Musée d’Histoire et d’Archéologie

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Façade du « Château Deprez »

L’association «Les Amis du Vieil Harnes»  gère des collections historiques à caractères militaire et patriotique rassemblées par les anciens combattants.

Exposées depuis 1927 à l’étage de la salle des fêtes., elles ont permis la création, à partir de 1972, de quatre salles au Musée d’Histoire et d’Archéologie, avec une présentation modernisée à caractère didactique.

En 1925, les anciens combattants harnésiens de la première guerre mondiale créent la salle du souvenir. Ces vétérans, soucieux du devoir de mémoire, décident de rassembler dans une salle municipale des objets à caractère militaire (casques, médailles, armes, photographies...), qu'ils présentent uniquement le jour du 11 novembre.

Au fil des années, de véritables collections sur la Première et la Seconde Guerre mondiale, se constituent. Au début des années 1970, le maire de Harnes met à la disposition des anciens combattants une demeure bourgeoise du XIXe siècle, afin que ces derniers y présentent les objets militaires de la salle du souvenir. D’autre part, l'association des Amis Du Vieil Harnes est créée pour gérer les collections et animer le musée, qui ouvre ses portes en 1972.

Devenu « Musée de France » en 2003, le Musée d’Histoire et d’Archéologie de Harnes bénéficie depuis 2013 de nouvelles salles d’exposition.

Le musée présente les objets trouvés lors de fouilles sur le territoire de la commune de Harnes (époques gallo-romaines et Moyen-Age). Puis, à partir de l'exemple d'une commune de la Gohelle, il met en scène les deux conflits mondiaux. Un accent particulier mis sur la résistance et la déportation. Enfin, il présente l'évolution d'une ville (de 1900 à 1930) par le biais d'une exposition de cartes postales.           

À travers la vie des Harnésiens, le Musée d’Histoire et d’Archéologie permet notamment aux visiteurs de revivre les deux conflits mondiaux :

  • La Grande Guerre – 1914.1918.

Durant 4 ans, Harnes est à 12 km du front d’Artois (section Wotan-Stellung de la « ligne Hidenbourg »). Harnes est une base arrière pour les troupes allemandes.

  • La Seconde Guerre mondiale.

Durant le deuxième conflit mondial, Harnes est en zone rattachée au commandement allemand de Bruxelles. Elle est sous l’autorité de l’Ober Feld Kommandantur 670 de Lille.

Un accent particulier est mis sur la Résistance et la Déportation.

Harnes est un foyer de Résistance illustré par Charles Debarge, enfant de Harnes, sans doute la figure  emblématique de la Résistance communiste dans le département du Pas-de-Calais.                            

Harnes est  notamment concerné par trois convois de déportation :

  • le « convoi des mineurs » du 22 juin 1941, premier convoi de répression parti du sol français,
  • le convoi X, suite à la rafle des juifs de Lens, du 11 septembre 1942,
  • le « train de Loos », du 1er septembre 1944, dernier convoi de la déportation.

Le musée présente une importante collection d’affiches (plus de 200)  placardées sur les murs de la zone rattachée durant ces années.

 

Sources : ©Musée d’Histoire et d’Archéologie - Association « Les Amis du Vieil Harnes »
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Infos pratiques

Adresse

50 rue André Deprez 62440
Harnes
03 21 49 02 29

Tarifs

Gratuité totale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Chaque mercredi de 10 à 12 h et de 15 à 18 h – Chaque samedi de 15 à 18 h Pour les groupes, des visites sont possibles tous les jours, sur rendez-vous (Courrier 15 jours à l’avance)

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle en août. Office de Tourisme et du Patrimoine de Lens-Liévin - 50 rue de la gare – 62300 LENS - Tel : +33 (0)2 21 67 66 66

Musée N° 4 Commando

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Vue extérieure

Le musée, créé par des vétérans, conserve la mémoire du Premier Bataillon de Fusiliers Marins Commandos créé par le Commandant Kieffer et qui, intégré au N°4 Commando britannique, a été la seule unité française ayant débarqué sur les plages bas-normandes (zone « Sword ») le 6 juin 1944.

Le musée retrace l’histoire des combattants volontaires français qui, grâce à la ténacité du commandant Philippe Kieffer, ont pu rejoindre les commandos formés par les Britanniques et participer à diverses actions à leurs côtés. Il présente en particulier leur entraînement au camp d’Achnacarry en Ecosse et, le 6 juin 1944, leur action dans le N°4 Commando lors du Débarquement sur la plage de Colleville sur Orne (aujourd’hui Colleville Montgomery), la prise du casino et la libération de Ouistreham, leur jonction avec les parachutistes britanniques au pont « Pégasus Bridge » à Bénouville, puis leur installation à Amfreville, toutes ces opérations ayant été réalisées dans la journée. Ils combattront ensuite dans la Bataille de Normandie jusqu’à la fin août  1944, puis  en Belgique et en Hollande.

Tous les objets présentés dans le musée sont authentiques et les équipements et uniformes proviennent  pour la plupart de dons faits par les familles des commandos britanniques et français.

Une grande maquette de 3,60m x 1,10m aide à la compréhension du Débarquement à  Colleville sur Orne  et à la prise du casino de Ouistreham.

Une vidéo de 26 minutes (sous-titrée en anglais), composée de documents et  de films d’époque,  présente  en particulier l’entrainement au camp d’Achnacarry.

De nombreux  uniformes et  armements, dont certains très rares, utilisés par les belligérants sont exposés dans de grandes vitrines.

Les légendes associées à la majorité des  objets et photographies  présentés sont rédigées en français, en anglais et en allemand.

Ce musée a été créé :

  • Pour expliquer ce qu’étaient les commandos, ce qu’ils ont accompli.
  • Pour que vivent leur mémoire et leur exemple.

En lisant ce poème, visiteur tu comprendras, car tout  y est dit :

Hommage au Commando Kieffer
(Aux 177 commandos et à leurs frères d'armes)

Commandos, emblème d'espèrance
qui claque au vent, vers le ciel de France,
Vous amorcez un chant de délivrance
Qui fait écho dans les villages de France.
.../

Claude Blin

L'intégralité de ce poème de Claude Blin est disponible au musée du N°4 Commando

 

Sources : ©Musée N° 4 Commando
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Infos pratiques

Adresse

Place Alfred Thomas (face au casino) 14150
Ouistreham Riva-Bella
02 31 96 63 10

Tarifs

- Plein tarif (Adultes): 5€- Jeunes (plus de 10 ans), étudiants: 3 €- Groupes (plus de 10 personnes): 4 € /pers - Gratuité : enfants accompagnés de moins de 10 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours . 10h30-13h00 et 13h30-18h30

Fermetures annuelles

De la mi-octobre à la fin mars.Office de tourisme de référence : Place Alexandre Lofi . 14150 Ouistreham Riva- Bella - Tel : 02 31 97 18 63 - info@tourisme-ouistreham.fr

Musée d’Histoire Jean Garcin 1939-1945 : L’appel de la liberté

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© Conservation départementale de Vaucluse

Ouvert en 1990, le Musée d’Histoire Jean Garcin : 39-45 L’Appel de la liberté recrée par le biais d'une approche pluridisciplinaire - historique, littéraire et artistique - toute une époque de l'avant-guerre à la Libération.

Une collection de plus de 10 000 pièces, objets et documents, évoque, dans des décors cinématographiques inspirés du réalisme poétique des années 30 et conçus par Willy Holt, la vie quotidienne des Français sous l'Occupation. Puis une présentation de la Résistance en Vaucluse, en contrepoint de la grande Histoire nationale et mondiale, appréhende, à travers le récit et les témoignages des acteurs de l'événement, les motivations profondes des comportements. Enfin une troisième section : La liberté de l'Esprit propose une réflexion en profondeur sur les idéaux de la Résistance, leur enseignement et leur signification. Elle rassemble nombre d'éditions clandestines, soumises à la censure ou provenant de l'étranger, de revues militantes, de manuscrits de René Char, Georges Rouault, André Breton… et d'œuvres originales de Henri Matisse, Joan Miró…

L'originalité des collections réside essentiellement dans la richesse des objets consacrés à la vie quotidienne. De 1939 à 1949, les Français furent soumis à un système organisé de restrictions alimentaires qui devait profondément marquer les mémoires et les comportements. La faim, le manque, la privation dominaient. À partir de cette collection exceptionnelle, ont été reconstitués les décors d'une école, d'une mairie, d'un logement, d'une épicerie, d'une librairie.

Le musée dispose aussi d’un centre de documentation et de recherche (ouvert à tous sur rendez-vous) qui propose la consultation d’informations et d’archives sur tous supports, l’emprunt et la reproduction de documents.

Un auditorium est disponible sur réservation pour les colloques, séminaires, spectacles, réunions de travail, projections de films et expositions.

Vous pouvez visiter le musée librement, sur rendez-vous toute l'année pour les groupes (10 personnes minimum).

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

271, chemin de la Fontaine 84800
Fontaine-de-Vaucluse
04 90 20 24 00

Tarifs

Adulte : 7€ / Tarif réduit : 4€ (+ de 65 ans, étudiants, adulte accompagné d'un jeune de moins de 18 ans) / Gratuit : Vauclusiens (sur présentation d’un justificatif de moins de 3 mois), moins de 18 ans, demandeurs d'emploi et bénéficiaires des minima sociaux / Gratuité pour tous les premiers dimanches du mois d'avril à septembre, à l'occasion des manifestations nationales (Journées Européennes du Patrimoine, Nuit Européenne des musées,...) et événements ponctuels / Tarifs groupes : Scolaires : visite libre gratuite, atelier ou visite guidée 25€ par classe ; Adultes (à partir de 10 pers) : visites libres 4€ par personne ; Visite guidée : 6€ par personne (2€ pour les moins de 18 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre : de 11h à 13h et de 14h à 18h tous les jours sauf mardi et mercredi / Ouvert toute l’année pour les groupes sur réservation (à partir de 10 personnes)

Fermetures annuelles

Fermeture les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Site Web : www.vaucluse.fr

Le fort Wagner

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© ADFM Le Fort WAGNER

Metz est rattachée à l'empire allemand après la défaite française de 1870. Les Allemands renforcent les fortifications déjà existantes entre 1871 et 1885. Pour répondre aux progrès de l’armement, une deuxième ceinture fortifiée est construite à partir de 1899. Metz devient la plus grande place forte d’Europe.

Le fort le plus au sud sera bâti à 13 km au sud de Metz, sur une colline dominant la rive droite de la Seille. Commencé en 1904, il sera baptisé Feste Wagner lors de son achèvement en 1910.

La position qui abritait environ1250 hommes, se compose des éléments suivants, dispersés sur une superficie de 47 hectares et reliés par deux kilomètres de galeries souterraines :

- une batterie sur affût protégé pour deux canons de 15 cm à longue portée,

- deux batteries cuirassées, l’une pour 4 obusiers de 15 cm, l’autre pour 4 canons de 10 cm,

- quatre ouvrages d'infanterie nommés Verny, Avigy, Seille et Lamencé,

- une station centrale électrique avec 7 groupes électrogènes,

- quatre observatoires cuirassés fixes d'artillerie et onze d'infanterie.

L’ensemble représente plus de 28.000 mètres carrés de surface bâtie et s’étend sur plus de 47 hectares.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Fort Wagner 57420
Verny
06 85 25 47 68

Tarifs

Adulte : 8€ / Enfant de 6 à 12 ans : 4€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 octobre - Tous les dimanche à 14h30 / En juillet et aout - Tous les dimanches et jeudis

Fermetures annuelles

Du 1er novembre au 30 avril

Petit Ouvrage de Rohrbach-lès-Bitche

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Découvrez la ligne Maginot

Situé en Moselle à mi-chemin entre Sarreguemines et Bitche, à moins de 10km de la frontière allemande découvrez le Fort Casso, l’un des maillons de la célèbre Ligne Maginot, ensemble fortifié s’étalant des rives de la Mer du Nord aux plages de la Mer Méditerranée.  

Gardien du plateau de Rohrbach-lès-Bitche, l'ouvrage a résisté victorieusement aux attaques ennemies lors de la campagne militaire de 1940. Au cours d'une visite commentée, découvrez le quotidien des troupes de forteresse du 166e régiment d'infanterie. A 25 m sous terre, vous pourrez vous rendre compte de la technique mise en œuvre pour la défense des frontières, en visitant la cuisine, l'usine électrique, le casernement, avant de participer à la mise en mouvement d'une tourelle à éclipse. Une véritable plongée dans l'Histoire...

Le Fort Casso, ou « Petit Ouvrage de Rohrbach » est un ouvrage de seconde génération. Sa construction débuta en 1934, dura 4 ans et nécessita 6000M³ de béton et 500 tonnes d’acier.  L’ouvrage est doté d’une cuisine, d’une centrale électrique, d’un vaste casernement et de moyens de communication modernes. Pour sa défense, l’ouvrage dispose de plusieurs créneaux de tir dans les blocs de combat ainsi que 6 coches blindées et 2 tourelles à éclipse, le tout équipé de 32 armes automatiques et 8 canons antichar.

 

IMPORTANT : Prévoir des vêtements chauds (température intérieure 13° toute l'année) et des chaussures de marche pour la visite de l'ouvrage.

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur la Ligne Maginot voici un lien vers le site internet d'un membre de l’association . vous trouverez ici de nombreuses informations et photographies concernant les équipements et ouvrages de la Ligne Maginot : www.fortiff.be/casso/

 

 

Sources : ©Ligne Maginot
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Infos pratiques

Adresse

Route départementale 84 57410
Rohrbach-lès-Bitche
03 87 02 70 41

Tarifs

- Plein tarif 6 €- Jeunes moins de 14 ans 3 €- Groupes à partir de 20 personnes : 5 €- Groupes scolaires : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les week-ends et jours fériés, du 15 mars au 30 novembre : visite à 15h(visite supplémentaire à 16h, les dimanches et jours fériés, du 16 juin au 15 septembre)Tous les 1ers week-ends du mois, du 1er décembre au 15 mars : visite à 15hTous les dimanches, du 1er décembre au 15 mars : visite à 15hEn semaine, du 15 mars au 15 juin et du 1er septembre au 15 novembre : visite à 15hEn semaine, du 16 juin au 31 août : visite à 10h, 14h et 16h

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvierOffice de tourisme de référence - 2 Avenue du Général de Gaulle - 57230 BITCHE - Tel: 03 87 06 16 16

Musée Jean & Denise Letaille - Bullecourt 1917

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Le musée Jean et Denise LETAILLE à Bullecourt, situé sur la ligne de front pendant la Grande Guerre, abrite l’histoire de milliers de soldats venus défendre le secteur d’Arras en 1917.

Tout au long de leur vie, Jean et Denise Letaille, un couple d’agriculteurs de Bullecourt, ont rassemblé une impressionnante collection d’objets trouvés dans leurs champs et dans la campagne alentour. Des armes, mais aussi des rasoirs, des peignes, des étuis de cigarettes et d’autres effets personnels venus d’Australie, d’Allemagne et du Royaume-Uni, ont été retrouvés sur l’ancienne ligne de front au côté des hommes à qui ils appartenaient, tombés au cours des deux batailles de Bullecourt, lors de l’offensive d’Arras en avril et en mai 1917. 10 771 soldats australiens et 7 000 soldats britanniques furent tués ou blessés lors de ces combats destinés à percer la ligne de front allemande. Rassemblés dans le musée Letaille, ces vestiges de tranchées mettent en lumière un épisode souvent méconnu de la Grande Guerre, pourtant des plus meurtriers. Ils racontent surtout l’histoire des « Diggers », ces valeureux soldats du bout du monde.

Cet espace de 210 m² flambant neuf est prêt à accueillir les milliers d'Australiens qui viennent chaque année, les passionnés d'histoire ou encore de simples curieux qui, sans nul doute, se laisseront surprendre par ce musée.

La construction de ce musée s'inscrit dans un programme conduit par le Ministère australien pour la revalorisation de 7 sites le long de l'ancien Front occidental témoignant de l'intervention des forces australiennes au cours de la Grande Guerre. Sont ainsi concernés les sites d'Ypres et Passchendaele en Belgique, Fromelles, Bullecourt, Mont-Saint-Quentin, Pozières et Villers-Bretonneux.

Bullecourt est désormais reconnu comme "Village Patrimoine".

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 bis rue d’Arras 62128
Bullecourt
+33 (0)3 21 55 33 20

Tarifs

Tarifs individuel incluant l’audio-guide Plein tarif : 5 € Tarif réduit (12-17 ans, étudiant, demandeur d’emploi) : 3 € Moins de 12 ans, personne en situation de handicap : gratuit Tarifs groupe incluant l’audioguide ou visite guidée Groupe adultes (plus de 10 personnes, max 50) : 4 €/pers Groupe scolaires (primaire, collège, lycée)- accueil de loisirs (maximum 35) : 2 €/enfant La réservation est obligatoire, au plus tard trois semaines avant la visite Moyen de paiement : espèce et chèques.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’avril à septembre : Individuel : Mardi - mercredi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Vendredi, samedi, dimanche de 13h30 à 18h Groupe : Du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h sur réservation Horaires de mi-février à mars et d’octobre à mi-décembre : Individuel : Mercredi, vendredi et samedi de 13h30 à 17h30 1er et 3ème dimanche du mois Groupe : Du mardi au dimanche (1er et 3ème dimanche) du mois, de 13h30 à 18h sur réservation

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis / Fermeture annuelle de mi-décembre à mi-février et jours fériés sauf le 8 mai et 11 novembre

Musée Août 1944

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Découvrez la débâcle allemande à la fin de la Bataille de Normandie.

Présentation du musée à consulter

La bataille de Normandie, on ne le sait que trop peu, s’est terminée sur les rives de la Seine. Fin Août 1944, ce sont des dizaines de milliers de soldats Allemands qui tentent de fuir l’avancée des Alliés.

Pendant plusieurs jours, les avions et l'artillerie pilonnent les troupes massées au bord du fleuve causant des pertes en hommes et en matériels très importantes.

Les armées anglo-canadiennes combattent victorieusement les derniers bastions de défense allemande, les conduisant par la suite à la libération tant attendue des populations civiles.

Ce musée a donc pour but de rappeler ces heures tragiques de combat puis les heures de soulagement de la Libération. Grâce aux récits des soldats, des civils, témoins des combats et au travers de milliers d’objets, d’armements et de tenues de soldats, venez comprendre l’histoire des derniers combats sur la Seine. À travers des mises en scène et une présentation de milliers objets d’époque, tous authentiques et réunis après plusieurs années de recherche, l’Histoire reprend vie. Les vitrines reconstituent des épisodes symboliques des dernières semaines de guerre et illustrent cette période décisive.

Sur place vous bénéficierez d'un accueil personnalisé sur notre parking pouvant recevoir tout type de transport en commun. Les visites du site ou du musée peuvent être libres ou guidées .

La durée des visites guidées peut varier selon votre demande. Ces visites s'adaptent en fonction de l'âge et des connaissances des visiteurs.

 

Sources : ©Musée Août 1944
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Infos pratiques

Adresse

Château du Taillis 76480
Duclair
06 83 82 22 89

Tarifs

- Plein tarif 5 €- Jeunes 3 €- Groupes 4 €- Gratuité – de 6 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h, du 1 er mai au 15 Octobre

Fermetures annuelles

Du 15 octobre au 1er mai

Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

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© Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre Haute-Loire et Ardèche, le Chambon-sur-Lignon et les villages alentours ont accueilli et aidé de nombreux réfugiés, notamment juifs. C’est pour transmettre les valeurs d’humanité et d’engagement qui ont permis ce sauvetage à grande échelle que le Lieu de Mémoire a ouvert en juin 2013.


Consulter l'offre pédagogique >>>  Chambon


Le parcours permanent s’organise autour des différentes formes de résistances : civile, spirituelle et armée. La visite permet ainsi de comprendre l’histoire d’accueil particulière du « Plateau » autour du Chambon-sur-Lignon. Elle est complétée par une salle mémorielle où des écrans tactiles permettent de visionner des témoignages de sauveteurs, réfugiés et résistants.

A l’extérieur, le Jardin de la mémoire, créé par le paysagiste Louis Bénech avec une œuvre du sculpteur Paul-Armand Gette, est conçu comme un espace de sérénité. Il a été offert par un mécène en hommage aux habitants qui ont accueilli sa mère pendant la guerre.

En 2020 la gestion du Lieu de Mémoire a été reprise par le Mémorial de la Shoah à Paris.

Chaque été, une exposition temporaire est proposée au public, accompagnée d’une programmation culturelle riche. Les événements permettent d’approfondir des thématiques liées à l’histoire locale et plus généralement à la Seconde Guerre mondiale, la Shoah et les résistances.

L’accueil des groupes, notamment scolaires, est assuré toute l’année.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

23 Route du Mazet 43400
Le Chambon-sur-Lignon
04 71 56 56 65

Tarifs

Tarif plein : 5€/ Tarif réduit : 3€ (collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi, malentendants, malvoyants, personnes à mobilité réduite – sur présentation d’une carte) / Tarif groupe : 3,50€ (minimum 10 personnes) / Forfait visite guidée : 30€ (sur réservation et pour les groupes de minimum 10 personnes) /Gratuit pour le moins de 10 ans / Scolaires : 2€ par élève et par activité

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En basse saison : du 1er mars au 3o avril, puis du 1er octobre au 30 novembre : du mercredi au samedi, de 14h à 18h / En haute saison : du 1er mai au 30 septembre : du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h / Les jours fériés : Le Lieu de Mémoire est ouvert si le jour correspond à un jour d’ouverture prévu pour la saison / Pour les groupes et scolaires, le Lieu de Mémoire est ouvert toute l’année, sur rendez-vous.

Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme

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Au sein du Palais Épiscopal de Verdun, le Centre Mondial de la Paix est un trait d’union entre les sites du Champ de Bataille de Verdun et l’époque contemporaine. Centenaire de la Grande Guerre, Relations Franco-Allemandes, conflits contemporains rythment ses expositions dont la visite permet de mieux comprendre notre histoire et notre monde.

Exposition événement Trésors de Diplomatie
>> Site officiel - Toutes les actualités du Centre en lien

 


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  centre mondial paix


Après la visite du Champ de Bataille de Verdun, dont les stigmates toujours visibles 100 ans après nous rappellent les horreurs de la guerre, une visite au Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme s’impose. Verdun, symbole de la Grande Guerre, Verdun Capitale de la Paix pour mieux comprendre comment une crise régionale peut dégénérer en conflit majeur, comment les relations franco-allemandes ont su dépasser l’horreur et la haine née des conflits, comment jour après jour la préservation des libertés et des droits de l’Homme reste le meilleur rempart contre un monde fou capable des pires destructions et folies.

Le visiteur appréciera le charme exceptionnel du Palais Episcopal de Verdun, édifice classé du 18e siècle, qui depuis 30 ans abrite le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme. La visite (gratuite) des jardins 18e offre un parcours citoyen libre avec un pan du Mur de Berlin et son histoire à découvrir, mais aussi l’une des plus belles vues sur la ville de Verdun.

En permanence, plusieurs expositions accueillent le visiteur : Grande Guerre, Relations Franco-allemandes, Conflits Contemporains, Droits de l’Homme . le menu est varié.

Les scolaires apprécieront les dossiers pédagogiques et les ateliers préparés par l’équipe pédagogique et le réseau CANOPE Meuse . les scientifiques pourront découvrir le pôle d’excellence mémorielle « 14-18 et franco-allemand » nourri par la synergie des différentes structures abritées dans les locaux du Centre Mondial de la Paix. 

Le touriste se régalera dans la boutique riche de plus de 500 références littéraires adaptées à tous les âges.

Souhaité comme lieu de rencontre dès sa création en présence du Secrétaire Général de l’ONU, le Centre Mondial de la Paix accueille de très nombreux événements dans ses salles de réception (de 20 à 300 places dont une salle cinéma). Conférences, ciné-club, salon du livre, … pas une semaine sans un événement, le plus souvent ouvert gratuitement au public.

Dès mi-avril 2016, une capacité d’hébergement collectif de 56 lits permettra aux groupes en visite à Verdun de disposer d’un hébergement en complément.

 

Sources : ©Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
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Infos pratiques

Adresse

Place Monseigneur GINISTY – BP10183 55105
Verdun
03 29 86 55 00

Tarifs

- Plein tarif (selon parcours) : de 5 € à 12 €- Jeunes (selon parcours) : de 2.5 € à 7 €- Groupes (selon parcours) : de 3.8 € à 20 €- Gratuité (- de 6 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Saison touristique (avril à novembre) 10h-18hHors Saison : 10h-12h30 – 14h-18h

Fermetures annuelles

20 décembre – 5 janvierOffice de tourisme de référence - Place de la Nation – 55100 Verdun - Tel 03 29 86 14 18

Courriel : contact@cmpaix.eu

Musée de la Résistance de Bondues

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© Musée de la Résistance de Bondues

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, du 17 mars 1943 au 1er mai 1944, 68 résistants sont fusillés au fort de Bondues. Aujourd'hui, dans les vestiges de ce fort, le Musée de la Résistance de Bondues transmet ce qu'a été la résistance dans le Nord-Pas-de-Calais au temps de l'occupation allemande.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Bondues


  • Un travail d'histoire

Dédié à la résistance régionale, le musée de la Résistance de Bondues a pour ambition de transmettre l’héritage intellectuel et moral des résistants du Nord, et de rappeler la portée universelle de leur combat.

L’exposition permanente, conçue par une équipe d’anciens résistants et d’enseignants, se veut le plus pédagogique possible. Le parcours proposé traverse 5 salles organisées autour des valeurs de la Résistance : le souvenir, le refus, le courage, l’engagement, et le sacrifice. Le visiteur découvre ainsi les motifs, les méthodes et l’organisation de la résistance régionale en 1940-1944.

Nos animations ponctuelles et expositions temporaires tendent, elles, à explorer d’autres aspects de la Résistance et de l’occupation (Caricatures en guerre, exposition virtuelle sur les persécutions raciales, Exposition sur les Résistants de la Grande Guerre).

  • Un devoir de vigilance

Préserver et respecter l’esprit de ces résistants, c’est aussi pour l’équipe du musée en percevoir les résonances dans le monde contemporain.  Ce devoir de vigilance nous paraît d’autant plus important que depuis sa création, le Musée de la Résistance travaille en lien avec le Rectorat de Lille et assure une mission pédagogique auprès des élèves de la région.

  • Un souci de rigueur scientifique

Le partenariat avec l’Education Nationale s’est concrétisé en 1998 avec la création d’un service éducatif dirigé par un professeur agrégé d’histoire, chargé d’aider collégiens et lycéens dans leur préparation du Concours National de la Résistance et de la Déportation. Le musée travaille aussi régulièrement avec l’IRHiS (Institut de Recherches Historiques du Septentrion, Université de Lille) en organisant des colloques bisannuels portant sur un thème défini en commun.


Les collections du musée

  • Les archives papier

Elles regroupent affiches (propagande de Vichy et ordres des autorités régionales, avis d’exécution et d’interdiction émis par les autorités allemandes), magazines et fascicules, cartes d’état-major allemandes, tracts et journaux clandestins, papiers d’identité, photos de famille et documents personnels de résistants, cartes et certificats d’appartenance à la résistance.

  • Les objets

Parmi les objets conservés, figurent armes allemandes, anglaises, américaines et françaises des deux guerres mondiales, uniformes allemands, postes TSF, matériel d’impression de journaux clandestins, brassards de groupes de résistance, objets usuels de déportés, médailles et drapeaux.

Le fonds d’archives est ouvert sur réservation aux étudiants, aux chercheurs et à tous les visiteurs individuels qui en font la demande.

Le musée est également doté d’un fonds documentaire constitué de témoignages vidéo et de mémoires d’acteurs de l’époque, d’ouvrages et d’études historiques publiés après la guerre. Il s’enrichit chaque année de nouveaux achats.

Une grande partie de nos collections est valorisée par le biais du portail memoire14-45.eu

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Général de Gaulle 59910
Bondues
03 20 28 88 32

Tarifs

6€ audioguide inclus / Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuit / Groupes (à partir de 10 personnes) : 4,50 € par personne / Scolaires (30 élèves maximum) : 25 € par classe avec visite guidée / Porteurs de carte ICOM et Pass Éducation : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pour les individuels - De septembre à juin : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 16h30 (visite libre) - Les premiers et troisièmes dimanches du mois de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30) - Juillet et août : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h (visite libre) - Fermeture de la billetterie à 17h30 / Pour les groupes - Ouvert sur réservation le lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h / Fermé le mardi, le week-end et les jours fériés

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances scolaires de Noël

Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles

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En cours d’aménagement, le Centre n’est pas encore ouvert au public. Néanmoins, l’association qui porte le projet a développé un certain nombre d’activités pédagogiques à destination des scolaires, et propose au grand public tout au long de l’année des manifestations culturelles (expositions temporaires, conférences, projections, lectures...). 

L’association

Créée en 1997, l’association qui porte le projet de création d’un Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles  (CRDA) œuvre dans trois directions :

- Promouvoir la recherche, la collecte et la conservation de tous documents concernant la période 1939-1945 sur le territoire du pays d’Arles . recueillir les témoignages d’anciens résistants et/ou déportés.

- Faire connaître l’histoire locale de la Seconde Guerre mondiale, à travers des animations pédagogiques à destination des scolaires et des manifestations culturelles à destination du grand public.

- A travers cette histoire, engager une réflexion sur les valeurs républicaines défendues par les résistants : la liberté, la démocratie, les droits de l’Homme.

Le projet

Accessible aux publics les plus jeunes par sa manière d’être et de présenter, œuvre de vigilance à partir de l’Histoire, le projet du Centre Résistance et Déportation du Pays d’Arles marque la volonté d’établir le lien entre le passé et le présent, rappelant que la démocratie n’est jamais acquise, que la citoyenneté et les droits de l’Homme sont à défendre partout et chaque jour.

Son objectif est d’amener à une réflexion sur les idéologies et les modes de pensée pouvant déboucher sur la dictature, le fascisme et la stigmatisation de certaines populations.

L’exposition permanente du futur CRDA s’articulera, outre une introduction et une conclusion, autour de cinq thématiques : régime de Vichy et Occupation, Résistance, répression et déportations, Libération, héritage de la Résistance.

Centre de ressources

Les fonds du CRDA sont constitués par :

- plus de 3 000 ouvrages classés par thèmes.

- des archives (tracts, affiches, rapports administratifs, extraits de correspondance, etc…) et un fonds photographique, issus de fonds privés et traitant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire du pays d’Arles (36 communes).

- de la documentation.

- des documents audiovisuels (témoignages, documents, chants, …).

- des collections d’objets se rapportant à la vie quotidienne (postes T.S.F., matériel scolaire), à la Résistance (imprimeries clandestines, poste émetteur-récepteur, containers pour parachutage, armes), à l’Occupation (brassard nazi, casques allemands) ou encore aux combats de la Libération (armes, vêtements).

Pédagogie

Agrémentée par l’Education nationale, l’association propose au public scolaire (CM2 – Collèges – Lycées) une série d’animations pédagogiques sur la période de la Seconde Guerre mondiale dans le pays d’Arles.

Ces activités s’appuient essentiellement sur un angle local et mobilisent divers supports (témoignages vivants, collections et fonds d’archives, visites guidées, ateliers pédagogiques).

Programmation culturelle

La programmation culturelle du futur centre s’organise d’ores et déjà autour de deux temps forts :

- Les journées de la Mémoire. Chaque année aux mois de février et mars, l’association présente une exposition temporaire autour des thèmes de la Résistance et de la Déportation. Ce travail permet de mener de nouvelles recherches sur l’histoire locale, d’enrichir et de valoriser les fonds de l’association.  De nombreuses manifestations culturelles (concerts, films, conférences, lectures, etc.), en partenariat avec les différents acteurs culturels de la Ville, viennent animer les « journées de la Mémoire » qui touchent un large public.

- Les Rencontres internationales de la Photographie. Depuis 2013, les espaces du futur CRDA s’ouvrent aux projets photographiques en lien avec les thématiques citoyennes (paix, libertés, Droits de l’Homme,) pendant la saison estivale, avec les Rencontres internationales de la Photographie.

 

Sources : ©Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles
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Infos pratiques

Adresse

Espace Frédéric Mistral, 2bis boulevard Emile Combes 13200
Arles
04 90 96 52 35

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Centre de documentation ouvert sur rendez-vous et le premier mercredi de chaque mois de 14h30 à 16h30Activités pédagogiques sur rendez-vous, gratuit.Office de Tourisme de référence - Esplanade Charles de Gaulle, Bd des Lices, 13200 Arles - 04 90 18 41 20

Ouvrage de La Ferté

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Bloc 1 : L'ouvrage de la Ferté. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Cet ouvrage de la ligne Maginot fut pris d'assaut par l'armée allemande. Tout l'équipage périt asphyxié pendant les combats de mai 1940.

Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, la zone de La-Ferté-sur-Chiers est incorporée dans le dispositif des fortifications de la Ligne Maginot.

Lieu d'âpres combats au mois de mai 1940, le complexe fortifié abrite un musée consacré aux combattants de 1940.

L'ouvrage de la Ferté est le dernier ouvrage à l'ouest du secteur fortifié de Montmédy. Il est implanté entre les villages de Villy et de la Ferté, au sommet d'une colline appelée " La Croix de Villy".

Construit entre 1935 et 1939, cet ouvrage se compose de deux blocs de combat dont l'un est encore équipé de son canon antichar de 47.

Les casemates d'infanterie initiales Nord et Sud, reliées entre elles par une galerie de 270 mètres de long, sont renforcées par différents éléments implantés dans le village, alors aménagé en solide point d'appui avec douze maisons fortes, blockhaus, caves bétonnées et divers obstacles de rails et de barbelés.

Le 10 Mai 1940, les Allemands déclenchent leur offensive à l'Ouest.

Le 13 Mai ils sont à Sedan. A partir de 11 heures ce jour là, cinq cents bombardiers allemands, se relayant par vagues de cinquante appareils, écrasent sous leurs bombes la ligne principale de résistance française. Chaque soldat français a l'impression d'être personnellement visé. Le bombardement dure quatre heures. Dans l'après-midi, vers 15 heures, sous la protection de toutes leurs armes terrestres, les soldats allemands mettent leurs canots pneumatiques à l'eau et franchissent la Meuse.

Les blockhaus sont réduits au silence et le soir venu le front français est enfoncé et ne sera plus jamais rétabli.

Plus à l'Est, le 14 au soir, les allemands sont à Carignan. L'artillerie française tire sur la ville qui sera aux deux tiers détruite. Ce même soir les Allemands sont à Mouzon, c'est-à-dire dans le dos des défenses françaises qui bordent la rive gauche de la rivière la Chiers. Nos troupes reçoivent l'ordre d'effectuer un large repli dans la nuit du 14 au 15 Mai et de s'établir sur la ligne de défense située entre le village de Villy, l'ouvrage de la Ferté, Malandry et Inor, dans la Meuse. De très âpres combats ont lieu dans les bois d'Inor.

Le 15 Mai 1940, pour la première fois, les Allemands sont au contact de la ligne Maginot. Pour protéger leur aile gauche, le commandement allemand décide de neutraliser l'ouvrage de la Ferté et le village fortifié de Villy qui flanque l'ouvrage vers le Nord. Les Allemands concentrent d'importants moyens d'artillerie pour réduire les différents points d'appui de campagne.

Villy est défendu par la lère compagnie du 23e RIC renforcée d'éléments du 155e RIF. L'équipage de l'ouvrage de la Ferté est issu de la 4ème CEO du 155. La garnison de Villy tient trois jours. Le 18 Mai, à bout de ressources, elle cesse le combat. Le village est en ruines.

Le 18 Mai, dès 18 heures, après une préparation méthodique du terrain à coups d'obus, collant au feu de leur artillerie, les pionniers allemands attaquent l'ouvrage de la Ferté, font sauter les créneaux de tir des cloches blindées, culbutent la tourelle et introduisent des charges de neutralisation.

Le 19 Mai à 5h30, l'ouvrage ne répond plus. Les 104 soldats français de l'équipage sont morts asphyxiés.

Un monument aux morts commémore le sacrifice des 104 défenseurs, Morts pour la France, et enterrés dans la Nécropole nationale de Villy.

Un Musée de la Ligne Maginot est installé en ces lieux chargés d'histoire. Il rend hommage aux héros qui ont résisté à l'avancée allemande en mai 1940. A 35 mètres sous terre, le visiteur est appelé à découvrir la vie de soldat dans un fort de la ligne Maginot.

 

Ouvrage de La Ferté

Site de Villy-La Ferté

08370 La Ferté-sur-Chiers

03 24 52 97 47

 

Réservations via notre site www.ouvragelaferte.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

08370
La Ferté-sur-Chiers
03 24 52 97 47

Tarifs

Tarif adulte: 6 € Tarif enfant (- de 12 ans): 3 € Groupe: 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 mars au 15 novembre Visites privées/scolaires toute l'année.

Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette

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► Exclusivité cheminsdememoire.gouv.f vidéo commémorative
Dossier de presse spécial centenaire

©Ministère de la défense - DMPA/SDMAE/BAPI - Cliquez sur les visuels pour les consulter en ligne

      
 

Monument érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale.Inauguré le 4 juillet 1928 (fête nationale américaine) en présence du maréchal Foch.

Symbole de l'amitié franco-américaine.

Situé à Marnes-la-Coquette pour honorer la mémoire des pilotes américains qui donnèrent leur vie sous uniforme français, avant l'entrée en guerre des Etats-Unis qui n’interviendra qu’en 1917.

L'histoire de l'Escadrille La Fayette constitue l'une des plus méconnues et des plus glorieuses aventures de la Première Guerre mondiale.

L'idée de sa création revient à un ancien pilote, Edgard Guerard Hamilton qui avait aidé les Alliés à localiser le corps de leurs morts après la guerre. Il pensa qu'il serait bien que les pilotes américains reposent tous ensemble dans un mémorial qui permettrait de perpétuer l'esprit de leur engagement aux côtés de la France.

Ce projet rencontra un accueil favorable auprès de personnalités américaines et françaises qui formèrent, en 1923, une association "Mémorial de l'Escadrille La Fayette" pour transformer son rêve en réalité.

Des dons conséquents furent faits par de riches familles américaines auxquels vinrent s'en ajouter beaucoup d'autres plus modestes en provenance de toute la France et de l'Amérique.

Le monument se compose d'une arche centrale, dont la taille est égale à la moitié de celle de l'Arc de Triomphe à Paris. Dans la pierre sont gravés les noms des pilotes de l'escadrille La Fayette et du La Fayette Flying Corps morts au combat. Sont aussi gravés les noms des villes et des régions où tous ces pilotes eurent à servir.

Sous le monument, la crypte contient 68 sarcophages, éclairée par 13 vitraux signés Mauméjean dont 11 font référence à des batailles auxquelles l'escadrille La Fayette participa.

Deux Francais, le lieutenant-colonel Thenault, premier chef de l'escadrille, et le général Brocard ont choisi d'être enterrés aux cotés de leurs camarades americains dans la crypte du memorial, marquant ainsi le lien très fort unissant la France et les Etats-Unis.

 

Site officiel

 

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Infos pratiques

Adresse

5 Bvd R. Poincaré - 92430
Marnes-la-Coquette
01 47 95 34 76

Fort de Metz-Queuleu

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©Association du fort de Metz-Queuleu

L’Association du fort de Queuleu pour la mémoire des internés-déportés et la sauvegarde du site, anciennement Amicale des anciens déportés du fort de Queuleu et de leurs familles, a été fondée en 1971 par d’anciens prisonniers. Celle-ci a notamment pour objet de maintenir la mémoire des internés et de développer la connaissance historique des camps qui se sont implantés dans le fort. Elle veille également à la sauvegarde et l’entretien du fort. Elle participe aussi à la transmission de l’histoire et de la mémoire à travers des visites, expositions et ateliers pédagogiques.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  Metz-Queuleu


Entre le 12 octobre octobre 1943 et le 17 août 1944, un camp spécial SS géré par la Gestapo est installé dans la Caserne II/Casemate A du fort de Queuleu à Metz. Environ 1500 prisonniers (femmes et hommes) y sont interrogés et torturés avant d’être envoyés dans des camps de concentration (Natzweiler, Dachau…), de sûreté (Schirmeck) ou des prisons. Le camp spécial du fort de Queuleu voit l’internement de communistes, résistants, saboteurs, passeurs, réfractaires, otages et prisonniers soviétiques. La plupart sont enfermés dans des cellules collectives surpeuplées, sans possibilité de se laver, ni parler, ni bouger sous la féroce surveillance des gardiens SS et du commandant Georg Hempen. Les responsables de la résistance sont isolés dans des cellules individuelles, cachots sombres et humides auxquels seul le commandant peut accéder. Les officiers de police « industrialisent » l’interrogatoire et utilisent la torture. Les conditions d’internement sont terribles et la plupart des prisonniers sont parqués les yeux bandés avec les pieds et mains liés. Trente-six personnes succombent dans le fort et quatre personnes réussissent à s’évader en avril 1944.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1, rue du roi Albert 57070
Metz
06 95 67 42 80

Tarifs

50€ pour les groupes scolaires et autres / Gratuit le week-end pour le public

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Semaine sur réservation aux groupes et le dimanche 14h et 16h au public avec guide

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle des visites de fin novembre à début mars

Centre Juno Beach

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©CJB-G.Wait

Le Centre Juno Beach est le seul musée canadien sur les plages du Débarquement. Situé sur la plage même où les Canadiens ont débarqué, le musée est un lieu de visite idéal pour découvrir la participation du Canada aux opérations militaires ainsi qu'à l'effort de guerre au pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Centre Juno Beach est également une fenêtre ouverte sur le Canada d'aujourd'hui.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  centre Juno Beach


L’exposition permanente s’appuie sur des photos, archives, témoignages audiovisuels et sonores, multimédia, cartes et objets pour raconter l’histoire des Canadiens qui ont volontairement porté l’uniforme ou qui, au pays, ont se sont mobilisés pour contribuer à l’effort de guerre. Bien qu’évoquant aussi les combats qui ont conduit les unités canadiennes de Sicile en Italie, de la Normandie aux Pays-Bas, le Centre Juno Beach n’est pas seulement un musée de la guerre : d’abord par la place faite aux témoignages et aux récits de vie, ensuite par la présentation de la société que ces combattants ont léguée à leurs enfants et qui forme le Canada d’aujourd’hui.

Grâce à des modules interactifs et des écrans tactiles, le parcours jeune public « Explore Juno : c’était comment le Canada pendant la guerre ? » rend la découverte du musée en famille encore plus simple et accessible.

Durée moyenne de la visite : 1h30

D’avril à octobre, les guides canadiens du Centre Juno Beach effectuent des visites commentées de 45 minutes sur le Parc Juno et ses vestiges du Mur de l’Atlantique dont les galeries qui abritaient le poste de commandement sur le site en 1944. Durée : 45 min

Le Centre Juno Beach est un musée engagé pour la mémoire et le Développement Durable. Découvrez toutes les actions menées par le musée en faveur d’un tourisme plus responsable sur le site web du musée.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Voie des Français Libres 14470
Courseulles-sur-Mer
02 31 37 32 17

Tarifs

https://www.junobeach.org/fr/informations-pratiques/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.junobeach.org/fr/informations-pratiques/

Site Web : www.junobeach.org

La Plaine au Bois

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Source : Commune d'Esquelbecq

Site de mémoire 39-45 à Esquelbecq (59)

Dans le cadre de l'opération Dynamo qui devait permettre aux troupes britanniques et françaises, acculées à la mer, d'évacuer Dunkerque, des bataillons de soldats britanniques avaient été disposés dans le secteur de la Plaine au Bois avec pour mission de retarder de quelques heures l'avancée des troupes allemandes. Après 9 h de combats héroïques, connus par « La bataille de Wormhout », les Britanniques pour la plupart blessés et sans munitions durent se rendre à l'ennemi. Malheureusement pour eux, leurs adversaires étaient de terribles SS de la garde personnelle du Führer, qui, au mépris total de la Convention de Genève, les entasseront dans une grange et les exécuteront froidement par jet de grenades.

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

80 soldats britanniques et 1 soldat français furent ainsi massacrés le 28 mai 1940 à 17h30.

 

13 soldats britanniques ont survécu, ils ont été secourus par les fermiers, résidents aux alentours du site, jusqu’à l’arrivée des secours médicaux. 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

Longtemps ce massacre resta ignoré. Jusqu'à ce que, parmi les vétérans britanniques venus commémorer l'anniversaire de l'opération Dynamo, certains survivants de cet épisode tragique se mirent à la recherche du lieu du massacre et à raconter ce qu'ils y avaient vécu. A partir de ces témoignages poignants, un historien local amateur Guy Rommelaere rédigea son livre intitulé: "Le massacre oublié" (*)

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

En 2000, après le remembrement des terres agricoles, la pâture du massacre a bien failli être transformée en terre à labour. C'était  sans compter avec la volonté des élus des trois communes d'Esquelbecq, Ledringhem et Wormhout où s'étaient déroulés les faits le 28 mai 1940. Une association franco-britannique a vu le jour avec pour objectifs: la sauvegarde, la mise en valeur et l'entretien de ce lieu chargé d'histoire. La pâture a pu être acquise par l'association qui depuis y a fait ériger une grange identique à celle d'origine ainsi qu'un belvédère doté d'une table d'orientation permettant de situer les différents éléments de cette journée tragique et plus récemment une stèle de la paix et de l'amitié entre les peuples a été inaugurée lors du 70ème  anniversaire de l’opération Dynamo.

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

(*)L'intégralité des produits de la vente de ce livre est reversée à l'association. Il est disponible dans les offices de tourisme d'Esquelbecq et de Wormhout au prix de 20 euros.

 

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Infos pratiques

Adresse

Office de Tourisme 9, place Alphonse Bergerot – 59470
Esquelbecq
Tél. : 03.28.62.88.57 – Fax : 03.28.62.49.57

Tarifs

Visites guidées de groupe (2 € par personnes)

Musée de la Résistance en Argoat

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©Emmanuel Berthier

le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu de mémoire. Situé en Bretagne, dans les Côtes d’Armor, la Communauté de communes du Kreiz Breizh a initié sur la commune de Saint-Connan, le pôle d’animation et de mémoire de l’Étang-Neuf. Ouvert depuis dix ans, le pôle accueille différentes activités : un musée consacré à la Résistance, un centre d’archives, une galerie d’art, un atelier de peinture et une école de pêche.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Argoat


 

Le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu porteur de mémoire. Au cœur de la forêt voisine de Coatmallouen se met en place, début juillet 1944, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d’hommes, il affronte les troupes d’occupation lors des combats du 27 juillet 1944 puis il participe à la libération de Guingamp et sa région. Certains résistants du maquis partiront se battre sur le front de Lorient jusqu’au printemps 1945 tandis que d’autres prendront la route de l’est pour marcher jusqu’à Berlin.

Le visiteur est invité à découvrir, au sein de ce musée, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la résistance dans les Côtes d’Armor à travers cinq espaces d’exposition, repérés par une couleur différente au sol. L’occupation, les résistances, les maquis et leurs alliés, le maquis de Plésidy à Saint-Connan, la libération sont autant de thèmes abordés au sein d’un parcours de visite vivant, laissant une large place à l’audiovisuel et aux témoignages. La visite se termine par la projection du film Les patriotes de Coatmallouen réalisé par le cinéaste Guy Delattre.

Tout au long de l’année, le musée accueille des individuels, des familles, des groupes d’adultes et des scolaires pour des visites guidées et des activités pédagogiques. L’ensemble du musée est traduit en anglais.
un programme d’animations, de conférences et d’expositions temporaires est proposé au public durant l’année.

Un espace librairie-boutique consacré à la Seconde Guerre mondiale permet aux amateurs d’histoire de trouver les produits qui les intéressent.

À 800 mètres du musée, la stèle commémorative de l’Étang-Neuf rappelle les combats du 27 juillet 1944 entre les résistants du maquis et les troupes d’occupation. Elle a été inaugurée le 5 août 1944 en présence du ministre de la guerre, monsieur René Pleven. Elle porte les noms des résistants morts au combat ainsi que ceux de leurs camarades morts lors de la libération de Guingamp et sur le front de Lorient. Chaque année, autour du 27 juillet, une cérémonie commémorative y est organisée par l’association des anciens et amis du maquis de Plésidy-Saint-Connan. Un aménagement paysager réalisé en 2021 permet de stationner et de s’arrêter devant la stèle pour mieux comprendre les évènements relatés dans le musée.

Le pôle de l’Étang-Neuf est doté du label tourisme et handicap pour les handicaps mental et moteur.


 


 

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Pôle de l’Etang-Neuf, musée de la Résistance en Argoat 22480
Saint-Connan
02 96 47 17 66

Tarifs

Plein : 6 euros / Réduit : 5 euros / 7-18 ans : 3 euros / (-) de 7 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances : du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h / Hors vacances : mercredi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

Mémorial Charles de Gaulle, Colombey les deux églises

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Le mémorial. Source Mémorial Charles de Gaulle.

Afin de marquer le cinquantième anniversaire de la rencontre historique entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer à la Boisserie, le Mémorial Charles de Gaulle et son exposition temporaire sur la réconciliation franco-allemande furent symboliquement inaugurés le 11 octobre 2008 par le Président de la République Nicolas Sarkozy et la Chancelière Angela Merkel.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Colombey


 

Vue du mémorial Charles de Gaulle. Source : photo Philippe Lemoine

 

Colombey-les-deux-églises, un parcours de mémoire

 

Situé au pied de la Croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises, le Mémorial Charles de Gaulle vient compléter un véritable parcours de mémoire constitué par la maison de famille, la Boisserie et la tombe de la famille de Gaulle, lieu de recueillement empreint de sobriété.

 

La Boisserie. Source : Mémorial Charles de Gaulle

 

Le village de Colombey-les-deux-églises est devenu célèbre pour avoir été choisi par le général de Gaulle qui fit l'acquisition d'une propriété, la Boisserie le 9 juin 1934. Principal lieu de réflexion et d'écriture de l'homme du 18 juin, la Boisserie imprègne le visiteur de son ambiance familiale empreinte de simplicité. Aujourd'hui ouverte au public, elle permet, par la visite de la salle à manger, du salon et la vue du bureau, de se plonger dans la vie intime de Charles de Gaulle et des siens.

 

Le bureau de Charles de Gaulle à la Boisserie. Source : photo Philippe Lemoine

 

Le Mémorial Charles de Gaulle, l'Histoire grandeur nature

Il manquait cependant à ce parcours un lieu pour comprendre le personnage : le Mémorial remplit cette mission.

En effet, bien au-delà d'une présentation traditionnelle de l'homme du 18 juin ou du premier Président de la Vème République, le Mémorial constitue un rendez-vous avec l'histoire du vingtième siècle et une rencontre avec l'homme dans son intimité. Il présente Charles de Gaulle sous différentes facettes : l'écrivain, le père de famille, l'homme politique, le meneur de la France libre, l'homme privé...

Les lettres à sa femme Yvonne, les réflexions sur le handicap de sa fille Anne, mais aussi les relations qu'il entretenait avec les habitants de Colombey dévoilent peu à peu un de Gaulle tout autre que celui de son image d'Epinal.

Lieu d'histoire vivante, il est riche d'une grande variété de supports mis en scène par les scénographes Geneviève Noirot et Christian Le Conte : films sur écrans géants, décors, bornes multimédia, créations sonores, commentaires écrits, dioramas, archives sonores et audiovisuelles qui viennent habiller un bâtiment conçu par les architectes du Mémorial de Caen, Jacques Millet et Jean-Côme Chilou.

 

Visite guidée de l'exposition permanente

Au fil du parcours, la rencontre avec la grande histoire se fait par le biais de l'homme.

L'exposition permanente, développée par un conseil scientifique présidé par l'historienne Frédérique Dufour, est divisée en séquences temporelles renvoyant à des périodes bien précises de la vie de Charles de Gaulle : son enfance, la Première Guerre mondiale, les années trente à Colombey-les-deux-églises puis l'entre-deux-guerres et ses théories militaires.

 

Le mémorial - exposition permanente. Source : photo Philippe Lemoine

 

Viennent ensuite la montée des périls et la Deuxième Guerre mondiale présentée au Mémorial sous différents angles : celui de la Guerre des ondes, des combats de la France Libre, de la Résistance puis de la Libération.

C'est ensuite pour Charles de Gaulle la traversée du désert et la vie quotidienne à Colombey-les-deux-églises avant un retour au pouvoir en 1958 et la création de la Vème République.

L'exposition développe également des thèmes relatifs aux Trente Glorieuses, à mai 68 et au départ de Charles de Gaulle de l'Elysée, pour se terminer finalement par ses obsèques et la mémoire entourant le personnage aujourd'hui.

Le Pôle pédagogique

Le Pôle pédagogique du Mémorial Charles de Gaulle, composé de deux enseignants d'histoire-géographie, poursuit l'objectif de faciliter la transmission de connaissances sur la vie, l'oeuvre et l'action du général de Gaulle.

Il propose au public scolaire des clés de lecture pour comprendre comment le Général de Gaulle a ancré son action dans l'Histoire. Pour cela, il met à disposition des professeurs des outils pédagogiques, en lien avec les programmes officiels de l'Education nationale. Cette offre en histoire comme en instruction civique, est élaborée à partir des expositions permanente et temporaire présentées au Mémorial.

Afin d'assurer le meilleur accueil possible des groupes scolaires, le Mémorial Charles de Gaulle dispose d'un centre de documentation et de deux salles pédagogiques équipées de micro-ordinateurs, de vidéoprojecteur et d'un tableau blanc interactif.

Les dossiers

Les dossiers pédagogiques mis à disposition des enseignants sont des outils qui accompagnent l'élève au sein des espaces muséographiques . ils lui permettent aussi de s'approprier et de synthétiser les contenus des expositions. En lien avec les programmes officiels d'histoire-géographie et d'instruction civique de l'Education nationale, ils sont déclinés en fonction du niveau des élèves : primaire (cycle 3), collège (3ème), lycée (1ère et Terminale) et lycée professionnel.

Les parcours pédagogiques

Les parcours sont des visites commentées par un enseignant du Mémorial qui permettent une approche globale ou plus détaillée des expositions.

Les ateliers pédagogiques

Les ateliers sont des animations au cours desquelles l'élève approfondit une thématique à partir de recherche et d'analyse de documents. Ils développent la réflexion et le sens critique et favorisent la mise en perspective historique.

Le Pôle pédagogique du Mémorial propose également aux professeurs qui le souhaitent de les accompagner dans l'élaboration de projets.

En développant une thématique commune ou en établissant des liens entre des disciplines différentes, ceux-ci permettent de donner du sens aux apprentissages et d'impliquer fortement les élèves.

 

Le Mémorial c'est aussi...

Le centre de documentation

Le centre de documentation, plus important fond bibliographique sur le Général de Gaulle après celui de la Fondation Charles de Gaulle à Paris est accessible à tous les visiteurs jeunes et moins jeunes, désireux d'approfondir leur visite en se documentant sur le personnage et l'histoire contemporaine. Il est également idéal pour des recherches plus pointues ayant trait à la vie et aux actions de Charles de Gaulle.

L'occasion d'organiser séminaires, assemblées générales, colloques

Le Mémorial offre la possibilité de louer pour des occasions particulières son amphithéâtre de 194 places ou une de ses salles de commission.

La possibilité de se documenter sur la Haute-Marne et ses richesses touristiques.

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Infos pratiques

Adresse

52330
Colombey-les-deux-églises
03 25 30 90 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

09h30 à 19h00 tous les jours du 1er Mai au 30 Septembre.de 10h00 à 17h30 tous les jours sauf le mardi du 1er Octobre jusqu’au 30 Avril inclus.

Cimetière militaire français d'Atar (Mauritanie)

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Le cimetière d'Atar 2007. Source : Mission Militaire Nouakchott

Le cimetière militaire français d'Atar remonte aux débuts de la pacification de la Mauritanie. Il abrite les sépultures des militaires des troupes coloniales ou de leurs proches, morts au cours d'opérations ou décédés dans les garnisons en temps de paix.

Ce cimetière témoigne de la présence française en Afrique, de cinquante ans de pacification du Sahara à partir du Sud algérien, des rives gauches du Sénégal, du Niger et du Tchad. Parmi les derniers combats des unités méharistes des troupes coloniales, ceux de Mauritanie ont été des plus difficiles en raison des conditions géographiques et climatiques du pays.

 

Le cimetière d'Atar (cercle d'Adrar), d'une superficie de 60,09 ares, abrite encore 252 tombes, dont 176 soldats africains de confession musulmane ou chrétienne, 6 tombes d'épouses de militaires africains, 22 tombes d'enfants de militaires africains, 44 tombes de soldats français, 3 sépultures d'enfants de soldats français, et une tombe d'un civil français.
Certains de ces corps ont été transférés dans les cimetières d'Amatil ou de Fort Dérile, lors de la désaffectation de ces cimetières.

Le cimetière a été totalement restauré en 2003 et 2004 par la mission militaires française en Mauritanie, grâce aux crédits mis en place par la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère de la défense. Il est entretenu par un agent appointé par elle

 

Renseignements pratiques :

Ambassade de France en Mauritanie
Quartier de Tevragh Zeina
Rue Ahmed Ould Hamed
B.P. 231 Nouakchott- Mauritanie
Tél. : (00 222) 529 96 99
Fax : (00 222) 529 69 38
E-mail : ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr

Section consulaire
Quartier de Tevragh Zeina
Rue Ahmed Ould Hamed
B.P. 231 Nouakchott- Mauritanie
Tél. : (222) 529 96 96
Fax : (222) 525 41 57
E-mail : ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr

 
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Infos pratiques

Adresse

Quartier de Tevragh Zeina. Rue Ahmed Ould Hamed B.P. 231
Nouakchott- Mauritanie
(00 222) 529 96 99

Batterie de Porh Punz Gavres

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Le fort de Porh-Puns (le port du puits, en breton). Source : Ouest-france

Située à l'embouchure de la rade de Lorient, la presqu'ile de Gâvres a abrité plusieurs batteries cotières destinées à protéger la citadelle de Port-Louis et pendant la Seconde Guerre mondiale la rade de Lorient et sa base sous-marine.

Le Port-Puce

Le premier fort construit à Gâvres, en 1695, est le Port-Puce (ou Porh Punz en breton), par décision du marquis de Lavardin, pour protéger Port-Louis. Il compte rapidement 10 canons et 2 mortiers. A la fin du XVIIIe siècle, il est doté d'un corps de garde intégré au rempart pouvant accueillir 60 hommes. Il subit quelques années plus tard des profondes modifications par l'ajout de terre et la contruction d'un magasin à munitions.

La Seconde Guerre mondiale

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la presqu'ile de Gavres abrite deux batteries en plus du fort. Les Allemands, en particulier l'organisation Todt, ajouteront 4 casemates, un poste de tir, et quelques abris personnels, faisant de la presqu'ile une arme redoutable contre les avions et les navires alliés, aussi bien de jour que de nuit.

Les 4 casemates, situées sur le camping municipal, sont encore accessibles aujourd'hui. Le fort est quant à lui interdit au public, mais offre un spectacle impressionnant par mer agitée. 

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Infos pratiques

Adresse

Porh-Puns 56680
Gavres
02.97.82.46.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

ouvert au public tous les week-end