Mémorial de la Résistance du Vercors

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Vue panoramique. Source : Mémorial de la Résistance du Vercors

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement.

En 360°, partez à la découverte des nécropoles du Vercors (Drôme/Isère)

 

Entrez dans la forteresse et plongez dans le quotidien des maquisards. Un parcours symbolique de l'ombre à la lumière... Vassieux « Ici commence le Pays de la Liberté » L'histoire du premier et du plus important maquis de France.

À la différence d'un musée d'objets, le Mémorial recourt à la mise en scène, image, son et lumière.

Une architecture intégrée

Respectant le site naturel environnant exceptionnel, cette citadelle enchassée dans la montagne, laisse libre et intact le creux d'une combe. Le bâtiment camouflé, recouvert par la végétation, rappelle la clandestinité des maquisards.

Œuvre d'une grande puissance évocatrice

1 200m2 recréent l'atmosphère d'époque à travers un ensemble de codes à décrypter. Tout est conçu pour comprendre et ressentir ce que furent l'espoir et les drames d'alors.

Un message universel de vigilance et de solidarité

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement. Il entretient le souvenir des évènements tragiques de juillet 1944 et rend hommage aux hommes et aux femmes qui ont combattu pour la liberté. La visite incite à la réflexion grâce aux documentaires et aux témoignages : analyse et compréhension des comportements humains dans leurs actes de grandeur comme dans la barbarie. L'objectif est de souligner la valeur universelle du témoignage du Vercors. Il s'agit de faire entendre le message de la résistance, de toute résistance, au plus grand nombre. Toutes les résistances ne conduisent pas à la victoire, mais toutes mènent à la dignité. Le Mémorial accueille 37 000 visiteurs par an (dont 50% d'enfants).

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Infos pratiques

Adresse

Col de La Chau 26420
Vassieux-en-Vercors
04 75 48 26 00

Mémorial de la Shoah

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Le Mémorial de la Shoah. ©Mémorial de la Shoah

Situé à Paris dans le quartier du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Shoah


Le Mémorial de la Shoah a ouvert au public le 27 janvier 2005 à l'occasion du soixantième anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz et de la Journée européenne de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.

Situé à Paris dans le quartier historique du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.

Comprendre le passé pour éclairer l'avenir, telle est la vocation de ce lieu, à la fois lieu de mémoire, musée et centre de documentation.

Ouvert à un large public et diversifié, il offre de nombreux espaces et activités : une exposition permanente sur la Shoah et l'histoire des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, un espace d'expositions temporaires, un auditorium programmant des projections, des colloques, des débats, des présentations d'ouvrages..., le Mur des Noms où sont gravés les noms des 76 000 hommes, femmes et enfants juifs déportés depuis la France entre 1942 et 1944 . le Mur des Justes sur lequel figurent les noms des 2 693 Justes ayant protégé ou sauvé des Juifs, en France, pendant l'occupation nazie . la crypte, lieu de recueillement où ont été disposées des cendres de victimes d'Auschwitz et du ghetto de Varsovie . le Centre de documentation juive contemporaine (un million de pièces d'archives, 90 000 photographies et 50 000 ouvrages) et sa salle de lecture, un espace multimédia, des espaces pédagogiques où se déroulent des ateliers pour enfants et des animations pour les classes d'enseignants, une librairie.

Destiné à accueillir tous les publics, le Mémorial de la Shoah contribue à l'enseignement d'un crime unique dans l'histoire de l'humanité mais aussi participe à l'éducation et à la réflexion sur la tolérance, la liberté et la démocratie.

 

Mémorial de la Shoah

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004 Paris

Tél. : +33 (0)1 42 77 44 72 (standard et serveur vocal)

Fax. : +33 (0)1 53 01 17 44

E-Mail: contact@memorialdelashoah.org

 

Horaires d'ouverture

Le musée est ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22h.

 

Fermeture

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août et 25 décembre et certains jours de fêtes juives.

 

Les salles de lecture et le centre d'enseignement multimédia sont ouverts tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 17h30, et le jeudi jusqu'à 19h30.

 

Mémorial de la Shoah

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004
Paris
01 42 77 44 72

Tarifs

Exposition temporaire : Entrée libreAuditorium : Plein tarif : 5€ / tarif réduit : 3€Ateliers pour enfants : 6€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22hVisites guidées :Individuels : Visite gratuite tous les dimanches à 15 h sans réservation préalable. Visite gratuite en anglais chaque deuxième dimanche du mois.Groupes : 49€ / groupe. Sur réservation uniquement.

Fermetures annuelles

Fermeture le samedi, certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

Site et Historial franco-allemand de la Grande Guerre au Hartmannswillerkopf

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© AAA-IllProd

Le Hartmannswillerkopf (également appelé Vieil Armand) est le principal champ de bataille du front des Vosges. Au lendemain de la Grande Guerre, il a été élevé au rang de Monument National par la volonté des Anciens Combattants. Chasseurs et fantassins, parmi lesquels les emblématiques Diables Rouges du 152e régiment d’infanterie de Colmar, s'y sont battus pendant quatre ans face aux troupes allemandes. Ces combats ont causé près de 30 000 pertes (tués, blessés et prisonniers) parmi lesquelles on peut dénombrer 8 000 morts, Français et Allemands confondus.

Situé dans le Massif des Vosges, à 956 mètres d'altitude, le site du Hartmannswillerkopf a été classé au titre des monument historique en 1921. Son champ de bataille, entretenu et valorisé par le Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf, est l'un des mieux conservés de France. Quarante-cinq kilomètres de sentiers et de tranchées permettent d'accéder à de nombreux vestiges mais aussi à des monuments et stèles, parmi lesquels un haut-relief dédié au 152e régiment d'infanterie. Cet ensemble unique en fait un véritable musée à ciel ouvert.

Une nécropole nationale a été aménagée en ces lieux au lendemain du conflit. Le cimetière militaire français du Silberloch, inauguré le 1er octobre 1922, se compose de 1 264 tombes de soldats et six ossuaires. Les victimes allemandes des combats ont quant à elles été inhumées au pied de la montagne, dans le cimetière militaire de Cernay et dans la nécropole franco-allemande de Guebwiller.

Le Hartmannswillerkopf accueille également l'un des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre. Conçu par l’architecte Robert Danis, on y accède par une tranchée d’honneur. Son élément principal est le monument souterrain composé d’un vestibule d’honneur, dans lequel sont mentionnées les unités françaises et allemandes qui ont combattu en ces lieux. Au cœur de l’édifice se trouve une crypte dédiée aux trois cultes concordataire. On peut y observer une chapelle catholique, surmontée par une statue de la Vierge également due à Bourdelle, ainsi que des autels protestant et juif. Au centre se trouve un ossuaire recouvert d'un bouclier en bronze qui abrite les restes de soldats inconnus. Le monument est surplombé par un autel de la Patrie, construit au centre d’une vaste esplanade de pierre. Identique à celui aménagé sur le Champ de Mars à Paris en 1790, il symbolise la levée en masse des volontaires accourus pour la défense de la République. Les blasons des villes qui ont participé au financement de l'ensemble monumental y sont mentionnés. Ce monument national fut officiellement inauguré par le président Albert Lebrun le 9 octobre 1932.

La croix pour la paix en Europe, positionnée le sommet géographique, complète cet ensemble. Haute de 20 mètres, elle prolonge le mémorial vers les sommets environnants.

Cet ensemble commémoratif est complété depuis 2017 par l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre. Établissement à la fois historique, mémoriel et pédagogique, il offre une vision globale de la Première Guerre mondiale en mettant en avant les spécificités de la guerre de montagne. L'exposition permanente s'articule autour de la dualité puis l'amitié franco-allemande, du niveau individuel, avec les relations tissées notamment entre les combattants pendant et après le conflit, jusqu'aux cérémonies internationales, et plus particulièrement celles du 3 août 2014 présidée par les Présidents Gauck et Hollande et du 10 novembre 2017, présidée par les Présidents Macron et Steinmeier.
 

  • L'offre culturelle

L’Historial franco-allemand propose une programmation culturelle annuelle qui s’articule autour d’expositions temporaires. Des visites guidées sont également proposées à la demande ainsi que différents ateliers et outils à destination du jeune public. Deux jeux de piste sont également proposés sur le site, l’un à destination des familles, l’autre plus axé sur la Grande Guerre et à ses spécificités sur un champ de bataille de moyenne montagne tel que le Hartmannswillerkopf.

Pour en savoir plus :
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/expositions
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/actualites
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/visites

 

  • L'offre pédagogique

Découvrez l'offre pédagogique en cliquant ici.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Hartmannswillerkopf, Lieu-dit Vieil Armand, Route des Crêtes 68700
Wattwiller
+33 (0)9 71 00 88 77

Tarifs

Visiteurs individuels : 6 € par personne / Groupes adultes : 5 € par personne / Groupes scolaires : 4 € par personne / Visites guidées sur réservation à partir de 95 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Historial ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h (18h les dimanches et jours fériés) d’avril à mi-novembre / Voir : https://www.memorial-hwk.eu/fr/horaires

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle de la mi-novembre à fin mars en raison de la fermeture hivernale à la circulation de la Route des Crêtes / Champ de bataille accessible à pied toute l’année

Site Web : www.memorial-hwk.eu

Compiègne-Royallieu

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Construite en 1913, la caserne de Royallieu fut transformée en camp d'internement pour prisonniers politiques de 1941 à 1944. Durant cette période, plus de 50 000 internés y transitèrent avant d'être déportés vers les camps nazis, en faisant le deuxième camp de France après Drancy. Depuis 2008, Le Mémorial propose une visite audioguidée de ce lieu chargé d’histoire. Accès aux actualités du Mémorial


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Compiègne


Le camp de Royallieu, crée en 1913, fut d’abord une caserne militaire appartenant  à l’armée française, s’étendant sur une vingtaine d’hectares, en périphérie de Compiègne (Oise). En 1939, la caserne sert d’hôpital d’évacuation secondaire puis, en 1940, devient un camp où l’armée allemande rassemble des soldats français et britanniques faits prisonniers. C’est en juin 1941 que le camp devient « Frontstalag 122 » où la Wehrmacht interne des prisonniers politiques, des ressortissants de pays alliés (Soviétiques, Américains), des juifs et constitue ainsi des réserves d’otages. Comme le camp de Romainville avec lequel il forme le Frontstalag 122, le camp de Royallieu dépend exclusivement de l'administration allemande, de la Wehrmacht, puis à partir de l’été 1942, de la Sipo-SD, c’est-à-dire du service de sûreté nazi, installé au 74 Avenue Foch à Paris, et plus communément appelé « Gestapo ». Il convient de rappeler également la présence au sein du camp de Royallieu d’un camp juif, le camp C, par où plusieurs milliers de victimes des persécutions antisémites ont transité avant leur déportation.

De mars 1942 à août 1944 près de 50 000 personnes, majoritairement des résistants, y furent internées puis déportées en direction des camps de la mort nazis. Les destinations qui les attendent : Buchenwald, Auschwitz-Birkenau, Neuengamme, Mauthausen, Dachau ou encore Sachsenhausen ou Ravensbrück pour les convois de femmes. La moitié d’entre eux ne reviendra pas. Ce terrible bilan place le camp de Royallieu, véritable antichambre des camps de la mort, comme deuxième plus grand camp d’internement et de déportation de France après Drancy.

C’est sur une partie de cet ancien camp que le Mémorial de l’internement et de la déportation a été créé en 2008. L’ensemble du site est porteur d’histoire et de mémoire : les bâtiments, le jardin, les arbres, le tunnel d'évasion. Le parcours historique se déroule dans les deux premiers bâtiments comptant parmi les trois conservés. L’histoire se raconte sur les murs des 12 salles aménagées dans le respect et la restauration des traces du passé.

Le mémorial, grâce aux nouvelles technologies audiovisuelles, permet de comprendre aujourd’hui comment les nazis sont passés d’une politique de répression, marquée par les fusillades d’otages, à une politique de déportation, y compris raciale.

Visite audioguidée en français, anglais et allemand.

 

Sources : © Mémorial de l’internement et de la déportation - Camp de Royallieu
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Infos pratiques

Adresse

2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200
Compiègne
03 44 96 37 00

Tarifs

- Plein tarif : 3€- Demi tarif : 1,50 € pour – Les jeunes de 7 à 18 ans – Les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation) – Les étudiants – Les militaires en activité – Les détenteurs de passeports culturels – Les demandeurs d’emploi - Gratuité : Enfants jusque 6 ansMilitaire en activitéAncien interné/résistant/déporté/combattant Groupes scolaires et centres aérés de l’agglomération de CompiègnePlein tarif : 3 eurosDemi tarif : 1,5 euros pour - les jeunes de 7 à 18 ans- les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation)- les étudiants - les militaires en activité- les détenteurs de passeports culturels- les demandeurs d'emploiGratuité pour :- les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés, déportés- les enfants jusqu'à 6 ans - les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC)- les Centres aérés de la ville de CompiègneEt à l'occasion de:- la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche d'avril)- Les journées nationales Tourisme et Handicap- la Nuit des Musées- Les Journées Européennes du Patrimoine

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h00 sans interruption.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier. Ouvert les jours fériés.Office de tourisme de référence - Office de tourisme de l’Agglomération de la Région de Compiègne - Place de l’Hôtel de Ville - BP 30009 - 60321 Compiègne Cedex - Tél : +33 (0)3 44 40 01 00 - tourisme@agglo-compiegne.fr - groupes.tourisme@agglo-compiegne.fr - www.compiegne-tourisme.fr

Mémorial - Bataille d'Arras

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Sortie des tunnels alliés à la Carrière Wellington. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit.

Le mémorial, installé dans l'ancienne carrière "Wellington", rappelle l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Depuis le 1er mars 2008, le mémorial de la bataille d'Arras est ouvert au public. Installé dans l'ancienne carrière "Wellington", il rappelle l'engagement des Alliés et le rôle joué par ce lieu dans la préparation de l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Au printemps 1917, le général Nivelle, préparant l'offensive du Chemin des Dames, demande au commandement des troupes britanniques de monter une attaque de diversion dans la région d'Arras.

La principale difficulté de cette opération est de concentrer des troupes sans attirer l'attention de l'adversaire. Les sapeurs néo-zélandais sont alors chargés de creuser des galeries sous les tranchées ennemies en reliant entre elles d'anciennes carrières utilisées par des tailleurs de pierre au XVème et XVIème siècles, créant ainsi un réseau souterrain de vingt kilomètres. Il permet aux troupes anglaises de surgir le 9 avril au matin à quelques dizaines de mètres en avant des premières lignes allemandes.

Ces travaux souterrains sont les plus importants jamais réalisés par les troupes britanniques dans ce domaine. L'autre objectif de ces aménagements est de répondre aux besoins élémentaires de confort pour 24 000 hommes en attente d'une montée en ligne : la carrière offrant une grande sécurité malgré la proximité du front, des cuisines, des douches, des latrines sont donc installées, de même qu'un hôpital militaire. Afin de se repérer dans les galeries, les Néo-Zélandais et les Anglais donnent le nom d'une ville de leur pays à chacune d'entre elles. Celui de Wellington est attribué à la carrière principale.

C'est au cours d'un récent programme de recherche sur ces carrières effectué par le service archéologique de la ville d'Arras qu'ont été découvertes de nombreuses traces laissées par le passage des soldats français et britanniques, qui ont occupé ces lieux dès le début de la guerre. Devant l'intérêt que présentaient ces témoignages pour la compréhension du quotidien des combattants, un inventaire systématique des galeries a été dressé dans la carrière Wellington.

La ville d'Arras a pris l'initiative de construire ce mémorial, aidée dans son financement par le Conseil régional, le ministère de l'aménagement du territoire, la Communauté urbaine, le Conseil général et le ministère de la défense.

Ce lieu de mémoire présente en surface un jardin du souvenir et un mur dédié aux régiments britanniques engagés dans cette bataille, sur lequel sont gravés le nom des soldats. Dans le hall d'accueil, semi-enterré, sont exposés des documents sur Arras dans la Grande Guerre.

D'une durée de soixante quinze minutes, la visite rappelle l'engagement des troupes alliées autour d'Arras, insistant plutôt sur la vie des soldats que sur la guerre elle-même. La découverte de la carrière s'effectue par groupe de dix-sept personnes accompagnées d'un guide. Un ascenseur vitré conduit le groupe vingt mètres plus bas à la découverte des 350mètres de galeries qui ont été aménagées.

Ce réseau stratégique fut aussi un lieu de vie pour des milliers de soldats cantonnés sous terre. Dessins et graffitis, bas reliefs, croix...sont visibles sur les parois, de même que quelques traces laissées par les soldats, comme des casques et des boîtes de conserve rouillées.

Chaque visiteur est muni d'un audio-guide qui présente dix séquences illustrées par des projections d'images et des jeux de lumières sur les parois environnantes : la découverte du monde souterrain, les traces de l'exploitation des carrières au Moyen-Âge, la galerie de l'histoire (des carrières jusqu'en 1916), les objectifs de cette stratégie militaire unique à l'époque, le travail des tunneliers en 1916 et 1917, la vie quotidienne sur place en avril 1917, les aménagements du réseau et la bataille d'Arras en avril 1917... Enfin, un film sur cette bataille, provenant des archives de l'Imperial War Museum, est projeté en fin de visite dans une salle. Le mémorial espère recevoir 60 000 visiteurs par an.

 

Carrière Wellington

Rue Delétoile 62000 Arras

Tél. 03 21 51 26 95

 

Office de tourisme d'Arras

Carrière Wellington

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Infos pratiques

Adresse

Rue Delétoile 62000
Arras
03 21 51 26 95

Tarifs

Tarif: 6,80 €Tarif réduit: 3,10 €Tarif Groupe Normal: 5,80 €Tarif groupe "avantage": 4,30 €Tarif Scolaire Normal: 2,90 €Tarif Scolaire avantage: 2,10 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

Fermetures annuelles

Le 1er janvier et les 3 semaines après les vacances de Noël. Les 28, 29, 30 juin et le 25 décembre

Centre de la mémoire d'Oradour

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© CMO

Le village d’Oradour-sur-Glane, à 20 kilomètres de Limoges, est connu pour porter les traces du massacre de sa population par une unité de la Waffen SS le 10 juin 1944. Le Centre de la mémoire constitue l’accès aux ruines du village martyr. Il propose aux visiteurs un parcours documenté replaçant le massacre d’Oradour dans son contexte histo­rique, avec notamment un film de 12 minutes réalisé dans les ruines, à partir des témoignages des survivants.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Oradour


Le 10 juin 1944, la population du bourg limousin d’Oradour-sur-Glane est massacrée par une troupe d’environ deux cents Waffen SS. Hommes, femmes et enfants sont passés par les armes et le feu ; le village est incendié et réduit en quelques heures à un champ de ruines. Conservé en l’état et classé monument historique, ce site témoigne des atrocités nazies et de la nécessité du souvenir, en hommage aux 643 victimes de ce crime abject.

Depuis 1999, le Centre de la mémoire d’Oradour, nouvel et unique accès aux ruines du village martyr, propose aux visiteurs du site une exposition permanente. Celle-ci, constituée de documents écrits ou audiovisuels, permet de replacer dans son contexte le drame d’Oradour, de présenter le village d’Oradour avant et pendant la guerre, d’expliquer le déroulement du massacre, d’informer le visiteur et de le faire réfléchir sur les questions de la justice et de la mémoire. Des expositions temporaires complètent ce parcours : elles permettent de varier les approches et de faire le lien avec l’histoire et la mémoire d’autres conflits contemporains, d’autres violences faites aux civils.

Une galerie composée des visages des victimes, imprimés sur des plaques de porcelaine, accompagne le visiteur dans le couloir menant aux ruines. Elle lui permet de découvrir que derrière le nombre très important de victimes, 643, il y a autant de visages, de personnes, de vies, de destins.

Espace de citoyenneté au message universel, le centre développe de nombreuses actions pédagogiques, scientifiques et culturelles. Une programmation saisonnière de conférences, représentations théâtrales ou musicales inscrit le Centre de la mémoire d’Oradour parmi les acteurs culturels locaux et nationaux.

Doté d’un centre de documentation très riche en publications et conservant également des archives privées, le Centre de la mémoire est un outil pédagogique. Il dispose de salles d’accueil pour les scolaires et d’un service éducatif leur proposant de nombreuses activités.

Le Centre de la mémoire est le lien nécessaire entre l’histoire d’Oradour, les victimes du drame du 10 juin 1944, leurs familles et les citoyens de demain.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

L'auze 87520
Oradour-sur-Glane
05 55 43 04 30

Tarifs

Tarifs exposition permanente : tarif individuel : 7,80€ - Forfait famille (2 adultes + 2 enfants ou plus) : 22€ - Tarif réduit : 5,20€ / Accès au village martyr libre et gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le Centre de la mémoire est ouvert 7 jours sur 7, du 15 janvier au 15 décembre inclus / Ouverture à 9h, fermeture entre 17h et 19h selon la saison : https://www.oradour.org/horaires

Fermetures annuelles

Du 16 décembre au 14 janvier

Site Web : www.oradour.org

Maison du Souvenir de Maillé

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Maillé, 25 août 1944, drame de la Seconde Guerre mondiale


Consulter l'offre pédagogique >>>  maison Maillé


Le 25 août 1944, alors que Paris fêtait sa libération, 124 habitants de Maillé, petite commune du Sud de la Touraine, sont massacrés par des soldats allemands.

Dans les années qui suivent le drame, le village est entièrement reconstruit. Cette absence de ruines contribuera par la suite, contrairement à Oradour-sur-Glane, à ce que ce drame tombe totalement dans l’oubli, alors même qu'il est pourtant le second massacre le plus important commis par les nazis sur le sol français.

Ouverte en 2006, la Maison du Souvenir cherche à faire connaître et reconnaître ce drame au travers de plus de 250 documents et d’un film de témoignages. Elle évoque l’histoire du village avant, pendant et après ce massacre. Espace pédagogique et citoyen, elle mène aussi une réflexion sur le sort des civils dans les conflits contemporains. Elle propose tout au long de l’année des expositions et animations.

Le 25 août 2008, ce massacre obtient enfin la reconnaissance nationale par l’inauguration de la Maison du Souvenir par le Président de la République.

facebook.com/MaisonduSouvenirdeMaille

Sources : ©Maison du Souvenir de Maillé
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Infos pratiques

Adresse

1 Rue de la paix 37800
Maillé
Tél. : 02 47 65 24 89

Tarifs

Droit d’entrée visite adulte individuel : 6,40 € Tarif réduit (enfants +12 ans, étudiants, enseignants, partenariat SNCF) : 3,20 € Gratuit enfants -12 ans Droit d’entrée visite adulte en groupe (>10 pers.) : 5,40 € Forfait visite guidée groupe (10-25 pers.) : 23,00 € Projection vidéo individuel : 1,90 € Projection vidéo groupe (10-40 pers.) : 6,40 € Forfait visite scolaire (< 35 élèves, sur réservation) : 59,00 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10:30 à 13:00 et de 14:00 à 18:00 du lundi au samedi. De 14:00 à 18:00 dimanche

Fermetures annuelles

1er janvier et 25 décembre. Week-ends de décembre à fin mars. Office du tourisme d'Azay Chinon Val de Loire - Bureau de Sainte-Maure-de-Touraine - Les Passerelles - 77 avenue du Général-de-Gaulle - 37800 Saint-Maure-de-Touraine - Tél. : 02 47 65 66 20

Musée de la Résistance à Châteaubriant

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Vue du site de la Sablière. Source : MINDEF/SGA/DMPA - JP Le Padellec

La Sablière fut le témoin d’un évènement de la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1941, 27 otages furent fusillés par les Allemands en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes (Loire-Inférieure) Karl Hotz, tué deux jours plus tôt par de jeunes résistants français. Suite à cette date, La Sablière se fait appeler la « Carrière des fusillés » et des rassemblements rendant hommage aux fusillés de Châteaubriant s’organisent.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Châteaubriant


Le 30 septembre 1945, « L’Amicale Des Anciens Internés Politiques de Châteaubriant-Voves » est créée. Dès lors, cette Association a pour but de maintenir le souvenir de ces hommes, objectif intégré dans la démarche du tourisme de mémoire.

Cette ambition passe par l’entretien du mémorial national érigé à Châteaubriant et par l’aménagement de la Carrière des fusillés. Le site fut classé en 1993.

Le monument inauguré le 22 octobre 1950 fut réalisé par Antoine ROHAL, sculpteur.
Depuis 1951, les alvéoles devant le monument contiennent un peu de terre des hauts lieux de la Résistance. Tout autour de la carriére sont installées en 1986 les stéles portant photographie et les indications personnelles de chaque fusillé.

Elle passe également par l’organisation de commémorations et de conférences. Actuellement, le titre est « Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt ».

Pour transmettre cette histoire au public, le Musée de la Résistance à Châteaubriant,implanté dans la ferme qui jouxtait la carrière où ont été fusillés 27 hommes dont Guy Môquet, est inauguré en 2001 par l’Amicale. En 2007, l’Amicale délègue la gestion et l’animation du Musée à l’« Association des Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant ». Des expositions permettent de mieux comprendre la vie des internés et la Résistance dans le pays de Châteaubriant. Chaque année, une exposition en lien avec le thème du Concours National de la résistance et de la Déportation.

L’Office de Tourisme Intercommunal du Castelbriantais propose des visites guidées payantes de la Carrière et du Musée. Le Musée peut également être visité de manière libre et gratuite. Des documents sont mis à la disposition du public.

 

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance à Châteaubriant
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Infos pratiques

Adresse

La Sablière, Carrière des Fusillés 44110
Châteaubriant
02 40 28 60 36 (ou office de tourisme : 02 40 28 20 90)

Tarifs

Gratuité (sauf office de tourisme)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi de 14H à 17H et sur rendez‐vous pour les visites de groupes en téléphonant

Fermetures annuelles

Le Musée est fermé au public du 23 décembre 2015 au mardi 12 janvier 2016 inclus, la réouverture s’effectue le mercredi 13 janvier 2016 à 14h.Office de tourisme de référence - 29 Place Charles de Gaulle ‐ BP 203 ‐ 44146 CHATEAUBRIANT Cedex - Tel. : 02 40 28 20 90

Citadelle de Mont-Louis

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Vue aérienne de la citadelle de Mont-Louis. ©Office du tourisme de Mont-Louis

Construite par Vauban de 1679 à 1681, la citadelle de Mont-louis jouera un grand rôle dans le traité des Pyrénées à la Révolution française...

Depuis sa création en 1679, Mont-Louis vit une histoire militaire tout à fait particulière. Au-delà des décisions politiques de Louis XIV, des plans éclairés de l'architecte Vauban et de la très active et rigoureuse surveillance du ministre de la guerre, Louvois, et depuis 326 ans, les acteurs de cette place sont les soldats ! Suite au Traité des Pyrénées en 1659 et à la demande du roi Louis XIV qui souhaite sécuriser ce territoire nouvellement restitué par l'Espagne, Vauban, Commissaire général des fortifications conçoit cette place-forte ex nihilo en 1679. La situation stratégique privilégiée, au carrefour des territoires du Conflent, du Capcir et d la Cerdagne, détermine le choix définitif du site. De plus, cet emplacement permet d'avoir à proximité matériaux, pacages, moulins, bois et cultures.

Mont-Louis est conçu selon un étagement en deux zones : la citadelle et la ville.

 

Au projet original, une ville basse pour les vivandiers, écuries et magasins à fourrage, ainsi qu'une redoute ne furent jamais édifiées, faute de moyens.

 

Pour la citadelle militaire, dont la portée de la vue s'étend du Canigou à la Sierra del Cadi, les défenses s'organisent autour des principes caractéristiques à Vauban : bastions, courtines talutées et demi-lunes. Si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre sont réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue "pour mettre les soldats à couvert".

 

Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, de part et d'autre de l'unique porte d'entrée. Elle répond ainsi aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.


En cette période de paix provisoire, les soldats seront l'essentiel de la main d'oeuvre, en particulier les régiments de Vierzet-Famechon, Stoppa Brendelé, Furstemberg et Castries. Ces soldats sont nombreux, - 3.700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680 - installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers...), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi. Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier.

 

En 1681, soit vingt-neuf mois après le voyage de Vauban, l'essentiel des travaux est terminé, la place est considérée en état de défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia, marquis de Durban prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu "de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie". Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un oeil sur la place-forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix perdurera au fil des siècles jusqu'à nos jours.


En 1793, la place est au coeur des événements militaires de Cerdagne. Mont-Louis devient Mont-Libre. Profitant du chaos côté français, le roi d'Espagne prétend mettre à la raison les régicides français et ses troupes envahissent tout le territoire des Pyrénées-Orientales. En Cerdagne, le général Dagobert repoussera par deux fois les Espagnols. En juillet 1793, les troupes espagnoles qui occupent le Col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites de belle manière. Le général Dagobert poursuivra son oeuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il mourra en 1794. (Monument Dagobert, place de l'église).

La paix intervient le 1er août 1795, Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l'armée de Cerdagne. Le 24 octobre 1803, Mont-Libre redevient Mont-Louis. A partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage et un hôpital pour l'armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même. Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis, en particulier sur les alentours.


Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces Françaises Libres. En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place-forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, puis en 1964, du Centre National d'Entraînement Commando.

 

Ce pôle d'expertise français dans le domaine de la formation commando, instruit les cadres (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des armées de terre et de l'air, de la gendarmerie nationale ou des armées étrangères, mais c'est aussi un centre de formation avec des compétences spécifiques pour les journalistes reporters de guerre, étudiants STAPS, sportifs de haut niveau et personnel des ministères de la justice ou de l'intérieur...

 

Mais la citadelle conserve un élément d'architecture unique, le Puits des Forçats, avec son immense roue permettant l'alimentation en eau de la place (visitable toute l'année). Les murs de la ville renferment également le premier four solaire à double concentration construit en 1949, (visitable toute l'année). Son église, dédiée au vocable de St Louis, est construite à partir de 1733, sur le modèle de la chapelle de la citadelle. A l'intérieur, une série de retables baroques roussillonnais des XVIIe et XVIIIe siècles avec un très beau Christ en bois peint polychrome (XVIIe siècle) d'inspiration rhénane.

 


Office du Tourisme de Mont -Louis

3 rue Lieutenant Pruneta - 66210 Mont-Louis

Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

E-mail : otmontlouis@wanadoo.fr

 

www.mont-louis.net

 

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

66210
Mont-Louis
Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

Tarifs

Visites Citadelle Plein tarif : 5,50 €Tarif réduit : 5 €Tarif enfant (7 à 10 ans) : 2 €Tarif jeune (11 à 18 ans) : 2,50 €Gratuit pour les moins de 7 ansVisites guidées : durée de visite environ 1 heure

Horaires d'ouverture hebdomadaires

• Citadelle/ puits des forçats :- Octobre à Mars : tous les jours sauf week-end à 11h30 et 14 h.- Avril à Juin et Septembre : tous les jours sauf dimanche à 11h30 et 14 h- Juillet/Août :10h30, 11h30, 14h, 15h, 16h tous les jours• Four solaire : fermé de novembre à avril - Avril à Octobre : tous les jours à 10 h, 11 h, 14 h, 15 h et 16 h – été : 17h

Fermetures annuelles

Durant les vacances de Noël.Le 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 décembre.Le dimanche et le week-end en novembre, décembre et janvier.

Mémorial du camp de Rivesaltes

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©David Maugendre

Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes. Ce lieu unique rend compte des traumatismes du second vingtième siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Lieu de mémoires ouvert sur le monde contemporain, il a pour vocation la diffusion de la connaissance historique.


Consulter l'offre pédagogique >>>  Rivesaltes

 


Inauguré en octobre 2015, le Mémorial est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes. Cette marque dans l’espace en fait un lieu unique, qui rend compte des traumatismes du vingtième siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est également un bâtiment contemporain hors du commun qui a valu l’Équerre d’argent à son architecte, Rudy Ricciotti.

L’histoire du camp de Rivesaltes est unique en France. Camp militaire à son origine, il fut utilisé, entre 1941–1942, 1945–1948 et 1962–1966, comme lieu de rétention par l’État français. Tant par sa durée que par le nombre de personnes qui y furent internées, emprisonnées ou reléguées, le camp de Rivesaltes est aujourd’hui considéré comme le plus grand camp d’internement d’Europe occidentale. 

Il n’y a pas un camp de Rivesaltes, mais des camps de Rivesaltes : camp des réfugiés de la guerre d’Espagne, camp des "indésirables" de Vichy durant la seconde Guerre mondiale, camp de regroupement des juifs déportés dans le cadre du génocide, camp de transit des harkis après la guerre d’Algérie.
Pour comprendre comment les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, déplacés de forces, internés arbitraires ou réfugiés, se rejoignent en un même lieu, la longue table centrale retrace les fonctions successives de ce camp et les conditions de vie dans ces îlots sans fin. Sur les côtés, six grands panneaux restituent cette histoire dans la grande histoire du XXe siècle, celle des guerres et des violences faites aux civils. Quatre films monumentaux projettent sur les murs les images de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, dont on entend les témoignages grâce aux tablettes numériques sur tiges métalliques.

Le déplacement forcé des populations, l’appréhension de l’Autre comme un « indésirable » et cette forme d’enfermement constituent comme un fil rouge de l’histoire du camp et des histoires des personnes qui y furent internées ou reléguées. Ouvert sur le monde contemporain au travers de ses collaborations scientifiques comme de sa programmation artistique et culturelle, le Mémorial interroge les thématiques qui font son histoire et perdurent massivement aujourd’hui. 

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Clément Ader 66600
Rivesaltes
04 68 08 39 70

Tarifs

Tarif plein : 9,50€ / Tarif réduit : (demandeurs d'emplois, étudiants, groupes à partir de 10 pers., pass patrimoine) : 6,50€ / Gratuité pour : - 18 ans, les bénéficiaires des minimas sociaux, les journalistes détenteurs d'une carte de presse, les enseignants dans le cadre de la préparation de projets éducatifs avec le Mémorial, les témoins, les donateurs et prêteurs au profit du Mémorial du Camp de Rivesaltes, les titulaires de laissez-passer, les mécènes / Visioguide "Les voix du Mémorial" inclus dans le prix du billet d'entrée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison : 10h-18h tous les jours sauf lundi / Haute saison : 10h-18h tous les jours