Chapitre : La puissance des USA aujourd’hui

  • 21 juin 2004 : 1er vol spatial privé réalisé par Mike Melvill

La chronique revient sur le premier vol spatial privé réalisé par Mike Melvill le 21 juin 2004 et met en lumière sa principale conséquence : la privatisation de l’espace. Les États délèguent la réalisation de tâches dont les techniques sont maîtrisées depuis des années pour conserver les fonctions de recherche et de développement au sein des agences spatiales nationales.

  • 16 novembre 2004 : vol du X43 à MACH 10

Présente l’historique des recherches en matière de vol hypersonique. La chronique revient sur les travaux de l’ingénieur français René Lorain, pionnier du moteur à réaction, puis sur ceux entrepris par la NASA dans la seconde moitié du XXème siècle pour finir avec l’avion sans pilote X-43.

  • Fanny Boyer, « Les Américains à la conquête de Mars », Carnet du Temps n°124 p.38

Les États-Unis déploient d’importants moyens pour explorer la planète Mars, potentiellement colonisable. Depuis les années 1960, les Américains ont lancé différentes missions d’exploration sur Mars, qui ont permis de faire de nombreuses découvertes sur le potentiel biologique et atmosphérique de la planète. L’Europe, la Russie et la Chine investissent aussi dans des missions martiennes, même si les Etats-Unis ont beaucoup d’avance.

  • Jean-Philippe Baulon, « Les enjeux de la défense antimissiles américaine », Carnet du Temps n°134 p.28

Depuis les années 1950, les programmes de défense antimissiles américains ne cessent d’évoluer, et occupent une place centrale dans le débat stratégique. Ces antimissiles posent la question de leur fonction militaire, de leurs implications stratégiques et de leur efficacité attendue. La défense actuelle se fait sur plusieurs couches et est déployée en-dehors des frontières nationales. Cependant, malgré de nombreux progrès, des incertitudes persistent sur leur fiabilité et leur contribution à la course aux armements.

  • Xavier Pasco, « La politique spatiale des États-Unis », Penser les Ailes françaises, n°30, mai 2014, p. 18‑22

Le domaine spatial est aujourd’hui un élément clé pour comprendre et analyser les dynamiques de puissances internationales. Les États-Unis s’imposent comme la première puissance spatiale mondiale. Par son analyse historique, Xavier Pasco met en lumière les choix politiques et stratégiques pris par Washington dans ce domaine, expliquant sa position hégémonique.

  • « Le programme XS-1 DARPA/Boeing : la navette spatiale qui pourrait lancer un satellite par jour », Note du CERPA n°152

L’espace est le théâtre des bouleversements causés par l’irruption de nouveaux acteurs industriels. Les États- Unis continuent de fournir la majorité des dépenses des programmes spatiaux, mais la concurrence est vive avec le redéploiement de la Russie, et surtout avec le développement rapide de la Chine. En mai 2017, la DARPA a retenu le projet de Boeing pour la construction d’un démonstrateur XS-1. Cette navette spatiale a pour objectif d’être réutilisable pour envoyer en orbite basse 10 satellites de 1 361kg chacun en 10 jours, pour un coût de 5 millions de dollars par lancement.

  • « L’enjeu des infrastructures militaires américaines à l’étranger », Note du CERPA n°203.

Pour protéger leurs alliés dispersés, les États-Unis ont multiplié les installations militaires dans le monde. Cependant, Washington souhaite baisser le nombre d’infrastructures et de soldats déployés à l’international en raison des coûts élevés de ceux-ci. Dans la continuité de sa politique « America First », Donald Trump estime que la présence américaine doit être prise en charge par les pays à qui elle bénéficie directement. Cependant, cette baisse pourrait faire défaut au concept stratégique de dominance américain, notamment face à la croissance durable de la puissance militaire chinoise depuis les années 2000.

  • « L’internationalisation de la production du F-35 et ses conséquences », Note du CERPA n°240.

Le F-35 est actuellement le seul appareil dit de 5e génération à être exporté. L’internationalisation de la production de l’appareil a permis la participation de nombreux États. Cependant, Washington reste l’unique décideur. Cette internationalisation comporte également des limites et des risques, notamment pour l’industrie de défense européenne, qui pourrait être ralentie ou ne plus développer d’avions européens de générations ultérieures.