Commémorer avec les nations étrangères

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Cérémonie du centenaire de l’Armistice de la Grande Guerre, 11 novembre 2018, cimetière de Gulele, Addis Abeba, Éthiopie © Ambassade de France en Éthiopie

Le colonel Stéphane Richou fut attaché de défense en Ethiopie jusqu’à l’été 2020. A ce titre, outre les missions de préservation et de développement des intérêts français en matière de défense, il a mis en place de nombreuses actions commémoratives pour dynamiser la mémoire partagée entre les deux pays.

La place des scolaires

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Des élèves de primaire participent à la cérémonie de remise des trophées "Héritiers de mémoire", 23 mai 2019, Panthéon, Paris. © Arnaud Karaghezian/ECPAD/Défense

Les grands cycles commémoratifs ont donné l’occasion de constater que les enseignants et leurs élèves investissent massivement le champ de l’action mémorielle. Conscient de cette mobilisation, le ministère des armées, en lien étroit avec l’éducation nationale et l’enseignement agricole, s’efforce de leur offrir les moyens et les outils dont ils ont besoin pour développer, dans une démarche pédagogique, un véritable travail de mémoire.

La place des militaires

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Cérémonie commémorative du 8 mai 1945 à Lille, place Rihour, 8 mai 2019. © Juliette Pavy/APJ/Hans Lucas

Depuis août 2019, le général de division Vianney Pillet est officier général de zone de défense et de sécurité-Nord et gouverneur militaire de Lille. Outre ses responsabilités opérationnelles, appuyé par les délégués militaires départementaux des Hauts-de-France, il anime l’activité de rayonnement et de mémoire des armées, au titre de l’entretien du lien armées-nation-jeunesse, et notamment les grandes commémorations nationales.

La place des témoins

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Jean Monin, interné rescapé de Montluc et du camp de Mauthausen témoigne devant des scolaires pendant une visite de l’ancienne prison de Montluc, 16 décembre 2014. © Mémorial de Montluc

Les cérémonies commémoratives offrent une place de choix aux témoins des événements remémorés. Aujourd’hui, le témoignage n’est pas seulement un "outil scénographique", il apparaît comme un élément indispensable de l’acte de commémoration, du travail de mémoire en amont, à sa ritualisation le jour de la cérémonie.

Site web dédié au cimetière commémoratif des Nations Unies en Corée

La mémoire des fusillés de Bondues

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Fort de Bondues. © Tanguy Prouvost/Musée de la Résistance de Bondues

Hélène Priego est directrice du musée de la Résistance à Bondues, ouvert en 1997. Ce site est venu enrichir le patrimoine de pierre de la ville dédié au souvenir des fusillés de Bondues pendant la Seconde Guerre mondiale. Parce que cette histoire est constitutive de l’identité du territoire, elle est source de pratiques commémoratives singulières, à Bondues et dans les environs.

Les HLMN et les nécropoles : des lieux d’innovation

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Illumination de la nécropole de Belfort, 10 novembre 2018. © Samuel Carnoval

Parmi le riche patrimoine de pierre qui porte, en France et à l’étranger, l’histoire et la mémoire nationales, il est des lieux en perpétuelle évolution. Les hauts lieux de la mémoire nationale (HLMN) et les nécropoles nationales sont au cœur d’une politique de valorisation qui tend à en faire des lieux de commémoration innovants.

Le Centenaire à Metz

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Cérémonie du centenaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, 11 novembre 2018, Metz, en présence de scolaires et de reconstituteurs. © Philippe Gisselbrecht/Ville de Metz

Durant le centenaire de la Grande Guerre, Christine Aguasca fut conseillère municipale déléguée à la Mémoire, à la Défense et aux relations interreligieuses auprès du maire de Metz. À l’occasion de ce cycle commémoratif exceptionnel, la ville mosellane a accueilli plusieurs manifestations mettant en lumière sa propre expérience du conflit et son dynamisme mémoriel.

Commémorer 1870 : l'enjeu de préservation des traces

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Musée de la guerre de 1870 et de l’Annexion - Gravelotte. © Département de la Moselle

Alors que la France a connu et connaît encore des cycles commémoratifs exceptionnels liés aux deux guerres mondiales, elle s’apprête en 2020 à raviver le souvenir d’un conflit qui demeure méconnu, pour ne pas dire oublié, du plus grand nombre, bien qu’elle n’ait jamais cessé de le commémorer. Vécue comme une nécessité psychologique au lendemain de la guerre, sa commémoration s’est imposée avec le temps comme une nécessité historique.

Le bâtiment du Mémorial du Camp de Rivesaltes

Les monuments aux morts

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L’hommage aux morts de la Grande Guerre : en interminable cortège, les veuves et les orphelins défilent devant le cénotaphe. 17 juillet 1919. © Excelsior–L’Équipe/Roger-Viollet

Dès la fin de la Grande Guerre, les monuments aux morts envahissent le paysage communal et deviennent un point de ralliement des mémoires individuelles et familiales de la guerre. Cent ans après, ces "lieux de mémoire" restent des piliers de la commémoration et témoignent de la filiation entre les différentes générations combattantes.

La médaille de l'expédition de Suez

Le Château de Joux se rappelle à vous...

La croix de guerre du lieutenant-colonel Burnett de la Royal Air Force

Un objet, une histoire

Elles ont suivi de Gaulle - Histoire du Corps des Volontaires françaises

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Un bonnet de police de voltigeur de la Garde impériale

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Dossier et vidéo 1870