La résistance en Corrèze et en Creuse

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Photographie de résistants armés du maquis de Neuvic, hiver 1943-1944
Photographie de résistants armés du maquis de Neuvic, hiver 1943-1944 © Musée départemental de la Résistance à Neuvic

 

Le mouvement Combat est implanté en Haute-Corrèze.

Corps 1

De 1942 à 1943, les résistants traqués par la Gestapo et la police de Vichy doivent se munir de fausses pièces d'identités et des terrains de parachutage sont recherchés.

Celui de Thamaly, près d'Ussel, est homologué, et des avions anglais peuvent y atterrir en juin 1942. Les premiers réfractaires au STO sont placés dans les maquis de la Mazière-Basse et de Chambon, près de Lapleau. Les parachutages effectués à Sornac et Bassignac permettent d'armer les troupes clandestines. Les camps de l'AS (Haute-Corrèze) mènent plusieurs opérations armées contre l'ennemi parachutages et transports d'armes, sabotage des lignes à haute tension et voies ferrées à Bonaygue, Millevaches, Neuvic...

Dans la région de Tulle, la résistance se développe en 1942. En octobre 1943, les parachutages sur les terrains du Pouget, de Saint-Martial complètent l'armement des maquis.

 

Parachutage en Provence en 1945. Source DR

 

Au sud du département, Edmond Michelet prend la direction du mouvement Combat.

La Corrèze va compter jusqu'à 71 maquis. Ces maquis ont l'effectif moyen d'une section pouvant atteindre celui d'un bataillon.

Dès juillet 1940, en Corrèze, des communistes français, qui n'acceptent pas la défaite, se regroupe pour résister à l'occupant. En septembre 1940, Georges Guingouin prend le commandement de VOS de la Haute-Corrèze. De juin 1942 à décembre 1943, les FTP corréziens se distinguent par un nombre impressionnant d'opérations contre l'occupant.

 

Sabotages © Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne

 

En Creuse, c'est surtout le mouvement Libération qui a le plus d'ampleur. L'origine du premier groupe FTP en Creuse remonte à octobre 1940 . des noyaux de groupes se forment à Guéret, Lizières, Saint-Privat, La Souterraine... D'août à septembre 1942, des pylônes à haute tension sont sabotés à Eguzon et Chatelus.

Le premier parachutage a lieu en septembre 1942, sur un terrain de la commune de Maillat.

Les FFI en Creuse sont placées sous l'autorité du général Koenig qui les dirige depuis l'Angleterre.

 

Source : Secrétariat d'Etat au Tourisme - délégation régionale du Limousin

 

Sites internet externes :

Fondation de la résistance