de la France de résister. Au printemps 1945, les armées de libération laissent ainsi derrière elles des poches littorales de résistance allemande à Dunkerque, Lorient, Saint-Nazaire, sur l'île de Ré, l'île d'Oléron, à Royan, sur la Pointe de Grave et à La Rochelle.

Le mémorial du fort du Chay à Royan

Royan, station balnéaire prospère, est détruite à 85% après les deux bombardements du 5 janvier et du 15 avril 1945. De ces bombardements qui ont anéanti la majeure partie de la ville et tués 442 civils et 47 militaires allemands, il ne reste, aujourd’hui, que peu de traces dans la cité. La Ville de Royan a donc souhaité éclairer de façon commémorative ces faits de guerre, pour honorer celles et ceux qui y ont perdu la vie et pour transmettre les valeurs de courage et de résilience démontrées par sa population.

Lutetia 1945. Le Centre d’accueil et de contrôle des déportés

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18 avril 1945, Le Bourget. Arrivée des déportés français. © col. Musée de la Résistance nationale – Champigny. © col. Musée de la Résistance nationale – Champigny.
18 avril 1945. Le Bourget. Arrivée des déportés français. © col. Musée de la Résistance nationale – Champigny.

Valérie André

Femme, générale, pilote d’hélicoptère et directrice du Service de Santé des Armées

Certaines vies sont vouées à l’exceptionnel. Tel fut le cas de celle de Valérie André, marquée par le rêve d’une enfant : « J’étais dans l’espace, tout était noir, sombre et j’étais comme un bolide au milieu d’autres bolides […] Toute petite fille, quand je voyais voler les avions, je disais je serai aviatrice ». Cependant sa vocation était aussi d’être médecin. Grâce à sa détermination, elle conjuguera ces deux appels.