Le maquis du Vercors, 1944. Courage, souffrance, espérance

Disponible sur la chaîne YouTube : SGA du ministère des Armées | Accès à la vidéo en ligne

 

Situé entre les départements de l’Isère et de la Drôme, le Vercors est un massif montagneux qui abrite dès 1942 réfugiés, résistants et réfractaires au Service du travail obligatoire (STO). Armés et regroupés en une « République libre du Vercors » décrétée le 3 juillet 1944, ces hommes ont pour mission de perturber les troupes allemandes en vue du débarquement allié en Provence, en vertu d’un plan validé par le général de Gaulle depuis Londres. Après avoir subi plusieurs offensives, à commencer par celles de la Milice à partir du 16 avril, le maquis sera submergé en juillet 1944 par 10 000 soldats allemands. Il s’agira de la plus grosse opération de répression menée par la Wehrmacht contre les résistants dans toute l’Europe de l’Ouest.

 

 

Glières, la construction d'un récit mémoriel

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Sans mention de droits - © Service historique de la Défense, Vincennes, fonds du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale

Dès le début de l'épisode historique, c'est une bataille de récits, de propagande entre Radio-Londres, qui installe les Glières comme un bastion de France libérée, avec des expressions comme "ramener Bir Hakeim en France", et Radio Paris, où Philippe Henriot dénonce les "terroristes à la solde de Moscou".

L'histoire du maquis et de la bataille des Glières

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La Résistance et les maquis de Haute-Savoie. Maquis Les Glières. Parachutage sur le plateau des Glières.
Sans mention de droits - © Service historique de la Défense, Vincennes, fonds du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale

Au début de la guerre, le département de la Haute-Savoie accueille avec bienveillance la personne du maréchal Pétain, ainsi que son programme de "révolution nationale". La population rurale, majoritairement conservatrice et catholique en termes de valeurs, adhère naturellement à la devise du régime ("Travail, famille, patrie"), à ses formules ("la terre ne ment pas") et à l’idée d'une rénovation par la morale, d'une rédemption par le travail et l'esprit de sacrifice, opposés à "l'esprit de jouissance" assimilé au Front populaire et au communisme.