Musée du Maréchal Joffre

Partager :

Maison natale du Maréchal Joffre Source : site mairie-rivesaltes.fr

En hommage au soldat élevé à la dignité de Maréchal de France en 1916, la commune a acquis sa maison natale et en a fait un musée

Le maréchal Joffre est né le 12 janvier 1852 à Rivesaltes. Afin de rendre hommage au soldat qui fut élevé à la dignité de Maréchal de France en 1916, la commune a acquis sa maison natale et en a fait un musée.

L'inauguration a eu lieu le 10 janvier 1987 par M. Boyon, alors secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Défense.

Au rez-de-chaussée, anciennement l'écurie, l'atelier de tonnellerie et le hall d'entrée, la présentation met en valeur les grands moments de la vie du Maréchal. Deux sculptures représentent l'homme de 14. Une trentaine de panneaux comportant 200 photographies retracent son parcours. Un tableau évoque les grandes batailles de la Première Guerre mondiale.

Au premier étage de l'appartement familial, le visiteur découvre le cabinet de travail meublé avec ses éléments originaux. Y sont exposés également des tableaux historiques et des cadeaux des catalans espagnols et d'Amérique du sud. L'antichambre rassemble des objets (képi, épée et bicorne d'académicien) et des mannequins équipés en fantassins de 1914-1915, ainsi que des tenues du Maréchal. La chambre natale et la cuisine ont été reconstituées.

Un dernier étage, qui servit de pailler, est principalement dédié à la bataille de la Marne. Un plan en relief animé et des projections en reconstituent les grands moments. Un film d'une cinquantaine de minutes retrace les principaux événements de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale. A l'extérieur, une statue équestre du Maréchal Joffre borde la promenade.

 

Musée Maréchal Joffre

11, rue du Maréchal à Joffre - 66600 Rivesaltes

Tél : 04 68 64 24 98 ou 04 68 64 04 04

Fax : 04 68 38 50 88

 

Horaires

Ouvert tous les jours de 8h à 12h et de 14h à 18h sauf le week-end

De juin à septembre de 8h à 12h et de 14h à 18h sauf le week-end de 14h à 18h

Fermé les jours fériés Entrée libre

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

11 rue du Maréchal à Joffre - 66600
Rivesaltes
04 68 64 24 98 04 68 64 04 04

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert la semaine de 8h à 12h et de 14h à 18h.De juin à septembre de 8h à 12h et de 14h à 18h sauf le week-end de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés et les week-end d'octobre à mai.

Tour Royale de Toulon

Partager :

Tour Royale à Toulon. Auteurs : © Jodelet / Lépinay. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Construite en 1513 sur ordre du roi Louis XII, la tour Royale fut édifiée afin de défendre l'entrée du port de Toulon.

Historique du monument

Dès le début du XVIème siècle, les habitants de Toulon se préoccupèrent vivement de mettre leur ville à l'abri d'une attaque par mer. Et si avec son enceinte fortifiée datant du XIVe siècle, Toulon pouvait se considérer comme à l'abri d'une soudaine attaque venant de la terre, sa rade restait entièrement ouverte aux flottes ennemies. Sur les instances de la province, alarmée par le conseil de ville, le roi Louis XII ordonna, en 1513, la construction à l'entrée du port, d'une fortification en forme de tour pour en défendre l'accès.

Appelée primitivement tour Royale, cette fortification fut immédiatement dénommée Grande tour ou Grosse tour par la population, étonnée de ses dimensions.

Par délibération municipale du 16 juillet 1513, le conseil de ville décida que cette tour serait élevée au cap dit de la Manègue, à l'entrée du port, comme le désirait le roi.

L'exécution des travaux fut mise sous la direction d'un ingénieur italien de grand mérite, Jean-Antoine de la Porta, qui arriva au port dans les premiers jours de mai 1514. Les travaux furent inaugurés le 14 mai, date des premiers terrassements, par des réjouissances publiques, et se poursuivirent, souvent arrêtés par des difficultés financières, durant dix ans. La Grosse tour fut complètement achevée et armée en mai 1524. Le commandement en était alors confié au triste sire que fut le capitaine Jehan du Mottet, connu pour la lâcheté avec laquelle il la livra aux Impériaux, sans combat, contre 500 écus d'or, lorsque ceux-ci envahirent la Provence en 1524.

Les ennemis y trouvèrent 3 canons et 9 autres pièces d'artillerie, qu'ils conduisirent à leur camp devant Marseille, en faisant ouvrir la première route des gorges d'Ollioules, afin d'éviter l'âpre montée du col du Corps de Garde. Parmi les canons enlevés se trouvait cette fameuse coulevrine, nommée la Lézarde, qui fit, plus tard, tant de mal aux Français à la journée de Pavie (24 février 1525) et qui décida en partie de la victoire.

En 1529, la Grosse tour fut réarmée, c'est ainsi qu'elle put résister en juillet et août 1536, lorsque la flotte d'Andréa Doria entra à Toulon. Elle ne put cependant l'empêcher de séjourner en rade durant la nouvelle invasion de la Provence par Charles Quint. À l'occasion des persécutions dont souffrirent en province les protestants à la suite de la Saint-Barthélémy, une vingtaine de familles de Réformés trouvèrent un asile sûr à la Grosse tour.

Elle ne joua aucun rôle actif durant le siège de 1707 . mais comme elle était puissamment armée, les bâtiments de la flotte anglaise de l'amiral Showel n'osèrent forcer la rade. Cette forteresse, qui avait été longtemps la seule défense de Toulon du côté de la mer, n'était déjà plus, vers la fin du XVIIème siècle, susceptible de rendre d'utiles services. Pourtant, en 1746, elle était encore armée de quinze canons de 24, dix de 18, quatre de 12 et deux de 6, soit au total trente et un canons.

À partir de 1770, date à laquelle le fort Lamalgue fut terminé, la Grosse tour ne joua plus un grand rôle dans la défense de la rade. La Révolution la transforma en geôle . de nombreuses victimes furent enfermées et y périrent. Il en fut de même durant la contre-révolution de 1793. Le 19 mai 1798, Joséphine, se rendit à la Tour pour saluer Bonaparte à son départ pour l'expédition d'Égypte.

Si elle fut une agréable prison en 1809 pour l'équipage de la frégate anglaise la Proserpine, capturée sous Sicié le 27 février, c'est plus rudement qu'elle hébergea, pendant la durée du Premier Empire, de nombreux réfractaires qui attendaient leur jugement ou leur départ pour les compagnies de pionniers. En 1825, la chapelle fut supprimée et le petit cimetière désaffecté. Vingt et un canons armaient la Tour en 1844.

Durant la guerre franco-allemande de 1870-1871, elle abrita dans ses souterrains l'or de la Banque de France. On abandonna en 1900 le projet d'y installer une batterie de deux canons de 370 mm. Dès lors, la Grosse tour servit de magasin aux constructions navales, au service des torpilles, etc.

Vint la guerre de 1914-1918 . des prisonniers de guerre allemands y furent internés. Durant la guerre de 1939-1945, elle était occupée par les Allemands et armée de pièces diverses et notamment de canons anti-aériens. Elle a été plusieurs fois touchée et très abîmée au cours des bombardements alliés de 1943-1944. Il a été procédé en 1947-1948 à un déblaiement des décombres ainsi qu'à quelques menues réparations. Elle est classée monument historique depuis le 11 avril 1947.

Descriptif du monument

Tour à canon de forme quasi-circulaire de 60 mètres de diamètre dont l'épaisseur de mur varie de 5 m à 3 m, elle comprend un noyau central, une batterie basse casematée avec huit embrasures, une plate-forme au niveau de l'accès par un pont-levis, une terrasse supérieure protégée par une muraille massive formant parados. Elle est ceinturée par un large fossé. Plusieurs modifications de l'ouvrage ont été effectuées au cours du temps : ajout de deux batteries basses à la fin du XVIIe siècle dont les embrasures sont aujourd'hui bouchées . implantation d'une caserne sur la plate-forme puis d'un logement de gardien . aménagement des terrasses supérieures pour recevoir l'artillerie DCA.

Le noyau central renferme un ensemble de locaux disposés sur trois niveaux superposés, reliés par des escaliers à vis. Outre deux citernes, on y trouve des salles voûtées servant de magasins et de cachots. L'ensemble était à l'origine éclairé par la lumière naturelle. Les neuf alvéoles casematées sont desservies par une galerie annulaire. Une rampe à canons reliant le magasin aux terrasses supérieures permettait l'acheminement de l'artillerie et des munitions.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Renseignements pratiques :

Office du tourisme de Toulon

Place Raimu 83000 Toulon

Tél. : 04 94 18 53 00

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Tour Royale 83000
Toulon
Tél. : 04 94 18 53 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Le Bastion Saint-Jean

Partager :

Avesnes-sur-Helpe, fortification et collégiale.© Havang(nl)

Cette cité accrochée au flanc d'une falaise rocheuse est fondée par Wédric Le Barbu au XIème siècle

Le Bastion n° 6 dit "bastion Saint-Jean" est situé sur la commune d'Avesnes-sur-Helpe, dans le département du Nord, région du Nord-Pas-de-Calais. Cette cité accrochée au flanc d'une falaise rocheuse est fondée par Wédric Le Barbu au XIème siècle. La Maison d'Avesnes donnera naissance à Philippa de Hainaut, future reine d'Angleterre, qui obtiendra la grâce des Bourgeois de Calais.

L'édifice a été implanté à la limite Sud Est de la ville contre un éperon rocheux, faisant face aux hauteurs de la Malassise et de Guersignies au sud . il domine la vallée de l'Helpe. Les premiers éléments castraux sont bâtis dès le XIème siècle . deux remparts ceintureront la ville aux XIIIème et XIVème siècles. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, lieu de rivalité franco-espagnole pour le contrôle des Pays-Bas, la ville d'Avesnes est pourvue de six bastions construits d'après les plans de Devanter et de Guichardin.

Un "Bastion en avant de la tour Saint-Jean" est connu dans les sources écrites en 1559. Il présente la forme d'un "as de pique" et a la particularité de posséder un saillant tronqué. Devenu exigu pour faire face aux progrès de l'artillerie, le Bastion Saint-Jean est englobé dès 1650 dans un nouvel ouvrage de plan polygonal comprenant deux faces et deux flancs, du double en superficie, configuration actuellement visible. Les chambres de tir et les galeries de contre-mines deviennent ainsi rapidement obsolètes car trop éloignées des nouveaux parements.

La partie supérieure du bastion, au Sud, occupe deux-tiers de la surface, et culmine à plus de vingt mètres au-dessus du fossé. La partie inférieure, plus réduite, contrôle l'ouvrage hydraulique qui commande l'inondation des abords Est de la ville, le Pont des Dames et flanque la courtine. Les deux niveaux sont séparés par une traverse de terre dont la fonction est d'empêcher le tir par ricochet et la prise en enfilade de toute la banquette de tir de la face gauche à partir des hauteurs du Sud. Une rampe, à sa gauche, permet la communication entre les deux niveaux. Neuf années plus tard, Avesnes intègre le royaume de France. Vauban modifie les lieux, de 1690 à 1723, en ajoutant un cavalier à la gorge du bastion destiné à dominer l'ensemble de l'ouvrage tout en permettant la surveillance de ses abords Sud et Est. Les deux niveaux du bastions seront ornés de jardins à la française au cours du XVIIIème siècle.

En 1831-1832, le bâtiment, exigu et vétuste, fait l'objet d'un campagne de rénovation et de modernisation, avant d'être finalement déclassé en 1867. Le bastion et son emprise sont alors vendus.

Inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historique en 1995, le Bastion Saint-Jean a été restauré entre juin 1999 et septembre 2001.

 

Le bastion Saint-Jean

Office du tourisme d'Avesnes-sur-Helpe

41, place du Général Leclerc BP 208 - 59363 Avesnes-sur-Helpe

Tél./Fax : 03.27.56.57.20

E-mail : ot.avesnes@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

59440
Avesnes-sur-Helpe
Tél./Fax : 03.27.56.57.20

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Cimetière britannique de La Ville-aux-Bois

Partager :

Cimetière britannique de La Ville-aux-Bois. Photo Garitan

Cette nécropole, située au lieu-dit "la Musette", en direction de Berry-au-Bac, contient 564 corps...

Cette nécropole est située au bord de la N44, au lieu-dit "la Musette", en direction de Berry-au-Bac, et contient 564 corps (563 Britanniques et 1 Néo-Zélandais auxquels il convient d'ajouter ceux d'un pilote britannique et d'un soldat français de la Seconde Guerre mondiale) dont 413 n'ont pu être identifiés. Elle fut édifiée après l'armistice par le regroupement des tombes, isolées ou provenant de petits cimetières, de soldats tous tués en 1918.

Le village de La Ville-au-Bois fut capturé en avril 1917 par les troupes françaises, lors de l'offensive sanglante du Chemin des Dames. Le 27 mai 1918, le secteur était aux mains de la 50ème division britannique lorsque les Allemands lancèrent leur troisième offensive du printemps, qui les mena à Château-Thierry. Au cours de ces combats, le 2ème Devons et la 5ème batterie de la 45ème brigade du Royal Field Artillery (Artillerie de campagne) furent anéantis et reçurent la Croix de Guerre pour leur sacrifice.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

la Musette 02160
La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert

Système défensif et fortifications autour de Langres

Partager :

Vue panoramique de la citadelle. Source : Office de Tourisme du Pays de Langres

Le système fortifié de Langres est l'un des rares à ne pas avoir subi le feu de l'ennemi.

Cette caractéristique des fortifications du Pays de Langres et des quatre lacs en font l'un des systèmes les mieux préservés par rapport à leur état d'origine.

Contexte

A la suite de la guerre de 1870, l'annexion par l'Empire allemand de l'Alsace et de la Moselle prive la France des défenses naturelles constituées par le Rhin et l'essentiel du massif des Vosges. L'ensemble du dispositif défensif français est à réadapter. Cette tâche sera menée à bien par le général du Génie Raymond Séré de Rivières.

Constatant le désavantage des nouvelles frontières et donc l'impossibilité d'arrêter l'ennemi sur celles-ci, il décide la mise en oeuvre de "rideaux défensifs" destinés à favoriser la concentration et le mouvement des troupes. Appuyés à chaque extrémité par des places puissamment fortifiées (Verdun, Toul, Epinal et Belfort), ces rideaux sont constitués d'un chapelet de forts détachés interdisant le passage. Ils laissent libre deux grandes trouées (Charmes et Stenay) destinées à la manoeuvre des troupes.

Offrant appuis et débouchés à une offensive française ou canalisant une percée allemande, ce système est complété en profondeur par la réalisation d'immenses camps retranchés de seconde ligne (Besançon, Dijon et Langres). Ils interviennent en appui des rideaux en coordonnant une offensive ou un repli stratégique.

Entrepris à partir de 1874, cet effort colossal sera pratiquement achevé en une dizaine d'années.

Dispositif

Hérité directement du milieu du XVIIème siècle, sa modernisation a débuté dès le milieu du XIXème siècle : construction de la citadelle (1842-1860), restauration de l'enceinte urbaine (1844-1856), commencement des forts de la Bonnelle et de Peigney (1869). La guerre de 1870 vient interrompre brusquement ces travaux. Les leçons tirées du conflit crédibilisent définitivement la fortification détachée tout en éloignant celle-ci du corps de place en raison des progrès rapides de l'artillerie. A partir de 1874, le dispositif langrois est destiné à : soutenir une armée de réserve réunie autour de Langres constituer un appui à une armée forcée d'abandonner les Vosges ou la Franche-Comté mettre à l'abri du bombardement la ville et les approvisionnements de la citadelle maîtriser les voies de chemin de fer et en interdire l'usage à l'ennemi.

Jusqu'en 1893, le camp retranché va se transformer. à l'issue d'un demi-siècle de travaux acharnés, il sera constitué de plus d'une quarantaine d'ouvrages (citadelle, 8 forts détachés, 20 batteries et ouvrages d'infanterie, 9 magasins souterrains, 4 puits stratégiques) reliés par 60 km de routes stratégiques.

Le fort de Montlandon ou Mortier fut construit entre 1883 et 1885 à 10 km à l'Est de Langres. D'une surface de 8,50 hectares, il pouvait accueillir 7 officiers et 350 hommes. Aujourd'hui, le fort est reconverti en ferme auberge. Goûter, repas, vente de produits du terroir et visite du fort et de la ferme y sont proposés. Visite possible Statut : Propriété privée.

Le fort du Cognelot ou Vercingétorix, construit entre 1874 et 1877 devait pouvoir contrôler le noeud ferroviaire de Culmont-Chalindrey, assurer la protection d'une armée battant en retraite vers le plateau, servir de pivot à une armée pour garnir les crêtes Est et Sud-Est du plateau en interdisant l'investissement de ce dernier par l'ennemi.

Situé à 8 kilomètres au Sud-Est de Langres, le fort du Cognelot, a une surface de 29 hectare. Il pouvait accueillir 13 officiers et 623 hommes(allant jusqu'à 1 083 en temps de guerre). Se devant d'être autonome, les réserves étaient prévues pour 3 mois : outre les 100 000 rations individuelles, ce sont 585 mètres-cubes d'eau (6 litres par homme et par jour) dont il fallait disposer. Visite guidée, individuelle tous les dimanches des mois de juillet et août sauf en cas de manifestations . groupes : toute l'année sur réservation.

Le fort de Peigney ou Constance Chlore, construit entre 1869 et 1875, ce fort se situe à 2,5 km à l'Est de Langres. C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, couvrant 18 hectares. Il pouvait ainsi accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers et plus de 336 hommes. Son armement était composé de 49 pièces d'artillerie (plus 22 en réserve) Statut : propriété de la Sécurité Civile.

Le fort de la Pointe de Diamant ou Defrance est le plus petit fort du dispositif. Avec le fort de la Bonnelle, il était chargé de contrôler le plateau à l'Ouest de la place. Situé à 3,2 kilomètres de Langres il fut construit entre 1874 et 1877. D'une superficie de près de 12 hectares 76, il pouvait accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers, 334 hommes de troupe et 29 pièces d'artillerie. Statut : propriété d'une entreprise privée, le fort est à l'abandon et n'est donc pas ouvert aux visites.

Le fort de Saint-Menge ou Ligniville Partie intégrante du dispositif défensif langrois du XIXe siècle, le fort de Saint-Menge (ou de Ligniville, nom du premier préfet de Haute-Marne) se situe à 8 km au nord de Langres. C'est un fort d'arrêt, de forme trapézoïdale, couvrant une surface de 22 ha. Il est équipé de deux batteries et d'un camp retranché. Sa construction, sur un éperon barré au débouché de la vallée de la Marne, commença en 1874. Une fois terminé, en 1881, il pouvait accueillir 19 officiers, 37 sous-officiers, 754 hommes de troupe et 68 pièces d'artillerie. Statut : propriété privée. Ne se visite pas.

Le fort de la Bonnelle ou Décres A peine commencé lors de la guerre de 1870, c'est le seul ouvrage du dispositif langrois à avoir essuyé le feu de l'ennemi à l'occasion du contournement de la place par les Prussiens en janvier 1871. Son édification commencée en 1869 s'achève finalement en 1885, avec deux phases de travaux (1869-1875 / 1881-1885). C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, avec une superficie de 18 hectares. Il pouvait accueillir 13 officiers, 50 sous-officiers, 610 hommes de troupe, 4 chevaux et 45 pièces d'artillerie. Statut : propriété de la commune de Saint-Geosmes, le fort ne se visite que sur demande pour des groupes constitués. Contact : OTSI Pays de Langres.

Le fort de Dampierre ou Magalotti est le plus éloigné des 8 forts de la ceinture de Langres mais aussi le plus grand. Construit entre 1874 et 1879 entre la vallée de la Coudre et celle de la Traire, c'est le premier fort de France par sa superficie (52 hectares). Il est entouré de quatre kilomètres de fossés et fut conçu pour accueillir 43 officiers, 146 sous-officiers et 1 350 hommes de troupe. Son immensité n'a d'égale que sa capacité en armes puisqu'il pouvait contenir 142 pièces d'artillerie. Statut : propriété du Ministère de la défense. Ne se visite pas.

Le fort de Plesnoy ou Médavy fut construit entre 1877 et 1881 à 11,8 km au Nord-Est de la Ville de Langres. C'est un fort d'arrêt de 38 hectares conçut pour accueillir 25 officiers, 48 sous-officiers, 768 hommes (plus 300 artilleurs) et 47 pièces d'artillerie. Il est entouré de 4 batteries dans une accolée au fort, et d'une poudrière détachée au Bois Salicault. Statut : propriété privée. Fermé au public.

 

Renseignements

Office de Tourisme du Pays de Langres

BP16 - 52201 Langres cedex

Tél : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

 

La Citadelle de Langres

52200 LANGRES

Tél. : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

E-mail : info@tourisme-langres.com

 

Pays de Langres

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

52200
Langres
03 25 87 67 67

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite du Fort de Bonnelle uniquement sur RDV

Stèle aux quatre généraux

Partager :

Stèle aux quatre généraux. © brunalon - Source : http://brcremont02.skyrock.com/

Stèle en hommage aux quatre hommes de guerre, Alphonse Juin, Jean de Lattre de Tassigny, Marie-Pierre Koenig et Philippe Leclerc de Hauteclocque.

Ville romaine dès le premier siècle avant notre ère, le site de Laon a été un enjeu stratégique de pouvoir pour le contrôle de la région nord-est.

Lieu de passage en direction de Paris, la cité a connu et subit les mouvements de troupes de la guerre de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

La stèle aux quatre généraux a été inaugurée sur la place du monument aux morts le 18 juin 2006 par Mme Ratte, préfet de l'Aisne.

Elle fait face au monument aux morts des deux guerres mondiales, des théâtres d'opérations extérieures, et de l'Afrique du Nord.

Commémoration de la Libération de la ville des troupes allemandes, il se compose d'un panneau dans lequel est découpée une croix de Lorraine encadrée par les plaques biographiques des quatre généraux français, figures de la résistance, de la libération d'une nation et de son entrée dans l'ère contemporaine :

Alphonse Juin (1888-1967), Jean de Lattre de Tassigny (1887-1952), Marie-Pierre Koenig (1898-1970) et Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947).

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue du Mont de Vaux 02000
Laon
03 23 20 28 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Mémorial dédié à Joost van Vollenhoven

Partager :

Mémorial dédié à Joost van Vollenhoven. Source : J.P. le Padellec

Le mémorial est situé au bord de la route départemental n° 2 (Villers-Cotterêts à Longpont). Il rend hommage au capitaine van Vollenhoven du régiment d'infanterie coloniale du Maroc, décédé le 20 juillet 1918 à la suite d'une blessure par balle de mitrailleuse à la tête, devant la ferme de Mont-Ramboeuf, à proximité de Parcy-Tigny, lors de l'offensive de la 10e Armée du général Mangin.

Né le 21 juillet 1877 à Rotterdam dans une vieille famille de notables néerlandais, Joost van Vollenhoven passe la plus grande partie de son enfance en Algérie où ses parents se sont établis comme commerçants.

Après sa licence en droit et sa naturalisation française obtenue le 4 février 1899, il est admis la même année à l'École coloniale. Il accomplit ses huit premières années de carrière dans d'importantes missions politiques, administratives et diplomatiques, d'abord au ministère des Colonies, puis en A.O.F. et en A.E.F., puis à nouveau à Paris. Il reçoit la Légion d'Honneur à titre civil en 1912 et est nommé, à 35 ans, Gouverneur des Colonies et Secrétaire général de la Fédération indochinoise, avant d'en assurer la fonction de Gouverneur général par intérim à la déclaration de guerre de 1914.

Il rejoint, à sa demande, le front au mois d'avril 1915, avec le grade de sergent d'infanterie coloniale, affecté au régiment d'infanterie coloniale du Maroc. Il est nommé sous-lieutenant le 21 mai.

Blessé et plusieurs fois cité, il se résout en mai 1917 à accepter le poste de Gouverneur général à Dakar, fonction dont il démissionne huit mois plus tard, en désaccord avec la politique de recrutement des soldats africains. De retour au front, il est cité à nouveau en avril 1918 et promu capitaine au R.I.C.M. Le 19 juillet 1918 il est blessé à la tête près du village de Parcy-Tigny, lors de l'offensive de la 10e Armée du Général Mangin, engagée depuis le 18 à partir de la forêt de Villers-Cotterêts.

Joost van Vollenhoven décède dans la matinée du 20 juillet. Il est inhumé dans la forêt de Villers-Cotterêts, à proximité du village de Longpont.

La citation à l'ordre de l'Armée du 28 juillet 1918 est inscrite sur le mausolée de Van Vollenhoven : "Officier d'une valeur et d'une vertu antiques, incarnant les plus belles et les plus solides qualités militaires, mortellement frappé au moment où, électrisant la troupe par son exemple, il enlevait une position ennemie opiniâtrement défendue. À placer au rang des Bayard et des La Tour d'Auvergne, et à citer en exemple aux générations futures, ayant été l'un des plus brillants parmi les plus braves".

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

02600
Longpont

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Nécropole allemande de Vauxbuin

Partager :

La nécropole allemande. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

La nécropole allemande de Vauxbuin est située au bord de la route nationale n° 2, à côté de la nécropole nationale française dont elle est séparée par une rangée de thuyas. Elle a été édifiée par la France après l'Armistice. Les services français y ont rassemblé les tombes provenant de 150 lieux différents situés jusqu'à 15 kilomètres aux alentours.

Un petit nombre des hommes inhumés ici a été tué entre l'automne 1914 et février 1915 lors de l'avancée allemande et de la retraite de la bataille de la Marne. La majorité des sépultures concernent la bataille du Chemin des Dames de 1917 : blessés ayant succombé à leurs blessures dans des postes de secours français, ainsi que ceux tués au cours de l'année 1918 lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames, débutée le 27 mai 1918.

Cette nécropole abrite 9 229 corps (croix en pierre) dont 3 672 dans des tombes individuelles parmi lesquelles 13 anonymes et 5 557 répartis dans quatre ossuaires, dont 4 779 n'ont pu être identifiés. Treize allemands de confession juive reposent aux cotés de leurs frères d'armes. La Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V., association créée le 19 décembre 1919 pour la protection et la conservation des sépultures de guerre ainsi que la délivrance d'informations aux familles pour les hauts lieux de la Première Guerre mondiale, a pris en charge l'entretien de ce site.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route Nationale 2 02200
Vauxbuin

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année

La Malmaison

Partager :

Le cimetière allemand de La Malmaison. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Le champ de bataille du secteur de La Malmaison est situé dans la partie ouest du Chemin des Dames.

Les combats de l'année 1917

Le champ de bataille du secteur de La Malmaison est situé à une quinzaine de kilomètres, au nord-est de Soissons, entre l'Aisne et l'Ailette, dans la partie ouest du Chemin des Dames. Position stratégique intéressante, le site, repéré au XIXème siècle, est incorporé par Séré de Rivières dans son système de défense du Laonnois.

Le fort de La Malmaison, bien que rendu inutile avec l'évolution de l'armement (crise de l'obus torpille) et désaffecté au début de la guerre, est réutilisé par l'armée allemande lorsque cette dernière fortifie la zone du Chemin des Dames.

Côté français, le nombre élevé de pertes suite à l'offensive commandée par Nivelle, instaure un climat d'abattement et provoque des mutineries au sein des troupes. Les généraux Nivelle et Mangin sont limogés . Pétain succède à Nivelle. Il regagne la confiance des troupes et prépare minutieusement une offensive limitée dans le secteur de La Malmaison pour l'automne 1917.

L'assaut, lancé le 23 octobre 1917, s'achève le 26 octobre par un succès. L'armée retrouve confiance en elle et dans sa hiérarchie, les troupes impériales se replient au nord du Chemin des Dames, dans la vallée de l'Ailette. La 38e D.I. d'Afrique du général Salin et six divisions de 38 chars Schneider et 30 Saint-Chamond de l'arme spéciale (A.S.) n° 8, 10, 11, 12, 31 et 33, appuyées par 1 850 pièces d'artillerie qui ont préparé le terrain les six jours précédents, battent le terrain de Vauxaillon à Filain, le 23 octobre 1917 à 5h15.

L'A.S. 12 passe les tranchées du Casse-tête et de Leibnitz, prend la tranchée de la Carabine, avancée qui doit être mise en attente en raison de la boue. L'infanterie encercle les carrières de Bohery, prises par les hommes du régiment d'infanterie coloniale du Maroc (R.I.C.M.) du colonel Bailleul à 15h00. Le lendemain, à 6h00, le 4e Zouaves du commandant Giraud s'empare du fort de La Malmaison. Les chars de l'A.S. 31 et le 75e R.I. emportent les ravins de Fruty alors que l'A.S. 11 nettoie le ravin de Vaudesson et que le 17e bataillon de chasseurs à pied (B.C.P.), appuyé par la 4e batterie, enlève la tranchée des Oubliettes, atteignant le plateau de Chavignon.

Le 25 octobre, le 14e corps d'armée, soutenu par les Saint-Chamond de l'A.S. 10, se rend maître du village de Pinon, pendant que les chasseurs alpins entrent dans Pargny et que le 1er B.C.P. conquiert Chavignon et Les Bruyères.

L'armée française atteint les rives de l'Ailette.

Bilan : 8 000 tués, environ 30 000 blessés, 11 500 hommes capturés côté allemand . 14 000 hommes blessés et tués côté français. Prise de 200 canons, 222 Minenwerfer, et 720 mitrailleuses allemands.

 

La stèle des Zouaves rappelle l'héroïsme du 4e Zouaves du R.I.C.M., du 4e Zouaves Tirailleurs et 3e Tirailleurs algériens de la 38e D.I. qui soutenus par le 32e régiment d'artillerie de campagne (R.A.C.) et commandés par le commandant Giraud (futur général), ont enlevé le fort de La Malmaison le 23 octobre 1917, capturant 600 hommes et 17 canons allemands.

Le monument au régiment d'infanterie coloniale du Maroc (R.I.C.M.) du colonel Bailleul, rend hommage au courage et à la ténacité de ces hommes dans le secteur des carrières de Bohery.

Cimetière allemand 1944

Le cimetière allemand de La Malmaison, dans la partie ouest du Chemin des Dames, rassemble les corps des soldats du Reich tombés lors de la Seconde Guerre mondiale, en particulier en 1944 pendant l'offensive alliée de la Libération, notamment lors de la percée d'Avranche.

La convention franco-allemande de 1954 a transformé le site provisoire de La Malmaison en cimetière allemand définitif. 11 841 corps reposent dans ce lieu inauguré le 21 août 1965.

Les premiers corps ont été ramenés dès 1941 par trains spéciaux des sites des monts de l'Aisne (offensive de 1940). Une grande campagne de regroupement menée par les services français et le Volksbund à l'été 1960 a eu lieu dans les six départements limitrophes du Fort de la Malmaison.

Cette campagne a aboutit au regroupement des corps de 68 00 soldats de la Wehrmacht, réinhumés dans le cimetière allemand de La Malmaison.


Cimetière allemand 1944

Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V. Bundesgeschäftsstelle Werner-Hilpert-Straße 2 D 34112 Kassel

Tel. : 0180 / 570 09-99 

Fax: 05 61 / 70 09-221

E-Mail: info@volksbund.de

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort de la Malmaison 02000
Chavignon
0180 / 570 09 99

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Courriel : info@volksbund.de

Musée de l'Artillerie

Partager :

© Musée de l'artillerie/armée de Terre/Défense

Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Écoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. C'est une ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

Le musée dispose d'une collection de près de 15 000 objets, dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

Entrée gratuite.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30.

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances de Noël.

Fort de Condé-sur-Aisne

Partager :

Casernement à l'intérieur du fort de Condé. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort de Condé-sur-Aisne appartient au système Séré-de-Rivières destiné à défendre de la nouvelle frontière de 250 km, de Longwy à Belfort.

Construit en même temps que celui de La Malmaison et par les mêmes entrepreneurs (maisons Dollot et Fortier notamment) . la levée topographique date de 1876 . la première batterie achevée en juillet 1877 . les projets définitifs furent approuvés en mai 1878 par le ministre et en juillet par le directeur du Génie . le coût total du projet fixé à 1 850 000 francs. L'essentiel de l'ouvrage est achevé fin 1883. En 1885, deux compagnies du 67e régiment d'infanterie (500 hommes) viennent y tenir garnison.

Le fort couvre 13 hectares et peut accueillir jusqu'à 650 hommes dont 20 officiers. Une infirmerie peut abriter 80 malades. L'écurie est prévue pour 12 chevaux . des magasins à poudre et à munitions, une forge un atelier à bois et deux puits occupent les autres parties aménageables. Protégé par un fossé de huit mètres de large, ce fort dispose de 18 plate-formes d'artillerie. En 1888 l'armement comprend quatre canons de 155 long, quatre de 155 court, dix-neuf de 120, quatre mortiers de 15 cm et plusieurs canons revolver et canons de 12 culasses.

À l'instar du fort de La Malmaison, le fort de Condé devient inutile avec l'évolution de l'armement . il est déclassé en 1912. Les Allemands prennent l'ouvrage sans combat le 1er septembre 1914. Peu après, le fort est plusieurs fois attaqué par les Français et les Anglais. L'ouvrage tombe le 15 septembre avant d'être repris à la suite d'une violente contre-attaque impériale. De violent combats se déroulent fin septembre . les Allemands tiennent la place. Ils y installent un phare qui balaie la vallée de l'Aisne ainsi que des batteries d'artillerie.

Lorsque le 16 avril 1917 l'offensive du Chemin des Dames est lancée, les troupes de Von Kluck évacuent la position. En octobre 1917, les généraux Pershing et Franchet d'Esperey viennent observer le champ de bataille depuis le fort. Le 27 mai 1918, la contre-offensive germanique enfonce les lignes alliées. Le fort de Condé-sur-Aisne est bombardé et prit d'assaut le 28 mai 1918. En août 1918, les poilus français reprennent position dans le secteur de l'Aisne. Les Allemands le quittent le 7 août 1918 après avoir enlevé leurs pièces d'artillerie. L'ouvrage, ruiné en partie et rendu inutile, est désarmé après-guerre avant d'être abandonné en 1927.

Dans les années 1950, le fort accueille un centre de désobusage. En 1959 la commune de Chivres Val rachète la place à la commune de Condé-sur-Aisne afin de servir de carrière en pierre de taille pour les habitants de Chivres-Val et des environs. En 1979, le couple Potier créé l'association de sauvegarde et de mise en valeur du fort de Condé, des églises et des monuments en péril du sud-Picardie. Le fort commence alors à être rénové. Le 1er juillet 2003 l'effort commun fourni par la Communauté de Communes du Val de l'Aisne, qui a décelé le potentiel économique des lieux, a permit l'ouverture du fort de Condé-sur-Aisne en proposant des visites guidées du site ainsi que des événementiels.

 

Période d'ouverture et visites guidées
Avril-mai : tous les jours de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées à 14 et 16h et le dimanche à 14, 15 et 16h
Juin-juillet-août : tous les jours de 9h30 à 18h30 et le dimanche jusqu'à 19h30 / Visites guidées à 14, 15 et 16 et 17h et le dimanche à 14, 15, 16, 17 et 18h
Septembre-octobre-novembre : tous les jours de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées à 14 et 16h et le dimanche à 14, 15 et 16h

Tarifs Individuel : adultes 5 € . 10-18 ans 3 € . moins de 10 ans (gratuit) Groupe (30 personnes minimum) : adultes 4 € . 10-18 ans 2,5 € . moins de 10 ans (gratuit)

Le fort de Condé

 

Quizz : Forts et citadelles

 


Fort de Condé 02280 Chivres-Val
Tél. : 03 23 54 40 00
Fax : 03 23 54 40 04
Courriel : fortdeconde@wanadoo.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

02370
Condé-sur-Aisne
03 23 54 40 00

Tarifs

Plein tarif: 5 €Jeunes (+ de 10 ans): 3 €groupe ( à partir de 30 personnes) : 4€ (adulte), 2,5 € (jeune + de 10 ans) Gratuit moins de 10 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril-mai : tous les jours de 9h30 à 12h et 13h30 à 17h30. Juin à août : tous les jours de 9h30 à 18h30 et le dimanche jusqu'à 19h30. Septembre à novembre : tout les jours de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30

Fermetures annuelles

Du 15 novembre au 15 avril

Le cimetière britannique de Vendresse

Partager :

Le cimetière britannique de Vendresse. Source : JP le Padellec

Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques.

Le cimetière britannique de Vendresse est situé au bord de la route départementale n°967, entre Vendresse-Beaulne et Cerny-en-Laonnois.

Il se situe au sud de l'ancienne sucrerie de Cerny-en-Laonnois et rappelle la présence britannique au Chemin des Dames du 13 septembre au 16 octobre 1914 (8e, 21e et 50e divisions), ainsi qu'en en mai 1918, lorsque Ludendorff lance sa quatrième offensive de printemps. Parmi les morts du 27 mai, on relève la présence de nombreux officiers comme le lieutenant-colonel James Thomson du 5ème bataillon du Yorkshire Regiment, décoré de la Distinguished Service Order et de la Croix de Guerre, ou encore du général de Brigade Ralph Husey, mort trois jours plus tard, commandant la 25e Infantry Brigade London Regiment (London Rifle Brigade), en France depuis le 4 novembre 1914, blessé quatre fois et décoré de la Distinguished Service Order avec une barrette et de la Military Cross.

Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques parmi lesquels plus de la moitié n'ont pu être identifiés. La plupart de ces combattants sont tombés en 1914 ou en 1918.

Ceint par un mur de pierres meulière, le cimetière occupe une surface de 2 188 m2. Le site de Vendresse rassemble les tombes britanniques provisoires du secteur du Chemin des Dames réunies après l'armistice: cimetière militaire français de Beaurieux où 16 combattants britanniques ont été inhumés par les Allemands en mai - juillet 1918 . deux combattants britanniques, un mort en 1914 et un en 1918 du cimetière militaire français de Bourg-et-Comin. cimetière militaire français de Craonne (Californie) où les Allemands ont enterré un soldat britannique en mai 1918 . les 16 britanniques de 1914 du cimetière de l'église de Moussy-sur-Aisne . cimetière de l'église d'Oeuilly (4 tombes de 1914) . les 50 braves de 1914 du cimetière de l'église de Troyon . cimetière militaire de Verneuil (Château) où ont été inhumés 16 soldats morts en 1914, décédés au poste de secours installé dans le Château . cimetière de l'église de Verneuil : un soldat de 1914.

Des monuments individuels ont été élevés à la mémoire de 3 soldats, supposés avoir été inhumés ici dans des tombes sans nom . et d'autres mémoriaux spéciaux rappellent les noms d'une cinquantaine de combattants du Royaume-Uni dont les tombes furent détruites lors de bombardements ultérieurs.

Pour 37 d'entre eux, les pierres tombales des sépultures collectives précisent "Inhumés dans les environs proches" ("Buried near this spot"). Des sépultures britanniques et françaises se trouvent également dans le cimetière communal de Vendresse, près de l'église. La nécropole de Vendresse est entretenue par la Commonwealth War Graves Commission.

Accès

Vendresse-Beaulne est un village situé à 16 kilomètres au sud de Laon.

Le cimetière britannique de Vendresse se trouve à 800 mètres au nord du village sur le coté ouest de la route de Laon.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

D967 02160
Vendresse-Beaulne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Nécropoles nationales de Soupir

Partager :

Le cimetière Italien de Soupir. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Cimetière italien de Soupir

Ce lieu de mémoire partagée se situe à 19 kilomètres après la sortie de Soupir, en direction de Chavonne, au bord de la route départementale n° 925. La jeune nation italienne a laissé 4851 de ses enfants sur les champs de batailles du grand-Est de la France. Tombés en majorité pendant l'année 1918, ces héros sont inhumés dans les cimetières de Bligny dans la Marne (3040 tombes et un ossuaire de 400 corps), de Metz-Chambière dans la Moselle (89 tombes), et de Soupir dans l'Aisne (592 tombes).

Le lieu a été l'objet d'une lutte acharnée dès le 6 novembre 1914, tenu par le 4e Régiment de Marche de Tirailleurs (R.M.T.) . le lieutenant-colonel Girardon y ayant enlevé plusieurs lignes de tranchées ennemies, et ayant capturé plus de 400 prisonniers. L'endroit a été aménagé après-guerre afin d'abriter les morts des combats de 1918 livrés par le IIe Corps d'Armée italien.

Le cimetière de Soupir accueille 592 tombés dans le secteur du Chemin des Dames. Faisant face à l'entrée, au fond de ce lieu de recueillement, hommage des italiennes à leurs combattants, une sculpture de F. Cian a été inaugurée en 1921. Deux livres en bronze, ouverts, trônent au centre du cimetière. Celui de gauche est en français, celui de droite est en italien, portent l'inscription suivante : « D'avril à novembre 1918, le IIe Corps d'armée Italien, constitué par les 3e et 8e divisions réparties respectivement dans les brigades d'infanterie « Brescia » et « Alpi » a combattu dans le secteur de Reims, entre Vrigny et Jaulgonne, dans le secteur des Argonnes et dans celui de l'Aisne à l'est de Soissons encadré successivement dans les 5e, 10e et 3e armées françaises. La grande unité italienne, commandée par le Général Alberico Albricci, eut plus de 9 000 morts dans leurs durs et victorieux combats.

592 d'entre eux reposent dans ce cimetière militaire réalisé et pris en charge par le commissariat général Onoranze al caduti in guerra (Ministero della difesa-Roma).

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

D925 02160
Soupir
03 20 62 12 39

Nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne

Partager :

Nécropoles de Vailly-sur-Aisne - française à droite et britannique à gauche . Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Cette nécropole abrite principalement les corps de soldats tombés dans le secteur du Chemin des Dames.

Le village de Vailly-sur-Aisne a été le point de franchissement de l'Aisne par la 3e division britannique le 12 septembre 1914 lors de son mouvement vers le front de la Marne.

Tombé sous le contrôle de l'armée allemande en 1915 malgré une tenace résistance alliée, il est repris au début de l'offensive du général Nivelle dans le secteur Chemin des Dames le 18 avril 1917. Perdu à nouveau en juin 1918 au moment de la contre offensive impériale, il recouvre sa liberté le 15 septembre 1918. Ayant ainsi payé un lourd tribut dès le début des hostilités, les Britanniques ont décidé après-guerre d'installer à Vailly-sur-Aisne un cimetière militaire, à côté de la nécropole nationale française.

La majorité des combattants inhumés dans ce lieu sont tombés en septembre 1914 . quelques autres encore ont payé de leur vie le prix de la liberté en 1918. On y dénombre 677 corps : 674 Britanniques, 1 Canadien, 1 Allemand et 1 Français. À ce jour, 328 tombes demeurent anonymes. La nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne est administrée par la Commonwealth War Graves Commission.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

2 route de Soissons 02370
Vailly-sur-Aisne
03 20 62 12 39

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

La nécropole nationale de Berry-au-Bac

Partager :

Nécropole nationale de Berry-au-Bac. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Berry_au_Bac

 

La nécropole nationale de Berry-au-Bac, autrefois appelée « cimetière militaire de Moscou » en raison de sa localisation dans le hameau de Moscou, regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames en 1914-1918. Créée au lendemain des combats, en 1919, elle est réaménagée de 1919 à 1925 pour réunir d’autres corps de soldats inhumés dans les cimetières provisoires français du Chemin des Dames (Ferme de Moscou, Carrefour du Choléra, Centre de Tarbes et Cuvette à Berry-au-Bac, Guignicourt, Gernicourt, Presles-Thierny, La-Ville-aux-Bois-Lès-Pontavert) ou enterrés initialement dans des cimetières allemands (Festieux, Coucy-lès-Eppes, Corbeny, Crépy-en-Laonnois, Veslud).

Cette nécropole rassemble près de 4 000 corps dont 3 933 Français inhumés parmi lesquels 1 958 reposent en deux ossuaires. Trente combattants britanniques tués en mai 1918 et deux autres de la Seconde Guerre mondiale non identifiés, six soldats russes et un Belge y reposent également.

Dans la nécropole, un monument est érigé honorant le souvenir des sapeurs de la compagnie 1913 du 2e génie de Montpellier, morts pour la France à la cote 108 en 1916-1917 lors des opérations de la guerre de mines. Constituant un observatoire unique dans la région, cette colline est le théâtre de multiples assauts conduits par les soldats français qui cherchent à bousculer les troupes allemandes qui en occupent le sommet. Une longue guerre de mines s’en est suivie ravageant peu à peu la colline, creusant de larges entonnoirs encore visibles aujourd'hui.

 

L'emploi des premiers chars d'assaut au cours de la Grande Guerre

Au cours de l'automne 1914, la guerre de mouvement se fige progressivement. Chaque belligérant dresse, de la mer du Nord à la frontière suisse, un réseau infranchissable de tranchées appuyées par des blockhaus équipés de mitrailleuses. Malgré des efforts renouvelés, l'infanterie ne parvient pas à rompre le front. Les Alliés conçoivent alors un engin spécial, capable de se déplacer sur un terrain bouleversé et de franchir d'un seul bond l'enchevêtrement des tranchées. L'artillerie spéciale est née.

En dépit d'imperfections techniques et tactiques notables, ces cuirassés terrestres mobiles et puissamment armés sont d'abord engagés sur la Somme (septembre 1916 – Bataille de Flers) puis au Chemin des Dames (avril 1917) avant de s'imposer, en 1918, comme l'arme de la Victoire.

 

Le baptême du feu des unités françaises de l'artillerie d'assaut sur le Chemin des Dames

La première attaque des chars s'intègre au dispositif de l'offensive Nivelle lancée le 16 avril 1917. Divisés en deux groupements (Bossut et Chaubès), les 128 Schneider se déploient, au sud-est de Craonne, sur un terrain particulièrement détrempé. Après avoir gagné leur position de départ située au nord de Berry-au-Bac, ces engins de 13 tonnes atteignant 6 km/h s'ébranlent et appuient l'assaut de la 42e DI. Sous une pluie d'obus, ils se déploient en ordre de bataille face à Juvincourt. Le manque de mobilité, la vulnérabilité et les avaries techniques transforment ces engins en des cibles idéales pour l'artillerie.

Le 16 avril 1917 est pour ces hommes une journée éprouvante. Quatre-vingt-un chars sur 128 sont hors de combat. Parmi les 720 hommes engagés, on dénombre 180 tués, blessés et disparus, dont 33 officiers, soit 25 % de l'effectif. Parmi eux, se trouve le commandant Bossut dont le char "Trompe-la-Mort" est atteint dès les premières heures de l'assaut. Sa dépouille repose depuis 1992 au pied du monument des chars, érigé au carrefour de la ferme du Choléra, point de départ des premiers chars, à Berry-au-Bac. Ce monument de granit, érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut, est l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte. Inauguré en juillet 1922, en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin, Weygand et Estienne, père des chars, cet imposant mémorial, au centre duquel se trouve l'Arme du chevalier sur deux canons croisés, rend hommage à tous les équipages de l'artillerie spéciale tombés au cours de la Grande Guerre.

 

Apollinaire au Bois des Buttes

Entre la vallée de l’Aisne et le plateau du Chemin des Dames, les Français occupent le Bois de Beau Marais et le Bois des Buttes dont une partie, tenue par les deux camps, prend alors le nom de « Bois franco-allemand ».

Sous-lieutenant au 96e régiment d’infanterie, le poète Guillaume Apollinaire se trouve dans les premières lignes, au pied du plateau du Chemin des Dames, le 14 mars 1916. Blessé par un éclat d’obus le lendemain, il est transféré vers un hôpital de campagne pour y être soigné. Le 17 juin, il reçoit la Croix de guerre avec une citation à l’ordre du régiment. Jamais véritablement remis de ses blessures, il meurt le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice, de l’épidémie de grippe espagnole. Il est reconnu « mort pour la France des suites de ses blessures ».

Une stèle est érigée à sa mémoire à l'endroit du Bois des Buttes près de la nécropole de Berry-au-Bac.

 

Élément remarquable

Monument aux morts du 2ème Génie, tombés à la cote 108 en 1916.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route D 1140 (direction Gernicourt), 02190
Berry-au-Bac
03 87 34 77 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie

Partager :

Résultat de la volonté de résistants de transmettre aux jeunes générations l’histoire de la Résistance et de la Déportation de Picardie et les idéaux pour lesquels les résistants s’étaient battus, un musée a été inauguré en 1986 dans l’Aisne à Tergnier.

L’initiative de la création revient à M.Etienne DROMAS, capitaine FFI du groupement B et président des Combattants Volontaires de la Résistance.

La Picardie est une région fortement touchée par les deux guerres mondiales. 

Région stratégique, lieu de passage entre le nord de l'Europe et Paris, la Picardie se trouve partagée entre la zone interdite et la zone occupée. La présence de l'occupant est durement ressentie. Des hommes et des femmes vont peu à peu réagir. "L'armée de l'ombre" se construit. 

Le département de l'Aisne a sur son territoire un musée consacré à l'histoire des résistants et des déportés. Un musée voulu par des résistants dont Etienne Dromas, qui a trouvé sa place dans la commune associée de Tergnier, Fargniers. 

Vous êtes invités à découvrir ce musée unique en Picardie, implanté sur une place classée monument historique.

L’histoire du lieu

Après avoir trouvé à Tergnier un bâtiment pouvant l’accueillir, le conseil général de l’Aisne vote la somme nécessaire à sa rénovation. L’office départemental de tourisme, avec à sa tête Maurice Bruaux, apporte son aide et son concours. Le premier aménagement se fait grâce à la mobilisation des résistants qui assurent son fonctionnement pendant de nombreuses années.

À voir

Le premier espace permet de découvrir et de comprendre l’histoire de la période allant de l’arrivée d’Hitler au pouvoir jusqu’à l’intervention du maréchal Pétain le 17 juin 1940, suivent des espaces consacrés à l’appel du 18 juin, la naissance de la Résistance et son action, la vie quotidienne sous l’Occupation, la répression et la Déportation. Un espace est également consacré au bureau des opérations aériennes et aux parachutages, aux forces françaises libres dans le monde, au Débarquement et à la Libération. De nombreux objets et matériels viennent compléter l’exposition permanente : un Beechcraft C.45, une locomotive, un wagon ayant servi à la déportation… En octobre 2005, 300 mètres carrés se sont ajoutés à la salle d’exposition permanente. Cet espace polyvalent met à disposition du public une salle de réunion, de conférence, d’exposition temporaire et de projection ainsi qu’une médiathèque et un centre documentaire.

Le musée accorde une place toute particulière au public scolaire. Des dossiers pédagogiques ont été élaborés. Des ateliers (analyse de documents, rencontre avec des témoins…) sont développés sur différents thèmes (la vie sous l’Occupation, la Résistance…), et sont animés par les enseignants ou par un intervenant du musée.

 

Sources : ©Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

5 place carnegie FARGNIERS 02700
Tergnier
03 23 57 93 77

Fort de La Garde

Partager :

Le Fort de La Garde. Source : http://pratsdemollolapresta.blogspot.fr/

Ce fort, construit en partie par Vauban, domine la ville fortifiée de Prats-de-Mollo dans les Pyrénées-orientales

 

Les principes de la fortification bastionnée sont parfaitement adaptés à son site. Il abrite le musée vivant de la forteresse. Le Fort Lagarde, installé dans la ville de Prats-de-Mollo-la-Preste, est situé à 60 km de Perpignan, et 13 km de la frontière espagnole.

 

Le Fort de La Garde

 

La cité devient place frontière à la suite du Traité des Pyrénées (1659) où, le Vallespir, le Roussillon, le Conflent-Capcir et d'une partie de la Cerdagne sont annexés au Royaume de France. La place peut alors abriter un centaines de soldats. Lors de la guerre de Hollande ( 1672-1678 ), la menace espagnole conduit le roi de France à renforcer la position. Le Donjon est alors édifié en 1677 autour d'une ancienne tour à signaux médiévale afin de surveiller les habitants après la Révolte des Angelets de la Terra (entre 1663 et 1672, une partie de la population du Vallespir et du Conflent se révolte contre l'établissement de la gabelle, impôt sur le sel).

 

Après la guerre de Hollande, Louis XIV décide de renforcer militairement la frontière orientale avec l'Espagne. Sept places sont concernées dont Prats-de-Mollo. Il confie la tâche à Vauban, qui en 1686, après un voyage en Roussilon en 1679, agrandit le Donjon et crée Le Pâté à Comète (ancien château et son enceinte étoilée) et la place d'armes. Le projet initial prévoit également la reconstruction des remparts de la ville détruits après la révolte des Angelets. En 1691, l'ingénieur Rousselot, responsable des places fortes du Roussillon, élabore un projet d'agrandissement soutenu par Vauban. La guerre interrompt momentanément les travaux qui, bien que repris dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, ne seront jamais menés à terme.


Le monument est caractéristique de la fortification bastionnée, et adapté au relief. Sur le front Sud, deux lignes de défense se succèdent en avant du Donjon : la contregarde et l'ensemble formé par la fausse braie, le redan Sainte-Marguerite et la corniche de droite. Les fronts Nord et Est sont bordés par des ravins. Le front Ouest, plus vulnérable, est protégé par un système de défense complexe et renforcé par une place d'armes et une traverse dite "tombeau de Mahomet", construction dont la forme rappelle celle d'un tombeau musulman.


Le matériaux utilisés pour la réalisation des travaux sont : le granit du Massif du Costabonne, le schiste et la brique. Une voie de repli militaire a été aménagée. Elle quitte la place par un souterrain de 142 marches datant du XVIIIème siècle et aboutit à une Redoute à mâchicoulis sur arc, la " Tour Carrée ". Un Chemin couvert, entre ville et redoute, complète cette voie qui permet aux soldats, en poste dans la ville, de rejoindre le fort en cas d'attaque. Il recevra ses derniers aménagements militaires au XIXe siècle.

 

Classé à l'inventaire des monuments historiques en 1925, le site est acquis par la municipalité en 1976.

 


Le musée vivant de la forteresse, musée Vauban

 

Le fort abrite un musée dédié à la fortification et à l'histoire militaire : les différents corps d' armée, l'armement et la vie quotidienne au XVIIIème siècle y sont évoqués. Depuis 1996, le site propose des visites spectacles. La visite guidée du monument est ponctuée d'animations qui évoquent l'entraînement militaire au XVIIIème siècle. Cascades, démonstrations et combats se succèdent pendant 1h30.

 


Fort Lagarde de Prats-de-Mollo

 

Office de tourisme

Place le Foiral 66230 Prats de Mollo la Preste

Tel : +33 4 68 39 70 83

Fax : +33 4 68 39 74 51

E-mail : contact@pratsdemollolapreste.com

 

 

Office de tourisme de Prats de Mollo la Preste

 

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

66230
Prats de Mollo la Preste
Tel : +33 4 68 39 70 83Fax : +33 4 68 39 74 51

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche : de 14h à 18h.

Musées et Citadelle de Belfort

Partager :

© Philippe Martin

Dominant la trouée de Belfort en protégeant la « porte de l’Alsace », la Citadelle est le résultat de plusieurs siècles d’évolutions architecturales, du Moyen Âge au XIXe siècle. Symbole de la guerre de 1870 avec la construction du Lion de Bartholdi sur sa façade, elle témoigne du statut particulier de Belfort, l’un des derniers bastions de la résistance française lors de ce conflit.

La trouée de Belfort est située au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura, lieu de passage privilégié entre l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse vers la Franche-Comté et le sillon rhodanien.

  • L’enceinte urbaine et le Château

Au Moyen Âge, Belfort est une bourgade protégée par un mur de pierre et quelques tours, au pied du rocher sur lequel est bâti un château féodal attesté dès 1226. De 1637 à 1648, le comte de la Suze fait ajouter un front bastionné au château. Puis, à la demande du roi Louis XIV, Vauban étudie la modernisation de la place forte. Il fait ajouter au château un ouvrage à cornes ainsi qu'une caserne. Mais c'est dans la ville elle-même que les transformations sont les plus spectaculaires : l'ancienne enceinte urbaine est rasée et remplacée par une enceinte bastionnée pentagonale qui double la surface de la ville dans laquelle sont construits des casernes et des magasins.

De cette nouvelle enceinte subsiste d'importants éléments, en particulier trois tours bastionnées et la porte de Brisach avec son front bastionné complet. La valeur de ces fortifications est attestée particulièrement par le siège de 1815 qui laissa la place invaincue.

La Citadelle de Belfort présente à l’ennemi une succession de trois enceintes. D'abord l'enceinte extérieure, dans laquelle a été inclus l'ancien ouvrage à cornes de Vauban, puis l'enceinte intermédiaire qui comprend un groupe de casemates d'artillerie. Ces deux enceintes (construites entre 1820 et 1840) sont l'œuvre du général Haxo. Après l'enceinte intermédiaire, le couronné du comte de la Suze (1637-1648) offre aux regards sa masse imposante. Dominant ce couronné, un cavalier (terre-plein élevé au-dessus d'un autre ouvrage pour en doubler les feux) abrite des casemates d'artillerie (1819-1826) derrière lesquelles se trouvent la Cour d'honneur et la caserne de grès rose qui date de 1826. Du château fort médiéval, il ne reste aujourd'hui que le puits, le fossé (recouvert et transformé en caserne en 1749) et la tour des Bourgeois (XIIIe siècle).

  • La première ceinture de forts

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les villes sont sous la menace des canons installés sur les collines les plus proches. Pour empêcher l'occupation de celles-ci, il faut y installer un ouvrage fortifié : c'est l'apparition des ceintures de forts autour des villes. Les premières modernisations de la place de Belfort après Vauban interviennent à partir de 1817 sous les ordres du général Haxo. Le château est complètement remanié et transformé en une forteresse moderne, l'enceinte urbaine est retouchée, tandis qu'au nord-est de la ville se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice. Puis en 1857, une enceinte des faubourgs est esquissée. L'accroissement de la portée des canons rend indispensables de nouveaux ouvrages à l'ouest (le fort des Barres, construit de 1865 à 1870) et au sud de la ville : en 1870, avec les redoutes terrassées des Perches et celles de Bellevue s'achèvent la première extension des défenses de la ville. Après la guerre, dans le cadre du programme "Séré de Rivières", les forts des Perches sont reconstruits et un mur d'enceinte des faubourgs édifié.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Citadelle, rue Xavier Bauer 90000
Belfort
03 84 54 25 51

Tarifs

L’accès à la Citadelle est gratuit / Tarifs pour l’ensemble des Musées de Belfort et le Lion : 10€ tarif plein, 7€ tarif réduit en saison haute (avril – septembre) - 7€ tarif plein, 5€ tarif réduit en saison basse (octobre – mars) - 1 € terrasse du Lion seule / Gratuit : ICOM, Museum Pass Musées, moins de 18 ans, handicapés et accompagnateurs, 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Citadelle : ouverte tous les jours de 8h à 18h (17h le mardi), juillet-août de 8h à 20h / Musée d’Histoire : du 1er octobre au 31 mars : 14h à 18h, fermé le mardi - Du 1er avril au 30 juin + septembre : 10h à 12h30 et 14h à 18h30, fermé le mardi - Juillet et août : ouvert tous les jours / Terrasse du Lion : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er novembre, 25 décembre.

Site Web : musees.belfort.fr

Musée des Troupes de Marine

Partager :

©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Stonne - Circuit de la Bataille Mai-Juin 1940

Partager :

Char B1 bis. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français.

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français. Pris et repris sept fois en quatre jours, il a été entièrement détruit.

Un mémorial, duquel part un circuit touristique, situé au centre du village, commémore la résistance de l'armée française à l'invasion allemande. En 1940, la France se croit protégée par la ligne Maginot. Le massif des Ardennes est considéré comme infranchissable. La défense de la Meuse assurée par la 2e armée de Huntziger de la vallée de la Bar à Longuyon, et la zone de Sedan étant défendue par le 10e corps d'armée de Grandsard.

Au mois de mai, les Allemands attaquent les Ardennes afin de réaliser la rupture au niveau de Sedan.

Dès le 11 mai, la cavalerie française qui s'était portée au devant des Allemands en Belgique se replie, Huntziger remanie en vain son dispositif : la Wehrmacht est aux portes de Sedan le 12 mai et entreprend, dès le lendemain, les opérations de franchissement de la Meuse. Le 14 mai, les Allemands forcent le passage au niveau du cimetière de Nouzonville et peuvent alors prendre à revers les défenseurs de Monthermé. Huntziger renforce le dispositif défensif sur la ligne Stonne-Forêt du Mont Dieu. Il doit cependant abandonner la zone de terrain entre la Chiers et la Meuse, ce qui aboutit à augmenter l'écart entre les 1re et 10e armées. Le 15 mai, les Allemands passent à l'offensive sur Stonne avec l'aviation et les panzers. Entre le 15 et le 18 mai, le village changera 19 fois de mains et les pertes - 33 chars français et 24 panzers allemands - témoignent de l'âpreté des combats pour tenir cette position stratégique. Afin de prendre à revers la position, la Wehrmacht lance une offensive vers Tannay, le 23 mai, y défait le 1er régiment de Hussards et s'empare du village le 24 mai. A proximité, la 3e division d'infanterie Coloniale (3e DIC), qui tient la forêt du Mont Dieu, doit se replier par un étroit couloir dans la nuit du 24 au 25 mai, abandonnant définitivement le secteur. Cette bataille aura fait 3 000 morts du côté allemand contre 1 000 dans l'armée française.

Un espace mémoire a été créé, il comprend :

  • 1 monument en granit rose sur lequel est gravé le nom de toutes les unités ayant combattu dans la région,
  • 1 char B1 bis du même type que ceux qui se sont illustrés ici lors de la première bataille de chars de la dernière guerre,
  • 1 table d'orientation définissant les différentes lignes de résistance,
  • 1 mur représentant des ruines sur lequel sont scellées deux plaques de marbre noir, l'une relatant le déroulement de la bataille, l'autre la carte du circuit historique.

Au bas de la butte de Stonne dite "Pain de Sucre", un char moderne AMX 13, rend hommage à toute l'armée blindée, du premier au tout dernier, le char Leclerc.

Le circuit de tourisme de mémoire passant par les villages témoins des combats de mai et juin 1940 est balisé et jalonné de panneaux d'orientation. Quatorze étapes retracent les évènements qui se sont déroulés dans ces villages, rendant ainsi hommage aux 5 000 soldats français tombés au champ d'honneur en ces lieux lors de la bataille des Ardennes.

 

Office du tourisme des cantons de Carignan, Mouzon et Raucourt Le Paquis de Frappant

08110 Mogues

Tél. : 03.24.29.79.91

Fax : 03.24.29.79.45

E-mail : officedetourismedes3cantons@wanadoo.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

08390
Stonne
03 24 29 79 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre