Cimetière britannique de La Ville-aux-Bois

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Cimetière britannique de La Ville-aux-Bois. Photo Garitan

Cette nécropole, située au lieu-dit "la Musette", en direction de Berry-au-Bac, contient 564 corps...

Cette nécropole est située au bord de la N44, au lieu-dit "la Musette", en direction de Berry-au-Bac, et contient 564 corps (563 Britanniques et 1 Néo-Zélandais auxquels il convient d'ajouter ceux d'un pilote britannique et d'un soldat français de la Seconde Guerre mondiale) dont 413 n'ont pu être identifiés. Elle fut édifiée après l'armistice par le regroupement des tombes, isolées ou provenant de petits cimetières, de soldats tous tués en 1918.

Le village de La Ville-au-Bois fut capturé en avril 1917 par les troupes françaises, lors de l'offensive sanglante du Chemin des Dames. Le 27 mai 1918, le secteur était aux mains de la 50ème division britannique lorsque les Allemands lancèrent leur troisième offensive du printemps, qui les mena à Château-Thierry. Au cours de ces combats, le 2ème Devons et la 5ème batterie de la 45ème brigade du Royal Field Artillery (Artillerie de campagne) furent anéantis et reçurent la Croix de Guerre pour leur sacrifice.

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Infos pratiques

Adresse

la Musette 02160
La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert

Système défensif et fortifications autour de Langres

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Vue panoramique de la citadelle. Source : Office de Tourisme du Pays de Langres

Le système fortifié de Langres est l'un des rares à ne pas avoir subi le feu de l'ennemi.

Cette caractéristique des fortifications du Pays de Langres et des quatre lacs en font l'un des systèmes les mieux préservés par rapport à leur état d'origine.

Contexte

A la suite de la guerre de 1870, l'annexion par l'Empire allemand de l'Alsace et de la Moselle prive la France des défenses naturelles constituées par le Rhin et l'essentiel du massif des Vosges. L'ensemble du dispositif défensif français est à réadapter. Cette tâche sera menée à bien par le général du Génie Raymond Séré de Rivières.

Constatant le désavantage des nouvelles frontières et donc l'impossibilité d'arrêter l'ennemi sur celles-ci, il décide la mise en oeuvre de "rideaux défensifs" destinés à favoriser la concentration et le mouvement des troupes. Appuyés à chaque extrémité par des places puissamment fortifiées (Verdun, Toul, Epinal et Belfort), ces rideaux sont constitués d'un chapelet de forts détachés interdisant le passage. Ils laissent libre deux grandes trouées (Charmes et Stenay) destinées à la manoeuvre des troupes.

Offrant appuis et débouchés à une offensive française ou canalisant une percée allemande, ce système est complété en profondeur par la réalisation d'immenses camps retranchés de seconde ligne (Besançon, Dijon et Langres). Ils interviennent en appui des rideaux en coordonnant une offensive ou un repli stratégique.

Entrepris à partir de 1874, cet effort colossal sera pratiquement achevé en une dizaine d'années.

Dispositif

Hérité directement du milieu du XVIIème siècle, sa modernisation a débuté dès le milieu du XIXème siècle : construction de la citadelle (1842-1860), restauration de l'enceinte urbaine (1844-1856), commencement des forts de la Bonnelle et de Peigney (1869). La guerre de 1870 vient interrompre brusquement ces travaux. Les leçons tirées du conflit crédibilisent définitivement la fortification détachée tout en éloignant celle-ci du corps de place en raison des progrès rapides de l'artillerie. A partir de 1874, le dispositif langrois est destiné à : soutenir une armée de réserve réunie autour de Langres constituer un appui à une armée forcée d'abandonner les Vosges ou la Franche-Comté mettre à l'abri du bombardement la ville et les approvisionnements de la citadelle maîtriser les voies de chemin de fer et en interdire l'usage à l'ennemi.

Jusqu'en 1893, le camp retranché va se transformer. à l'issue d'un demi-siècle de travaux acharnés, il sera constitué de plus d'une quarantaine d'ouvrages (citadelle, 8 forts détachés, 20 batteries et ouvrages d'infanterie, 9 magasins souterrains, 4 puits stratégiques) reliés par 60 km de routes stratégiques.

Le fort de Montlandon ou Mortier fut construit entre 1883 et 1885 à 10 km à l'Est de Langres. D'une surface de 8,50 hectares, il pouvait accueillir 7 officiers et 350 hommes. Aujourd'hui, le fort est reconverti en ferme auberge. Goûter, repas, vente de produits du terroir et visite du fort et de la ferme y sont proposés. Visite possible Statut : Propriété privée.

Le fort du Cognelot ou Vercingétorix, construit entre 1874 et 1877 devait pouvoir contrôler le noeud ferroviaire de Culmont-Chalindrey, assurer la protection d'une armée battant en retraite vers le plateau, servir de pivot à une armée pour garnir les crêtes Est et Sud-Est du plateau en interdisant l'investissement de ce dernier par l'ennemi.

Situé à 8 kilomètres au Sud-Est de Langres, le fort du Cognelot, a une surface de 29 hectare. Il pouvait accueillir 13 officiers et 623 hommes(allant jusqu'à 1 083 en temps de guerre). Se devant d'être autonome, les réserves étaient prévues pour 3 mois : outre les 100 000 rations individuelles, ce sont 585 mètres-cubes d'eau (6 litres par homme et par jour) dont il fallait disposer. Visite guidée, individuelle tous les dimanches des mois de juillet et août sauf en cas de manifestations . groupes : toute l'année sur réservation.

Le fort de Peigney ou Constance Chlore, construit entre 1869 et 1875, ce fort se situe à 2,5 km à l'Est de Langres. C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, couvrant 18 hectares. Il pouvait ainsi accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers et plus de 336 hommes. Son armement était composé de 49 pièces d'artillerie (plus 22 en réserve) Statut : propriété de la Sécurité Civile.

Le fort de la Pointe de Diamant ou Defrance est le plus petit fort du dispositif. Avec le fort de la Bonnelle, il était chargé de contrôler le plateau à l'Ouest de la place. Situé à 3,2 kilomètres de Langres il fut construit entre 1874 et 1877. D'une superficie de près de 12 hectares 76, il pouvait accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers, 334 hommes de troupe et 29 pièces d'artillerie. Statut : propriété d'une entreprise privée, le fort est à l'abandon et n'est donc pas ouvert aux visites.

Le fort de Saint-Menge ou Ligniville Partie intégrante du dispositif défensif langrois du XIXe siècle, le fort de Saint-Menge (ou de Ligniville, nom du premier préfet de Haute-Marne) se situe à 8 km au nord de Langres. C'est un fort d'arrêt, de forme trapézoïdale, couvrant une surface de 22 ha. Il est équipé de deux batteries et d'un camp retranché. Sa construction, sur un éperon barré au débouché de la vallée de la Marne, commença en 1874. Une fois terminé, en 1881, il pouvait accueillir 19 officiers, 37 sous-officiers, 754 hommes de troupe et 68 pièces d'artillerie. Statut : propriété privée. Ne se visite pas.

Le fort de la Bonnelle ou Décres A peine commencé lors de la guerre de 1870, c'est le seul ouvrage du dispositif langrois à avoir essuyé le feu de l'ennemi à l'occasion du contournement de la place par les Prussiens en janvier 1871. Son édification commencée en 1869 s'achève finalement en 1885, avec deux phases de travaux (1869-1875 / 1881-1885). C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, avec une superficie de 18 hectares. Il pouvait accueillir 13 officiers, 50 sous-officiers, 610 hommes de troupe, 4 chevaux et 45 pièces d'artillerie. Statut : propriété de la commune de Saint-Geosmes, le fort ne se visite que sur demande pour des groupes constitués. Contact : OTSI Pays de Langres.

Le fort de Dampierre ou Magalotti est le plus éloigné des 8 forts de la ceinture de Langres mais aussi le plus grand. Construit entre 1874 et 1879 entre la vallée de la Coudre et celle de la Traire, c'est le premier fort de France par sa superficie (52 hectares). Il est entouré de quatre kilomètres de fossés et fut conçu pour accueillir 43 officiers, 146 sous-officiers et 1 350 hommes de troupe. Son immensité n'a d'égale que sa capacité en armes puisqu'il pouvait contenir 142 pièces d'artillerie. Statut : propriété du Ministère de la défense. Ne se visite pas.

Le fort de Plesnoy ou Médavy fut construit entre 1877 et 1881 à 11,8 km au Nord-Est de la Ville de Langres. C'est un fort d'arrêt de 38 hectares conçut pour accueillir 25 officiers, 48 sous-officiers, 768 hommes (plus 300 artilleurs) et 47 pièces d'artillerie. Il est entouré de 4 batteries dans une accolée au fort, et d'une poudrière détachée au Bois Salicault. Statut : propriété privée. Fermé au public.

 

Renseignements

Office de Tourisme du Pays de Langres

BP16 - 52201 Langres cedex

Tél : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

 

La Citadelle de Langres

52200 LANGRES

Tél. : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

E-mail : info@tourisme-langres.com

 

Pays de Langres

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Adresse

52200
Langres
03 25 87 67 67

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite du Fort de Bonnelle uniquement sur RDV

Stèle aux quatre généraux

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Stèle aux quatre généraux. © brunalon - Source : http://brcremont02.skyrock.com/

Stèle en hommage aux quatre hommes de guerre, Alphonse Juin, Jean de Lattre de Tassigny, Marie-Pierre Koenig et Philippe Leclerc de Hauteclocque.

Ville romaine dès le premier siècle avant notre ère, le site de Laon a été un enjeu stratégique de pouvoir pour le contrôle de la région nord-est.

Lieu de passage en direction de Paris, la cité a connu et subit les mouvements de troupes de la guerre de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

La stèle aux quatre généraux a été inaugurée sur la place du monument aux morts le 18 juin 2006 par Mme Ratte, préfet de l'Aisne.

Elle fait face au monument aux morts des deux guerres mondiales, des théâtres d'opérations extérieures, et de l'Afrique du Nord.

Commémoration de la Libération de la ville des troupes allemandes, il se compose d'un panneau dans lequel est découpée une croix de Lorraine encadrée par les plaques biographiques des quatre généraux français, figures de la résistance, de la libération d'une nation et de son entrée dans l'ère contemporaine :

Alphonse Juin (1888-1967), Jean de Lattre de Tassigny (1887-1952), Marie-Pierre Koenig (1898-1970) et Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947).

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Adresse

Rue du Mont de Vaux 02000
Laon
03 23 20 28 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Mémorial dédié à Joost van Vollenhoven

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Mémorial dédié à Joost van Vollenhoven. Source : J.P. le Padellec

Le mémorial est situé au bord de la route départemental n° 2 (Villers-Cotterêts à Longpont). Il rend hommage au capitaine van Vollenhoven du régiment d'infanterie coloniale du Maroc, décédé le 20 juillet 1918 à la suite d'une blessure par balle de mitrailleuse à la tête, devant la ferme de Mont-Ramboeuf, à proximité de Parcy-Tigny, lors de l'offensive de la 10e Armée du général Mangin.

Né le 21 juillet 1877 à Rotterdam dans une vieille famille de notables néerlandais, Joost van Vollenhoven passe la plus grande partie de son enfance en Algérie où ses parents se sont établis comme commerçants.

Après sa licence en droit et sa naturalisation française obtenue le 4 février 1899, il est admis la même année à l'École coloniale. Il accomplit ses huit premières années de carrière dans d'importantes missions politiques, administratives et diplomatiques, d'abord au ministère des Colonies, puis en A.O.F. et en A.E.F., puis à nouveau à Paris. Il reçoit la Légion d'Honneur à titre civil en 1912 et est nommé, à 35 ans, Gouverneur des Colonies et Secrétaire général de la Fédération indochinoise, avant d'en assurer la fonction de Gouverneur général par intérim à la déclaration de guerre de 1914.

Il rejoint, à sa demande, le front au mois d'avril 1915, avec le grade de sergent d'infanterie coloniale, affecté au régiment d'infanterie coloniale du Maroc. Il est nommé sous-lieutenant le 21 mai.

Blessé et plusieurs fois cité, il se résout en mai 1917 à accepter le poste de Gouverneur général à Dakar, fonction dont il démissionne huit mois plus tard, en désaccord avec la politique de recrutement des soldats africains. De retour au front, il est cité à nouveau en avril 1918 et promu capitaine au R.I.C.M. Le 19 juillet 1918 il est blessé à la tête près du village de Parcy-Tigny, lors de l'offensive de la 10e Armée du Général Mangin, engagée depuis le 18 à partir de la forêt de Villers-Cotterêts.

Joost van Vollenhoven décède dans la matinée du 20 juillet. Il est inhumé dans la forêt de Villers-Cotterêts, à proximité du village de Longpont.

La citation à l'ordre de l'Armée du 28 juillet 1918 est inscrite sur le mausolée de Van Vollenhoven : "Officier d'une valeur et d'une vertu antiques, incarnant les plus belles et les plus solides qualités militaires, mortellement frappé au moment où, électrisant la troupe par son exemple, il enlevait une position ennemie opiniâtrement défendue. À placer au rang des Bayard et des La Tour d'Auvergne, et à citer en exemple aux générations futures, ayant été l'un des plus brillants parmi les plus braves".

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Adresse

02600
Longpont

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Plateau de Californie

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Sculpture de Haim Kern. ©la paisible GCCD - Source : Jalons pour l'Histoire sur le Chemin des Dames

A proximité de l'Ailette, le Plateau de Californie est un haut lieu de mémoire de la Grande Guerre

Le Plateau de Californie, à proximité de l'Ailette dans le secteur géographique du Chemin des Dames, est un haut lieu de mémoire de la Grande Guerre associé à la vaine offensive de Nivelle en avril 1917 et aux mutineries.

Le site tire son nom d'un saloon américain appelé "La Californie" crée par Henry Vasnier avant 1914. S'y trouvait alors aussi un service d'hôtellerie, un zoo, et un jardin exotique de plantes amérindiennes, à côté de vignes, de terres agricoles et maraîchères et de bois. Le 18e Régiment d'Infanterie (R.I.) est étroitement lié au destin de ces lieux.

Placé en réserve au moment de l'assaut du16 avril 1917, il est engagé à partir du 4 mai, lors de la prise de Craonne et du plateau de Californie, combats au cours desquels il perd 40% de ses effectifs. Traumatisés, ses hommes, alors au repos à Villers-sur-Fère, refusent de rejoindre le front le 27 mai 1917, initiant ainsi les premières mutineries.

Douze soldats sont déférés devant le conseil de guerre le 7 juin . cinq sont condamnés à mort au motif de "révolte sous les armes", dont un est gracié, un autre s'échappe et trois sont fusillés, le 12 juin à Maizy. La colline de Craonne est classée zone rouge, au même titre que 18 000 autres hectares dont les sols ont été totalement détruits par l'intensité des combats, et dont la plus grande partie allait être confiée à l'Office national des forêts. Des pins y ont été plantés.

Sorti de l'oubli depuis les années 1990, l'endroit a fait l'objet d'aménagements : belvédère, table d'orientation, parking, signalétique, sentiers balisés au coeur des vestiges de tranchées et des trous d'obus.

Sculpture- monument édifié à la mémoire des soldats du 18e R.I. sur un ancien abri bétonné allemand.

Cette réalisation est une commande publique du ministère de la culture et de la communication, en partenariat avec le conseil général de l'Aisne. Le sculpteur Haim Kerner en est l'auteur.

Edifié en 1998 à la mémoire des combattants de toutes les guerres, ce monument de bronze teinté en bleu-horizon, est constitué de têtes toutes identiques, emprisonnées dans du fil de fer barbelé symbolisant les mailles de l'histoire avec l'inscription "Ils n'ont pas choisi leurs sépultures". Il est inauguré le 5 novembre 1998, à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de 1918, par le Premier ministre Lionel Jospin.

Plaque au 18e R.I.

Cette plaque dédiée au 18e R.I. se situe sur le plateau de Californie, à l'extrême rebord oriental. Elle a été implantée en 1927 sur le sommet d'un ancien abri bétonné allemand, et porte la dédicace : "À la gloire du 18e R.I. de Pau (Béarn - Pays Basque - Gascogne), régiment d'élite chargé d'enlever le plateau de Craonne, position jugée inexpugnable, l'a pris d'assaut dans un élan superbe. Citation à l'armée - 4-5 mai 1917".

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Adresse

02160
Craonne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Le moulin de Laffaux

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Le moulin de Laffaut. Source : http://dictionnaireduchemindesdames.blogspot.fr

Entre l'Aisne et l'Ailette, un champ de mémoriaux et de stèles, fait écho aux vers de Louis Aragon "Voyageur, souviens-toi du moulin de Laffaux"

Entre l'Aisne et l'Ailette, non loin de la route nationale n°2 (route Soisson-Laon), un champ de mémoriaux et de stèles, fait écho aux vers de Louis Aragon "Voyageur, souviens-toi du moulin de Laffaux".

La prise de la position du moulin de Laffaux aurait du être une étape de l'offensive de masse planifiée par le général Nivelle, commandant en chef des armées françaises du nord et du nord-est, dans le secteur du Chemin des Dames. Cette offensive fait près de 140 000 morts en quelques jours.

La 6e armée du général Maistre se lance à l'assaut du plateau de Laffaux le 5 mai à 4 H 45, au sud-est de Vauxaillon. Le 1er Corps d'Armée colonial est chargé de la prise du secteur Vauxaillon-Fruty. Les marsouins de la 3e D.I., les cavaliers à pied du 4e, 9 e et 11 e cuirassiers et les fantassins du 228 e et du 329 e R.I., appuyés par les chars du groupement Lefebvre, prennent la tranchée du Cacatoès et avancent sur le plateau de Moisy, enlèvent les tranchées du Rossignol, de Pertuisane, de la Rade, ainsi que la ferme Mennejean.

Les 9 e et 11 e cuirassiers avancent de part et d'autre du moulin de Laffaux. Les offensives à la grenade permettent la prise des tranchées du Môle, du Mousse, du Rouge-gorge, alors que les chars du capitaine Robinet parviennent dans les environs de la carrière de Fruty et, dans un mouvement de retour, viennent à bout des derniers îlots de résistance dans le secteur du moulin de Laffaux. Les combats reprennent le 6 mai, à 16h00. Soutenue par un tir de barrage de l'artillerie, l'armée française est engagée dans le secteur nord-est de Vauxaillon. Les coloniaux sont tenus en échec au Mont des Singes mais le 4e cuirassier prend la position du château de la Motte et le 9e nettoie le Ravin d'Allemant. La contre offensive allemande est contenue. Après deux jours d'âpres combats, la position du plateau de Laffaux est acquise. 12 appareils seront perdus pour 55 hommes hors de combat dont 3 morts. Les monuments commémoratifs rendent hommage au courage et à la ténacité de ces soldats "Morts pour la France".

 

Monument des crapouillots

Mémorial imposant en forme d'obus, ce monument rend hommage aux 12 000 artilleurs de tranchée tombés de 1914 à 1918 sur les fronts de France et d'Orient. Le crapouillot est le nom donné au mortier de tranchée français en raison de la courbe en forme de saut de crapaud qu'effectuait le projectile.

Monument aux fusiliers marins

Elevé en 1938, cette réalisation est dédiée au bataillon de fusiliers marins qui a combattu au moulin de Laffaux le 14 septembre 1918, et ce au prix de lourdes pertes : 18 officiers et 430 hommes de troupe tués. Quelques mètres derrière ce monument, se trouve l'entrée de la carrière de Fruty qui porte encore les marques des combats du 14 septembre 1918.

Monument des sténographes

Monument dédié à la mémoire des sténographes français et alliés morts pour la Patrie.

Monument au 4e cuirassiers

Ce monument a été érigé pour témoigner de la vaillance des 4 e, 9 e et 11 e Cuirassiers.

Monument au général Estienne

Cette stèle, en hommage au général Estienne, le "père des Chars français", rappelle qu'au cours des combats des 5 et 6 mai 1917, au moulin de Laffaux, les premiers chars lourds, Schneider et Saint Chamond, ont été utilisés, soit 32 chars Schneider et 16 Saint-Chamond.

Monument au 9e régiment de cuirassiers à pied

Ce monument rappelle la mémoire du capitaine René de Chasteignier, Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre . du lieutenant Michel Wagner, Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre . du sous-lieutenant Jean-Luc de Carbuccia, Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre . des officiers, sous-officiers et cavaliers du 9e Régiment de Cuirassiers à pied morts pour la France à l'assaut victorieux du moulin de Laffaux, le 5 mai 1917.

Mémorial Georges Damez

"Le 19 août 1917, après un combat aérien à 400 mètres d'ici, est tombé l'avion en flammes du sergent pilote aviateur Georges Damez, escadrille SM 106, Croix de guerre, deux citations. Un pieux souvenir à sa mémoire". Mémorial Maurice Thiriez "Ici est tombé glorieusement le 7 mai 1917, le maréchal des logis Maurice Thiriez du 9e Cuirassiers, grand chrétien et grand Français".

Mémorial Frédéric Taillefert

"Frédéric Félix Taillefert, 21e Cie du 4e Régiment mixte de zouaves-tirailleurs. Fusilier-mitrailleur d'élite, a fait preuve au cours de l'offensive du 23 octobre 1917 (bataille de la Malmaison) d'une héroïque bravoure et de la plus rare intrépidité, précédant les vagues d'assaut et facilitant leur progression par un feu nourri et ajusté. Tombé glorieusement près du village de Chavignon. Au Grand Quartier Général, le 9 avril 1919, le maréchal de France, commandant en chef des armées françaises de l'est, Pétain".

Mémorial Henri Dupouy

"À la mémoire de Henri Dupouy, instituteur à Dax, tombé ici le 7 mai 1917 à l'âge de 25 ans".

 

Monument aux morts : Moulin de Laffaux (02)

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Adresse

02880
Laffaux

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Montormel-Coudehard

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Mémorial de Montormel-Coudehard. Source : site memorial-montormel.org

Ce mémorial a été construit en 1994, à l'occasion du 50e anniversaire de la bataille de Normandie

L'espace muséographique de Coudehard - Montormel, unique en son genre, est situé au coeur de la poche de Falaise, là où finit de s'effondrer sous les coups Alliés la puissante machine de guerre allemande.

L'espace muséographique se compose d'un monument-exposition extérieur et d'une visite guidée au sein du mémorial, qui propose un programme annuel et aux alentours une visite libre du champ de bataille.

Le monument a été érigé pour le 20e anniversaire de la bataille, en 1965. Son architecture sobre invite à la réflexion sur le sens des événements tragiques qui se sont déroulés ici, et commémore le sacrifice des soldats polonais tombés "pour notre liberté et la votre".

Le mémorial a été construit en 1994, à l'occasion du 50e anniversaire de la bataille. Inséré dans le flanc de la colline 262, à l'endroit où les chars polonais vinrent s'installer l'après-midi du 19 août 1944, il se compose naturellement dans le paysage.

Le programme annuel, ouvert à tous, propose des découvertes guidées dans la poche de Falaise, projections de films, et animations culturelles diverses.

Les alentours du mémorial identifiés par le circuit "Août 1944" permettent de repérer les endroits stratégiques âprement disputés au cours des combats de la poche de Falaise et de rendre hommage aux combattants. Témoignage des efforts conjugués de quatre nations alliées à vaincre un ennemi commun, l'espace muséographique de Coudehard - Montormel constitue une plongée inoubliable dans l'enfer de la bataille de Normandie, dont la découverte constitue immanquablement une expérience d'une rare portée pédagogique.

 

Mémorial de Montormel-Coudehard

"Les Hayettes" 61160 Montormel

Tél. : 02 33 67 38 61

Fax : 02 33 67 38 72

E-mail : memorial.montormel@worldonline.fr

 

Ouverture :

Du 1er mai au 30 septembre : Tous les jours : 9h30 - 18h00

Du 1er octobre au 31 mars : Mercredi / Samedi / Dimanche : 10h00 - 17h00

(Les autres jours sur réservation pour les groupes)

Du 1er au 30 avril : Tous les jours : 10h00 - 17h00

 

Tarifs :

Adultes 5€
Groupes 4€
Etudiants et enfants de plus 12 ans 3,50€
Enfants (moins de 12 ans) 2,50€
Anciens combattants 4€
Veterans Seconde Guerre Mondiale Gratuit

 

Mémorial de Montormel

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Infos pratiques

Adresse

Les Hayettes 61160
Montormel
Tél. : 02 33 67 38 61 - Fax : 02 33 67 38 72

Tarifs

Adultes 5€Groupes 4€Etudiants et enfants de plus 12 ans 3,50€Enfants (moins de 12 ans) 2,50€Anciens combattants 4€Veterans Seconde Guerre Mondiale Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre, tous les jours : 9h30 - 18h00Du 1er octobre au 31 mars, mercredi / samedi / dimanche : 10h00 – 17h00.(Les autres jours sur réservation pour les groupes)Du 1er au 30 avril, tous les jours : 10h00 – 17h00

Fermetures annuelles

du 15 décembre au 15 janvier

Nécropole allemande de Vauxbuin

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La nécropole allemande. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

La nécropole allemande de Vauxbuin est située au bord de la route nationale n° 2, à côté de la nécropole nationale française dont elle est séparée par une rangée de thuyas. Elle a été édifiée par la France après l'Armistice. Les services français y ont rassemblé les tombes provenant de 150 lieux différents situés jusqu'à 15 kilomètres aux alentours.

Un petit nombre des hommes inhumés ici a été tué entre l'automne 1914 et février 1915 lors de l'avancée allemande et de la retraite de la bataille de la Marne. La majorité des sépultures concernent la bataille du Chemin des Dames de 1917 : blessés ayant succombé à leurs blessures dans des postes de secours français, ainsi que ceux tués au cours de l'année 1918 lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames, débutée le 27 mai 1918.

Cette nécropole abrite 9 229 corps (croix en pierre) dont 3 672 dans des tombes individuelles parmi lesquelles 13 anonymes et 5 557 répartis dans quatre ossuaires, dont 4 779 n'ont pu être identifiés. Treize allemands de confession juive reposent aux cotés de leurs frères d'armes. La Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V., association créée le 19 décembre 1919 pour la protection et la conservation des sépultures de guerre ainsi que la délivrance d'informations aux familles pour les hauts lieux de la Première Guerre mondiale, a pris en charge l'entretien de ce site.


Direction interdépartementale (D.I.)

Chef du secteur Nord-Pas de Calais

Cité administrative Rue de Tournai 59045 Lille Cedex.

Tél.: 03.20.62.12.39

Fax : 03.20.62.12.30

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

 

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Infos pratiques

Adresse

02200
Vauxbuin

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année

La Malmaison

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Le cimetière allemand de La Malmaison. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Le champ de bataille du secteur de La Malmaison est situé dans la partie ouest du Chemin des Dames.

Les combats de l'année 1917

Le champ de bataille du secteur de La Malmaison est situé à une quinzaine de kilomètres, au nord-est de Soissons, entre l'Aisne et l'Ailette, dans la partie ouest du Chemin des Dames. Position stratégique intéressante, le site, repéré au XIXème siècle, est incorporé par Séré de Rivières dans son système de défense du Laonnois.

Le fort de La Malmaison, bien que rendu inutile avec l'évolution de l'armement (crise de l'obus torpille) et désaffecté au début de la guerre, est réutilisé par l'armée allemande lorsque cette dernière fortifie la zone du Chemin des Dames.

Côté français, le nombre élevé de pertes suite à l'offensive commandée par Nivelle, instaure un climat d'abattement et provoque des mutineries au sein des troupes. Les généraux Nivelle et Mangin sont limogés . Pétain succède à Nivelle. Il regagne la confiance des troupes et prépare minutieusement une offensive limitée dans le secteur de La Malmaison pour l'automne 1917.

L'assaut, lancé le 23 octobre 1917, s'achève le 26 octobre par un succès. L'armée retrouve confiance en elle et dans sa hiérarchie, les troupes impériales se replient au nord du Chemin des Dames, dans la vallée de l'Ailette. La 38e D.I. d'Afrique du général Salin et six divisions de 38 chars Schneider et 30 Saint-Chamond de l'arme spéciale (A.S.) n° 8, 10, 11, 12, 31 et 33, appuyées par 1 850 pièces d'artillerie qui ont préparé le terrain les six jours précédents, battent le terrain de Vauxaillon à Filain, le 23 octobre 1917 à 5h15.

L'A.S. 12 passe les tranchées du Casse-tête et de Leibnitz, prend la tranchée de la Carabine, avancée qui doit être mise en attente en raison de la boue. L'infanterie encercle les carrières de Bohery, prises par les hommes du régiment d'infanterie coloniale du Maroc (R.I.C.M.) du colonel Bailleul à 15h00. Le lendemain, à 6h00, le 4e Zouaves du commandant Giraud s'empare du fort de La Malmaison. Les chars de l'A.S. 31 et le 75e R.I. emportent les ravins de Fruty alors que l'A.S. 11 nettoie le ravin de Vaudesson et que le 17e bataillon de chasseurs à pied (B.C.P.), appuyé par la 4e batterie, enlève la tranchée des Oubliettes, atteignant le plateau de Chavignon.

Le 25 octobre, le 14e corps d'armée, soutenu par les Saint-Chamond de l'A.S. 10, se rend maître du village de Pinon, pendant que les chasseurs alpins entrent dans Pargny et que le 1er B.C.P. conquiert Chavignon et Les Bruyères.

L'armée française atteint les rives de l'Ailette.

Bilan : 8 000 tués, environ 30 000 blessés, 11 500 hommes capturés côté allemand . 14 000 hommes blessés et tués côté français. Prise de 200 canons, 222 Minenwerfer, et 720 mitrailleuses allemands.

 

La stèle des Zouaves rappelle l'héroïsme du 4e Zouaves du R.I.C.M., du 4e Zouaves Tirailleurs et 3e Tirailleurs algériens de la 38e D.I. qui soutenus par le 32e régiment d'artillerie de campagne (R.A.C.) et commandés par le commandant Giraud (futur général), ont enlevé le fort de La Malmaison le 23 octobre 1917, capturant 600 hommes et 17 canons allemands.

Le monument au régiment d'infanterie coloniale du Maroc (R.I.C.M.) du colonel Bailleul, rend hommage au courage et à la ténacité de ces hommes dans le secteur des carrières de Bohery.

Cimetière allemand 1944

Le cimetière allemand de La Malmaison, dans la partie ouest du Chemin des Dames, rassemble les corps des soldats du Reich tombés lors de la Seconde Guerre mondiale, en particulier en 1944 pendant l'offensive alliée de la Libération, notamment lors de la percée d'Avranche.

La convention franco-allemande de 1954 a transformé le site provisoire de La Malmaison en cimetière allemand définitif. 11 841 corps reposent dans ce lieu inauguré le 21 août 1965.

Les premiers corps ont été ramenés dès 1941 par trains spéciaux des sites des monts de l'Aisne (offensive de 1940). Une grande campagne de regroupement menée par les services français et le Volksbund à l'été 1960 a eu lieu dans les six départements limitrophes du Fort de la Malmaison.

Cette campagne a aboutit au regroupement des corps de 68 00 soldats de la Wehrmacht, réinhumés dans le cimetière allemand de La Malmaison.


Cimetière allemand 1944

Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V. Bundesgeschäftsstelle Werner-Hilpert-Straße 2 D 34112 Kassel

Tel. : 0180 / 570 09-99 

Fax: 05 61 / 70 09-221

E-Mail: info@volksbund.de

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Infos pratiques

Adresse

Fort de la Malmaison 02000
Chavignon
0180 / 570 09 99

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Courriel : info@volksbund.de

Musée de l'Artillerie

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Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
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Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Fort de Condé-sur-Aisne

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Casernement à l'intérieur du fort de Condé. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort de Condé-sur-Aisne appartient au système Séré-de-Rivières destiné à défendre de la nouvelle frontière de 250 km, de Longwy à Belfort.

Construit en même temps que celui de La Malmaison et par les mêmes entrepreneurs (maisons Dollot et Fortier notamment) . la levée topographique date de 1876 . la première batterie achevée en juillet 1877 . les projets définitifs furent approuvés en mai 1878 par le ministre et en juillet par le directeur du Génie . le coût total du projet fixé à 1 850 000 francs. L'essentiel de l'ouvrage est achevé fin 1883. En 1885, deux compagnies du 67e régiment d'infanterie (500 hommes) viennent y tenir garnison.

Le fort couvre 13 hectares et peut accueillir jusqu'à 650 hommes dont 20 officiers. Une infirmerie peut abriter 80 malades. L'écurie est prévue pour 12 chevaux . des magasins à poudre et à munitions, une forge un atelier à bois et deux puits occupent les autres parties aménageables. Protégé par un fossé de huit mètres de large, ce fort dispose de 18 plate-formes d'artillerie. En 1888 l'armement comprend quatre canons de 155 long, quatre de 155 court, dix-neuf de 120, quatre mortiers de 15 cm et plusieurs canons revolver et canons de 12 culasses.

À l'instar du fort de La Malmaison, le fort de Condé devient inutile avec l'évolution de l'armement . il est déclassé en 1912. Les Allemands prennent l'ouvrage sans combat le 1er septembre 1914. Peu après, le fort est plusieurs fois attaqué par les Français et les Anglais. L'ouvrage tombe le 15 septembre avant d'être repris à la suite d'une violente contre-attaque impériale. De violent combats se déroulent fin septembre . les Allemands tiennent la place. Ils y installent un phare qui balaie la vallée de l'Aisne ainsi que des batteries d'artillerie.

Lorsque le 16 avril 1917 l'offensive du Chemin des Dames est lancée, les troupes de Von Kluck évacuent la position. En octobre 1917, les généraux Pershing et Franchet d'Esperey viennent observer le champ de bataille depuis le fort. Le 27 mai 1918, la contre-offensive germanique enfonce les lignes alliées. Le fort de Condé-sur-Aisne est bombardé et prit d'assaut le 28 mai 1918. En août 1918, les poilus français reprennent position dans le secteur de l'Aisne. Les Allemands le quittent le 7 août 1918 après avoir enlevé leurs pièces d'artillerie. L'ouvrage, ruiné en partie et rendu inutile, est désarmé après-guerre avant d'être abandonné en 1927.

Dans les années 1950, le fort accueille un centre de désobusage. En 1959 la commune de Chivres Val rachète la place à la commune de Condé-sur-Aisne afin de servir de carrière en pierre de taille pour les habitants de Chivres-Val et des environs. En 1979, le couple Potier créé l'association de sauvegarde et de mise en valeur du fort de Condé, des églises et des monuments en péril du sud-Picardie. Le fort commence alors à être rénové. Le 1er juillet 2003 l'effort commun fourni par la Communauté de Communes du Val de l'Aisne, qui a décelé le potentiel économique des lieux, a permit l'ouverture du fort de Condé-sur-Aisne en proposant des visites guidées du site ainsi que des événementiels.

 

Période d'ouverture et visites guidées
Avril-mai : tous les jours de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées à 14 et 16h et le dimanche à 14, 15 et 16h
Juin-juillet-août : tous les jours de 9h30 à 18h30 et le dimanche jusqu'à 19h30 / Visites guidées à 14, 15 et 16 et 17h et le dimanche à 14, 15, 16, 17 et 18h
Septembre-octobre-novembre : tous les jours de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées à 14 et 16h et le dimanche à 14, 15 et 16h

Tarifs Individuel : adultes 5 € . 10-18 ans 3 € . moins de 10 ans (gratuit) Groupe (30 personnes minimum) : adultes 4 € . 10-18 ans 2,5 € . moins de 10 ans (gratuit)

Le fort de Condé

 

Quizz : Forts et citadelles

 


Fort de Condé 02280 Chivres-Val
Tél. : 03 23 54 40 00
Fax : 03 23 54 40 04
Courriel : fortdeconde@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

02370
Condé-sur-Aisne
03 23 54 40 00

Tarifs

Plein tarif: 5 €Jeunes (+ de 10 ans): 3 €groupe ( à partir de 30 personnes) : 4€ (adulte), 2,5 € (jeune + de 10 ans) Gratuit moins de 10 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril-mai : tous les jours de 9h30 à 12h et 13h30 à 17h30. Juin à août : tous les jours de 9h30 à 18h30 et le dimanche jusqu'à 19h30. Septembre à novembre : tout les jours de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30

Fermetures annuelles

Du 15 novembre au 15 avril

Le cimetière britannique de Vendresse

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Le cimetière britannique de Vendresse. Source : JP le Padellec

Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques.

Le cimetière britannique de Vendresse est situé au bord de la route départementale n°967, entre Vendresse-Beaulne et Cerny-en-Laonnois.

Il se situe au sud de l'ancienne sucrerie de Cerny-en-Laonnois et rappelle la présence britannique au Chemin des Dames du 13 septembre au 16 octobre 1914 (8e, 21e et 50e divisions), ainsi qu'en en mai 1918, lorsque Ludendorff lance sa quatrième offensive de printemps. Parmi les morts du 27 mai, on relève la présence de nombreux officiers comme le lieutenant-colonel James Thomson du 5ème bataillon du Yorkshire Regiment, décoré de la Distinguished Service Order et de la Croix de Guerre, ou encore du général de Brigade Ralph Husey, mort trois jours plus tard, commandant la 25e Infantry Brigade London Regiment (London Rifle Brigade), en France depuis le 4 novembre 1914, blessé quatre fois et décoré de la Distinguished Service Order avec une barrette et de la Military Cross.

Cette nécropole, aménagée après-guerre, abrite les corps de 728 soldats britanniques parmi lesquels plus de la moitié n'ont pu être identifiés. La plupart de ces combattants sont tombés en 1914 ou en 1918.

Ceint par un mur de pierres meulière, le cimetière occupe une surface de 2 188 m2. Le site de Vendresse rassemble les tombes britanniques provisoires du secteur du Chemin des Dames réunies après l'armistice: cimetière militaire français de Beaurieux où 16 combattants britanniques ont été inhumés par les Allemands en mai - juillet 1918 . deux combattants britanniques, un mort en 1914 et un en 1918 du cimetière militaire français de Bourg-et-Comin. cimetière militaire français de Craonne (Californie) où les Allemands ont enterré un soldat britannique en mai 1918 . les 16 britanniques de 1914 du cimetière de l'église de Moussy-sur-Aisne . cimetière de l'église d'Oeuilly (4 tombes de 1914) . les 50 braves de 1914 du cimetière de l'église de Troyon . cimetière militaire de Verneuil (Château) où ont été inhumés 16 soldats morts en 1914, décédés au poste de secours installé dans le Château . cimetière de l'église de Verneuil : un soldat de 1914.

Des monuments individuels ont été élevés à la mémoire de 3 soldats, supposés avoir été inhumés ici dans des tombes sans nom . et d'autres mémoriaux spéciaux rappellent les noms d'une cinquantaine de combattants du Royaume-Uni dont les tombes furent détruites lors de bombardements ultérieurs.

Pour 37 d'entre eux, les pierres tombales des sépultures collectives précisent "Inhumés dans les environs proches" ("Buried near this spot"). Des sépultures britanniques et françaises se trouvent également dans le cimetière communal de Vendresse, près de l'église. La nécropole de Vendresse est entretenue par la Commonwealth War Graves Commission.

 

Accès

Vendresse-Beaulne est un village situé à 16 kilomètres au sud de Laon.

Le cimetière britannique de Vendresse se trouve à 800 mètres au nord du village sur le coté ouest de la route de Laon.

 

Commonwealth War Graves Commission Site : www.cwgc.org

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Infos pratiques

Adresse

D967 02160
Vendresse-Beaulne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Nécropoles Nationales de Soupir

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Le cimetière Italien de Soupir. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Cimetière italien de Soupir

Ce lieu de mémoire partagée se situe à 19 kilomètres après la sortie de Soupir, en direction de Chavonne, au bord de la route départementale n° 925. La jeune nation italienne a laissé 4851 de ses enfants sur les champs de batailles du grand-Est de la France. Tombés en majorité pendant l'année 1918, ces héros sont inhumés dans les cimetières de Bligny dans la Marne (3040 tombes et un ossuaire de 400 corps), de Metz-Chambière dans la Moselle (89 tombes), et de Soupir dans l'Aisne (592 tombes).

Le lieu a été l'objet d'une lutte acharnée dès le 6 novembre 1914, tenu par le 4e Régiment de Marche de Tirailleurs (R.M.T.) . le lieutenant-colonel Girardon y ayant enlevé plusieurs lignes de tranchées ennemies, et ayant capturé plus de 400 prisonniers. L'endroit a été aménagé après-guerre afin d'abriter les morts des combats de 1918 livrés par le IIe Corps d'Armée italien.

Le cimetière de Soupir accueille 592 tombés dans le secteur du Chemin des Dames. Faisant face à l'entrée, au fond de ce lieu de recueillement, hommage des italiennes à leurs combattants, une sculpture de F.Cian a été inaugurée en 1921. Deux livres en bronze, ouverts, trônent au centre du cimetière. Celui de gauche est en français, celui de droite est en italien, portent l'inscription suivante : "D'avril à novembre 1918, le IIe Corps d'armée Italien, constitué par les 3e et 8e divisions réparties respectivement dans les brigades d'infanterie "Brescia" et "Alpi" a combattu dans le secteur de Reims, entre Vrigny et Jaulgonne, dans le secteur des Argonnes et dans celui de l'Aisne à l'est de Soissons encadré successivement dans les 5e, 10e et 3e armées françaises. La grande unité italienne, commandée par le Général Alberico Albricci, eut plus de 9 000 morts dans leurs durs et victorieux combats.

592 d'entre eux reposent dans ce cimetière militaire réalisé et pris en charge par le commissariat général "Onoranze al caduti in guerra" (Ministero della difesa-Roma)".

 

Le cimetière de Soupir

La direction interdépartementale (D.I.) Chef du secteur Nord-Pas de Calais

Cité administrative Rue de Tournai 59045 Lille Cedex

Tél.: 03.20.62.12.39

Fax : 03.20.62.12.30

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

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Adresse

D925 02160
Soupir
03 20 62 12 39

Nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne

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Nécropoles de Vailly-sur-Aisne - française à droite et britannique à gauche . Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Cette nécropole abrite principalement les corps de soldats tombés dans le secteur du Chemin des Dames.

Le village de Vailly-sur-Aisne a été le point de franchissement de l'Aisne par la 3e division britannique le 12 septembre 1914 lors de son mouvement vers le front de la Marne.

Tombé sous le contrôle de l'armée allemande en 1915 malgré une tenace résistance alliée, il est repris au début de l'offensive du général Nivelle dans le secteur Chemin des Dames le 18 avril 1917. Perdu à nouveau en juin 1918 au moment de la contre offensive impériale, il recouvre sa liberté le 15 septembre 1918. Ayant ainsi payé un lourd tribut dès le début des hostilités, les Britanniques ont décidé après-guerre d'installer à Vailly-sur-Aisne un cimetière militaire, à côté de la nécropole nationale française.

La majorité des combattants inhumés dans ce lieu sont tombés en septembre 1914 . quelques autres encore ont payé de leur vie le prix de la liberté en 1918. On y dénombre 677 corps : 674 Britanniques, 1 Canadien, 1 Allemand et 1 Français. À ce jour, 328 tombes demeurent anonymes. La nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne est administrée par la Commonwealth War Graves Commission.

 

Direction interdépartementale (D.I.)

Chef du secteur Nord-Pas de Calais

Cité administrative

Rue de Tournai 59045 Lille Cedex

Tél.: 03.20.62.12.39 Fax : 03.20.62.12.30

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

Site : www.cwgc.org


 

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Infos pratiques

Adresse

02370
Vailly-sur-Aisne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Chapelle Sainte-Berthe

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La chapelle Sainte-Berthe. Source : Mémorial des régiments d'infanterie de la grande guerre - 1914 – 1918 / FRANCE

Le 23 octobre 1917, les soldats du 283e régiment d'infanterie ont livré combat dans leur avancée vers Filain.

La chapelle Sainte-Berthe, située dans la commune de Pargny-Filain, sur la route départementale n° 967, domine la vallée de l'Ailette. Bâti au XIIe siècle, le site a attiré très tôt les pèlerins en raison de sa source miraculeuse en liaison avec les reliques de sainte Blangy, source réputée pour guérir les fièvres.

De style ogival entièrement construite en pierre du pays dite banc royal sur des fondations en moellon, elle était couverte en ardoise. Les colonnes intérieures ainsi que l'autel étaient en pierre dure. La voûte d'arêtes était en chêne, la poussée des murs latéraux contenue par des contreforts. La porte d'entrée était à deux vantaux en chêne assemblés avec peintures forgées. Les vitraux de couleur présentaient le Baptême du Christ, la Sainte Vierge et la Sainte Famille.

L'édifice, construit entièrement en moellon d' appareillage irrégulier et pierre de taille aux chaînages harpés, possède une nef unique éclairée au chevet par une baie cintrée et deux oculi (oculus également appelé oeil-de-boeuf). Le pignon débordant en façade est surmonté d' une croix sommitale. La plaque de marbre placée au-dessus du portail cintré indique : "Chapelle Sainte-Berthe du 12e siècle brûlée en 1814, rebâtie en 1871 détruite en 1918, reconstruite en 1927.

Une deuxième plaque en marbre précise la destination de l'édifice : Chapelle Sainte-Berthe, Sépulture Leduc-Binet". Le site, comprenant la chapelle et la ferme dont elle marque l'entrée, a été le théâtre de combats dès 1814, lorsque les Cosaques l'ont incendiée . elle est rebâtie en 1871 grâce à l'investissement du fermier de la Royère. L'édifice, réduit à l'état de ruine pendant la Grande Guerre, est reconstruit en 1927. En ce lieu en effet, le 23 octobre 1917, les soldats du 283e régiment d'infanterie ont livré combat dans leur avancée vers Filain. Une plaque, inaugurée le 21 juin 1931 par les survivants de ce régiment ainsi que par la famille de P. Leduc et tous les habitants du village, leur rend hommage.

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Infos pratiques

Adresse

02000
Pargny-Filain

La nécropole nationale de Berry-au-Bac

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Nécropole nationale de Berry-au-Bac. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Berry_au_Bac

 

La nécropole nationale de Berry-au-Bac, autrefois appelée "cimetière militaire de Moscou" en raison de sa localisation dans le hameau de Moscou, regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames en 1914-1918. Créée au lendemain des combats, en 1919, elle est réaménagée de 1919 à 1925 pour réunir d’autres corps de soldats inhumés dans les cimetières provisoires français du Chemin des Dames (Ferme de Moscou, Carrefour du Choléra, Centre de Tarbes et Cuvette à Berry-au-Bac, Guignicourt, Gernicourt, Presles-Thierny, La-Ville-aux-Bois-Lès-Pontavert) ou enterrés initialement dans des cimetières allemands (Festieux, Coucy-lès-Eppes, Corbeny, Crépy-en-Laonnois, Veslud).

 

Cette nécropole rassemble près de 4 000 corps dont 3 933 Français inhumés parmi lesquels 1 958 reposent en deux ossuaires. Trente combattants britanniques tués en mai 1918 et deux autres de la Seconde Guerre mondiale non identifiés, six soldats russes et un Belge y reposent également.

Dans la nécropole, un monument est érigé honorant le souvenir des sapeurs de la compagnie 1913 du 2e génie de Montpellier, morts pour la France à la cote 108 en 1916-1917 lors des opérations de la guerre de mines. Constituant un observatoire unique dans la région, cette colline est le théâtre de multiples assauts conduits par les soldats français qui cherchent à bousculer les troupes allemandes qui en occupent le sommet. Une longue guerre de mines s’en est suivie ravageant peu à peu la colline, creusant de larges entonnoirs encore visibles aujourd'hui.

L'emploi des premiers chars d'assaut au cours de la Grande Guerre

Au cours de l'automne 1914, la guerre de mouvement se fige progressivement. Chaque belligérant dresse, de la mer du Nord à la frontière suisse, un réseau infranchissable de tranchées appuyées par des blockhaus équipés de mitrailleuses. Malgré des efforts renouvelés, l'infanterie ne parvient pas à rompre le front. Les Alliés conçoivent alors un engin spécial, capable de se déplacer sur un terrain bouleversé et de franchir d'un seul bond l'enchevêtrement des tranchées. L'artillerie spéciale est née.

En dépit d'imperfections techniques et tactiques notables, ces cuirassés terrestres mobiles et puissamment armés sont d'abord engagés sur la Somme (septembre 1916 – Bataille de Flers) puis au Chemin des Dames (avril 1917) avant de s'imposer, en 1918, comme l'arme de la Victoire.

Le baptême du feu des unités françaises de l'artillerie d'assaut sur le Chemin des Dames

La première attaque des chars s'intègre au dispositif de l'offensive Nivelle lancée le 16 avril 1917. Divisés en deux groupements (Bossut et Chaubès), les 128 Schneider se déploient, au sud-est de Craonne, sur un terrain particulièrement détrempé. Après avoir gagné leur position de départ située au nord de Berry-au-Bac, ces engins de 13 tonnes atteignant 6 km/h s'ébranlent et appuient l'assaut de la 42e DI. Sous une pluie d'obus, ils se déploient en ordre de bataille face à Juvincourt. Le manque de mobilité, la vulnérabilité et les avaries techniques transforment ces engins en des cibles idéales pour l'artillerie.

Le 16 avril 1917 est pour ces hommes une journée éprouvante. Quatre-vingt-un chars sur 128 sont hors de combat. Parmi les 720 hommes engagés, on dénombre 180 tués, blessés et disparus, dont 33 officiers, soit 25 % de l'effectif. Parmi eux, se trouve le commandant Bossut dont le char "Trompe-la-Mort" est atteint dès les premières heures de l'assaut. Sa dépouille repose depuis 1992 au pied du monument des chars, érigé au carrefour de la ferme du Choléra, point de départ des premiers chars, à Berry-au-Bac. Ce monument de granit, érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut, est l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte. Inauguré en juillet 1922, en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin, Weygand et Estienne, père des chars, cet imposant mémorial, au centre duquel se trouve l'Arme du chevalier sur deux canons croisés, rend hommage à tous les équipages de l'artillerie spéciale tombés au cours de la Grande Guerre.

Apollinaire au Bois des Buttes

Entre la vallée de l’Aisne et le plateau du Chemin des Dames, les Français occupent le Bois de Beau Marais et le Bois des Buttes dont une partie, tenue par les deux camps, prend alors le nom de "Bois franco-allemand".

Sous-lieutenant au 96e régiment d’infanterie, le poète Guillaume Apollinaire se trouve dans les premières lignes, au pied du plateau du Chemin des Dames, le 14 mars 1916. Blessé par un éclat d’obus le lendemain, il est transféré vers un hôpital de campagne pour y être soigné. Le 17 juin, il reçoit la Croix de guerre avec une citation à l’ordre du régiment. Jamais véritablement remis de ses blessures, il meurt le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice, de l’épidémie de grippe espagnole. Il est reconnu "mort pour la France des suites de ses blessures".

Une stèle est érigée à sa mémoire à l'endroit du Bois des Buttes près de la nécropole de Berry-au-Bac.

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Infos pratiques

Adresse

Berry-au-Bac 02190
À 31 km au sud-est de Laon, au croisement de la RN 44 (Laon/Reims) et du CD 1140 vers Gernicourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts du 2ème Génie, tombés à la cote 108 en 1916

Musée de l'Aviation du Mas Palegry

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Fouga Magister de 1956. Source : Photo Dan Wrightson

Crée en 1976, ce musée situé au Mas Palègry rassemble avions, maquettes et des centaines de pièces originales.

Crée en 1976 par M. Noettinger, ce musée situé au mas Palegry rassemble avions, maquettes et des centaines de pièces originales.

Son concepteur, lui-même pilote a voulu partager sa passion du monde de l'aéronautique. Il est "dédié à tous les pilotes qui un jour ne sont pas rentrés à leur Base mais aussi à tous ceux, qui de près comme de loin, en l'air ou au sol ont participé à la création des avions, leur entretien, leur sécurité".

Le visiteur est invité à découvrir une histoire de l'aviation en plus de 500 modèles originaux échelle 1/200ème, des maquettes d'exposition et des centaines de photos et d'objets.

La collection comprend notamment un modèle de MS733 "Alcyon", un autres de MH1521 "Broussard", mais aussi un Fouga "Magister", un Republic RF84F "Thunderflash", un DE Havilland "Vampire".

Des cabines de Dassault Mystère IV, de F84G "Thunderjet", un planeur Caudron C800 et Pou du ciel Mignet-Boyer ainsi qu'une maquette du prototype du Mirage F1 grandeur nature ne manqueront pas d'attirer l'attention des curieux.

 

Musée de l'Aviation

Mas Palègry, route d'Elne - 66000 Perpignan

Tel : 06 18 92 64 14

 

Ouvert du lundi après-midi au samedi du 1er avril au 30 octobre de 10h à 12h et de 15h à 19h  

Pendant les vacances scolaires de 14h à 18h ou sur rendez-vous. Entrée 3 € 50

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Infos pratiques

Adresse

Mas Palègry, route d'Elne - 66000
Perpignan
Tel : 04 68 54 08 79Fax : 04 68 54 08 79

Tarifs

3,50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie

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Résultat de la volonté de résistants de transmettre aux jeunes générations l’histoire de la Résistance et de la Déportation de Picardie et les idéaux pour lesquels les résistants s’étaient battus, un musée a été inauguré en 1986 dans l’Aisne à Tergnier.

L’initiative de la création revient à M.Etienne DROMAS, capitaine FFI du groupement B et président des Combattants Volontaires de la Résistance.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Picardie


La Picardie est une région fortement touchée par les deux guerres mondiales. 

Région stratégique, lieu de passage entre le nord de l'Europe et Paris, la Picardie se trouve partagée entre la zone interdite et la zone occupée. La présence de l'occupant est durement ressentie. Des hommes et des femmes vont peu à peu réagir. "L'armée de l'ombre" se construit. 

Le département de l'Aisne a sur son territoire un musée consacré à l'histoire des résistants et des déportés. Un musée voulu par des résistants dont Etienne Dromas, qui a trouvé sa place dans la commune associée de Tergnier, Fargniers. 

Vous êtes invités à découvrir ce musée unique en Picardie, implanté sur une place classée monument historique.

L’histoire du lieu

Après avoir trouvé à Tergnier un bâtiment pouvant l’accueillir, le conseil général de l’Aisne vote la somme nécessaire à sa rénovation. L’office départemental de tourisme, avec à sa tête Maurice Bruaux, apporte son aide et son concours. Le premier aménagement se fait grâce à la mobilisation des résistants qui assurent son fonctionnement pendant de nombreuses années.

 

À voir

Le premier espace permet de découvrir et de comprendre l’histoire de la période allant de l’arrivée d’Hitler au pouvoir jusqu’à l’intervention du maréchal Pétain le 17 juin 1940, suivent des espaces consacrés à l’appel du 18 juin, la naissance de la Résistance et son action, la vie quotidienne sous l’Occupation, la répression et la Déportation. Un espace est également consacré au bureau des opérations aériennes et aux parachutages, aux forces françaises libres dans le monde, au Débarquement et à la Libération. De nombreux objets et matériels viennent compléter l’exposition permanente : un Beechcraft C.45, une locomotive, un wagon ayant servi à la déportation… En octobre 2005, 300 mètres carrés se sont ajoutés à la salle d’exposition permanente. Cet espace polyvalent met à disposition du public une salle de réunion, de conférence, d’exposition temporaire et de projection ainsi qu’une médiathèque et un centre documentaire.

Le musée accorde une place toute particulière au public scolaire. Des dossiers pédagogiques ont été élaborés. Des ateliers (analyse de documents, rencontre avec des témoins…) sont développés sur différents thèmes (la vie sous l’Occupation, la Résistance…), et sont animés par les enseignants ou par un intervenant du musée.

 

Sources : ©Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie
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Infos pratiques

Adresse

5 place carnegie FARGNIERS 02700
Tergnier
Téléphone/ 03.23.57.93.77

Tarifs

Individuels :- adultes : 5€- 18-25 ans : 1€- moins de 18 ans : gratuité.Entrée + visite guidée : 6 € (sur réservation)Groupes (à partir de 10 personnes):- adultes : 5€- scolaires : 2€.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18hDimanche après-midi de 14h30 à 18h30

Fermetures annuelles

1 mai1er novembre24 et 25 décembre31 décembre et 1er janvier et tous les lundisOffice de tourisme : place du marché Couvert - 02300 Chauny - Tel : 03.23.52.10.79

Fort du Salbert

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Le fort du Salbert ou fort Lefebvre. Source : http://dimanchedivers.canalblog.com

Ce fort construit entre 1874 et 1877, avait pour mission d'assurer la couverture de feu avec le fort de Giromagny et avec celui du Mont Vaudois.

Le massif du Salbert constituait une importante position contrôlant la zone des étangs autour du Malsaucy, les environs de la route de Lure, la route de Giromagny et le chemin de fer de Paris.

Au sommet de la colline, le fort était aidé dans sa mission par quatre batteries. Celle qui jouxte le fort (et qui date de 1875) montre encore ses abris et plates-formes pour l'artillerie à ciel ouvert qui entourent les ruines d'un poste de télégraphie optique (transmission de messages par signaux lumineux).

Le fort du Salbert, de son vrai nom fort Lefebvre, construit entre 1874 et 1877 pour près de 500 hommes et 44 pièces d'artillerie, possédait des plates-formes pour l'artillerie sur le rempart couronnant le fossé ainsi qu'au-dessus de sa caserne centrale (fort "à cavalier"). Après 1885, si l'essentiel de son artillerie d'action lointaine est dispersé dans des batteries extérieures, victime de l'insuffisance des crédits, il ne sera jamais modernisé bien que dépassé. Seuls quelques renforcements de circonstance seront réalisés en 1914.

Entre 1953 et 1957, une importante station radar est construite au Salbert, réemployant largement les anciennes fortifications : le fort est utilisé comme casernement tandis que d'immenses locaux souterrains abritant les installations techniques et une salle d'opérations de la défense aérienne sont aménagés à l'emplacement d'un ancien abri-caverne (on en voit les deux portes d'entrée le long de la route d'accès au fort).

Du fait de cette nouvelle destination, le fort a perdu une grande partie de son aspect d'origine . en particulier, le cavalier établi sur la caserne centrale a été arasé et remplacé par une terrasse. Ces installations de défense aérienne ont fonctionné peu de temps. Les antennes métalliques qui hérissaient le sommet de la colline ont été découpées depuis, mais leurs socles bétonnés se voient encore en plusieurs endroits sur le fort et aux alentours.

 

Fort du Salbert

Route du Fort Salbert

90300 Cravanche

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Route du Fort Salbert 90300
Cravanche
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Fort de La Garde

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Le Fort de La Garde. Source : http://pratsdemollolapresta.blogspot.fr/

Ce fort, construit en partie par Vauban, domine la ville fortifiée de Prats-de-Mollo dans les Pyrénées-orientales

 

Les principes de la fortification bastionnée sont parfaitement adaptés à son site. Il abrite le musée vivant de la forteresse. Le Fort Lagarde, installé dans la ville de Prats-de-Mollo-la-Preste, est situé à 60 km de Perpignan, et 13 km de la frontière espagnole.

 

Le Fort de La Garde

 

La cité devient place frontière à la suite du Traité des Pyrénées (1659) où, le Vallespir, le Roussillon, le Conflent-Capcir et d'une partie de la Cerdagne sont annexés au Royaume de France. La place peut alors abriter un centaines de soldats. Lors de la guerre de Hollande ( 1672-1678 ), la menace espagnole conduit le roi de France à renforcer la position. Le Donjon est alors édifié en 1677 autour d'une ancienne tour à signaux médiévale afin de surveiller les habitants après la Révolte des Angelets de la Terra (entre 1663 et 1672, une partie de la population du Vallespir et du Conflent se révolte contre l'établissement de la gabelle, impôt sur le sel).

 

Après la guerre de Hollande, Louis XIV décide de renforcer militairement la frontière orientale avec l'Espagne. Sept places sont concernées dont Prats-de-Mollo. Il confie la tâche à Vauban, qui en 1686, après un voyage en Roussilon en 1679, agrandit le Donjon et crée Le Pâté à Comète (ancien château et son enceinte étoilée) et la place d'armes. Le projet initial prévoit également la reconstruction des remparts de la ville détruits après la révolte des Angelets. En 1691, l'ingénieur Rousselot, responsable des places fortes du Roussillon, élabore un projet d'agrandissement soutenu par Vauban. La guerre interrompt momentanément les travaux qui, bien que repris dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, ne seront jamais menés à terme.


Le monument est caractéristique de la fortification bastionnée, et adapté au relief. Sur le front Sud, deux lignes de défense se succèdent en avant du Donjon : la contregarde et l'ensemble formé par la fausse braie, le redan Sainte-Marguerite et la corniche de droite. Les fronts Nord et Est sont bordés par des ravins. Le front Ouest, plus vulnérable, est protégé par un système de défense complexe et renforcé par une place d'armes et une traverse dite "tombeau de Mahomet", construction dont la forme rappelle celle d'un tombeau musulman.


Le matériaux utilisés pour la réalisation des travaux sont : le granit du Massif du Costabonne, le schiste et la brique. Une voie de repli militaire a été aménagée. Elle quitte la place par un souterrain de 142 marches datant du XVIIIème siècle et aboutit à une Redoute à mâchicoulis sur arc, la " Tour Carrée ". Un Chemin couvert, entre ville et redoute, complète cette voie qui permet aux soldats, en poste dans la ville, de rejoindre le fort en cas d'attaque. Il recevra ses derniers aménagements militaires au XIXe siècle.

 

Classé à l'inventaire des monuments historiques en 1925, le site est acquis par la municipalité en 1976.

 


Le musée vivant de la forteresse, musée Vauban

 

Le fort abrite un musée dédié à la fortification et à l'histoire militaire : les différents corps d' armée, l'armement et la vie quotidienne au XVIIIème siècle y sont évoqués. Depuis 1996, le site propose des visites spectacles. La visite guidée du monument est ponctuée d'animations qui évoquent l'entraînement militaire au XVIIIème siècle. Cascades, démonstrations et combats se succèdent pendant 1h30.

 


Fort Lagarde de Prats-de-Mollo

 

Office de tourisme

Place le Foiral 66230 Prats de Mollo la Preste

Tel : +33 4 68 39 70 83

Fax : +33 4 68 39 74 51

E-mail : contact@pratsdemollolapreste.com

 

 

Office de tourisme de Prats de Mollo la Preste

 

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

66230
Prats de Mollo la Preste
Tel : +33 4 68 39 70 83Fax : +33 4 68 39 74 51

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche : de 14h à 18h.