Lycée Léonard de Vinci, Levallois-Perret, académie de Versailles
Dans le cadre de leur participation au Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD), les élèves de 1ère G3 du Lycée Léonard de Vinci de Levallois-Perret ont travaillé sur les résistants de l’Education nationale (enseignants, élèves, …). Les résultats de leurs travaux ont donné vie à une page Twitter qui chaque jour propose de faire découvrir l’un de ses résistants. Ce projet a reçu le 3e prix du département des Hauts-de-Seine et le 1er prix de l’académie de Versailles au CNRD.
Monsieur Pierre PORCHET-ANCELLE, professeur d’Histoire-Géographie à l’origine de ce projet, a bien voulu répondre aux questions du Lab’mémoriel afin de présenter le travail de mémoire des enseignants et élèves de l’établissement.
Votre classe participe cette année au concours national de la résistance et de la déportation (CNRD) dont le sujet pour l’année 2022-2023 est "L'École et la Résistance, des jours sombres aux lendemains de la Libération (1940-1945)" : pourriez-vous présenter la genèse de ce projet ?
Autant que possible, j’organise l’enseignement moral et civique sous la forme d’un projet qui dure tout ou partie de l’année scolaire. En classe de 1ère, les élèves sont invités à réfléchir au lien social et je me suis dit qu’étudier la Résistance était un bon moyen d’explorer les relations entre deux couples de notions inscrits au programme : intérêt général/intérêt particulier et engagement/abstention.
En effet, les hommes et les femmes qui ont participé à la Résistance étaient par suite de l’état de guerre confrontés à une forme de dilemme moral, résultant de l’évaluation entre les risques et les bienfaits encourus pour eux-mêmes et leurs proches et la fidélité à des personnes (famille, amis, syndicats, collègues, élèves, professeurs) et/ou à des causes (une idéologie, la liberté, la France). Cela permet aussi de rappeler que la Résistance n’a pas été faite que par la violence armée, mais aussi par la propagande, les tâches logistiques, le renseignement, etc.
Cette question est le fil conducteur du projet et c’est à ce sujet que les élèves ont été invités à réfléchir lors de la tâche finale. Si les élèves ont fait un authentique travail d’histoire, la perspective est celle de l’enseignement moral et civique, d’autant plus que je ne pouvais m’appuyer sur le programme d’histoire de 1ère : ils ne verront la Seconde Guerre mondiale que l’année prochaine, lorsqu’ils seront en terminale.
Le projet a été organisé en trois temps : recherche, valorisation et réflexion.
Puisque le CNRD est un concours civique dont les thèmes s’inscrivent dans l’histoire, je me suis dit que le mieux serait d’aller aux sources, c’est-à-dire aux archives. Avant, les élèves ont un peu lu sur la Résistance et nous avons regardé Les lycéens, le traitre et les nazis (David André, 2020), qui évoque l’affaire de la Ferté-Saint-Aubin, lorsque des lycéens parisiens qui se regroupaient en vue de prendre les armes furent sommairement exécutés. Le service éducatif des Archives nationales nous a accueillis deux journées durant et a accompagné les élèves dans le dépouillement de centaines de mémoires de proposition pour la médaille de la Résistance et la Croix de Guerre 1939-1945, concernant des élèves, des enseignants et des administrateurs de l’Éducation nationale au titre de l’académie de Paris (qui, à l’époque, comprend celle de Versailles et quelques autres). Nous avons constitué une base de données de 437 noms, complétée à l’aide de recherche sur Internet, notamment sur Mémoire des Hommes, le Maitron, Wikipédia et divers sites consacrés à l’histoire et à la mémoire de la Résistance.
La valorisation consiste à former les élèves à la mise en ligne d’articles et de pages de site internet, puis à en programmer la publication sur Twitter (voir ci-dessous). Enfin, la réflexion s’est faite sous la forme d’une rédaction dont le point de départ était un extrait de L’Armée des Ombres (1943), dans le but de réfléchir à la définition que Joseph Kessel donne de la Résistance, à la confronter aux archives en réfléchissant à l’intérêt général et à l’intérêt particulier, puis en conclure sur l’image que les élèves avaient de la Résistance, en leur proposant de l’associer à des valeurs ou à des idées.
Internet est un vecteur important de votre projet : vous avez mis en ligne un site, https://ldvcnrd.edublogs.org, pour présenter vos travaux.
- Pourquoi avoir choisi ce moyen de présenter votre projet pour le CNRD ?
- Comment vos élèves ont travaillé sur ce site ?
Contrairement aux idées reçues, les lycéens et les lycéennes ne maîtrisent pas de façon innée ou intuitive les technologies de l’information et de la communication, les réseaux sociaux et tout ce qui a trait à leur vie virtuelle. Or, au XXIe siècle, la maîtrise de ces outils est indispensable. Un site internet rustique m’a permis d’initier les élèves à l’utilisation de Wordpress, qui est l’outil de gestion le plus utilisé. Ce format présente le double avantage d’être l’occasion de cette initiation tout en donnant au travail des élèves une audience plus large et une ouverture sur l’extérieur.
La tâche des élèves a consisté à créer, éditer et mettre en ligne les fiches individuelles de chaque résistant, d’après un modèle-type à compléter grâce aux informations de la base de données de la classe. J’ai construit un vade-mecum et détaillé par le menu toutes les manipulations à accomplir. Certains élèves ont été rapidement à l’aise mais cela fut plus laborieux pour d’autres, ce qui montre l’utilité de cet exercice d’apparence simple, mais en réalité chronophage.
Une partie de votre projet consiste en une publication quotidienne sur Twitter (sur le compte @ldvcnrd), du 6 mars 2023 au 18 juin 2024, de portraits de résistants ayant appartenu à l’Education nationale :
- Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de vous servir de Twitter comme vecteur de vos travaux ?
- Comment avez-vous abordé l’emploi de ce réseau social comme vecteur de mémoire ?
- Est-ce que l’emploi d’outils numériques, comme les réseaux sociaux, est un facilitateur de l’implication des élèves dans le projet ? Quels peuvent-être les avantages et les inconvénients de ces outils ?
Le compte de Jean-Christophe Notin (@paroles_la) publie chaque jour le portrait d’un résistant ou d’une résistante, avec un message souvent inspiré sur son destin. Les élèves lui ont donc écrit et il a eu l’amabilité de leur répondre et de les autoriser à utiliser ses tweets et photographies de résistants en classe. Ayant des tweets en exemple, observant ceux qui obtenaient une bonne audience, les élèves ont rédigé puis programmés les leurs sur le compte de la 1re G3 (@ldvcnrd).
Les réseaux sociaux les plus utilisés par les élèves sont Snapchat, Tiktok et Instagram ; certains, plus rares, utilisent Twitter. La découverte de ce réseau social a été complète pour certains, qui n’y étaient pas à l’aise. Le choix de ce réseau en particulier a été fait parce qu’une communauté existait déjà sur Twitter autour de Jean-Christophe Notin ; le terrain était donc favorable pour un projet ayant une durée et des ambitions scolaires, pour lesquels créer une communauté virtuelle aurait été très délicat. Les élèves ont organisé un plan de communication sur plusieurs mois, en programmant leurs tweets à l’avance jusqu’au 18 juin 2024, qui marque l’anniversaire de l’appel du général de Gaulle.
Dans un projet pédagogique, l’implication des élèves est avant tout déterminée par le sens des tâches qui leur sont confiées et par le sens de l’objectif auxquels leurs tâches concourent. Les outils numériques sont de bons moyens d’organiser un travail collaboratif, mais on ne peut considérer que leur maîtrise et acquise par les élèves. Elle est, au contraire, l’un des objectifs du travail.
Que gardent vos élèves de cette aventure ?
Il est trop tôt pour le dire, car les effets de l’enseignement ne se font réellement sentir que dans une temporalité moyenne et longue. Dans un premier temps, je pense qu’ils ont apprécié le format du projet, qui permet de travailler autrement, également l’occasion de sorties appréciées et qui mobilise des compétences variées.
Les rédactions finales donnent un instantané de leur réflexion et de leur perception de la Résistance et des valeurs qu’on peut lui attacher : https://ldvcnrd.edublogs.org/ (voir « la Résistance vue par les élèves »)
Lycée Gérard de Nerval, Soissons, académie d’Amiens
Voyage en Alsace et en Meuse
Les élèves du lycée Gérard de Nerval nous livrent leurs restitutions sous forme de podcasts.
Véritable choix de l’enseignante et porteur du projet, Madame Valérie David, le podcast s’adressait à des élèves de 1re et de Terminale générale, et participait à la préparation de leur grand oral. A travers ce travail les élèves ont donc pu s’entrainer pour cette épreuve : diction, organisation du propos et surtout possibilité de de réécouter pour s’améliorer.
L’autonomie des élèves a permis ce travail, ainsi que leur familiarité avec cet outil, et son accessibilité aisée : à partie d’un smartphone ou bien via Audacity sur les ordinateurs du lycée. Après avoir défini les sites de banque de sons libres de droits, les lycéens disposaient d’un carnet de bord à compléter tout au long de leur voyage, leur permettant de collecter les informations. Les podcasts ont été réalisés par groupe de deux ou trois. Chaque épisode devait durer entre trois à cinq minutes, sur la base d’un épisode par visite. Chaque épisode mis bout à bout forme donc le podcast.
Le plus de cet exercice, permettre aux élèves de se préparer au grand oral, de s’approprier les visites en en faisant un récit personnel et de proposer une restitution d’une forme plus ludique avec un outil globalement maitrisé, à l’exception de la partie "montage" plus difficile !
Collège Stéphane Mallarmé - Marseille
Les élèves de la CDSG du collège Stéphane Mallarmé ont participé à une commémoration à la nécropole de Signes. Ils nous livrent leur travail (
visionner la vidéo réalisée) et leurs impressions :
Pourquoi est-ce si important de commémorer ?
Cela est important pour rendre hommage aux personnes morts pour la France et qui ont fait que nous sommes libres aujourd’hui. Une commémoration est également importante pour que nous n’oublions pas tous les sacrifices et que la triste histoire ne se répète jamais. Nous devons, nous, jeune génération, être les anges gardiens de la Mémoire.
Qu’est-ce que votre participation vous a apporté ?
Cela nous a apporté des connaissances sur la Nécropole de Signes, lieu proche de nous mais dont l’histoire était inconnue. La solennité d’une cérémonie est toujours très impressionnante mais tellement nécessaire. Notre participation nous a permis d’approfondir nos connaissances sur les événements passés et ainsi pouvoir transmettre notre savoir aux prochaines générations.
Qu’est-ce que la participation en tant que porte-drapeau représente pour vous ?
Avoir la charge de porter un drapeau si important est un véritable honneur. Nous devons le porter et le conserver dans l’honneur et la dignité. Être porte-drapeau est une grande fierté !
Lycée français de Varsovie (POLOGNE)
En souvenir de l’Insurrection du ghetto de Varsovie du 19 avril 1943, le Musée de l’Histoire des Juifs de Pologne POLIN mène une action appelée "Jonquilles", à laquelle le lycée français de Varsovie participe tous les ans depuis 5 ans à côté d’un millier d’autres écoles, bibliothèques et institutions culturelles.
Avant la crise sanitaire, des centaines de bénévoles distribuaient à Varsovie chaque 19 avril, en souvenirs aux insurgés du ghetto, une centaine de milliers de jonquilles en papier, fleur symbolisant par sa couleur et sa forme l’étoile jaune dont le port avait été imposé aux juifs pendant la guerre. La pandémie a obligé à repenser l’action "Jonquilles" afin de la commémorer autrement.
Madame Barbara Subko, professeur de polonais au lycée Français de Varsovie a bien voulu répondre aux questions du Lab’mémoriel afin de présenter le travail de mémoire des enseignants et élèves de l’établissement.
Les liens entre la France et la Pologne sont anciens et leur histoire commune particulièrement riche : dans ce cadre, comment a débuté votre participation à l’opération "Jonquilles" menée par le Musée de l’Histoire des Juifs de Pologne POLIN ? Travaillez-vous en lien avec des établissements scolaires polonais pour l’opération "jonquilles" ?
J'appartiens à un groupe regroupant des enseignants de toute la Pologne qui ont reçu le titre d'Ambassadeur Polin de l'Histoire des Juifs polonais. C'est une équipe active d'environ 50 professeurs qui enseignent la Shoah, via une pédagogie innovante, dans un esprit de vérité et de respect de la diversité. L'action "Jonquilles", dont la devise est "la mémoire nous lie", est un exemple du travail de mémoire auquel nous participons.
Combien d’élèves sont impliqués par an dans ce projet ?
Chaque année, une classe d’une trentaine d’élèves (section internationale polonais pour cette édition) organise des présentations et des conférences pour leurs camarades des autres classes afin d’expliquer le but de l’action et le sens de la commémoration de l’insurrection du ghetto de Varsovie. En parallèle, des bénévoles de chaque classe de l’établissement distribuent le 19 avril des fleurs en papier sur le terrain de l’école : avant la pandémie, plus de 500 jonquilles ont ainsi été réalisées. Ils sont aidés dans cette action par les professeurs d’arts plastiques Mesdames Matylda Papapietro et Aleksandra Kobylanska. Les élèves peuvent également voir une exposition de livres sur l’Holocauste et le ghetto de Varsovie au CDI du Lycée, mise en place par Madame Anne Malik, responsable du CDI.
La crise sanitaire ne vous a pas permis de participer à cette opération de la même manière que les années précédentes : quelles ont été vos démarches pour innover dans votre manière de commémorer et pour trouver de nouvelles façons d’impliquer les élèves ?
La pandémie ne nous a pas permis de faire de distribution de fleurs en papier dans l’établissement : nous avons alors eu l’idée de transférer cette action dans l’espace virtuel. Tout le monde, élèves comme enseignants, nous a suivis dans ce projet.
L’année dernière, sur l’idée de Madame Valérie Kuhn notre professeur de français et avec le soutien de Madame Halina Wójcik professeur de musique, nous avons fait un clip de musique reprenant la chanson de Jean-Jacques Goldman "Comme toi" qui parle d’une enfant juive victime de la Shoah. Nous avons reçu près de 40 enregistrements d’élèves et de personnels de l’établissement qui se sont filmés depuis chez eux. Nous avons ensuite partagé sur le site internet du lycée le clip que nous avons réalisés à partir de ces participations.
Cette année, nous avons enregistré "Głosy z porzeszości" (les voix du passé) : des extraits du journal de Mary Berg et des poèmes de Władysław Szlengel, deux auteurs enfermés dans le ghetto de Varsovie qui avaient souhaité témoigner des moments tragiques qu’ils ont vécus. Avec l’aide des professeurs d’espagnol, Madame Patricia Sisniegas, et d’anglais, Madame Christelle Germain, nous avons pu proposer des enregistrements de ces "Voix du passé" en polonais, français, anglais et espagnol !
Nous avons aussi proposé aux élèves de participer aux commémorations en utilisant de façon maîtrisée les réseaux sociaux, notamment en leur suggérant de diffuser, s’ils le souhaitaient, un élément graphique en lien avec l’action "Jonquilles" qu’ils auraient fait durant la semaine du 19 au 24 avril. De nombreux élèves ont joué le jeu.
Comment vous est venue l’idée d’utiliser les réseaux sociaux comme moyen de commémorer ?
Les enseignants ambassadeurs Polin échangent beaucoup sur leurs idées et partagent leurs expériences via des groupes sur les réseaux sociaux et la plateforme Polin. C’est tout naturellement que nous avons donc pensé à utiliser internet comme un moyen de commémorer autrement.
Vous pouvez retrouver le clip réalisé par le Lycée Français de Varsovie dans le cadre de l’action "Jonquilles" 2020 : https://lfv.pl/fr/vie-du-lfv/vie-pedagogique/projets-educatifs/ ; ainsi que plus d’informations sur les commémorations 2021 (lien en anglais) : https://polin.pl/en/Warsawghettouprising
Collège Saint-Exupéry - Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis (Académie de Créteil)
Dans le cadre de l’hommage rendu à Félix Éboué au Panthéon le jeudi 20 mai 2021, date anniversaire de sa panthéonisation, Anya et Mathéo, élèves du collège Saint-Exupéry de Noisy-le-Grand et lauréats de l’opération "Héritiers de Mémoire", ont lu un extrait de son discours "Jouer le jeu !" qu’il a prononcé en tant que gouverneur de la Guadeloupe devant les élèves du Lycée Carnot, à Pointe-à-Pitre, le 1er juillet 1937. Ce dernier a été récompensé de l’Ordre de la Libération pour son engagement dans la Seconde Guerre mondiale, et sa volonté de rallier les colonies au combat du Général de Gaulle.
Les deux élèves de troisième ont vécu une expérience forte, puisque la cérémonie d’ampleur nationale a été retransmise en direct. Ils ont pris leur rôle très au sérieux en "s’entraînant à la maison à lire le texte et avec la principale du collège, Madame Leignel" et en se renseignant sur Félix Eboué dont ils ont appris qu’il "était le premier résistant de la France d'Outre-mer".
Cette première expérience du travail de mémoire leur a donné envie de continuer sur cette voie, et Anya comme Mathéo "conseillent vivement aux jeunes de participer activement aux cérémonies mémorielles" s’ils en ont l’occasion. Ils retiennent une expérience positive de cette cérémonie !
Collège François Villon - Paris XIVe
L’opération "Héritiers de Mémoire", conduite par la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des Armées, en lien avec le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, met en lumière des projets remarquables d’enseignement de défense d’écoles ou d’établissements d’enseignement secondaire.
Leur interview partagée par la webradio DiVa14, de la cité scolaire François Villon de Paris, retrace leur préparation et leur vécu de cette expérience unique. Le travail mené par ces deux élèves et par leur professeure d’histoire et de géographie, Mme Ginies-Huchard, a non seulement permis de placer les jeunes au cœur des commémorations mais à en faire de véritables acteurs de premier plan.
Aicha et Mathis ainsi que leur professeure principale ont travaillé de concert avec la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) pour préparer la cérémonie, découvrir ce haut-lieu qu’est le Panthéon et comprendre l’importance de la mémoire nationale dans le parcours citoyen de chaque jeune. Ces deux élèves de terminale ainsi que leur enseignante ont accepté de partager leur expérience, de la préparation à l’animation de la cérémonie "Héritiers de Mémoire". (
écouter l’entretien)
Collège François Villon - Paris XIVe
Lundi 8 mars 2021, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, et pour l’inauguration de l’exposition "Les femmes dans la résistance", le collège François Villon a reçu Madame Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, ainsi que Monsieur Benoît Falaize, Inspecteur général spécialiste des questions mémorielles.
Ils ont accepté de répondre aux questions de Chloé Barbason et Qoudsi Zurob, élèves de 3e 4, marquant ainsi l’inauguration officielle du studio radio de DiVa14 ! (écouter l'entretien)
Suite à leur interview de Madame Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, et Monsieur Benoît Falaize, Inspecteur général spécialiste des questions mémorielles, les élèves de 3ème 4 Chloé Barbason et Qoudsi Zurob ont livré leurs impressions au micro de DIVA14. (écouter le témoignage de Chloé Barbason et Qoudsi Zurob)
La cité François Villon participe au concours de podcast organisé par France Culture (Écouter le Podcast)
- Lecture et chants : Les élèves de l’Ecole Alain Fournier et du collège François Villon (Paris 14)
- Piano : Amaury Pierre
- Direction et encadrement pédagogique : Christine Combaz (français), Clémence Habbaba (histoire-géographie), Amaury Pierre (éducation musicale)
- Prise de son et réalisation : Anne Kobylak, Léa Le Gall et Gaultier Hochard
- Coordination du projet : Emmanuel Géraud
École Jules Verne - Ville-ès-Nonais, Ille-et-Vilaine (académie de Rennes)
Les élèves de l’école Jules Verne de la Ville-ès-Nonais participent à l'opération "Barkhane" en partenariat avec l'UNC (association des anciens combattants) d'Ille-et-Vilaine.
Étape 1 : la rencontre avec le président de l’UNC et un ancien soldat de l’opération Barkhane
Récemment, les élèves ont reçu le président de l’UNC et un ancien soldat, Julien qui a participé à l’opération Barkhane. Tout l’enjeu étant d’expliquer aux jeunes cette opération. Nombreuses ont été les questions des élèves : comment vivaient les soldats ? Où était le Mali ? Comment s’organise le quotidien des soldats ? Est-ce que les soldats célèbrent les grandes occasions comme les fêtes comme le Nouvel an ou bien les anniversaires ? Si les soldats avait des moments de libres ? Julien était venu avec ses médailles et a expliqué aux enfants la signification de chaque médaille. Il leur a aussi montré des photographies des endroits où les soldats peuvent se détendre ainsi que les paysages du Mali. Des anecdotes sont aussi venues agrémenter ces échanges.
À cette occasion, un élève de la classe a appris à ses camarades que son papa avait aussi participé à l’opération Barkhane dans l’armée de l’air. Il avait apporté ce jour-là du sable du Niger et les médailles de son papa afin de les montrer aux autres élèves de sa classe. Après ces riches échanges, les élèves ont demandé des autographes à Monsieur PERRIER, président de l’UNC et à Julien en souvenir de cette rencontre. Vous pouvez suivre avec les premières photographies la première étape de ce projet. (visionner les photos).
Étape 2 : la rédaction de lettres et la réalisation de dessins pour les soldats actuellement en mission
Après la rencontre avec un ancien soldat de l’opération Barkhane, les enfants de l’école primaire Jules verne de la Ville-ès-Nonais ont entrepris la rédaction de lettres et réalisé des dessins qui seront ensuite envoyés à l’UNC pour les transmettre ensuite aux soldats en OPEX. A travers le reportage photographiques ci-dessous, nous pouvons observer des élèves pleinement mobilisés et très investis de cette mission. La classe espère que ces lettres et dessins arriveront à bonne destination et seront appréciés par les soldats. (visionner les photos).
Étape 3 : la cérémonie
Une petite cérémonie a été organisée à l'école Jules Verne de la Ville-Es-Nonais afin de remercier les enfants d'avoir envoyé des lettres et des dessins dans le cadre de l'opération Barkhane. A cette occasion, le président de l'UNC d'Ille et Vilaine était présent ainsi que deux sergents ayant pris part à l'opération Barkhane, des membres du nouveau conseil municipal, des membres de l' ancien conseil municipal (maire et adjointe au maire), le président et le secrétaire de l'association des anciens combattants de la Ville-Es-Nonais étaient également présents. Lors de cette cérémonie, le président de l'UNC 'a remis un diplôme à Madame Pluquet, directrice de l’école, pour remercier la classe de sa participation et des friandises pour les enfants.
Les élèves de CM1 et de CM2 ont eu l'agréable surprise d'avoir une réponse aux lettres adressées aux militaires. Les membres du 2ème régiment du matériel leur ont envoyé des photos. Ils ont également écrit des petits mots aux élèves. Sur l'une des pages, il y avait du sable. Les élèves ont aussi reçu un mail d'un sergent-chef : Monsieur Cédric Ballon. (visionner les photos)