Le bonnet de police FFI

© Collection Maurice Bleicher

 

Le 1er février 1944, le Comité français de libération nationale décide de regrouper, sous le nom de Forces Françaises de l’intérieur (FFI), l’ensemble des mouvements de résistance. Si la lutte contre l’occupant allemand a déjà commencé depuis longtemps, l’objectif est de parvenir à une plus grande coordination.

Trois mouvements sont principalement concernés : l’Armée Secrète (AS), l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA) et les Francs-Tireurs et Partisans (FTP). A quoi s’ajoutent d’autres groupes et maquis locaux.

Les FFI, ainsi que les services secrets alliés agissant sur le sol français, sont placés sous le commandement du général Marie-Pierre Koenig.

Après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, les FFI apportent aux alliés une aide précieuse dans la libération du territoire national. En septembre, beaucoup sont intégrés dans l’armée régulière.

L’objet présenté ici rappelle leur engagement au service de la libération de la France

Ce bonnet de police, ou calot, a été confectionné de façon artisanale en laine bleue. Les lettres « FFI » sont brodées au point de croix sur le côté gauche. Un petit ruban tricolore a été cousu à l’avant ainsi qu’un pompon rouge, inhabituel sur les coiffures françaises. Il est possible que le porteur ait été un ancien volontaire des brigades internationales qui se serait inspiré de bonnets de police espagnols, eux-mêmes ornés d’un pompon.


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