L’ange gardien des V1

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Fusée A4-V2 et rampe de lancement V1. © La Coupole

Dans l’esprit d’Hitler, les "armes V" devaient inverser le cours de la guerre. La conception et les conditions d’emploi des "bombes miracles" (Wunderwaffen), d’un type révolutionnaire pour l’époque, étaient parmi les secrets les mieux gardés du Reich. Un service exceptionnel est tout entier consacré à protéger ce secret. Les services spéciaux français l’ont surnommé "l’Ange gardien" des V1. L’exploitation des archives a permis de lever le voile sur cette structure, jusqu’alors inconnue.

La répression de la Résistance

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Résistants français fusillés par les Allemands, sans date. © SHD

La répression de la Résistance a été particulièrement efficace. Son bilan peut être mesuré à travers le nombre d’arrestations, de déportations ou d’exécutions. Les archives du Service historique de la défense aident à en comprendre la logique et à identifier les différents acteurs. Elles apportent un éclairage nouveau sur cette question en faisant la part belle aux organismes et aux hommes chargés de cette mission répressive. Ainsi, transparaissent dans les dossiers de l’Abwehr et de la SIPO-SD saisis à la fin de la guerre des techniques de pénétration d’organisations de résistance : on apprend beaucoup sur l’emploi des agents doubles et le rôle qu’ils ont pu jouer. Les archives allemandes conservées par le SHD font également état des jugements rendus par les tribunaux militaires allemands sur le territoire national, complétant ainsi la connaissance du système judiciaire de l’occupant.

Entreprise Marius Berliet et Fils

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CBA,  camion 3,5 tonnes Berliet,1913. Source : conservatoire du Montellier
CBA, camion 3,5 tonnes Berliet,1913. Source : conservatoire du Montellier

La Sipo-SD

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Mai 1944, des maisons en feu lors d'une opération militaro-policière allemande contre la Résistance. Copyright Archives allemandes

Les Polonais en France 1939-1945

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Le bataillon polonais lors de la célébration de la libération de la ville par la 1re DMI, hospices de Beaune, septembre 1944. © ECPAD/Auclaire

La Wehrmacht, instrument de la répression de la Résistance en France

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Chasseur parachutiste allemand au combat en Normandie, juin 1944. Copyright Archives allemandes

Les milices des mouvements collaborationnistes

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Palais de Chaillot, 26 septembre 1943. Rassemblement de miliciens, de miliciennes et de membres du RNP et des JNP.

Les enjeux institutionnels de la France libre

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Séance inaugurale de l’Assemblée consultative provisoire (3 novembre 1943). Copyright Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne)

Les institutions de la France combattante

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Le général de Gaulle et d'autres membres du Comité national français (CNF) à Londres. Photographie prise lors du garde à vous national ordonné par de Gaulle en l'honneur des soldats français fusillés, en octobre 1941. Autour du général de Gaulle : M. Schu

1939

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Foule parisienne prenant connaissance de l'ordre de mobilisation générale, septembre 1939.
Foule parisienne prenant connaissance de l'ordre de mobilisation générale, septembre 1939. © ECPAD

En 1938, la guerre paraît imminente quand l'Allemagne annexe l'Autriche et revendique une partie de la Tchécoslovaquie. La signature, par le Président du Conseil français Édouard Daladier et le Premier ministre britannique Neville Chamberlain, des accords de Munich qui donnent satisfaction à Hitler, en recule l'échéance. La crainte ressurgit lorsque les troupes allemandes entrent à Prague le 15 mars 1939 et que le Führer manifeste des visées expansionnistes sur la Pologne.

Les batailles d'Artois 1914-1918

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Soldats britanniques et canadiens à Arras, printemps 1918. © ECPAD

Septembre 1914 : après la bataille de la Marne, gigantesques combats menés victorieusement de l'Ourcq à la Meuse par les Alliés, les belligérants, en tentant des opérations de débordements réciproques, entament vers le nord, à travers les départements de l'Oise, de la Somme, du Pas-de-Calais et par la Belgique, une "course à la mer". Seule l'arrivée de leurs forces sur l'Yser et le littoral belge met un terme aux enveloppements par les ailes où chacun redoutait d'être attaqué à revers.

Les Italiens en France 1914-1918

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Les unités italiennes du général Albricci traversent le village de Lhuître, dans l’Aube, pour monter au front, 23 avril 1918.
Les unités italiennes du général Albricci traversent le village de Lhuître, dans l’Aube, pour monter au front, 23 avril 1918.

Les Roumains en France 1916-1918

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Le drapeau du régiment de Marche de la Légion Étrangère dans lequel servent les Transylvaniens.
Le drapeau du régiment de Marche de la Légion Étrangère dans lequel servent les Transylvaniens. Le drapeau du régiment de Marche de la Légion Étrangère dans lequel servent les Transylvaniens. © ECPAD

Les Tchécoslovaques en France 1914-1918

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Remise du drapeau aux combattants tchécoslovaques du front français, France, 1917. Source IMS

Les Belges en France 1914-1918

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Les premières lignes belges sur l'Yser. Un abri de mitrailleurs devant Kaaskerke, Belgique, septembre 1916. © ECPAD

Opération Léopard

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Défilé du 2e REP à Lubumbashi © ECPAD

Dans le cadre du respect des accords de défense, de coopération ou d’assistance signés avec des pays étrangers, la France s’engage à intervenir hors de ses frontières. En 1978, elle dispose ainsi d’une force d’intervention de 20 000 hommes composée de la 11e division parachutiste (11e DP), de la 9e division d’infanterie de marine (9e DIMa.) et de forces navales et aériennes. Les régiments professionnels de la 11e DP sont alternativement mis en alerte, alerte baptisée "Guépard", afin d’être projetés sans préavis suivant les besoins.

 

Afrique du Nord

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Installation d'un campement à Bab el Assa, Algérie, 1906-1912. ECPAD/Aristide Coulombier

Après un coûteux blocus des côtes algéroises, conséquence de la rupture des relations diplomatiques entre la France et le dey d'Alger, la prise de cette ville est décidée par Charles X.

La Fayette nous voici !

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Débarquement de la 1re division d'infanterie américaine (DIUS) à Saint-Nazaire, 26 juin 1917. © Service historique de la défense

Lorsque, en août 1914, la guerre éclate en Europe, le président des États-Unis, Woodrow Wilson, soutenu par la majorité de l'opinion publique américaine, entend respecter une stricte neutralité, tout en jouant un rôle de médiateur entre les belligérants afin d'obtenir une paix de compromis. Le 6 avril 1917, cependant, les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne.

La division Daguet

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Prise de vue aérienne du camp du roi Khaled, CRK, Arabie Saoudite, novembre 1990. ECPAD/Yann Le Jamtel

À partir du mois d’août 1990, dans le cadre de la mission reçue de l’ONU, la Marine nationale française fait intervenir plus de trente bâtiments – porte-avions, croiseur, porte-hélicoptères, près de 7 000 marins et trois commandos marine, avec pour missions l’application de l’embargo et le transport des hommes et du matériel.

 

Desert Storm et l'opération Daguet, vingt ans après

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Les AMX-10 RC du 1er REC au pas de tir, Hafar El Batin, octobre-novembre 1990. Ecpad/Yann Le Jamtel

Dernier conflit de la guerre froide ou première guerre postmoderne, les opérations qui mènent à la libération du Koweït, en février 1991, signent l'aboutissement d'un processus diplomatique long et complexe qui débouche sur une campagne aérienne puis terrestre rapide. Pour la France, qui participe à l'engagement en déployant une force interarmées de presque 20 000 hommes - dont les deux tiers de terriens -, la première guerre du Golfe ouvre la question de l'adaptation de son outil de défense aux conditions et aux réalités d'un monde changeant.