Histoire et mémoires

Identifier, protéger et valoriser le patrimoine : enjeux géopolitiques

L’Europe bouleversée par la Révolution française

Les transformations politiques et sociales de la France de 1848 à 1870

Le chemin des Dames

La "voie sacrée" de Bar-le-Duc à Verdun

La bataille de la Marne

La Troisième République : un régime, un empire colonial

L‘armée de 1815 à 1870

L’Armée et la République (1871-1914)

La guerre de 1870 et ses conséquences

La silhouette et l'équipement des soldats de l'Empire

La situation en Europe en 1813

La Première Guerre mondiale et la fin des empires européens

Le devenir des commémorations

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Des élèves participent à la cérémonie du centenaire de la bataille de Verdun, 21 juin 2016. © A.Karaghezian/ECPAD

Alors que la France est "le pays qui commémore le plus", la fréquentation des commémorations s’effrite inexorablement. Le sujet concerne au premier chef les lieux de mémoire qui ont vocation à valoriser un patrimoine historique et à transmettre des connaissances au public, mais aussi à organiser un certain nombre de cérémonies commémoratives. Ils sont aujourd’hui au cœur d’une réflexion autour du devenir des commémorations.

Totalitarismes et Seconde Guerre mondiale

Que commémorer ?

Que commémorer ?

Feierliche Einweihung des Ehrenmals für die in Auslandsoperationen für Frankreich Gefallenen, Park André Citroën, Paris, 11. November 2019. © Philippe Servent/Présidence de la République

S’il est des événements passés, personnalités historiques, guerres et batailles dont il va de soi qu’il est nécessaire de les commémorer, ce n’est pas le cas de tous les récits qui ont fait notre histoire nationale et toutes les mémoires qui en sont héritées. Alors que certaines nations étrangères se retrouvent annuellement autour d’un Memorial Day, la France rythme son calendrier commémoratif autour de onze journées nationales et réfléchit à en instaurer de nouvelles. Comment commémorer les "nouvelles mémoires" en construction comme celle des soldats morts pour la France en opération extérieure et celle des victimes des attentats terroristes ? Quel sens donner aux commémorations militaires, ancrées dans la tradition, et aux autres formes de commémorations ? Ce sont à autant de questions que cette deuxième partie se propose de répondre pour mettre en avant une spécificité française, mais aussi dessiner les enjeux commémoratifs de demain.

Commémorer les victimes d’attentats

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Inscription apposée sur la façade du Bataclan. © S. Gensburger

La France a été la victime d’attaques terroristes de manière régulière depuis la fin de la guerre d’Algérie. Ces attentats ont longtemps donné lieu à des commémorations ad hoc, le plus souvent à l’initiative des associations de victimes. Ce n’est que depuis 2015 qu’une politique publique systématique de commémoration nationale des victimes du terrorisme a été mise en œuvre.

Commémorer Camerone ou Puiser à la source de l’esprit guerrier

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Le 30 avril 2019, la Légion étrangère a commémoré le 156e anniversaire de la bataille de Camerone. La cérémonie au 1er Régiment étranger à Aubagne, était présidée par le CEMAT, le général Jean-Pierre Bosser. © Marco Fiorillo/Armée de terre/Défense

Chaque année, la commémoration du combat de Camerone est pour la Légion étrangère un événement majeur. Ce combat qui vit, le 30 avril 1863, les 60 hommes de la compagnie Danjou du 1er Régiment étranger opposés à 2 000 Mexicains, occupe une place centrale dans l’univers légionnaire et constitue pour la communauté Légion un moment privilégié pour affirmer et raffermir sa cohésion.

Commémorer les écrivains, un rite républicain

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Cérémonie de transfert des cendres d’André Malraux au Panthéon, 23 novembre 1996. © Eric Feferberg/AFP

Après la panthéonisation d’Alexandre Dumas en 2012, il est question de faire entrer à nouveau un écrivain, Maurice Genevoix, dans ce temple républicain. Ce choix rappelle la place centrale des écrivains dans la constitution de la culture républicaine, et pourrait être l’occasion de s’interroger sur la manière dont le politique mobilise leur mémoire.