Les fortifications de l'île d'Aix

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Les remparts de l'île d'Aix. Source : Licence de documentation libre GNU

Au large de l'embouchure de la Charente, dans le pertuis d'Antioche, découvrez la richesse du patrimoine naturel et historique l'île d'Aix...

Au large de l'embouchure de la Charente, dans le pertuis d'Antioche, la plus méridionale des îles du Ponant accueille chaque année près de 300 000 visiteurs, du fait de la richesse de son patrimoine naturel et historique. Les 132 hectares de l'île d'Aix sont bordés de plages désertes, de criques sauvages, de rochers et de fortifications. En effet, la protection militaire de l'arsenal de Rochefort apparaît essentielle dès l'achèvement de sa construction en 1666 sous l'impulsion de Colbert.

Considérée dès lors comme un excellent poste de défense du fait de sa situation stratégique, l'île d'Aix offre au visiteur le témoignage multi-séculaire de l'évolution de l'architecture militaire, avec une nette prédominance pour les éléments datant du XIXème siècle.

Si la physionomie d'Aix est fortement marquée par l'imposante présence de ses fortifications, l'île, outre son magnifique décor naturel, abrite de nombreux autres sites méritant le détour : pas moins d'une vingtaine d'immeubles et de sites classés peuvent être visités.

Une politique dynamique est aujourd'hui engagée pour mettre en valeur ce riche patrimoine naturel et historique. Ainsi, un parcours signalétique oriente le visiteur vers les points du territoire dignes d'intérêt, l'île étant jalonnée de nombreux panneaux d'information historique apposés aux abords des sites patrimoniaux. Qui plus est, un programme d'animations culturelles est défini chaque année pour proposer au visiteur, même hors-saison, des activités autour de l'histoire de l'île d'Aix. Enfin, tous les jours en juillet et août, et sur réservation d'avril à juin et en septembre, l'office du tourisme organise quatre promenades guidées thématiques ( la pointe Sainte Catherine et le fort de la Rade, les rues du village, Napoléon Ier, le fort Liédot ), et un " rallye patrimonial " présentant les monuments majeurs de l'île autour d'un livret illustré.

Tout au long de l'année sont notamment ouverts à la visite : - L'église et le prieuré Saint-Martin, fondés en 1067 par l'abbaye de Cluny . - Le musée napoléonien, au sein de la Maison de l'Empereur édifiée en 1809 ( ouvert tous les jours sauf le mardi ) . - Un musée africain, installé depuis 1933 au sein de l'ancienne maison du Génie militaire, et présentant des collections zoologiques et ethnographiques rassemblées par le baron Gourgaud ( ouvert tous les jours sauf le mercredi ). En saison, des promenades en calèche sont proposées à partir de la place d'Austerlitz, afin de profiter sereinement de cette île presque entièrement désertée par la circulation automobile.

 

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail : mairie@iledaix.fr

Service animation patrimoine ( ouvert toute l'année ) Tél. 05.46.83.01.82 & 05.46.84.66.12 Fax 05.46.84.65.79

 

Accès par la mer. En saison De nombreuses compagnies maritimes assurent des traversées au départ de La Rochelle, Rochefort, Fouras, Boyardville ( Oléron ), Sablanceaux ( Ré), La Tranche ( Vendée ). Certaines de ces compagnies proposent également au visiteur des traversées commentées.

Hors-saison À vingt minutes par bateau de la Pointe de La fumée à Fouras.

L'île d'Aix accueille un port de plaisance ouvert toute l'année.

 

Site de la mairie de l'île d'Aix

Site Charente-Maritime

 

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Adresse

Rue Gourgaud 17123
Ile-d'Aix

Le fort de Guentrange

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Le fort de Guentrange. Source : ECPAD

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke...

Le fort de Guentrange se situe à 4 km au nord-ouest de Thionville, au sommet d'une colline boisée dominant de ses 318 m la ville et la rive gauche de la Moselle.

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke, entre la frontière luxembourgeoise et le dispositif stratégique placé autour de Metz. Il vise à protéger le noeud ferroviaire de Thionville, point crucial du transit des troupes entre l'Allemagne et la France. Les Festen sont un groupement d'organes dispersés sur une grande surface, et reliés par des galeries souterraines. A l'inverse du fort compact entouré de son fossé polygonal typique des ouvrages édifiés sous l'impulsion de Séré de Rivières, un Feste s'étend souvent sur plusieurs dizaines d'hectares. La défense de l'ensemble est assurée par une garnison nombreuse, une artillerie cuirassée, et un réseau de barbelés et de grilles défensives protégé par des tranchées ceinturant l'ouvrage.

La construction du Feste Obergentringen ( groupe fortifié de Guentrange ) débute en 1899, pour s'achever dans un premier temps en 1905. Le groupe fortifié est alors composé de trois casernes, et deux batteries cuirassées équipées chacune de quatre tourelles tournantes de système Schuman armées de canons courts de 105 mm d'une portée de 9 700 m. Renforcées par des grilles, des portes blindées, et des dispositifs de mine, des galeries souterraines relient les massifs bétonnés de l'ouvrage, tandis qu'un blockhaus verrouille à l'arrière la route d'accès au Feste à travers un réseau de barbelés. A partir de 1912, d'importants travaux de consolidation des pentes sont entrepris du fait de glissements de terrains sur le glacis ouest, puis une ligne de casemates de flanquement vient renforcer la protection contre les assaillants.

Le Feste Obergentringen ne connaît pas l'épreuve du feu lors du premier conflit mondial, et devient français après l'armistice de 1918. Dans les années 1930, la France intègre l'ouvrage à la ligne Maginot, en tant que soutien logistique de seconde ligne du secteur fortifié de Thionville. A cette occasion, les canons courts de 105 mm sont remplacés par des pièces longues, qui augmentent la portée de l'artillerie à 12 700 m. En 1940, le fort sert de dépôt de munitions pour les troupes allemandes, avant d'être repris par l'armée américaine en 1944.

De nos jours, plusieurs niveaux de l'ouvrage et la caserne centrale sont accessibles. Outre une exposition retraçant l'histoire du groupe fortifié, la visite permet de découvrir la tourelle d'artillerie de la batterie nord, entièrement restaurée. Le visiteur peut également apprécier l'alimentation du site par d'immenses réserves d'eau, une machinerie équipée d'un moteur Diesel fournissant de l'électricité à l'ensemble de l'ouvrage, et un système complet de ventilation et de chauffage central. Les chambrées, les cuisines et la boulangerie, l'infirmerie et sa salle d'opération : les espaces comme les équipements soulignent l'extraordinaire confort qu'offrait le fort aux troupes.

A l'instar des militaires français qui ont découvert le site en 1918, le visiteur pourra donc apprécier le luxe d'un tel ensemble, sans équivalent dans la fortification française de la fin du XIXème siècle.

 

Le fort de Guentrange

Office de tourisme de Thionville

16 rue du Vieux Collège 57100 Thionville

Tél. 03.82.53.33.18

Fax 03.82.53.15.55

e-mail : tourisme@thionville.net

 

Accès au fort de Guentrange :

A 24 km de l'ouvrage du Hackenberg via Buding par la D 60, puis Stuckange par la D 918, puis par l'A 31 en direction de Thionville (sortie n°40 "Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom"), puis la D 14.

À 30 km de Metz par l'A 31 ( sortie n° 40 " Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom ), puis la D 14. À 85 km de Nancy via Metz.

À 30 km de Luxembourg par l'E 25 ( sortie n° 43 "Longwy, Algrange, Nilvange" ), puis la D 14.

 

Visites Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h. Visites de groupes sur réservation.

 

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Infos pratiques

Adresse

57100
Thionville
Tél. 03.82.53.33.18Fax 03.82.53.15.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h.Visites de groupes sur réservation.

Fort Saint-Nicolas

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Le Fort Saint-Nicolas, l'un des deux anciens forts à l'entrée de la rade de Marseille. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Situé sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, ce fort se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

Situé sur un emplacement stratégique sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, le fort St-Nicolas se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

En 1660, Marseille est assujettie au pouvoir royal après l'attaque d'une armée de 7 000 hommes commandée par le Duc de Mercoeur.

Louis XIV décide l'édification du fort St-Nicolas pour protéger la rade de Marseille, mais aussi afin de contrôler une ville qui lui a été longtemps hostile. Les travaux sont menés suivant les plans en "étoile" du maréchal des Camps et Commissaire Général des Fortifications Louis Nicolas de Clerville, et achevés en 1664.

Vauban modifie peu l'oeuvre de son prédécesseur : il fait ajouter des batteries rasantes et la fausse braye que l'on voit encore aujourd'hui autour du bas-fort. Tout au long du XVIIIe siècle, la citadelle abrite une garnison. Le 18 mai 1790, elle est partiellement détruite par une foule de révolutionnaires qui s'attaque à la partie de l'enceinte orientée vers la ville. Soucieuse de conserver un ouvrage utile à la défense de la patrie, l'Assemblée Nationale ordonne l'arrêt des démolitions par un décret en date du 28 mai.

Le 4 janvier 1794, Bonaparte, Inspecteur des côtes de la méditerranée écrit au ministre de la guerre : "Le fort St-Nicolas n'est pas susceptible de défense. Les trois enceintes qui fermaient la ville du côté de ce fort ont été démolies et le rendent accessible de tous les côtés. Il est pourtant indispensable de le mettre en état de défense au moins contre les efforts de quelques malveillants. Il faudrait pour cet objet relever une des trois enceintes. Je vais faire placer des pièces de canon sur le fort de manière à maîtriser la ville". Cette lettre vaut au futur empereur une convocation par la Convention, les représentants du peuple invoquant le danger d'une "bastille marseillaise".

La citadelle n'est restaurée qu'en 1834, au moyen de pierres grisâtres qui tranchent avec les teintes rosées de celles utilisées à l'origine. Sur ordre de Napoléon III, des travaux routiers scindent la citadelle en deux forts distincts, et ouvrent un boulevard à la circulation : baptisé boulevard de l'Empereur en 1864, il devient boulevard Victor Hugo en 1870, boulevard du Pharo en 1871, puis boulevard Charles Livon en 1922.

En 1887, les autorités militaires renomment le Fort St-Nicolas supérieur qui devient le fort Entrecasteaux, du nom d'un navigateur français. Le bas fort St-Nicolas prend le nom de fort Ganteaume, en hommage à un ancien vice-amiral, préfet maritime de Toulon. Le 14 janvier 1969, l'ensemble du fort est classé monument historique.

Dès 1696, cinq protestants accusés d'espionnage pour le compte de Guillaume d'Orange sont enfermés au fort St-Nicolas. En 1823, à la suite de l'expédition d'Espagne, le fort reçoit 569 prisonniers. Par la suite, la citadelle sert de séjour aux soldats condamnés à de courtes peines par les tribunaux militaires. En 1939, elle accueille deux hôtes célèbres : Jean Giono, qui évoque dans son roman "Noé" la cellule où il fût reclus vingt jours sans lumière et Habib Bourguiba, futur président de la République tunisienne.

 

Fort Saint-Nicolas

Impasse Clerville 13007 Marseille

 

Accès. Il est possible d'accéder en voiture à une terrasse du fort qui offre un superbe point de vue sur le Vieux-Port.

Les seules visites possibles sont organisées par l'office de tourisme.

Liens Office du tourisme de Marseille Tél. 04.91.13.89.00 Fax 04.91.13.89.20 e-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Adresse

Impasse Clerville 13007
Marseille
04 91 13 89 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite organisée par l'office de tourisme

Fort de Bouc

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Le fort de Bouc. Source : ECPAD

Connu sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, ce fort est situé à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre.

Située en bordure de mer, la commune de Port-de-Bouc est créée le 2 septembre 1866 par détachement de Fos et Martigues. Elle se trouve actuellement au coeur de la zone industrielle de Martigues, dans le grand port pétrolier de Lavéra.

Le Fort de Bouc est propriété de la commune de Martigues. Connu également sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, le fort de Bouc est situé sur l'ancien îlot de Bouc, à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre. Élevé sur la rive sud du Passe qui traverse Port-le-Bouc, le fort est rattaché à la terre depuis le comblement du canal de Canevielle.

A l'origine, au XIIe siècle, il s'agit d'une simple tour carrée en pierres apparentes veillant sur l'abri naturel de Bouc et de Martigues. En 1536, Charles-Quint envahit la Provence et charge l'amiral génois Andréa Doria d'enlever l'îlot et le fort. Défendue vaillamment par les Martégaux, la place reste invaincue. Au XVIIe siècle, Richelieu fait enfermer de nombreux prisonniers politiques au sein du fort, dont Laurent de Coriolis, Président du Parlement d'Aix, coupable de s'être rangé aux côtés de Gaston d'Orléans, et qui finit ses jours au sein de cette prison d'État en 1644.

Sur ordre de Louis XIV, Vauban améliore l'ouvrage en 1664 en flanquant la tour de puissants remparts. La citadelle est désormais une fortification bastionnée, dotée d'un système de défense caractéristique qui supprime les angles morts et les secteurs sans feu.

Le fort est remis au ministère de la Guerre le 1er juin 1932, avant d'être occupé par le service des Phares et Balises. Lors du second conflit mondial, les troupes allemandes s'installent au sein du fort pendant l'occupation.

La tour de la citadelle est aujourd'hui surmontée d'une tourelle cylindrique accueillant un phare haut de trente-deux mètres, électrifié depuis 1936 et perpétuant ainsi la mission des anciens farots moyenâgeux.

 

Accès À 10 km à l'ouest de Martigues par la N 568. A 45 km à l'ouest de Marseille par l'A 55.

 

Office de Tourisme Rond point de l'Hôtel de ville 13500 Martigues Tél. 04 42 42 31 10 Fax : 04 42 42 31 11 E-mail : info@martigues-tourisme.com

 

Site de l'office du tourisme de Martigues

 

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Adresse

13117
Martigues
04 42 42 31 10

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur réservation l'été

Fort du Mont-Alban

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Le fort du Mont-Alban. Source : ECPAD

Edifié en 1557, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle St-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque.

Au milieu du XVIe siècle, Nice est l'un des points essentiels du dispositif de défense des États de Savoie face aux envahisseurs turcs, alliés aux Français depuis 1543. La rade de Villefranche-sur-mer, en raison de sa profondeur et de sa situation abritée, est le principal port commercial de la région jusqu'à l'ouverture du port de Nice au XVIIIe siècle. Ce fut aussi le port de guerre de la Savoie pendant quatre siècles.

En 1557, le fort du Mont-Alban est édifié sur ordre d'Emmanuel Philibert, Duc de Savoie, par André Provana de Leyni, à partir de plans dus à l'architecte et ingénieur militaire Domenico Ponsello.
Cet ouvrage massif est conçu comme complément des forteresses de Nice et de Villefranche-sur-Mer, et pour contrôler leur liaison : au nord du Mont Boron, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle Saint-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque, et protège l'ouest de la cité.

Bâti au sommet d'une colline de 220 mètres d'altitude, il offre une superbe vue panoramique sur les alentours : la rade de Villefranche-sur-Mer et les confins italiens d'un côté, la baie de Nice et l'Estérel de l'autre. De forme polygonale, le fort du Mont-Alban mesure une quarantaine de mètres de côté, et s'adapte à la forte dénivellation du terrain.

Le 21 mars 1661, il se rend aux troupes du Duc de la Ferté, sans avoir combattu. Par la suite, il est pris à plusieurs reprises par les troupes françaises, dont une fois par le Prince de Conti en 1744. En 1792, il est à nouveau occupé par les Français. Le fort sert de prison à partir de la fin du XVIIIe siècle, avant le rattachement de Nice à la France en 1860. En 1944, il est bombardé à l'occasion des combats de la Libération. Les murs d'enceinte et les fossés subsistants aux fronts Nord, Ouest, et Sud ont été classés monuments historiques en 1913. Malgré les nombreux assauts subis, et du fait de l'absence de modification majeure depuis son édification, il reste un exemple précieux d'un ouvrage du XVIe siècle parfaitement conservé.

Seul l'extérieur du fort est accessible, l'intérieur de l'ouvrage ne se visitant pas.

 

Office du tourisme et des congrès de Nice 5, Promenade des anglais 06000 Nice Tél. : 0 892 707 407 Fax : 04 92 14 46 49 e-mail : info@nicetourism.com

 

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Adresse

06000
Nice
08 92 70 74 07

Fort de Tournoux

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Partie visible du Fort de Tournoux. Source : GNU Free Documentation License

Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, ce fort constitue le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Accroché à un éperon rocheux au-dessus de Condamine-Chatelard, dominant la rive droite de l'Ubaye, l'ouvrage le plus impressionnant de la vallée de l'Ubaye s'étend sur plus de 700 mètres de dénivelé.

Dès 1709, les Français installent sur les rochers de Tournoux un camp retranché destiné à combattre les Savoyards et les Piémontais.

La construction de l'ouvrage est décidée en 1837 par le général Haxo, directeur des fortifications sous la monarchie de Juillet. Les travaux débutent en 1843 pour s'achever en 1866, et nécessitent le concours de 1 500 ouvriers.

A la fin du XIXe siècle, le général Séré de Rivières prescrit le renforcement du dispositif par des ouvrages supérieurs culminant à plus de 1 800 mètres d'altitude : sont notamment édifiées les batteries de Vyraisse, de Mallemort, du Cuguret, et la redoute de Roche-la-Croix. Des tunnels de liaison sont percés dans la roche entre les parties hautes de la forteresse, et un téléphérique - disparu depuis - relie la batterie haute et le fort moyen à la vallée en contrebas. Lors du premier conflit mondial, le fort accueille des volontaires serbes, formés militairement avant d'aller combattre, puis sert de lieu d'emprisonnement pour des soldats allemands. En juin 1940, le fort abrite les postes de commandement des unités défendant la vallée de l'Ubaye. Il connaît le baptême du feu, et ses tirs d'artillerie se joignent à ceux des ouvrages plus modernes pour arrêter les troupes italiennes.

En avril 1945, le fort constitue la base française des troupes qui reprennent les ouvrages de Saint-Ours et de Roche-la-Croix aux Allemands. Le fort sert de dépôt de munitions jusqu'en 1987. Disposé en escalier sur une arête, le fort de Tournoux est composé d'un fort supérieur et d'un fort moyen, reliés par une route sinueuse. Le fort supérieur est doté d'un bâtiment de forme carrée, et dispose d'un tunnel conduisant à une double caponnière. L'escarpe est dotée de casemates voûtées.

L'accès au fort moyen se fait par une porte d'entrée fortifiée dotée d'un pont en bois. Il est composé d'un pavillon d'officiers et d'une caserne assis sur le terre-plein des bastions, et se distingue par ses chambrées desservies par de longues coursives métalliques fixées à la roche. Des locaux troglodytes à vocation logistique sont aménagés à l'intérieur de cavernes creusées. Le fort moyen est complété par une batterie casematée en 1934. Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", souvent comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, cet ensemble majestueux accroché à la pente abrupte constitue dès le milieu du XIXe siècle le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Le fort de Tournoux et les principaux ouvrages de la vallée de l'Ubaye sont ouverts au public. Des visites commentées sont régulièrement organisées en saison.
Accès à Barcelonnette, coeur de l'Ubaye À 85 km de Digne-les-Bains, par la D 900. À 100 km de Briançon, par la N 94, puis la D 954 (via Savines-le-Lac), et la D 900.

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye :
4, avenue des trois frères Arnaud 04400 Barcelonnette
Tél. 04 92 81 03 68
Fax 04 92 81 51 67
e-mail : info@ubaye.com

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye

 

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Adresse

04530
Saint-Paul-sur-Ubaye
04 92 81 03 68

Courriel : info@ubaye.com

Avallon, statue du Maréchal de Vauban par Bartholdi

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Statue de Vauban à Avallon. © Christophe Finot

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur...

 

"Rien n'a manqué à la solennité des fêtes d'Avallon, pour l'inauguration de la statue de Vauban. Les pluies de la veille avaient cessé, les nuages du matin se dissipaient, et c'est sous les doux rayons d'un soleil d'automne, illuminant la scène, empourprant les paysages enchanteurs qui lui servaient de cadre, que sont apparus les traits du grand homme dont on honorait la mémoire.

Dès le samedi, la ville était encombrée de visiteurs qui avaient bravé l'incertitude du temps. Dimanche, vers midi, arrivait d'Auxerre un convoi qui aurait suffi à lui seul à faire une foule. Il amenait, avec les personnages officiels, les députés de I'Yonne, maires, conseillers généraux, et tous ceux qui s'étaient fait un devoir de prendre part à cette sorte de fédération départementale.

La population avallonnaise s'était de son côté, portée à leur rencontre, et la bienvenue était donnée par le chef de la municipalité, M. Mathé, dont l'attitude digne, simple et modeste répond si bien au magistrat type républicain. Vers deux heures, un cortège partant de l'hôtel de ville allait chercher à la sous-préfecture les représentants du gouvernement. La cérémonie de l'inauguration a commencé par un discours de M.Raudot, président de la commission pour l'érection de la statue (...) Mais il appartenait surtout au maire plébéien de la ville d'Avallon de mettre en relief le côté le plus grand peut-être de la gloire de Vauban, et c'est ce qu'a fait M.Mathé avec une logique pleine d'élévation. C'est au nom du peuple et comme homme du peuple qu'il a restitué à Vauban sa gloire la plus pure et la meilleure, celle d'avoir étudié le mal social, d'en avoir gémi dans sa propre grandeur et d'y avoir cherché remède. Le discours de M. Mathé a été accueilli aux cris chaleureux et fréquemment répétés de: "Vive la République !".

Les fêtes d'Avallon, texte signé EM. G, extrait du journal L'Yonne du 28 octobre 1873. In. Almanach Historique et Statistique de l'Yonne - édition de l'année 1874.

 

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur et présenté en ces termes au maire de la commune : « l'architecture est harmonie avec le caractère du personnage. Les lignes de fortification que l'on appelle le front de Vauban y sont employées. L'agencement général s'accorde avec la décoration de votre promenade, avec les pentes de la place, sans troubler l'aspect symétrique du monument ». Mais cette belle unanimité se heurta aux critiques du Conseil des bâtiments civils dont Félix Duban était l'un des représentants : « les détails par lesquels l'auteur a voulu exprimer le génie de Vauban, offrent, qu'on nous permette de le dire, quelque chose de puéril, de recherché. Cela doit être banni d'un monument élevé à la mémoire d'un homme tel que Vauban. La force, la simplicité paraissent ici nécessaires pour caractériser les mérites et les qualités du personnage qu'il supporte. ». En janvier 1867, celui-ci conseilla donc aux élus municipaux d'Avallon « de ne pas donner leur approbation au projet qui leur est soumis, à inviter son auteur à chercher pour la disposition générale et l'emplacement une combinaison plus simple, et, pour le piédestal de la statue, des formes plus sobres et plus fermes ».

Bartholdi céda aux demandes de ce représentant de l'administration et présenta finalement une statue empreinte d'une louable austérité qui fut agréée. Celle-ci fut fondue par Barbedienne en 1872 et le monument inauguré, conjointement avec un tronçon de chemin de fer, le 26 octobre 1873.

La statue, en bronze, fut placée à l'extrémité de la place d'armes, devenue promenade des terreaux en 1723. Encore visible aujourd'hui, Le maréchal y est représenté la main gauche appuyée sur la hanche, la droite tenant le bâton de commandement dont l'extrémité repose sur des attributs de fortification. D'une hauteur de trois mètres, l'oeuvre repose sur un socle de même hauteur en granit gris provenant de Saint-Léger-Vauban et sur lequel est simplement inscrit le nom du célèbre Ingénieur du roi Louis XIV.

Entre le premier projet présenté en 1866 et l'inauguration officielle en 1873, sept années s'écoulèrent. Le différent avec Félix Duban n'explique pas totalement ce long délai . en 1870, le conflit franco-allemand est venu bouleverser la vie de Bartholdi. A l'adresse du maire de la ville d'Avallon s'étonnant de son retard, il s'expliqua d'ailleurs en ces termes : "Après la guerre, lassé de tout et retrouvant mon pays natal prussifié, j'ai résolu de faire un voyage aux Etats-Unis, où on m'avait proposé depuis longtemps de venir pour des travaux d'arts ...".

Bartholdi répondit néanmoins à la commande de la ville bourguignonne. Il enchaîna avec un autre projet, qui sera l'un des plus personnel et les plus passionnant de sa vie : le lion de Belfort. Le 5 décembre 1871 en effet, la ville de Belfort lança un concours pour l'érection d'un monument "en témoignage de reconnaissance pour les victimes du siège de 1870-71" durant lequel Denfert-Rochereau, du haut de la citadelle dessinée par Vauban, s'illustra vaillamment.

Denfert-Rochereau qui, pour l'anecdote, était présent à Avallon, lors de l'inauguration de la statue du Maréchal, comme le rapporta le journal l'Yonne du 28 octobre 1873 : " L'hôte fêté entre tous et par tous a été le colonel Denfert, l'héroïque défenseur de Belfort, dont l'ombre de Vauban a dû saluer la présence à cette solennité. On avait célébré le héros mort, Denfert l'a fait revivre en buvant à l'instruction du peuple, qui fera les Vauban de l'avenir (...). Le banquet s'est terminé par un discours de M. Lepère, auquel il appartenait, comme président du conseil général de résumer toutes les bonnes paroles qui avaient été prononcées. il a rattaché l'oeuvre de Vauban à la révolution de 1789 . c'était la synthèse et la morale de cette belle journée.

 

Statue du Maréchal de Vauban

Place Vauban Rue Mathe 89200 Avallon

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

Bartholdi 2004

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Adresse

Rue Mathe 89200
Avallon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Château de Bazoches

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Vues du château.

A 10 kilomètres de Vézelay, dans le Morvan, découvrez le magnifique château de Bazoches, demeure familiale du Maréchal de Vauban.

"A l'égard de ma destination pendant cet hiver, le roi ne me saurait faire un plus grand plaisir que de me permettre d'aller passer deux mois de temps chez moi dans ma pauvre famille, et ce, d'autant plus que depuis trois ans, je n'y ai été que deux fois . encore a-t-il fallu partir quinze jours après, sans jamais avoir eu le temps de faire pour cinq sols d'affaires. Je vous supplie donc d'avoir la bonté de m'obtenir congé pour cela, la saison est peu propre pour séjourner dans un aussi mauvais pays que le mien, mais j'aime beaucoup mieux y être dans le coeur des plus cruels hivers que de n'y point aller du tout". Lettre de Vauban à Louvois, de Mannheim, 6 novembre 1688. In. Anne BLANCHARD, Vauban, chap. XVIII : "Chez moi", p. 458, Paris, Fayard, 1996.

 

A 10 kilomètres de Vézelay, sur l'emplacement de l'ancienne voie romaine allant de Sens à Autun, se dresse le château de Bazoches, ancienne demeure familiale du Maréchal de Vauban, aujourd'hui propriété privée classée monument historique en 1994 et ouverte au public depuis 1997.

Construit au XIIème siècle (vers 1180) par Jean de Bazoches, le château féodal, de forme trapézoïdale, est constitué de trois tours rondes et d'un donjon rectangulaire auxquels s'est jointe au XIVème siècle, une tour plus importante avec chemin de ronde et mâchicoulis.

Successivement propriété des seigneurs de Bazoches, Chastellux, Montmorillon et la Perrière, Bazoches fut acquis en 1675 par Vauban grâce à une gratification de 80.000 livres que lui accorda le roi Louis XIV à la suite du siège victorieux de Maastricht (1673). Le château avait été jadis propriété de Jacques Ier Le Prestre, grand-père du Maréchal, à la suite de son mariage en seconde noce avec Françoise de la Perrière, fille reconnue mais non légitime du comte de Bazoches. C'est à la suite d'une succession douteuse que le père de Vauban, Albin ou Urbain Le Prestre, né du second lit, fut ruiné et contraint d'abandonner le château pour se fixer à Saint-Léger-Foucheret.

Dès son installation au château, Vauban y fit de nombreux aménagements et le transforma en garnison militaire. C'est dans la grande galerie récemment reconstituée, que Vauban, fondateur du Génie, réalisa les études et les plans de plus de trois cents ouvrages et places fortes et qu'il élabora les méthodes d'attaque et de défense des fortifications qui firent de lui un maître incontesté de la stratégie des sièges et de l'architecture militaire.

Avec un peu d'imagination, on peut donc facilement se représenter l'activité débordante qui devait régner dans cette partie du château d'où partaient, après étude, les instructions de Vauban. Des estafettes à cheval étaient constamment prêtes à gagner les quatre coins du pays emportant dans des fourreaux cylindriques en métal, les plans et les ordres du Maréchal. Ce qui nécessita d'ailleurs l'aménagement de vastes écuries capables d'accueillir une cinquantaine de chevaux. C'est également en ce lieu que furent médités et rédigés les douze volumes illustrés de ce qu'il appela avec humour ses "oisivetés", ensemble de réflexions portant sur une multitude de sujets tels que l'agriculture, les forêts, les monnaies, les sciences...

Il faut mentionner aussi les nombreuses études se rapportant aux problèmes fiscaux, économiques et politiques de son époque. Son écrit sur la région et "la description géographique de l'Election de Vézelay" (1696) rassemble ainsi de nombreux renseignements sur la population et les ressources de 55 paroisses de ce territoire.

Riche de 14 propositions visant à résorber le problème de la pauvreté de cette région du royaume, la description est un important témoignage sur la population française et la mentalité des nobles à l'aube du XVIIIème siècle. Elle annonce "le projet d'une dixme Royale" où Vauban, constatant l'extrême misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal de l'époque, se propose de lever un impôt unique et d'unifier la perception de la gabelle. Novateur, ce texte qu'il publia sans autorisation légale en 1707 lui valut la semi-disgrâce du roi.

Le maréchal ne passa finalement que très peu de temps à Bazoches. Il n'y venait que lorsqu'il disposait d'un exceptionnel congé, notamment en 1687, 1690, 1696, 1701 et 1704. Il y retrouvait sa femme, et ses filles, Jeanne la cadette, née le 28 octobre 1678, et Charlotte son aînée.

C'est dans cette demeure familiale que Vauban mourut le 30 mars 1707. IL fut inhumé le 16 avril suivant dans l'église de Bazoches, en la chapelle Saint Sébastien qu'il avait fait construire.

Aujourd'hui les actuels propriétaires, descendants de Charlotte de Vauban, conservent avec soin, parmi un riche mobilier, de nombreux souvenirs de leur illustre ancêtre tels l'armure de siège du Maréchal, considérée par les officiers du Génie comme une relique. Outre la galerie de 150 m2 qui peut désormais être réservée pour l'organisation de déjeuners ou de dîners, le visiteur pourra notamment découvrir l'antichambre et la chambre de Vauban ainsi que son bureau, le salon jaune et la cour intérieure dont les décors du XVIIème siècle ont été récemment restaurés.

 

Château de Bazoches

58190 BAZOCHES

Tél : 03.86.22.10.22

Fax : 03.86.22.12.37

E-mail : chateau.bazoches@wanadoo.fr

 

La visite est libre (guidée, sur demande par écrit, pour les groupes). La durée de la visite est d'environ 1 heure 30. Texte de la visite en français, anglais, allemand, espagnol, italien, hollandais, japonais. Le château est entièrement meublé et chauffé

Horaires et tarifs : A consulter sur le site du Château de Bazoche

 

Site officiel du Chateau de Bazoches

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Infos pratiques

Adresse

Bourg Bassot 58190
Bazoches
Tél : 03.86.22.10.22Fax : 03.86.22.12.37

Tarifs

Adultes 8,00 €Adultes (avec carte famille nombreuse) 6,00 €Etudiants (avec carte) 6,00 €Enfants de 7 à 14 ans 4,00 €Groupe (+ 20 personnes) : Adultes 6,00€, Enfants de 7 à 14 ans 4,00 € Gratuit : Enfants de - 7 ans,handicapés.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 25 mars au 5 novembre de :de 09h30 à 12h et de 14h15 à 18h (17h à compter du 01/10) Visite guidée en hiver (du 6 novembre au 24 mars) sur rdv

Parc du Morvan

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Paysage du Morvan. ©www.fr.academic.ru

Le Morvan, patrie du Maréchal de Vauban, fut, au XXème siècle une terre d'accueil pour tous les résistants qui s'opposèrent au nazisme et favorisa le développement des maquis.

Sur 300 000 hectares, le Parc naturel régional du Morvan, créé en 1970, regroupe actuellement 117 communes et 5 villes partenaires pour une population de plus de 74 000 habitants.

Moyenne montagne, le relief du Morvan repose principalement sur un socle granitique et, aux marges, sur des terrains calcaires. La richesse de ses paysages se compose principalement de bocages (haies, prairies) à maille serrée, de forêts de feuillus et de résineux, de la présence permanente de l'eau (lacs, étangs, rivières, ruisseaux), du granite et de son bâti.

Si le paysage est la marque de l'homme, le bâti traduit bien son histoire. Les éduens et les gallo-romains firent du Morvan un territoire important comme en témoigne Bibracte - aujourd'hui le plus grand chantier archéologique européen consacré au monde celte - et Autun. Entre Vézelay, Saulieu et Autun l'art roman y est bien représenté. Les châteaux, les églises, les chapelles, les sources cultuelles et pierres de légende, ainsi qu'une multitude de petits patrimoines jalonnent tous les routes du Morvan.

Sur le thème échanges et migrations, l'écomusée du Morvan, avec ses 5 Maisons à thèmes, vous fera voyager à travers l'histoire et l'âme du Morvan. L'une d'elles, située à Saint-Léger-Vauban, est dédiée à Vauban.

Enfant du pays, il y forgeât sa personnalité pour devenir le Maréchal que nous connaissons, mais aussi un grand humaniste par ses écrits dont le plus célèbre demeure « le projet d'une dixme royale », dans lequel, constatant la misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal, il propose la mise en place d'un impôt unique. Cet ouvrage, paru en 1707, fut condamné par le roi Louis XIV et valu la disgrâce de son auteur.

Un musée associé créé en 1983, implanté dans l'espace Saint-Brisson, est aussi consacré à la Résistance en Morvan. Le relief, les forêts, le chevelu de chemins séculaires et l'esprit des morvandiaux, firent en effet du Morvan, une zone refuge pour les résistants au nazisme. En 1944, on dénombrait ainsi plus d'une vingtaine de maquis dans le Morvan, répartis sur une zone de 150 Km2. Avec ses paysages préservés, riches d'une Histoire bien spécifique et de patrimoines divers, le Morvan est et sera toujours une terre d'accueil.

L'espace Saint-Brisson est aménagé dans une propriété de 40 ha dont les bâtiments datent du début du XIXème siècle. Il accueille notamment la maison du parc, centre administratif du parc naturel régional du Morvan, la maison des hommes et des paysages (écomusée du Morvan) et le musée de la Résistance.

 

Parc naturel régional du Morvan

Maison du parc 58230 SAINT-BRISSON

Tél. : 03 86 78 79 57

Fax : 03 86 78 74 22

email : contact@parcdumorvan.org

 

Site officiel du Parc naturel du Morvan

Site de la mairie Ouroux-en-Morvan

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Infos pratiques

Adresse

58230
Saint-Brisson
Tél. : 03 86 78 79 57Fax : 03 86 78 74 22

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Citadelle de Bitche

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Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous