Lutetia 1945. Le Centre d’accueil et de contrôle des déportés

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18 avril 1945, Le Bourget. Arrivée des déportés français. © col. Musée de la Résistance nationale – Champigny. © col. Musée de la Résistance nationale – Champigny.
18 avril 1945. Le Bourget. Arrivée des déportés français. © col. Musée de la Résistance nationale – Champigny.

Valérie André

Femme, générale, pilote d’hélicoptère et directrice du Service de Santé des Armées

Certaines vies sont vouées à l’exceptionnel. Tel fut le cas de celle de Valérie André, marquée par le rêve d’une enfant : « J’étais dans l’espace, tout était noir, sombre et j’étais comme un bolide au milieu d’autres bolides […] Toute petite fille, quand je voyais voler les avions, je disais je serai aviatrice ». Cependant sa vocation était aussi d’être médecin. Grâce à sa détermination, elle conjuguera ces deux appels.

Odile de Vasselot de Régné (1922-2025)

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Odile, Jeanne, Marie, Reine de Vasselot de Régné, née le 6 janvier 1922 à Saumur (49-Maine-et-Loire), est décédée le 21 avril 2025 (75-Paris).  Elle était l'une des dernières figures de la Résistance.

Son nom de code dans la Résistance : Danièle. 

Timbre commémoratif en souvenir du 80e anniversaire de la libération des camps

Entretien avec Denis Peschanski

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Les étrangers dans les collections du musée de la Résistance nationale

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L’entrée du musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne.

Missak Manouchian, un résistant étranger au Panthéon

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Vue de l’exposition « Vivre à en mourir. Missak Manouchian et ses camarades de Résistance au Panthéon ».

Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées

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©Ville de Tarbes

Grâce à ses objets, affiches, photographies et maquettes, le musée de la Déportation et de la Résistance des Hautes-Pyrénées aborde le plus largement possible le second conflit mondial. C’est aussi toute l’Histoire locale des années 1930 et 1940 que le musée expose : celle des prisonniers de guerre, évadés, déportés, internés, mais également celle des diverses organisations résistantes à l'image des réseaux de passage, du Régiment de Bigorre ou du Corps Franc Pommiès, très actif dans le Sud-Ouest. 

Au sein d’une ancienne école du 19e siècle, le musée de la Déportation et de la Résistance des Hautes-Pyrénées est un lieu-clé pour la compréhension des événements du second conflit mondial, tant sur le plan international que local. 

Plusieurs décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les survivants haut-pyrénéens et leurs proches se lancent dans la création d’une exposition temporaire destinée à circuler dans les établissements scolaires du département. 

En 1985, plusieurs associations haut-pyrénéennes veulent pérenniser ce travail de mémoire en créant un musée : leur exposition itinérante pose ses valises dans une partie du bâtiment de l’école Victor-Hugo (construite un siècle plus tôt par Gustave-Joseph Labat). En plus de l’apport des objets provenant d’ancien(e)s déporté(e)s et résistant(e)s, les fondateurs conçoivent tout le mobilier de cette nouvelle exposition et réunissent un nombre considérable de textes et de reproductions photographiques. 

Le musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées finit par ouvrir ses portes en 1989. En 1992, les associations fondatrices cèdent le musée à la Ville de Tarbes. Depuis, le suivi et l’enrichissement des collections, la conception d’actions de médiation culturelle et la mise en œuvre de la programmation relèvent du service des Musées de la Ville

Sur 100 m², l’exposition permanente du musée présente une multitude de photographies, de coupures de presse, d’affiches, de timbres, etc. ayant trait à la Seconde Guerre mondiale. Les objets exposés sous vitrine (tenues de déportés, objets fabriqués dans les camps, armes, objets de la Résistance) sont tous des originaux, rapportés par les anciens déportés et résistants.

C’est en s’appuyant sur quatre grands axes que les fondateurs du musée ont pu proposer une exposition la plus complète possible : 

•            L’embrasement de l’Europe (1919-1939) & mainmise sur la France (1940-1942) ;

•            Résistances et répressions (1943-1944)

•            La Déportation (1933-1945)

•            L’écrasement de l’Axe (1943-1945).

 

Afin de compléter les thèmes développés dans son exposition permanente, le musée propose également chaque année une programmation de plusieurs expositions temporaires (des créations du musée ou bien des emprunts auprès d’autres structures), conférences et autres rendez-vous, plus insolites.

Des visites commentées gratuites sont proposées aux scolaires et aux groupes, sur réservation.

Pour les communes du département et les établissements scolaires, le musée peut également prêter trois expositions et des valises à lire.

Pour les étudiants, les chercheurs ou les élèves préparant le Concours National de la Résistance et de la Déportation, le musée ouvre sa bibliothèque et dévoile ses archives, sur réservation uniquement.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

63 rue Georges-Lassalle 65000
Tarbes
05 62 51 11 60

Site Web : www.tarbes.fr

La fédération des clubs de la défense

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Logo de la Fédération des clubs de la défense.

Depuis plus de 65 ans, la Fédération des clubs de la défense (FCD ) est reconnue pour ses actions au service du sport et de la culture. Aujourd’hui, près de 145 000 adhérents partagent leur passion, à travers près de 270 activités et au sein de 430 clubs, en France comme à l’étranger.

Marcel Communeau, un champion-soldat au-dessus de la mêlée (1885-1971)

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Équipe de France de rugby en 1911. Le capitaine Marcel Communeau est au centre de l’image (2e rang, 4e en partant de la gauche). © Tallandier / Bridgeman Images.

Marcel Communeau fut l’un des pionniers de l’Ovalie. Si on lui doit le rugby moderne et le fier emblème de l’équipe de France, il se distingua aussi comme soldat dans l'aviation pendant la Première Guerre mondiale. Pour ses faits d'armes, il obtint la Croix de guerre en 1918, puis la Légion d'honneur en 1932.

Citius, altius, mortuus. Les pratiques mémorielles entourant les sportifs tués lors de la grande guerre

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Hannes Kolehmainen, coureur de fond finlandais, dépassant l’athlète français Jean Bouin, lors de l'épreuve des 5 000 mètres aux Jeux olympiques d'été. Suède, 1912. © TopFoto / Roger-Viollet.
Hannes Kolehmainen, coureur de fond finlandais, dépassant l’athlète français Jean Bouin, lors de l'épreuve des 5 000 mètres aux Jeux olympiques d'été. Suède, 1912. © TopFoto / Roger-Viollet.

Citius, altius, fortius, plus vite, plus haut, plus fort. La devise des Jeux olympiques, détournée ici dans le titre de l’article, illustre la fin prématurée de ces grands sportifs, mortuus, morts au service de leur patrie en guerre. L’historien Camille Morata nous éclaire sur les modalités particulières qui ont très tôt entouré leur souvenir.

Les journées sport armées-jeunesse : promouvoir l’esprit de défense

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Lancement des journées sport armées jeunesse au Pôle école Méditerranée. Var, 8 novembre 2023. © Christian Cavallo / Marine nationale / Défense.

Permettre à la jeunesse de découvrir les forces armées, à travers une journée offrant une large  place à la pratique d’activités sportives, c’est le projet des Journées sport armées-jeunesse (JSAJ). Organisées chaque année au sein des unités, avec la contribution de partenaires locaux, ces rencontres permettent, sur la base de valeurs partagées, de développer l’esprit de défense.

Pratiques sportives et formation militaire : le cas italien

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L'Italienne Vanessa Ferrari lors de la finale du sol en gymnastique artistique féminine aux Jeux olympiques de Tokyo, 2 août 2021. © Loïc Venance / AFP.

L'armée italienne accueille depuis longtemps de nombreux sportifs dans ses rangs. Elle a joué un rôle important dans l'organisation des Jeux olympiques de Rome, en 1960, et promeut aujourd’hui un modèle d’intégration qui permet à ses athlètes de bénéficier d’excellents conditions de préparation.

Les blessés militaires français aux Invictus Games

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Invictus Games 2023. C’est historique, la France remporte une médaille d’argent en sport collectif. © SCH Hamilcaro / ministère des Armées.

Londres, 2014. Pour la première fois ont lieu les Invictus Games, un événement multisports qui réunit des militaires et anciens combattants blessés ou en situation de handicap. L’objectif n’est ici pas la performance, mais le dépassement de soi et la reconstruction par le sport. Témoignage du capitaine Fabrice Martin, du Centre national des sports de la Défense.

La reconstruction par le sport des militaires blessés

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Le neurochirurgien Ludwig Guttman à l’hôpital de Stoke Mandeville. Angleterre, 1948. © Raymond Kleboe / Getty Images.

Ces dernières années, avec le durcissement des opérations conjugué à un taux d’engagement très important, les armées françaises constatent une forte augmentation du nombre de blessés, tant physiques que psychiques, au sein des unités. En regard, l’accompagnement des soldats concernés s’est considérablement ajusté et renforcé. Découvrons ici la place primordiale octroyée au sport dans l’avènement de ces parcours de réhabilitation psychosociale et physique.

Du bataillon de Joinville à « l’armée de champions »

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Michel Platini fait le pitre au milieu de ses camarades appelés, Vincennes, 1975. © Presse Sports/Boutroux.

Le ministère des Armées a développé un dispositif unique qui lui permet d’être le premier incubateur de sportifs de haut niveau et le premier contributeur de l’État au soutien du sport de haut niveau. Le commandant du bataillon de Joinville nous invite à découvrir cette unité qui réunit plus de 200 champions alliant carrière sportive, promotion de la pratique du sport et des valeurs de la défense. Mythique !