Plateau de Californie

Partager :

Sculpture de Haim Kern. ©la paisible GCCD - Source : Jalons pour l'Histoire sur le Chemin des Dames

A proximité de l'Ailette, le Plateau de Californie est un haut lieu de mémoire de la Grande Guerre

Le Plateau de Californie, à proximité de l'Ailette dans le secteur géographique du Chemin des Dames, est un haut lieu de mémoire de la Grande Guerre associé à la vaine offensive de Nivelle en avril 1917 et aux mutineries.

Le site tire son nom d'un saloon américain appelé "La Californie" crée par Henry Vasnier avant 1914. S'y trouvait alors aussi un service d'hôtellerie, un zoo, et un jardin exotique de plantes amérindiennes, à côté de vignes, de terres agricoles et maraîchères et de bois. Le 18e Régiment d'Infanterie (R.I.) est étroitement lié au destin de ces lieux.

Placé en réserve au moment de l'assaut du16 avril 1917, il est engagé à partir du 4 mai, lors de la prise de Craonne et du plateau de Californie, combats au cours desquels il perd 40% de ses effectifs. Traumatisés, ses hommes, alors au repos à Villers-sur-Fère, refusent de rejoindre le front le 27 mai 1917, initiant ainsi les premières mutineries.

Douze soldats sont déférés devant le conseil de guerre le 7 juin . cinq sont condamnés à mort au motif de "révolte sous les armes", dont un est gracié, un autre s'échappe et trois sont fusillés, le 12 juin à Maizy. La colline de Craonne est classée zone rouge, au même titre que 18 000 autres hectares dont les sols ont été totalement détruits par l'intensité des combats, et dont la plus grande partie allait être confiée à l'Office national des forêts. Des pins y ont été plantés.

Sorti de l'oubli depuis les années 1990, l'endroit a fait l'objet d'aménagements : belvédère, table d'orientation, parking, signalétique, sentiers balisés au coeur des vestiges de tranchées et des trous d'obus.

Sculpture- monument édifié à la mémoire des soldats du 18e R.I. sur un ancien abri bétonné allemand.

Cette réalisation est une commande publique du ministère de la culture et de la communication, en partenariat avec le conseil général de l'Aisne. Le sculpteur Haim Kerner en est l'auteur.

Edifié en 1998 à la mémoire des combattants de toutes les guerres, ce monument de bronze teinté en bleu-horizon, est constitué de têtes toutes identiques, emprisonnées dans du fil de fer barbelé symbolisant les mailles de l'histoire avec l'inscription "Ils n'ont pas choisi leurs sépultures". Il est inauguré le 5 novembre 1998, à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de 1918, par le Premier ministre Lionel Jospin.

Plaque au 18e R.I.

Cette plaque dédiée au 18e R.I. se situe sur le plateau de Californie, à l'extrême rebord oriental. Elle a été implantée en 1927 sur le sommet d'un ancien abri bétonné allemand, et porte la dédicace : "À la gloire du 18e R.I. de Pau (Béarn - Pays Basque - Gascogne), régiment d'élite chargé d'enlever le plateau de Craonne, position jugée inexpugnable, l'a pris d'assaut dans un élan superbe. Citation à l'armée - 4-5 mai 1917".

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

02160
Craonne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Chapelle Sainte-Berthe

Partager :

La chapelle Sainte-Berthe. Source : Mémorial des régiments d'infanterie de la grande guerre - 1914 – 1918 / FRANCE

Le 23 octobre 1917, les soldats du 283e régiment d'infanterie ont livré combat dans leur avancée vers Filain.

La chapelle Sainte-Berthe, située dans la commune de Pargny-Filain, sur la route départementale n° 967, domine la vallée de l'Ailette. Bâti au XIIe siècle, le site a attiré très tôt les pèlerins en raison de sa source miraculeuse en liaison avec les reliques de sainte Blangy, source réputée pour guérir les fièvres.

De style ogival entièrement construite en pierre du pays dite banc royal sur des fondations en moellon, elle était couverte en ardoise. Les colonnes intérieures ainsi que l'autel étaient en pierre dure. La voûte d'arêtes était en chêne, la poussée des murs latéraux contenue par des contreforts. La porte d'entrée était à deux vantaux en chêne assemblés avec peintures forgées. Les vitraux de couleur présentaient le Baptême du Christ, la Sainte Vierge et la Sainte Famille.

L'édifice, construit entièrement en moellon d' appareillage irrégulier et pierre de taille aux chaînages harpés, possède une nef unique éclairée au chevet par une baie cintrée et deux oculi (oculus également appelé oeil-de-boeuf). Le pignon débordant en façade est surmonté d' une croix sommitale. La plaque de marbre placée au-dessus du portail cintré indique : "Chapelle Sainte-Berthe du 12e siècle brûlée en 1814, rebâtie en 1871 détruite en 1918, reconstruite en 1927.

Une deuxième plaque en marbre précise la destination de l'édifice : Chapelle Sainte-Berthe, Sépulture Leduc-Binet". Le site, comprenant la chapelle et la ferme dont elle marque l'entrée, a été le théâtre de combats dès 1814, lorsque les Cosaques l'ont incendiée . elle est rebâtie en 1871 grâce à l'investissement du fermier de la Royère. L'édifice, réduit à l'état de ruine pendant la Grande Guerre, est reconstruit en 1927. En ce lieu en effet, le 23 octobre 1917, les soldats du 283e régiment d'infanterie ont livré combat dans leur avancée vers Filain. Une plaque, inaugurée le 21 juin 1931 par les survivants de ce régiment ainsi que par la famille de P. Leduc et tous les habitants du village, leur rend hommage.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

02000
Pargny-Filain

Stonne - Circuit de la Bataille Mai-Juin 1940

Partager :

Char B1 bis. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français.

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français. Pris et repris sept fois en quatre jours, il a été entièrement détruit.

Un mémorial, duquel part un circuit touristique, situé au centre du village, commémore la résistance de l'armée française à l'invasion allemande. En 1940, la France se croit protégée par la ligne Maginot. Le massif des Ardennes est considéré comme infranchissable. La défense de la Meuse assurée par la 2e armée de Huntziger de la vallée de la Bar à Longuyon, et la zone de Sedan étant défendue par le 10e corps d'armée de Grandsard.

Au mois de mai, les Allemands attaquent les Ardennes afin de réaliser la rupture au niveau de Sedan.

Dès le 11 mai, la cavalerie française qui s'était portée au devant des Allemands en Belgique se replie, Huntziger remanie en vain son dispositif : la Wehrmacht est aux portes de Sedan le 12 mai et entreprend, dès le lendemain, les opérations de franchissement de la Meuse. Le 14 mai, les Allemands forcent le passage au niveau du cimetière de Nouzonville et peuvent alors prendre à revers les défenseurs de Monthermé. Huntziger renforce le dispositif défensif sur la ligne Stonne-Forêt du Mont Dieu. Il doit cependant abandonner la zone de terrain entre la Chiers et la Meuse, ce qui aboutit à augmenter l'écart entre les 1re et 10e armées. Le 15 mai, les Allemands passent à l'offensive sur Stonne avec l'aviation et les panzers. Entre le 15 et le 18 mai, le village changera 19 fois de mains et les pertes - 33 chars français et 24 panzers allemands - témoignent de l'âpreté des combats pour tenir cette position stratégique. Afin de prendre à revers la position, la Wehrmacht lance une offensive vers Tannay, le 23 mai, y défait le 1er régiment de Hussards et s'empare du village le 24 mai. A proximité, la 3e division d'infanterie Coloniale (3e DIC), qui tient la forêt du Mont Dieu, doit se replier par un étroit couloir dans la nuit du 24 au 25 mai, abandonnant définitivement le secteur. Cette bataille aura fait 3 000 morts du côté allemand contre 1 000 dans l'armée française.

Un espace mémoire a été créé, il comprend :

  • 1 monument en granit rose sur lequel est gravé le nom de toutes les unités ayant combattu dans la région,
  • 1 char B1 bis du même type que ceux qui se sont illustrés ici lors de la première bataille de chars de la dernière guerre,
  • 1 table d'orientation définissant les différentes lignes de résistance,
  • 1 mur représentant des ruines sur lequel sont scellées deux plaques de marbre noir, l'une relatant le déroulement de la bataille, l'autre la carte du circuit historique.

Au bas de la butte de Stonne dite "Pain de Sucre", un char moderne AMX 13, rend hommage à toute l'armée blindée, du premier au tout dernier, le char Leclerc.

Le circuit de tourisme de mémoire passant par les villages témoins des combats de mai et juin 1940 est balisé et jalonné de panneaux d'orientation. Quatorze étapes retracent les évènements qui se sont déroulés dans ces villages, rendant ainsi hommage aux 5 000 soldats français tombés au champ d'honneur en ces lieux lors de la bataille des Ardennes.

 

Office du tourisme des cantons de Carignan, Mouzon et Raucourt Le Paquis de Frappant

08110 Mogues

Tél. : 03.24.29.79.91

Fax : 03.24.29.79.45

E-mail : officedetourismedes3cantons@wanadoo.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

08390
Stonne
03 24 29 79 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Ouvrage du Michelsberg

Partager :

Construit entre 1930 et 1937, le Michelsberg est un gros ouvrage d’artillerie de la célèbre ligne Maginot.
 


 

Composé d’une entrée et de 5 blocs de combat, cet ouvrage était armé de 8 canons et plusieurs dizaines de fusils et mitrailleuses. Son armement lui permettait de tirer une tonne d’obus à la minute. Le bloc 5 comporte une tourelle de 75 qui est le plus gros modèle de la ligne Maginot et qui a une masse de 265 tonnes.

Son équipage de 515 hommes fut héroïque en opposant une vive résistance à l’attaque allemande du 22 Juin 1940. Ses canons tirèrent plus de 6200 obus. C’est « invaincu » que l’armistice imposa la fin du combat à ses hommes.

En compagnie d’un guide vous découvrirez l’univers souterrain de la ligne Maginot. Le parcours de visite vous mènera de l’entrée à un bloc de combat en passant par l’usine, la caserne, les cuisines et le PC. En haut du bloc retrouvez la tourelle de 75, monstre d’acier de 265 tonnes. Une visite au cœur de notre histoire !
 


 

 

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Allée du commandant Pelletier 57320
Ebersviller
07 50 66 39 19

Tarifs

Adulte : 7€ / Enfant (8 à 14 ans) : 3,50€ / Groupe : 5€ par pers. / Gratuit (-) de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées uniquement les samedis et dimanches d’avril à septembre inclus à 14h30 / D’octobre à mars (voir dates sur site internet) / Tous les jours et toute l’année pour les groupes sur rdv

Monument national à la Résistance du Plateau des Glières

Partager :

Monument National de la Résistance. Source : Conseil Général de la Haute-Savoie

 

Ce mémorial rappelle le théâtre de combats entre maquisards, Milice française et armée allemande de février à mars 1944.

 

 

Plateau des Glières et Monument de Gilioli

 

Magnifique plateau situé au cœur de la Haute Savoie à 1440m d'altitude, le site des Glières est un rendez-vous incontournable.

Haut lieu de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, son territoire montagneux, et de ce fait stratégique, a permis de faire du Plateau des Glières un point de parachutage des armes pour la résistance locale.

Le 31 janvier 1944, compte tenu de la situation "insurrectionnelle", le gouvernement de collaboration de Vichy, sur l'injonction des autorités allemandes, décide d'en finir avec la Résistance et met le département en état de siège. Ce même jour, 120 maquisards sous les ordres du lieutenant Tom Morel, chef des maquis de l'Armée Secrète en Haute Savoie, montent au Plateau des Glières pour assurer la réception des parachutages.

 

Les maquisards sont d'anciens cadres du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins d'Annecy, des Républicains espagnols, des Francs Tireurs et Partisans, unis par le même désir de libérer la France.

Le 26 mars 1944, une attaque massive mobilisant environ 10 000 hommes est menée par les troupes allemandes et les miliciens français. Les moyens mis en œuvre sont disproportionnés face aux 465 maquisards présents sur le Plateau. Après avoir procédé à des repérages, les maquisards reçoivent l'ordre du capitaine Maurice Anjot, désormais chef du maquis suite au décès de Tom Morel, de décrocher dans la soirée. 129 maquisards et 20 résistants des vallées, n'ayant pu échapper à l'encerclement des forces de l'ordre, sont tués lors du combat, fusillés ou morts en déportation.

 

La bataille des Glières est, dès le début, grâce à la radio de Londres, le symbole de la Résistance française. Les mois suivants, les maquis se restructurent pour organiser la réception d'un nouveau parachutage, qui aura lieu le 1er août. Il permettra la libération de la Haute-Savoie avant même l'arrivée des troupes alliées, dès le 19 août 1944.

 

Le 2 septembre 1973, le Monument National à la Résistance d'Emile Gilioli, construit à l'initiative des Rescapés des Glières, est inauguré par André Malraux. Il n'est pas un monument aux morts mais un symbole d'espérance. Aujourd'hui, un parcours balisé accessible à tous types de marcheurs, longeant les zones de parachutages, vous guide sur le Plateau des Glières appartenant désormais à la mémoire collective. Les panneaux explicatifs ponctuant cet itinéraire relatent la vie quotidienne des maquisards et les évènements de février et mars 1944.

 

 

Les sentiers de la Mémoire

Sur le plateau, des sentiers permettent de découvrir le site des parachutages et l'organisation de la défense du plateau :

Le sentier "Tom Morel", seul chemin d'accès au plateau en hiver, était la voie de ravitaillement du maquis. Le sentier de "l'Attaque", relativement difficile en raison du dénivelé, a été utilisé par les agents de liaison du Maquis des Glières. Les Allemands l'ont aussi emprunté lors de l'attaque du 26 mars 1944 à Monthièvret.

 

Le sentier de "l'Escarmouche" ou sentier des "Eaux Noires" qui doit son nom au ruisseau venant de la combe d'Ablon qui coule sur des roches détritiques noirâtres, a été emprunté notamment par les résistants de Thorens. C'est là que la Milice a perdu son premier homme.

 

Le sentier du "Dernier Assaut" permet l'accès au site d'alpage de Champ-Laitier attaqué le 26 mars 1944.

 

Le sentier des "Espagnols" fut le lieu de passage d'un groupe d'Espagnols venus de Nâves-Parmelan, ainsi que de trois Italiens. Avant eux, le garde-forestier du secteur avait emprunté ce chemin pour accompagner de jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire sur le Plateau des Glières. Un poste de guet, installé au Pas du Roc par les résistants, verrouillait de façon dissuasive le passage. Aucun assaillant ne s'y hasarda.

 

Le sentier de "l'Ultimatum" constituait une voie royale d'accès au Plateau des Glières. Il était verrouillé dans la vallée par les forces de Vichy, et sur le plateau par les maquisards. L'avant-veille de l'assaut allemand, il a été emprunté par un groupe porteur d'un ultimatum de reddition.

 

Site de Morette


Situé à la porte d'entrée des vallées de Thônes, le site historique départemental de Morette est composé de trois éléments majeurs : la Nécropole Nationale des Glières le Musée départemental de la Résistance le Mémorial départemental de la Déportation

 

La Nécropole Nationale des Glières

Les corps de 105 résistants, principalement combattants des Glières, abattus par les Allemands et les forces du maintien de l'ordre françaises reposent dans la Nécropole.

 

Le Musée départemental de la Résistance

Situé dans un chalet d'alpage datant de 1794, il est représentatif de ceux qui abritaient les maquisards.

Créé en 1964, par l'Association des Rescapés des Glières, l'idée de départ était de rassembler dans un musée tous les souvenirs et toute la documentation que les Rescapés conservaient. Il est devenu Musée départemental en 1978. Présenté sur 3 niveaux, il permet de découvrir les périodes successives du conflit mondial qui débute en 1939, jusqu'à la Libération du département de la Haute-Savoie en août 1944.

 

Le Mémorial départemental de la Déportation

Il apporte un témoignage bouleversant sur les camps nazis (photos, cartes des camps nazis, poèmes de déportés, tenues...). Créé en 1965, par l'Association des Déportés, Internés et Familles de la Haute-Savoie rattachée à l'Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles (UNADIF), il est devenu Mémorial départemental. Le bâtiment actuel renferme une exposition volontairement dépouillée qui se veut porteuse d'un message de mémoire et de vigilance.

 


Site de Morette

74230 La Balme de Thuy

Tel : 04 50 32 18 38

 

Plateau des Glières

Mémoire du Maquis

Tel : 04 50 33 21 31

 

Horaires d'ouverture des sites départementaux

Tous les jours sauf le samedi, de 9H30 à 12H30 et de 13H30 à 17H

En juillet et août, 7/7 jours de 10H à 12H30 et de 14H à 18H

 

Site de Morette : fermé en décembre et janvier

Plateau des Glières : fermé du 1er octobre au 1er samedi des vacances de Nöel inclus

 

Renseignements et réservations

Les visites guidées peuvent être organisées toute l'année, durant les périodes d'ouverture, sur réservation.

Activités pédagogiques sur réservation.

 


Conseil Général de la Haute-Savoie

Direction des Affaires Culturelles Service Mémoire et Citoyenneté

18, avenue du Trésum 74000 Annecy

Tél: 04 50 51 87 00

Fax: 04 50 51 86 98

E-mail: resistancedepartementale74@cg74.fr

 

Culture 74

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

site de Morette 74230
Thônes
Site de Morette 04 50 32 18 38 Plateau des Glières 04 50 33 21 31

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le samedi, de 9H30 à 12H30 et de 13H30 à 17HEn juillet et août, 7/7 jours de 10H à 12H30 et de 14H à 18H

Fermetures annuelles

Site de Morette : fermé en décembre et janvierPlateau des Glières : fermé du 1er octobre au 1er samedi des vacances de Nöel inclus

Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés

Partager :

Un lieu de mémoire de la Shoah pour réfléchir aux valeurs citoyennes hier et aujourd'hui.

La Maison d’Izieu lance un appel à la population pour collecter des archives familiales et municipales | Projet 2021
 PrésentationActualités du mémorial | Accès direct
[ Vidéo ] Sources : Ministère de la Défense - Auteur : Flora Cantin - Direction : DICOD

Consulter l'offre pédagogique >>>  maison d'Izieu


Situé dans l’Ain, la Maison d’Izieu perpétue le souvenir des enfants et adultes juifs qui y avaient trouvé refuge entre mai 1943 et le 6 avril 1944.

Attaché au présent et tourné vers l’avenir, le mémorial suscite la réflexion sur le crime contre l’humanité et les circonstances qui l’engendrent.

À travers l’évocation des enfants juifs d’Izieu et de leurs éducateurs, c’est contre toute forme d’intolérance et de racisme qu’il entend lutter.

En mai 1943, Sabine et Miron Zlatin, en lien avec l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE), installent une quinzaine d’enfants juifs à Izieu, alors en zone d’occupation italienne, ce qui les met temporairement à l’abri des poursuites antisémites.

Jusqu’en janvier 1944, date de la dernière liste du registre des présences tenu par Miron Zlatin, 105 enfants ont séjourné à la colonie d’Izieu.
Celle-ci est souvent un lieu de passage dans un réseau de sauvetage plus vaste, composé d’autres maisons, de familles d’accueil ou de filières de passage en Suisse.

Au matin du 6 avril 1944, 44 enfants, âgés de 4 à 17 ans, et 7 adultes furent raflés puis déportés sur ordre de Klaus Barbie, parce qu’ils étaient juifs. Le directeur de la colonie, M. Zlatin, ainsi que deux adolescents furent déportés vers des camps de travaux forcés en Estonie. Le reste du groupe fut déporté à Auschwitz. Seule une monitrice, Léa Feldblum, revint.

Traqué et ramené en France par Serge et Beate Klarsfeld, Klaus Barbie fut jugé et condamné à Lyon en 1987, pour crime contre l’humanité.

Au lendemain du procès, une association se crée autour de Mme Zlatin pour l’ouverture du « Musée-Mémorial des enfants d’Izieu ».

Aujourd’hui, deux bâtiments se visitent :

La maison, espace sensible d‘évocation, est dédiée à la mémoire. L'exposition y est volontairement sobre et claire.

La grange, dédiée à l’histoire, accueille une exposition de 530 m2 qui se déploie en trois thèmes : Pourquoi des enfants à Izieu ? fait découvrir au visiteur l’histoire et le parcours des enfants de la colonie . De Nuremberg à La Haye : juger les criminels propose une réflexion sur les jugements des criminels de guerre et sur les crimes contre l’humanité après 1945 . enfin, La mémoire et sa construction invite le visiteur à découvrir les mécanismes de construction de la mémoire à partir de la construction de la mémoire d’Izieu.

Visiter la Maison d’Izieu permet à tous les publics d’aborder le génocide des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que l’histoire des réseaux de sauvetage qui ont cherché à soustraire ces enfants aux persécutions antisémites de la France de Vichy et de l’Allemagne nazie.

Le mémorial accueille les enfants à partir de 8 ans. Un livret de visite est remis gratuitement et permet de découvrir l'histoire des enfants d'Izieu et de parcourir le mémorial à son rythme.

Offre pédagogique :

Ateliers pour tous les niveaux scolaires, rencontres de témoins et d'artistes.

Offre tous publics :

Des visites accompagnées de la maison sont proposées tous les jours.

Visites pour les enfants en famille : mercredis des vacances scolaires (zone A), à 14h.

Audioguides en anglais, italien, espagnol et allemand.

Visites en anglais, italien, espagnol et allemand sur réservation.

 

Sources : ©Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

70 route de Lambraz 01300
Izieu
04 79 87 21 05

Tarifs

Plein tarif : 7€ / Jeunes et retraités : 5€ / Groupes (à partir de 20 personnes) 6€ actifs - 4€ jeunes et retraités / Gratuité : enfants de moins de 10 ans, déportés / Pass illimité valable 13 mois : 15€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De septembre à juin : en semaine 9h-17h - samedi 14h-18h - dimanche et jours fériés 10h-18h / En Juillet et août : tous les jours de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Week-ends de décembre, janvier et février, 1er mai et vacances de Noël / Office de tourisme de référence : Belley Bugey Sud Tourisme - 34 Grande Rue 01300 BELLEY - Tel 04 79 81 29 06 - Site Internet : bugeysud-tourisme.fr

Ile de Sein

Partager :

Vue aérienne de l'île de Sein. Source : Site officiel de la mairie

Petite île située au large de l'extrémité sud-ouest de la Bretagne, Sein fait face à la pointe du Raz

L'Ile de Sein (56 hectares) comprend 1 400 habitants en septembre 1939. Une grande partie des hommes sont mobilisés alors qu'une petite garnison d'une vingtaine d'hommes y prend place.

En juin 1940, les informations parviennent aux Sénans par les bateaux qui accostent ou par les rares postes de TSF à accus et à galènes qui se trouvent sur l'Ile (où il n'y a pas d'électricité). C'est ainsi que sont connues, le 19, la prise de Rennes et l'évacuation de Brest. Le jour même, l'Ar Zénith, transportant vers l'Angleterre une centaine de Chasseurs Alpins, des jeunes gens d'Audierne et du matériel de guerre, fait escale sur l'Ile avant de repartir avec à son bord plusieurs Sénans. Les quatre membres de l'équipage réquisitionné sont les premiers Sénans à partir vers l'Angleterre. Les nouvelles confirment la terrible réputation des envahisseurs.

Le 21 juin, la garnison quitte Sein. Prévenus qu'un général français doit parler à la radio de Londres, une centaine de Sénans, réunis autour d'un des postes de TSF, entendent le discours du général de Gaulle le 22 juin. Fortement impressionné, chacun retourne chez soi alors que des avions bombardent des cargos qui passent au large.

Le 24 juin, le maire fait afficher qu'un avis, reçu d'Audierne par téléphone, ordonne aux militaires de se rendre aux autorités allemandes d'Audierne. Réagissant à cette menace, Jean-Marie Porsmoguer et Prosper Couillandre prennent sur eux d'armer leurs bateaux, respectivement le Velléda et le Rouanez-ar-Mor. A 21 heures, les deux navires sont pleins, chargés d'hommes en âge de combattre.

Le 25 juin, un bateau de l'Ile se rend sur le continent où une affiche annonce que tous les hommes de 18 à 60 ans doivent se tenir à la disposition des troupes d'occupation. Le lendemain, deux nouveaux bateaux, le Rouanez-ar-Péoc'h de François Fouquet et le Maris Stella de Martin Guilcher partent à leur tour. Le Corbeau des mers de Pierre Couillandre avec ses passagers les suit de peu. Comme la veille, le maire et le curé encadrent ces départs et les plus jeunes (quinze ans ou moins) n'ont pas le droit de partir.

Ainsi, du 19 au 26 juin, 114 îliens que la mobilisation avait écartés à cause de leur âge ou de leur charges de famille, partent de Sein. Plus tard, d'autres rejoindront l'Angleterre par divers moyens. Au total, 124 Sénans quitteront l'Ile pour la Grande-Bretagne . le plus âgé a alors 54 ans et le plus jeune 14.

Dès le début de juillet, les Allemands occupent l'Ile et y installent mines et barbelés. Une sévère réglementation est appliquée concernant la circulation tant sur mer que dans l'Ile où demeurent majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards, soumis à des conditions matérielles très difficiles. Au même moment, les îliens qui ont rejoint l'Angleterre se voient regroupés, avec trois cents autres volontaires, à l'Empire Hall, à Londres, où le général de Gaulle les passe en revue. Serrant la main à chacun, qu'il interroge sur son origine, le chef de la France Libre, extrêmement surpris du nombre de Sénans présents dans l'assistance, aurait alors dit : " l'Ile de Sein, c'est donc le quart de la France !".

Les Sénans reçoivent ensuite diverses affectations, en fonction de leur âge et de leurs spécialités, la plupart étant admis dans les Forces navales françaises libres et servant dans un premier temps sur le Courbet. Les plus âgés sont ensuite affectés au Service des Pêches de Penzance ou dans la marine marchande de la France libre et participent au ravitaillement de l'Angleterre. Vingt-deux d'entre eux sont morts pour la France.

Août 1946, remise de la Croix de la Libération à l'Ile de Sein Le 1er janvier 1946, le général de Gaulle attribue la Croix de la Libération à l'Ile de Sein qui, pour ses hauts faits durant la seconde guerre mondiale, recevra également la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.

 

http://www.mairie-iledesein.com/

Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d'Honneur des Marins

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

29990
Ile-de-Sein

Batterie côtière de la Crèche

Partager :

© Fort de la Crèche

La batterie côtière de la Crèche se situe à Wimereux sur la Côte d’Opale (Pas-de-Calais). Elle est la porte sud du Grand Site des Deux Caps. Cette batterie d’artillerie, de type Séré de Rivières, a été édifiée en 1879, modernisée par la Marine  en 1935. En 1940 la Kriegsmarine prend possession des lieux et en 1942 le Fort est intégré au Mur de l’Atlantique.

1879 : Édification de la Batterie côtière de la Crèche suivant le concept du Général du Génie Séré de Rivières .

C’est une batterie d’artillerie incluse, avec sa garnison, dans une enceinte fortifiée de forme polygonale.

Elle est délimitée par un mur d’enceinte « escarpe » percé de meurtrières, précédé d’un fossé sec franchissable par un pont-levis. A l’intérieur, autour de la place d’armes, on y trouve divers bâtiments en pierre : un casernement, un magasin à poudre, deux traverses-abris, un poste de direction de tir et, sur la butte, face à la mer, étaient  positionnées quatre pièces d’artillerie de 19cm Mle 1876 d’une portée de 10 000m. 

1914/1918 : Elle participe à la défense du Port de Boulogne , elle est également un lieu de formation : « Tir à la mer »

1935/1936 : La Marine remplace l’armée de terre et modernise la batterie. Le béton remplace la pierre.

Quatre canons de 194mm sont installés. Une voie « Decauville » facilite l’acheminement des munitions.

Seconde guerre mondiale : 22 mai 1940 : la batterie est attaquée à revers (panzers) et se rend le 23 mai

1940/1944 : les Allemands occupent les lieux. En janvier 1944, suite à la tournée du Maréchal Rommel, les anciennes installations françaises sont recouvertes d’une carapace de béton. La batterie est intégrée au Mur de l’Atlantique.

Septembre 1944 : bombardement du site par l’aviation anglaise

21 septembre : les régiments canadiens, la Chaudière et le Queen’s Own Rifles auront raison de la garnison allemande

1944/2002 : la batterie de la Crèche sombre dans l’oubli

2002 : Elle devient propriété du Conservatoire du Littoral, l’Association Fort de la Crèche nouvellement créée en devient gestionnaire. Après 58 ans d’abandon, les bénévoles de l’association évacuent les gravats et immondices, restaurent certains bâtiments, gèrent la végétation dans le respect de l’environnement.

Nos visiteurs aujourd’hui peuvent accéder et apprécier en toute sécurité ce lieu chargé d’histoire et profiter d’une vue exceptionnelle limitée par l’horizon.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

D96 – Terlincthun 62930
Wimereux
06 37 20 22 30

Tarifs

Tarif adulte : 4€ - 8/18 ans : 2€ / Groupe sur réservation : Tarif adulte : 3€ - 8/18 ans : 2€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le calendrier d’ouverture et horaires sont visibles sur le site internet ou sur la page facebook ww.facebook.com/fortdelacreche

Site-mémorial du Camp des Milles

Partager :

© Artais Studio

La Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation est un établissement sans but lucratif, reconnu d'utilité publique par décret du Premier ministre en date du 25 février 2009.


Consulter l'offre pédagogique >>>  camp des Milles


Elle est présidée par M. Alain Chouraqui, Directeur de Recherche émérite au CNRS, et dotée d’un Conseil d'administration qui représente la diversité de ses partenaires publics (État et collectivités territoriales), privés et associatifs, ainsi que des personnalités qualifiées.

Elle avait pour mission d'aménager les espaces et bâtiments de l'ancienne tuilerie des Milles devenue entre 1939 et 1942 camp d'internement et de déportation (d’où ont été déportées plus de 2 000 personnes, hommes, femmes, enfants car ils étaient juifs) pour en faire un haut-lieu de Mémoire et d'Histoire au service de l'Éducation citoyenne et de la culture.

Elle est aujourd’hui en charge de la gestion et du développement du Site-Mémorial du Camp des Milles, ainsi que des activités d'accueil des publics, de formation, de culture, de recherche et de coopération internationale.
Le Site-Mémorial a été conçu, principalement pour les jeunes, non seulement comme un musée d'histoire et un lieu de mémoire préservé, mais aussi comme un espace de culture patrimoniale et artistique et comme un "musée d'idées", un laboratoire innovant dans son contenu comme dans ses dispositifs pédagogiques.
Ainsi, par cette approche originale, aujourd’hui reconnue à l’international, notamment par l’UNESCO, le Site-Mémorial du Camp des Milles fournit, sur un lieu de mémoire, des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension qui peuvent aider à être vigilant et à réagir à temps face aux crispations identitaires et aux extrémismes.

Son action éducative et culturelle est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes qui menacent la démocratie :

• En s'appuyant d'une part sur la mémoire et l'histoire de la Shoah, l’étude intergénocidaire et d’autres crimes de masse, ainsi que sur les résistances à ces crimes,

• En tirant parti d'autre part des acquis scientifiques permettant de comprendre, dans un but de prévention, les processus individuels et collectifs qui peuvent conduire à ces crimes, ainsi que ceux qui permettent de s'y opposer.

 


 

 
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

40, chemin de la Badesse 13290
Aix-en-Provence
04 42 39 17 11

Tarifs

Plein tarif visite guidée : 14,50€ / Tarif réduit visite guidée : 12,50€ (enfants de 9 à 18 ans, étudiants de – 25 ans, chômeurs, seniors de + 65 ans, enseignants ne préparant pas de visite au Site-mémorial, personnes en situation de handicap) / Visite guidée + atelier enfant : 15,50€ (enfants de 9 à 13 ans) / Visite guidée + atelier jeune : 15,50€ (adolescents de 14 à 17 ans) / Pass famille visite guidée : 45 € (valable pour 2 adultes et 2 enfants de 9 à 18 ans) / Gratuités : enfants de – 9 ans, bénéficiaires du RSA, anciens combattants, enseignants préparant une visite au Site-mémorial, titulaires d’une carte de presse / Dispositifs spéciaux (règlement sur place) : City Pass Aix-en-Provence, Pass My Provence, pass culture

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 19h - Fermeture de la billetterie à 17h30

Mémorial national des Spahis à La Horgne

Partager :

Mémorial des Spahis. Source : fr.wikipedia.org

Ce mémorial rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830

Érigé en 1950 à l'initiative du "Burnous", Association amicale des Spahis, le mémorial national de La Horgne, rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830.

La Horgne, village dévasté en 1940 a été en effet le lieu de combats acharnés entre des éléments de la 1re Panzerdivision de l'armée de Guderian qui, le 13 mai 1940, perce les lignes françaises à Sedan, et les Spahis.

Les hommes de la 3e brigade de Spahis (3BS) du colonel Marc qui doivent ralentir l'avancée allemande, ceux du 2e régiment de Spahis algériens du colonel Burnol, et du 2e régiment de Spahis marocains du colonel Geoffroy, tiennent leurs positions autour du village de La Horgne jusqu'au 15 mai. Subissant les assauts de la 1re Panzerdivision, les Saphis sont encerclés, et doivent se replier à partir de 17 heures.

Plusieurs centaines d'entre eux sont tués, blessés, disparus ou prisonniers ainsi que les deux chefs de corps, les colonels Burnol et Geoffroy. Ce15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis a résisté pendant dix heures aux blindés allemands de la 1re Panzerdivision. Les survivants se sont ensuite rassemblés en escadrons et poursuivront la lutte jusqu'à l'armistice.

Inscription du monument : "À la gloire des Spahis morts au champ d'honneur Ici, le 15 mai 1940 la 3ème Brigade de Spahis montés (2ème Algériens et 2ème Marocains) s'est sacrifiée pour briser l'avance de la 1ère Division blindée allemande. La Horgne 15 mai 1940."

 

Le Burnous

Association amicale des spahis

18, rue de Vézelay

75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Un sentier pédestre comportant 7 stations sera inauguré le 30 mai 2010 lors des cérémonies commémoratives anniversaires. Il présente le contexte historique, les spahis, la journée du 15 mai 1940, l'épilogue, le sort du village de La Horgne, la commémoration et l'adversaire.

 

Le Burnous

Monuments aux morts :

08_La Horgne  

08_La Horgne_2

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 29 89 84 19

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre