Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945)

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Capture d'écran du site ©AERI

Actualité Exposition virtuelle consacrée aux brassards de la Résistance

 

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945) est un musée virtuel, visible sur Internet, à l’adresse : https://www.museedelaresistanceenligne.org


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée en ligne


L’AERI travaille, depuis plus de dix ans, à la réalisation de cédéroms (ou dvd-roms) sur la Résistance locale. Elle a réussi à se constituer un réseau dynamique de plusieurs centaines de personnes sur toute la France (enseignants, résistants, archivistes, historiens, étudiants, universitaires, conservateurs, représentants des collectivités et des associations…) . acquérir un savoir-faire en mettant en place une méthodologie de travail en réseau, via un site Intranet, et des compétences à la disposition des équipes (juriste, cartographe, chercheurs étrangers…) . récolter une masse documentaire considérable : plus de 30 000 documents (affiches, tracts, lettres, journaux, photos, documents sonores ou archives filmées…), 25 000 fiches historiques (thématiques, bibliographiques), 50 000 noms, 19 000 faits, et plus de 6 000 lieux référencés, 20 000 références archivistiques et bibliographiques.

D’où l’idée de créer, en lien avec de nombreux partenaires (fondations, ministères, collectivités, musées, centres d’archives, associations, centres de recherche…), un site portail de référence sur la période : le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945).

Les outils informatiques utilisés mettent en évidence l’apport d’Internet aussi bien au niveau de la présentation et de l’analyse des documents que de leur utilisation pédagogique.

Grâce à l’outil Internet et aux technologies qui lui sont rattachées, le Musée de la Résistance en ligne est un site résolument grand-public, visible car à dimension nationale et internationale, valorisant des contenus culturels numériques en rassemblant des ressources, en diffusant de l’information et en redirigeant le visiteur vers l’interlocuteur adapté. 

Depuis janvier 2012, c’est au sein de la Fondation de la Résistance, que le "département AERI" poursuit ses missions.

Le Musée de la Résistance en ligne est visible par le public depuis janvier 2011 avec :

Des expositions régionales : une exposition sur la Drôme est en ligne depuis janvier 2011.
Une exposition de préfiguration sur la Résistance en PACA a été mise en ligne en décembre 2011.
L’exposition définitive sera prête en 2014. 

 

Plusieurs expositions sont déjà en ligne :

  • « Défense de la France » : exposition autour des 47 numéros de ce journal clandestin diffusé à plus de 150 000 exemplaires (février 2012).

  • « Eysses, une prison en Résistance (1943-1944) » : visite virtuelle de la Centrale d’Eysses où ont été incarcérés plus de 1 400 résistants de toute la France pendant la Seconde Guerre mondiale (depuis janvier 2012). Une exposition complémentaire présentant le parcours de treize résistants incarcérés à Eysses est en préparation.

  • « Serge Ravanel : un combat pour l’unité » : exposition sur ce grand résistant, compagnon de la Libération, libérateur de Toulouse (depuis août 2011).

  • Présentation d’une trentaine de gouaches sur des scènes de la Résistance, réalisées par un résistant drômois, Albert Fié (depuis janvier 2011).

  • « Résistants, une génération oubliée » : exposition photographique de Sand Arty (mai 2012).

  • Exposition autour du CNRD « Communiquer pour résister (1940-1945) » (automne 2012).

  • Exposition sur le mouvement Libération Nord, couplée avec l’exposition physique  présenté au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin. Un site Internet mobile optimisé pour une consultation sur smartphone ou tablette numérique a aussi été réalisé (www.exposition-libe-nord.org)  (septembre 2012).

  • De Lorraine à Robert Petit-Lorraine : une œuvre résistante (2013).

  • La photographie et les combats de la Résistance en Ardèche.

  • Exposition sur la Médaille de la Résistance (février 2013).

  • Exposition sur Jean Moulin complémentaire à celle réalisée par le Musée du général Leclerc de Hauteclocque, Musée Jean Moulin (Paris-Musées), en avril 2013.

  • Exposition sur le regroupement de la Résistance et le CNR (printemps 2013).

  • Exposition sur les maquis (avril 2013).

  • Exposition sur la Résistance et la Libération de la Corse (septembre 2013).

"Résistance et Libération de la Corse"


En cours de réalisation :

  • 11 novembre 1943, le défilé d’Oyonnax.

  • Exposition sur l’histoire du Vercors.

  • Exposition régionale sur la Résistance en Ardèche.

  • Exposition autour du CNRD « La libération du territoire et le retour à la République ».


Outre les espaces "Expositions", le musée virtuel dispose d’une médiathèque, "base média", où sont recensés tous les documents exposés dans le musée virtuel. Des ateliers pédagogiques à destination des enseignants et
de leurs élèves sont proposés sous forme de blog. Ils peuvent ainsi travailler sur des thématiques en lien avec les expositions, les programmes scolaires, le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

De nombreuses ressources sur l'histoire de la Résistance sont produites par les institutions (musées, associations, fondations, centres d'archives, monde de l'Education...), mais aussi par des particuliers. Elles ne sont souvent que peu ou pas connues en dehors des réseaux spécialisés. La « salle de consultation » du Musée virtuel propose de centraliser ces ressources en distinguant : les guides méthodologiques, les sources primaires et fonds d'archives, les ressources bibliographiques et multimédias. Cet espace propose également un annuaire des musées de la Seconde Guerre mondiale.

 

AERI - 16-18 Place Dupleix - 75015 Paris - Tél : 01 45 66 62 72 - Fax : 01 45 67 64 24

E-mail : musee@aeri-resistance.com

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Infos pratiques

Adresse

AERI - 16-18 Place Dupleix 75015
Paris
01 45 66 62 72

Musée Mémorial des combats de la poche de Colmar

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© Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar

Sur les murs de la ravissante cité médiévale de Turckheim, rien ne rappelle les terribles combats qui se sont déroulés ici à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Turckheim est pourtant située au coeur de la " Poche de Colmar", dernier bastion allemand sur le territoire national. De Mulhouse au sud de Strasbourg, de la crête des Vosges au Rhin, sur un front de 160 kms, les combats ont fait rage de novembre 1944 à février 1945 dévastant toute la plaine d'Alsace et ses contreforts. La  population alsacienne, qui attendait depuis 4 ans sa libération, dut faire preuve de patience et de sacrifices durant  ces 3 mois de combats acharnés par des températures polaires. 

Dans cette cave du XVIIIe siècle qui servit d'abri aux habitants de Turckheim pendant dix semaines, sans eau ni électricité, couchés à même le sol, se trouve aujourd'hui un musée unique en Alsace, dédié à la mémoire de la libération de la Poche de Colmar et de tous ceux qui y ont participé.

Issu d'un projet datant de 1988 (de l'association "souvenirs et respect des Combats pour la Liberté - Poche de Colmar - Hiver 44/45" et fondée par de jeunes gens passionnés d'histoire), le Musée Mémorial a été inauguré le 11 novembre 1993 et agrandi en 2001. Il dispose aujourd'hui de deux salles d'exposition d'une surface totale de 300 m².

Musée de paix plus que de guerre, l'endroit célèbre la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires, quel que soit leur camp, au nom d'une seule valeur, celle du mot LIBERTE.
 
Il présente le témoignage de plusieurs mois d'enfer autour de Colmar, à travers les acteurs de cet affrontement et les matériels militaires de l'époque. Par son thème, il est unique en Alsace.
 
Le Musée Mémorial présente  une magnifique collection d'objets (comme cet uniforme authentique du Maréchal de Lattre), de matériel aéronautique, et d'armes des plus diverses, mis en valeur par vitrines thématiques. La quasi totalité des pièces exposées est connue et  permet de restituer avec une très grande précision l'histoire de chaque objet.
 
La vie du soldat au combat est évoquée dans des reconstitutions fidèles à la réalité, dans un souci du moindre détail. De très nombreuses photos et affiches, ainsi qu'un film d'époque viennent compléter l'exposition et passent en revue toutes les phases de la bataille, sans oublier le sort de la population civile.
 
Le Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar s'est donné pour mission d'être un vecteur pédagogique et culturel apte à transmettre à la jeunesse actuelle et celle à venir une page de notre histoire régionale et de notre patrimoine national et  accueille dans cette optique, chaque année, de nombreux groupes scolaires.

 

Site internet et Facebook

http://musee.turckheim-alsace.com/

https://www.facebook.com/mmcpcolmar/

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Infos pratiques

Adresse

25, rue du Conseil - 68230
Turckheim
03 89 80 86 66

Tarifs

ADULTES 4 € ENFANTSde 8 à 16 ans : 2 €moins de 8 ans : gratuitGROUPE ADULTESminimum 20 personnes : 3 € / pers.TARIF PRÉFÉRENTIELAnciens Combattants, militaires, étudiants, Carte Ircos, Gîtes de France, Guide du routard...3 €Supplément Audio-Guide : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée ouvert du 1er avril au 31 octobre HORS SAISONdu Lundi au Samedi : de 14 h à 18 hle Dimanche : 10 h à 12 h et 14 h à 18 h JUILLET et AOÛT du Lundi au Vendredi : de 14 h à 18 h Samedi et Dimanche : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Fermetures annuelles

Pour les Groupes possibilité de réservation toute l'année

Le C.H.R.D. de Lyon

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Salle du musée. Source : Le C.H.R.D.

En vingt ans, ce lieu de mémoire incontournable a reçu plus d’un million de visiteurs, se positionnant ainsi parmi les plus importants musées d’histoire de la Seconde Guerre mondiale en France. Il est installé symboliquement dans l'ancienne École de santé militaire occupée par la Gestapo entre 1943 et 1944.

 

- Exposition temporaire « Une étrange défaite ? Mai-juin 1940 » du 23 septembre 2020 au 21 mars 2021 -

Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation


Pour célébrer cette date anniversaire, le musée s'est doté d'une  nouvelle exposition permanente après un an de travaux. Un contenu concret a été privilégié, basé sur des éléments matériels et immatériels inédits : objets de collection et témoignages. Le parcours muséographique a été conçu au plus près des murs du bâtiment historique, ancien siège de la Gestapo de Lyon.

Alors que l’approche historique de cette période connaît un nouvel élan grâce à la recherche universitaire et que l’agglomération lyonnaise se dote de nouveaux équipements – la maison du docteur Dugoujon, lieu de l’arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943 et la prison de Montluc – mettant en perspective la notion de répression de la Résistance et de persécution de la population juive, il était nécessaire de réorienter le propos vers une approche plus pragmatique de l’histoire de la Résistance, de sa répression et du contexte social et politique de Lyon entre 1940 et 1945.

Valoriser les collections du musée, rendre compte des avancées de la recherche historique, révéler les spécificités de la ville de Lyon pendant la guerre et évoquer l’histoire du bâtiment sont quelques-uns des objectifs poursuivis par la nouvelle exposition.

Une scénographie renouvelée

Une trentaine de points audiovisuels, attachés aux chronologies ou à un objet, livre la voix des témoins pour offrir un contrepoint sensible à la découverte historique des événements, favorisant une rencontre que la disparition progressive des témoins rend désormais précieuse et irremplaçable.

Les collections

Pour la toute première fois, les collections du musée seront valorisées à travers un parcours de 300 m2 principalement centré sur la découverte des particularités de la Résistance dans le contexte urbain de la ville de Lyon.

Le fonds photographique

La nouvelle exposition met également à l’honneur le travail de trois photographes renommés de l'époque : André Gamet, Charles Bobenrieth et Émile Rougé.

Le service pédagogique

 

Alors que nous entrons désormais dans le "temps de l’Histoire", le CHRD se dote, à travers cette nouvelle exposition permanente, d’un outil de réflexion et d’échange apte à aider nos contemporains à comprendre
le monde complexe qui les entoure.

 

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

14 avenue Berthelot - 69007 Lyon

Tél : 04 78 72 23 11

 

www.chrd.lyon.fr

 

Dossier de presse du C.H.R.D :

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Infos pratiques

Adresse

14 avenue Berthelot - 69007
Lyon

Tarifs

Exposition permanente :Tarif normal : 4€ - Tarif réduit : 2€Exposition temporaire :Tarif normal : 5€ - Tarif réduit : 3€Visite couplée :Tarif normal : 6€ - Tarif réduit : 4€Visite commentée et visite singulière :3€ + billet d’entrée Procès BarbieAccès libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche, de 10h à 18h.Le centre de documentation :En libre accès. Du mercredi au samedi,de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Fermetures annuelles

Les jours fériés (sauf le 8 mai).Entre Noël et le Jour de l'an.

Courriel : 04 78 72 23 11

Verdun

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Verdun - Porte St-Paul.

Verdun, aujourd'hui capitale mondiale de la paix, fut l'un des champs de bataille les plus effroyables de la Grande Guerre...

Site Internet partenaire : Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
(Expositions soutenues par le ministère de Armées - la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives - DPMA)

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

Verdun - Porte St-Paul. Source : Licence GNU libre de droit.

 

La ville de Verdun, dans le département de la Meuse, est un ancien oppidum gaulois. Son nom, composé de ver "le gué" et de dun(o) "la hauteur" désigne un lieudominant un ancien passage de La Meuse.

Virodunum castrum gallo-romain, le site est alors fortifié, mais en vain, lorsqu'en 450 Attila la réduit à néant. En 843, les petits-fils de Charlemagne signent à Verdun le traité de partage de l'empire carolingien . le document est considéré comme la première attestation écrite de la langue française. De 870 à 879, la cité, possession de Lotharingie, est incorporée au royaume de France, avant de tomber sous la férule de l'empire germanique othonien en 923. La ville est l'objet d'une contestation de pouvoir entre la lignée de comtes dont est issu Godefroy de Bouillon et les princes épiscopaux soutenus par l'empereur du Saint Empire Romain germanique. Une révolte sanglant permet aux bourgeois de s'affranchir de leur autorité au XIIIe siècle.

Henri II de France prend la ville le 12 juin 1552 lors de la "Chevauchée d'Austrasie". Charles Quint investit la place de Metz le 18 octobre suivant. Verdun devient alors une place frontière, la menace d'un siège plane. Afin de renforcer leur pouvoir sur le comté, Henri et son successeur, François Ier, lui accordent des privilèges et modernisent hâtivement les remparts médiévaux. Des levées de terre et le flanquements de bastions triangulaires protègent les murs des tirs d'artillerie . des ouvrages de terre à l'intérieur de la place accueillent des canons. Ville ligueuse lors des Guerres de Religion, Verdun ne se soumettra qu'après la conversion d'Henri IV.
 

©CT

Citadelle souterraine
©CT


En 1611, Louis XIII renouvelle la protection de sauvegarde à la ville. En 1624, Richelieu décide d'achever la citadelle verdunoise. Il envoie le Maréchal de Mardillac et les ingénieurs d'Argencourt, Aleaune et Chastillon. Les travaux durent dix ans : les anciens bastions sont remplacés par de nouveaux, régulièrement répartis autour de la citadelle et reliés entre eux par un rempart.

Vauban modernise le système défensif de la ville à partir de 1675. Il rajoute des demi-lunes devant l'enceinte médiévale et, entre 1680 et 1690, réalise son enceinte bastionnée et applique le principe de l'inondation défensive. Il crée notamment un rempart digue pour barrer le Pré l'Evêque et ferme les trois passages de la Meuse en Amont de Verdun par trois ponts écluses, les pont Saint-Amans, Saint-Nicolas et Saint-Airy.

Au XVIIIe siècle, les efforts de la commune se portent sur la maîtrise des inondations qui touchent la ville basse. Le Pont Sainte-Croix, actuel Pont Legay, est reconstruit avec des arches plus larges. Les casernes Anthouard et Jeanne d'Arc sont créées afin de mettre un terme à l'obligation faite aux habitants de loger les soldats de la garnison. Le pouvoir royal n'entretient plus les fortifications. Seul le "Polygone des mineurs" (actuellement à Thierville, près de la caserne Niel), au Nord, est aménagé pour servir de terrain d'exercice aux troupes.

Lors des guerres révolutionnaires, la place commandée par Beaurepaire, doit capituler le 30 août 1792. Les Allemands occupent ainsi la ville pendant six semaines avant de se retirer le 14 octobre face à Kellermann.

Sous le Premier Empire, Verdun, éloignée du front, n'intéresse guère la commission des fortifications. Ce n'est qu'après 1815, alors que la France est remise dans ses limites de 1789, que le pouvoir entreprend des travaux de renforcement de la place sur la base des installations de Vauban : on ouvre la Porte neuve (à côte de l'actuel carrefour des Maréchaux), au Nord-Est, un courtine renforce la demi-lune de la Chaussée et celle des Minimes (actuelles rues de la Liberté et du 8 mai 1945), trois réseaux de galeries de contremines sont creusées sous le glacis du front Saint-Victor (école Jules-Ferry).
 

Vue nocturne du carrefour des Maréchaux. Source : JP le Padellec


Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes de Verdun (1500 soldats de garnison, 2000 gardes mobiles, 1400 hommes de la garde nationale sédentaire), renforcées par 2600 survivants de Sedan, commandées par le général Guérin de Waldersbach et le général Marmier, tiennent le terrain face aux 10000 recrues du prince de Saxe. Son armée encercle totalement la ville le 23 septembre, elle réquisitionne les habitants des villages alentours pour réaliser les ouvrages d'investissement. La ville, assiégée et sous le coup de 140 grosses pièces d'artillerie se rend le 8 novembre. Elle sera administrée par le préfet Bethmann-Hollweg jusqu'au 13 septembre 1873.

Dès 1874, le gouvernement français, met le réarmement de Verdun au centre de ses préoccupations. Il charge le général Séré-de-Rivières de réaliser un réseau défensif de Verdun à Toul. La ville devient ainsi en quarante ans la première place fort d'Europe : dans un périmètre de 40 km autour de la ville, l'ingénieur installe deux ceintures de forts (19 en tout, dont 14 bétonnés) . sept kilomètres de galeries souterraines parallèles de 20 mètres sous terre complète le dispositif (en 1888) . un réseau ferroviaire de 185 km doublé d'itinéraires empierrés pour les véhicules hippomobiles et les pièces d'artillerie. Ces modifications du paysage meusien s'accompagnent de changements sociaux. La population et l'économie se "militarisent". Les soldats sont bientôt plus nombreux que les civils (27000 contre 13300), l'armée devient le premier employeur de la région, les carrières et les hauts fourneaux travaillent presque exclusivement à la construction des forts et à leur armement, le paysage sert de terrain d'entraînement aux troupes.

Pendant la première guerre mondiale, zone de Verdun met en présence la plus importante concentration de troupes des deux camps qui s'affrontent pendant 300 jours, de février à juillet 1916 les pertes sous le commandement du général Nivelle feront 62 000 morts, soit 812 morts par jours. Les populations civiles ont fui la ville. Seuls l'état-major qui occupe la citadelle souterraine, et la brigade des Sapeurs Pompiers stationnée dans les caves de la Mairie, subsistent dans Verdun assiégée. La ville sera décorée de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre avec palmes par le Président de la République Poincaré le 13 septembre 1916.

Le Verdunois sort exsangue des combats, la paix revenue. Les Croix Rouge française et américaine et les oeuvres du Duché du Luxembourg portent secours aux habitants de retour : une cantine est installée à la gare, un dispensaire ouvre rue Saint-Sauveur, une coopérative municipale élit domicile à l'Hôtel de Ville. Les troupes américaines restent jusqu'en mai 1919.

La cathédrale, remise en état, souvenir du Verdun historique, point de repère du Poilu, et la citadelle, symbole de la résistance à l'ennemi, structurent l'espace mémoriel de la cité à côté des cimetières militaires, de la nécropole nationale de Douaumont ou de lieux combats tel le Bois-des-Caures.
 

Monument de la Victoire. Source : verdun-meuse.fr


La reconstruction de Verdun est prévue dès 1917, appuyée par deux hommes d'Etat meusiens, Raymond Poincaré et André Maginot. Le centre ville, prévu plus au Nord de la ville sur les emprises militaires déclassées à cet effet, marque la volonté d'en accentuer le caractère industriel par la construction de deux gares ferroviaires et la réalisation d'importants aménagements portuaires. L'Etat se rend acquéreur de près de 16 000 hectares de terrain à réhabiliter, les principaux champs de bataille, dont une partie sera reboisée. Les sépultures des soldats sont regroupés dans des nécropoles nationales (Douaumont), ou dans des cimetières plus modestes (Glorieux, Bevaux). Le tombeau du soldat inconnu de Verdun est installé dans la Citadelle en 1920.

La topographie urbaine évoque désormais la bataille par le nom de nouvelles rues ou le changement d'autres. On crée un musée de la guerre, le monument aux enfants de Verdun morts pour la France est inauguré en 1928 suivi par un autre dédié à la Victoire (inauguré en 1929), ainsi que celui aux 375 territoriaux morts dans l'incendie du magasin d'intendance en 1916 (square d'isly) . les plaques commémoratives sont apposées à la Citadelle, dans les casernes, etc.

A la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939, Verdun renoue avec sa fonction de ville de garnison.

Elle sert au rassemblement de troupes destinées à être disposées le long de la frontière Nord et Est. Le 13 mai 1940, les Allemands passent la Meuse à Sedan et prennent à revers la ligne Maginot. Suite à la prise de l'ouvrage de La Ferté et de l'encerclement de Dunkerque, le général Hutzinger donne l'ordre d'organiser la défense du verdunois. Le commandant de la place, le général Dubuisson, fait construire de obstacles anti-chars, des artilleurs sont affectés dans les forts Séré-de-Rivières, une ligne d'arrêt est aménagée entre le Bois Bourru au ravin de Besonvaux.

Le 15 juin 1940, au soir, l'armée allemande entre dans Verdun. Dans les cimetières de Bévaux et du Faubourg-Pavé reposent les corps de ses défenseurs. L'armée d'occupation installe ses quartiers place de la Nation (la Freiskommandantur), dans l'hôtel du Coq-Hardi (la Feldgendarmerie), une prison est ouverte rue du Rû, les soldats investissent les casernes (Verdun sert de centre de formation pour les jeunes recrues) et les cafés tels le Café de la paix ou Le Continental . les casernes de Thierville et de Jardin-Fontaine sont transformée en Frontstalag.

La libération de la Meuse prend une semaine aux troupes alliées. La Wehrmacht oppose une défense sommaire : quelques chars et éléments d'artillerie sont positionnés comme au carrefour de la Voie Sacré et de la route de Châlons, au lieu-dit du Moulin-Brûlé, dans le faubourg de Glorieux. La cité se dote à nouveau de témoignages de guerre. Le pont Beaurepaire sauvé du dynamitage par le résistant Fernand Legay, est rebaptisé en son honneur. L'avenue de la 7e DB US, celle du 8 mai 1945 ou du Général-de-Gaulle viennent enrichir la toponymie. Plaques et monuments commémoratifs surgissent : plaque en l'honneur de Legay sur le pont du même nom, les Bornes de la Voie de la Liberté, le monument aux Résistants abattus avenue de Metz, celui aux Fusillés de Thierville.

La participation de la France à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a laissé son empreinte, notamment par les installations logistiques américaines. L'ancienne caserne Maginot est restaurée en 1951 et sert au logement des troupes. Au Jardin-Fontaine (ancien champ de manoeuvre de Thierville derrière la caserne Maginot), les troupes US montent des préfabriqués destinés où seront logés l'ingénierie, les services de cultes et d'autres équipements collectifs (gymnases, parkings, garages ...) des tombes de soldats sont encore visible au cimetière municipal. Les 50 hectares au bord de l'Etang Bleu sont aménagés en entrepôts et ateliers dont une partie du matériel servira au tournage du film Le Jour le plus long.

La zone "Chicago", aménagée en 1953, accueille une blanchisserie puis une boulangerie. Le Fort du Rozelier est transformé en dépôt de munitions de l'OTAN destiné à recevoir des armes atomiques. Sur l'ancien aérodrome du Faubourg-Pavé, zone de Désandrouins, un hôpital est crée en 1958. La caserne de Gribauval devient un lieu d'hébergement des troupes. Le 22 septembre 1984, Helmut Kohl, Chancelier de la République fédérale d'Allemagne, et François Mitterrand, Président de la République française, ont scellé l'amitié entre les deux peuples en apposant une plaque à la mémoire des combattants à la nécropole allemande de Consenvoye, à l'occasion du 70e anniversaire de la première Guerre mondiale. Trois ans plus tard, l'Organisation des Nations Unies (ONU) attribue le statut de capitale mondiale de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme à la cité meusienne.

 

Quelques sites à visiter dans le secteur de Verdun :

La citadelle souterraine

A bord d'un petit train, visitez les galeries souterraines de la citadelle et découvrez la vie des poilus durant la Première Guerre mondiale.

Ouvert toute l'année Tarifs : Adulte : 6€ Enfants : 2,5€

Citadelle souterraine Avenue du 5ème RAP 55000 VERDUN Tel : 03 29 84 84 42

L'ossuaire de Douaumont :

L'initiative de construire un ossuaire à Douaumont revient à l'évêque de Verdun, Mgr Ginisty. Situé en plein coeur du champ de bataille, l'ossuaire, d'une longueur de 137 mètres, dominé par une tour de 46 mètres, a été érigé entre 1920 et 1932 grâce à une souscription lancée en 1919. Il abrite les restes de 130 000 soldats. Devant ce monument, la nécropole nationale, inaugurée en 1929, contient les tombes de 15 000 combattants.

Ouvert tous les jours de mars à novembre Tel : 03 29 84 54 81 Tarifs : Adulte : 3,50€ Enfant : 2€

Le fort de Douaumont :

Visite intérieure de 2 niveaux de galeries et des casemates.

Ouvert tous les jours Tel : 03 29 84 41 91 Tarifs : Adulte : 3€ Enfant : 1,50€

Le mémorial de Verdun :

Situé à Fleury-devant-Douaumont, à l'emplacement de l'ancienne gare du village, le mémorial de verdun dit aussi mémorial de la paix a été construit dans les années 1960 à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun (CNSB) présidé alors par l'écrivain Maurice Genevoix. Inauguré le 17 septembre 1967, le mémorial est un musée à vocation historique et pédagogique.

Ouvert tous les jours de février à décembre Tel : 03 29 84 35 34 Tarifs : Adulte : 5€ Enfant : 2,50€

 

Office de Tourisme de Verdun

Avenue du Général Mangin 55100 Verdun E-mail :contact@tourisme-verdun.fr Tél : 03 29 84 55 55 Fax : 03 29 84 85 80

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

Conseil Général de la Meuse

Mémorial de Verdun

Citadelle souterraine de Verdun

Office du tourisme de la Meuse

Site de l'association Connaissance de la Meuse

Verdun tourisme

Site consacré à la ligne Maginot

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Infos pratiques

Adresse

55000
Verdun
Tél : 03 29 84 55 55Fax : 03 29 84 85 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort d'Uxegney

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Entrée du fort d'Uxegney. Source : GNU Free Documentation License

Le fort d'Uxegney présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

A partir de 1874, pour défendre la nouvelle frontière entre la France et l'Allemagne, le général Séré de Rivières entreprend la création de deux rideaux défensifs constitués de forts d'arrêts et de batteries de tir, l'un sur les Hauts de Meuse, entre Verdun et Toul, l'autre sur la Haute Moselle, entre Epinal et Belfort.

Le fort d'Uxegney, à 6 Km au Nord-ouest d'Epinal, est justement un des éléments constitutifs important de la place d'Epinal, composée d'une ligne de 16 forts et ouvrages fermés s'étirant sur 43 kilomètres. Edifié de 1882 à 1884, il avait pour fonction de défendre l'axe routier Epinal-Mirecourt, la voie ferré Epinal-Nancy et le canal de l'Est. En outre, il devait soutenir ses ouvrages voisins, notamment Bois l'Abbé (1883-1885) situé à 1 200 mètres à l'Est du fort d'Uxegney, entièrement construit en maçonnerie et excellent témoin du système Séré de Rivières à ses origines.

Bois l'Abbé contraste d'ailleurs avec le fort d'Uxegney qui, modernisé en 1894 (utilisation du béton spécial pour le renforcement d'une partie de la caserne centrale, du magasin à poudre et du passage couvert) et en 1910 (utilisation du béton armé sur certaines parties du fort, installation de tourelles cuirassées et d'observatoires), présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

Abandonné par l'armée en 1960, le fort d'Uxegney, miraculeusement épargné par les deux conflits mondiaux, est entretenu et restauré depuis 1990 par l'Association pour la restauration du fort d'Uxegney et de la place d'Epinal (ARFUPE). Depuis avril 2002, grâce au travail acharné mené depuis près de 15 ans par une vingtaine de bénévoles de cette association, ce fort et celui de bois l'Abbé sont inscrits dans leur totalité à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Lors des visites, Il est désormais possible de découvrir, à travers les nombreuses galeries souterraines, l'usine électrique, les cuisines, les chambrées et surtout l'unique exemplaire en état de fonctionnement d'une tourelle à éclipses Galopin (155 mm), gigantesque mécanique datant de 1907. Une promenade sur les dessus de l'ouvrage permet également d'examiner les différentes coupoles cuirassées et de profiter d'un superbe point de vue sur la vallée de l'Avières.

Désormais reconnu par les professionnels du tourisme, le fort d'Uxegney pourrait devenir un véritable Historial de la fortification Séré de Rivières.

 

Le fort d'Uxegney

ARFUPE Rue des forts - 88390 UXEGNEY

Tél. : 03.29.38.32.09

E-mail : fort-uxegney@orange.fr

 

Office du tourisme d'Epinal

6, place Saint-Goëry BP 304 - 88008 Epinal Cedex

Tel : 03 29 82 53 32

Fax : 03 29 82 88 22

E-mail : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

 

Pour les visistes et les tarifs : consulter le site http://fort-uxegney.pagesperso-orange.fr/visiter.html

 

Durée de la visite : 1h30 à 2 h

Prévoir des vêtements chauds. Les enfants seuls ne sont pas admis dans l'ouvrage.

 

Site du fort d'Uxegney

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue des forts 88390
Uxegney
Tél. : 03.29.38.32.09. Office du tourisme d'Epinal6, place Saint-GoëryBP 30488008 Epinal CedexTel : 03 29 82 53 32Fax : 03 29 82 88 22email : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

Tarifs

6 € (adultes)5 € (groupes > 15 personnes)2,50 € (enfants de 7 à 14 ans)2 € (tarif réduit enfants)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mai : visites guidées le dimanche à 15 hJuin et septembre :visites guidées le dimanche à 15 h et 16 hDu 1er juillet au 31 août : visites guidées dulundi au samedi à 14 h et 16 h. Le dimanche à 14 h, 15 h et 16 hToute l'année pour les groupes(à partir de 15 personnes), sur rendez-vous.Visites exceptionnelles du fort de Bois-l'Abbé14 juillet et aux Journées du PatrimoineDécembre : Marché de Noël du fort d'UxegneyVisites guidées du fort à tarif réduit (4 € et 1 €)

Château de Joux

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©L. Lepeule

Haut lieu d’histoire et d’architecture militaire, le Château de Joux est un monument emblématique de la Franche-Comté. Forteresse militaire, il est le seul exemple en France représentatif de l’évolution de l’architecture militaire sur 1000 ans. Au cours de ces 10 siècles, Joux fut sans cesse agrandi, remanié, renforcé pour faire face au progrès de l’art de la guerre et de l’artillerie.


Le Château est aujourd’hui composé de 5 enceintes, 2 hectares de bâtiments, 250 pièces, 3 fossés et 3 ponts-levis. Depuis 1954, il est ouvert à la visite. En 1968, il est vendu au syndicat Pontarlier – La Cluse-et-Mijoux, aujourd’hui Communauté de Communes Grand Pontarlier. Classé au titre des monuments historiques depuis 1996, le Château a su préserver son histoire dans un site naturel.

Des sires de Joux au roi de France en passant par les ducs de Bourgogne et la couronne espagnole, le Château de Joux eut d’illustres propriétaires qui le façonnèrent en fonction de leur besoin.
Du 18e au 19e siècle, il a aussi été prison d’Etat pour enfermer toute personne menaçant l’ordre du public et la sûreté de l’Etat. Des prisonniers célèbres pour leur combat pour la liberté y ont été détenus tels que Mirabeau ou Toussaint Louverture.

Ainsi, le Château de Joux, au-delà de son histoire et de son architecture millénaire, est un lieu de mémoire à plus d’un titre : Mémoire de l’abolition de l’esclavage et de la lutte pour les libertés, pour avoir été le lieu de détention et la dernière demeure de Toussaint Louverture, ancien esclave devenu général de l’armée française et gouverneur de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti).

L’enfermement et la mort de Toussaint Louverture au Château de Joux ont rapidement positionné le site comme un haut lieu de la mémoire de la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Depuis le 19e siècle, la cellule de Toussaint Louverture est ouverte à la visite et nombreux sont ceux qui viennent s’y recueillir.

Mémoire des conflits et des frontières, pour avoir été plusieurs fois assiégé.

Mémoire d’une tradition orale de contes et légendes que son imposante stature et ses mystères ont contribué à forger.

 


 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route du Château 25300
La Cluse-et-Mijoux
03 81 69 47 95

Tarifs

Visites guidées : adulte – 9€, enfant (6-14 ans) – 5€, réduit – 7€, famille – 25€ / Parcours découverte : adulte – 7,50€, enfant (6-14 ans) – 3,50€, réduit – 6€, famille – 19€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison du 1er avril au 15 novembre (hors vacances scolaires d’été) : de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Haute saison, vacances d’été (juillet et août) : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h (dernière entrée sur site à 11h45 et 17h15)

Fermetures annuelles

Fermeture hivernale (novembre-mars)

Citadelle de Belle Ile

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Citadelle de Belle Ile. ©ECPAD

La Citadelle de Belle Ile en Mer fait partie de la grande histoire de France. Depuis le XVIème siècle, elle fut mêlée à tous les conflits, convoitée par toutes les puissances maritimes d'Europe.

Citadelle d'une superficie de 10 ha dont les remparts s'étendent sur 4km, elle réunit une dizaine de bâtiments totalisant plus de 10 000 m2 de planchers, sans compter de très nombreuses casemates.

Construite à partir de 1549, elle garde d'impressionnants fossés. Belle-Ile devient propriété de la couronne en 1661, après l'arrestation du surintendant Nicolas Fouquet. En 1683, Vauban sera alors chargé de fortifier cette île. Elle sera occupée par les Anglais de 1761 à 1763. Au XIXème siècle, la citadelle sert de bagne pour des prisonniers militaires puis politiques, avant de devenir, à la fin des années 1930, un centre d'hébergement pour des réfugiés de la guerre d'Espagne. Dès juillet 1940, l'île est occupée par les Allemands. Elle sera l'un des derniers points libérés de France, étant comprise dans la fameuse "poche de Lorient".

La citadelle est vendue par l'État en 1960, dans un état de très grand délabrement.

Création en 1970 d'un musée historique consacré à Belle-Ile-en-Mer en lieu et place des casemates réaménagées du Donjon.

 

Citadelle Vauban

56360 Le Palais

Tel: 02 97 31 85 54

Fax: 02 97 31 89 47

 

Tarifs Visite libre : adulte : 6.50 € de 12 à 16 ans : 3,50 € - de 12 ans : Gratuit Groupe : 5 € Visite Guidée : adultes : 8 € de 12 à 16 ans : 5 € - de 12 ans : Gratuit

Ouvert tous les jours, toute l'année juillet-août: 9h/19h du 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18h du 01/11 au 31/03: 9h30/17h

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

56360
Le Palais
Tel: 02 97 31 85 54Fax: 02 97 31 89 47

Tarifs

Visite libre :adulte : 6.50 €de 12 à 16 ans : 3,50 €- de 12 ans : GratuitGroupe : 5 €Visite Guidée :adultes : 8 €de 12 à 16 ans : 5 €- de 12 ans : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, toute l'annéejuillet-août: 9h/19hdu 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18hdu 01/11 au 31/03: 9h30/17h

Le Simserhof

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Ouvrage du Simserhof. ©SporRegArm. Source : http://communes.sporegarm.fr

Le Simserhof est l’un des principaux ouvrages d’artillerie de la Ligne Maginot, construit entre 1929 et 1935, il est le témoin d’une époque, du travail gigantesque de centaines d’ouvriers et de la résistance d’un équipage de 876 hommes qui, ne dépose les armes que sur injonction de l’état-major français.

Découvrez le casernement avec ses divers espaces de vie : chambrées, foyer, cuisines, infirmerie, usine électriques, ateliers, magasins à munitions. Une visite de près de deux heures à travers de vastes galeries, dans ce qui est une incroyable ville souterraine.

Quizz : Forts et citadelles


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue André Maginot 57410
Siersthal
03 87 96 39 40

Site Web : simserhof.fr

Musée de l'Officier de l'Académie Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan

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©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

Art, histoire et Mémoire au cœur de la forêt de Brocéliande

Inauguré en 1912, ce musée est le plus ancien des musées de l’armée de Terre. Dépositaire d’un patrimoine exceptionnel, il comblera l’amateur d’art et d’histoire et le passionné de militaria autant que le visiteur de passage désireux de ressentir l’esprit qui anime les officiers français et de mieux comprendre les valeurs qui fédèrent le monde militaire.

L’esprit de Saint-Cyr

Situé au cœur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset unique de formation des officiers de l’armée de terre, le musée retrace les évènements majeurs qui ont construit la France à travers les destins croisés des officiers qui l’ont servie. Hommes de conviction et de décision, beaucoup d’entre eux ont incarné des valeurs telles que le courage, la bravoure, le panache, l’exemplarité, la loyauté, le sens du service, du devoir et de l’honneur, l’amour de notre Patrie... Certains ont par leur seule présence pesé sur l’issue de batailles décisives, d’autres ont fait des choix condamnés par l’Histoire, d’autres encore ont rétabli l’honneur de la France et nombreux sont ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie dans l’accomplissement de leur mission.

Un lieu de mémoire unique

S’ouvrant sur la Cour Rivoli, place d’honneur où se déroulent les cérémonies de Tradition qui rythment la scolarité des élèves officiers, le musée est un lieu d’enracinement et d’identité où ils se retrouvent et se ressourcent. Mais il est également un lieu de mémoire et d’histoire ouvert au grand public, un endroit privilégié d’éducation à la citoyenneté ainsi qu’un espace de partage et d’échange entre les Français et leur armée où se tisse l’indispensable lien armées-Nation.
Le visiteur est invité à parcourir un vaste mémorial, qui rappelle le sacrifice des officiers de toutes origines tombés au champ d’honneur, avant de découvrir les riches collections du musée. Présentées de façon chronologique, elles illustrent la lente maturation qui a conduit à la création d’écoles dédiées à la formation des officiers et met en exergue les grands personnages et les figures de légende qu’elles ont formés.

Un patrimoine inestimable ouvert à tous

En un siècle d’existence, les collections du musée se sont enrichies de plusieurs milliers d’objets : Tableaux, bronzes, armes, uniformes, emblèmes, trophées et souvenirs émouvants évoquant un destin exceptionnel, héroïque ou tragique se répondent et plongent le visiteur dans une atmosphère unique. Par leur intérêt esthétique, leur pouvoir d’évocation historique ou par la simple « charge émotionnelle » dont ils sont porteurs, ces objets nous touchent, nous interpellent et nous instruisent.
 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Académie Militaire de Saint-Cyr, Cour Rivoli 56380
GUER
02 97 70 77 52

Musée des blindés de Saumur

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© Musée des blindés à Saumur

Le Musée présente une collection de matériels blindés regroupant 880 engins dont près de 200 en complet état de marche.

Le Musée des blindés de Saumur a été inauguré en 1977. Les blindés ont d'abord été présentés à partir de 1977 dans les anciens hangars du "Clos Beaufort", de l'École de l'Application de l'Arme Blindée Cavalerie. En mai 1987, une cinquantaine des plus beaux matériels a été montrée au public dans l'ancien manège devenu "le Musée Bossut".

En 1993, l'ensemble de la collection jusqu'alors disséminée sur de nombreux sites (Saumur, Fontevraud, Le Mans, Bourges, Thorey les Pins, etc...) a pu être réunie à Saumur, dans de vastes locaux de 22 000 m² acquis et remis en état à cet effet par la Défense.

Le Musée comporte 12 salles : la salle 1ère GM, la salle de la France d'après-guerre, la salle de la campagne de France 1940, deux Salles 2ème GM (les Alliés - les Allds), la salle Pacte de Varsovie, la salle des curiosités, la salle des canons, la salle des moteurs, la salle contemporaine, la salle des maquettes et la salle historique.

Le Musée a reçu également les souvenirs du musée de Berry-au-Bac, particulièrement ceux du Général Estienne, le "Père des Chars", dont le nom a été donné au Musée des Blindés. Le Musée retrace l'histoire des blindés, leur évolution technique à travers le monde de 1917 à nos jours. 200 chars sont présentés. Est présentée la quasi-totalité des prototypes essayés et des engins blindés servis par les armées française depuis 1917.

Les chars de 1940 sont presque tous présents : automitralleuse AMD 178 Panhard et AMR 35, char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée), Renault R 35 et R 39, Hotchkiss H 35 et H 39, le célèbre char SOMUA (Société d'Outillage Militaire et d'Usinage d'Armement) qui tint tête aux chars allemands grâce à sa mobilité et son armement, et le char B1 bis qui équipa une partie de la 4ème Division Cuirassée de Réserve du Général de Gaulle à Moncornet le 17 mai 1940, puis lors de la première contre-attaque d'Abbeville.

Tous les chars américains de la victoire de 1945 sont là : Lee-Grant, Stuart, Sherman et ses différentes versions, Tank-Destroyer, Chaffee, Automitrailleuse M8 et M20, etc... Des chars allemands de la seconde Guerre Mondiale à nos jours : Panzer II, III, IV, Panther, Jagdpanther, un Tigre royal de 70 tonnes, exemplaire unique restauré, jusqu'aux plus récents, Léopard I et Léopard II sans oublier de très nombreux modèles bricolés pendant la guerre. L'Angleterre est représentée, parmi de nombreux chars, par le Churchill et récemment reçus au Musée, le Mathilda et le Valentine. Enfin, tous les matériels conçus en France après 1944, sans oublier le "Leclerc".
 

Musée des Blindés de Saumur

1043 Route de Fontevraud - 49400 Saumur

Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

E-mail : musee-des-blindes@orange.fr

Musée des blindés de Saumur

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1043 Route de Fontevraud - 49400
Saumur
Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

Tarifs

Adulte: 7 €Enfants (de 7 à 15 ans): 4 €Forfait famille: 19 €Étudiants, personneshandicapés, ancienscombattants: 5 €Groupes (+ de 10 personnes): 5 €Groupes scolaires (+ de 10personnes): 4 € Gratuit : Enfants (- de 7 ans)Militaires d'activeMilitaires étrangersMilitaires françaisMembres de l'AAMBGrands Invalides de Guerre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 10h à 17h. Samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h.

Musée de la Résistance en Bretagne

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©Cadmée-AST-Gruet-Peutz-LTP

Le musée, situé à Saint-Marcel dans le Morbihan, vous plongera dans l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale.

>Actualités

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Saint-Marcel


18 juin 1944 : quatre ans exactement après l’appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle, la bataille de Saint-Marcel s’engage. 150 parachutistes SAS de la France Libre et 2000 Résistants bretons tiennent en échec des troupes allemandes aguerries.

Implanté sur les lieux mêmes des combats qui ont marqué les mémoires, le musée de la Résistance en Bretagne a été entièrement modernisé après 20 mois de travaux. Il présente la vie quotidienne d’hommes et de femmes sous l’occupation et l’engagement de ces bretons dans l’armée des Ombres.

Au sein d’une scénographie entièrement renouvelée, ce sont près de1000 objets parmi 12 000 conservés avec soin, qui incarnent et perpétuent cette mémoire.

Les 1000 m² d’exposition s’articuleront autour d’un vaste patio marqué d’une immense de croix de Lorraine. Au fil du parcours, les objets de collection : armes, véhicules, mais aussi tunique et veste de déporté, objets du quotidien… ont été soigneusement choisis pour l’émotion ou l’Histoire qu’ils véhiculent.
Ces objets racontent tous une histoire, celle d’hommes et de femmes entrés en lutte contre les troupes d’occupation, mais surtout contre une idéologie : le nazisme.

Les nombreux contenus interactifs et multimédia et les reconstitutions grandeur nature (rue sous l’occupation, l’intérieur d’un blockhaus…) vous plongent au cœur même de la Seconde Guerre mondiale.

Au moment où les derniers acteurs et témoins de cette époque disparaissent, il nous semble essentiel que l’humain soit au cœur du parcours de votre visite afin de faire perdurer la mémoire.

Reconnu « Musée de France », le musée de la résistance en Bretagne vous promet une visite éducative et émouvante au cœur de l’Histoire.

 

Musée de la Résistance en Bretagne

Les Hardys Behelec - 56140 Saint-Marcel

Tél. : 02 97 75 16 90

Formulaire de contact

 


 

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Infos pratiques

Adresse

rue des hardys behellec 56140
Saint-Marcel
02 97 75 16 90

Tarifs

Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6 € https://www.musee-resistance-bretagne.com/horaires-tarifs/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre / Ouvert tous les jours, de 10h à 18h30. Du 1er février au 30 avril puis du 1er octobre au 31 décembre / Ouvert tous les jours, de 14h à 18h (Sauf le mardi). Les matinées sont réservées aux scolaires et aux groupes.

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle : du 1er au 31 janvier

Mémorial du 19 août 1942

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Mémorial du 19 août 1942. Source : GNU Free Documentation License

Lieu de pèlerinage pour les Canadiens depuis 17 ans, le Mémorial du 19 août 1942 est situé sur la route du souvenir entre Vimy et Juno Beach.

L’association Jubilee, créée en 1989 pour pérenniser le devoir de mémoire de cet évènement dramatique, présente dans l’ancien théâtre municipal de Dieppe, des documents, objets, uniformes ainsi qu’une vidéo de témoignages et d’images d’époque.

C’est en 2002 que la Ville de Dieppe a choisi notre Association du nom de code de l’Operation Jubilee pour en faire un lieu de mémoire en hommage à ces jeunes soldats canadiens qui ont sacrifié leur vie pour NOTRE Liberté.

C’est dans cet écrin que nous, les bénévoles de l’association Jubilee, les gardons vivants, à notre manière par l’enseignement et la transmission de la mémoire.

Ainsi, nous ne les oublierons pas.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place Camille Saint Saëns 76200
Dieppe
06 85 53 11 19

Tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mémorial du souvenir - Bastion 32

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Entrée du musée. Source : Mémorial du Souvenir – Bataille de Dunkerque.

Le Mémorial du Souvenir accueille une importante collection d'armes, d'uniformes, d'objets et de photographies d'époque.

Située à la frontière belge et face à l'Angleterre, la ville portuaire de Dunkerque a longtemps été perçue comme une position stratégique.

Dès le X° siècle, les premières fortifications sont érigées autour de la cité.

Les siècles suivants, la ville change à plusieurs reprises de propriétaire avant que Louis XIV ne la rachète aux Anglais en 1662 et demande à Colbert d'en faire une place forte. Entre 1818 et 1848, une série d'ouvrages sont construits afin d'établir une enceinte bastionnée encerclant la ville. Le dispositif est amélioré entre 1869 et 1879. C'est au cours de ces travaux successifs que sont construits en 1874 les casemates et les courtines du Bastion 32.

La loi du 8 mars 1921 déclasse l'enceinte de Dunkerque et la destruction de l'essentiel des remparts s'effectue en 1930. Cependant, les fortifications tournées vers la mer sont préservées.

A partir du 13 mai 1940, alors que les divisions blindées allemandes percent le front à Sedan, c'est l'ensemble du corps expéditionnaire britannique et les meilleures troupes de l'Armée Française qui sont menacés d'encerclement.

Pour sortir de ce piège, les unités franco-britanniques se replient vers Dunkerque. Rapidement, la ville est submergée par des centaines de milliers de soldats qui cherchent à embarquer pour l'Angleterre. Encerclés par les divisions allemandes, 15 000 soldats français livrent une résistance acharnée pour permettre à leurs camarades franco-britanniques d'embarquer dans plus de 1 400 navires de toutes sortes alors même que la Luftwaffe déchaîne les enfers sur la cité portuaire du Nord.

Cette opération de sauvetage nommé "Dynamo" sera, à la surprise générale, un succès défensif puisque lorsque la ville tombe, 340 000 soldats ont réussi a être évacués vers l'Angleterre. Seul 40 000 hommes seront capturés par les Allemands. Au cours de cette bataille, le Bastion 32 est choisi pour servir de poste de commandement à l'amiral Abrial, commandant des forces maritimes du Nord et au général Fagalde, chargé de diriger la défense de Dunkerque.

Par la suite, durant l'occupation allemande, le Bastion 32 sera réaménagé en hôpital militaire.

Ce lieu chargé de mémoire fut conservé en l'état pendant plusieurs décennies avant d'être détruit en 1979 afin d'agrandir les chantiers navals du port. Seul vestige de ce passé, les courtines 32-5 furent réaménagées à la fin des années 1990 à l'occasion du soixantième anniversaire de la Bataille de Dunkerque et de l'opération Dynamo, le 1er juin 2000.

Le projet consistait alors à transférer une grande partie d'une exposition sur la bataille de Dunkerque et l'opération "Dynamo" créé en 1969 et inaugurée par monsieur Michel Debré alors ministre de la Défense. Cette exposition s'était depuis, évanouie dans la cave du Musée des Beaux Arts de Dunkerque. Dénommé Mémorial du Souvenir, le "nouveau" Bastion 32 accueille sur 700 m² une importante collection d'armes, d'uniformes, d'objets et de photographies d'époque.

On peut également y voir un certain nombre de cartes d'état-major et de maquettes qui facilitent la compréhension du déroulement des opérations. On y observe même quelques vestiges intéressants comme une tourelle de char Hotchkiss, un canon Schneider de 90 millimètres, une motocyclette, des moteurs d'avions, etc.

En 2005, trois nouvelles casemates sont réhabilitées ce qui permet d'étendre l'exposition.

En 2008, l'une d'elles est transformée en véritable cinéma de 40 places permettant de diffuser un film d'archive d'une quinzaine de minutes. Le mémorial participe également aux évènements liés à l'actualité mémorielle. Par exemple, lors du 90ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, le Bastion 32 a accueilli l'exposition temporaire "Dunkerque 14-18, une ville à l'arrière du front".

En juin 2010, une plaque commémorative est inauguré par monsieur Michel Delbarre député maire de Dunkerque et l'ambassadeur de la République Tchèque. Cette plaque rend hommage aux combattants tchécoslovaques qui participèrent au siège de la ville lors de la Libération. Le mémorial reçoit chaque année près de 15 000 visiteurs dont une bonne partie viennent de l'étranger.

 

Mémorial du Souvenir

Courtines du Bastion 32 Rue des Chantiers de France 59140 Dunkerque

Office de tourisme : 03.28.66.79.21

 

Ville de Dunkerque

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Dynamo-dunkerque


 

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Infos pratiques

Adresse

Rue des Chantiers de France 59140
Dunkerque

Tarifs

Adulte : 4,00 €En famille : gratuit pour les enfants de moins de 12 ansGroupes: adultes 3,5 € / scolaires 3 € par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h d’avril à septembre.Tél : Office de tourisme – 03.28.66.79.21

Musée de Utah Beach

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© Musée du débarquement Utah Beach

Première plage prise d’assaut par les alliés au matin du 6 juin 1944, Utah Beach a été choisie pour établir une tête de pont dans le Cotentin afin de protéger la ville de Cherbourg et son port en eau profonde. Plus de 23 000 soldats américains ont débarqué pour livrer un combat titanesque et le musée du Débarquement de Utah Beach préserve, aujourd’hui, la mémoire de ces hommes.

Construit à l’endroit même où les troupes ont débarqué, le musée raconte en dix séquences les évènements du jour J, depuis sa préparation jusqu’à son aboutissement et son succès. Grace à ce parcours chronologique complet, à la collection exceptionnelle d’objets et de matériels du musée, vous plongerez au coeur de cette bataille qui a changé le cours de l’histoire.

Une visite guidée du musée ou une visite complète du site (musée, monuments, plage) vous est proposée en français, en anglais et en allemand (sur réservation).

  • À la découverte du musée

En 45 minutes, nos guides vous livrent l’épopée du débarquement à Utah Beach et vous présentent la richesse des collections du musée : documents, uniformes, matériels militaires, objets du quotidien, etc.
45 min / intérieur

  • Sur les traces des héros de Utah Beach

Le débarquement c’est avant tout une histoire humaine, celle d’hommes et de femmes qui se sont battus pour la liberté. En 1h30 découvrez la plage, les monuments, le musée et saisissez tous les évènements qui constituent la légende des soldats alliés débarqués à Utah.
1h30 min / intérieur et extérieur

  • À la découverte du site Utah Beach

Parcourez les fortifications allemandes du WN5, découvrez les blockhaus, mais aussi la plage, les monuments commémoratifs et comprenez le débarquement sur Utah Beach.
1h30 / extérieur
 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

La Madeleine 50480
Sainte Marie du Mont
02 33 71 53 35

Site Web : www.utah-beach.com

Musée « Engrangeons la Mémoire »

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L'intérieur d'un appartement en 1914. Source : Photo Marie-line Kirche

Le musée associatif « Engrangeons la Mémoire » traite de la Grande Guerre à travers le souvenir d’un soldat ayant vécu dans la commune et mort à Verdun. Ce lieu de mémoire évoque la vie locale et permet ainsi de passer de la petite à la grande Histoire. Une cave évoque 39-45 et la libération d’Anse. Un lieu de souvenir,  car ne pas oublier, c’est ne pas reproduire.

A la suite de la découverte de correspondances complètes entre un soldat et sa famille, dans d’anciennes granges familiales, l’association de mémoires locales Ecobeauval a vu le jour. Il est apparu essentiel de faire connaître ces souvenirs qui traduisaient la vie de nombreuses familles de cette période sombre. Plus de trente expositions ont été réalisées dans tout le Beaujolais voire même au-delà pour quelques-unes d’entre elles.  Ainsi en 2010, le musée « Engrangeons la Mémoire » a vu le jour.

Suivez la vie quotidienne d’une famille dont le fils est au front. La première salle vous fera vivre au rythme des visites tant attendues du facteur mais aussi des correspondances, des offensives et des déplacements du jeune soldat. L’inquiétude d’une mère, la lettre émue d’un père, sont autant de témoignages qui vous permettront d’imaginer l’effroi des familles restées à l’arrière.

Vous suivrez cette famille au fil de ses rencontres avec ceux qui restent dans les villages et font vivre le pays, qui à cette époque est majoritairement rural. Quels sont les métiers qui périclitent faute de main d’œuvre masculine et quels sont ceux qui prennent de l’essor ? Vous comprendrez comment la guerre, en mobilisant les hommes, laisse les femmes seules face à de lourdes tâches et dans des situations financières souvent très difficiles. De nombreux outils vous seront présentés (carde, machine à coudre, rouet, charrue…etc.).

La visite se termine par une salle qui vous rappelle la dure réalité des soldats dans les tranchées.

Comment, dans de telles circonstances, garder le moral ? Vous découvrirez des panneaux détaillant les causes de la guerre, son déroulement, les grandes dates et batailles à retenir mais aussi l’artisanat des tranchées grâce à quelques exemples d’objets fabriqués par les poilus au front. Vous découvrirez également divers casques (français, anglais, allemand) et de nombreux obus, baïonnettes et autres objets liés à la guerre.

Le premier livre écrit par Jean Reby-Fayard, « Pierrette, des vignes aux tranchées », vous replongera dans l’histoire de ce soldat et de tant d’autres. Il vous évoquera également la vie locale de cette région beaujolaise des années 1875 aux années 1920.

La cave quant à elle vous fera revivre un autre événement, celui de la libération de la commune d’Anse en septembre 1944. Treize personnes se sont cachées dans cette cave durant les bombardements qui détruisirent tout un quartier de la ville et firent beaucoup de victimes, dont de nombreux enfants. Le président de l’association faisait partie de ces personnes terrées et en garde un souvenir très marqué. Un film d’animation d’environ dix minutes vous sera présenté afin de mieux comprendre le déroulement de ces sombres journées. Le second ouvrage « Ninette, des tranchées à la résistance » écrit par Jean Reby-Fayard, vous narrera cette histoire.

 

 

Sources : ©Musée associatif « Engrangeons la Mémoire »

 

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Infos pratiques

Adresse

32 Rue du 3 septembre 1944, 69480
Anse
04 74 04 96 22

Mémorial National de la prison de Montluc

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©Bertrand Pichene - ONACVG

Le Mémorial National de la prison de Montluc rend hommage aux près de 10 000 résistants, Juifs et otages, victimes de l’occupant nazi entre 1943 et 1944. Haut lieu de la mémoire nationale et site emblématique de la Seconde Guerre mondiale à Lyon, cette prison traverse l’histoire du 20ème siècle, entre 1921 et 2009, date de sa fermeture comme maison d’arrêt pour femmes.



Construite en 1921, la prison de Montluc n'est réellement utilisée qu'à partir du début de la Seconde Guerre mondiale. Prison militaire du régime de Vichy à partir de 1940, elle est ensuite réquisitionnée par l’occupant nazi de janvier 1943 à août 1944, à la suite de l’invasion de la zone sud de la France par l’armée allemande. Prison militaire de la Wehrmacht, Montluc passe rapidement sous le contrôle de la Gestapo de Lyon et de son chef, Klaus Barbie.

Lieu d’internement de près de 10 000 hommes, femmes et enfants durant l’occupation allemande, et notamment des enfants d’Izieu, de Jean Moulin et de Marc Bloch, la prison de Montluc est un lieu emblématique des politiques de répression et de persécutions allemandes et françaises dans la région de Lyon, et l’une des principales portes d'entrée vers la déportation et les exécutions.

Devenue prison civile à partir de 1947, elle continue alors de fonctionner avec le tribunal militaire de Lyon et accueille ses différents condamnés, notamment pendant la guerre d'indépendance algérienne.

En février 1983, à la demande du garde des Sceaux Robert Badinter, Klaus Barbie est symboliquement emprisonné à la prison de Montluc durant quelques jours, sur le lieu de ses crimes. Son procès, en 1987, le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité pour crime contre l’humanité.

La prison de Montluc ferme ses portes en tant que maison d'arrêt pour femmes en 2009 et devient, en 2014, un haut lieu de la mémoire nationale ouvert au public. Ce site historique rend hommage aux milliers de résistants, Juifs, et otages, qui y furent internés.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

4 rue Jeanne Hachette 69003
Lyon
04 78 53 60 41

Musée de la Résistance en Morvan

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Inauguré le 26 juin 1983 par François Mitterrand, le musée est l’œuvre d’historiens et d’anciens résistants.

Situé au sein de la Maison du Parc naturel régional du Morvan, le musée permet de comprendre le rôle et l’importance de la Résistance dans la région, durant la Seconde Guerre mondiale.


- Actualité - juillet 2022 -
> Jeudi 28 juillet à 14h, Ouroux-en-Morvan | Sortie commentée au maquis Bernard | Ouroux-en-Morvan - Affiche
Documentaire sur l'histoire du massacre de Dun-les-Places

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morvan


Grâce à sa collection importante, le musée offre une proximité avec l’Histoire.

De nombreux objets, documents d’archives, matériels, photographies, armes… sont présentés à travers trois salles : Occupation, Résistance, Libération et Mémoire.

Un portrait de la « Galerie Numérique » du Morvan, au cœur de la visite, plonge le visiteur dans l’univers de la vie dans les maquis.

L’Occupation

La première salle sur l’Occupation aborde le sentiment patriotique et la défense du Morvan dès 1940, puis le poids de l’Occupation allemande : occupation des villes et villages, restriction des libertés, rationnement, réquisitions, répression nazie…

La Résistance

Face à la propagande allemande et vichyste, la Résistance s’organise : tracts et journaux clandestins, courageuses interventions de personnalités du Morvan, motivations…

Cette deuxième salle présente les premiers actes de Résistance jusqu’à la formation des Maquis (matériels divers, photographies, armes, tenues…) et l’aide apportée par les alliés (parachutages, containers, cartes, mannequin…)

La Libération et la Mémoire

Le Morvan occupe une position stratégique dans la Libération du territoire.

Les Maquis libèrent le Morvan en septembre 1944 : sabotages, combats, batailles (photos, reconstitution, objets…).

Enfin, la visite se termine sur la Mémoire et la philosophie de la Résistance (photographies de manifestations du souvenir, de stèles et de monuments : poèmes, textes, lettres…).

Galerie Numérique

« Les Maquis du Morvan » : nouveau portrait de la Galerie Numérique.

Installée à mi-parcours de l’exposition permanente, son portrait « Les Maquis du Morvan » est un espace de projection immersif présentant la vie quotidienne dans les maquis.

Dans cet espace, un film est diffusé sur deux écrans : d’un côté, les documents directement liés à la vie des maquis, de l’autre, la remise en perspective de ces évènements dans le contexte national et international de la guerre.

Cette installation plonge le visiteur dans l’univers des Maquis du Morvan, pour y découvrir leur organisation au quotidien : les actions, le campement, le rôle du chef, la faim, la peur, le courage…

De la petite à la grande Histoire, cette fresque parle des personnes, femmes et hommes, qui composèrent ces maquis et qui jouèrent un rôle central dans la libération de la France.

Activités Pédagogiques

Le musée est un espace qui répond pleinement aux exigences des programmes d’histoire, histoire des arts, éducation morale et civique des écoles, collèges et lycées. Il offre aux élèves et aux enseignants l’opportunité d’aborder de façon concrète différentes thématiques propres à la Seconde Guerre mondiale tout autant que les notions de droits humains, de liberté, d’engagement, de tolérance et de solidarité. Il permet également d’envisager une réflexion sur les valeurs de la République française et les principes fondateurs de la Construction européenne.

Enfin, il permet aux élèves de comprendre concrètement l’engagement citoyen.

 

Expositions, conférences, projections, événements nationaux (JEP, nuit des musées, etc.), cérémonies…

cliquez pour accéder à cet espace

 

Offre pédagogique (ateliers, visites adaptées, dossiers pédagogiques…)

Cliquez pour accéder à cet espace

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance en Morvan
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Infos pratiques

Adresse

Maison du Parc 58230
Saint-Brisson
03 86 78 72 99

Tarifs

Plein tarif : 6,50 €- Jeunes : 4 €- Groupes : 4 €- Gratuité : enfants – de 8 ans et ambassadeurs (adhérents à l’association « Morvan, terre de Résistances – ARORM »)- Pass/tarifs groupés éventuels (enfants de 8 à 15 ans, chômeurs, famille de 4 personnes et +, Pass « Clé des Musées » et étudiants) : 4 €- Pass Résistance (accès au Musée de la Résistance et au Mémorial de Dun-les-Places) : 8,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 18h de Mai à Septembre.Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 17h en Avril, Octobre et Novembre.Tous les jours de 10h à 13 et de 14h à 18h de Juillet à Août.

Fermetures annuelles

Du 11 Novembre au 1er Avril.Office de tourisme de référence : Maison du Parc – 58230 Saint-Brisson - Tel : 03 – 86 – 78 – 79 – 57

Mémorial Jean Moulin

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© Ville de Caluire-et-Cuire

Qualifiée de « Capitale de la Résistance », Lyon et sa région furent le théâtre d’évènements majeurs de la Résistance et de la répression nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les nombreux sites commémoratifs, le Mémorial Jean Moulin est, avec la prison de Montluc et le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, l’un des 3 hauts lieux de mémoire consacrés à cette période.

C’est à Caluire et Cuire, le 21 juin 1943, que Jean Moulin, représentant personnel du Général de Gaulle, chef des Mouvements Unis de la Résistance et président du Conseil National de la Résistance, fait ses derniers pas d’homme libre. En début d’après-midi, il sera arrêté par Klaus Barbie et la Gestapo avec 7 résistants responsables de l’Armée Secrète. Les suites de cette arrestation furent tragiques : Jean Moulin fut torturé et mourut lors de son transfert vers l’Allemagne.

La maison du Docteur Dugoujon, devenue Mémorial Jean Moulin en 2010, est inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques et labellisée « Maison des Illustres ». Réhabilitée dans le respect de son aspect originel, elle constitue l’une des traces les plus importantes et bien conservées de la Résistance française dans la région de Lyon. Trois salles mémorielles permettent d’imaginer le cadre de l’arrestation du 21 juin 1943. La salle multimédia est un espace non mémoriel aménagé en sous-sol dans l'ancienne cave du docteur. Elle permet au visiteur d'approfondir ses connaissances et ses réflexions sur la période à travers des outils numériques et une scénographie repensée autour de la citoyenneté et des valeurs de la République.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place Jean Gouailhardou 69300
Caluire-et-Cuire
04 78 98 85 26

Cimetière militaire français de Shuhogahara à Kobe

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Cimetière militaire français de Shuhogahara. Source : Ambassade de France à Tokyo

Le cietière militaire français de Shuhogahara à Kobé, au Japon, rassemble les corps de 40 soldats tombés lors de l'expédition de 1864.

 

La nécropole de Shuhogahara à Kobé est gérée par les services du consulat général de France à Osaka-Kobé. Elle abrite, depuis 1868, les dépouilles de 40 membres du corps expéditionnaire de 1864.

 

 

A partir du milieu du XIXème siècle, le Japon, à la suite de la Chine, doit accepter d'ouvrir sa mer intérieure afin de nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la Prusse, les Pays-Bas, le Portugal et la France.

Ces nouveaux venus sur le marché japonais inquiètent la population, renforçant le parti nationaliste face au régime du shôgunat.

Les actes d'hostilité se manifestent dès le mois de septembre 1862 avec l'assassinat du négociant britannique Richardson. Le 25 juin 1863, les batteries côtières de Shôshû font feu sur le "Pembroke", bâtiment américain, alors qu'il franchit le détroit de Shimonoseki. Le 7 juillet, l'aviso "Kien-chan", de la marine française, subit les mêmes attaques.

Le 20 juillet 1863, l'Amiral Jaurès, à la tête du "Tancrède" et du "Sémiramis" bombarde les batteries du détroit de Shimonoseki, débarque un régiment de 250 hommes, et fait incendier deux villages. Le 15 août, l'Amiral Kuper fait bombarder Kogashima par la Royal Navy en représailles de l'assassinat de Richardson.

 

La mer intérieure japonaise reste interdite cependant aux occidentaux. Des négociations s'ouvrent au mois d'août à Paris et le 20, le Japon s'engage à ouvrir le détroit de Shimonoseki. Le Shogun se récuse cependant cinq jours plus tard. Le Shogun décrète le 30 septembre l'expulsion des étrangers et la fermeture du détroit de Yokohama.

Les occidentaux lancent alors une expédition composée de neuf bâtiments britanniques, quatre navires néerlandais, trois français - le "Tancrède", le "Sémiramis" et la frégate "Dupleix" - , et un américain. La flotte se concentre le 4 septembre en face d'Hiroshima et se lance à l'attaque des forts du détroit de Shimonoseki les 5, 6 et 7 septembre 1864. Le 8, le Shogun se soumet et, le 22 octobre, les détroits japonais sont définitivement ouverts. Treize hommes seront tués lors de cet engagement.

 

En 1868, une nécropole de 80 m2 est réalisée au lieu de Futatabi, sur le territoire de Kobé. Elle se compose d'un carré où reposent 29 marins et officiers de Marine décédés pendant ces années de lutte, et d'un monument commémoratif élevé à la mémoire des victimes du massacre de Sakai et des onze marins blessés ou tués à bord du "Dupleix".

 

Le site est entretenu par le Consulat général de France à Osaka-Kobé, grâce à la dotation budgétaire annuelle octroyée par le ministère de la défense.

 

Renseignements pratiques

Ambassade de France à Tokyo 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku Tokyo (106-8514)

Tél.: 03-5420-8800

www.ambafrance-jp.org

 

Consulat Général de France à Osaka-Kobe

Cristal Tower 10 F 1-2-27 Shiromi Chuo-ku Osalka 540-6010

Tél. : (06) 4790-1500

Fax : (06) 47901511

www.consulfrance-osaka.org.jp

Courriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Shuhogahara 650-0033
Kobe
Consulat Général de France à Osaka-KobeCristal Tower 10 F1-2-27 Shiromi Chuo-kuOsalka 540-6010Tél. : (06) 4790-1500Fax : (06) 47901511www.consulfrance-osaka.org.jpCourriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Cimetière militaire français de Keelung

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Cimetière français de Keelung. Source : Photo Isabelle et Bruno Frebourg

Ce cimetière de Keelung à Taïwan regroupe les corps de sept cents officiers, sous-officiers et soldats morts en 1884-1885.

 

Le cimetière militaire français de Keelung à Taïwan regroupe les corps de plus de sept cents officiers, sous-officiers et soldats morts au champ d'honneur lors de l'expédition de l'Amiral Courbet en 1884-1885.

 

 

L'histoire du cimetière de Keelung est liée à l'aventure coloniale française en Extrême-Orient.

Dès 1858-1859, la France mène, aux côtés du Royaume-Uni, deux expéditions militaires en Chine. Rigault de Genouilly prend Saïgon en février 1859 et y installe une base navale. Cinq ans plus tard, le traité de Saïgon (5 juin 1862) contraint l'empereur d'Annam à céder les provinces du Sud Vietnam. Toujours plus intéressé par le commerce avec la Chine, Paris décide en 1881 de former un corps expéditionnaire afin de prendre possession du Tonkin.

Les 4 000 hommes, dirigés par le général Bouet, l'Amiral Courbet et le Commissaire de la République Harmand, prennent pied dans le Sud, y imposant le protectorat français. L'empereur d'Annam, réfugié dans le Nord, demande à Pékin, son suzerain, d'intervenir.


L'Amiral Courbet décide alors d'occuper les îles Pescadores (Peng-hu) et Formose (Taïwan) dans le but de dissuader toute intervention chinoise dans la péninsule. A la fin du mois d'août 1884, les navires français bombardent le port de Keelung, au nord de l'île de Formose, et débarquent sur le littoral. Desservis par un relief montagneux prononcé et un système de défense moderne (la place est équipée de canons Krupp), les troupes françaises doivent se résigner, après avoir bombardé le port de Tamsui (en octobre), à mettre l'île en état de blocus, en attendant des renforts qui arrivent au mois de janvier 1885. Le 7 février, l'Amiral Courbet donne l'ordre d'attaquer les forts de Keelung.

Huit cents soldats français de la Légion Etrangère sont engagés. Les Chinois sont déterminés cependant à se maintenir : 30 000 hommes stationnent dans le nord de Formose en mars, les fortifications sont constamment renforcées. La progression du corps expéditionnaire est lente et difficile. Une centaine d'hommes tombent pour la prise du "Fort Bambou". Les fièvres tropicales et le choléra en immobilisent d'autres. L'Amiral Courbet, dans la nécessité d'obtenir une victoire rapide, change ses plans.


Le 31 mars, la flotte française se rassemble devant les îles Pescadores et en bombardent les forts . le 1er avril, les Chinois se rendent - le blocus de Formose est levé quelques semaines plus tard.

 

Le traité de Tien-Tsin, le 9 juin 1885, confirme le protectorat français sur l'Annam et met fin à l'occupation française des Pescadores. Près de sept cents soldats sont morts lors de cette expédition, dont 60 % de maladie.

Entre juin et juillet 1885, le Génie français réunit les corps dans deux cimetières militaires à Keelung (Formose - Taïwan) et Makung (Pescadores - Peng-hu). En 1890, l'équipage de "L'Inconstant" érige un monument commémoratif à Keelung qui est placé sous la protection des autorités chinoises. En 1897, alors que Formose est sous domination chinoise, la France passe un accord d'entretien des sépultures avec le gouvernement général de l'île. Le cimetière, initialement situé en bord de mer, est déplacé par les Japonais en 1903, causant la destruction de 196 des 200 stèles élevées en ces lieux. En 1909, le cimetière de Keelung accueille les dépouilles des combattants enterrés au Nord de Taïwan. La parcelle choisie est d'une superficie de 0,1630 hectares et se situe à Tchong Pan Teou, dans le district Tchong Tcheng de Keelung. En 1929, l'ambassade de France à Tokyo accepte de prendre en charge et de s'occuper de l'entretien des cimetières de Keelung et de Makung.

 


La fin de l'occupation japonaise de Formose à la suite de la Seconde Guerre mondiale se traduit par un abandon des sépultures. Les corps des soldats, les stèles du cimetière de Makung, ainsi que les cendres du lieutenant d'infanterie de Marine, Louis Jehenne et de Marie Joseph Louis Dert, sous-commissaire de la Marine, sont transférés à bord du "Pimodan" dans le cimetière de Keelung en 1954.


Le monument à la mémoire de Courbet, édifié au Mont Shetou, en baie de Fengkuei face au port de Makung, est déplacé - les restes de l'Amiral sont ramenés en France. Un nouveau monument commémoratif, élevé par les autorités locales, est inauguré le 27 mars 1954. Le 5 août suivant, les autorités françaises et chinoises, s'accordent sur la location, pour une durée de 90 ans, du terrain occupé par les cimetières de Keelung et de la stèle commémorative de Makung.

 

La gestion des lieux est assurée jusqu'en 1993 par le représentant français de l'ambassade. Le secrétariat général de l'Institut français de Taïwan lui succède avec le concours financier du ministère de la défense. En 1997, sur décision ministérielle française, la gestion et l'entretien du cimetière reviennent, après accord, à la mairie de Keelung. Sur les îles Pescadores, la ville de Makung rénove le site du Mont Shetou en y implantant différents monuments commémoratifs néerlandais, japonais et français. Elle a classé le cimetière monument historique depuis 2001.

Une cérémonie commémorative est organisée chaque année pour le 11 novembre.

 


Institut français de Taipei

10F, 205 Tun Hwa N. Road Taipei 105

Tél : (886-2)3518-5151

Fax : (886-2)3518-5193

www.fi-taipei.org

Courriel (secrétariat général) : iftaipei@netscape.net

 

Horaires

Le cimetière est ouvert au public toute l'année

 

 

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Infos pratiques

Adresse

200
Keelung
Te. : (886-2)3518-5151Fax : (886-2)3518-5193

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année