Fort Saint-Louis à Toulon

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Le fort Saint-Louis à Toulon. Source : http://www.toulon.fr

Le fort des Vignettes est détruit en 1707. Il sera reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis.

Après une inspection de Vauban à Toulon en 1679, le fort des Vignettes est construit entre 1692 et 1697 pour empêcher un débarquement sur la plage et tenir à distance les galiotes susceptibles de mouiller dans la rade. Détruit en 1707, il est reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis.

Pendant le siège de 1707, le fort, commandé par le capitaine Daillon, est pris à parti par des batteries austro-savoyardes placées sur les hauteurs. Après neuf jours, l'état de délabrement de l'ouvrage oblige ses défenseurs à se replier sur la Grosse tour (tour royale) après avoir mis le feu aux poudres.

Le fort est reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis. En 1743, il est armé de neuf canons de 24 livres. En 1847, il est armé de trois canons de 30 livres et de trois obusiers de 22 cm placés en arrière d'un parapet en terre englobant le parapet en maçonnerie. Les progrès de l'artillerie conduisent à désarmer le fort à la fin du XIXe siècle, devant l'impossibilité d'y placer des canons de gros calibre. Il reçoit alors un poste d'observation et de commande de mise à feu des mines électriques formant barrage à l'entrée de la grande rade. Plus tard, il devient le siège du club nautique des officiers jusqu'en 2001. Il est inscrit sur la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1948.

Le fort a la forme d'une batterie semi-circulaire dont la gorge est fermée par une tour casematée formant réduit et pouvant porter du canon. L'accès au fort se fait par une porte surélevée et précédée d'un pont-levis. Ce dispositif a pour but de compliquer l'intrusion de fantassins. A côté de la porte d'entrée, une plaque apposée sur le rempart rappelle la conduite héroïque des défenseurs du fort en 1707. Le plan de la batterie est presque semi-circulaire. Son diamètre est d'une cinquantaine de mètres. Le parapet est percé de neuf embrasures à canons tournées vers la mer. Les embrasures sont garnies de briques de façon à ne pas projeter d'éclats dangereux en cas de coup ennemi.

Au milieu du XIXème siècle, le parapet a été absorbé par un parapet massif en terre. Il a retrouvé son état d'origine au cours du XXème siècle. L'arrière de la plate-forme est protégé par deux murs formant parados pour masquer la batterie aux coups venant de terre. Le plan de la tour est asymétrique. Du côté de la terre, elle a la forme d'un bastion plat pour flanquer l'ouvrage par des tirs parallèles au rempart. Face à la mer, elle est semi-circulaire pour que l'artillerie placée sur la terrasse puisse battre un large secteur. La tour comporte deux niveaux voûtés. Le niveau souterrain comportait une citerne et un magasin. A l'étage, une grande salle voûtée servait de logement pour 24 hommes. On aperçoit encore la margelle de la citerne. L'accès à la terrasse se fait par un escalier à vis.

Le fort Saint Louis n'est pas ouvert au public. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Office du tourisme de Toulon

Place Raimu 83 000 Toulon

 

Office de tourisme de Toulon

 

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Infos pratiques

Adresse

Littoral Frédéric Mistral 83000
Toulon
Tél. : 04 94 18 53 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort Saint Louis n'est pas ouvert au public.

Fort de Balaguier

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Le fort Balaguier. Source : ©Julien MAUCERI. http://www.ctoulon.com/

Ce fort du XVIIème siècle a été construit pour créer un verrou de sûreté à l'entrée de la rade de Toulon.

La rade de Toulon s'est entourée dès le XVIème siecle d'un système de défense destiné à protéger en premier lieu ses accès maritimes, puis terrestres, au fur et à mesure que l'artillerie offensive allongeait sa portée. La protection du port de commerce de Toulon est assurée depuis 1524 par la "Grosse tour" ou tour Royale.

En 1634, Richelieu insiste auprès de Louis XIII pour que soit construite une autre tour sur la pointe de Balaguier, en face de la tour Royale, créant ainsi un verrou de sûreté à l'entrée de la rade. Il s'agit toujours de protéger le port de Toulon, mais, plus spécialement, un petit arsenal né sous Henri IV et que Richelieu, Premier Ministre de la Marine, pressent comme destiné à s'agrandir. Vauban accède en 1679 au Commissariat aux Fortifications.

L'arsenal délaisse Marseille, base des galères et s'implante au fond de la nouvelle darse. Dans la nouvelle conception des fortifications, Balaguier, tour à canons, se voit augmentée de remparts, de murs, de logements et de poudrières qui donnent au fort son aspect actuel.

Fin août 1793, quand les Anglais entrent dans Toulon, Balaguier devient le point de mire des observateurs. D'abord refuge des marins qui refusent l'occupation anglaise, le fort de Balaguier sera occupé par les troupes coalisées. Napoléon Bonaparte, jeune commandant de l'artillerie républicaine, a compris quelle importance stratégique revêt l'emplacement du deuxième verrou de la rade. Après deux mois de combats inutiles, il réussit à faire prévaloir son plan et menant ses troupes à l'attaque par voie de terre, il investit le fort de Balaguier le 17 décembre 1793. Les canons républicains sont maintenant braqués sur la flotte anglaise qui préfère se retirer.

Après la crise de Fachoda, le fort de Balaguier est réarmé une dernière fois. Puis, inutile, il est loué à des particuliers entre les deux guerres. Occupé par les Allemands en 1942, il est libéré en 1944. Restauré, il devient un musée d'histoire maritime et locale à partir de 1970.

Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 17 mars 1975. La tour de Balaguier ou " Petite tour " par opposition à la tour Royale ou " Grosse tour " est conçue selon les modèles de Richelieu. L'ouvrage comprend à l'origine une tour à canons de 19,5 m de diamètre. Le sous-sol est équipé d'une citerne et de magasins à poudre et aux vivres. L'accès depuis l'extérieur se fait par un pont-levis. Ce niveau est constitué d'une salle voûtée destinée au casernement d'une quarantaine d'hommes. La partie supérieure de la tour est pourvue d'une plate-forme à canons battant la rade par huit embrasures et d'un chemin de ronde dont le parapet est percé de créneaux de fusillade pour la défense rapprochée. De part et d'autre de la tour proprement dite, une batterie rasante avec parapets à embrasures a été construite.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.
 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de la Seyne-sur-Mer

 

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Jacques Lebon 83500
La Seyne-sur-Mer

Tarifs

Adultes : 3 euros. Tarif réduit, étudiants, chômeurs, Rmistes et groupe (plus de 8 personnes) : 2 euros. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er au 18 septembre et du 1er octobre au 30 juin, du mardi au dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18hDu 1er juillet au 31 août, du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 15h à 19h

Fermetures annuelles

Du 19 au 30 septembre

Fort de Montmorency

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Fort de Montmorency. Source : http://commando-air.fr

Le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Site de choix pour les transmissions en raison de son altitude, le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Au XIXème siècle, Paris est un camp retranché situé dans une cuvette. Chaque invasion prussienne provoque l'éloignement des fortifications, le rôle de chacune de ces enceintes successives consistant à englober la ligne des hauteurs d'où l'ennemi a bombardé la ville lors de la précédente invasion.

Le premier système fortifié

En 1814 et 1815, les Prussiens de la coalition occupent le premier cercle des hauteurs, c'est-à-dire, au Nord, les hauteurs de Montmartre. Le premier système fortifié, édifié en 1840 à l'initiative de Thiers, comporte donc une enceinte qui enferme Montmartre et établit à l'extérieur une ligne de forts de couverture distants de 2 à 5 kilomètres. C'est ainsi que sont érigés, au nord, les trois forts de Saint-Denis : le fort de la Briche, le fort de la Double Couronne et le fort de l'Est.

La deuxième enceinte

En 1870, les Prussiens, installés sur le deuxième cercle des hauteurs et, en particulier, sur le plateau de Montmorency, bloquent Paris et entament sérieusement le système défensif de Saint-Denis. De ce fait, dès la fin de la guerre, le concept de la deuxième enceinte est établi.

A l'Assemblée nationale, le 14 février 1874, c'est encore Thiers qui monte à la tribune pour défendre le projet, dont l'exécution est confiée au général Séré de Rivière. C'est ainsi que sur l'éperon nord-est est construit le fort de Domont, sur l'éperon sud-est celui de Montmorency, enfin à l'ouest le fort de Montlignon, distants de deux à trois kilomètres.

Le fort de Montmorency a la particularité de tenir sous son canon Saint-Denis et ses abords, considérés comme les points les plus faibles de la défense de la capitale.

Un site de choix pour les transmissions

Dès 1947, un détachement de l'armée de l'air occupe le fort de Montmorency, son altitude en faisant un site de choix pour les transmissions. En 1952, la première station de câbles hertziens dépendant de la Compagnie d'exploitation et d'installation des transmissions d'Etampes s'installe dans le fort. Puis, le 16 septembre 1956, c'est au tour du Commandement du réseau de câbles hertziens de la défense aérienne du territoire, ainsi que de l'Escadron d'exploitation de câbles hertziens. En mai 1959, le réseau hertzien de la 2ème région aérienne est confié à l'Escadron régional de câbles hertziens, qui prend par la suite son appellation actuelle d'Escadron de câbles hertziens. Après la dissolution de la base aérienne 285 en juin 1968, le fort de Montmorency est rattaché à la base aérienne 104 du Bourget, puis à la base aérienne 921 de Taverny en avril 1981. L'Escadron de câbles hertziens rejoint quant à lui la base aérienne 217 de Bretigny en juin 1987.

Le centre d'initiation aux techniques commandos

Depuis 1992, le fort de Montmorency abrite le Centre d'initiation aux techniques commandos dépendant de la base aérienne 921 de Taverny. Offrant toutes les opportunités pour effectuer ce type d'entraînement, le site, qui connaît un grand succès, est fréquenté en premier lieu par les fusiliers commandos de l'air de l'unité de protection, mais aussi par des militaires du rang et des réservistes des autres unités de la base.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Fort de Montmorency

Quartier des Champeaux Rue du Fort

95160 Montmorency

Tel : 01 30 40 64 75

E-mail : op@ba921.air.defense.gouv.fr

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de Montmorency

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Fort Quartier des Champeaux 95160
Montmorency
Tel : 01 30 40 64 75

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Chapelle de Sainte Jeanne de France à Bourges

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Plaque. © C. Caudron - SGA/DMPA

L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'Etat en 1857. Il fut alors affecté à l'armée ...

La chapelle de sainte Jeanne faisait partie du Couvent de l'Annonciade fondé en 1503 par Jeanne de France, fille de Louis XI.

L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'Etat en 1857. Il fut alors affecté à l'armée. La chapelle de sainte Jeanne faisait partie du Couvent de l'Annonciade fondé en 1503 par Jeanne de France (1464-1505), fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie, appelée aussi Jeanne de Valois, canonisée en 1950 par le pape Pie XII.

Les choeurs

L'intérieur était séparé en deux parties à peu près égales par un mur de refend.

La première partie, à l'ouest, éclairée par de petites fenêtres comportait, au premier étage, le choeur des religieuses formant tribune. On y accédait par un escalier tournant qui existe encore, et qui desservait en même temps les bâtiments conventuels.

Au rez-de-chaussée se trouvait un second choeur destiné aux Frères que sainte Jeanne rêvait d'adjoindre aux Annonciades pour le service religieux du couvent.

La deuxième partie de la chapelle comprenait l'espace réservé aux fidèles et le sanctuaire dont le contour épouse la forme d'un demi-hexagone régulier.

Les combles

La voûte en menuiserie, actuellement masquée par un plafond, suivait la courbe de la charpente en forme de berceau brisé.

Les fermes maîtresses étaient apparentes. leurs entraits sont sculptés à leurs extrémités où des têtes fantastiques, dont certaines sont encore visibles, avalent les poutres. Cet ensemble, qu'on peut admirer dans les combles de la chapelle, était revêtu de couleurs assez bien conservées. Le lambris est peint en blanc-gris et les couvre-joints en bleu, rouge et blanc, couleurs de l'habit des religieuses Annonciades.

Les pinacles

La porte d'entrée en tiers-point est surmontée de deux pinacles et d'une accolade aux rampants garnis de feuilles de chardon. Autour du fleuron central, sont sculptées en lettres gothiques majuscules les initiales des dix vertus de la Vierge. Au XVIIe siècle, on a coupé l'extrémité des deux pinacles pour y placer des pots à feu et supprimé le fleuron central de l'accolade pour creuser une niche dans laquelle on plaça vraisemblablement une statue de la Vierge.

L'enclos du monastère

Au XVIIIe siècle, on amputa l'enclos du monastère de l'Annonciade pour percer l'actuelle avenue du 95ème-de-Ligne et on dota l'entrée du couvent d'un large portail en plein cintre. En 1793, les Annonciades furent dispersées et leurs biens vendus. L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'État en 1857. Il fut alors affecté à l'armée.

La réfection de la chapelle

Les travaux de réfection de la chapelle, réalisés par les techniciens du Service du Génie, ont permis, en mai 1961, sa restitution au culte et à l'aumônerie militaire de Bourges. Le délégué militaire départemental, le bureau de garnison et le centre d'information et de recrutement de l'armée de terre (CIRAT) sont stationnés dans cette emprise.

 


M. le Curé de Lignières

Rue Jeanne de France 18160 Lignières

Téléphone : 02 48 60 00 61

Télécopie : 02 48 60 18 92

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 avenue du 95ème de Ligne 18000
Bourges
Fax : 05 46 87 53 27

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Dimanche: 14h-18h

Musée du Protestantisme

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Vue extérieure du musée. Source : Parc du Haut-Languedoc

Le Musée historique du Protestantisme en Haut-Languedoc de Ferrières dans le Tarn offre un parcours historique du XVIe siècle à nos jours avec un ancrage local soutenu.

Ce lieu traite chaque année un thème spécifique par le biais d'expositions ou de colloques et coopère avec l'Université de Toulouse.

Le Haut-Languedoc a été profondément marqué par la Réforme dès le XVIe siècle et par une longue résistance dont le souvenir est encore présent dans la mémoire orale. Marquée aussi par les persécutions que les protestants y ont subies aux 17e et 18e siècles.

Musée de France, au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002, le Musée du Protestantisme en Haut-Languedoc, géré par une association (Loi de 1901) liée à la Société d'Histoire du Protestantisme Français, propose d'en découvrir l'histoire au gré de l'Edit de Nantes, la tourmente révolutionnaire, la Résistance, notamment dans la part prise par cette région aux mouvements théologiques, à la création d'oeuvres sociales et de sociétés qui marquèrent le protestantisme français aux XIXe et XXe siècles, et plus récemment son rôle d'accueil pendant la seconde guerre mondiale.

Depuis bientôt 40 ans (création en 1967), le Musée du Protestantisme en Haut-Languedoc situé à Ferrières est un lieu d'exposition et de conservation d'objets et d'ouvrages (en majorité des dons) en lien avec l'histoire du Protestantisme dans la région du Haut-Languedoc. Le Musée, situé dans la Maison du Luthier, propose à ses visiteurs une exposition permanente, présentant de façon chronologique du XVI°siècle à nos jours une histoire riche, variée et tourmentée, et une exposition temporaire dont le thème, différent chaque année, est en lien avec des sujets d'actualité ou de société qui suscitent débats et réflexions (expo 2004: « Religion et violences de religion du XVI°siècle à nos jours »).

L'exposition permanente présente à travers cinq salles des objets, des ouvrages, des gravures et des tableaux.

La première salle, dominée par une imposante chaire en bois venue du temple de Revel, est consacrée à la Réforme du XVI°siècle. on y trouve notamment les portraits des Réformateurs et une importante collection de Bibles (de toutes les époques), dont la plus ancienne que possède le musée datant de 1564 imprimée à Lyon par Jean de Tournes.

Avant d'accéder à une mezzanine, le visiteur découvre les XVI et XVII° siècles et plus particulièrement l'histoire de la Saint-Bathélémy, les guerres de Religion, Henri IV et l'Edit de Nantes, mais également le développement de la vie spirituelle et intellectuelle avec l'émergence des Académies Protestantes.

La salle consacrée au Désert permet d'admirer certaines des pièces les plus caractéristiques du Musée telles : une chaire démontable, des objets de culte au Désert, des méreaux, la maquette d'une galère, ou encore des gravures représentant les affaires Calas et Sirven. Le musée présente ensuite la restauration et l'expansion du Protestantisme au XIX°siècle avec la reconstruction de temples et de bâtiments, l'activité sociale, éducative et la dimension missionnaire du protestantisme (présentation d'une lanterne de projection et de plaques photographiques sur verre), sans oublier l'aventure industrielle de la région de Mazamet-Castres.

La visite se termine par une présentation d'un panorama régional et national du protestantisme, de la vitalité de l'Eglise Réformée, et surtout du rôle des protestants, plus particulièrement de la Montagne, dans la Résistance et la protection de juifs.

L'Association du Musée gère aussi une bibliothèque, riche de plus de 14000 ouvrages (Bibles, psautiers, ouvrages de théologie...) et documents d'archives comptant parmi les plus importantes de France sur ce thème et possédant des ouvrages très anciens.

Il ne faut pas oublier la section généalogie, qui à ce jour a recensé près de 40 000 actes (baptêmes, mariages, décès).

 

Renseignements pratiques :

Musée du Protestantisme

« La Ramade » 81260 Ferrières

Accueil : 05.63.74.05.49 - Secrétariat : 05.63.73.45.01

E-mail : secretariat@mprl.fr

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Infos pratiques

Adresse

La Ramade - 81260
Ferrières

Tarifs

Adulte : 4€Etudiant : 3€Enfant (plus de 10 ans) : 1€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En saison (Juillet, Août et Septembre) :- Tous les jours :10h-12h 15h-19hVisites guidées à 10h30, 15h30 et 17h- Dimanche : 15h-19hVisites guidées à 15h30 et 17hHors saison :- Du lundi au samedi : 14h-17hVisites libres- Dimanches et jours fériés : 14h-18hVisites guidées jusqu’au 15 novembre à14h30 et 16h

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 mars.Secrétariat ouvert toute l’année.Pour les groupes visites guidées toutel’année sur réservation

Mémorial des Martyrs de la Déportation

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®Jacques ROBERT

Le mémorial des martyrs de la Déportation, sur l'île de la Cité à Paris, voulu par l'association "le Réseau du Souvenir" et confié à l'architecte Georges-Henri Pingusson, a été inaugurée le 12 avril 1962 par le général de Gaulle.


- Télécharger la plaquette -


 

Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial déportation


Oeuvre singulière, le mémorial suggère certains aspects caractéristiques du monde concentrationnaire : l'emprisonnement, l'oppression, l'évasion impossible. Impliquant le visiteur, le mémorial suscite le recueillement vers une crypte conservant la dépouille d'un déporté inconnu.

Afin de renforcer la portée du mémorial et son impact auprès d'un large public, notamment les plus jeunes, un parcours pédagogique complémentaire fut inauguré en avril 1975 dans les salles supérieures, pour faire face à la montée du négationnisme. Rénové au printemps 2016, il a été finalisé en janvier 2022. Cette nouvelle muséographie, issue des derniers travaux historiques, permet de saisir les singularités des différentes déportations, d'étudier la politique répressive allemande sur le territoire français, la collaboration et d'évoquer les processus de protection des mémoires de la Seconde Guerre mondiale.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

5 quai de l'Archevêché 75004
Paris
06 14 67 54 98

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuites pour tous les visiteurs / La réservation est obligatoire pour les groupes à partir de 10 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, selon ces horaires - Haute saison (du 1er avril au 30 septembre) : de 10h à 19h / Basse saison (1er octobre au 31 mars) : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Site Web : www.onac-vg.fr

Musée Arthur Batut

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Le village de Labruguière (Tarn) pris en 1896 d'un cerf volant par Arthur Batut (visible au musée). Source : site espacebatut.fr

Ce musée rend hommage à l'œuvre d'un des pionniers de la photographie aérienne...

Le musée Athur Batut sis à Labruguière dans le Tarn rend hommage à l'oeuvre d'un des pionniers de la photographie aérienne, le premier photographe a avoir réalisé, à la suite de Nadar, des clichés de sa région.

La photographie aérienne ou aérophotographie par cerf-volant a plus d'un siècle d'existence. Nous devons la première prise de vue aérienne à Félix Tournachon dit Nadar (1820-1910).

Ce premier cliché est réalisé à 520 mètres d'altitude à partir d'un ballon à hydrogène en 1858.

Né en 1846 Arthur Batut passe la plus grande partie de sa vie à Labruguière dans sa propriété d'"En Laure". Ses goûts pour la recherche l'amènent à s'intéresser à l'histoire l'archéologie. C'est finalement la photographie qui mobilise son énergie. Il entreprend des recherches sur les autochromes, la stéréoscopie, et la photographie par cerf-volant.

Arthur Batut construit lui même son cerf-volant. C'est un losange plat de 2,50 m par 1,75 m. L'armature est en bois, recouverte de papier et renforcée aux angles par une toile résistante. Ce cerf-volant est muni d'une queue stabilisatrice en papier. Il sera équipé d'une chambre noire à base de carton et de liège.

C'est ainsi qu'au printemps 1888, dans le Tarn que la première photo aérienne automatique (au format 8x8cm) par cerf-volant est prise par Arthur Batut (1846-1918).

Cet outil d'observation et de renseignement sera lors de la première guerre mondiale un complément précieux au travail des aviateurs. De nos jours, alors que la photographie aérienne par avion ou par hélicoptère, la télédétection par satellite, la technique par cerf-volant ou par ballon est une réalité qui trouve sa place dans des applications spécifiques de prises de vues aériennes à basse altitude : environnement, architecture, archéologie, urbanisme...

Le musée Arthur Batut, installé à Labruguière, entre Castres et Mazamet, créé par Serge Nègre en 1988, met en relief les travaux de ce pionnier. Inauguré pour le centenaire de l'invention de l'aérophotographie par cerf-volant, le musée présente les collections confiées par la famille de l'inventeur pour y être exposées au public. Le fonds est constitué d'appareils photographiques, de plaques de verres ou tirages originaux. des cerfs-volants sont présentées dans la salle principale. Il y a aussi d'autres exemples de son ingéniosité comme la mèche d'amadou en guise de déclencheur.

La correspondance de Batut avec ses paires et ses détracteurs complète le portrait de l'inventeur. Pour faire vivre ce lieu une galerie d'exposition propose régulièrement les travaux de créateurs contemporains des images historiques ou encore de reportage.


Musée Arthur Batut
Espace Arthur BATUT

9 Bis Boulevard Gambetta - 81290 Labruguière

Tél : 05 63 70 34 01

e-mail : photo@espacebatut.fr

 

Office municipal du tourisme

Place de l'Hôtel de Ville - 81290 Labruguière

Tel/fax : 05.63.50.17.21

E-mail : ot-labruguiere@wanadoo.fr

 

Ville de Labruguière

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Infos pratiques

Adresse

9 Bis Boulevard Gambetta - 81290
Labruguière
Tel: 05 63 50 22 18/05 63 70 34 01 Office municipal du tourismePlace de l'Hôtel de Ville81290 LabruguièreTel/fax : 05.63.50.17.21E-mail : ot-labruguiere@wanadoo.fr

Tarifs

Entrée 3 €Visites guidées 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert de 15 heures à 17htous les jours sur rendez-vous - sauf le mardiAccueil des scolaires

Espace muséal du Maquis de Vabre

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35 petites juives ayant séjourné à Renne, près de Vabre, en 1942, avant de partir pour les Etats-Unis via la Suisse. Source : Photo d'archive de l'Amicale des Maquis de Vabre

Situé dans le Tarn, ce lieu témoigne de la vie et de l'organisation d'un maquis de Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale par le biais de documents authentiques.

Vabre est un bourg montagnard à la pointe Est du département du Tarn. Il est au centre d'un relief en creux qui suit l'étroite saignée des rivières dans le haut pays de Castres. La Résistance et le Maquis y sont dans leur terroir naturel.

L'espace muséal du Maquis de Vabre montre au visiteur les armes, les objets, les photographies et témoignages de la vie quotidienne du maquis qui était composé de membres du scoutisme français protestants unionistes et israélites. Ses grandes figures sont Pol-Roux (Guy de Rouville) et Robert Gamzon.

Quelques grands thèmes développés :

Les armes, la correspondance et le renseignement, le quotidien (ravitaillement, les comptes, les mariages), la propagande, les actions de sabotage, les personnalités du maquis (Pasteur Cadier, Marcel Guy, Marcel Doret, etc.).
 

Amicale des Maquis de Vabre

Rue du Suquet, 81330 Vabre

Maquis de Vabre

 

Syndicat d'initiative

Rue Vieille - 81330 Vabre

Tél.: 05.63.50.48.75

E-Mail : sivabre@voila.fr

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Infos pratiques

Adresse

Maison de la montagne - 81330
Vabre
Amicale des Maquis de Vabre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur rendez-vous uniquement

Manège de Sénarmont à Fontainebleau

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Le manège de Senarmont. Source : atome77.com

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er.

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er, ce manège à la charpente remarquable est classé monument historique. Le quartier du Carrousel est une ancienne dépendance du château de Fontainebleau, mise à la disposition des armées en 1871.

Historique

En 1807, l'empereur Napoléon 1er y avait fait construire un manège remarquable par sa charpente en bois en une seule voûte. Classé, avec ses abords, monument historique en 1913 et 1930, ce manège a reçu le nom du général Sénarmont. A la même époque furent construites les écuries qui entourent la cour du "Carrousel", dite cour carrée. Cette dernière est bien plus ancienne puisqu'on retrouve, aux Archives Nationales, la trace de sa construction sous Louis XVI en 1784 et 1785. Elle servait pour la Petite Ecurie du Roi.

De 1815 à 1870

Jusqu'en 1870, ces bâtiments abritèrent les maisons militaires des rois de France, puis celle de l'empereur Napoléon III. De 1871 à 1940, le quartier du Carrousel fut mis à la disposition de l'école d'artillerie. C'est là que les jeunes officiers de cette arme, tel Foch, devenu Maréchal de France et d'Angleterre, se perfectionnèrent dans l'art équestre. Pendant cette période fut construit le manège Drouot, du nom de l'aide de camp de l'empereur, major général de la Garde impériale.

De la Seconde guerre mondiale à nos jours

Pendant la Seconde guerre mondiale, le quartier, d'abord abandonné, abrita l'école nationale d'équitation, formée autour de quelques anciens du Cadre noir dissout. C'est là qu'en 1945 fut recréé ce corps prestigieux d'instructeurs militaires d'équitation. En 1946, le Cadre noir rejoint le sein de l'École d'application de l'arme blindée et de la cavalerie, à Saumur, et les sports équestres militaires sont créés, regroupant les activités équestres dans les armées. Son centre s'installe au quartier du Carrousel. Rattaché passagèrement à l'École interarmées des sports de Fontainebleau, le centre retrouve son autonomie le 1er avril 1973 sous le nom de Centre sportif d'équitation militaire. Corps de l'arme blindée cavalerie, il est subordonné, depuis le 1er septembre 1976, au Commandement des écoles de l'armée de terre devenu Commandement des organismes de formation de l'armée de terre en 1993. En 1977, il se voit confier la garde de l'étendard du 8ème régiment de dragons, dissout, dont il hérite les traditions. Il abrite aujourd'hui le Centre sportif d'équitation militaire, maison mère des sports équestres militaires. Le manège fait l'objet d'un partenariat de mise en valeur entre les ministères de la Culture et de la Défense.

Architecture

Classé monument historique, ce bâtiment a une charpente remarquable à la Philibert Delorme (procédé inventé par cet architecte en 1551), en une seule voûte. Le manège a une longueur de 66 m, et une largeur de 20 m. Sa charpente en châtaigner repose sur une corniche portant une sablière recevant la base des cerces. Une seconde sablière reposant sur le sommet des murs porte les blochets et la partie inférieure des arbalétriers. Au sommet de la courbe, des espèces de clefs pendantes réunissent les arbalétriers et les cerces. Tous ces éléments ont la même section. Ils sont formés chacun de deux planches en sapin de 25 millimètres d'épaisseur et de 0.30 de large. Ces planches chevauchent les unes sur les autres et sont réunies par des clous en fer forgé. Des jambettes constituées par des pièces de 0.05*0.15 s'assemblent dans les sablières de la corniche et sont maintenues au mur par chacune deux colliers en fer scellés. Les éléments sont réunis entre eux par des liernes qui les traversent. Des clavettes en bois placées de chaque côté des cerces les fixent aux liernes. Elles sont assemblées alternativement sur une rive et sur l'autre . quand deux liernes sont en face l'une de l'autre, la même clavette les traverse toutes les deux. Quelques chiffres donnent une idée de l'importance de l'ouvrage : chaque ferme (il y en a une centaine) est traversée de 104 liernes, ce qui donne 312 mortaises pour une ferme. Nous arrivons pour 100 fermes au chiffre fantastique de 31 000 mortaises environ.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Fontainebleau

77300 Fontainebleau

Tél. : 01 60 71 50 70

Fax : 01 60 71 50 71

Mail : resa.chateau-de-fontainebleau@culture.fr


 

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boulevard magenta 77300
Fontainebleau
Tél. : 01 60 71 50 70Fax : 01 60 71 50 71

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Musée de la Batellerie

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Détail d'une des maquettes. Source : Office de Tourisme d'Auvillar

Ce musée retrace l'histoire de la batellerie sur la Garonne de l'Antiquité au XIXe siècle, à des époques où aucun pont n'enjambait le fleuve.

Situé dans la Tour de l'Horloge. Il se réparti sur deux niveaux. Sa visite, organisée thématiquement, bénéficie d'un système de haut-parleurs qui diffusent aux visiteurs les informations sur l'histoire des bateaux sur la Garonne.

Depuis l'Antiquité, le commerce par eau se pratique déjà dans le bassin de la Garonne. La voie navigable dans l'axe garonnais a dominé l'économie des transports des origines jusqu'au milieu de XIXe siècle, la route parallèle au fleuve étant impraticable de novembre à juillet en raison d'un sol humide et gras piétiné par les animaux et non entretenue.

L'inscription maritime enrôle ainsi les Auvillarais qui participent ainsi à la campagne d'Amérique entre 1790 et 1792. Au XVIIIe siècle, les besoins de la Royale étant réduits, les marins se tournent vers la marine marchande.

Le développement des colonies antillaises fait de Bordeaux le une plate forme maritime de première importance. Les ports, aussi appelés " passage " ou " cale ", sont de deux types : ceux où se fait le trafic et ceux où habitent les gens de la rivière.

Auvillar est de ces derniers, avec en 1789, quarante-neuf familles de matelots. Le port d'Auvillar s'est développé sur un ancien péage, la " taille foraine "ou " travers ", attesté dès 1204. Les vicomtes ont des droit de leudes sur les marchandises portées par les étrangers dans la ville ou seulement traversant le port d'Auvillar. Le transport de rive à rive est assuré par des "fermiers". Ils ne doivent transporter plus de 50 personnes. L'utilisation du bac ne peut avoir lieu entre le coucher et le lever du soleil. L'activité est d'autant plus florissante qu'il faut attendre 1841 pour voir la Garonne se couronner d'un pont suspendu à Auvillar en remplacement du bac.

Les moulins à nefs, dont l'origine remonte aux premiers siècles, colonisent au Moyen-Age la plupart des fleuves français et même européens. Ils sont constitués de deux nefs, bateaux de 12 mètres de long ) séparés par une roue à aube. Les moulins à nef se trouvent directement sur la voie de navigation et gène le passage des bateaux. A partir de 1792, l'emplacement et les réparations des moulins à nef sont soumis à de nombreux arrêtés. Le 5 mai 1835, les Ponts et Chaussées interdisent les réparations, et les moulins à nef finissent par disparaître.

Les mariniers, véritables professionnels de la batellerie, étaient des hommes pleins d'énergie, d'audace et de sang-froid. ils avaient une connaissance parfaite de la rivière et jouissaient d'une considération dont ils se prévalaient. Leur devise était : "Si vilain sur terre, Seigneur sur l'eau je suis !" Ils vivaient 12 à 16 heures par jour sur les embarcations et couchaient, le soir venu, dans des auberges de la rive.

Les bateliers avaient dans chaque port leur église particulière. La plupart sont dédiées à Sainte Catherine, patronne des gens de la rivière et des philosophes. Les marins effectuaient des offrandes à leur Sainte protectrice. Ils achetaient ou fabriquaient eux-mêmes des ex-voto. De nombreux ont ainsi été retrouvé dans la chapelle . la plupart représentent des navires de guerre.

Le Musée d'Auvillar en conserve. Il expose également un tableau de Sainte Catherine d'Alexandrie qui se trouvait dans la vieille chapelle de la ville.

 

Musée de la Batellerie
Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.

 

La mairie
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél.: 05.63.39.57.33

 

Office de Tourisme
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél. 05.63.39.89.82
Télécopie : 05.63.39.89.82

Email : office.auvillar@wanadoo.fr

 

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville d'Auvillar

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Place de la Halle 82340
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Tél.: 05.63.39.57.33Office de TourismePlace de la Halle82340 AuvillarTél. 05.63.39.89.82Télécopie : 05.63.39.89.82Email : office.auvillar@wanadoo.fr

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Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.

Stèle du Carreyrou

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Vue générale de Montech. Carte postale ancienne - Source : www.delcampe.fr

La stèle du Carreyrou en mémoire des événements survenus à Montech lors de la Seconde Guerre mondiale.

En janvier 1943, la zone libre n'est plus. Les troupes allemandes arrivent à Montech et réquisitionnent de nombreuses maisons. Le château de Cadars est occupé par les officiers et la Kommandantur est installée place de la Mairie. La partie sud de la forêt est déclarée "zone interdite".

Le 5 juin 1944, des villageois, membres de la 10e Compagnie Armée secrète prennent le maquis. Le détachement de Montech est commandé par Pierre Fourcade, alias Fournier, MM. Granier et Rouaux, retraités de l'Armée, Pierre Delos, Armand Bonnet et René Clavel. Le groupe d'hommes traverse la Garonne en barque, car les ponts sont gardés. Après trois nuits de marche, les Montéchois et les Finhanais rejoignent des Beaumontois. A Montech, la vie suit son cours. Le couvre-feu est décrété à 22 h.

Le dépôt d'essence de Montbartier est bombardé à plusieurs reprises fin juillet.

Deux résistants de Montricoux, André Jouany et Joseph Lespinet sont exécutés. Le 19 août, plusieurs explosions sont entendues dans la forêt. Les baraquements de la Cellulose, où logent les troupes allemandes, sautent à leur tour. Le château de Cadars brûle. Un convoi allemand est intercepté à la Vitarelle. Le 20 août, au même endroit, Jean Lacaze, 20 ans, est tué lors d'un combat violent, huit fermes et maisons sont brûlées à Montech et Saint-Portier en représailles.

Les années de guerre emporteront dix "enfants" de Montech.

 

Mairie

Place de la Mairie BP n° 5 82700 Montech

Tél. : 05 63 64 82 44

Fax : 05 63 64 87 62

Courriel : mairie-montech@info82.com

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82700
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Accessible toute l'année.Office de Tourisme "Garonne et Canal"Place Jean JaurèsTél./Fax. : 05 63 64 16 32E-mail : com.garonne.canal@wanadoo.fr

Camp d'internement de Septfonds

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Septfonds 1939. Républicains espagnols parqués au camp de Judes. Source photo : Carte postale

Ce camp du Tarn-et-Garonne a été un camp de rassemblement et d'internement français pour étrangers...

La création du camp de Septfonds s'inscrit dans le contexte d'arrivée massive de réfugiés Républicains espagnols à partir de janvier 1939 et l'exode massif des populations juives de l'Est, les Ostjuden, fuyant l'Allemagne d'Hitler.

Trois ans après que le général Franco eut renversé par un coup d'état militaire le gouvernement républicain de Madrid, la chute de Barcelone, le 26 janvier 1939, jette sur les routes 300 000 civils et 200 000 militaires.

Le général Ménard, commandant la région militaire de Toulouse, est nommé en février pour coordonner la mise en place des structures d'accueil. Afin de limiter les nombre de camps dans les Pyrénées-Orientales, il décide d'ouvrir six grands centres à la frontières espagnole afin d'accueillir 100 000 personnes : Bram (Aude), Le Vernet (Haute-Garonne), Agde (Hérault), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Oloraon (Pays Basque), et Septfonds (décision prise le 26 février).

Louis Boucoiran et plusieurs officiers supérieurs, dont le général Noël, commandant le 17ème région militaire, arrêtent le choix définitif d'un terrain de 50 hectares de pâture pour moutons en Tarn-et-Garonne.

M. Olivier, architecte, et le capitaine du génie Castéla sont chargés de la réalisation du plan d'ensemble.

Cinquante kilomètres de clôture (barbelés, miradors, projecteurs) sont installés par l'armée . le chemin vicinal n° 10 est rendu carrossable . les entreprises locales oeuvrent à la construction d'une quarantaine de baraquements, une infirmerie et une prison.

Plus d'un millier de soldats sont affectés à la surveillance des lieux : six pelotons de gardes mobiles , un escadron de cavalerie du 20e dragons, un bataillon d'infanterie du 107e d'Angoulême et un bataillon du 16e régiment de tirailleurs sénégalais venu de la caserne Guibert de Montauban.

Le 5 mars, le premier convoi arrive à Septfonds . 2 000 hommes viennent ainsi quotidiennement grossir les rangs des internés. Les premiers Républicains espagnols, en raison de l'inachèvement des travaux sont installés provisoirement dans le camp de La Lande avant de rejoindre leur camp d'attribution, celui de Judes, le 16 mars. 16 000 Espagnols s'entassent dans quarante-cinq baraques de planches couvertes de tôles ondulées.

Les conditions de vie sont, à l'instar de nombreux camps de réfugiés espagnols, très difficiles : problèmes sanitaires et d'hygiène, problèmes de ravitaillement, absence d'eau courante, de chauffage et d'électricité dans les baraques. Au moins 81 d'entre eux décèdent dans les premiers temps, conduisant à la création d'un cimetière.

Une vie sociale, culturelle et politique naît cependant à l'intérieur du camp : des comités ou des cellules regroupant les militants du parti communiste espagnol sont créés . d'autres organisent des activités artistiques . les enfants espagnols sont scolarisés dans le village.

Des équipes sont affectées à l'entretien du camp ou détachées à l'extérieur pour des travaux d'utilité publique (curage de fossés, restauration de berges de rivières notamment) . un grand nombre est recruté par les agriculteurs ou les industriels des environs dans le cadre notamment des unités de prestataires instaurées à l'été 1938. Un an plus tard la menace de la guerre aboutit à la mise à disposition de cette main d'oeuvre dans l'industrie lourde et leur mise à disposition de l'armée . 79 compagnies de travailleurs étrangers regroupant 20 000 Espagnols fonctionnent à la déclaration de guerre.

Le camp fonctionnera ainsi jusqu'au 1er mars 1940, date de son retour à des activités de défense. Seules les 220e et 221e Compagnies y sont maintenues pour l'entretien.

Le camp est utilisé pour l'instruction d'étrangers s'engageant dans l'armée française . il reçoit environ 800 aviateurs de l'armée polonaise en France. La guerre jette sur les routes nombre d'Allemands et ressortissant du Reich. Les camps de réfugiés espagnols sont alors réactivés. Avec la débâcle de mai-juin 1940 et l'instauration du gouvernement de Vichy à partir de juillet, le camp de Septfonds devient centre de démobilisation pour les engagés volontaires étrangers, le "reliquat" des bataillons de l'Infanterie légère d'Afrique et la Légion étrangère, ainsi que pour les militaires français jugés "indésirables".

La loi du 27 septembre 1940 supprime les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) et institue les groupements de travailleurs étrangers (GTE). Trois groupes sont formés au camp de Septfonds : les groupes 552 et 533 composés d'Espagnols et le groupe 302, réservé aux volontaires étrangers démobilisés, majoritairement composé de Juifs.

Le 17 novembre, le gouvernement de Vichy promulgue une loi qui transfère la responsabilité de la surveillance des camps au ministère de l'intérieur. En janvier 1941 le camp comprend ainsi un centre d'internement pour étrangers, des groupements de travailleurs étrangers et une annexe à l'hôpital de la ville. En février 1941, des étrangers considérés comme non dangereux y sont rassemblés. Devenant donc centre d'hébergement pour étrangers "en surnombre dans l'économie nationale", le camp de Septfonds, prévu pour recevoir 2 500 personnes, rassemble une nouvelle catégorie d'internés : les officiers de l'armée alliée, dont des Polonais. Ce sont ensuite les communistes étrangers, arrêtés dans le Tarn-et-Garonne à la fin du mois de juin 1941, qui y sont détenus.

Menacé de fermeture à l'automne 1941, le camp devient alors un centre de triage régional pour les étrangers jugés indésirables ou en situation irrégulière, arrêtés dans le département. Progressivement, Vichy décide d'augmenter le nombre de travailleurs juifs encadrés, par des transferts d'internés provenant d'autres camps, et prend la décision de créer des groupes formés de Juifs seulement. A Septfonds, il s'agit du 302e Groupe "palestinien" de travailleurs étrangers. Sur ordre du ministère de l'Intérieur, le 30 juin, les internés sont évacués et le camp est fermé. Les Juifs du département sont alors majoritairement assignés à résidence surveillée jusqu'à sa ré-ouverture en août 1942 dans le cadre du dispositif de la solution finale, mis en oeuvre sur les territoires du Reich nazi à partir de la conférence Wansee (janvier 1942).

Suite aux rafles de Juifs dans le département, les 84 GTE du camp, partent pour Auschwitz, via Drancy, de la gare de Caussade. La grade rafle du 26 août dans le département conduit à 173 arrestations auxquelles viendront se joindre celles de Réalville et de Montech. Au total, pour l'année 1942, ce sont donc 295 Juifs qui auront transité par Septfonds.

En novembre, la zone libre n'est plus. Le camp reste en activité : au printemps 1943, aux 70 déportés viennent se joindre des étrangers astreints au "Travail obligatoire" dans les chantiers de l'organisation Todt, ainsi que des femmes juives "sans ressource et sans emploi" à partir de septembre 1943.

Septfonds est libéré par la résistance au cours de la première quinzaine d'août 1944, lors de "l'attaque de la nuit de Carnaval 44".

Entre août 1944 et mai 1945, date de fermeture définitive du camp, les lieux sont utilisés pour la détention de cinq cents personnes soupçonnées de collaboration dans le département. Les faits de collaboration tiennent dans la plupart des cas à une collaboration économique : ravitaillement agricole, travaux de construction ou de réparation.

Les lieux sont abandonnés pendant trente ans . la friche et les broussailles recouvrent baraquements et cimetières. A partir de 1970, les acteurs institutionnels et associatifs décident de faire de Septfonds un lieu de souvenir et un lieu de mémoire. Quatre secteurs sont décidés : le cimetière espagnol (situé à deux kilomètres du village), la stèle érigée en souvenir des Juifs déportés (square Henry Grau), l'oratoire polonais construit par les prisonniers avant leur transfert, le Mémorial du camp.
En 1978, le cimetière espagnol est créé. En 1990, une stèle à la mémoire des 295 Juifs, déportés du camp d'internement au mois d'août 1942, est érigée dans un square du village de Septfonds. Deux ans plus tard, une exposition présentant une synthèse historique du camp et de ses diverses périodes d'utilisation est réalisée, en attendant, en 1995, l'aménagement d'une salle d'exposition et de documentation au musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, consacrée à l'histoire des camps d'internement du sud-ouest, en particulier le camp de Septfonds. L'oratoire des Polonais, édifié en 1941 sur la route d'accès au camp, est restauré.

En 1996, le "Mémorial du camp de Septfonds" voit le jour . une stèle du souvenir est inaugurée. Deux ans après, des panneaux historiques viennent compléter le lieu de mémoire.

 

Mairie de Septfonds

Rue de la République 82240 Sptfonds

Tél. : 05.63.64.90.27

Fax : 05.63.64.90.42

E-mail : mairie@septfonds.fr

 

Maison des mémoires de Septfonds

 

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Septfonds
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Musée d'art et d'histoire de St-Antonin-Noble-Val

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Vue aérienne de la ville. Source : www.cdg82.fr

Saint-Antonin-Noble-Val, est l'une des plus vieilles cités médiévales qui aient survécu aux aléas de l'histoire ...

Située à la limite du Rouergue et aux confins de l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin-Noble-Val, dans le Tarn-et-Garonne, est une des plus vieilles cités médiévales qui aient survécu aux aléas de l'histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de la Grésigne. Au pied du Roc d'Anglars, bien blotti dans les gorges de l'Aveyron, Saint-Antonin-Noble-Val s'enorgueillit de posséder le plus ancien monument civil de France : l'ancien Hôtel de Ville. Il est situé en plein centre de la ville médiévale, place de la Halle, et a été construit en 1125. Il se trouve aujourd'hui aménagé en Musée. Fondé en 1936 par l'Association des Amis du vieux Saint-Antonin, ce musée s'est progressivement enrichi grâce aux dons de ses habitants et au travail des archéologues et des historiens. En plus de ses collections Arts et Traditions, il abrite de remarquables collections de géologie et paléontologie locales, de préhistoire et quelques fossiles et insectes. L'architecture militaire, omniprésente dans le plan de la ville (le bourg historique est constitué d'un ensemble de vieilles demeures enchevêtrées dans un réseau totalement préservé de ruelles étroites), tortueuses, et la vie d'une place forte protestante à l'époque de l'Ancien Régime sont les principaux atouts de cette bastide remarquablement bien conservée.

Musée municipal d'art et d'histoire Place de la Halle 82140 Saint-Antonin Noble Val Tél. : 05.63.68.23.52 Mairie 82140 Saint Antonin Noble Val Tél. : 05 63 30 60 23 Office du Tourisme Tél. : 05.63.30.63.47 Horaires En juillet et août : de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00. Le reste de l'année : sur rendez-vous en téléphonant la veille

Ville de St-Antonin-Noble-Val

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Place de la Halle 82140
Saint-Antonin-Noble-Val
Tél. : 05.63.68.23.52Mairie82140 Saint Antonin Noble ValTél. : 05 63 30 60 23Office du TourismeTél. : 05.63.30.63.47

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En juillet et août : de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00.Le reste de l'année : sur rendez-vous

Camp de Caylus

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Camp de Caylus. Le réfectoire. Source : L'ECOLE MILITAIRE ANNEXE DES TRANSMISSIONS (E.Mi.A.T.)

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne...

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne, le territoire de la commune de Caylus a été utilisé par la régime de Vichy comme lieu d'internement et groupement de travail pour étrangers. Le camp d'internement de Caylus (Tarn-et-Garonne) est installé sur le territoire du camp militaire.

Ce camp, embryonnaire en 1902, se développe à partir de 1920 par l'achat de terrains et l'installation progressive de structures en dur et d'un réseau d'adduction d'eau à partir de 1927. En 1932, un plan d'agrandissement du camp est proposé. Les premiers travaux de terrassement seront entrepris à partir du printemps 1939 par les réfugiés espagnols gardés par les cadres de l'armée.

Le menaces de guerre à l'été provoquent une demande accrue de main d'oeuvre. L'armée emploie alors les réfugiés espagnols pour l'effort national de réarmement. La guerre déclarée, les réfugiés pallient le manque de main d'oeuvre mobilisée. En janvier 1940 le camp d'internement est fermé.

A partir du mois de juin, le gouvernement de Vichy organise un réseau hiérarchisé des camps. La garnison démobilisée retourne à la vie civile. Le camp est alors occupé par des Polonais, juifs pour la plupart, encadrés par des officiers et sous-officiers français en civil. Parallèlement, le groupement de travailleurs étrangers n° 866, connu par les courriers de camps en mai-juin 1941 succède aux équipes employées sous le gouvernement Daladier. Les troupes allemandes dépassant la ligne de démarcation et s'installent au camp en février-mars 1943. Quelques responsables du camp se soustraient aux occupants les stocks d'armes et de munitions en les camouflant en lieu sûr. Dénoncés, il sont arrêtés par la gestapo.

A partir de mars 1944, la 2e SS Panzer Grenadier Division "Das Reich", composée de Waffen SS volontaires et de Wolksdeutshe, investit le sud de la France. Ses éléments, commandés par général Lammerning, sont répartis dans une vingtaine de commune tarn-et-garonnaises, dont le camp de Caylus. Dès le mois de mai, des éléments de la "Das Reich", cantonnés à Valence d'Agen et à Moissac, commandés par Dickmann, et d'autres bataillons (de Montauban, Nègrepelisse, Caylus) dirigés par le Werner sillonnent le département et commettent des exactions sur les civils. Les unités de la "Das Reich" se lancent dans une campagne d'éradication de la Résistance. Le 1er juin, les troupes allemandes stationnées au camp de Caylus lancent des représailles en réponse à l'attaque du dépôt de munitions de Capdenac (Lot). Elles tuent des civils (neufs morts au total, assassinés ou fusillés) dans les communes du Lot de Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac.

Après guerre, le camp est utilisé pour l'internement des prisonniers de guerre allemands. Par la suite, le camp de Caylus reprend ses fonctions au sein de la défense nationale : il accueille l'infanterie, la cavalerie (devenue troupes motorisées), l'artillerie, l'aviation et des unités de gardes mobiles et de gendarmerie. Pendant un an environ, une unité Nord-africaine (le 14° tirailleurs) y est affectée avant d'être dissoute lors de l'indépendance de l'Algérie. En 1962, le camp sert aux manoeuvres inter-alliées dans le cadre de l'OTAN. Actuellement, le camp de Caylus s'étend sur plus de 5 500 hectares. Il abrite l'Etablissement annexe de Commissariat de l'armée de terre.

 

Office du tourisme

rue Droite 82160 CAYLUS

Tél.: 05.63.67.00.28 - Fax : 05.63.24.02.91

E-mail : ot.caylus@wanadoo.fr

 

Groupement de camp de Caylus

82160 Caylus - Tél. : 05 45 22 42 48

 

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Caylus
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Fort de Vaux

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© Mémorial de Verdun / Jean-Luc Kaluzko

Le fort de Vaux est le symbole de la résistance du soldat de Verdun durant la Première Guerre mondiale.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  fort Vaux

 


 

En 1916, le fort de Vaux a été bombardé par près de 8 000 obus par jour. Sa garnison résiste et mène des combats héroïques avant de devoir se rendre par épuisement. Il devient alors le symbole de la résistance du soldat de Verdun. La visite du fort de Vaux fait ressentir aux visiteurs l’indicible intensité des combats de la bataille de Verdun.

 

Quizz : Forts et citadelles

 


 

 

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Adresse

Fort de Vaux - D913A 55400
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et en janvier

Le fort de Troyon

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Le fort de Troyon. Source : http://tcqlmayotte.canalblog.com

Ce fort fait partie de la ligne de défense entre Nancy et Verdun, imaginée par Séré de Rivières ...

Le fort de Troyon, construit de 1878 à 1879, fait partie de la ligne de défense entre Nancy et Verdun, imaginée par Séré de Rivières. Situé entre Troyon et Lacroix sur Meuse, il est de type "à massif central" ou encore "à batterie basse", il présente l'avantage de n'être ni cuirassé, ni bétonné.

Dimensions: largeur 320m - longueur 270m - Surface 5 ha

Garnison: 800 hommes, mais 450 en 1914

Armement: Protection des fossés: 6 canons de 12 culasse d'assaut 6 canons révolver Hotchkiss de 40mm Plates-formes de tir :12 canon de 90mm en 3 batteries de 4 4 canons de 120L Armes de tir indirect: 2 mortiers-bouches "Louis-Philippe" de 15cm en bronze.

Le fort disposait de 2 sections de mitrailleuses "Saint Etienne" de 1907 ainsi que 3 observatoires périscopiques. Il n'y avait pas de coupole blindée comme à Loncin, mais 18 plates-formes doubles pour 2 pièces à l'air libre.

Dès le début de la Grande Guerre, les Allemands cherchent à prendre la place forte de Verdun en tenaille. C'est ainsi qu'ils opèrent, dès septembre 1914, une avancée de plus de 20 km. dans le dispositif français, du Bois-le-Prêtre aux Eparges, en passant par St Mihiel. Cette poche, appelée Saillant de St Mihiel, ne sera libérée qu'en septembre 1918 par les troupes américaines, malgré les multiples tentatives très meurtrières menées par les Français de 1914 à 1918.

Lors des combats de septembre 1914 qui aboutirent à la formation du Saillant de Saint-Mihiel, le Fort de Troyon a joué un rôle particulier.

Bombardé à partir du 8 septembre 1914, celui-ci reçoit l'ordre de tenir au moins 48 heures. Cette résistance est capitale si l'on veut empêcher les Allemands de prendre Verdun en tenaille, le Fort de Troyon se trouvant au Sud de Verdun. Le 9 septembre 1914, le major Neuhoff, officier allemand de l'état-major de la 10e division, se présente à l'entrée du fort et somme ses défenseurs de se rendre. Mais le capitaine Heym (166e R.I.), commandant du fort, refuse et demande aux Allemands de rebrousser chemin. C'est ainsi qu'une avalanche d'obus s'abat sur le Fort de Troyon. Le 10 septembre 1914, les bombardements allemands cessent : le fort a tenu. De cette résistance héroïque dépendait la suite de la guerre. En effet, si le Fort de Troyon était tombé, la Meuse aurait été franchie et la ville de Verdun aurait été encerclée.

 

Le fort de Troyon

Association Ceux de Troyon Association "Ceux de Troyon"

BP 32 55300 Saint-Mihiel

Tél. : 06.83.07.32.12

Fax : 03.29.84.35.99

 

Ouvert le samedi, le dimanche et lesjours fériés, de 13h30 à 18h00

 

Accès fléché à la sortie des villages de Troyon et de Lacroix

 

Possible visite de groupe (à partir de 10 pers.) en semaine, sur réservation

 

Meuse Attractivité

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 78 40

www.lameuse.fr

 

Conseil général de la Meuse

Hôtel du Département Place Pierre-François Gossin 55012 Bar-le-Duc cedex

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 77 55

 

Conseil Départemental de la Meuse

Hôtel du Département Place Pierre-François Gossin 55012 Bar-le-Duc cedex

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 77 55

 www.meuse.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

55300
Troyon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert le samedi, le dimanche et les jours fériés, de 13h30 à 18h00

Hôtel national des Invalides - Musée de l'Armée

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Le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France.

 

- Vidéo : #350ansInvalides Les Invalides, 350 ans d'Histoire de France -

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée armée

Consulter l'offre pédagogique du musée (Seconde Guerre mondiale) >>>  musée armée


Né en 1905 de la fusion du musée de l'artillerie et du musée historique de l'armée, le musée de l'armée forme aujourd'hui le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France et l'un des tout premiers au monde.

Implanté dans l'hôtel national des Invalides, prestigieux édifice du 17ème siècle qui fut fondé par le roi Louis XIV pour recueillir les soldats blessés, les convalescents et les invalides, le musée de l'armée rassemble de nombreux chefs-d'oeuvre de l'art militaire de la période médiévale à nos jours, notamment une collection d'armes et d'armures, des modèles réduits d'artillerie, un riche fonds de portraits et de scènes de batailles, ainsi que les souvenirs historiques et les uniformes des armées de l'ancien régime jusqu'aux deux conflits mondiaux du 20ème siècle.

Deux monuments religieux sont rattachés au musée de l'armée :

  • l'église Saint Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées militaires de la France,
  • l'église du dôme qui abrite le tombeau de l'empereur Napoléon Ier.

 

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire,
fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. 

 

Musée de l'Armée

Hôtel national des Invalides

129, rue de Grenelle - 75007 Paris

Téléphone : 01.44.42.38.77

E-mail : accueil-ma@invalides.org

 

Entrées du musée


Côté Esplanade des Invalides, 129 rue de Grenelle

 

Côté Place Vauban

 

Les visiteurs en situation de handicap moteur sont invités par le 6 boulevard des Invalides.

 

 

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Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris
01.44.42.38.77

Tarifs

Tarif plein : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 €Un billet Musée vous donne accès : aux collections permanentes du musée de l'Armée à l'Eglise du Dôme, tombeau de Napoléon Ier à l'Historial Charles de Gaulle au musée des Plans-Reliefs au musée de l'Ordre de la Libération(fermé pour travaux jusqu'en juin 2015)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre : de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars : de 10h à 17hClôture des caisses 30 mn avant la fermeture.

Fermetures annuelles

les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Site Web : www.musee-armee.fr

Camp Marguerre - Batterie de Duzey

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Constructions typiques du Camp Marguerre. Source : site maginot60.com

Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé.

Le camp Marguerre à Loison

Le Camp Marguerre (dit village nègre) situé à quelques kilomètres du site mérite un détour. Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé. Un parcours fléché agrémenté de panneaux permet de découvrir en toute sécurité de nombreuses constructions individuelles et collectives pafaitement conservées.

Sa visite permet de comprendre le quotidien du soldat allemand avant et pendant la Bataille de Verdun. Ses décors inattendus lui donnent une ambiance architecturale remarquable.

La batterie de Duzey

Longtemps, le site de Duzey sera considéré comme celui du «canon de la grosse Bertha». En fait, il s'agit d'un site de «Max» : un canon de marine de 20 tonnes à très longue portée.

La visite de ce camp permet de découvrir ses caractéristiques imposantes, l'aménagement spécial pour le recevoir, les trésors d'ingéniosités pour le camoufler et l'impact de ses tirs sur Verdun.


Également à découvrir

Le Camp de la Côte de Romagne à Azannes, se trouvant sur le site des Vieux Métiers d'Azannes. (ouvert au public le jeudi de l'ascension, les dimanches de mai, ainsi que certains vendredis des mois de juillet et d'août)

 

Infos pratiques

Office de Tourisme des Portes de Verdun

03 29 85 56 26

https://www.portesdeverdun.com/

 

Accès Sites situés en forêt, direction Loison Visites libres et gratuites (sauf le Camp de la Côte de Romagne) Prestation groupes : visites guidées en français, anglais et allemand De mars à octobre, sur réservation uniquement

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Un plan de tous les sites 14-18 ouverts au public est disponible gratuitement sur tous les sites et dans les Offices de Tourisme de la Meuse touristiques. Tél. : 00 33 (0)3 29 86 14 18

 

Office du tourisme de la Meuse

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Infos pratiques

Adresse

55230
Duzey
Pays d'Accueil Touristique de Damvillers-Etain-Spincourt14 rue de l'Hôtel de VilleBP 655230 SpincourtTél. : 03.29.87.87.50Fax : 03.29.87.87.56

Tarifs

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mars à octobre, sur réservation uniquement.Comité de tourisme de référence : Tél. : 00 33 (0)3 29 45 78 40

La Butte de Vauquois

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Gros plan sur le monument de La Butte de Vauquois. Source : http://cdelmars.pagesperso-orange.fr/

A cheval sur la Meuse, la Marne et les Ardennes, l'Argonne a été au centre des combats de la Grande Guerre ...

L'Argonne a été au centre des combats de la Grande Guerre. Situé à cheval sur la Meuse, la Marne et les Ardennes, ce massif a subi l'écho des batailles de la Marne et de Verdun, a connu lui-même des combats très rudes et a servi de base arrière pour de nombreux soldats.

En Argonne, certains lieux sont aujourd'hui tristement célèbres : la Vaux-Marie, la Butte de Vauquois, la Haute-Chevauchée...

Dominant toute la région à l'Est de l'Argonne, la butte de Vauquois fut considérée par les Etats-Majors des deux camps comme un observatoire exceptionnel et un verrou stratégique.

Dès le 24 septembre 1914, les Allemands occupent cette colline et en font une véritable forteresse. Le 4 mars 1915, après plusieurs offensives, les Français reprennent pied sur la butte. La guerre de position commence. Les soldats s'enterrent et creusent des kilomètres de galeries et de rameaux de combats afin de s'infiltrer dans le réseau ennemi et de lui causer le plus de pertes possibles à coups de tonnes d'explosifs.

La Butte de Vauquois devient ainsi une véritable termitière, composée d'aménagements souterrains s'étageant sur plusieurs niveaux (plus de 17 km. de puits, galeries et rameaux).

Lieu majeur de la guerre des mines (519 explosions recensées : 199 allemandes et 320 françaises), Vauquois sera libérée le 26 septembre 1918 par les Américains. Lieu encore intact de la Grande Guerre, la Butte de Vauquois est classée Monument Historique.
 

Renseignements pratiques :

Association des Amis de Vauquois

1, rue d'Orléans - 55270 VAUQUOIS

Tél. : 03 29 80 73 15 Répondeur. Vous serez rappelés dès que possible

E-mail : amis.vauquois@wanadoo.fr

 

Visites libres et gratuites de jour, sur le circuit fléché (visite de surface)

Visites guidées des installations souterraines allemandes et françaises par les guides de l'association :

  • le 1er dimanche de chaque mois de 9h30
  • les 1er et 8 mai de chaque année (de 10h à 18h)
  • en septembre, chaque année lors des journées du patrimoine
  • sur rendez-vous pour les groupes (10 pers. minimum)

 

Un plan de tous les sites 14-18 ouverts au public est disponible gratuitement sur tous les sites et dans les Offices de Tourisme de la Meuse.

 

Meuse Attractivité

www.lameuse.fr

 

 

Les amis du Vauquois et de sa région

https://butte-vauquois.fr/

 

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Infos pratiques

Adresse

55270
Vauquois
Tél. : 03 29 80 73 15

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées des installations de surface et souterraines: le 1er dimanche de chaque mois de 9h30, les 1er et 8 mai de chaque année (de 10h à 18h), en septembre, chaque année lors des journées du patrimoine et sur rendez-vous pour les groupes (+ de 10

La Tranchée des baïonnettes

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Croix de la tranchée. ©MINDEF/SGA/DMPA

1916 - Près de Douaumont 57 soldats français ont été ensevelis par un bombardement...

En 360°, découvrez la nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont (Meuse)

Le 8 décembre 1920, le président de la République, Alexandre Millerand, inaugure au bois Morchée un imposant monument en béton, conçu par l'architecte A. Ventre, qui recouvre les sépultures de sept fantassins français inconnus morts en 1916. La porte métallique qui donne accès à la "tranchée" ainsi recouverte est l'oeuvre d'Edgard Brandt, ferronnier d'art, qui réalisera aussi en 1923 le brûloir en bronze où palpite la flamme sur le tombeau du Soldat Inconnu de l'Arc de Triomphe.

Dans le courant de l'année 1920, le service des sépultures de guerre et d'état civil de la 6e région militaire avait fouillé ce site, lieu de mémoire des anciens du 137e R.I. qui y avait combattu, et procédé aux exhumations : 21 Français, dont un lieutenant inconnu, furent découverts.

Aucun n'était debout, l'arme à la main, et les fusils rouillés qui dépassaient de terre ne servaient qu'à signaler des morts enfouis par l'ennemi dans un boyau peu profond. La découverte de ces corps allongés et désarmés infirmait la légende de la compagnie ensevelie debout par le bombardement, légende que réfutaient d'ailleurs les anciens combattants du 137° eux-mêmes, et qui réapparaît pourtant régulièrement encore de nos jours.

Parmi ces 21 corps, les 14 identifiés furent enterrés dans le cimetière militaire de Fleury, lui-même désaffecte ensuite, ses corps étant alors regroupés dans la nécropole nationale de Douaumont. Les 7 inconnus restant furent ré-inhumés dans la "Tranchée", et des carcasses de fusils garnies de baïonnettes aux lames brisées (les armes originales ayant été ôtées lors des fouilles), plantées à proximité de croix latines en bois.

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Infos pratiques

Adresse

13, rue du 19ème 55100
Douaumont
Comité départemental du tourismeTél. : 03.29.45.78.40 Service des Nécropoles Nationales de Verdun13, rue du 19ème BCP55100 Verdun Tel : 03.29.86.02.96Fax : 03.29.86.33.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année