1918-1920, sortir de la guerre

8 juin 2020 - Cérémonie nationale à l’Arc de Triomphe en hommage aux morts pour la France en Indochine

Henri Borlant

Henri Borlant

Appel à contributions pour le 80ème anniversaire de l’année 1940

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Une simple école de brique rouge...

La dérive d’un avion français abattu le 21 mai 1940

Enseigner 1940 [1]

Français, Britanniques, Allemands en Norvège

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Narvik en 1940. HMSO
Narvik en 1940. HMSO

Du 9 avril au 10 juin 1940, ce sont deux mois et un jour de combats en Norvège. Une première pour les Alliés : une opération de débarquement interarmes, interarmées, interalliée (France, Angleterre, Norvège, Pologne) qui rassemble près de 100 000 soldats, dans un contexte politique et militaire contraint, avec des victoires sur le terrain et un rembarquement dû à la situation catastrophique sur le front de France. Avec autant de soldats, c’est aussi une première pour les Allemands : Weserübung, ou "exercice Weser", est une opération interarmes et interarmées dont la responsabilité et la mise en œuvre repose sur un état-major de planification opérative distinct de l’Oberkommando der Wehrmacht (l’OKW), de l’Oberkommando der Luftwaffe, (l’OKL) et de l’Oberkommando der Marine (l’OKM)[1]. Une opération réalisée par les Allemands en appliquant trois principes : économie des moyens, concentration des efforts, liberté d’action des échelons subordonnés. C’est enfin une réussite logistique allemande, la maîtrise de l’air par la Luftwaffe, de très lourdes pertes pour la Kriegsmarine. Pour les uns comme pour les autres, c’est donc une première : comment concevoir, construire, conduire des opérations à plusieurs ?

 

Commémoration des combats de Montcornet et de la Bataille de France

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2020, année de Gaulle - (Re)voir la cérémonie du 17 mai 2020

Enseigner la crise. La question du COVID 19 et les programmes d’histoire, de géographie et d’enseignement moral et civique (EMC)

Les combats de Chasselay

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Colonne de tirailleurs sénégalais, avril 1940. © ECPAD
Prisonniers en 1940. Source : German Federal Archive (Deutsches Bundesarchiv)

 

Le 3 septembre 1939, la France et l'Angleterre sont entrées en guerre contre l'Allemagne nazie. Après une période d'attente et de combats sporadiques dénommée "la drôle de guerre", le 10 mai 1940 voit lancer depuis les Ardennes l'offensive ennemie qui va s'étendre inexorablement pour s'achever le 22 juin par la signature de l'armistice.

Durant ces évènements, la défense de la région lyonnaise est indissociable de celle du front des Alpes que menacent les Italiens, en guerre contre la France depuis le 10 juin. Il s'agit en outre d'un carrefour stratégique sur la route suivie par les Allemands en direction du Sud.

Les combats de Saumur

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Dans l'île, vestiges de la Maison Victor Boret, où se trouvait le P.C. de De Buffévent.
Le pont Napoléon (ou Pont des Sept Voies), lieu des combats du lieutenant de Buffévent. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

 

Le 10 mai 1940, à l'issue de la "drôle de guerre", l'Allemagne lance ses armées contre la France et la Belgique.

Après l'avoir emporté dans la Somme et dans l’Aisne, l’ennemi progresse vers la Seine. Le Général Weygand, commandant en chef des armées françaises depuis le 20 mai 1940, ordonne de mettre en défense toutes les rivières susceptibles de barrer vers le sud la route de l’invasion.

La bataille de Stonne-Oches

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Passage de la Meuse par des éléments de la 10ePanzer Division pendant la
Passage de la Meuse par des éléments de la 10ePanzer Division pendant la "campagne de France", 15 mai 1940-20 mai 1940. © ECPAD

 

Le XIXe corps blindé du général Guderian qui attaque sur Sedan comprend trois divisions : les Ie, IIe et Xe divisions blindées, soit un effectif de 1.000 chars environ. C'est la 2e armée du général Huntziger, dont le PC se situe à Senuc, qui lui fait face.

La bataille de Montcornet

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Le colonel Charles de Gaulle au côté du président de la République, Albert Lebrun, en visite à Goetzenbruck, le 23 octobre 1939.
Le colonel Charles de Gaulle au côté du président de la République, Albert Lebrun, en visite à Goetzenbruck, le 23 octobre 1939. © ECPAD

 

Ayant franchi les Ardennes, le XIXe corps blindé du général Guderian progresse vers le Nord-Ouest. Le 16 mai, les avant-gardes allemandes atteignent les environs de Saint-Quentin.

La 6e armée du général Touchon est chargée d'établir un front défensif sur l'Aisne. Pour permettre la mise en place de ce dispositif, des opérations de retardement sont nécessaires et diverses unités sont donc lancées en avant.