Centre de la mémoire d'Oradour

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© CMO

Le village d’Oradour-sur-Glane, à 20 kilomètres de Limoges, est connu pour porter les traces du massacre de sa population par une unité de la Waffen SS le 10 juin 1944. Le Centre de la mémoire constitue l’accès aux ruines du village martyr. Il propose aux visiteurs un parcours documenté replaçant le massacre d’Oradour dans son contexte histo­rique, avec notamment un film de 12 minutes réalisé dans les ruines, à partir des témoignages des survivants.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Oradour


Le 10 juin 1944, la population du bourg limousin d’Oradour-sur-Glane est massacrée par une troupe d’environ deux cents Waffen SS. Hommes, femmes et enfants sont passés par les armes et le feu ; le village est incendié et réduit en quelques heures à un champ de ruines. Conservé en l’état et classé monument historique, ce site témoigne des atrocités nazies et de la nécessité du souvenir, en hommage aux 643 victimes de ce crime abject.

Depuis 1999, le Centre de la mémoire d’Oradour, nouvel et unique accès aux ruines du village martyr, propose aux visiteurs du site une exposition permanente. Celle-ci, constituée de documents écrits ou audiovisuels, permet de replacer dans son contexte le drame d’Oradour, de présenter le village d’Oradour avant et pendant la guerre, d’expliquer le déroulement du massacre, d’informer le visiteur et de le faire réfléchir sur les questions de la justice et de la mémoire. Des expositions temporaires complètent ce parcours : elles permettent de varier les approches et de faire le lien avec l’histoire et la mémoire d’autres conflits contemporains, d’autres violences faites aux civils.

Une galerie composée des visages des victimes, imprimés sur des plaques de porcelaine, accompagne le visiteur dans le couloir menant aux ruines. Elle lui permet de découvrir que derrière le nombre très important de victimes, 643, il y a autant de visages, de personnes, de vies, de destins.

Espace de citoyenneté au message universel, le centre développe de nombreuses actions pédagogiques, scientifiques et culturelles. Une programmation saisonnière de conférences, représentations théâtrales ou musicales inscrit le Centre de la mémoire d’Oradour parmi les acteurs culturels locaux et nationaux.

Doté d’un centre de documentation très riche en publications et conservant également des archives privées, le Centre de la mémoire est un outil pédagogique. Il dispose de salles d’accueil pour les scolaires et d’un service éducatif leur proposant de nombreuses activités.

Le Centre de la mémoire est le lien nécessaire entre l’histoire d’Oradour, les victimes du drame du 10 juin 1944, leurs familles et les citoyens de demain.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

L'auze 87520
Oradour-sur-Glane
05 55 43 04 30

Tarifs

Tarifs exposition permanente : tarif individuel : 7,80€ - Forfait famille (2 adultes + 2 enfants ou plus) : 22€ - Tarif réduit : 5,20€ / Accès au village martyr libre et gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le Centre de la mémoire est ouvert 7 jours sur 7, du 15 janvier au 15 décembre inclus / Ouverture à 9h, fermeture entre 17h et 19h selon la saison : https://www.oradour.org/horaires

Fermetures annuelles

Du 16 décembre au 14 janvier

Site Web : www.oradour.org

Monument de Montsec

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© American Battle Monuments Commission

Le Monument de Montsec commémore la réduction du saillant de Saint-Mihiel par la Première armée U.S. en septembre 1918. Il rend aussi hommage aux autres divisions de l’armée U.S. qui ont combattu dans la région ainsi qu’en Alsace et en Lorraine. Le monument se compose d’une grande rotonde à colonnades avec une carte en relief du saillant en son centre.

Le site de la butte de Montsec est occupé dès le Vème siècle avant JC comme point stratégique offrant une vue dégagée sur tous les alentours. Cet atout stratégique sera réutilisé par les forces allemandes, lorsqu’elles prendront possession du territoire du saillant de Saint-Mihiel dès le début de la Première Guerre mondiale. Après le conflit, il sera décidé d’y installer ce monument commémorant les réussites et les sacrifices des soldats américains qui ont combattu dans la région en 1917 et 1918. Inspiré des Tholos de l’antiquité grecque, ce monument imposant comporte une carte en relief en son centre, illustrant les opérations militaires qui y ont pris place. Plusieurs inscriptions y sont gravées telles que le nom de villes et villages de la région libérés par les troupes américaines en 1918.

L’American Battle Monuments Commission (ABMC), gardienne des cimetières et monuments commémoratifs Américains à l’étranger, honore le service, les actions et le sacrifice des forces armées américaines. Créée par le Congrès américain le 4 mars 1923, les missions de l’ABMC sont multiples. Elle rend hommage à ceux qui ont combattu, sont morts ou sont disparus pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, ainsi que certains qui ont combattu pendant la guerre américano-mexicaine. Les 26 cimetières et 32 monuments d'ABMC à l'étranger, dont quatre aux États-Unis, honorent l'engagement, le courage et le sacrifice de ceux qui ont tout donné au service de notre nation. Chaque jour, les hommes et les femmes de l'ABMC travaillent pour tenir la promesse du Général Pershing selon laquelle "le temps ne ternira pas la gloire de leurs actes". Avec sa présence unique dans 17 pays à travers le monde, ABMC donne l'opportunité d'honorer les vétérans là où ils ont servi, où ils sont tombés et où ils reposent pour toujours en paix, dans certains des sanctuaires les plus méticuleusement entretenus au monde.

En plus de maintenir ses sites avec le plus grand des soins, la mission d'ABMC est d'offrir aux visiteurs une expérience émouvante et informative ; préserver et partager les histoires des morts afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.

 

Le site est accessible en visite libre gratuite. Des visites guidées gratuites sur réservation sont également disponibles.

 


 

logo-mmcc-02-2015

 

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Infos pratiques

Adresse

55300
Montsec
03 83 80 01 01

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en continue toute l’année

Site Web : www.abmc.gov

Musée des Plans-Reliefs

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Escalade par temps de neige d'une ville fortifiée à l'antique. © musée des Plans-reliefs - Bruno Arrigoni

Ce Musée présente une collection inégalée de maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées réparties sur les anciennes frontières françaises.

La collection de plans-reliefs témoigne de plus de deux siècles d'histoire militaire de siège, de sa création en 1668, sous Louis XIV, jusqu'au dernier quart du XIXe siècle quand les bastions fortifiés furent abandonnés.

Le Musée des Plans-Reliefs présente, aux Invalides à Paris et au musée des Beaux-Arts de Lille, une collection inégalée de cent maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées qui étaient réparties sur les anciennes frontières françaises. La fabrication de plans-reliefs, maquettes de villes fortifiées à vocation stratégique, est née d'une initiative de Louvois.

Le ministre de Louis XIV donna naissance en 1668 à une collection qui ne cessa de s'enrichir durant plus de deux siècles. Les ingénieurs du roi réalisèrent ainsi des plans-reliefs des places françaises situées aux frontières du royaume, mais aussi des villes étrangères prises à l'ennemi.

Outre leur intérêt militaire, ils constituaient des objets de prestige, témoignages de la puissance de la monarchie et du royaume, ainsi que des oeuvres commémoratives, illustrant les grandes batailles et les grands sièges. Leur production ne cessa que vers 1870, avec la disparition des fortifications bastionnées.

Utilisé pour l'enseignement militaire, le fonds de plans-reliefs représente désormais une exceptionnelle source de renseignements pour l'histoire de l'architecture, l'urbanisme et les modifications du paysage.

Les maquettes furent réalisées avec une grande attention portée aux détails, sous la direction d'ingénieurs militaires et à l'aide d'une grande quantité de documentation écrite et graphique.

La collection, soit 111 modèles au 1/600ème pour la plupart (26 maquettes, 21 objets divers et 64 Plans- Reliefs), d'abord conservée aux Tuileries, fut transférée au Louvre en 1700, puis en 1770 à l'hôtel des Invalides.

En raison de son intérêt historique éminent, elle a été classée monument historique en 1927.

Elle est aujourd'hui conservée par le musée des plans-reliefs (dans l'hôtel des Invalides), créé en 1943, qui présente une centaine de maquettes de villes françaises et étrangères. Seize plans-reliefs ont été mis en dépôt au musée des Beaux-Arts de Lille.

 

Musée des Plans-Reliefs

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Infos pratiques

Adresse

6 boulevard Invalides 75007
Paris
01 45 51 92 45

Tarifs

11 euros tarif plein / 9,50 euros tarif réduit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 17h du 1er octobre au 31 mars10h à 18h du 1er avril au 30 septembre

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.Le 1er lundi de chaque mois sauf en juillet, août et septembre.

Musée franco-américain du Château de Blérancourt

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Château de Blérancourt. © Marc Poirier

Le musée franco-américain de Blérancourt est un musée d’art et d’histoire. Ses collections rendent compte de la richesse et de l'ancienneté des relations entre la France et les États-Unis du point de vue historique, culturel et artistique, du XVIIème siècle à nos jours.

Le musée franco-américain du château de Blérancourt, unique musée consacré à des relations entre deux pays, et plus spécifiquement à la France et aux Etats-Unis d’Amérique, est situé à 120 km au nord de Paris et à 15 km de la gare de Noyon.

Construit en 1612 sur les plans du célèbre architecte Salomon de Brosse, le Château de Blérancourt fut la demeure de la riche famille des Potiers de Gesvres, avant démantelement pendant la Révolution. En ruines à la fin du19ème siècle, il est confié en 1917 par l’Armée française à Anne Morgan, fille du fameux banquier et collectionneur américain John-Pierpont Morgan. A la tête d’une association d’aide aux populations des régions sinistrées par la guerre, le Comité pour les Régions Dévastées, elle poursuit jusqu’en 1924 son action humanitaire et participe à la reconstruction de la région Picardie grâce aux missions suivantes : service d’infirmières-visiteuses, ravitaillement, aide à la lecture publique, foyers et jardins d’enfants, scoutisme, sports et fêtes. Grâce à,un parc automobile de Ford-T, les volontaires peuvent ainsi desservir 130 villages à partir de 5 centres établis à Blérancourt, Coucy-le-château, Anizy, Vic-sur-Aisne et Soissons. Au plus près des populations sinistrées, elles participent activement à une reconstruction morale et sociale et apportent la joie de vivre dans une région détruite à 90 % lors du conflit mondial.

Au lendemain de la guerre, Anne Morgan rachète le château (1919), fait restaurer en 1924 les deux pavillons d'angle pour y installer le musée de la coopération franco-américaine, puis en 1930 l'aile nord du Château, suivie par l'aile sud en 1938.

A l’origine dédié à la participation française à la guerre d’Indépendance et surtout à l’aide américaine durant la Première Guerre mondiale, le projet culturel du musée s’est ensuite étendu aux relations artistiques franco-américaines, présentées dans le pavillon Gould construit en 1989 par les architectes Yves Lion et Alan Lewitt.

Le musée fait actuellement l’objet d’un chantier de complète rénovation afin d’augmenter la surface d’exposition et de valoriser les vestiges archéologiques majeurs (maison-forte médiévale) découverts pendant les fouilles réalisées avant travaux.

Réouverture du musée franco-américain de Blérancourt après complète rénovation, automne 2017.

  • Centre de documentation et contact(s)

Bibliothèque franco-américaine : La bibliothèque franco-américaine est consacrée aux relations entre la France et les États-Unis. Située dans le cadre exceptionnel d'un pavillon du XVIIe siècle, elle comprend plus de 6 000 ouvrages.

  • Ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.
  • Service pédagogique et contact(s)

 

Sources : ©Musée franco-américain du Château de Blérancourt

 

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Infos pratiques

Adresse

Place du Général Leclerc 02300
Blérancourt
03 23 39 14 71

Centre Jean Moulin

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Centre national Jean Moulin. © F. Encuentra /CNJM Bordeaux

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre Mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Créé en 1967, à l'instigation de Monsieur Jacques Chaban-Delmas, Compagnon de la Libération, Délégué Militaire National du Général de Gaulle en France occupée, le Centre National Jean Moulin est installé dans les locaux de l'ancienne Caisse d'Epargne de Bordeaux, immeuble édifié au milieu du XIXème siècle.

Jean Moulin

Né à Béziers en 1899, Jean Moulin fut, après des études de Droit, le plus jeune sous-Préfet, puis le plus jeune Préfet de France. La débâcle de juin 1940 le trouve Préfet de Chartres où, dès le 17 juin, il accomplit son premier acte de résistance. Destitué par le gouvernement de Vichy, il part pour Londres. Parachuté en Provence dans la nuit du 1er janvier 1942, il est porteur de deux ordres de mission, un civil et un militaire, chargé de coordonner l'action des mouvements de Résistance et d'organiser une armée secrète. Premier président du C.N.R. il est arrêté à Caluire le 21 juin 1943. Torturé, il meurt durant son transfert en Allemagne. Depuis le 19 décembre 1964 ses cendres reposent au Panthéon.

Mais Jean Moulin, c'est aussi l'amateur d'art, l'artiste qui sous le pseudonyme de Romanin publie des caricatures, grave des eaux-fortes, peint des aquarelles.

La Résistance

18 juin 1940 : le général de Gaulle, arrivé la veille à Londres, lance son appel. 2 juillet 1940 : la France est coupée en deux par la ligne de démarcation . la zone Nord est occupée par les Allemands, la zone Sud, contrôlée par le gouvernement de Pétain installé à Vichy, sera occupée elle aussi à partir du 11 novembre 1942. Ceux qui n'acceptent pas de vivre sous la botte allemande, vont devenir des résistants. Ce ne sont pas des combattants comme les autres. Ils sont tous volontaires, sans uniforme, anonymes, clandestins. Face à eux, le dispositif repressif allemand est écrasant avec sa police spéciale, la Gestapo, aidée parfois par des Français égarés par la propagande collaborationniste et notamment la Milice. Le combat est inégal et l'élan patriotique a le plus souvent compensé l'inexpérience, malheureusement au prix de lourds sacrifices.

Les Forces Françaises Libres

A Londres, dès le mois de juillet 1940, le général de Gaulle constitue son état-major avec notamment Dewavrin (Passy), Roulier (Rémy), Duclos (Saint-Jacques), Fourcaud, d'Estienne d'Orves... " Ces premiers hommes de Londres " formeront le Bureau Central du Renseignement et de l'Action ( B.C.R.A. ). Simultanément, le général de Gaulle regroupe et organise sous son commandement les restes de l'armée française échapée aux Allemands. Avec les volontaires qui le rejoignent, il constitue les forces de Terre, de Mer et de l'Air de la France Libre, qui vont combattre aux cotés des alliés.

La déportation

Les camps nazis de concentration sont l'une des premières institutions mises en place dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933. La terreur, développée auparavant par des groupes paramilitaires nazis (S.A. et S.S.) devient légale. Les opposants les plus hostiles au régime sont arrêtés et internés. Dès le début de l'occupation, les autorités allemandes ont utilisé en France le système de la déportation. Les premières victimes sont des détenus rassemblés dans les camps du Sud de la France (Autrichiens et Allemands, réfugiés politiques, combattants des Brigades internationales et républicains espagnols, juifs étrangers) puis des Alsaciens et des Lorrains qui refusent la germanisation. Bientôt, l'ensemble des Juifs, tous les opposants (gaullistes, communistes, résistants de tous bords) connaîtront le même sort.

Les collections permanentes

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Témoignage historique, le Centre National Jean Moulin, n'en est pas moins tourné vers l'avenir apportant sa contribution à l'enseignement et à la recherche. Centre de documentation intégré à un Musée, il offre au public des documents d'époque (affiches, correspondances clandestines, armement...) et des objets qui permettent à tous de se souvenir de cette période récente de notre Histoire, de situer les différents réseaux et d'apprécier le combat de chacun pour la liberté. Il organise aussi des expositions, réalise des études et des animations spéciales.

Le Centre National Jean Moulin accueille également les artistes et tout particulièrement l'exposition " Nuit et Brouillard " de Jean-Jacques Morvan, les oeuvres de guerre du peintre bordelais Edmond Boissonnet, les émaux de Raymond Mirande.

Tout au long de l'année, visites commentées générales (sur rendez-vous, à partir de 5 personnes). Dans le cadre scolaire, le service éducatif, placé sous la responsabilité d'un professeur agrégé d'Histoire-Géographie propose des visites commentées thématiques et/ou générales (sur rendez-vous). Une bibliothèque de consultation est ouverte aux publics adultes et scolaires, réunissant livres et albums documentaires, en relation avec les collections du musée.

 

Le Centre National Jean Moulin

48, rue Vital-Carles 33000 Bordeaux

E-mail : cnjm@mairie-bordeaux.fr

Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92

Fax : 05.56.10.19.91

 

Ouvert du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00 Fermé les lundis et jours fériés

 

Entrée libre et gratuite

 

 

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Infos pratiques

Adresse

48 rue Vital-Carles 33000
Bordeaux
Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92 Fax : 05.56.10.19.91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé lundi et jours fériés

Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire

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© http://memorial-loire42.fr/

Le Mémorial porte et diffuse les valeurs de ses fondateurs, Résistants et Déportés de la Loire : Valorisation de l’engagement, Promotion du vivre-ensemble, Lutte contre les discriminations et toute forme d’extrémisme.

Il mène une politique patrimoniale, culturelle et scientifique ayant un triple objectif :

  • Présenter et comprendre la période de 1939-1945 à travers des documents d’époque et départementaux
  • Collecter, conserver (en collaboration avec les Archives municipales de Saint-Etienne), contribuer à l’enrichissement des fonds publics d’archives et valoriser la mémoire immatérielle de la période.
  • Transmettre la mémoire par un « devoir » de mémoire et un « droit » de savoir.

La dimension départementale du Mémorial permet de rappeler ce que fut la spécificité de la Résistance dans le département de la Loire, bassin industriel au service de l’économie de guerre allemande. La Résistance s’organise dans les entreprises et commet de nombreux sabotages. Elle mène aussi la lutte contre le Service du Travail Obligatoire, organise des évasions collectives de prisons… Enfin le combat qu’elle livre aux troupes allemandes en août 1944 à Estivareilles assure la Libération du département. En ce qui concerne la Déportation, les habitants de la Loire n’ont pas été épargnés : 1400 personnes furent les victimes des mesures de répression et de persécution organisées par les nazis, et mises en œuvre avec la collaboration de l’Etat français.

Le Lieu de mémoire propose de façon permanente aux visiteurs trois axes de réflexion :

  • Dans la salle d’accueil, un rappel de grandes figures ligériennes, membres fondateurs du Mémorial.
  • Dans la salle dédiée à la Résistance sont présentés les femmes, les hommes, les événements et les faits d’armes qui ont marqué cette période dans la Loire.
  • Dans la salle consacrée à la Déportation, les témoignages des Déportés ligériens sont enrichis par des documents et des objets particulièrement émouvants.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

9 rue du Théâtre 42000
Saint-Etienne
04 77 34 03 69

Tarifs

Entrée pour une visite libre : 3€ / Gratuité sur présentation de justificatifs: carte lycéen, carte étudiante, saintépass, Pass’Région, pass senior, City card / Entrée pour une visite guidée (à partir de 8 personnes sur réservation) : 5€ par personne / Entrée pour une visite-atelier ou une visite-accompagnée: 30€ par groupe-classe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au jeudi: 9h-12h / 13h30-17h / Le vendredi: 9h-12h / 13h30-16h30

Fermetures annuelles

Fermetures annuelles : Vacances de Noël / Mi-juillet à mi-août

Site Web : memorial-loire42.fr

Musée de la Percée du Bocage

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Reconstitution de combat. © Musée de la Percée du Bocage


Ce musée retrace les combats livrés dans le bocage normand, l'été 1944.

D'une présentation originale, ce musée est né de la reconnaissance que son fondateur témoigne à ceux qui ont participé aux combats du bocage normand, à l'été 1944.

À travers huit espaces muséographiques et un son et lumière sur diorama, la visite guidée fait découvrir l'étonnante aventure des combattants dans le Bocage.

Des recherches passionnées ont permis de retrouver et d'accueillir ces hommes qui témoignent de leur combat, et de leur destin parfois exceptionnel, souvent émouvant.

Leurs visites enrichissent le musée d'attachants souvenirs dont l'histoire complète cette évocation.

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Infos pratiques

Adresse

9 rue du 19 mars 1962 14350
Saint-Martin-des-Besaces
02 31 67 52 78

La Tour Eiffel

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Symbole de Paris et outil militaire.

Le projet d'une tour de 300 mètres de haut est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Emile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Gustave Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres". La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret en banlieue parisienne, siège de l'entreprise Eiffel : entre 150 et 300 ouvriers s'occupent du montage. La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur la plate-forme du sommet.

Vitrine du dynamisme industriel français lors de l'Exposition universelle de 1889, la Tour verra défiler plus de deux millions de visiteurs le temps de l'événement. Gustave Eiffel sauve son oeuvre de la démolition en promouvant les recherches sur les transmissions radio et en proposant ainsi d'utiliser sa tour comme antenne monumentale. Après la première émission de signaux radio vers le Panthéon en 1898 dirigée par Eugène Ducretet, Eiffel prend contact avec les autorités militaires en 1901 pour faire de la Tour une antenne de communication à longue distance. Une liaison est établie en 1903 avec les forts des environs de Paris, et un an plus tard avec l'Est de la France.

Une station radio permanente est installée sur la Tour en 1906, ce qui assure définitivement sa pérennité. Pendant la Grande Guerre, la Tour rendra de nombreux services en écoutant les messages ennemis, ce qui lui vaudra le surnom de la "grande oreille". C'est probablement grâce à elle, et au poste TSF  du Mont-Valérien, que l'état-major français sera informé de l'avancée des troupes de von Kluck et que Gallieni décidera de réquisitionner les taxis parisiens pour convoyer les soldats sur la Marne. La Tour est, entre autres, à l'origine de l'arrestation de Mata Hari car, une fois de plus, la Tour Eiffel avait tendu l'oreille et décrypté les messages de l'espionne. En 1921 la première émission de radio publique d'Europe sera diffusée depuis ses antennes.

Les premiers essais de télévision à partir de la Tour datent de 1925 et les premières émissions régulières de 1935. En mai 1940, une poignée de patriotes, avant l'entrée des troupes allemandes, mène des actions de sabotage sur la Tour, si bien que l'ascenseur ne fonctionne pas lors de la venue Hitler. Lieu stratégique du commandement de la place de Paris, la Tour sera interdite au public entre 1940 et 1945 . elle ne réouvrira qu'à partir de juin 1946. Les émissions radiophoniques se feront à partir du centre d'Allouis sous le contrôle des autorités d'occupation qui récupèrent Radio-Paris. Le sommet de la tour a été modifié au fil des ans, pour pouvoir accueillir davantage d'antennes. Il supporte aujourd'hui plusieurs dizaines d'antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.

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Infos pratiques

Adresse

pont d'Iena 75007
Paris

Tarifs

Billet d'entrée ascenseur (jusqu'au 2ème étage) : Adultes 8,50€, jeunes (12 à 24 ans) 7,00€ enfants (4 à 11 ans), handicapés 4,00€Billet d'entrée ascenseur avec sommet Adultes : 14,00€, jeunes (12 à 24 ans) 12,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 9,50€Billet d'entrée escalier (jusqu'au 2ème étage) Adultes 5,00€, jeunes (12 à 24 ans) 3,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 3,00€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les jours de l'année de 9h00 à minuit du 15 juin au 1er septembre et de 9h30 à 23h le reste de l’annéeWeek-end de Pâques et vacances de printemps : ouverture prolongée jusqu'à minuit.

Airborne Museum

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©Airborne Museum

Vivez l’expérience des paras du Jour-J

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Site Web : airborne-museum.org

Musée du train et des équipages militaires

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© EMB / pôle muséal de Bourges

Les écoles militaires de Bourges abritent, le musée du Train et des Équipages Militaires, appartenant au réseau des quinze musées de l’armée de Terre sous la responsabilité de la délégation au patrimoine de l’armée de Terre. Créé en 1978 à Tours, il a rejoint Bourges en 2009 en même temps que les écoles de la logistique et du Train.

Le parcours de l’exposition permanente de la collection du Train a été transféré en 2020 / 2021 dans un nouveau bâtiment plus spacieux et lumineux pour vous accueillir dans un écrin moderne. Inauguré le 26 mars 2021, sa fréquentation a dépassé les 8000 visiteurs en 2022. Le Train assure depuis sa création en 1807, par l’empereur Napoléon 1er et jusqu’à nos jours, les missions du transport et de la logistique au profit de l’armée de Terre.

Cette visite, à destination des petits (avec son parcours enfant/ famille) comme des plus grands, vous révèlera l’évolution de l’arme du Train au service de la France. Le parcours permanent est adapté aux personnes à mobilités réduites et aux mal voyants et l’équipe est prête à accueillir les publics scolaires dans des visites pédagogiques adaptées à chaque niveau scolaire.

Au travers d’une dizaine de salles, vous pourrez découvrir une collection éclectique composée d’armes, de fresques, d’uniformes, de médailles, de maquettes, et autres objets personnels, illustrant depuis plus de deux siècles, l’histoire, les traditions et le patrimoine de l’arme du Train, responsable de la logistique de l’armée de Terre. Cet espace est également le premier jalon du futur pôle muséal devant à terme accueillir les trois collections patrimoniales du ministère des armées : le Matériel, le Train et l’armement de la DGA.

©EMB / pôle muséal de Bourges
Deuxième salle du parcours
©EMB / pôle muséal de Bourges
 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Écoles militaires de Bourges, Quartier Auger-Carnot, Avenue de Dun 18000
Bourges
02 48 68 74 50

Tarifs

Gratuit / Visite de groupes sur réservation

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h / Ouvert de février à juillet et de septembre à novembre

Fermetures annuelles

Janvier, août et décembre

Citadelle de Blaye

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Citadelle de Blaye. Source : http://citadelleblaye.free.fr/

La citadelle de Blaye, clé de voute du dispositif de défense de la Gironde.

La citadelle de Blaye est l'un des plus beaux exemples de l'architecture militaire du XVIIème siècle.

Commencée en 1652 par Pagan, elle fut agrandie, renforcée et achevée par Vauban de 1685 à 1689.

Conçu pour protéger le port de Bordeaux, cet ensemble barre la Gironde au niveau de Blaye. Il se compose sur la rive droite d'une citadelle comportant trois fronts successifs avec des bastions à orillons, demi-lune et chemin couvert le tout constituant une illustration du deuxième système de Vauban. Du côté Gironde, une muraille et des batteries dominent une falaise qui surplombe le fleuve de 45 mètres. Toutefois, la portée de l'artillerie de cette époque ne permettait pas d'interdire totalement le passage des navires. Vauban conçut donc deux autres ouvrages qui permirent le feu croisé de l'artillerie et le contrôle de la Gironde.

Sur la rive gauche, il fit édifier par l'ingénieur Ferry, le fort Médoc, trapézoïdal, avec une très belle porte d'entrée. Au milieu du fleuve sur un banc de sable, il fit construire une tour ronde, basse et massive, le fort Paté, couronnée d'un parapet à embrasure et d'une terrasse pour l'artillerie. L'instabilité du sol nécessita de faire reposer la tour sur un double grillage de bois immergé durant un an dans le sol mouillé. Malgré un affaissement de 2 mètres en 1707, l'ouvrage consolidé au XVIIIè siècle est demeuré intact.

La Citadelle est encore partiellement habitée. On y rentre soit à pied par la porte Dauphine, soit en voiture par la porte Royale. A l'intérieur, se trouve le musée d'Histoire et d'Art du pays Blayais. On y trouve également le château des Rudel, château médiéval triangulaire où est né le troubadour Geoffroy Rudel amoureux de la "Princesse lointaine" Melisande de Tripoli.

Sur la plate-forme de la Tour des Rondes, un observatoire offre une vue sur la ville et sur l'estuaire de la Gironde. De la tour de l'Aiguillette, on peut également découvrir la Gironde et toutes les petites îles qui la peuplent. A voir également la Place d'Armes sur laquelle se trouve l'ancien couvent des Minimes, le Pavillon de la Place dans lequel fut détenue la Duchesse de Berry.

Véritable petite ville dans la ville, la Citadelle, classée aux Monuments Historiques, accueille aujourd'hui plus de 200 000 visiteurs par an.

 

Office de tourisme du canton de Blaye

Les allées marines 33390 Blaye

Tél : 05 57 42 12 09

Fax : 05 57 42 91 94

Mail : info@tourisme-blaye.com

 

Ouverture et fermeture La citadelle est ouverte toute l'année, tous les jours, sur réservation pour les groupes.

Tarif : Entrée libre

 

Canton de Blaye

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place de la citadelle 33390
Blaye
05 57 42 12 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Maison du Souvenir de Maillé

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Maillé, 25 août 1944, drame de la Seconde Guerre mondiale


Consulter l'offre pédagogique >>>  maison Maillé


Le 25 août 1944, alors que Paris fêtait sa libération, 124 habitants de Maillé, petite commune du Sud de la Touraine, sont massacrés par des soldats allemands.

Dans les années qui suivent le drame, le village est entièrement reconstruit. Cette absence de ruines contribuera par la suite, contrairement à Oradour-sur-Glane, à ce que ce drame tombe totalement dans l’oubli, alors même qu'il est pourtant le second massacre le plus important commis par les nazis sur le sol français.

Ouverte en 2006, la Maison du Souvenir cherche à faire connaître et reconnaître ce drame au travers de plus de 250 documents et d’un film de témoignages. Elle évoque l’histoire du village avant, pendant et après ce massacre. Espace pédagogique et citoyen, elle mène aussi une réflexion sur le sort des civils dans les conflits contemporains. Elle propose tout au long de l’année des expositions et animations.

Le 25 août 2008, ce massacre obtient enfin la reconnaissance nationale par l’inauguration de la Maison du Souvenir par le Président de la République.

facebook.com/MaisonduSouvenirdeMaille

Sources : ©Maison du Souvenir de Maillé
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Infos pratiques

Adresse

1 Rue de la paix 37800
Maillé
Tél. : 02 47 65 24 89

Tarifs

Droit d’entrée visite adulte individuel : 6,40 € Tarif réduit (enfants +12 ans, étudiants, enseignants, partenariat SNCF) : 3,20 € Gratuit enfants -12 ans Droit d’entrée visite adulte en groupe (>10 pers.) : 5,40 € Forfait visite guidée groupe (10-25 pers.) : 23,00 € Projection vidéo individuel : 1,90 € Projection vidéo groupe (10-40 pers.) : 6,40 € Forfait visite scolaire (< 35 élèves, sur réservation) : 59,00 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10:30 à 13:00 et de 14:00 à 18:00 du lundi au samedi. De 14:00 à 18:00 dimanche

Fermetures annuelles

1er janvier et 25 décembre. Week-ends de décembre à fin mars. Office du tourisme d'Azay Chinon Val de Loire - Bureau de Sainte-Maure-de-Touraine - Les Passerelles - 77 avenue du Général-de-Gaulle - 37800 Saint-Maure-de-Touraine - Tél. : 02 47 65 66 20

Musée mémorial du Linge

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Tranchée du champ de bataille du Linge. - Photo d’époque. ©Mémorial du Linge

 

Le Linge est un champ de bataille où eut lieu un affrontement meurtrier entre le 20 juillet et le 15 octobre 1915.


Consulter l'offre pédagogique du musée mémorial >>>  Linge


La crête du Linge est située dans les Vosges alsaciennes.

Haute de 1 000 mètres, elle sépare les vallées d'Orbey et de Munster, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Colmar.

Classée site historique par décret du 11 octobre 1921, elle fait partie des champs de bataille les plus meurtriers de la Première Guerre mondiale. Durant ce conflit, les Allemands avaient organisé leur défense sur la ligne de crête du Linge afin d'empêcher l'avance vers Colmar des troupes françaises.

Du 20 juillet au 15 octobre 1915, les chasseurs alpins, âgés souvent de 19-20 ans, lancèrent l'assaut contre ce bastion inexpugnable. Des obus à gaz et des lance-flammes furent utilisés.

Environ 10 000 Français et 7 000 Allemands périrent au cours de cette période avant que les troupes se figent et restent face à face jusqu'à la fin du conflit, en novembre 1918. Le site que l'on visite aujourd'hui est un gros mamelon rocheux, un terrain parsemé d'abris et quadrillé par un réseau de tranchées fortifiées couvert d'une lande rase et de quelques arbres. Les barbelés d'époque n'ont pas été enlevés et le tout est admirablement bien conservé.

Il est difficile d'imaginer que ce lieu superbe, dont la pointe nord du mamelon forme un éperon rocheux d'où l'on a une vue magnifique, a été le témoin d'une pareille boucherie. Pourtant, des centaines de soldats des deux bords y reposent encore.

Au Musée Mémorial sont exposés des objets français et allemands trouvés sur place : armes, munitions, reliques et objets personnels.

Des vitrines présentent des mannequins de chasseurs français et allemands, des maquettes du champ de bataille, des photographies d'époque, des lettres écrites par des soldats, des cartes figurant les opérations tactiques. Une projection vidéo de photographies d'époque est également proposée aux visiteurs.

 


Association du Mémorial du Linge

86, route du général de Gaulle 68370 Orbey

Tel : 03 89 77 29 97

Fax : 03 89 71 31 61

info@linge1915.com

 

Accès

Le Musée Mémorial et le champ de bataille du Linge à Orbey, se situent près du col du Wettstein "Nécropole Nationale française" sur la D11V1.

Ouverture

Du Vendredi Saint au 11 Novembre 9h00 à 12h30 - 14h00 à 18h00

Tarifs

Adulte : 3 €

Groupe (+10) : 2,50 € / pers.

- 16 ans (accompagné d'un adulte) et militaire en tenue : gratuit

Primaire et collège - 20 € par classe : gratuité pour deux accompagnants

Lycée 2,50 € / pers, gratuité pour deux accompagnants

 

Réservation obligatoire pour les scolaires et possibilité de télécharger un dossier pédagogique sur www.linge1915.com

 

Tourisme 68

Musée mémorial Le Linge 1914-1918

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Infos pratiques

Adresse

86 route du général de Gaulle 68370
Orbey
03 89 77 29 97

Tarifs

Adulte : 3 EurosGroupe(+10) : 2,5 Euros/pers.-16 ans (accompagné d'un adulte) et militaire en tenue : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 6 avril au 11 novembre de 09h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Du 12 novembre au 5 avril

Courriel : info@linge1915.com

La Cascade du Bois de Boulogne

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Monument de la Cascade du Bois de Boulogne. Source : GNU Free Documentation License

>> Cérémonie le 18 août 2019 - Hommage aux jeunes résistants, combattants de la liberté et de l'espoir, massacrés par les Allemands moins de dix jours avant la Libération de Paris.

Le 16 août 1944, trente cinq jeunes gens âgés de 18 à 22 ans furent fusillés derrière l'étang du Réservoir après être tombés dans un traquenard qui aboutit à leur arrestation.

 

Membres des Forces françaises de l'intérieur, francs-tireurs et partisans de la ville de Chelles, membres de l'Organisation civile et militaire de la jeunesse, Jeunes Chrétiens Combattants et membres du réseau Turma Vengeance, ils appartenaient à cinq organisations différentes.

 

Mais tous voulaient participer à la libération de Paris (25-26 août) et acceptèrent une mission de transport d'armes proposée par un soi-disant agent de l'Intelligence Service. C'est sans armes qu'ils se rassemblèrent à un rendez-vous place des Ternes.

 

À peine rassemblés, ils furent encerclés par la Gestapo puis conduits au siège de celle-ci où ils furent gardés et interrogés jusque vers 22 heures, avant d'être emmenés à la Cascade et fusillés.

 

Tous les ans, ce tragique événement est commémoré sur les lieux du drame où les vieux chênes "conservent en leur coeur les balles qui tuèrent ces adolescents".

 

Le bois fut bombardé à plusieurs reprises au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais l'épisode le plus tragique se produisit le 4 avril 1943 où, sur les 38 bombes s'abattant sur le 16e arrondissement, 6 tombèrent sur l'hippodrome de Longchamp dont c'était la réouverture, entraînant la mort de nombreux promeneurs.

 

En souvenir de ce jour tragique, des résineux furent replantés dans les trouées occasionnées dans le massif forestier tout proche, mais beaucoup de ces arbres furent déracinés par la tempête de décembre 1999.

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Infos pratiques

Adresse

Carrefour de Longchamp - 75016
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée de la Résistance à Châteaubriant

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Vue du site de la Sablière. Source : MINDEF/SGA/DMPA - JP Le Padellec

La Sablière fut le témoin d’un évènement de la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1941, 27 otages furent fusillés par les Allemands en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes (Loire-Inférieure) Karl Hotz, tué deux jours plus tôt par de jeunes résistants français. Suite à cette date, La Sablière se fait appeler la « Carrière des fusillés » et des rassemblements rendant hommage aux fusillés de Châteaubriant s’organisent.

Le 30 septembre 1945, « L’Amicale Des Anciens Internés Politiques de Châteaubriant-Voves » est créée. Dès lors, cette Association a pour but de maintenir le souvenir de ces hommes, objectif intégré dans la démarche du tourisme de mémoire.

Cette ambition passe par l’entretien du mémorial national érigé à Châteaubriant et par l’aménagement de la Carrière des fusillés. Le site fut classé en 1993.

Le monument inauguré le 22 octobre 1950 fut réalisé par Antoine ROHAL, sculpteur.
Depuis 1951, les alvéoles devant le monument contiennent un peu de terre des hauts lieux de la Résistance. Tout autour de la carriére sont installées en 1986 les stéles portant photographie et les indications personnelles de chaque fusillé.

Elle passe également par l’organisation de commémorations et de conférences. Actuellement, le titre est « Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt ».

Pour transmettre cette histoire au public, le Musée de la Résistance à Châteaubriant,implanté dans la ferme qui jouxtait la carrière où ont été fusillés 27 hommes dont Guy Môquet, est inauguré en 2001 par l’Amicale. En 2007, l’Amicale délègue la gestion et l’animation du Musée à l’« Association des Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant ». Des expositions permettent de mieux comprendre la vie des internés et la Résistance dans le pays de Châteaubriant. Chaque année, une exposition en lien avec le thème du Concours National de la résistance et de la Déportation.

L’Office de Tourisme Intercommunal du Castelbriantais propose des visites guidées payantes de la Carrière et du Musée. Le Musée peut également être visité de manière libre et gratuite. Des documents sont mis à la disposition du public.


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Infos pratiques

Adresse

La Sablière, Carrière des Fusillés 44110
Châteaubriant
02 40 28 60 36

Ecomusée de Saint-Nazaire

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L'Ecomusée de Saint-Nazaire. Source : © Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine

L'Ecomusée, un voyage dans l'histoire de la ville.

L'écomusée de Saint-Nazaire, est situé sur le port face aux Chantiers Navals. Il présente une exposition permanente et des expositions temporaires ou des animations commémoratives sur des thèmes maritimes ou sur l'histoire de Saint-Nazaire.

Le cuirassé Jean Bart

La mise sur cale du cuirassé Jean Bart commence le 12 décembre 1936 dans une nouvelle forme de construction (appelée par la suite la forme Jean Bart) aux Ateliers et Chantier de la Loire à Saint-Nazaire. En mai 1940. les troupes allemandes enfoncent le front français. Bien qu'inachevé, le cuirassé doit quitter précipitamment sa forme de construction le 19 juin 1940 sous les attaques aériennes de trois bombardiers allemands. Sous le commandement du Capitaine de vaisseau Ronarc'h avec à son bord 375 marins et officiers de la Marine, 159 ouvriers et ingénieurs civils des chantiers navals nazairiens, le cuirassé Jean Bart arrive à Casablanca (Maroc) le 22 juin 1940. Le 25 août 1945, il regagne la France pour être achevé à Brest jusqu'en 1950. Il participe à la campagne de Suez en 1956. Il est désarmé et ferraillé en 1970.

 

Le cuirassé Jean Bart. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Principales caractéristiques du navire 1ère version non achevée de 1936 :

Longueur : 248 m

Largeur : 33 m. 08

Tirant d'eau : 9 m 17

Déplacement : 38 450 tonnes

Vitesse moyenne en service: 32 noeuds

Puissance de l'appareil propulsif : 150 000 CV

Nombre de lignes d'arbre d'hélice : 4

Armement :

- 8 canons de 380 mm dans 2 tourelles quadruples

- 15 canons de 152 mm dans 5 tourelles triples

- 12 canons de 100 mm dans 6 tourelles doubles

- 12 canons de 37 mm dans 6 affûts doubles

- 24 mitrailleuses de 13.2 mm dans 6 affûts quadruples

- 3 hydravions Loire-Nieuport et 2 catapultes.

Constructeurs: Ateliers et Chantier de la Loire et Chantier de Penhoët Saint-Nazaire

Armateur : Marine Nationale

 

La guerre de 1940 à 1945

Le port occupé

Pendant la Seconde guerre mondiale, le port de Saint-Nazaire devient un lieu stratégique important. Le 12 juin 1940, le front est enfoncé par les troupes de la Wehrmacht et 40000 soldats britanniques, polonais, tchécoslovaques refluent vers le port de Saint-Nazaire pour tenter d'embarquer vers la Grande-Bretagne. Le 17 juin, trois mille réfugiés, soldats et civils, trouvent la mort à bord du paquebot Lancastria qui quittait Saint-Nazaire et l'estuaire de la Loire, Le 19 juin, le cuirassé Jean Bart, alors en construction à Saint-Nazaire, sort de l'estuaire pour échapper aux troupes allemandes qui pénètrent dans la ville le 21 juin. Dès janvier 1941. l'occupant commence la construction de la base sous-marine, ainsi qu'une série de bunkers le long du littoral et à l'entrée de l'estuaire et du port. Ce port fortifié sera attaqué par un raid surprise d'un commando britannique, le 27 mars 1942, nommé raid Chariot. Le commando britannique réussit à neutraliser des équipements du port dont la grande forme écluse Joubert située entre les deux bassins du port grâce à l'explosion du destroyer Campbeltown.

Le Campbeltown

Longueur : 101 m

Largeur : 9,90 m

Tirant d eau : 3,30 m

vitesse max. : 35 noeuds

Le Campbeltown était un vieux destroyeur américain, appelé Buchanan, et mis en service en 1920, lorsqu'il fut cédé par les Etats-Unis à l'Angleterre en septembre 1940, avec 49 autres unités, en échange de l'utilisation des bases britanniques du Newfoundland et des West Indies. Dès sa sélection pour l'Opération Chariot, le Campbeltown fut envoyé au Chantier naval de Portsmouth pour y être modifié. Il s'agissait non seulement d'y installer à l'avant 5 tonnes d'explosifs noyées dans du ciment, mais aussi de transformer sa silhouette particulièrement reconnaissable, avec sa forme effilée et ses 4 cheminées. Les cheminées arrière furent donc retirées et celles de l'avant taillées en sifflet, de façon à lui donner l'allure d'un torpilleur allemand, type "Möwe-Class". Enfin, iI fut peint aux couleurs habituelles des navires opérant dans la Manche, de manière à passer le plus inaperçu possible. En trois semaines, le navire bélier de l'Opération Chariot était prêt.

 

Prisonniers britanniques du commando Chariot, le 28 mars 1942. Source : collection privée

 

Naufrage du Lancastre le 17 juin 1940. Source : collection privée

 

Les bombardements de la ville et du port

La base sous-marine allemande de Saint-Nazaire constitue un objectif stratégique à atteindre pour les bombardiers alliés. C'est en fait la ville et ses habitants qui vont être les principales victimes de cinquante bombardements provoquant 479 morts, plusieurs centaines de blessés et une ville détruite à 85%. Dès le début de l'occupation, Saint-Nazaire est bombardée par l'aviation britannique. C'est à partir de 1943 que les "forteresses volantes" des Américains vont prendre la relève, déversant des centaines de bombes explosives et incendiaires. Devant l'impossibilité de neutraliser la base sous-marine, les Alliés décident en 1943 de rendre la ville inhabitable et le fonctionnement du port difficile, avec des bombardements à haute altitude.

 

Poste de Défense anti-aérienne allemande surplombant le bassin de Saint-Nazaire. Source : collection privée

 

Le bombardement incendiaire du 28 février 1943 va détruire à lui seul près de la moitié de la ville. Il sera suivi par d'autres, comme celui du 29 mai 1943 regroupant en un seul raid 170 bombardiers sur Saint-Nazaire. A partir du 1er mars 1943, un plan d'évacuation totale des habitants est organisé. Désormais, les Nazairiens se trouvent répartis dans la Brière voisine et dans les différentes communes de la Presqu'île guérandaise.

 

Bombardements du port de Saint-Nazaire par l'armée américaine le 29 mai 1943. Source : collection privée

 

Le port libéré

A partir de juin 1944, l'ensemble du territoire français va être libéré, sauf les poches de résistance allemande autour des bases sous-marines. De septembre 1944 à mai 1945, la région de Saint-Nazaire est encerclée par les troupes alliées américaines et les unités françaises de résistants, sur un rayon de trente kilomètres au Nord et au Sud de l'estuaire de la Loire. Le centre de cette forteresse de Saint-Nazaire étant la base sous-marine.

 

Cérémonie officielle de reddition de la poche de Saint-Nazaire, à Bouvron le 10 mai 1945.
Le général allemand Junck remet symboliquement son arme au général américain Kroemer. Source : ECPAD

 

Le 10 mai 1945, le général allemand Junck accepte la reddition de la poche de Saint-Nazaire et de ses 28000 soldats. Le 11 mai, les troupes alliées pénètrent dans la ville détruite, puis dans la base sous-marine et saisissent un U-Boot, le U-510 type IX, un pétrolier, un navire-hôpital, deux mouilleurs de mines, une douzaine de dragueurs, une dizaine de remorqueurs et une quinzaine de patrouilleurs. Le U-510 sera par la suite intégré dans la marine nationale française sous le nom de "Commandant Bouan". L'état-major allié installe son Q.G. à bord du navire-hôpital allemand, le München.

 

Visite officielle du général de Gaulle à Saint-Nazaire le 23 juillet 1945. Source : collection privée

 

Le 23 juillet, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, visite la ville et les chantiers navals en ruines. Il inscrira sur le livre d'or de la ville cette simple phrase : "A Saint-Nazaire qui est un exemple et un espoir".

Appel à la population

Les autorités allemandes affirment que "les civils français ont participé hier soir à des actes de guerre contre l'armée d'occupation.

 

Appel à la population. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Nous ne pouvons pas croire que cela se soit produit. Nous devons seulement porter immédiatement à la connaissance de nos concitoyens l'avis qui vient de nous être donné : La population entière sera tenue pour responsable de tout nouvel attentat. Si les coupables ne sont pas découverts sur le champ, le dixième des habitants du quartier où le fait se sera produit sera fusillé sans Jugement sans préjudice de mesures plus générales pouvant frapper l'ensemble de la population. Ainsi donc tout coup porté à l'armée allemande sera un coup porté à des Français. Nous faisons à nouveau un appel pressant à la population pour qu'elle conserve son calme et sa dignité. Saint-Nazaire, le 31 Mars 1942, P. TOSCER, Maire. GEORGELIN, GARREC, GAUFFRIAU, GRIMAUD, adjoints.

 

Commerce triangulaire

Depuis toujours, l'estuaire de la Loire est un axe de circulation pour les navires marchands. De nombreux navires négriers ont parcouru dans les deux sens cet estuaire depuis le XVIle siècle jusqu'au début du XIXe siècle.

 

"La vue du Cap Français et du navire la Marie-Séraphique" . aquarelle anonyme XVIIIe siècle. Source : cliché Ville de Nantes-Musée du Château des ducs de Bretagne

 

Les navires négriers étaient armés par les armateurs nantais avec des équipages recrutés jusque dans la Presqu'île guérandaise. Ils partaient avec des produits manufacturés et des objets de pacotilles servant de monnaies d'échange pour charger des esclaves capturés sur la côte Ouest de l'Afrique (Sénégal, Golfe de Guinée.) Ces esclaves transportés jusqu'aux Antilles étaient échangés contre des marchandises tropicales (bois, sucre, café...) acheminées jusqu'à Nantes. Ainsi Nantes, premier port négriers français, a transporté 450.000 Africains vers l'Amérique Centrale soit 40 % de ce trafic maritime.

L'abolition de l'esclavage

Avec la Révolution française, l'Assemblée constituante vote le 26 août 1789, le texte de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen", véritable fondement philosophique et juridique de la République française. La principale innovation de ce texte est résumée dans son article 1er : "Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". En droit seulement car il y a des limites comme pour les esclaves non reconnus au départ comme de vrais citoyens dans les colonies françaises (Antilles). Si les esclaves dans ces colonies sont libérés en 1794, le commerce triangulaire continue jusqu'en 1848 où la Seconde République française impose son abolition définitive.

La sculpture de Mayo

A partir de 1863, un bac assure la traversée régulière de l'estuaire entre Saint-Nazaire et la rive sud à Mindin. Le développement des liaisons entre les deux rives ne cesse d'augmenter, avec des bacs transportant passagers, animaux et véhicules. A partir de 1959, les liaisons se font avec des bacs amphidromes donnant une place importante au fret des véhicules à moteur, jusqu'à la mise en service du pont de Saint-Naraire en 1975. Dans le cadre de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française en 1989, Jean-Claude Mayo, artiste sculpteur, d'origine réunionnaise, réalise une oeuvre à partir des ducs d'Albe de l'ancien embarcadère du bac de Mindin. Son oeuvre se compose de parties en bois pouvant suggérer les membrures d'un vaisseau négrier. Trois personnages en bronze soulignent les étapes de l'abolition de l'esclavage :

 

D'abord l'esclave enchaîné. Source : petit-patrimoine.com

 

Ensuite celui qui lutte pour sa libération. Source : petit-patrimoine.com

 

Enfin l'esclave libéré qui regarde l'avenir.  Source : petit-patrimoine.com

 

La sculture Mayo. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Renseignements pratiques :

Ecomusée

Avenue de Saint-Hubert 44600 Saint-Nazaire

Tél. : 02 51 10 03 03

Fax : 02 51 10 12 03

E-mail : ecomusee@mairie-saintnazaire.fr

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Saint-Hubert 44600
Saint-Nazaire
02 51 10 03 03

Tarifs

Tarif adulte : 3 € Tarif enfant (de 4 - 17 ans): 2 € Entrée payante du 1er avril au 30 septembre, entrée gratuite pour tous le reste de l'année.

Citadelle de Mont-Louis

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Vue aérienne de la citadelle de Mont-Louis. ©Office du tourisme de Mont-Louis

Construite par Vauban de 1679 à 1681, la citadelle de Mont-louis jouera un grand rôle dans le traité des Pyrénées à la Révolution française...

Depuis sa création en 1679, Mont-Louis vit une histoire militaire tout à fait particulière. Au-delà des décisions politiques de Louis XIV, des plans éclairés de l'architecte Vauban et de la très active et rigoureuse surveillance du ministre de la guerre, Louvois, et depuis 326 ans, les acteurs de cette place sont les soldats ! Suite au Traité des Pyrénées en 1659 et à la demande du roi Louis XIV qui souhaite sécuriser ce territoire nouvellement restitué par l'Espagne, Vauban, Commissaire général des fortifications conçoit cette place-forte ex nihilo en 1679. La situation stratégique privilégiée, au carrefour des territoires du Conflent, du Capcir et d la Cerdagne, détermine le choix définitif du site. De plus, cet emplacement permet d'avoir à proximité matériaux, pacages, moulins, bois et cultures.

Mont-Louis est conçu selon un étagement en deux zones : la citadelle et la ville.

 

Au projet original, une ville basse pour les vivandiers, écuries et magasins à fourrage, ainsi qu'une redoute ne furent jamais édifiées, faute de moyens.

 

Pour la citadelle militaire, dont la portée de la vue s'étend du Canigou à la Sierra del Cadi, les défenses s'organisent autour des principes caractéristiques à Vauban : bastions, courtines talutées et demi-lunes. Si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre sont réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue "pour mettre les soldats à couvert".

 

Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, de part et d'autre de l'unique porte d'entrée. Elle répond ainsi aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.


En cette période de paix provisoire, les soldats seront l'essentiel de la main d'oeuvre, en particulier les régiments de Vierzet-Famechon, Stoppa Brendelé, Furstemberg et Castries. Ces soldats sont nombreux, - 3.700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680 - installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers...), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi. Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier.

 

En 1681, soit vingt-neuf mois après le voyage de Vauban, l'essentiel des travaux est terminé, la place est considérée en état de défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia, marquis de Durban prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu "de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie". Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un oeil sur la place-forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix perdurera au fil des siècles jusqu'à nos jours.


En 1793, la place est au coeur des événements militaires de Cerdagne. Mont-Louis devient Mont-Libre. Profitant du chaos côté français, le roi d'Espagne prétend mettre à la raison les régicides français et ses troupes envahissent tout le territoire des Pyrénées-Orientales. En Cerdagne, le général Dagobert repoussera par deux fois les Espagnols. En juillet 1793, les troupes espagnoles qui occupent le Col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites de belle manière. Le général Dagobert poursuivra son oeuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il mourra en 1794. (Monument Dagobert, place de l'église).

La paix intervient le 1er août 1795, Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l'armée de Cerdagne. Le 24 octobre 1803, Mont-Libre redevient Mont-Louis. A partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage et un hôpital pour l'armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même. Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis, en particulier sur les alentours.


Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces Françaises Libres. En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place-forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, puis en 1964, du Centre National d'Entraînement Commando.

 

Ce pôle d'expertise français dans le domaine de la formation commando, instruit les cadres (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des armées de terre et de l'air, de la gendarmerie nationale ou des armées étrangères, mais c'est aussi un centre de formation avec des compétences spécifiques pour les journalistes reporters de guerre, étudiants STAPS, sportifs de haut niveau et personnel des ministères de la justice ou de l'intérieur...

 

Mais la citadelle conserve un élément d'architecture unique, le Puits des Forçats, avec son immense roue permettant l'alimentation en eau de la place (visitable toute l'année). Les murs de la ville renferment également le premier four solaire à double concentration construit en 1949, (visitable toute l'année). Son église, dédiée au vocable de St Louis, est construite à partir de 1733, sur le modèle de la chapelle de la citadelle. A l'intérieur, une série de retables baroques roussillonnais des XVIIe et XVIIIe siècles avec un très beau Christ en bois peint polychrome (XVIIe siècle) d'inspiration rhénane.

 


Office du Tourisme de Mont -Louis

3 rue Lieutenant Pruneta - 66210 Mont-Louis

Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

E-mail : otmontlouis@wanadoo.fr

 

www.mont-louis.net

 

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

66210
Mont-Louis
Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

Tarifs

Visites Citadelle Plein tarif : 5,50 €Tarif réduit : 5 €Tarif enfant (7 à 10 ans) : 2 €Tarif jeune (11 à 18 ans) : 2,50 €Gratuit pour les moins de 7 ansVisites guidées : durée de visite environ 1 heure

Horaires d'ouverture hebdomadaires

• Citadelle/ puits des forçats :- Octobre à Mars : tous les jours sauf week-end à 11h30 et 14 h.- Avril à Juin et Septembre : tous les jours sauf dimanche à 11h30 et 14 h- Juillet/Août :10h30, 11h30, 14h, 15h, 16h tous les jours• Four solaire : fermé de novembre à avril - Avril à Octobre : tous les jours à 10 h, 11 h, 14 h, 15 h et 16 h – été : 17h

Fermetures annuelles

Durant les vacances de Noël.Le 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 décembre.Le dimanche et le week-end en novembre, décembre et janvier.

La nécropole nationale de Saint-Hilaire-le-Grand

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Nécropole nationale de Saint-Hilaire-le-Grand. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Saint-Hilaire

 

Située au lieu-dit l'Espérance, la nécropole nationale de Saint-Hilaire-le-Grand regroupe les dépouilles de soldats russes engagés en Champagne. 915 corps y sont enterrés dont 426 reposent en ossuaire. Parmi ces combattants, est également inhumée la dépouille de Wladimir Reksine, officier russe au 23e régiment de marche des volontaires étrangers (RMVE), mort pour la France le 8 juin 1940 à Saconin-et-Breuil (Aisne). Dans son recueil de nouvelles, Solitude de la pitié, Jean Giono rappelle le souvenir de son ami Yvan Kossiakoff dont la dépouille repose au sein de cette nécropole nationale (tombe 372). Selon lui, ce combattant aurait été fusillé en juillet 1917 au camp de Chalons. Mais, il n’est pas attesté que des soldats russes aient été exécutés à cette période. Selon toute vraisemblance, Jean Giono aurait donc imaginé cette exécution en référence au soulèvement russe de La Courtine (Creuse).

 

Les batailles de Champagne, 1914-1918

En dépit du sursaut allié de septembre 1914 sur la Marne et malgré les tentatives de débordement, le mouvement disparaît sur le front ouest. Chacun des belligérants s’enterre, c’est le début de la guerre de position.

Tout au long de l'année 1915, le général français Joffre lance en Champagne différentes offensives. Malgré l'emploi croissant d'effectifs et d'artillerie, ces actions toujours plus meurtrières ne peuvent rompre les lignes ennemies. En 1916, malgré quelques actions limitées, le front de Champagne connaît un calme relatif. En 1917 d'importants combats se déroulent sur les Monts de Champagne.

En juillet 1918, ce front est au cœur des enjeux. Les Allemands, après de violentes offensives, menacent d'y percer définitivement le front allié. Appuyée par les Américains, la 4e armée française enlève de nombreuses positions notamment dans le secteur de Navarin et à Sommepy. Poursuivant leur effort en direction de Mézières et de Sedan, les Français progressent rapidement vers les Ardennes. Sur un front de 400 km, les alliés entament la poursuite, talonnant l’ennemi jusqu’au 11 novembre 1918.

Le corps expéditionnaire russe

Après un accord avec la France, le gouvernement russe impérial met sur pied quatre brigades d'infanterie de 44 000 hommes. Deux d'entre elles débarquent à Salonique pour se battre sur le front d'Orient, jusqu'à leur dissolution en janvier 1918.

La 1re brigade du général Lokhviski arrive, au printemps 1916, à Marseille, Brest et La Rochelle pour gagner le camp de Mailly. Tandis que certains Russes défilent, le 14 juillet 1916, d’autres rejoignent le secteur d'Aubérive. Débarquée à l’été, la 3e brigade relève, en octobre, ces éléments jusqu'au début de 1917. Rattachée à la 5e armée française, ces deux brigades prennent part à l'offensive Nivelle. Au matin du 16 avril, elles attaquent les positions allemandes situées au nord-est de Reims et se distinguent notamment lors de la prise de Courcy. Le 20, elles sont relevées par des unités françaises. Les pertes sont importantes.

Devant l'échec général de l'offensive, de vives tensions ébranlent les troupes françaises et n’ont pas épargné le corps expéditionnaire russe qui, depuis la révolution de février 1917, est marqué par les événements de Russie et l'abdication du tsar Nicolas II. Les tensions sont vives parmi les soldats, opposés politiquement. D'abord évacués sur le camp de Neufchâteau, ces hommes sont transférés, en juillet 1917, vers celui de La Courtine. En septembre, des soldats russes se mutinent contre leurs officiers et exigent, du gouvernement provisoire, leur retour. Ce mouvement est réprimé avec la plus grande fermeté. Les deux brigades sont dissoutes.

En novembre 1917, les soldats russes les plus engagés sont internés sur l’île d’Aix. Les autres peuvent rallier l'armée française ou se porter volontaire comme travailleur militaire. La majorité choisit cette option. Parmi eux, se trouve Rodion Malinovski qui s’illustre, au cours de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de Stalingrad. Refusant l’une ou l’autre de ces propositions, 1 300 réfractaires sont expédiés en Algérie. En 1919, tous ces hommes regagnent Odessa.

La nécropole de Saint-Hilaire-le-Grand, un site majeur pour la mémoire du corps expéditionnaire russe

Créé en 1916, ce cimetière militaire rassemble plus d'une centaine de tombes. Après la guerre, cette nécropole devient le cimetière de regroupement des sépultures russes. De 1922 à 1934, près de 750 corps, inhumés initialement à Châlons-sur-Vesle, Sézanne, y sont enterrés en tombes individuelles ou en ossuaire. En 1957, 1960 et 1972, une dizaine d'autres corps sont transférés dont six proviennent de Forbach. En 1988, 35 autres corps exhumés du cimetière communal de Charleville y sont ensevelis.

Le 16 mai 1937, l'association des officiers anciens combattants sur le front français, fondée en 1923, inaugure, avec les Anciens de la Division marocaine, une chapelle commémorative dédiée aux 4 000 soldats russes tombés en France et à Salonique. Érigée aux abords de la nécropole, cette chapelle est réalisée par l'architecte Albert Benoît dans le style orthodoxe. Au sein de cette nécropole nationale, est érigé un monument dédié au souvenir des fantassins russes du 2e régiment spécial.

 

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Infos pratiques

Adresse

51600
Saint-Hilaire-le-Grand

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Place forte de Perpignan

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Palais des Rois de Majorque. Source : ©Renalias Josep - License Creative Commons - Libre de droit

Elle a été le théâtre des invasions, l'enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme

 

Perpignan est une ville frontière des Pyrénées-orientales et un lieu de passage.

 

Située sur Via Domitia - dont l'actuelle autoroute n° 9 est l'héritière -, elle a été le théâtre des invasions, la proie des rivalités franco-catalanes, enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, puis des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme.

 

Possession des souverains de Majorque, Perpignan est élevée au rang de capitale par Jacques II, dit "le Conquérant" qui s'y installe en 1276, faisant construire le Palais à cette fin . il s'agit de la plus ancienne demeure royale de France. Son fils, Jacques III, est chassé par Pierre IV d'Aragon. Le Palais des Rois de Majorque devient alors une résidence temporaire des rois aragonais - il y abritera le pape Benoît XIII en 1408.

 

Le bâtiment est un palais-forteresse de style gothique, organisé autour de trois cours, dont l'entrée est protégée par un fossé et une barbacane crénelée. Ses premiers maîtres d'oeuvre sont Ramon Pau et Pons Descoyl. Avec les guerres franco-espagnoles du XVIème siècle, Perpignan passe du statut de ville-frontière à celui de citadelle, verrou de la frontière : Charles Quint dote en 1540 la citadelle d'une ligne de fortification bastionnée excentrée . Philippe II d'Espagne l'entoure de remparts en briques rouges (en1587) dont le tracé, plus régulier, est de forme hexagonale.

Après son incorporation au royaume de France par le Traité des Pyrénées en 1659, Perpignan devient une véritable ville de garnison.

 

 

Vauban renforce le système défensif en ajoutant des ouvrages fortifiés à l'extérieur et à l'intérieur de l'enceinte de Phillippe II : six demi-lunes sont ajoutées à l'enceinte de Philippe II, il propose de construire des espaces pour le logement des hommes à l'intérieur de la citadelle, et, afin de remédier aux expulsions occasionnées par l'extension de la place d'armes, il propose de construire une "ville neuve" au nord qu'il inclut dans son tracé du mur extérieur de la ville. L'architecte militaire l'incorpore dans un savant dispositif de défense du front catalan. Il ferme les axes de communication par l'ensemble Collioure - Port-Vendres - Fort de Bellegarde.


Afin de prévenir une éventuelle invasion par des cols secondaires (ceux des vallées du Tech et de la Cerdagne), il conçoit Prats-de-Mollo, le Fort des Bains, Mont-Louis et Villefranche-de-Conflent. L'arrière du dispositif est renforcé par Perpignan.

La Révolution et l'Empire développent le caractère militaire de la cité en allant jusqu'à requérir pour la troupe nombre de monuments publics et emprises religieuses.

 


Office de Tourisme de Perpignan

Palais des Congrès - Place Armand Lanoux BP 215 66002 Perpignan Cedex

Tel : 04.68.66.30.30

Fax : 04.68.66.30.26

E-mail : contact-office@perpignan.fr

 

 

Palais des Rois de Majorque

4 rue des Archers 66000 Perpignan

Tél : 04 68 34 48 29

 

Horaire été : fermeture à 18h Horaire hiver : 9h à 17h

 

Fermé le 01/01, 05/01, 01/11 et 25/12

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place Jean Moulin 66000
Perpignan
Tel : 04.68.66.30.30Télécopie : 04.68.66.30.26 Palais des Rois de Majorque4 rue des Archers66000 PerpignanTél : 04 68 34 48 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7/7 toute l'année.Du 1er septembre au 31 mai : de 9h à 17hDu 1er juin au 30 septembre : de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.

Mémorial du camp de Rivesaltes

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©David Maugendre

Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes. Ce lieu unique rend compte des traumatismes du second vingtième siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Lieu de mémoires ouvert sur le monde contemporain, il a pour vocation la diffusion de la connaissance historique.


Consulter l'offre pédagogique >>>  Rivesaltes

 


Inauguré en octobre 2015, le Mémorial est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes. Cette marque dans l’espace en fait un lieu unique, qui rend compte des traumatismes du vingtième siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est également un bâtiment contemporain hors du commun qui a valu l’Équerre d’argent à son architecte, Rudy Ricciotti.

L’histoire du camp de Rivesaltes est unique en France. Camp militaire à son origine, il fut utilisé, entre 1941–1942, 1945–1948 et 1962–1966, comme lieu de rétention par l’État français. Tant par sa durée que par le nombre de personnes qui y furent internées, emprisonnées ou reléguées, le camp de Rivesaltes est aujourd’hui considéré comme le plus grand camp d’internement d’Europe occidentale. 

Il n’y a pas un camp de Rivesaltes, mais des camps de Rivesaltes : camp des réfugiés de la guerre d’Espagne, camp des "indésirables" de Vichy durant la seconde Guerre mondiale, camp de regroupement des juifs déportés dans le cadre du génocide, camp de transit des harkis après la guerre d’Algérie.
Pour comprendre comment les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, déplacés de forces, internés arbitraires ou réfugiés, se rejoignent en un même lieu, la longue table centrale retrace les fonctions successives de ce camp et les conditions de vie dans ces îlots sans fin. Sur les côtés, six grands panneaux restituent cette histoire dans la grande histoire du XXe siècle, celle des guerres et des violences faites aux civils. Quatre films monumentaux projettent sur les murs les images de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, dont on entend les témoignages grâce aux tablettes numériques sur tiges métalliques.

Le déplacement forcé des populations, l’appréhension de l’Autre comme un « indésirable » et cette forme d’enfermement constituent comme un fil rouge de l’histoire du camp et des histoires des personnes qui y furent internées ou reléguées. Ouvert sur le monde contemporain au travers de ses collaborations scientifiques comme de sa programmation artistique et culturelle, le Mémorial interroge les thématiques qui font son histoire et perdurent massivement aujourd’hui. 

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Clément Ader 66600
Rivesaltes
04 68 08 39 70

Tarifs

Tarif plein : 9,50€ / Tarif réduit : (demandeurs d'emplois, étudiants, groupes à partir de 10 pers., pass patrimoine) : 6,50€ / Gratuité pour : - 18 ans, les bénéficiaires des minimas sociaux, les journalistes détenteurs d'une carte de presse, les enseignants dans le cadre de la préparation de projets éducatifs avec le Mémorial, les témoins, les donateurs et prêteurs au profit du Mémorial du Camp de Rivesaltes, les titulaires de laissez-passer, les mécènes / Visioguide "Les voix du Mémorial" inclus dans le prix du billet d'entrée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison : 10h-18h tous les jours sauf lundi / Haute saison : 10h-18h tous les jours