Le lion de Belfort

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Place Denfert-rochereau, Paris XIVème.

Installé en 1880, le lion de la place Denfert-Rochereau, est une réduction, au tiers de sa grandeur, du fameux lion de Belfort de Bartholdi.

Au Salon de Paris de 1878, Bartholdi expose le modèle définitif en plâtre, au tiers de sa grandeur de son Lion de Belfort. Une oeuvre qui l'oppose d'ailleurs depuis quelques années à la ville de Belfort. Mais ce conflit, cette controverse ne semble pas toucher le conseil municipal de Paris qui, très attiré par le lion, en fait l'acquisition pour la somme de 20 000 frs. La sculpture, une ronde-bosse, est alors confiée à la maison Monduit - exécuteur de la « statue de la liberté » - pour être répliquée en cuivre martelé et installée, en 1880, place Denfert-Rochereau.

Un lieu qui n'est pas exactement celui qu'avait rêvé Bartholdi comme en témoigne une correspondance de 1879 adressée à un ami: " Je voulais vous voir ce matin pour vous annoncer la bonne nouvelle. Le conseil municipal de Paris a décidé l'acquisition du Lion de Belfort . il sera très probablement érigé aux Buttes-Chaumont. Je crois que cela pourra offrir des horizons nouveaux et nous essaierons de faire quelque chose avec la vente de photographies (...). La décision du conseil municipal n'est pas simplement une acquisition d'oeuvre d'art intéressante . c'est un hommage au patriotisme alsacien . c'est indirectement un hommage au patriotisme de la population de Paris pendant le siège. C'est un souvenir du passé mis sous les yeux de la population, en vue de l'avenir... Il peut être bon d'entamer un peu l'olifant sur cette belle matière, pour moi sculpteur dans l'intérêt de l'oeuvre, pour nous Français pour y attacher le véritable sentiment patriotique que cela doit entretenir sous les yeux du public. A vous de souffler dans l'olifant là ou vous pouvez. La décision a été votée à l'unanimité du Conseil... Zing... Boum... peut-être fera-t-on un fête patriotique, et cela embêtera les bons Allemands et leurs amis les bonapartistes ".

Le monument, de 4 mètres de haut et 7 mètres de long, remporte un vif succès dans la capitale, d'autant que la fête du 14 juillet, dont la première célébration a lieu l'année de son installation, attire place Denfert une foule nombreuse venue participer aux réjouissances : défilés, concerts, attractions en tous genres.

Un succès qui ne s'est pas démenti en plus d'un siècle, comme en témoigne ces mots d'Agnès Varda (journal Libération en date du 22 août 2003) :  « Par le boulevard Raspail et passant par la Fondation Cartier on arrive à la place Denfert-Rochereau. C'est la place de l'Etoile du XIVe, avec ses avenues en pétales. C'était la barrière d'Enfer au temps des octrois. Il y a eu allitération de hasard de l'Enfer à Denfert. Ce lion, bien installé au milieu de la place, est une copie de celui sculpté par Bartholdi, à même le rocher de Belfort en hommage au colonel Denfert-Rochereau qui avait défendu la ville (en 1870). Mais pourquoi ce lion franc-comtois à Paris ? Et là ? A un questionnaire «Que faire pour embellir les monuments de Paris ?», André Breton avait répondu : «Donner un os à ronger au Lion de Belfort et le tourner vers l'ouest.» Vers l'ouest, c'était fait. Quant à l'os, on a pu le voir, l'espace d'un matin, quand j'ai tourné le Lion volatil (2000 et 2003), 12 minutes. Une apprentie cartomancienne et un employé des catacombes ont la place Denfert comme décor de leur idylle et le lion comme témoin de sa fin (les catacombes se visitent, on y entre par un des bâtiments d'octroi construits par Ledoux). On jouera sûrement mon court métrage au Denfert, le petit cinéma culte du quartier. Les Guichard y font une programmation pointue et variée. En donnant les Glaneurs... et Deux ans après une fois par semaine, ils prolongent l'exclusivité de mon documentaire depuis juillet 2000. Salut les voisins ! Et salut à tous les marcheurs des manifs qui partent de Denfert ! J'habite donc Paris XIVe et pas Paris. Par commodité ou paresse, je tourne souvent près de chez moi. J'aime le Lion de Belfort et les cartes postales le représentant. Je serai enterrée là où repose Jacques, il y a dix battements d'aile de corbeaux entre notre maison et notre demeure finale »

En 2001, le lion, usé par le temps, la pollution et les manifestations estudiantines a fait l'objet d'une importante restauration. Et si vous décidez un jour de venir découvrir cette oeuvre, n'oubliez pas de faire un petit détour par le cimetière Montparnasse, afin de vous rendre sur la tombe du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi.

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

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Infos pratiques

Adresse

place Denfert-Rochereau 75014
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Le fort de la Rade

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Ile d'Aix - Fort de la Rade. Source : http://www.napoleoncities.eu

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens.

Face au fort Boyard, sur la partie méridionale de l'île, la pointe Sainte-Catherine accueille dès la création de l'arsenal de Rochefort les premières fortifications de l'île d'Aix.

S'inspirant de plans conçus par Vauban, l'édification du fort de la Sommité débute en 1699 pour s'achever en 1703. Accessible par un pont-levis et entouré de douves, l'ouvrage est par la suite flanqué de cinq bastions, dont les stigmates restent visibles aujourd'hui lors des grandes marées.

Pendant la guerre de Sept Ans, en septembre 1757, la flotte anglaise commandée par l'amiral Hawke se présente dans la rade de l'île d'Aix, et détruit entièrement ce premier fort. En 1779, Montalembert, secondé par Choderlos de Laclos, entreprend la construction sur le même emplacement d'un ouvrage en bois, fort éphémère puisque détruit en 1783 sans avoir jamais livré le moindre combat.

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens. Doté d'un imposant bâtiment central destiné à accueillir les pièces d'artillerie, le fort dispose de longs remparts permettant de faire le tour de l'ouvrage, en offrant une vue imprenable sur les îles Madame, d'Oléron et de Ré, les deux phares de l'île d'Aix, et le célèbre fort Boyard.

Divers réaménagements sont effectués durant la seconde moitié du XIXème siècle, dont des abris en béton datant de 1890.

Occupé depuis 1986 par des infrastructures touristiques, le fort de la Rade se visite toute l'année, en accès libre.

 

Le fort de la Rade

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

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17123
Ile d'Aix
05 46 84 66 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Courriel : mairie@iledaix.fr

Le fort Boyard

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Vue générale du fort (façade Est). Source : ©Fabien1309 - License Creative Commons - Libre de droit

A mi-distance entre l'île d'Oléron et l'île d'Aix auquel il est rattaché, le fort Boyard dresse fièrement son imposante silhouette de " navire de pierre " perché sur des écueils consolidés.

Peu après la construction de l'arsenal de Rochefort, l'emplacement de l'actuel fort est l'objet d'études qui concluent à l'impossibilité d'édifier un ouvrage de défense sur le banc de sable de la longe de Boyard.

Sébastien Le Prestre de Vauban, futur commissaire général des fortifications du Royaume, aurait ainsi écrit à Louis XIV : " Sire, il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter en cet endroit pareille besogne ".

Privée de concrétisation du fait de considérations techniques, l'idée d'aménager un ouvrage défensif se perd. Fouras, la Rochelle, les îles d'Aix et d'Oléron sont autant de positions stratégiques qui commandent les accès à la Charente jusqu'au début du XIXème siècle. Cependant la protection de Rochefort et de sa passe par tous ces sites trop éloignés du couloir emprunté par les navires sortant de l'arsenal se révèle inefficace.

Dépouillé de ses atouts stratégiques, il constitue une cible pour les troupes allemandes qui effectuent des tirs d'essai contre ses murs lors du second conflit mondial.

Le début de sa carrière sur les écrans peut être fixé en 1966, lorsque son étage supérieur sert de cadre au décor de la scène finale du film de Robert Enrico " les aventuriers ", avec Lino Ventura et Alain Delon.

En 1980, le fort est racheté par une société de production audiovisuelle, puis cédé au conseil général de Charente-Maritime, pour être finalement destiné à l'usage que le monde entier connaît désormais ... Ne se visitant plus du fait de cette nouvelle vocation télévisuelle, ses alentours sont cependant visibles depuis de nombreux bateaux de promenade en mer qui proposent aux touristes de l'admirer de près.

Sa vocation défensive réduite à néant du fait des progrès de l'artillerie, il sert de centre de détention à partir de 1870 : prison militaire pour des soldats prussiens et autrichiens, puis lieu de détention de centaines de communards, avant d'être laissé à l'abandon après 1913.

 

Mairie de l'île d'Aix

Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail : mairie@iledaix.fr

 

 

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Ile d 'Aix
05 46 84 66 09

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Ne se visite pas

Courriel : mairie@iledaix.fr

Les fortifications de l'île d'Aix

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Les remparts de l'île d'Aix. Source : Licence de documentation libre GNU

Au large de l'embouchure de la Charente, dans le pertuis d'Antioche, découvrez la richesse du patrimoine naturel et historique l'île d'Aix...

Au large de l'embouchure de la Charente, dans le pertuis d'Antioche, la plus méridionale des îles du Ponant accueille chaque année près de 300 000 visiteurs, du fait de la richesse de son patrimoine naturel et historique. Les 132 hectares de l'île d'Aix sont bordés de plages désertes, de criques sauvages, de rochers et de fortifications. En effet, la protection militaire de l'arsenal de Rochefort apparaît essentielle dès l'achèvement de sa construction en 1666 sous l'impulsion de Colbert.

Considérée dès lors comme un excellent poste de défense du fait de sa situation stratégique, l'île d'Aix offre au visiteur le témoignage multi-séculaire de l'évolution de l'architecture militaire, avec une nette prédominance pour les éléments datant du XIXème siècle.

Si la physionomie d'Aix est fortement marquée par l'imposante présence de ses fortifications, l'île, outre son magnifique décor naturel, abrite de nombreux autres sites méritant le détour : pas moins d'une vingtaine d'immeubles et de sites classés peuvent être visités.

Une politique dynamique est aujourd'hui engagée pour mettre en valeur ce riche patrimoine naturel et historique. Ainsi, un parcours signalétique oriente le visiteur vers les points du territoire dignes d'intérêt, l'île étant jalonnée de nombreux panneaux d'information historique apposés aux abords des sites patrimoniaux. Qui plus est, un programme d'animations culturelles est défini chaque année pour proposer au visiteur, même hors-saison, des activités autour de l'histoire de l'île d'Aix. Enfin, tous les jours en juillet et août, et sur réservation d'avril à juin et en septembre, l'office du tourisme organise quatre promenades guidées thématiques ( la pointe Sainte Catherine et le fort de la Rade, les rues du village, Napoléon Ier, le fort Liédot ), et un " rallye patrimonial " présentant les monuments majeurs de l'île autour d'un livret illustré.

Tout au long de l'année sont notamment ouverts à la visite : - L'église et le prieuré Saint-Martin, fondés en 1067 par l'abbaye de Cluny . - Le musée napoléonien, au sein de la Maison de l'Empereur édifiée en 1809 ( ouvert tous les jours sauf le mardi ) . - Un musée africain, installé depuis 1933 au sein de l'ancienne maison du Génie militaire, et présentant des collections zoologiques et ethnographiques rassemblées par le baron Gourgaud ( ouvert tous les jours sauf le mercredi ). En saison, des promenades en calèche sont proposées à partir de la place d'Austerlitz, afin de profiter sereinement de cette île presque entièrement désertée par la circulation automobile.

 

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail : mairie@iledaix.fr

Service animation patrimoine ( ouvert toute l'année ) Tél. 05.46.83.01.82 & 05.46.84.66.12 Fax 05.46.84.65.79

 

Accès par la mer. En saison De nombreuses compagnies maritimes assurent des traversées au départ de La Rochelle, Rochefort, Fouras, Boyardville ( Oléron ), Sablanceaux ( Ré), La Tranche ( Vendée ). Certaines de ces compagnies proposent également au visiteur des traversées commentées.

Hors-saison À vingt minutes par bateau de la Pointe de La fumée à Fouras.

L'île d'Aix accueille un port de plaisance ouvert toute l'année.

 

Site de la mairie de l'île d'Aix

Site Charente-Maritime

 

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Adresse

Rue Gourgaud 17123
Ile-d'Aix

Le fort Liédot

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Fort Liédot. Panoramique façade sud-ouest. Source : © Llann Wé² - License Creative Commons - Libre de droit

En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île.

De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé.

Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

Du 12 au 15 juillet 1815, Napoléon passe au fort Liédot ses derniers jours sur le territoire français, avant de se livrer aux Britanniques et de partir pour Sainte-Hélène.

Lors de la guerre de Crimée menée par Napoléon III, un millier de soldats russes vaincus sont détenus au sein du fort, qui est par la suite laissé à l'abandon, l'adoption de l'artillerie rayée réduisant considérablement la capacité de résistance des fortifications maçonnées.

C'est pourquoi des essais de tir sur le fort Liédot sont effectués à partir de 1863 : si les casemates résistent bien, tous les murs exposés aux salves d'artillerie sont anéantis. Malgré cette destruction partielle, la vocation carcérale de l'ouvrage ne faiblit pas, et plusieurs centaines de communards sont emprisonnés à l'intérieur de ses murs de 1871 à 1872, dans l'attente de leur départ vers la Nouvelle-Calédonie.

Il sert de centre de détention pour prisonniers allemands pendant le premier conflit mondial, avant de remplir une mission d'une toute autre nature pendant l'entre-deux-guerres où il devient temporairement un agréable lieu de villégiature pour colonies de vacances.

De 1959 à 1961, le fort Liédot enferme pour la dernière fois à ce jour des détenus entre ses murs : le futur premier président de la République d'Algérie Ahmed Ben Bella et plusieurs de ses compagnons du FLN.

En 1989, le ministère de la défense cède le fort Liédot au conservatoire du littoral, la gestion de l'ouvrage étant aujourd'hui assurée par la commune de l'île d'Aix.  Le fort est restauré à la fin du XIXème siècle, notamment pour aménager l'installation sur ses terrasses de pièces d'infanterie de marine.

 

Le fort Liédot

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

Les visites guidées s'effectuent tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

 

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Adresse

17123
Ile d'Aix
05 46 84 66 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

Courriel : mairie@iledaix.fr

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande - Cimetière britannique

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La commune abrite également un cimetière britannique de plus de 2 000 tombes.

À la fin de la dernière guerre, le radar n'est qu'à ses balbutiements, cependant certains modèles sont à même de détecter de jour comme de nuit les mouvements sur la mer à une distance supérieure à l'œil humain.

Photo du plan d'accès au musée radar de Douvres-la-Délivrande

 

Les occupants comme les alliés vont intensifier le perfectionnement et l'installation de ces "oreilles de sorciers".

 

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. ©505pir-ardennes.forumactif.org

 

Du fait de son altitude, la ville se dote, dès la fin de 1942 d'un radar "long range" afin d'informer les états majors de toute tentative de débarquement dans la région.

Cependant, comme à chaque fois qu'un engin de guerre est inventé... On invente le moyen de le neutraliser : la contremesure faite de brouillard du radar ou de faux échos fera merveille cette nuit du 5 au 6 juin 44 !

 

Le Musée du Radar

Le musée Radar de Douvres-la-Délivrande est la seule station radar allemande ouverte au public et le radar Würzburg l'un des cinq derniers au monde encore visible.Le musée présente dans deux bunkers réaménagés à la fois la vie des soldats et des Douvrais mais aussi l'histoire et le fonctionnement du radar.

À 3 km des plages du débarquement JUNO, cette station radar restera un camp retranché jusqu'au 17 juin (10 jours après la libération de Douvres elle-même).

 

Le cimetière britannique

 

L'entrée du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

À l'entrée du bourg, sur la route de Caen, l'entrée du cimetière est immédiatement identifiable. Un pavillon carré au toit pointu couvert en pierre est entouré de pergolas.

Dans l'axe de son porche, la croix du sacrifice se situe à l'extrémité de l'allée centrale. Elle est implantée sur un petit tertre engazonné et entouré de murets bas.

Les stèles se répartissent symétriquement de part et d'autre de l'allée centrale bordée d'ifs taillés.

Le carré allemand aux stèles de pierres différentes et au sommet à deux pentes se trouve sur la partie droite.

Curieusement, la tombe de l'unique soldat polonais est isolée. Des gros tilleuls et des magnolias surtout plantés en périphérie isolent le cimetière des habitations voisines.

Le cimetière est clos de haies taillées de charmilles ou de hêtres.

 

Vue aérienne du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

Musée Franco-Allemand « Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440 Douvres-la-Délivrande

Tél. : 07.57.48.77.32

Site internet : www.musee-radar.fr - Courriel : contact@musee-radar.fr

 


 

Choisissez votre mode de visite :

en autonomie : en suivant les panneaux

Avec Audiospot : en téléchargeant une application gratuite qui transforme son propre smartphone en Audioguide

Visites Commentées (par un guide bénévole) réservation sur le site internet obligatoire

mode-visite-musee-radar

 


 

hdp_radardouvres
 Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. Michel.dehaye@avuedoiseau.com
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Infos pratiques

Adresse

« Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440
Douvres-la-Délivrande
07.57.48.77.32

Tarifs

Indiv. : 6.50€ ; réduit : 5.00€ ; Gratuit - 10 ans Groupes à partir de 9 pers : 4.50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.musee-radar.fr/web/infos-pratiques.php

Fermetures annuelles

Fermé sauf pour les groupes sur RDV (à partir de 9 personnes) 10h à 18h Fermé le lundi / Closed on Monday du 4 Avril au 30 juin et du 1er Sept. au 15 Nov. 10h à 19h Ouvert tous les jours / daily open du 1er Juillet au 31 Août

Site Web : www.musee-radar.fr

Le fort de Guentrange

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Le fort de Guentrange. Source : ECPAD

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke...

Le fort de Guentrange se situe à 4 km au nord-ouest de Thionville, au sommet d'une colline boisée dominant de ses 318 m la ville et la rive gauche de la Moselle.

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke, entre la frontière luxembourgeoise et le dispositif stratégique placé autour de Metz. Il vise à protéger le noeud ferroviaire de Thionville, point crucial du transit des troupes entre l'Allemagne et la France. Les Festen sont un groupement d'organes dispersés sur une grande surface, et reliés par des galeries souterraines. A l'inverse du fort compact entouré de son fossé polygonal typique des ouvrages édifiés sous l'impulsion de Séré de Rivières, un Feste s'étend souvent sur plusieurs dizaines d'hectares. La défense de l'ensemble est assurée par une garnison nombreuse, une artillerie cuirassée, et un réseau de barbelés et de grilles défensives protégé par des tranchées ceinturant l'ouvrage.

La construction du Feste Obergentringen ( groupe fortifié de Guentrange ) débute en 1899, pour s'achever dans un premier temps en 1905. Le groupe fortifié est alors composé de trois casernes, et deux batteries cuirassées équipées chacune de quatre tourelles tournantes de système Schuman armées de canons courts de 105 mm d'une portée de 9 700 m. Renforcées par des grilles, des portes blindées, et des dispositifs de mine, des galeries souterraines relient les massifs bétonnés de l'ouvrage, tandis qu'un blockhaus verrouille à l'arrière la route d'accès au Feste à travers un réseau de barbelés. A partir de 1912, d'importants travaux de consolidation des pentes sont entrepris du fait de glissements de terrains sur le glacis ouest, puis une ligne de casemates de flanquement vient renforcer la protection contre les assaillants.

Le Feste Obergentringen ne connaît pas l'épreuve du feu lors du premier conflit mondial, et devient français après l'armistice de 1918. Dans les années 1930, la France intègre l'ouvrage à la ligne Maginot, en tant que soutien logistique de seconde ligne du secteur fortifié de Thionville. A cette occasion, les canons courts de 105 mm sont remplacés par des pièces longues, qui augmentent la portée de l'artillerie à 12 700 m. En 1940, le fort sert de dépôt de munitions pour les troupes allemandes, avant d'être repris par l'armée américaine en 1944.

De nos jours, plusieurs niveaux de l'ouvrage et la caserne centrale sont accessibles. Outre une exposition retraçant l'histoire du groupe fortifié, la visite permet de découvrir la tourelle d'artillerie de la batterie nord, entièrement restaurée. Le visiteur peut également apprécier l'alimentation du site par d'immenses réserves d'eau, une machinerie équipée d'un moteur Diesel fournissant de l'électricité à l'ensemble de l'ouvrage, et un système complet de ventilation et de chauffage central. Les chambrées, les cuisines et la boulangerie, l'infirmerie et sa salle d'opération : les espaces comme les équipements soulignent l'extraordinaire confort qu'offrait le fort aux troupes.

A l'instar des militaires français qui ont découvert le site en 1918, le visiteur pourra donc apprécier le luxe d'un tel ensemble, sans équivalent dans la fortification française de la fin du XIXème siècle.

 

Le fort de Guentrange

Office de tourisme de Thionville

16 rue du Vieux Collège 57100 Thionville

Tél. 03.82.53.33.18

Fax 03.82.53.15.55

e-mail : tourisme@thionville.net

 

Accès au fort de Guentrange :

A 24 km de l'ouvrage du Hackenberg via Buding par la D 60, puis Stuckange par la D 918, puis par l'A 31 en direction de Thionville (sortie n°40 "Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom"), puis la D 14.

À 30 km de Metz par l'A 31 ( sortie n° 40 " Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom ), puis la D 14. À 85 km de Nancy via Metz.

À 30 km de Luxembourg par l'E 25 ( sortie n° 43 "Longwy, Algrange, Nilvange" ), puis la D 14.

 

Visites Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h. Visites de groupes sur réservation.

 

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Infos pratiques

Adresse

57100
Thionville
Tél. 03.82.53.33.18Fax 03.82.53.15.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h.Visites de groupes sur réservation.

Fort Saint-Nicolas

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Le Fort Saint-Nicolas, l'un des deux anciens forts à l'entrée de la rade de Marseille. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Situé sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, ce fort se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

Situé sur un emplacement stratégique sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, le fort St-Nicolas se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

En 1660, Marseille est assujettie au pouvoir royal après l'attaque d'une armée de 7 000 hommes commandée par le Duc de Mercoeur.

Louis XIV décide l'édification du fort St-Nicolas pour protéger la rade de Marseille, mais aussi afin de contrôler une ville qui lui a été longtemps hostile. Les travaux sont menés suivant les plans en "étoile" du maréchal des Camps et Commissaire Général des Fortifications Louis Nicolas de Clerville, et achevés en 1664.

Vauban modifie peu l'oeuvre de son prédécesseur : il fait ajouter des batteries rasantes et la fausse braye que l'on voit encore aujourd'hui autour du bas-fort. Tout au long du XVIIIe siècle, la citadelle abrite une garnison. Le 18 mai 1790, elle est partiellement détruite par une foule de révolutionnaires qui s'attaque à la partie de l'enceinte orientée vers la ville. Soucieuse de conserver un ouvrage utile à la défense de la patrie, l'Assemblée Nationale ordonne l'arrêt des démolitions par un décret en date du 28 mai.

Le 4 janvier 1794, Bonaparte, Inspecteur des côtes de la méditerranée écrit au ministre de la guerre : "Le fort St-Nicolas n'est pas susceptible de défense. Les trois enceintes qui fermaient la ville du côté de ce fort ont été démolies et le rendent accessible de tous les côtés. Il est pourtant indispensable de le mettre en état de défense au moins contre les efforts de quelques malveillants. Il faudrait pour cet objet relever une des trois enceintes. Je vais faire placer des pièces de canon sur le fort de manière à maîtriser la ville". Cette lettre vaut au futur empereur une convocation par la Convention, les représentants du peuple invoquant le danger d'une "bastille marseillaise".

La citadelle n'est restaurée qu'en 1834, au moyen de pierres grisâtres qui tranchent avec les teintes rosées de celles utilisées à l'origine. Sur ordre de Napoléon III, des travaux routiers scindent la citadelle en deux forts distincts, et ouvrent un boulevard à la circulation : baptisé boulevard de l'Empereur en 1864, il devient boulevard Victor Hugo en 1870, boulevard du Pharo en 1871, puis boulevard Charles Livon en 1922.

En 1887, les autorités militaires renomment le Fort St-Nicolas supérieur qui devient le fort Entrecasteaux, du nom d'un navigateur français. Le bas fort St-Nicolas prend le nom de fort Ganteaume, en hommage à un ancien vice-amiral, préfet maritime de Toulon. Le 14 janvier 1969, l'ensemble du fort est classé monument historique.

Dès 1696, cinq protestants accusés d'espionnage pour le compte de Guillaume d'Orange sont enfermés au fort St-Nicolas. En 1823, à la suite de l'expédition d'Espagne, le fort reçoit 569 prisonniers. Par la suite, la citadelle sert de séjour aux soldats condamnés à de courtes peines par les tribunaux militaires. En 1939, elle accueille deux hôtes célèbres : Jean Giono, qui évoque dans son roman "Noé" la cellule où il fût reclus vingt jours sans lumière et Habib Bourguiba, futur président de la République tunisienne.

 

Fort Saint-Nicolas

Impasse Clerville 13007 Marseille

 

Accès. Il est possible d'accéder en voiture à une terrasse du fort qui offre un superbe point de vue sur le Vieux-Port.

Les seules visites possibles sont organisées par l'office de tourisme.

Liens Office du tourisme de Marseille Tél. 04.91.13.89.00 Fax 04.91.13.89.20 e-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Infos pratiques

Adresse

Impasse Clerville 13007
Marseille
04 91 13 89 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite organisée par l'office de tourisme

Monument national de la Victoire de la Marne, Mondement

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Gros plan du monument. Photo association Mondement 1914

Entre le château et l'Eglise de Mondement se dresse l'imposant monument national de la victoire de la marne, souvenir de la première bataille.

Aux Armées... Au moment où s'engage une bataille dont dépend le sort du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière . tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l'ennemi.

Une troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire tuer sur place, plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. Ordre du jour de Joffre, 6 septembre 1914.

Dans les premiers jours de septembre 1914, la guerre déclenchée un mois plus tôt n'avait pas répondu aux objectifs fixés par les deux armées. Les Allemands n'avaient pas pris Paris, ni encerclé et anéanti l'armée française. Les Français, sous les ordres de Joffre, n'avaient pas repoussé l'ennemi. La bataille des frontières était perdue et depuis le 24 août, les soldats affamés, assoiffés, épuisés reculaient, poursuivis par les Allemands.

C'est à ces hommes que le 6 septembre 1914, Joffre ordonna l'une des plus prodigieuse volte-face de notre histoire militaire : "se faire tuer sur place, plutôt que de reculer". Sur un front de 3 000 Km, de Senlis à Verdun, du 5 au 12 septembre, deux millions d'hommes s'affrontèrent. Les Allemands furent repoussés puis poursuivis Ces combats que Joffre nomma "La Marne" furent une authentique victoire. Dans cette bataille, Mondement constitua un point stratégique dans le dispositif déployé par le commandant en chef Joffre, face à l'invasion allemande qui menaçait Paris, dans la mesure où son château, qui dominait les Marais de Saint-Gond, verrouillait le passage vers la capitale par le Sud. Au cours de la soirée du 9 septembre 1914, les soldats du 77ème Régiment d'infanterie de Cholet et les zouaves de la Division marocaine, en reprenant à l'ennemi le Château de Mondement, stoppèrent l'avancée allemande.

C'est donc à Mondement, situé au Nord-Est de Sézanne, dans la Marne, que fut implanté le Monument national de la Victoire de la Marne commémorant ce qu'on a appelé la 1ère Bataille de la Marne, celle de septembre 1914.

Le monument, dont la construction fut confiée à l'architecte Paul Bigot, fut érigé sur décision du Parlement. Les travaux, commencés en 1931, se poursuivirent jusqu'en 1938. L'inauguration officielle programmée pour septembre 1939 et qui ne put avoir lieu à cause de la déclaration de guerre, se déroula en septembre 1951.

Le monument est constitué d'un monolithe, une borne gigantesque de 35,5 mètres de haut coulée sur une armature métallique dans un béton constitué d'agrégats roses de Moselle, avec des fondations qui s'enfoncent à 22 mètres dans le sol. A la base du mégalithe a été sculpté un bas relief aux effigies des généraux qui commandaient une armée pendant la 1ère Bataille de la Marne. De gauche à droite, on distingue ainsi Sarrail, de Langle de Carry, Foch, Joffre, le soldat de la Marne, Franchet d'Esperey, French, Maunoury, Galliéni. Enfin, au-dessus du bas relief, deux textes sont gravés. Le premier célèbre l'héroïsme des combattants. Le second est l'Ordre du jour du 6 septembre 1914 signé par Joffre.

Le premier dimanche de septembre, la cérémonie commémorative de la 1ère victoire de la Marne rappelle la dimension européenne de l'affrontement par la participation des délégations étrangères, la présence des attachés de défense représentant les pays belligérants, d'historiens et de vétérans. La population de Mondement participe chaque année à cette commémoration.

En 2004, 90ème anniversaire de la première bataille de la marne, la cérémonie qui s'est déroulée le 5 septembre a revêtu un caractère exceptionnel.

Le musée : Créé en 1996 par l'association "Mondement 1914", le Musée d'Histoire de Mondement est installé dans l'ancienne école du village. Il est consacré à la première bataille de la Marne.

Il ne s'agit pas d'un musée militaire mais d'un musée d'histoire, il rappelle ces combats et présente objets et documents le plus souvent offerts par des descendants des soldats qui se sont battus héroïquement à cet endroit.

 

Les visites guidées du site et du Musée d'Histoire de Mondement se font en groupe toute l'année sur rendez-vous.

Pour ce faire adressez-vous à l'office de tourisme de Sézanne et sa région au 03.26.80.51.43.
Fax : 03.26.80.54.13. Les visites individuelles ont lieu chaque dimanche de juin à septembre de 15h à 18h.

 

Contacts : Monsieur Michel Tellier Président de l'association Mondement 1914
6, chemin des Carrouges - 51120 GAYE

Tel/Fax : 03.26.80.37.30 - E-mail : contact@mondement1914.asso.fr

 

Site du 90e anniversaire des batailles de la Marne

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Infos pratiques

Adresse

51120
Mondement-Montgivroux
03 26 80 37 30

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Fort de Bouc

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Le fort de Bouc. Source : ECPAD

Connu sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, ce fort est situé à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre.

Située en bordure de mer, la commune de Port-de-Bouc est créée le 2 septembre 1866 par détachement de Fos et Martigues. Elle se trouve actuellement au coeur de la zone industrielle de Martigues, dans le grand port pétrolier de Lavéra.

Le Fort de Bouc est propriété de la commune de Martigues. Connu également sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, le fort de Bouc est situé sur l'ancien îlot de Bouc, à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre. Élevé sur la rive sud du Passe qui traverse Port-le-Bouc, le fort est rattaché à la terre depuis le comblement du canal de Canevielle.

A l'origine, au XIIe siècle, il s'agit d'une simple tour carrée en pierres apparentes veillant sur l'abri naturel de Bouc et de Martigues. En 1536, Charles-Quint envahit la Provence et charge l'amiral génois Andréa Doria d'enlever l'îlot et le fort. Défendue vaillamment par les Martégaux, la place reste invaincue. Au XVIIe siècle, Richelieu fait enfermer de nombreux prisonniers politiques au sein du fort, dont Laurent de Coriolis, Président du Parlement d'Aix, coupable de s'être rangé aux côtés de Gaston d'Orléans, et qui finit ses jours au sein de cette prison d'État en 1644.

Sur ordre de Louis XIV, Vauban améliore l'ouvrage en 1664 en flanquant la tour de puissants remparts. La citadelle est désormais une fortification bastionnée, dotée d'un système de défense caractéristique qui supprime les angles morts et les secteurs sans feu.

Le fort est remis au ministère de la Guerre le 1er juin 1932, avant d'être occupé par le service des Phares et Balises. Lors du second conflit mondial, les troupes allemandes s'installent au sein du fort pendant l'occupation.

La tour de la citadelle est aujourd'hui surmontée d'une tourelle cylindrique accueillant un phare haut de trente-deux mètres, électrifié depuis 1936 et perpétuant ainsi la mission des anciens farots moyenâgeux.

 

Accès À 10 km à l'ouest de Martigues par la N 568. A 45 km à l'ouest de Marseille par l'A 55.

 

Office de Tourisme Rond point de l'Hôtel de ville 13500 Martigues Tél. 04 42 42 31 10 Fax : 04 42 42 31 11 E-mail : info@martigues-tourisme.com

 

Site de l'office du tourisme de Martigues

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

13117
Martigues
04 42 42 31 10

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur réservation l'été

Fort du Mont-Alban

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Le fort du Mont-Alban. Source : ECPAD

Edifié en 1557, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle St-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque.

Au milieu du XVIe siècle, Nice est l'un des points essentiels du dispositif de défense des États de Savoie face aux envahisseurs turcs, alliés aux Français depuis 1543. La rade de Villefranche-sur-mer, en raison de sa profondeur et de sa situation abritée, est le principal port commercial de la région jusqu'à l'ouverture du port de Nice au XVIIIe siècle. Ce fut aussi le port de guerre de la Savoie pendant quatre siècles.

En 1557, le fort du Mont-Alban est édifié sur ordre d'Emmanuel Philibert, Duc de Savoie, par André Provana de Leyni, à partir de plans dus à l'architecte et ingénieur militaire Domenico Ponsello.
Cet ouvrage massif est conçu comme complément des forteresses de Nice et de Villefranche-sur-Mer, et pour contrôler leur liaison : au nord du Mont Boron, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle Saint-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque, et protège l'ouest de la cité.

Bâti au sommet d'une colline de 220 mètres d'altitude, il offre une superbe vue panoramique sur les alentours : la rade de Villefranche-sur-Mer et les confins italiens d'un côté, la baie de Nice et l'Estérel de l'autre. De forme polygonale, le fort du Mont-Alban mesure une quarantaine de mètres de côté, et s'adapte à la forte dénivellation du terrain.

Le 21 mars 1661, il se rend aux troupes du Duc de la Ferté, sans avoir combattu. Par la suite, il est pris à plusieurs reprises par les troupes françaises, dont une fois par le Prince de Conti en 1744. En 1792, il est à nouveau occupé par les Français. Le fort sert de prison à partir de la fin du XVIIIe siècle, avant le rattachement de Nice à la France en 1860. En 1944, il est bombardé à l'occasion des combats de la Libération. Les murs d'enceinte et les fossés subsistants aux fronts Nord, Ouest, et Sud ont été classés monuments historiques en 1913. Malgré les nombreux assauts subis, et du fait de l'absence de modification majeure depuis son édification, il reste un exemple précieux d'un ouvrage du XVIe siècle parfaitement conservé.

Seul l'extérieur du fort est accessible, l'intérieur de l'ouvrage ne se visitant pas.

 

Office du tourisme et des congrès de Nice 5, Promenade des anglais 06000 Nice Tél. : 0 892 707 407 Fax : 04 92 14 46 49 e-mail : info@nicetourism.com

 

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Adresse

06000
Nice
08 92 70 74 07

Péronne

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Entrée du Château de Péronne (Somme), où se trouve l'Historial de la Grande Guerre. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

> Site officiel de l’Historial de la Grande Guerre, deux musées : Péronne : * Fermeture jusqu’à fin août, pour cause d’importants travaux * - Le Centre d'accueil et le Musée de Thiepval réouvrent au public le 1er août prochain. Les horaires d’ouverture sont légèrement modifiés avec une ouverture au public à 10h00 (au lieu de 9h30) et une fermeture à 18h00.

- Programme détaillé -

Conference-mai-juin-2022-Peronne-Thiepval


Consulter l'offre pédagogique de l'historial >>>  Péronne


Au milieu des années 80, le Conseil général de la Somme initie une réflexion qui aboutira à la réalisation grâce à des fonds européens, nationaux, régionaux (Picardie) et départementaux, d'un musée international de la Grande Guerre (et non seulement de la bataille de la Somme). Il est décidé qu'il verra le jour à Péronne, sur ce que fut la ligne de front, à l'est du département, dans un remarquable bâtiment en béton blanc (créé pour l'occasion par le grand architecte Ciriani) encastré dans le château médiéval où se tint en 1468 la fameuse "entrevue" entre Louis XI, roi de France, et Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

Lorsqu'il ouvre ses portes le 1er août 1992, l'Historial de la Grande Guerre découvre à ses visiteurs une collection unique d'objets originaux de la vie quotidienne. Au centre des salles qui traitent chronologiquement le conflit, sont présentés les objets militaires, tandis qu'à leur périphérie sont exposés ceux de la vie civile et des familles (ces objets évoquent les aspects culturels, artistiques, éducatifs, économiques ou financiers des sociétés d'alors). Enfin, et c'est ce qui fait de l'Historial un musée véritablement international, ces objets proviennent des trois empires belligérants.

Tout aussi contemporaine que l'architecture, la scénographie favorise la compréhension et l'émotion : les uniformes sont par exemple, disposés horizontalement, dans des "fosses". Ainsi, sans qu'on ait recours au dangereux esprit de reconstitution, cette proximité avec l'objet devient une proximité avec l'événement.

 

La ville de Péronne

Comme Saint-Quentin, la ville connaît l'occupation allemande dès le 28 août 1914. La bataille de la Marne et celle de la Somme entraîneront des flux et reflux des occupants. Bombardée en 16 et en 18, c'est une ville en ruine que la 2° division australienne libèrera en septembre 18. Tels des protecteurs, le drapeau de cette division flotte à l'intérieur de la mairie et le monument australien du Mont Saint Quentin, sur la RN 17, semble veiller sur la colline. L'ancien village constituait un point stratégique d'observation et était un objectif très difficile à atteindre par son réseau de tranchées et de barbelés.

L'émouvant monument aux morts de la ville se trouve au bout de la rue des remparts : il s'agit d'une femme agenouillée brandissant un poing rageur au-dessus du corps d'un poilu qui vient de tomber. L'oeuvre est signée Paul Auban.

En bref...

À Péronne, l'Historial de la Grande Guerre, musée trilingue de référence internationale, s'inscrit dans un bâtiment moderne, prolongement du château médiéval. Il éclaire le visiteur sur les dimensions historiques, sociologiques et ethnologiques du premier conflit mondial. Il présente la vie quotidienne pendant la guerre à travers des témoignages de ceux qui l'ont vécue et porte un regard interactif sur le conflit. Projection de 56 films d'époque et collections d'objets, d'oeuvres d'art, de documents, de lettres et de cartes postales. Des uniformes des différents combattants entourés de pièces d'armement et d'objets personnels sont exposés ainsi qu'un ensemble de 50 eaux-fortes du grand peintre expressionniste allemand, Otto Dix.

 

Renseignements pratiques :

Historial de la Grande Guerre

Château de Péronne - Place André Audinot BP 20063 - 80201 Péronne cedex

Tél : 03 22 83 14 18 - Fax : 03 22 83 54 18

E-mail : doc@historial.org

 

Centre de documentation, service pédagogique, centre international de recherches, boutique, cafétéria. Labellisé "Tourisme et Handicaps".

 

Ouvert tous les jours de 10h à 18h (sauf le lundi du 1er novembre au 31 mars). Fermé de mi-décembre à mi-janvier.

Audioguide en français, anglais, allemand et néerlandais

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - Fax : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

Site de L'historial de Péronne

La Somme 14-18

Somme remembrance association

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place André Audinot 80200
Péronne
03 22 83 14 18

Tarifs

Adultes : 7,50€Jeunes (6 à 18 ans), anciens combattants, enseignants, étudiants, demandeurs d'emploi : 3,80 €Plus de 60 ans : 6,20 €Famille (2 adultes et 2 enfants maximum) : 20 €Enfants jusqu'à 6 ans, membres ICOM, association des conservateurs, journalistes, membres de l'association "Les Amis del'Historial" : GratuitPasseport culturel lycées (Picardie) : 3,20 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 18h

Fermetures annuelles

De la mi-décembre à la mi- janvier.

Courriel : doc@historial.org

Avallon, statue du Maréchal de Vauban par Bartholdi

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Statue de Vauban à Avallon. © Christophe Finot

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur...

 

"Rien n'a manqué à la solennité des fêtes d'Avallon, pour l'inauguration de la statue de Vauban. Les pluies de la veille avaient cessé, les nuages du matin se dissipaient, et c'est sous les doux rayons d'un soleil d'automne, illuminant la scène, empourprant les paysages enchanteurs qui lui servaient de cadre, que sont apparus les traits du grand homme dont on honorait la mémoire.

Dès le samedi, la ville était encombrée de visiteurs qui avaient bravé l'incertitude du temps. Dimanche, vers midi, arrivait d'Auxerre un convoi qui aurait suffi à lui seul à faire une foule. Il amenait, avec les personnages officiels, les députés de I'Yonne, maires, conseillers généraux, et tous ceux qui s'étaient fait un devoir de prendre part à cette sorte de fédération départementale.

La population avallonnaise s'était de son côté, portée à leur rencontre, et la bienvenue était donnée par le chef de la municipalité, M. Mathé, dont l'attitude digne, simple et modeste répond si bien au magistrat type républicain. Vers deux heures, un cortège partant de l'hôtel de ville allait chercher à la sous-préfecture les représentants du gouvernement. La cérémonie de l'inauguration a commencé par un discours de M.Raudot, président de la commission pour l'érection de la statue (...) Mais il appartenait surtout au maire plébéien de la ville d'Avallon de mettre en relief le côté le plus grand peut-être de la gloire de Vauban, et c'est ce qu'a fait M.Mathé avec une logique pleine d'élévation. C'est au nom du peuple et comme homme du peuple qu'il a restitué à Vauban sa gloire la plus pure et la meilleure, celle d'avoir étudié le mal social, d'en avoir gémi dans sa propre grandeur et d'y avoir cherché remède. Le discours de M. Mathé a été accueilli aux cris chaleureux et fréquemment répétés de: "Vive la République !".

Les fêtes d'Avallon, texte signé EM. G, extrait du journal L'Yonne du 28 octobre 1873. In. Almanach Historique et Statistique de l'Yonne - édition de l'année 1874.

 

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur et présenté en ces termes au maire de la commune : « l'architecture est harmonie avec le caractère du personnage. Les lignes de fortification que l'on appelle le front de Vauban y sont employées. L'agencement général s'accorde avec la décoration de votre promenade, avec les pentes de la place, sans troubler l'aspect symétrique du monument ». Mais cette belle unanimité se heurta aux critiques du Conseil des bâtiments civils dont Félix Duban était l'un des représentants : « les détails par lesquels l'auteur a voulu exprimer le génie de Vauban, offrent, qu'on nous permette de le dire, quelque chose de puéril, de recherché. Cela doit être banni d'un monument élevé à la mémoire d'un homme tel que Vauban. La force, la simplicité paraissent ici nécessaires pour caractériser les mérites et les qualités du personnage qu'il supporte. ». En janvier 1867, celui-ci conseilla donc aux élus municipaux d'Avallon « de ne pas donner leur approbation au projet qui leur est soumis, à inviter son auteur à chercher pour la disposition générale et l'emplacement une combinaison plus simple, et, pour le piédestal de la statue, des formes plus sobres et plus fermes ».

Bartholdi céda aux demandes de ce représentant de l'administration et présenta finalement une statue empreinte d'une louable austérité qui fut agréée. Celle-ci fut fondue par Barbedienne en 1872 et le monument inauguré, conjointement avec un tronçon de chemin de fer, le 26 octobre 1873.

La statue, en bronze, fut placée à l'extrémité de la place d'armes, devenue promenade des terreaux en 1723. Encore visible aujourd'hui, Le maréchal y est représenté la main gauche appuyée sur la hanche, la droite tenant le bâton de commandement dont l'extrémité repose sur des attributs de fortification. D'une hauteur de trois mètres, l'oeuvre repose sur un socle de même hauteur en granit gris provenant de Saint-Léger-Vauban et sur lequel est simplement inscrit le nom du célèbre Ingénieur du roi Louis XIV.

Entre le premier projet présenté en 1866 et l'inauguration officielle en 1873, sept années s'écoulèrent. Le différent avec Félix Duban n'explique pas totalement ce long délai . en 1870, le conflit franco-allemand est venu bouleverser la vie de Bartholdi. A l'adresse du maire de la ville d'Avallon s'étonnant de son retard, il s'expliqua d'ailleurs en ces termes : "Après la guerre, lassé de tout et retrouvant mon pays natal prussifié, j'ai résolu de faire un voyage aux Etats-Unis, où on m'avait proposé depuis longtemps de venir pour des travaux d'arts ...".

Bartholdi répondit néanmoins à la commande de la ville bourguignonne. Il enchaîna avec un autre projet, qui sera l'un des plus personnel et les plus passionnant de sa vie : le lion de Belfort. Le 5 décembre 1871 en effet, la ville de Belfort lança un concours pour l'érection d'un monument "en témoignage de reconnaissance pour les victimes du siège de 1870-71" durant lequel Denfert-Rochereau, du haut de la citadelle dessinée par Vauban, s'illustra vaillamment.

Denfert-Rochereau qui, pour l'anecdote, était présent à Avallon, lors de l'inauguration de la statue du Maréchal, comme le rapporta le journal l'Yonne du 28 octobre 1873 : " L'hôte fêté entre tous et par tous a été le colonel Denfert, l'héroïque défenseur de Belfort, dont l'ombre de Vauban a dû saluer la présence à cette solennité. On avait célébré le héros mort, Denfert l'a fait revivre en buvant à l'instruction du peuple, qui fera les Vauban de l'avenir (...). Le banquet s'est terminé par un discours de M. Lepère, auquel il appartenait, comme président du conseil général de résumer toutes les bonnes paroles qui avaient été prononcées. il a rattaché l'oeuvre de Vauban à la révolution de 1789 . c'était la synthèse et la morale de cette belle journée.

 

Statue du Maréchal de Vauban

Place Vauban Rue Mathe 89200 Avallon

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

Bartholdi 2004

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Adresse

Rue Mathe 89200
Avallon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Fort de Tournoux

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Partie visible du Fort de Tournoux. Source : GNU Free Documentation License

Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, ce fort constitue le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Accroché à un éperon rocheux au-dessus de Condamine-Chatelard, dominant la rive droite de l'Ubaye, l'ouvrage le plus impressionnant de la vallée de l'Ubaye s'étend sur plus de 700 mètres de dénivelé.

Dès 1709, les Français installent sur les rochers de Tournoux un camp retranché destiné à combattre les Savoyards et les Piémontais.

La construction de l'ouvrage est décidée en 1837 par le général Haxo, directeur des fortifications sous la monarchie de Juillet. Les travaux débutent en 1843 pour s'achever en 1866, et nécessitent le concours de 1 500 ouvriers.

A la fin du XIXe siècle, le général Séré de Rivières prescrit le renforcement du dispositif par des ouvrages supérieurs culminant à plus de 1 800 mètres d'altitude : sont notamment édifiées les batteries de Vyraisse, de Mallemort, du Cuguret, et la redoute de Roche-la-Croix. Des tunnels de liaison sont percés dans la roche entre les parties hautes de la forteresse, et un téléphérique - disparu depuis - relie la batterie haute et le fort moyen à la vallée en contrebas. Lors du premier conflit mondial, le fort accueille des volontaires serbes, formés militairement avant d'aller combattre, puis sert de lieu d'emprisonnement pour des soldats allemands. En juin 1940, le fort abrite les postes de commandement des unités défendant la vallée de l'Ubaye. Il connaît le baptême du feu, et ses tirs d'artillerie se joignent à ceux des ouvrages plus modernes pour arrêter les troupes italiennes.

En avril 1945, le fort constitue la base française des troupes qui reprennent les ouvrages de Saint-Ours et de Roche-la-Croix aux Allemands. Le fort sert de dépôt de munitions jusqu'en 1987. Disposé en escalier sur une arête, le fort de Tournoux est composé d'un fort supérieur et d'un fort moyen, reliés par une route sinueuse. Le fort supérieur est doté d'un bâtiment de forme carrée, et dispose d'un tunnel conduisant à une double caponnière. L'escarpe est dotée de casemates voûtées.

L'accès au fort moyen se fait par une porte d'entrée fortifiée dotée d'un pont en bois. Il est composé d'un pavillon d'officiers et d'une caserne assis sur le terre-plein des bastions, et se distingue par ses chambrées desservies par de longues coursives métalliques fixées à la roche. Des locaux troglodytes à vocation logistique sont aménagés à l'intérieur de cavernes creusées. Le fort moyen est complété par une batterie casematée en 1934. Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", souvent comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, cet ensemble majestueux accroché à la pente abrupte constitue dès le milieu du XIXe siècle le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Le fort de Tournoux et les principaux ouvrages de la vallée de l'Ubaye sont ouverts au public. Des visites commentées sont régulièrement organisées en saison.
Accès à Barcelonnette, coeur de l'Ubaye À 85 km de Digne-les-Bains, par la D 900. À 100 km de Briançon, par la N 94, puis la D 954 (via Savines-le-Lac), et la D 900.

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye :
4, avenue des trois frères Arnaud 04400 Barcelonnette
Tél. 04 92 81 03 68
Fax 04 92 81 51 67
e-mail : info@ubaye.com

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye

 

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Adresse

04530
Saint-Paul-sur-Ubaye
04 92 81 03 68

Courriel : info@ubaye.com

Château de Bazoches

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Vues du château.

A 10 kilomètres de Vézelay, dans le Morvan, découvrez le magnifique château de Bazoches, demeure familiale du Maréchal de Vauban.

"A l'égard de ma destination pendant cet hiver, le roi ne me saurait faire un plus grand plaisir que de me permettre d'aller passer deux mois de temps chez moi dans ma pauvre famille, et ce, d'autant plus que depuis trois ans, je n'y ai été que deux fois . encore a-t-il fallu partir quinze jours après, sans jamais avoir eu le temps de faire pour cinq sols d'affaires. Je vous supplie donc d'avoir la bonté de m'obtenir congé pour cela, la saison est peu propre pour séjourner dans un aussi mauvais pays que le mien, mais j'aime beaucoup mieux y être dans le coeur des plus cruels hivers que de n'y point aller du tout". Lettre de Vauban à Louvois, de Mannheim, 6 novembre 1688. In. Anne BLANCHARD, Vauban, chap. XVIII : "Chez moi", p. 458, Paris, Fayard, 1996.

 

A 10 kilomètres de Vézelay, sur l'emplacement de l'ancienne voie romaine allant de Sens à Autun, se dresse le château de Bazoches, ancienne demeure familiale du Maréchal de Vauban, aujourd'hui propriété privée classée monument historique en 1994 et ouverte au public depuis 1997.

Construit au XIIème siècle (vers 1180) par Jean de Bazoches, le château féodal, de forme trapézoïdale, est constitué de trois tours rondes et d'un donjon rectangulaire auxquels s'est jointe au XIVème siècle, une tour plus importante avec chemin de ronde et mâchicoulis.

Successivement propriété des seigneurs de Bazoches, Chastellux, Montmorillon et la Perrière, Bazoches fut acquis en 1675 par Vauban grâce à une gratification de 80.000 livres que lui accorda le roi Louis XIV à la suite du siège victorieux de Maastricht (1673). Le château avait été jadis propriété de Jacques Ier Le Prestre, grand-père du Maréchal, à la suite de son mariage en seconde noce avec Françoise de la Perrière, fille reconnue mais non légitime du comte de Bazoches. C'est à la suite d'une succession douteuse que le père de Vauban, Albin ou Urbain Le Prestre, né du second lit, fut ruiné et contraint d'abandonner le château pour se fixer à Saint-Léger-Foucheret.

Dès son installation au château, Vauban y fit de nombreux aménagements et le transforma en garnison militaire. C'est dans la grande galerie récemment reconstituée, que Vauban, fondateur du Génie, réalisa les études et les plans de plus de trois cents ouvrages et places fortes et qu'il élabora les méthodes d'attaque et de défense des fortifications qui firent de lui un maître incontesté de la stratégie des sièges et de l'architecture militaire.

Avec un peu d'imagination, on peut donc facilement se représenter l'activité débordante qui devait régner dans cette partie du château d'où partaient, après étude, les instructions de Vauban. Des estafettes à cheval étaient constamment prêtes à gagner les quatre coins du pays emportant dans des fourreaux cylindriques en métal, les plans et les ordres du Maréchal. Ce qui nécessita d'ailleurs l'aménagement de vastes écuries capables d'accueillir une cinquantaine de chevaux. C'est également en ce lieu que furent médités et rédigés les douze volumes illustrés de ce qu'il appela avec humour ses "oisivetés", ensemble de réflexions portant sur une multitude de sujets tels que l'agriculture, les forêts, les monnaies, les sciences...

Il faut mentionner aussi les nombreuses études se rapportant aux problèmes fiscaux, économiques et politiques de son époque. Son écrit sur la région et "la description géographique de l'Election de Vézelay" (1696) rassemble ainsi de nombreux renseignements sur la population et les ressources de 55 paroisses de ce territoire.

Riche de 14 propositions visant à résorber le problème de la pauvreté de cette région du royaume, la description est un important témoignage sur la population française et la mentalité des nobles à l'aube du XVIIIème siècle. Elle annonce "le projet d'une dixme Royale" où Vauban, constatant l'extrême misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal de l'époque, se propose de lever un impôt unique et d'unifier la perception de la gabelle. Novateur, ce texte qu'il publia sans autorisation légale en 1707 lui valut la semi-disgrâce du roi.

Le maréchal ne passa finalement que très peu de temps à Bazoches. Il n'y venait que lorsqu'il disposait d'un exceptionnel congé, notamment en 1687, 1690, 1696, 1701 et 1704. Il y retrouvait sa femme, et ses filles, Jeanne la cadette, née le 28 octobre 1678, et Charlotte son aînée.

C'est dans cette demeure familiale que Vauban mourut le 30 mars 1707. IL fut inhumé le 16 avril suivant dans l'église de Bazoches, en la chapelle Saint Sébastien qu'il avait fait construire.

Aujourd'hui les actuels propriétaires, descendants de Charlotte de Vauban, conservent avec soin, parmi un riche mobilier, de nombreux souvenirs de leur illustre ancêtre tels l'armure de siège du Maréchal, considérée par les officiers du Génie comme une relique. Outre la galerie de 150 m2 qui peut désormais être réservée pour l'organisation de déjeuners ou de dîners, le visiteur pourra notamment découvrir l'antichambre et la chambre de Vauban ainsi que son bureau, le salon jaune et la cour intérieure dont les décors du XVIIème siècle ont été récemment restaurés.

 

Château de Bazoches

58190 BAZOCHES

Tél : 03.86.22.10.22

Fax : 03.86.22.12.37

E-mail : chateau.bazoches@wanadoo.fr

 

La visite est libre (guidée, sur demande par écrit, pour les groupes). La durée de la visite est d'environ 1 heure 30. Texte de la visite en français, anglais, allemand, espagnol, italien, hollandais, japonais. Le château est entièrement meublé et chauffé

Horaires et tarifs : A consulter sur le site du Château de Bazoche

 

Site officiel du Chateau de Bazoches

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Infos pratiques

Adresse

Bourg Bassot 58190
Bazoches
Tél : 03.86.22.10.22Fax : 03.86.22.12.37

Tarifs

Adultes 8,00 €Adultes (avec carte famille nombreuse) 6,00 €Etudiants (avec carte) 6,00 €Enfants de 7 à 14 ans 4,00 €Groupe (+ 20 personnes) : Adultes 6,00€, Enfants de 7 à 14 ans 4,00 € Gratuit : Enfants de - 7 ans,handicapés.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 25 mars au 5 novembre de :de 09h30 à 12h et de 14h15 à 18h (17h à compter du 01/10) Visite guidée en hiver (du 6 novembre au 24 mars) sur rdv

Ecomusée du Morvan - Maison Vauban

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Salle d'exposition. Source : Maison du Tourisme du Parc du Morvan

Maison à thème du Parc naturel Régional du Morvan, l'écomusée Vauban présente la vie et l'œuvre du Maréchal.

Créée en septembre 1980 par quelques habitants de Saint-Léger-Vauban, village où Sébastien le Prestre a été baptisé et où l'on suppose qu'il est né, « l'association des amis de la maison Vauban » a pour objectif de faire connaître l'oeuvre multiforme du Maréchal en agissant comme centre de renseignements, par la publication d'ouvrages de Vauban ou sur Vauban.

En 1983, à l'occasion des cérémonies commémoratives du 350ème anniversaire de la naissance de Vauban, l'association publia ainsi son premier ouvrage intitulé « Vauban, sa vie, son oeuvre ».

Elle en a édité à ce jour 14 autres parmi lesquels « Vauban et le Morvan » de D.AUGER ou bien encore « Vauban artisan du bien public » de G.HACHON.

Surtout, « les amis de la maison Vauban » ont décidé de publier en partie certains écrits oubliés du Maréchal, tels le « Projet d'une dîme royale » ou la « description géographique de l'élection de Vézelay ».

L'autre mission de l'association consiste à gérer l'écomusée Vauban appelée également maison Vauban. Etablie en 1980 dans une ancienne salle de classes désaffectée, l'exposition Maison Vauban, réalisée avec l'aide du Conseil Municipal, du Conseil Général de l'Yonne et du Parc Naturel Régional du Morvan, présente la vie et l'oeuvre du célèbre ingénieur.

En mars 1996, elle a rejoint les maisons à thème du Parc Naturel et s'est installée sur la place du village, dans une ancienne maison morvandelle, demeure et atelier du peintre et sculpteur bourguignon Marc HENARD (1919-1992) dont les oeuvres sont encore visibles à l'église Saint-Léger-Vauban et à l'abbaye de la Pierre-qui-vire.

L'écomusée se compose de trois salles d'exposition richement illustrées et documentées où sont présentées : Vauban le morvandiau, l'ingénieur militaire et l'honnête homme dans son siècle.

Un audiovisuel de 20 minutes et un DVD de 15 minutes créés en 2003 viennent compléter la visite (traduction ou version en anglais et allemand). La maison Vauban est donc à découvrir car elle met en valeur les aspects les moins connus du Maréchal : le géographe, le philosophe et le réformateur de la pensée économique et sociale.

 

Association des Amis de la maison Vauban

4 Place Vauban - 89630 Saint-Léger-Vauban

Tel : 03 86 32 26 30 - Fax : 03 86 32 28 80

Email : maison.vauban@wanadoo.fr

 

Site de l'écomusée du Morvan - Maison Vauban

Association Vauban

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Infos pratiques

Adresse

4 Place Vauban - 89630
Saint-Léger-Vauban
03 86 32 26 30

Tarifs

Plein tarif : 5 €Tarif réduit(dont groupes + de 10) : 4 €Enfants de 8 à 15 ans : 1 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 4 avril au 11 novembre de 10H à 13H et de 14H30 à 18H30, et toute l'année sur rendez-vous pour les groupes de 10 personnes et plus.Avril, mai, octobre et novembre :week-ends, jours fériés et vacances scolaires toutes zones confondues (sauf mardi).Juin et septembre : du mercredi au dimanche inclus.Juillet et août : 7J/7.

Mémorial de l’Armistice

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Une clairière universellement connue et ses 2 armistices : les 11 novembre 1918 et 21 juin 1940.

Le 8 novembre 1918, le train des plénipotentiaires allemands rejoint le train du Maréchal Foch en forêt de Compiègne. Le 11 novembre à 5h15 l’armistice est signé. Il prend effet à 11h00. En 1922, une clairière est déboisée et plusieurs monuments sont inaugurés. En 1927 le wagon historique y revient dans un abri après un séjour de 6 années dans la cour des invalides. En 1937, une statue de Foch est inaugurée.

Le 21 juin 1940, Hitler et son état-major visitent la clairière puis montent dans le wagon. Les conditions de l’armistice sont lues à la délégation française dirigée par le Général Huntzinger. La signature aura lieu le 22 juin. Le wagon est chargé sur une remorque et part pour Berlin afin d’y être exposé. Les monuments seront démontés et emmenés en Allemagne. Seule la statue du Maréchal  Foch sera épargnée. Les monuments seront retrouvés par les troupes russes et ramenés en 1945. Le wagon 2419D a été détruit en 1945 en forêt de Thuringe à côté du camp de prisonnier d’Ohrdruf. L’incendie de la gare où se trouvait le wagon est accidentel.  En 1950, la Compagnie des wagons-lits offre en remplacement le wagon 2439D issu de la même série. Il sera installé dans un bâtiment identique à celui de 1927. Depuis 1950, il n’a jamais quitté le musée.

Un jardin de la mémoire est créé en 2012 pour commémorer tous les combats de l’Armée française depuis 1870. Un anneau de la paix est installé dans la clairière en 2014. Le musée a été agrandi en 1992 puis agrandi et rénové en 2018. Depuis les cérémonies du centenaire et la pose d’une plaque franco-allemande, les collections continuent à être complétées, notamment en 2021, dans la salle Première Guerre mondiale, par un des derniers taxi de la Marne.

Le musée offre, depuis sa dernière extension, une chronologie historique et pédagogique de 1914 à 1950.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Soissons - 60200
Compiègne
03 44 85 14 18

Tarifs

Plein tarif : 5€Tarif réduit : 3€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 septembre au mois d'avril tous les jours sauf le mardi de 10h à 17h30 dernières admissions 17h.Du mois d'Avril au 15 Septembre tous les jours de 10h à 18h dernières admissions à 17h30

Fermetures annuelles

Fermé le mardi

Musée Serge Ramond, Verneuil-en-Halatte

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Graffiti militaires datant de la Seconde Guerre Mondiale. Source : site memoiredesmurs.com

Premier musée européen consacré à la sauvegarde des marques, symboles, graffiti gravés ou sculptés par l'homme, depuis la Protohistoire à nos jours...

3500 moulages suggérant aux visiteurs ce qu'étaient tous les rêves d'évasion et les préoccupations des prisonniers, des soldats, des dilettantes... leurs espoirs, leurs souffrances...

La collection la plus singulière du Musée : l'accumulation en un seul lieu de tous les témoignages des soldats de la Première Guerre mondiale, qui apporte une réflexion sentimentale profonde.

Tous les graffitis sculptés sous terre, il y a 80 ans, dans la pénombre et le froid des carrières, constituent le patrimoine hérité de ces hommes, de leur trace passagère et de leur mémoire !

 

Musée Serge Ramond - Musée de la Mémoire des Murs

Place de Piegaro – 60550 Verneuil-en-Halatte
Tél/fax : 03 44 24 54 81

musee@memoiremurs.com

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Infos pratiques

Adresse

Place de Piegaro - 60550
Verneuil-en-Halatte
Tél/fax infos et réservations groupes : 03 44 24 54 81Tél. conservateur : 03 44 25 30 10

Tarifs

Adultes : 4,60 €Enfants : 2,30 € (de 8 à 16 ans)Groupes adultes : 3,80 €Groupes scolaires : 1,80 € (gratuité pour les enseignants et les accompagnateurs)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursde 14 h à 18 h(sauf mardi et jours fériés)Visites guidées surrendez-vous pour les groupes

Parc du Morvan

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Paysage du Morvan. ©www.fr.academic.ru

Le Morvan, patrie du Maréchal de Vauban, fut, au XXème siècle une terre d'accueil pour tous les résistants qui s'opposèrent au nazisme et favorisa le développement des maquis.

Sur 300 000 hectares, le Parc naturel régional du Morvan, créé en 1970, regroupe actuellement 117 communes et 5 villes partenaires pour une population de plus de 74 000 habitants.

Moyenne montagne, le relief du Morvan repose principalement sur un socle granitique et, aux marges, sur des terrains calcaires. La richesse de ses paysages se compose principalement de bocages (haies, prairies) à maille serrée, de forêts de feuillus et de résineux, de la présence permanente de l'eau (lacs, étangs, rivières, ruisseaux), du granite et de son bâti.

Si le paysage est la marque de l'homme, le bâti traduit bien son histoire. Les éduens et les gallo-romains firent du Morvan un territoire important comme en témoigne Bibracte - aujourd'hui le plus grand chantier archéologique européen consacré au monde celte - et Autun. Entre Vézelay, Saulieu et Autun l'art roman y est bien représenté. Les châteaux, les églises, les chapelles, les sources cultuelles et pierres de légende, ainsi qu'une multitude de petits patrimoines jalonnent tous les routes du Morvan.

Sur le thème échanges et migrations, l'écomusée du Morvan, avec ses 5 Maisons à thèmes, vous fera voyager à travers l'histoire et l'âme du Morvan. L'une d'elles, située à Saint-Léger-Vauban, est dédiée à Vauban.

Enfant du pays, il y forgeât sa personnalité pour devenir le Maréchal que nous connaissons, mais aussi un grand humaniste par ses écrits dont le plus célèbre demeure « le projet d'une dixme royale », dans lequel, constatant la misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal, il propose la mise en place d'un impôt unique. Cet ouvrage, paru en 1707, fut condamné par le roi Louis XIV et valu la disgrâce de son auteur.

Un musée associé créé en 1983, implanté dans l'espace Saint-Brisson, est aussi consacré à la Résistance en Morvan. Le relief, les forêts, le chevelu de chemins séculaires et l'esprit des morvandiaux, firent en effet du Morvan, une zone refuge pour les résistants au nazisme. En 1944, on dénombrait ainsi plus d'une vingtaine de maquis dans le Morvan, répartis sur une zone de 150 Km2. Avec ses paysages préservés, riches d'une Histoire bien spécifique et de patrimoines divers, le Morvan est et sera toujours une terre d'accueil.

L'espace Saint-Brisson est aménagé dans une propriété de 40 ha dont les bâtiments datent du début du XIXème siècle. Il accueille notamment la maison du parc, centre administratif du parc naturel régional du Morvan, la maison des hommes et des paysages (écomusée du Morvan) et le musée de la Résistance.

 

Parc naturel régional du Morvan

Maison du parc 58230 SAINT-BRISSON

Tél. : 03 86 78 79 57

Fax : 03 86 78 74 22

email : contact@parcdumorvan.org

 

Site officiel du Parc naturel du Morvan

Site de la mairie Ouroux-en-Morvan

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Infos pratiques

Adresse

58230
Saint-Brisson
Tél. : 03 86 78 79 57Fax : 03 86 78 74 22

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mémorial du débarquement et de la libération en Provence - Mont Faron

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©ONaCVG

Sur les hauteurs de Toulon, le Mémorial du débarquement et de la libération en Provence, géré par l'Office National des combattants et victimes de guerre (ONaCVG), est dédié au souvenir de l'opération du 15 août 1944 qui a entrainé la libération de la France au cours de l'été 1944, lui permettant de s'asseoir parmi les vainqueurs de la guerre un an plus tard.


- En 360°, partez à la découverte du mémorial du débarquement et de la libération en Provence à Toulon -
- Télécharger la plaquette -



Voulu et inauguré le 15 août 1964 par le général de Gaulle, alors président de la République, le Mémorial a pour vocation d'honorer le souvenir de tous les combattants engagés dans le débarquement de Provence du 15 août 1944 et la libération de la région. Souvent oublié au profit de celui de Normandie, le débarquement de Provence marque pourtant le grand retour de la France dans la Seconde guerre mondiale : sur les 360 000 soldats ayant pris part à l’opération Anvil-Dragoon, plus de 70% étaient en effet français et constituaient l’armée B du général de Lattre de Tassigny. Deux mois après le débarquement de Normandie, ce second débarquement permit aux Alliés de disposer des deux principaux ports en eaux profondes de Méditerranée, de libérer l’axe rhodanien et d’accélérer ainsi la libération du territoire. Mais il fut aussi important sur le plan politique, en permettant à la France de retrouver un rôle et une place dans le concert mondial des grandes nations d’après-guerre tel que le souhaitait le général de Gaulle.

Une collection importante d'objets d'époque, des témoignages, des vidéos et images d'archives inédites sur 600 m² d’exposition dans un ancien fort du XIXe siècle permettent d'illustrer les événements qui se sont déroulés depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu’à la jonction avec les troupes de Normandie le 12 septembre 1944 en passant par la libération de Toulon et Marseille le 28 août. Sur un écran géant de dix-sept mètres de long, un spectacle immersif fait revivre heure par heure les combats avec des images d’archives inédites de la Libération. Dominant la rade de Toulon, accessible en téléphérique, le Mémorial offre également un panorama exceptionnel sur soixante-dix kilomètres de côte varoise, du bec de l’aigle de La Ciotat à l’île de Port-Cros.

Suite à sa rénovation et sa modernisation intervenues entre 2015 et 2017, les nouveaux espaces muséographiques apportent aux visiteurs un éclairage historique et pédagogique neuf sur ce débarquement. Le rôle de tous les acteurs, français et américains, soldats, résistants et civils, dans la Libération sont bien mis en évidence. Consacré Haut-Lieu de la Mémoire Nationale (HLMN) en 2014 et ré-inauguré le 16 mars 2017 par le chef de l’État, le visiteur découvre un outil désormais moderne et didactique sur un événement historique majeur de la Seconde Guerre mondiale. 

Le Mémorial du débarquement de Provence assure ainsi la transmission de notre histoire au profit de la jeunesse dans le cadre d’une politique de valorisation des sites de mémoire renforçant le civisme, le lien armées-Nation. Il constitue de ce fait un facteur de cohésion nationale.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

8458 Route du Faron 83200
Toulon
04 94 88 08 09

Tarifs

6€ tarif plein - 3€ tarif réduit (sous conditions)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D’octobre à mai : 10h-12h30, 13h15-17h15 / De juin à septembre : 10h-12h30, 13h15-18h30 (sans interruption juillet août)

Courriel : montfaron@onacvg.fr