Le cadre juridique des opérations extérieures (OPEX)

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Greffier. © E. Rabot/SGA/COM

Il n’existe pas de cadre juridique unique des opérations extérieures ni même une seule définition juridique. Depuis plus de cinquante ans, la France s’engage militairement sur des théâtres d’opérations qui donnent lieu à des conflits et interventions de nature différente, obligeant le cadre juridique à s’adapter. Par ailleurs, de la prise de décision par le chef de l’État, chef des armées, au déroulé de l’opération extérieure, le droit est présent à chaque étape, qu’il s’agisse de légitimer l’emploi de la force armée, de planifier son action ou de protéger le soldat.

 

2012-2017 : sur tous les fronts, pour gagner la paix

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Sources : Infographie © EMA

En Irak, en Syrie, au Sahel, dans le golfe de Guinée ou encore en Somalie, sous mandat des Nations unies, avec ses partenaires de l’Alliance atlantique ou de l’Union européenne, pour maintenir la paix, combattre le terrorisme, protéger des ressortissants français ou accomplir une mission humanitaire, la France mobilise des femmes, des hommes, du matériel, des équipements. Inscrites dans l’histoire, les Opex ne cessent pour autant, encore aujourd’hui, de faire l’actualité.

 

La France au Liban

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Tireur d’élite à son poste de surveillance au poste Drakkar. © FX. Roch & P. Bideault/ECPAD

Structure civile et militaire mise en place par les Nations unies pour restaurer la paix et la stabilité au Liban, la force intérimaire des Nations unies pour le Liban (FINUL) est créée en 1978 et voit ses missions redéfinies en 2006.

 

1963 › 2011 : 50 ans d’opérations extérieures (OPEX)

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De gauche à droite : Opération "Oryx" en Somalie. © D. Viola/ECPAD. Opération "Atalante". © DR/ECPAD. Opération "Harmattan". © JF. D’Arcangues/ECPAD

De 1963 à nos jours, des dizaines d’opérations extérieures ont été conduites, auxquelles des militaires de toutes les armées, directions et services, ont participé : armée de Terre, armée de l’Air, Marine nationale, directions et services interarmées, et gendarmerie nationale. À travers le récit de certaines opérations militaires de ces dernières décennies et des raisons qui ont conduit la France à s’engager sur ces théâtres extérieurs, il est possible aujourd’hui d’écrire une véritable histoire des Opex.

 

La France dans les Balkans

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Un casque bleu assure la protection des piétons sur un pont, Sarajevo, 1995. © V. Begon/ECPAD

En 1992, les armées françaises s’engagent sur un théâtre d’opération se situant à une heure et demie d’avion de la métropole. La poudrière des Balkans de 1914 revient sur le devant de la scène et la communauté internationale décide alors d’agir. Les opérations successives vont donner naissance à une "génération Balkans", tout particulièrement dans les rangs de l’armée de Terre.

 

La France dans la guerre du Golfe

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Division "Daguet", Irak, février 1991. © Y. Le Jamtel & M. Riehl/ECPAD

En novembre 1989, la chute du mur de Berlin met fin à près de 40 ans de guerre froide. Pour autant, la situation internationale n’est pas stabilisée et des conflits interétatiques persistent, déclenchant la mobilisation de la communauté internationale. Les armées françaises connaissent alors une multitude d’engagements opérationnels qu’inaugure la "première guerre du Golfe" en 1991.

 

La France en Afghanistan

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Afghanistan, 2009. © S. Dupont/ECPAD

L’attaque des tours jumelles du World Trade Center le 11 septembre 2001 porte les regards de la communauté internationale sur l’Afghanistan, pays marqué par une succession de guerres violentes. En effet, c’est là que les États-Unis ont localisé le chef d’Al-Qaïda, Ben Laden, à qui le régime des talibans offre la protection.

 

La libération de Paris

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Le général de Gaulle marche dans les rues de Paris libéré, le 24 août 1944. Copyright IWM - BU 1

La bataille des haies

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Des GI's américains avancent à travers la brèche créée dans une haie par un char "Rhino". Normandie, juin-juillet 1944. Copyright US Nara

Les Normands dans la guerre

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L’escadrille La Fayette

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Les As 14-18

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Les As 14-18 - Témoignages oraux du SHD

Le site Chemins de mémoire propose d’écouter en ligne les premiers témoignages des As de l’aviation de la Première Guerre mondiale !

Ils font partie des premiers témoignages oraux recueillis par le Service historique de l’armée de l’Air dans les années 1970.  L’objectif était alors de constituer une histoire de l’armée de l’Air, à partir des mémoires individuelles de témoins ayant connus les débuts de l’aviation. Numérisés il y a quelques années, ces enregistrements pourront désormais être consultés sur notre site.

En retraçant le parcours de carrière de ces hommes, depuis leur engagement jusqu’à la fin de la guerre, cette mémoire vivante ravira certainement les jeunes générations qui découvriront les exploits aériens de leurs ainés.  Laisser la parole à ces témoins est aussi, et surtout, un moyen de rendre hommage à leur courage et leur ténacité.

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Les opérations extérieures (OPEX)

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Crédits photos : ©Ecpad

Les opérations extérieures

 

Après une période qui a vu coexister deux grands cycles commémoratifs (Centenaire de la Grande Guerre et 70e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale), l’année 2017 est une année importante pour poser les bases d’une construction de la mémoire des soldats en opérations extérieures...

L'année 1991 ou l'entrée dans un "entre-deux" stratégique

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Quatre Mirage 2000 de l'armée de l'air s'apprêtent à décoller sur la base aérienne d'Al Ahsa, Arabie saoudite, 25-31 déc. 1990. ECPAD/Yann Le Jamtel

Il y a 20 ans, le 16 janvier 1991 commençaient les opérations militaires aériennes relatives à la guerre du Golfe. L'offensive terrestre se déroula ensuite en quatre jours du 24 au 27 février 1991.

Selbstschutzpolizei : des collabos dans la police

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Début janvier 1944, les Allemands portent au pouvoir, à Vichy, Joseph Darnand, le chef de la Milice, qui devient secrétaire général au maintien de l’ordre. Alors que le débarquement allié n’est plus qu’une question de temps, que Pétain n’a plus la confiance de l’occupant, l’heure est à la radicalisation avec cette nomination d’un "ultra" de la collaboration.

Les fichiers de la LVF et de la Légion tricolore

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En juin 1941, après le déclenchement de l’opération Barbarossa (22 juin 1941), les partis collaborationnistes réclament d’être associés à la "croisade contre le bolchevisme" en URSS. Dans ce but, la Légion des volontaires français est créée le 6 juillet 1941. Environ 6 000 Français combattront sous uniforme allemand après s’être engagés dans cette organisation. Les archives des services spéciaux permettent de mieux comprendre le fonctionnement de cette structure.

Jean-Louis Crémieux-Brilhac Itinéraire d’un engagement

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Dans une série d’entretiens accordés au Service historique de l’armée en 1998 et 1999, Jean-Louis Crémieux-Brilhac retraçait son parcours, depuis sa mobilisation jusqu’à son engagement dans les Forces françaises libres, à Londres, puis son action au sein du Commissariat national à l’Intérieur. Son témoignage éclaire la genèse de l’engagement d’un jeune homme, étudiant en histoire, que la déclaration de guerre de septembre 1939 ne surprit pas.

Daniel Cordier : "Le chapeau vert est toujours vert"

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Ordre de mission de l’aspirant Daniel Cordier, 24 juin 1942. © SHD

Pour un Français libre, rejoindre les rangs du Bureau central de renseignements et d’action, c’est donner la priorité à l’action clandestine en France. Les ordres de missions témoignent de la diversité des formes que cette action a revêtue. Les archives des services spéciaux conservées par le Service historique de la défense réservent encore des surprises, même pour Daniel Cordier, qui s’est pourtant acquis, dès les années 1980, une réputation méritée de découvreur d’archives.

Des archives du BCRA au Livre blanc

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Daniel Cordier. © Musée de l’Ordre de la Libération

Avant même la libération du territoire national, le besoin d’expliquer et de justifier l’action du BCRA se fait sentir. Fin 1944, cette tâche est confiée à Daniel Cordier, qui s’en acquitte dans des conditions parfois rocambolesques. Aidé par Vitia et Stéphane Hessel, il réalise bientôt l’importance de son travail : rédiger le Livre blanc du Bureau central de renseignements et d’action.

La Résistance en France en 1944

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Armé d'une STEN, pistolet mitrailleur britannique, un maquisard dans le Finistère. Copyright Collection particulière