Ouvrage du Michelsberg

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Construit entre 1930 et 1937, le Michelsberg est un gros ouvrage d’artillerie de la célèbre ligne Maginot.
 


 

Composé d’une entrée et de 5 blocs de combat, cet ouvrage était armé de 8 canons et plusieurs dizaines de fusils et mitrailleuses. Son armement lui permettait de tirer une tonne d’obus à la minute. Le bloc 5 comporte une tourelle de 75 qui est le plus gros modèle de la ligne Maginot et qui a une masse de 265 tonnes.

Son équipage de 515 hommes fut héroïque en opposant une vive résistance à l’attaque allemande du 22 Juin 1940. Ses canons tirèrent plus de 6200 obus. C’est « invaincu » que l’armistice imposa la fin du combat à ses hommes.

En compagnie d’un guide vous découvrirez l’univers souterrain de la ligne Maginot. Le parcours de visite vous mènera de l’entrée à un bloc de combat en passant par l’usine, la caserne, les cuisines et le PC. En haut du bloc retrouvez la tourelle de 75, monstre d’acier de 265 tonnes. Une visite au cœur de notre histoire !
 


 

 

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Allée du commandant Pelletier 57320
Ebersviller
07 50 66 39 19

Tarifs

Adulte : 7€ / Enfant (8 à 14 ans) : 3,50€ / Groupe : 5€ par pers. / Gratuit (-) de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées uniquement les samedis et dimanches d’avril à septembre inclus à 14h30 / D’octobre à mars (voir dates sur site internet) / Tous les jours et toute l’année pour les groupes sur rdv

Ouvrage d'artillerie du Galgenberg

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Gros Ouvrage du GALGENBERG (A15). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

Construit à partir de 1931, il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle ...

L'ouvrage d'artillerie du Galgenberg a été construit à partir de 1931. Il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle et c'est de son PC qu'était dirigée l'artillerie des ouvrages voisins, d'où son surnom "Le gardien de la Moselle". En raison de la puissance de l'artillerie du Galgenberg et de ses voisins, le secteur ne subira pas d'attaques massives de la Wehrmacht.

Son armement est composé d'une casemate d'infanterie (Blocs 1 et 2), d'une tourelle de mitrailleuse (Bloc 3), d'une tourelle de 81 mm (Bloc 4). Le Bloc 5 renferme un observatoire et le Bloc 6, une tourelle 135 mm. Il avait une capacité d'accueil de 445 hommes. Quatre moteurs SGCM de 125 CH en assuraient le fonctionnement.

 

LM SFBC Ligne MAGINOT du Secteur Fortifié du Bois de Cattenom

Allée des platanes 57570 Cattenom

E-mail : contact@forticat.com

 

Retrouvez les dates, horaires d'ouverture et informations pratiques dans la rubrique "visites" du site www.forticat.com

 

Site consacré à la ligne Maginot

Site LM SFBC

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

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Infos pratiques

Adresse

57570
Cattenom

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les dimanches des mois de juillet et d’août. Ouvert toute l’année sur rendez-vous

Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés

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©Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés

Un lieu de mémoire de la Shoah pour réfléchir aux valeurs citoyennes hier et aujourd'hui.

[ Vidéo ] Sources : Ministère de la Défense - Auteur : Flora Cantin - Direction : DICOD

Situé dans l’Ain, la Maison d’Izieu perpétue le souvenir des enfants et adultes juifs qui y avaient trouvé refuge entre mai 1943 et le 6 avril 1944.

Attaché au présent et tourné vers l’avenir, le mémorial suscite la réflexion sur le crime contre l’humanité et les circonstances qui l’engendrent.

À travers l’évocation des enfants juifs d’Izieu et de leurs éducateurs, c’est contre toute forme d’intolérance et de racisme qu’il entend lutter.

En mai 1943, Sabine et Miron Zlatin, en lien avec l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE), installent une quinzaine d’enfants juifs à Izieu, alors en zone d’occupation italienne, ce qui les met temporairement à l’abri des poursuites antisémites.

Jusqu’en janvier 1944, date de la dernière liste du registre des présences tenu par Miron Zlatin, 105 enfants ont séjourné à la colonie d’Izieu.
Celle-ci est souvent un lieu de passage dans un réseau de sauvetage plus vaste, composé d’autres maisons, de familles d’accueil ou de filières de passage en Suisse.

Au matin du 6 avril 1944, 44 enfants, âgés de 4 à 17 ans, et 7 adultes furent raflés puis déportés sur ordre de Klaus Barbie, parce qu’ils étaient juifs. Le directeur de la colonie, M. Zlatin, ainsi que deux adolescents furent déportés vers des camps de travaux forcés en Estonie. Le reste du groupe fut déporté à Auschwitz. Seule une monitrice, Léa Feldblum, revint.

Traqué et ramené en France par Serge et Beate Klarsfeld, Klaus Barbie fut jugé et condamné à Lyon en 1987, pour crime contre l’humanité.

Au lendemain du procès, une association se crée autour de Mme Zlatin pour l’ouverture du « Musée-Mémorial des enfants d’Izieu ».

Aujourd’hui, deux bâtiments se visitent :

La maison, espace sensible d‘évocation, est dédiée à la mémoire. L'exposition y est volontairement sobre et claire.

La grange, dédiée à l’histoire, accueille une exposition de 530 m2 qui se déploie en trois thèmes : Pourquoi des enfants à Izieu ? fait découvrir au visiteur l’histoire et le parcours des enfants de la colonie . De Nuremberg à La Haye : juger les criminels propose une réflexion sur les jugements des criminels de guerre et sur les crimes contre l’humanité après 1945 . enfin, La mémoire et sa construction invite le visiteur à découvrir les mécanismes de construction de la mémoire à partir de la construction de la mémoire d’Izieu.

Visiter la Maison d’Izieu permet à tous les publics d’aborder le génocide des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que l’histoire des réseaux de sauvetage qui ont cherché à soustraire ces enfants aux persécutions antisémites de la France de Vichy et de l’Allemagne nazie.

Le mémorial accueille les enfants à partir de 8 ans. Un livret de visite est remis gratuitement et permet de découvrir l'histoire des enfants d'Izieu et de parcourir le mémorial à son rythme.

Offre pédagogique :

Ateliers pour tous les niveaux scolaires, rencontres de témoins et d'artistes.

Offre tous publics :

Des visites accompagnées de la maison sont proposées tous les jours.

Visites pour les enfants en famille : mercredis des vacances scolaires (zone A), à 14h.

Audioguides en anglais, italien, espagnol et allemand.

Visites en anglais, italien, espagnol et allemand sur réservation.

 

Sources : ©Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés
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Infos pratiques

Adresse

70 route de Lambraz 01300
Izieu
04 79 87 21 05

Immerhof

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Ouvrage A10 de l'Immerhof. Source : http://www.ligne-maginot.org

Seul ouvrage de la Ligne a avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville

Construit entre 1930 et 1935, l'Immerhof est situé sur le ban communal d'Hettange-Grande, à 7 km au nord de Thionville. Seul ouvrage de la Ligne à avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville, dans la Région Fortifiée de Metz, la partie la plus puissante du dispositif Maginot. Il est appelé A10, "le Tiburce", en référence à Saint-Tiburce, ou encore Immerhof en raison du nom d'une ferme à proximité des lieux.

Outre sa fonction de liaison des feux avec ses deux voisins, Molvange et Soetrich, son rôle était de couvrir la route Hettange-Grande Dudelange ainsi que la voie ferrée Thionville-Luxembourg. C'est un ouvrage de quatre blocs, dont deux blocs de tourelle de mitrailleuses, un bloc mixte avec casemate d'infanterie et tourelle de mortiers de 81, et un bloc d'entrée. Au centre de gravité de l'ouvrage, on trouve les locaux de vie nécessaires aux 198 hommes d'équipage pour résister à un siège de trois mois : cuisine, infirmerie, chambrées, etc. Son armement se compose d'une tourelle mitrailleuse Bloc 2, d'une tourelle mitrailleuse Bloc 3, et d'une tourelle 81 mm ainsi que d'une casemate d'infanterie. Il pouvait héberger 200 hommes.

 

Ouvrage A10 Immerhof

Association "Le Tiburce" 5, rue des Sorbiers 57330 Hettange-Grande

 

Contacts

Président de l'association sapeur@neuf.fr

Webmaster du site et membre de l'association richardjm@neuf.fr

 

L'ouvrage se visite d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Tarifs Individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

 

Ouvrage A10 Immerhof

Site consacré à la ligne Maginot

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

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Infos pratiques

Adresse

57330
Hettange-Grande

Tarifs

Tarifs individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Tarifs groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Musée de la Résistance de l’Aube

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© Mussy-sur-Seine - G. Burgelin

L’histoire de la Résistance auboise foisonne de parcours et de personnalités diverses. Dès la Libération, des associations d’anciens Résistants se créent et mettent en place des projets de commémoration et de monuments à la mémoire des combats menés dans l’Aube.

Ainsi se crée, en 1967, l’association « Le Musée de la Résistance », ayant pour initiative d'aménager un lieu de mémoire destiné à perpétuer le souvenir des résistants qui ont combattu en juin 1944 dans le Maquis de Mussy-Grancey, dit maquis Montcalm, implanté dans le massif forestier entre la vallée de la Seine et la vallée de l'Ource. Placé sous le commandement d'Émile Alagiraude (dont le pseudo dans l'Armée secrète était Montcalm) regroupait 200 F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur) en juin 1944 au moment du débarquement de Normandie, et près de 1 200 à la fin du mois de juillet. Le musée de la Résistance implanté à Mussy-sur-Seine prend ses racines dans la volonté du Colonel Poirier et Commandant Hubert Danesini, anciens de l’Armée Secrète, conjointe à celle de Gildas Bernard, Directeur des Archives Départementales de l’Aube.

Dès 1964, une exposition itinérante autour de la résistance auboise est créée, présentant des collections locales liées en grande partie au maquis Mussy-Grancey. Suite à la constitution de l’association du musée par les membres de l'Amicale des Combattants volontaires de l'armée secrète et du Comité du souvenir du maquis de Mussy-Grancey, en 1967, le musée voit le jour en 1971 grâce au bâtiment réaménagé par l’architecte départemental, M. Morisseau. Il est installé dans les locaux annexes de l'ancienne gendarmerie de Mussy-sur-Seine mis à la disposition de l’association. Il est inauguré par Robert Galley le 23 mai 1971, en présence du préfet de l'Aube et des conseillers généraux de Mussy et de Bar sur Seine. Devenu municipal en 1974, il est aujourd’hui Musée de France depuis 2002.

Aujourd’hui devenu musée de la Résistance de l’Aube, il ouvre à nouveau ses portes à la suite de travaux importants de rénovation et restauration sur son bâti, sa scénographie et l’ensemble de ses collections : du matériel et des tenues utilisées par les anciens Résistants au maquis, des tenues de déportés, des photographies, des affiches liées à l’Occupation ou à la Libération, constituent entre autres le fonds du musée. Il a vocation à accueillir les objets et les mémoires de la Résistance dans l’Aube, incluant de fait d’autres maquis (B.O.A., Commandos M, Libé Nord, etc.), d’autres types de résistances (celle des femmes, celle pratiquée hors des maquis, etc.), ainsi que d’autres collections qui découleront de donations ou de dépôts locaux.

 


 

Facebook : https://www.facebook.com/museeresistanceaube/

Instagram : @museeresistanceaube

 

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Boursault 10250
Mussy-sur-Seine
03 53 63 00 20

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (étudiants, – 18 ans, +65 ans, Pass culture, Pass Côte des Bar) : 3€ / Gratuit (-6 ans, handicapés & accompagnateurs, demandeurs d’emploi, guide conférenciers, carte ICOM, journalistes, anciens combattants/déportés, militaires, invalides de guerre, Pass éducation)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 / Fermeture le lundi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle / visites sur réservation : du 6 novembre 2022 au 8 avril 2023

Ouvrage du Bois du Four

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©Association Ouvrage A5 Bois du Four

Entièrement ferraillé sous l'occupation, l'Ouvrage A5 Bois du Four est une ruine oubliée en 1945 de la ligne Maginot.

Acheté par la Commune de Villers-la-Montagne en 1990, il est confié à une association de bénévoles qui le restaure et le rééquipe depuis plus de 30 ans. Au terme d'une visite de deux heures en immersion comme son équipage, vous découvrirez les subtilités de l'infanterie et de l'artillerie de forteresse, une chambre de tir de mortiers de 81 de type B entièrement restaurée unique dans le nord-est de la France et le quotidien des soldats du béton qui n'ont pas démérité, alors que tout s'effondrait autour d'eux. L'histoire longovicienne, sidérurgique et faïencière, y a également toute sa place.  Une muséographie au détail unique sur la ligne Maginot.
 


 

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Infos pratiques

Adresse

54920
Villers-la-montagne
07 68 34 36 71

Tarifs

8€ pour les + de 12 ans / 4€ de 7 à 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les dimanches de juin à septembre (départs des visites guidées à 14h et 16h) / Ouvertures exceptionnelles avec reconstituants les 1ers week-ends de juin, d'août, le premier dimanche de décembre, aux journées européennes du patrimoine et à la nuit européenne des musées

Fermetures annuelles

Fermé d'octobre à mai

Musée du Mur de l'Atlantique - Batterie Todt

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Vue extérieure. Source du musée - site batterietodt.com

1939-1945, les Allemands entreprirent la construction de la formidable Batterie Siegfried renommée Todt...

Le musée du Mur de l'Atlantique est situé dans l'un des sept gros ouvrages de l'armée allemande dont la construction fut assurée par l'organisation Todt à Audinghen Cap Gris-Nez, dans le Pas-de-Calais.

Historique de l'ouvrage

C'est le 10 février 1942 que fut inaugurée avec éclat la batterie offensive de quatre pièces de 380 en casemates, que l'on appelait jusque là Batterie Siegfried et à qui on donna le nom de "Batterie Todt" pour rappeler le souvenir de l'ingénieur en construction allemand tué la veille dans un accident d'aviation.

Deux jours plus tard, le 12 février, cette batterie entrait en action en effectuant un tir de contre-batterie pour favoriser le passage le long de la côte des cuirassés "Gneisenau" et "Scharnhorst" et du croiseur-lourd "Prinz Eugen".

Cette batterie avait été placée au sud de Gris-Nez, au lieu-dit Haringzelle et constituait un ensemble redoutable. Elle tirait des obus fusants ou percutants jusqu'à 42 kilomètres. Placée à une altitude de 60 à 70 mètres, selon la position des pièces, elle atteignait facilement les côtes anglaises.

Cette batterie protégée par des cathédrales de béton armé était défendue par 9 pièces de 75 en cuve pour assurer la défense anti-aérienne avec batteries de projecteurs. Le personnel des batteries (18 hommes et 4 officiers par pièce de 380), celui de défense des côtes et de la D.C.. des deux postes directeurs installés au Cran Mademoiselle et la Batterie de protection du Cran Poulet était de 600 hommes. L'activité de la batterie fut vive durant l'année 1942, plus discrète en 1943 et importante après le 6 juin 1944.

Au 29 septembre 1944

II y eut bien quelques tirs le 6 juin 1944, jour du Débarquement. Finalement, la 3ème Division d'Infanterie Canadienne, venue de Normandie, le long de la Côte, après avoir libéré Boulogne et investi Calais, allait s'attaquer à la batterie Todt, commandée par l'enseigne de vaisseau Klaus Momber.

La R.A.F. lança 532 bombardiers le 26 septembre 1944 sur Gris-Nez et 302 le 28, qui déversèrent 855 tonnes de bombes. L'attaque fut menée le 29 septembre 1944. Il y eut d'abord à 6h35 un violent tir d'artillerie. Puis la 9ème brigade de la 3me D.l. canadienne attaqua. Le North Nova Scotia Highlanders fut chargé de la prise de la batterie Todt.

A 10h30, l'affaire était réglée, les drapeaux blancs avaient fleuri un peu partout. Le brigadier Rockingam envoya au maire de Douvres le drapeau blanc qui avait flotté sur la Batterie Todt.

Dédié à l'histoire militaire, le musée permet de découvrir plusieurs milliers de pièces de collection tout au long des dix salles qui le composent. Armes, uniformes, affiches, et autres militaria, présentent divers aspects du Mur de l'Atlantique. A l'extérieur, une pièce d'artillerie d'un canon allemand K 5 de 280 mm sur voie ferrée, pièce unique en Europe, côtoie des véhicules militaires et des blindés.

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Infos pratiques

Adresse

566 route du Musée 62179
Audinghen
+33 (0)9 66 91 97 33

Tarifs

https://www.batterietodt.com/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

HORS SAISON: Avril, mai, juin, septembre et octobre: de 10 à 18h (dernière entrée 17h) Février, mars et novembre: de 13h30 à 17h30 (dernière entrée 16h30) SAISON: Juillet et août: de 10h à 18h30 (dernière entrée 17h30)

Fermetures annuelles

Ouverture hivernale. Consultez le site internet : https://www.batterietodt.com/

Site Web : Site officiel

Hôtel de Brienne

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L'hôtel de Brienne vue des jardins. ©SGA/DMPA - J. Robert

Construit au XVIIIème siècle, l'hôtel de Brienne connut de nombreux propriétaires jusqu'à son rachat par l'État en 1817. Il abrite aujourd'hui le Ministère de la Défense.

En 1725, François Duret, entrepreneur réputé, achète un terrain situé entre les actuelles rue Saint-Dominique et rue de l'Université, pour le compte de la marquise de Prie, maîtresse du duc de Bourbon, qui souhaite y faire construire une grande demeure.

Après la disgrâce du duc de Bourbon survenue en 1726, la marquise de Prie renonce à s'installer dans l'hôtel en construction, qui est alors vendu à Françoise de Mailly, veuve du marquis de La Vrillière.

Dès 1733, celle-ci cède l'édifice à Louise-Elisabeth de Bourbon, princesse de Conti, qui y fait exécuter d'importantes transformations de décoration sous la direction de l'architecte Simonnet.

Juste avant sa mort, en 1775, la princesse de Conti fait donation de l'hôtel à son petit-fils, Louis-François-Joseph de Bourbon, comte de La Marche.

Ce dernier le cède dès l'année suivante à Louis-Marie-Athanase de Loménie, comte de Brienne, qui est nommé secrétaire d'Etat à la guerre en 1787.

L'hôtel de Conti prend alors le nom d'hôtel de Brienne, qu'il conserve encore de nos jours, et abrite pour la première fois de son histoire un ministre de la guerre.

Au lendemain de la mort du comte de Brienne, guillotiné en mai 1794, l'édifice est confisqué par l'administration révolutionnaire, qui y installe la commission du commerce et de l'approvisionnement.

Restitué à la comtesse de Brienne en 1795, l'hôtel est vendu dès 1798 à l'épouse de François Séguy, entrepreneur général des subsistances militaires, qui y fait exécuter de nombreux travaux de réfection sous la direction de l'architecte Lavoyepierre. Victime de difficultés financières, le couple Séguy doit rapidement se séparer de sa nouvelle acquisition.

En 1800, l'hôtel est adjugé par le tribunal civil de première instance du département de la Seine à Joseph Lanfrey, employé du bureau des subsistances militaires, qui le loue à Lucien Bonaparte, alors ministre de l'intérieur. Dès 1802, Lucien Bonaparte, frère de Napoléon, en fait l'acquisition, puis réorganise l'intérieur de l'édifice et la disposition du mobilier, avant de le revendre en 1805 à sa mère, Laetizia Bonaparte, née Ramolino. L'édifice devient alors «le Palais de Madame, Mère de l'Empereur».

Racheté à Madame Mère par l'Etat en 1817, l'hôtel de Brienne devient, à partir de cette date, la demeure habituelle du ministre de la guerre. A ce titre, l'édifice a été le témoin de grands événements politiques. C'est en ce lieu que Clémenceau organisa la victoire en 1917.

C'est encore en ce lieu que siégea le général de Gaulle, d'abord comme secrétaire d'Etat à la guerre en juin 1940, puis comme chef du gouvernement provisoire du 25 août 1944 au 26 janvier 1946.

 

Ce site n'est pas ouvert au public sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.
 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.


Ministère de la défense

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

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Infos pratiques

Adresse

14 rue Saint-Dominique 75007
Paris

Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère

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© Denis Vedelago

Initié il y a plus de cinquante ans par d’anciens résistants, déportés et des enseignants, conçu dans un esprit pédagogique et de transmission, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère est un musée d’histoire et de société. En 1994, il devient départemental et s’installe 14, rue Hébert à Grenoble.  


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> Visuel_offre_péda


Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère met en lumière l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir des faits et vécus locaux et restitue dans leur chronologie, les causes et les conséquences du conflit. Il permet aussi de comprendre comment et à partir de quels choix individuels est née la Résistance et souligne l’ampleur des souffrances et des sacrifices de ceux qui se sont engagés pour permettre le retour de la République. Au-delà, le musée interroge le visiteur sur les enseignements que notre société peut tirer de l’histoire, autour des valeurs intemporelles de la Résistance.

Le musée c'est...

- un bâtiment de 1 100 m² dont plus de 700 m² d'espaces de présentation répartis sur trois niveaux,

- plus de quarante expositions temporaires, avec en moyenne deux expositions par an,

- plus de cinquante publications éditées depuis 1994,

- un centre de documentation ouvert à tous sur rendez-vous,

- une offre éducative variée,

- une programmation culturelle riche et plurielle, proposée à tous les publics,

- enfin, il est le fruit de la société civile. Les fondateurs se sont rassemblés au sein de l'association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, qui continue de vivre aux côtés du musée.

La collection du musée est mise en valeur par une muséographie qui s’appuie sur la restitution de lieux ou d'ambiances : émotion et réflexion sont tour à tour sollicitées dans les espaces de longue durée.

Un parcours pédagogique intégré à la scénographie des espaces de longue durée permet une lecture du musée adaptée aux plus jeunes. Des carrés jaunes servent de lexique et permettent de comprendre les éléments et événements clés de l'Histoire.

Cinq thèmes sont abordés : l'entrée en Résistance ; les maquis ; la situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945 ; Résistance, répressions et déportations ; La Libération. Les thèmes sont développés de manière chronologique, le parcours de la visite se décline sur les trois niveaux du musée.

Le musée propose une large programmation : projections de film, conférences-débats, présentations d’ouvrage, spectacles, ou encore jeux de piste. Des ateliers créatifs et philo, des lectures ou encore des ciné-goûters sont proposés aux familles et aux plus jeunes.

 


 


 

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Infos pratiques

Adresse

14, rue Hébert 38000
Grenoble
+33 (0)4 76 42 38 53

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Lundi-vendredi : 9h - 18h / Mardi : 13h30 - 18h / Samedi, dimanche et jours fériés : 10h - 18h / Fermé le mardi matin

Fermetures annuelles

1er mai, 25 décembre et 1er janvier

Site Web : www.musees.isere.fr

Prytanée national militaire

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Le Prytanée national militaire de La Flèche. Source : Photo Grentidez

Le Prytanée est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national relevant du ministère de la défense ...

En 1603, Henri IV décide de fonder un collège et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche. Le collège est agrandi, puis réorganisé en école de cadets en 1764. C'est à cette époque qu'il acquiert sa vocation militaire avant qu'y soit transféré, en 1808, le Prytanée de Saint-Cyr. Il abrite une remarquable bibliothèque.

En septembre 1603, Henri IV décide de fonder un collège pour "instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l'honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public ..." et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche, que sa grand-mère avait fait édifier au XVIème siècle. Un des premiers élèves, René Descartes, qui y séjourne de 1607 à 1615, a retracé, notamment dans la première partie du Discours de la méthode, l'histoire de l'enseignement qu'il y reçut.

Le collège est ensuite agrandi : construction d'une vaste église et de grands bâtiments. L'église Saint-Louis, dans son gros oeuvre, est construite de 1607 à 1621. De style baroque, sa décoration intérieure est achevée en 1693. Trois éléments du décor retiennent l'attention : le grand retable de Pierre Corbineau (1633), l'orgue et sa tribune (1640) et les cénotaphes royaux qui contiennent les cendres des coeurs d'Henri IV et de Marie de Médicis.

En 1764, deux ans après l'expulsion des Jésuites, Louis XV et Choiseul réorganisent le collège en «École de Cadets ou École militaire préparatoire à l'École militaire du Champ de Mars». C'est de cette époque que date sa véritable vocation militaire.

En 1808, Napoléon Ier décide de transférer le Prytanée de Saint-Cyr à La Flèche. Il est implanté dans deux quartiers.

Le quartier historique (16 ha), situé au centre de La Flèche, accueille le commandement, les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, le centre médical, les ateliers...

Le quartier Gallieni (13 ha) se trouve à l'entrée de la ville. À l'origine, il constituait la caserne La Tour d'Auvergne, bâtie en 1876 pour le 117ème Régiment d'Infanterie. Il devient, en 1921, le quartier des classes secondaires.

L'infrastructure scolaire actuelle a été réalisée à partir des années 1950. La bibliothèque, qui a la forme d'un long vaisseau voûté décoré de deux fresques représentant Calliope et Uranie, contient plus de 30 000 volumes à caractère encyclopédique. Elle conserve, en particulier, plus d'un millier de volumes de l'ancien fonds jésuite. Le livre le plus ancien est un incunable «La Cité de Dieu» de Saint Augustin, datant de 1470. Parmi les autres trésors qu'elle détient, on peut citer un Homère et un Virgile du XVIème siècle, une bible polyglotte de 1645 ou encore l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.

L'ensemble des bâtiments est classé ou inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Le Prytanée national militaire est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national et relevant du ministère de la défense. Il est aussi à la croisée des ministères de l'éducation nationale et de la culture. Par ailleurs, il est aussi l'héritier de ce Prytanée voulu par Napoléon dès 1800 et transféré dans la cité sarthoise en 1808. Depuis lors il poursuit la même mission d'éducation avec, depuis 1982, une double vocation d'aide à la famille pour le cycle secondaire et d'aide au recrutement des officiers pour les classes préparatoires.

Le Prytanée couvre une superficie totale de 29 hectares. Il est installé dans deux quartiers, Henri IV et Gallieni.

 

Le quartier Henri IV

Le quartier Henri IV, d'une superficie de 16 hectares, est situé au centre de la ville de La Flèche.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Le commandement du Prytanée ( état-major et direction des études).
  • Les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, soit environ 300 élèves, avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration et salles de loisirs).
  • Les soutiens permettant d'assurer le fonctionnement normal de l'établissement.
  • La bibliothèque et le centre de documentation.
  • L'église Saint-Louis.
  • Plusieurs installations sportives (piscine, section équestre militaire, gymnase et terrains de sport).

 

Le quartier Gallieni

Distant de 800 mètres à vol d'oiseau du quartier Henri IV le quartier Gallieni est construit sur une superficie de 13 hectares à l'entrée de la ville de La Flèche. A l'origine, il constituait la caserne «La Tour d'Auvergne» bâtie en 1876, pour abriter le 117e régiment d'infanterie.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Les classes de seconde, première et terminale, soit environ 450 élèves avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration, salles de loisirset clubs).
  • Un centre de documentation.
  • Un complexe sportif.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Prytanée National Militaire

22, rue du Collège 72208 La Flèche Cedex

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr


 

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Infos pratiques

Adresse

22, rue du Collège 72208
La Flèche

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Hôtel de Châteaugiron

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Le château de Châteaugiron. Source : © Thomas Béline - License Creative Commons - Libre de droit.

Bâti vers 1610, le corps de logis double fut transformé au cours des siècles par ses propriétaires successifs...

André Barrin, seigneur de Boisgeffroi, bâtit vers 1610 un corps de logis double. Cet édifice, rénové, transformé, modelé par ses différents propriétaires, traversera les époques pour devenir l'actuel Hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.

Jusqu'à sa vente en décembre 1702 par la fille d'André Barrin, l'hôtel demeure la propriété de cette riche famille. René Le Prestre, seigneur de Lézonnet, en devient le propriétaire et l'hôtel prend alors le nom de Lézonnet en 1731, puis celui d'hôtel de Châteaugiron en 1733, car René Le Prestre avait acquis, entre autres terres, la seigneurie de Châteaugiron. Il transforme la structure originelle et lui donne l'apparence actuelle.

En 1797, l'hôtel est vendu lorsque la famille de Lézonnet quitte Rennes. Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'hôtel est la propriété de la comtesse de Martel et de son gendre Alexandre Rosnyvinen de Piré, qui l'habitent en partie, le reste étant occupé par plusieurs locataires.

En 1860, la princesse Napoléone Élisa Baciocchi, nièce de Napoléon 1er, achète l'hôtel et redonne à celui-ci son unité et sa splendeur en le restaurant. C'est à elle que l'on doit les somptueux planchers marquetés, les lustres ainsi que la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade. Avant de mourir en 1869, elle lègue l'hôtel de la rue de Corbin au prince impérial.

Une résidence militaire

Sous Napoléon III, le Département de la guerre achète l'hôtel de Châteaugiron le 31 juillet 1869.

À la chute du Second empire, l'hôtel devient le quartier général de la 16ème division d'infanterie, puis du Xème Corps d'armée et de la 10ème Région militaire.

Depuis 1871, l'hôtel est le siège du quartier général et la résidence des généraux qui se succèdent sans interruption jusqu'à nos jours, à l'exception de la période où l'hôtel est occupé par l'autorité allemande (20 juin 1940-4 août 1944).

Après la Libération, l'hôtel est le quartier général de la 3ème Région militaire puis de la Circonscription militaire de défense de Rennes.

En 2000, il devient hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration

Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Hôtel de Châteaugiron (35)

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Adresse

Quartier Foch 35000
Rennes

Musée des épaves sous-marines

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Char amphibie. Source : Blog de easycompagny-59

Ce musée présente des vestiges du débarquement retirés des fonds marins. Résultat de plus 25 années d’exploration sous-marine des côtes, où le débarquement s’est déroulé.

Grâce à une initiative privée, le musée de Port-en-Bessin, dans le Calvados, a ouvert ses portes en 1990.

À la fin de la seconde guerre mondiale, des quantités d'épaves jonchent les fonds marins et dépassent de la surface de la mer tout au long des côtes Normandes, représentant un danger permanent pour la navigation.

Toutes ces épaves sont abandonnées par les alliés au gouvernement français qui s'engage à en assurer l'enlèvement. À cet effet, contrats et actes de vente sont légués par les Domaines à de nombreuses entreprises. 

De gigantesques chantiers de démolition s'installent sur le littoral et ainsi des millions de tonnes de ferraille sont extraites de la mer durant les vingt années qui suivent le débarquement.

C'est en 1970, que Jacques Lemonchois est chargé par l'État d'araser un certain nombre d'épaves restées très dangereuses et gênantes pour la navigation.

Exploitation difficile et périlleuse qui a permis à Jacques Lemonchois et son équipe de mener à bien, jour après jour cette grande aventure.

L'histoire rejoignant la passion, il fut ainsi possible de sauver de la démolition, puis de préserver par un traitement particulier tous ces vestiges aujourd'hui présentés. Ils sont dédiés à la mémoire de tous ces hommes qui au prix de leur vie, mirent en œuvre cette gigantesque opération appelée : « Opération Neptune ».

Des centaines d’épaves, et un innombrable matériel liés au Débarquement allié en Normandie, du char d’assaut au tube de dentifrice. Vestiges du débarquement remontés du fond de la mer, objets personnels trouvés dans les grands navires de guerre coulés autour du 6 juin. 25 années d’exploitation sous-marine sont retracées au travers de photos et de films.

 


Musée des épaves sous-marines

Route de Bayeux - Commes

14520 Port-en-Bessin

Tél : 02 31 21 17 06

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Infos pratiques

Adresse

Route de Bayeux - Commes - 14520
Port-en-Bessin
02 31 21 17 06

Tarifs

Tarif à partir de : 6 €Tarif de base - Adulte Plein tarif : 6 €Tarif enfant : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 01 juin au 30 septembre de 10h à 13h et de 14h à 19h.Ouvert tous les joursEn mai ouvert le week-end et les jours fériés.

Fermetures annuelles

D'octobre à avril

Forteresse de Mimoyecques

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Forteresse de Mimoyecques. © CEN NPDC - Source : www.reserves-naturelles.org

Base militaire d'armes secrètes allemandes, la forteresse était destinée à lancer des centaines de projectiles par jour sur Londres.

À Landrethun-le-nord, au lieu dit "Mimoyecques", fut creusée une base secrète. Celle-ci devait envoyer sur Londres des centaines d'obus, lancés d'un canon "V3" (canon de 127m de long à charges multiples) par jour. Son activité a cessé le 6 juillet 1944 avec le largage de bombes Tallboy.

Des travaux ont permis de déblayer une entrée et d'organiser la visite d'une partie de la galerie principale. Le V-3 (Vergeltungswaffen) était prévu pour bombarder l'Angleterre et plus particulièrement Londres, son objectif unique. Mais le manque de mobilité de ce type d'arme la rendait extrêmement sensible aux bombardements et attaques aériennes. D'où la nécessité de l'insérer dans un système de fortification.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la forteresse 62250
Landrethun-le-Nord
Tél : 03.21.87.10.34Fax : 03.21.83.33.10

Tarifs

adulte : 5.5€ / le tarif enfant : 4€ / Tarif famille 12.5€ / Tarif groupe adulte : 4.5€ / Tarif groupe enfant : 3€ (nous proposons également des forfaits de visite guidée pour les groupes)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La Forteresse est ouverte jusqu’au 16 octobre, elle ouvre tous les jours de 10h à 18h sans interruption

Monument FFL - Ile de Sein

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Monument FFL. Source : Site de la mairie de l'Ile de Sein

Sculpté par Quillivic, ce monument est dédié aux Forces Françaises Libres.

Sur fond de granit en forme de croix de Lorraine, un Sénan se tient debout.

A Men-Neï, un monument est érigé, il est dédié à la Force Française Libre. Sculpté par Quillivic, bien en vue du nouveau phare qui veille sur lui, il est orné de deux inscriptions : "Kentoc'h Mervel" (plutôt mourir) & "Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison.".

Le 7 septembre 1960, le Général de Gaulle, alors Président de la République, vint en voyage officiel sur l'Ile de Sein afin d'inaugurer ce monument du souvenir et de la reconnaissance. Le moment est solennel, le porte-avions Clemenceau est immense devant l'île et un hélicoptère atterrit. Le grand homme en descend. Les Sénans sont tous là pour accueillir "leur" Général. Les femmes portent l'habit du dimanche, jusqu'au Maire, Madame Kerloc'h, qui a également revêtu la jibilinenn. Les Sénans en choeur, vibrant d'émotion retenue, entonne "Le Libéra". Tous chantent et offrent par leurs voix les épreuves par lesquelles ils sont passés, vingt années auparavant, le dévouement, la loyauté, la mort, la faim, les blessures et surtout la rage de vaincre.

Le Général de Gaulle en est touché et comprend le message envoyé par ces gens simples, entiers, naturels et si spontanés. Sur la tribune dressée en son honneur, il remercie les hommes et les femmes debout, aux beaux et fiers visages tournés vers lui. "Voici la mer, toujours mobile. Voilà le ciel sans cesse changeant. Et voilà le granit de Bretagne qui lui, ne change jamais. L'Ile de Sein a su, le moment où il le fallait, donner l'exemple. Le mouvement à cette époque fut naturel et spontané, parce qu'il s'agissait de l'île, de ses enfants, et parce qu'à travers les siècles, vous êtes confrontés avec les combats puisqu'il s'agissait de vous même et de votre courage. J'ai compris, avec le Libéra que vous chantiez tout à l'heure, ce que fut votre sacrifice en 1940. Cela demeure à Sein et cela demeure dans l'esprit de la France tout entière. La France a eu bien des malheurs, mais grâce à ses efforts, grâce aux vôtres, elle renaît. La France est ce que dans nos rêves, nous avons toujours voulu qu'elle fut : grande, prospère et fraternelle. C'est au nom de la France que je suis venu rendre hommage à l'Ile de Sein, à cette terre de courage et d'exemple, à mon compagnon, l'Ile de Sein. Dans les jours qui me restent à vivre, j'emporterai de cette cérémonie un souvenir inoubliable."

Puis, sous les applaudissements des Sénans émus, le Président de Gaulle lève les bras en un immense V de la victoire. Sur le registre de la mairie qu'il visite par la suite, il inscrit : "A l'Ile de Sein, mon compagnon, avec mes voeux, de tout mon coeur". Le général de Gaulle appréciait beaucoup l'Ile de Sein et ses habitants. A titre d'exemple, il gardait toujours près de lui, dans son bureau, rue Solferino, un cadeau que les Sénans lui avaient offert le 12 juin 1949. Il s'agissait de la statue d'une Bretonne en faïence de Quimper, oeuvre de R. Micheau-Vemez. Il l'avait posée sur un guéridon, bien en évidence, et le visage de céramique lui rappelait sans cesse son compagnon, embrassant dans ce mot unique toute la commune sénane.

Sein reste encore d'actualité et liée à la mémoire de l'illustre général car en 2002, un exemplaire du Mouez Enez Sun de novembre 2000 a été remis au Musée Charles de Gaulle, installé dans la maison natale à Lille. Ce mensuel est le journal local de l'Ile de Sein. Ce numéro du Mouez Enez Sun reprenait les cérémonies organisées en mémoire du Grand Homme, lors de sa disparition en 1970, trente ans plus tôt.

 

Site internet

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Adresse

29990
- Ile-de-Sein

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Ile de Sein

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Vue aérienne de l'île de Sein. Source : Site officiel de la mairie

Petite île située au large de l'extrémité sud-ouest de la Bretagne, Sein fait face à la pointe du Raz

L'Ile de Sein (56 hectares) comprend 1 400 habitants en septembre 1939. Une grande partie des hommes sont mobilisés alors qu'une petite garnison d'une vingtaine d'hommes y prend place.

En juin 1940, les informations parviennent aux Sénans par les bateaux qui accostent ou par les rares postes de TSF à accus et à galènes qui se trouvent sur l'Ile (où il n'y a pas d'électricité). C'est ainsi que sont connues, le 19, la prise de Rennes et l'évacuation de Brest. Le jour même, l'Ar Zénith, transportant vers l'Angleterre une centaine de Chasseurs Alpins, des jeunes gens d'Audierne et du matériel de guerre, fait escale sur l'Ile avant de repartir avec à son bord plusieurs Sénans. Les quatre membres de l'équipage réquisitionné sont les premiers Sénans à partir vers l'Angleterre. Les nouvelles confirment la terrible réputation des envahisseurs.

Le 21 juin, la garnison quitte Sein. Prévenus qu'un général français doit parler à la radio de Londres, une centaine de Sénans, réunis autour d'un des postes de TSF, entendent le discours du général de Gaulle le 22 juin. Fortement impressionné, chacun retourne chez soi alors que des avions bombardent des cargos qui passent au large.

Le 24 juin, le maire fait afficher qu'un avis, reçu d'Audierne par téléphone, ordonne aux militaires de se rendre aux autorités allemandes d'Audierne. Réagissant à cette menace, Jean-Marie Porsmoguer et Prosper Couillandre prennent sur eux d'armer leurs bateaux, respectivement le Velléda et le Rouanez-ar-Mor. A 21 heures, les deux navires sont pleins, chargés d'hommes en âge de combattre.

Le 25 juin, un bateau de l'Ile se rend sur le continent où une affiche annonce que tous les hommes de 18 à 60 ans doivent se tenir à la disposition des troupes d'occupation. Le lendemain, deux nouveaux bateaux, le Rouanez-ar-Péoc'h de François Fouquet et le Maris Stella de Martin Guilcher partent à leur tour. Le Corbeau des mers de Pierre Couillandre avec ses passagers les suit de peu. Comme la veille, le maire et le curé encadrent ces départs et les plus jeunes (quinze ans ou moins) n'ont pas le droit de partir.

Ainsi, du 19 au 26 juin, 114 îliens que la mobilisation avait écartés à cause de leur âge ou de leur charges de famille, partent de Sein. Plus tard, d'autres rejoindront l'Angleterre par divers moyens. Au total, 124 Sénans quitteront l'Ile pour la Grande-Bretagne . le plus âgé a alors 54 ans et le plus jeune 14.

Dès le début de juillet, les Allemands occupent l'Ile et y installent mines et barbelés. Une sévère réglementation est appliquée concernant la circulation tant sur mer que dans l'Ile où demeurent majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards, soumis à des conditions matérielles très difficiles. Au même moment, les îliens qui ont rejoint l'Angleterre se voient regroupés, avec trois cents autres volontaires, à l'Empire Hall, à Londres, où le général de Gaulle les passe en revue. Serrant la main à chacun, qu'il interroge sur son origine, le chef de la France Libre, extrêmement surpris du nombre de Sénans présents dans l'assistance, aurait alors dit : " l'Ile de Sein, c'est donc le quart de la France !".

Les Sénans reçoivent ensuite diverses affectations, en fonction de leur âge et de leurs spécialités, la plupart étant admis dans les Forces navales françaises libres et servant dans un premier temps sur le Courbet. Les plus âgés sont ensuite affectés au Service des Pêches de Penzance ou dans la marine marchande de la France libre et participent au ravitaillement de l'Angleterre. Vingt-deux d'entre eux sont morts pour la France.

Août 1946, remise de la Croix de la Libération à l'Ile de Sein Le 1er janvier 1946, le général de Gaulle attribue la Croix de la Libération à l'Ile de Sein qui, pour ses hauts faits durant la seconde guerre mondiale, recevra également la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.

 

http://www.mairie-iledesein.com/

Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d'Honneur des Marins

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Infos pratiques

Adresse

29990
Ile-de-Sein

Site mémorial du Camp des Milles

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© Artais Studio

La Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation est un établissement sans but lucratif, reconnu d'utilité publique par décret du Premier ministre en date du 25 février 2009.

Elle est présidée par M. Alain Chouraqui, Directeur de Recherche émérite au CNRS, et dotée d’un Conseil d'administration qui représente la diversité de ses partenaires publics (État et collectivités territoriales), privés et associatifs, ainsi que des personnalités qualifiées.

Elle avait pour mission d'aménager les espaces et bâtiments de l'ancienne tuilerie des Milles devenue entre 1939 et 1942 camp d'internement et de déportation (d’où ont été déportées plus de 2 000 personnes, hommes, femmes, enfants car ils étaient juifs) pour en faire un haut-lieu de Mémoire et d'Histoire au service de l'Éducation citoyenne et de la culture.

Elle est aujourd’hui en charge de la gestion et du développement du Site-Mémorial du Camp des Milles, ainsi que des activités d'accueil des publics, de formation, de culture, de recherche et de coopération internationale.
Le Site-Mémorial a été conçu, principalement pour les jeunes, non seulement comme un musée d'histoire et un lieu de mémoire préservé, mais aussi comme un espace de culture patrimoniale et artistique et comme un "musée d'idées", un laboratoire innovant dans son contenu comme dans ses dispositifs pédagogiques.
Ainsi, par cette approche originale, aujourd’hui reconnue à l’international, notamment par l’UNESCO, le Site-Mémorial du Camp des Milles fournit, sur un lieu de mémoire, des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension qui peuvent aider à être vigilant et à réagir à temps face aux crispations identitaires et aux extrémismes.

Son action éducative et culturelle est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes qui menacent la démocratie :

• En s'appuyant d'une part sur la mémoire et l'histoire de la Shoah, l’étude intergénocidaire et d’autres crimes de masse, ainsi que sur les résistances à ces crimes,

• En tirant parti d'autre part des acquis scientifiques permettant de comprendre, dans un but de prévention, les processus individuels et collectifs qui peuvent conduire à ces crimes, ainsi que ceux qui permettent de s'y opposer.


 

 
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Adresse

40, chemin de la Badesse 13290
Aix-en-Provence
04 42 39 17 11

Batterie côtière de la Crèche

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© Fort de la Crèche

La batterie côtière de la Crèche se situe à Wimereux sur la Côte d’Opale (Pas-de-Calais). Elle est la porte sud du Grand Site des Deux Caps. Cette batterie d’artillerie, de type Séré de Rivières, a été édifiée en 1879, modernisée par la Marine  en 1935. En 1940 la Kriegsmarine prend possession des lieux et en 1942 le Fort est intégré au Mur de l’Atlantique.

1879 : Édification de la Batterie côtière de la Crèche suivant le concept du Général du Génie Séré de Rivières .

C’est une batterie d’artillerie incluse, avec sa garnison, dans une enceinte fortifiée de forme polygonale.

Elle est délimitée par un mur d’enceinte « escarpe » percé de meurtrières, précédé d’un fossé sec franchissable par un pont-levis. A l’intérieur, autour de la place d’armes, on y trouve divers bâtiments en pierre : un casernement, un magasin à poudre, deux traverses-abris, un poste de direction de tir et, sur la butte, face à la mer, étaient  positionnées quatre pièces d’artillerie de 19cm Mle 1876 d’une portée de 10 000m. 

1914/1918 : Elle participe à la défense du Port de Boulogne , elle est également un lieu de formation : « Tir à la mer »

1935/1936 : La Marine remplace l’armée de terre et modernise la batterie. Le béton remplace la pierre.

Quatre canons de 194mm sont installés. Une voie « Decauville » facilite l’acheminement des munitions.

Seconde guerre mondiale : 22 mai 1940 : la batterie est attaquée à revers (panzers) et se rend le 23 mai

1940/1944 : les Allemands occupent les lieux. En janvier 1944, suite à la tournée du Maréchal Rommel, les anciennes installations françaises sont recouvertes d’une carapace de béton. La batterie est intégrée au Mur de l’Atlantique.

Septembre 1944 : bombardement du site par l’aviation anglaise

21 septembre : les régiments canadiens, la Chaudière et le Queen’s Own Rifles auront raison de la garnison allemande

1944/2002 : la batterie de la Crèche sombre dans l’oubli

2002 : Elle devient propriété du Conservatoire du Littoral, l’Association Fort de la Crèche nouvellement créée en devient gestionnaire. Après 58 ans d’abandon, les bénévoles de l’association évacuent les gravats et immondices, restaurent certains bâtiments, gèrent la végétation dans le respect de l’environnement.

Nos visiteurs aujourd’hui peuvent accéder et apprécier en toute sécurité ce lieu chargé d’histoire et profiter d’une vue exceptionnelle limitée par l’horizon.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

D96 – Terlincthun 62930
Wimereux
06 37 20 22 30

Tarifs

Tarif adulte : 4€ - 8/18 ans : 2€ / Groupe sur réservation : Tarif adulte : 3€ - 8/18 ans : 2€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le calendrier d’ouverture et horaires sont visibles sur le site internet ou sur la page facebook ww.facebook.com/fortdelacreche

Musée des Spahis de La Horgne

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Musée des Spahis de La Horgne. ©jleporcq

Ce lieu présente l'histoire et l'importance des Spahis dans l'histoire militaire française.

Créé à l'initiative de l'Association amicale des Spahis, le musée des Spahis de La Horgne (Ardennes) montre l'importance des troupes d'Afrique du Nord, et plus particulièrement des Spahis, dans l'histoire militaire française.

Son lieu d'implantation est emblématique. Dans le village de La Horgne, entre le 13 et le 15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis montés a tenu en arrêt la 1re division blindée allemande de Gudérian.

La visite s'articule autour de six thèmes :

Le cheval, compagnon de l'homme, à la vie à la mort . les hommes composant les régiments de Spahis, d'origine, de culture et de confession différentes . la sociabilité des Spahis qui a forgé une communauté  exemplaire . les Ardennes en 1940 et les débuts de la Deuxième Guerre mondiale . la bataille de La Horgne, un épisode dramatique mais symbolique des missions assurées . le souvenir et la reconnaissance du sacrifice de ces soldats.

Le musée présente notamment les tenues de combat et d'apparat des Spahis . une selle d'officier . de multiples objets de la vie quotidienne des Spahis . des armements . des décorations.


Horaires

Samedi, dimanche et jours fériés du 15 mai au 15 septembre. 

Tous les jours en juillet et août de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures.

 

Centre Historique et Pédagogique - Musée des Spahis

08430 La Horgne

Tél. : 03 24 35 68 42 / 24 57 32 04

 

Le Burnous - Association amicale des spahis 

18, rue de Vézelay 75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Le Burnous

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Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 24 35 68 42

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 mai au 15 septembre : samedi, dimanche et jours fériés Tous les jours en juillet et août de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

L'abbaye de Penthemont

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L'abbaye de Pentemont. © SGA/DMPA - J. Robert

Du XVIIème siècle à nos jours, cette abbaye a connu une histoire riche et mouvementée. Elle abrite aujourd'hui des services du ministère de la défense.

Historique

L'abbaye de Pentemont est fondée à Beauvais, en 1217, par Philippe de Dreux. Transférée à Paris, en 1672, par la volonté du roi Louis XIV, l'abbaye s'établit ensuite dans les anciens bâtiments de la congrégation du Verbe Incarné, à la hauteur de l'actuel 104 rue de Grenelle. En 1745, l'abbesse Marie-Catherine Béthisy de Mézières confie la reconstruction de l'abbaye à l'architecte du duc d'Orléans, Constant d'Ivry, connu pour avoir travaillé à la construction du Palais-Royal. Les bâtiments sont achevés en 1783, mais le manque de finances empêche d'achever leur décoration. Plus tard, en 1835, le percement du prolongement de la rue de Bellechasse entraîne la démolition d'une partie des bâtiments. Jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Pentemont sert de couvent pour religieuses, ainsi que de maison d'éducation pour jeunes filles de la noblesse. Quelques appartements sont également réservés aux dames de la bonne société en quête de repos. C'est ainsi que Joséphine de Beauharnais séjourna dans les lieux, alors qu'elle plaidait en séparation contre son mari.

Après la Révolution, l'édifice est utilisé à des fins militaires. Les bâtiments de l'abbaye servent ainsi à abriter la Garde nationale, puis la Garde impériale sous le Premier Empire, avant de devenir la caserne des Cent Gardes sous le Second Empire. En 1915, l'abbaye de Pentemont est mise à la disposition du service des pensions du ministère de la guerre, qui devient le ministère des pensions, des primes et allocations de guerre en 1920.
Aujourd'hui encore, l'édifice abrite des services du ministère de la défense. La cour d'honneur Les bâtiments qui se trouvent à gauche et au fond de la cour d'honneur ont été construits au XIXème siècle, à des fins militaires. Ils abritent aujourd'hui des services du ministère de la défense. Le bâtiment de droite, qui date du XVIIème siècle, est le bâtiment principal de l'abbaye de Pentemont. Les fenêtres situées au centre de la façade, à l'étage, s'ouvraient autrefois sur le salon de l'abbesse. L'entrée monumentale qui, au rez-de-chaussée, communiquait directement avec la chapelle de l'abbaye, a été aménagée entre les deux guerres pour devenir le grand salon.

Le monument aux morts et les plaques commémoratives

Le monument aux morts porte la dédicace "les anciens combattants à leurs camarades tombés au champ d'honneur in memoriam". Une stèle est venue le compléter, dédiée aux personnels du ministère des anciens combattants et victimes de guerre morts pour la France. Quatre plaques commémoratives à la mémoire de députés et de ministres anciens combattants (André Maginot, Robert Lasalle, Albert Aubry et Henri Frenay) sont apposées sur le bâtiment du fond de la cour d'honneur.

Une plaque aux victimes de l'attentat contre le DC 10 d'UTA le 19 septembre 1989 y est également apposée. Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Abbaye de Pentemont

37 rue de Bellechasse 75007 Paris

 

Ministère de la défense
Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives
Bureau des actions culturelles et muséographiques
14 rue Saint-Dominique 00450 Armées 
E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

37 rue de Bellechasse 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.

Mémorial national des Spahis à La Horgne

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Mémorial des Spahis. Source : fr.wikipedia.org

Ce mémorial rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830

Érigé en 1950 à l'initiative du "Burnous", Association amicale des Spahis, le mémorial national de La Horgne, rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830.

La Horgne, village dévasté en 1940 a été en effet le lieu de combats acharnés entre des éléments de la 1re Panzerdivision de l'armée de Guderian qui, le 13 mai 1940, perce les lignes françaises à Sedan, et les Spahis.

Les hommes de la 3e brigade de Spahis (3BS) du colonel Marc qui doivent ralentir l'avancée allemande, ceux du 2e régiment de Spahis algériens du colonel Burnol, et du 2e régiment de Spahis marocains du colonel Geoffroy, tiennent leurs positions autour du village de La Horgne jusqu'au 15 mai. Subissant les assauts de la 1re Panzerdivision, les Saphis sont encerclés, et doivent se replier à partir de 17 heures.

Plusieurs centaines d'entre eux sont tués, blessés, disparus ou prisonniers ainsi que les deux chefs de corps, les colonels Burnol et Geoffroy. Ce15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis a résisté pendant dix heures aux blindés allemands de la 1re Panzerdivision. Les survivants se sont ensuite rassemblés en escadrons et poursuivront la lutte jusqu'à l'armistice.

Inscription du monument : "À la gloire des Spahis morts au champ d'honneur Ici, le 15 mai 1940 la 3ème Brigade de Spahis montés (2ème Algériens et 2ème Marocains) s'est sacrifiée pour briser l'avance de la 1ère Division blindée allemande. La Horgne 15 mai 1940."

 

Le Burnous

Association amicale des spahis

18, rue de Vézelay

75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Un sentier pédestre comportant 7 stations sera inauguré le 30 mai 2010 lors des cérémonies commémoratives anniversaires. Il présente le contexte historique, les spahis, la journée du 15 mai 1940, l'épilogue, le sort du village de La Horgne, la commémoration et l'adversaire.

 

Le Burnous

Monuments aux morts :

08_La Horgne  

08_La Horgne_2

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Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 29 89 84 19

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre