La Tour Eiffel

Partager :

Symbole de Paris et outil militaire.

Le projet d'une tour de 300 mètres de haut est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Emile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Gustave Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres". La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret en banlieue parisienne, siège de l'entreprise Eiffel : entre 150 et 300 ouvriers s'occupent du montage. La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur la plate-forme du sommet.

Vitrine du dynamisme industriel français lors de l'Exposition universelle de 1889, la Tour verra défiler plus de deux millions de visiteurs le temps de l'événement. Gustave Eiffel sauve son oeuvre de la démolition en promouvant les recherches sur les transmissions radio et en proposant ainsi d'utiliser sa tour comme antenne monumentale. Après la première émission de signaux radio vers le Panthéon en 1898 dirigée par Eugène Ducretet, Eiffel prend contact avec les autorités militaires en 1901 pour faire de la Tour une antenne de communication à longue distance. Une liaison est établie en 1903 avec les forts des environs de Paris, et un an plus tard avec l'Est de la France.

Une station radio permanente est installée sur la Tour en 1906, ce qui assure définitivement sa pérennité. Pendant la Grande Guerre, la Tour rendra de nombreux services en écoutant les messages ennemis, ce qui lui vaudra le surnom de la "grande oreille". C'est probablement grâce à elle, et au poste TSF  du Mont-Valérien, que l'état-major français sera informé de l'avancée des troupes de von Kluck et que Gallieni décidera de réquisitionner les taxis parisiens pour convoyer les soldats sur la Marne. La Tour est, entre autres, à l'origine de l'arrestation de Mata Hari car, une fois de plus, la Tour Eiffel avait tendu l'oreille et décrypté les messages de l'espionne. En 1921 la première émission de radio publique d'Europe sera diffusée depuis ses antennes.

Les premiers essais de télévision à partir de la Tour datent de 1925 et les premières émissions régulières de 1935. En mai 1940, une poignée de patriotes, avant l'entrée des troupes allemandes, mène des actions de sabotage sur la Tour, si bien que l'ascenseur ne fonctionne pas lors de la venue Hitler. Lieu stratégique du commandement de la place de Paris, la Tour sera interdite au public entre 1940 et 1945 . elle ne réouvrira qu'à partir de juin 1946. Les émissions radiophoniques se feront à partir du centre d'Allouis sous le contrôle des autorités d'occupation qui récupèrent Radio-Paris. Le sommet de la tour a été modifié au fil des ans, pour pouvoir accueillir davantage d'antennes. Il supporte aujourd'hui plusieurs dizaines d'antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

pont d'Iena 75007
Paris

Tarifs

Billet d'entrée ascenseur (jusqu'au 2ème étage) : Adultes 8,50€, jeunes (12 à 24 ans) 7,00€ enfants (4 à 11 ans), handicapés 4,00€Billet d'entrée ascenseur avec sommet Adultes : 14,00€, jeunes (12 à 24 ans) 12,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 9,50€Billet d'entrée escalier (jusqu'au 2ème étage) Adultes 5,00€, jeunes (12 à 24 ans) 3,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 3,00€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les jours de l'année de 9h00 à minuit du 15 juin au 1er septembre et de 9h30 à 23h le reste de l’annéeWeek-end de Pâques et vacances de printemps : ouverture prolongée jusqu'à minuit.

Airborne Museum

Partager :

Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

France-combattante-airborne-museum


Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Tarifs

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël

Musée de la Résistance à Châteaubriant

Partager :

Vue du site de la Sablière. Source : MINDEF/SGA/DMPA - JP Le Padellec

La Sablière fut le témoin d’un évènement de la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1941, 27 otages furent fusillés par les Allemands en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes (Loire-Inférieure) Karl Hotz, tué deux jours plus tôt par de jeunes résistants français. Suite à cette date, La Sablière se fait appeler la « Carrière des fusillés » et des rassemblements rendant hommage aux fusillés de Châteaubriant s’organisent.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Châteaubriant


Le 30 septembre 1945, « L’Amicale Des Anciens Internés Politiques de Châteaubriant-Voves » est créée. Dès lors, cette Association a pour but de maintenir le souvenir de ces hommes, objectif intégré dans la démarche du tourisme de mémoire.

Cette ambition passe par l’entretien du mémorial national érigé à Châteaubriant et par l’aménagement de la Carrière des fusillés. Le site fut classé en 1993.

Le monument inauguré le 22 octobre 1950 fut réalisé par Antoine ROHAL, sculpteur.
Depuis 1951, les alvéoles devant le monument contiennent un peu de terre des hauts lieux de la Résistance. Tout autour de la carriére sont installées en 1986 les stéles portant photographie et les indications personnelles de chaque fusillé.

Elle passe également par l’organisation de commémorations et de conférences. Actuellement, le titre est « Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt ».

Pour transmettre cette histoire au public, le Musée de la Résistance à Châteaubriant,implanté dans la ferme qui jouxtait la carrière où ont été fusillés 27 hommes dont Guy Môquet, est inauguré en 2001 par l’Amicale. En 2007, l’Amicale délègue la gestion et l’animation du Musée à l’« Association des Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant ». Des expositions permettent de mieux comprendre la vie des internés et la Résistance dans le pays de Châteaubriant. Chaque année, une exposition en lien avec le thème du Concours National de la résistance et de la Déportation.

L’Office de Tourisme Intercommunal du Castelbriantais propose des visites guidées payantes de la Carrière et du Musée. Le Musée peut également être visité de manière libre et gratuite. Des documents sont mis à la disposition du public.

 

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance à Châteaubriant
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

La Sablière, Carrière des Fusillés 44110
Châteaubriant
02 40 28 60 36 (ou office de tourisme : 02 40 28 20 90)

Tarifs

Gratuité (sauf office de tourisme)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi de 14H à 17H et sur rendez‐vous pour les visites de groupes en téléphonant

Fermetures annuelles

Le Musée est fermé au public du 23 décembre 2015 au mardi 12 janvier 2016 inclus, la réouverture s’effectue le mercredi 13 janvier 2016 à 14h.Office de tourisme de référence - 29 Place Charles de Gaulle ‐ BP 203 ‐ 44146 CHATEAUBRIANT Cedex - Tel. : 02 40 28 20 90

Citadelle de Mont-Louis

Partager :

Vue aérienne de la citadelle de Mont-Louis. ©Office du tourisme de Mont-Louis

Construite par Vauban de 1679 à 1681, la citadelle de Mont-louis jouera un grand rôle dans le traité des Pyrénées à la Révolution française...

Depuis sa création en 1679, Mont-Louis vit une histoire militaire tout à fait particulière. Au-delà des décisions politiques de Louis XIV, des plans éclairés de l'architecte Vauban et de la très active et rigoureuse surveillance du ministre de la guerre, Louvois, et depuis 326 ans, les acteurs de cette place sont les soldats ! Suite au Traité des Pyrénées en 1659 et à la demande du roi Louis XIV qui souhaite sécuriser ce territoire nouvellement restitué par l'Espagne, Vauban, Commissaire général des fortifications conçoit cette place-forte ex nihilo en 1679. La situation stratégique privilégiée, au carrefour des territoires du Conflent, du Capcir et d la Cerdagne, détermine le choix définitif du site. De plus, cet emplacement permet d'avoir à proximité matériaux, pacages, moulins, bois et cultures.

Mont-Louis est conçu selon un étagement en deux zones : la citadelle et la ville.

 

Au projet original, une ville basse pour les vivandiers, écuries et magasins à fourrage, ainsi qu'une redoute ne furent jamais édifiées, faute de moyens.

 

Pour la citadelle militaire, dont la portée de la vue s'étend du Canigou à la Sierra del Cadi, les défenses s'organisent autour des principes caractéristiques à Vauban : bastions, courtines talutées et demi-lunes. Si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre sont réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue "pour mettre les soldats à couvert".

 

Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, de part et d'autre de l'unique porte d'entrée. Elle répond ainsi aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.


En cette période de paix provisoire, les soldats seront l'essentiel de la main d'oeuvre, en particulier les régiments de Vierzet-Famechon, Stoppa Brendelé, Furstemberg et Castries. Ces soldats sont nombreux, - 3.700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680 - installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers...), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi. Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier.

 

En 1681, soit vingt-neuf mois après le voyage de Vauban, l'essentiel des travaux est terminé, la place est considérée en état de défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia, marquis de Durban prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu "de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie". Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un oeil sur la place-forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix perdurera au fil des siècles jusqu'à nos jours.


En 1793, la place est au coeur des événements militaires de Cerdagne. Mont-Louis devient Mont-Libre. Profitant du chaos côté français, le roi d'Espagne prétend mettre à la raison les régicides français et ses troupes envahissent tout le territoire des Pyrénées-Orientales. En Cerdagne, le général Dagobert repoussera par deux fois les Espagnols. En juillet 1793, les troupes espagnoles qui occupent le Col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites de belle manière. Le général Dagobert poursuivra son oeuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il mourra en 1794. (Monument Dagobert, place de l'église).

La paix intervient le 1er août 1795, Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l'armée de Cerdagne. Le 24 octobre 1803, Mont-Libre redevient Mont-Louis. A partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage et un hôpital pour l'armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même. Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis, en particulier sur les alentours.


Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces Françaises Libres. En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place-forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, puis en 1964, du Centre National d'Entraînement Commando.

 

Ce pôle d'expertise français dans le domaine de la formation commando, instruit les cadres (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des armées de terre et de l'air, de la gendarmerie nationale ou des armées étrangères, mais c'est aussi un centre de formation avec des compétences spécifiques pour les journalistes reporters de guerre, étudiants STAPS, sportifs de haut niveau et personnel des ministères de la justice ou de l'intérieur...

 

Mais la citadelle conserve un élément d'architecture unique, le Puits des Forçats, avec son immense roue permettant l'alimentation en eau de la place (visitable toute l'année). Les murs de la ville renferment également le premier four solaire à double concentration construit en 1949, (visitable toute l'année). Son église, dédiée au vocable de St Louis, est construite à partir de 1733, sur le modèle de la chapelle de la citadelle. A l'intérieur, une série de retables baroques roussillonnais des XVIIe et XVIIIe siècles avec un très beau Christ en bois peint polychrome (XVIIe siècle) d'inspiration rhénane.

 


Office du Tourisme de Mont -Louis

3 rue Lieutenant Pruneta - 66210 Mont-Louis

Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

E-mail : otmontlouis@wanadoo.fr

 

www.mont-louis.net

 

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

66210
Mont-Louis
Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

Tarifs

Visites Citadelle Plein tarif : 5,50 €Tarif réduit : 5 €Tarif enfant (7 à 10 ans) : 2 €Tarif jeune (11 à 18 ans) : 2,50 €Gratuit pour les moins de 7 ansVisites guidées : durée de visite environ 1 heure

Horaires d'ouverture hebdomadaires

• Citadelle/ puits des forçats :- Octobre à Mars : tous les jours sauf week-end à 11h30 et 14 h.- Avril à Juin et Septembre : tous les jours sauf dimanche à 11h30 et 14 h- Juillet/Août :10h30, 11h30, 14h, 15h, 16h tous les jours• Four solaire : fermé de novembre à avril - Avril à Octobre : tous les jours à 10 h, 11 h, 14 h, 15 h et 16 h – été : 17h

Fermetures annuelles

Durant les vacances de Noël.Le 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 décembre.Le dimanche et le week-end en novembre, décembre et janvier.

Place forte de Perpignan

Partager :

Palais des Rois de Majorque. Source : ©Renalias Josep - License Creative Commons - Libre de droit

Elle a été le théâtre des invasions, l'enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme

 

Perpignan est une ville frontière des Pyrénées-orientales et un lieu de passage.

 

Située sur Via Domitia - dont l'actuelle autoroute n° 9 est l'héritière -, elle a été le théâtre des invasions, la proie des rivalités franco-catalanes, enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, puis des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme.

 

Possession des souverains de Majorque, Perpignan est élevée au rang de capitale par Jacques II, dit "le Conquérant" qui s'y installe en 1276, faisant construire le Palais à cette fin . il s'agit de la plus ancienne demeure royale de France. Son fils, Jacques III, est chassé par Pierre IV d'Aragon. Le Palais des Rois de Majorque devient alors une résidence temporaire des rois aragonais - il y abritera le pape Benoît XIII en 1408.

 

Le bâtiment est un palais-forteresse de style gothique, organisé autour de trois cours, dont l'entrée est protégée par un fossé et une barbacane crénelée. Ses premiers maîtres d'oeuvre sont Ramon Pau et Pons Descoyl. Avec les guerres franco-espagnoles du XVIème siècle, Perpignan passe du statut de ville-frontière à celui de citadelle, verrou de la frontière : Charles Quint dote en 1540 la citadelle d'une ligne de fortification bastionnée excentrée . Philippe II d'Espagne l'entoure de remparts en briques rouges (en1587) dont le tracé, plus régulier, est de forme hexagonale.

Après son incorporation au royaume de France par le Traité des Pyrénées en 1659, Perpignan devient une véritable ville de garnison.

 

 

Vauban renforce le système défensif en ajoutant des ouvrages fortifiés à l'extérieur et à l'intérieur de l'enceinte de Phillippe II : six demi-lunes sont ajoutées à l'enceinte de Philippe II, il propose de construire des espaces pour le logement des hommes à l'intérieur de la citadelle, et, afin de remédier aux expulsions occasionnées par l'extension de la place d'armes, il propose de construire une "ville neuve" au nord qu'il inclut dans son tracé du mur extérieur de la ville. L'architecte militaire l'incorpore dans un savant dispositif de défense du front catalan. Il ferme les axes de communication par l'ensemble Collioure - Port-Vendres - Fort de Bellegarde.


Afin de prévenir une éventuelle invasion par des cols secondaires (ceux des vallées du Tech et de la Cerdagne), il conçoit Prats-de-Mollo, le Fort des Bains, Mont-Louis et Villefranche-de-Conflent. L'arrière du dispositif est renforcé par Perpignan.

La Révolution et l'Empire développent le caractère militaire de la cité en allant jusqu'à requérir pour la troupe nombre de monuments publics et emprises religieuses.

 


Office de Tourisme de Perpignan

Palais des Congrès - Place Armand Lanoux BP 215 66002 Perpignan Cedex

Tel : 04.68.66.30.30

Fax : 04.68.66.30.26

E-mail : contact-office@perpignan.fr

 

 

Palais des Rois de Majorque

4 rue des Archers 66000 Perpignan

Tél : 04 68 34 48 29

 

Horaire été : fermeture à 18h Horaire hiver : 9h à 17h

 

Fermé le 01/01, 05/01, 01/11 et 25/12

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place Jean Moulin 66000
Perpignan
Tel : 04.68.66.30.30Télécopie : 04.68.66.30.26 Palais des Rois de Majorque4 rue des Archers66000 PerpignanTél : 04 68 34 48 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7/7 toute l'année.Du 1er septembre au 31 mai : de 9h à 17hDu 1er juin au 30 septembre : de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.

Le Bastion Saint-Jean

Partager :

Avesnes-sur-Helpe, fortification et collégiale.© Havang(nl)

Cette cité accrochée au flanc d'une falaise rocheuse est fondée par Wédric Le Barbu au XIème siècle

Le Bastion n° 6 dit "bastion Saint-Jean" est situé sur la commune d'Avesnes-sur-Helpe, dans le département du Nord, région du Nord-Pas-de-Calais. Cette cité accrochée au flanc d'une falaise rocheuse est fondée par Wédric Le Barbu au XIème siècle. La Maison d'Avesnes donnera naissance à Philippa de Hainaut, future reine d'Angleterre, qui obtiendra la grâce des Bourgeois de Calais.

L'édifice a été implanté à la limite Sud Est de la ville contre un éperon rocheux, faisant face aux hauteurs de la Malassise et de Guersignies au sud . il domine la vallée de l'Helpe. Les premiers éléments castraux sont bâtis dès le XIème siècle . deux remparts ceintureront la ville aux XIIIème et XIVème siècles. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, lieu de rivalité franco-espagnole pour le contrôle des Pays-Bas, la ville d'Avesnes est pourvue de six bastions construits d'après les plans de Devanter et de Guichardin.

Un "Bastion en avant de la tour Saint-Jean" est connu dans les sources écrites en 1559. Il présente la forme d'un "as de pique" et a la particularité de posséder un saillant tronqué. Devenu exigu pour faire face aux progrès de l'artillerie, le Bastion Saint-Jean est englobé dès 1650 dans un nouvel ouvrage de plan polygonal comprenant deux faces et deux flancs, du double en superficie, configuration actuellement visible. Les chambres de tir et les galeries de contre-mines deviennent ainsi rapidement obsolètes car trop éloignées des nouveaux parements.

La partie supérieure du bastion, au Sud, occupe deux-tiers de la surface, et culmine à plus de vingt mètres au-dessus du fossé. La partie inférieure, plus réduite, contrôle l'ouvrage hydraulique qui commande l'inondation des abords Est de la ville, le Pont des Dames et flanque la courtine. Les deux niveaux sont séparés par une traverse de terre dont la fonction est d'empêcher le tir par ricochet et la prise en enfilade de toute la banquette de tir de la face gauche à partir des hauteurs du Sud. Une rampe, à sa gauche, permet la communication entre les deux niveaux. Neuf années plus tard, Avesnes intègre le royaume de France. Vauban modifie les lieux, de 1690 à 1723, en ajoutant un cavalier à la gorge du bastion destiné à dominer l'ensemble de l'ouvrage tout en permettant la surveillance de ses abords Sud et Est. Les deux niveaux du bastions seront ornés de jardins à la française au cours du XVIIIème siècle.

En 1831-1832, le bâtiment, exigu et vétuste, fait l'objet d'un campagne de rénovation et de modernisation, avant d'être finalement déclassé en 1867. Le bastion et son emprise sont alors vendus.

Inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historique en 1995, le Bastion Saint-Jean a été restauré entre juin 1999 et septembre 2001.

 

Le bastion Saint-Jean

Office du tourisme d'Avesnes-sur-Helpe

41, place du Général Leclerc BP 208 - 59363 Avesnes-sur-Helpe

Tél./Fax : 03.27.56.57.20

E-mail : ot.avesnes@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

59440
Avesnes-sur-Helpe
Tél./Fax : 03.27.56.57.20

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée de l'Artillerie

Partager :

Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Fort de La Garde

Partager :

Le Fort de La Garde. Source : http://pratsdemollolapresta.blogspot.fr/

Ce fort, construit en partie par Vauban, domine la ville fortifiée de Prats-de-Mollo dans les Pyrénées-orientales

 

Les principes de la fortification bastionnée sont parfaitement adaptés à son site. Il abrite le musée vivant de la forteresse. Le Fort Lagarde, installé dans la ville de Prats-de-Mollo-la-Preste, est situé à 60 km de Perpignan, et 13 km de la frontière espagnole.

 

Le Fort de La Garde

 

La cité devient place frontière à la suite du Traité des Pyrénées (1659) où, le Vallespir, le Roussillon, le Conflent-Capcir et d'une partie de la Cerdagne sont annexés au Royaume de France. La place peut alors abriter un centaines de soldats. Lors de la guerre de Hollande ( 1672-1678 ), la menace espagnole conduit le roi de France à renforcer la position. Le Donjon est alors édifié en 1677 autour d'une ancienne tour à signaux médiévale afin de surveiller les habitants après la Révolte des Angelets de la Terra (entre 1663 et 1672, une partie de la population du Vallespir et du Conflent se révolte contre l'établissement de la gabelle, impôt sur le sel).

 

Après la guerre de Hollande, Louis XIV décide de renforcer militairement la frontière orientale avec l'Espagne. Sept places sont concernées dont Prats-de-Mollo. Il confie la tâche à Vauban, qui en 1686, après un voyage en Roussilon en 1679, agrandit le Donjon et crée Le Pâté à Comète (ancien château et son enceinte étoilée) et la place d'armes. Le projet initial prévoit également la reconstruction des remparts de la ville détruits après la révolte des Angelets. En 1691, l'ingénieur Rousselot, responsable des places fortes du Roussillon, élabore un projet d'agrandissement soutenu par Vauban. La guerre interrompt momentanément les travaux qui, bien que repris dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, ne seront jamais menés à terme.


Le monument est caractéristique de la fortification bastionnée, et adapté au relief. Sur le front Sud, deux lignes de défense se succèdent en avant du Donjon : la contregarde et l'ensemble formé par la fausse braie, le redan Sainte-Marguerite et la corniche de droite. Les fronts Nord et Est sont bordés par des ravins. Le front Ouest, plus vulnérable, est protégé par un système de défense complexe et renforcé par une place d'armes et une traverse dite "tombeau de Mahomet", construction dont la forme rappelle celle d'un tombeau musulman.


Le matériaux utilisés pour la réalisation des travaux sont : le granit du Massif du Costabonne, le schiste et la brique. Une voie de repli militaire a été aménagée. Elle quitte la place par un souterrain de 142 marches datant du XVIIIème siècle et aboutit à une Redoute à mâchicoulis sur arc, la " Tour Carrée ". Un Chemin couvert, entre ville et redoute, complète cette voie qui permet aux soldats, en poste dans la ville, de rejoindre le fort en cas d'attaque. Il recevra ses derniers aménagements militaires au XIXe siècle.

 

Classé à l'inventaire des monuments historiques en 1925, le site est acquis par la municipalité en 1976.

 


Le musée vivant de la forteresse, musée Vauban

 

Le fort abrite un musée dédié à la fortification et à l'histoire militaire : les différents corps d' armée, l'armement et la vie quotidienne au XVIIIème siècle y sont évoqués. Depuis 1996, le site propose des visites spectacles. La visite guidée du monument est ponctuée d'animations qui évoquent l'entraînement militaire au XVIIIème siècle. Cascades, démonstrations et combats se succèdent pendant 1h30.

 


Fort Lagarde de Prats-de-Mollo

 

Office de tourisme

Place le Foiral 66230 Prats de Mollo la Preste

Tel : +33 4 68 39 70 83

Fax : +33 4 68 39 74 51

E-mail : contact@pratsdemollolapreste.com

 

 

Office de tourisme de Prats de Mollo la Preste

 

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

66230
Prats de Mollo la Preste
Tel : +33 4 68 39 70 83Fax : +33 4 68 39 74 51

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche : de 14h à 18h.

Musée des Troupes de Marine

Partager :

©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Camp d'internement de Septfonds

Partager :

Septfonds 1939. Républicains espagnols parqués au camp de Judes. Source photo : Carte postale

Ce camp du Tarn-et-Garonne a été un camp de rassemblement et d'internement français pour étrangers...

La création du camp de Septfonds s'inscrit dans le contexte d'arrivée massive de réfugiés Républicains espagnols à partir de janvier 1939 et l'exode massif des populations juives de l'Est, les Ostjuden, fuyant l'Allemagne d'Hitler.

Trois ans après que le général Franco eut renversé par un coup d'état militaire le gouvernement républicain de Madrid, la chute de Barcelone, le 26 janvier 1939, jette sur les routes 300 000 civils et 200 000 militaires.

Le général Ménard, commandant la région militaire de Toulouse, est nommé en février pour coordonner la mise en place des structures d'accueil. Afin de limiter les nombre de camps dans les Pyrénées-Orientales, il décide d'ouvrir six grands centres à la frontières espagnole afin d'accueillir 100 000 personnes : Bram (Aude), Le Vernet (Haute-Garonne), Agde (Hérault), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Oloraon (Pays Basque), et Septfonds (décision prise le 26 février).

Louis Boucoiran et plusieurs officiers supérieurs, dont le général Noël, commandant le 17ème région militaire, arrêtent le choix définitif d'un terrain de 50 hectares de pâture pour moutons en Tarn-et-Garonne.

M. Olivier, architecte, et le capitaine du génie Castéla sont chargés de la réalisation du plan d'ensemble.

Cinquante kilomètres de clôture (barbelés, miradors, projecteurs) sont installés par l'armée . le chemin vicinal n° 10 est rendu carrossable . les entreprises locales oeuvrent à la construction d'une quarantaine de baraquements, une infirmerie et une prison.

Plus d'un millier de soldats sont affectés à la surveillance des lieux : six pelotons de gardes mobiles , un escadron de cavalerie du 20e dragons, un bataillon d'infanterie du 107e d'Angoulême et un bataillon du 16e régiment de tirailleurs sénégalais venu de la caserne Guibert de Montauban.

Le 5 mars, le premier convoi arrive à Septfonds . 2 000 hommes viennent ainsi quotidiennement grossir les rangs des internés. Les premiers Républicains espagnols, en raison de l'inachèvement des travaux sont installés provisoirement dans le camp de La Lande avant de rejoindre leur camp d'attribution, celui de Judes, le 16 mars. 16 000 Espagnols s'entassent dans quarante-cinq baraques de planches couvertes de tôles ondulées.

Les conditions de vie sont, à l'instar de nombreux camps de réfugiés espagnols, très difficiles : problèmes sanitaires et d'hygiène, problèmes de ravitaillement, absence d'eau courante, de chauffage et d'électricité dans les baraques. Au moins 81 d'entre eux décèdent dans les premiers temps, conduisant à la création d'un cimetière.

Une vie sociale, culturelle et politique naît cependant à l'intérieur du camp : des comités ou des cellules regroupant les militants du parti communiste espagnol sont créés . d'autres organisent des activités artistiques . les enfants espagnols sont scolarisés dans le village.

Des équipes sont affectées à l'entretien du camp ou détachées à l'extérieur pour des travaux d'utilité publique (curage de fossés, restauration de berges de rivières notamment) . un grand nombre est recruté par les agriculteurs ou les industriels des environs dans le cadre notamment des unités de prestataires instaurées à l'été 1938. Un an plus tard la menace de la guerre aboutit à la mise à disposition de cette main d'oeuvre dans l'industrie lourde et leur mise à disposition de l'armée . 79 compagnies de travailleurs étrangers regroupant 20 000 Espagnols fonctionnent à la déclaration de guerre.

Le camp fonctionnera ainsi jusqu'au 1er mars 1940, date de son retour à des activités de défense. Seules les 220e et 221e Compagnies y sont maintenues pour l'entretien.

Le camp est utilisé pour l'instruction d'étrangers s'engageant dans l'armée française . il reçoit environ 800 aviateurs de l'armée polonaise en France. La guerre jette sur les routes nombre d'Allemands et ressortissant du Reich. Les camps de réfugiés espagnols sont alors réactivés. Avec la débâcle de mai-juin 1940 et l'instauration du gouvernement de Vichy à partir de juillet, le camp de Septfonds devient centre de démobilisation pour les engagés volontaires étrangers, le "reliquat" des bataillons de l'Infanterie légère d'Afrique et la Légion étrangère, ainsi que pour les militaires français jugés "indésirables".

La loi du 27 septembre 1940 supprime les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) et institue les groupements de travailleurs étrangers (GTE). Trois groupes sont formés au camp de Septfonds : les groupes 552 et 533 composés d'Espagnols et le groupe 302, réservé aux volontaires étrangers démobilisés, majoritairement composé de Juifs.

Le 17 novembre, le gouvernement de Vichy promulgue une loi qui transfère la responsabilité de la surveillance des camps au ministère de l'intérieur. En janvier 1941 le camp comprend ainsi un centre d'internement pour étrangers, des groupements de travailleurs étrangers et une annexe à l'hôpital de la ville. En février 1941, des étrangers considérés comme non dangereux y sont rassemblés. Devenant donc centre d'hébergement pour étrangers "en surnombre dans l'économie nationale", le camp de Septfonds, prévu pour recevoir 2 500 personnes, rassemble une nouvelle catégorie d'internés : les officiers de l'armée alliée, dont des Polonais. Ce sont ensuite les communistes étrangers, arrêtés dans le Tarn-et-Garonne à la fin du mois de juin 1941, qui y sont détenus.

Menacé de fermeture à l'automne 1941, le camp devient alors un centre de triage régional pour les étrangers jugés indésirables ou en situation irrégulière, arrêtés dans le département. Progressivement, Vichy décide d'augmenter le nombre de travailleurs juifs encadrés, par des transferts d'internés provenant d'autres camps, et prend la décision de créer des groupes formés de Juifs seulement. A Septfonds, il s'agit du 302e Groupe "palestinien" de travailleurs étrangers. Sur ordre du ministère de l'Intérieur, le 30 juin, les internés sont évacués et le camp est fermé. Les Juifs du département sont alors majoritairement assignés à résidence surveillée jusqu'à sa ré-ouverture en août 1942 dans le cadre du dispositif de la solution finale, mis en oeuvre sur les territoires du Reich nazi à partir de la conférence Wansee (janvier 1942).

Suite aux rafles de Juifs dans le département, les 84 GTE du camp, partent pour Auschwitz, via Drancy, de la gare de Caussade. La grade rafle du 26 août dans le département conduit à 173 arrestations auxquelles viendront se joindre celles de Réalville et de Montech. Au total, pour l'année 1942, ce sont donc 295 Juifs qui auront transité par Septfonds.

En novembre, la zone libre n'est plus. Le camp reste en activité : au printemps 1943, aux 70 déportés viennent se joindre des étrangers astreints au "Travail obligatoire" dans les chantiers de l'organisation Todt, ainsi que des femmes juives "sans ressource et sans emploi" à partir de septembre 1943.

Septfonds est libéré par la résistance au cours de la première quinzaine d'août 1944, lors de "l'attaque de la nuit de Carnaval 44".

Entre août 1944 et mai 1945, date de fermeture définitive du camp, les lieux sont utilisés pour la détention de cinq cents personnes soupçonnées de collaboration dans le département. Les faits de collaboration tiennent dans la plupart des cas à une collaboration économique : ravitaillement agricole, travaux de construction ou de réparation.

Les lieux sont abandonnés pendant trente ans . la friche et les broussailles recouvrent baraquements et cimetières. A partir de 1970, les acteurs institutionnels et associatifs décident de faire de Septfonds un lieu de souvenir et un lieu de mémoire. Quatre secteurs sont décidés : le cimetière espagnol (situé à deux kilomètres du village), la stèle érigée en souvenir des Juifs déportés (square Henry Grau), l'oratoire polonais construit par les prisonniers avant leur transfert, le Mémorial du camp.
En 1978, le cimetière espagnol est créé. En 1990, une stèle à la mémoire des 295 Juifs, déportés du camp d'internement au mois d'août 1942, est érigée dans un square du village de Septfonds. Deux ans plus tard, une exposition présentant une synthèse historique du camp et de ses diverses périodes d'utilisation est réalisée, en attendant, en 1995, l'aménagement d'une salle d'exposition et de documentation au musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, consacrée à l'histoire des camps d'internement du sud-ouest, en particulier le camp de Septfonds. L'oratoire des Polonais, édifié en 1941 sur la route d'accès au camp, est restauré.

En 1996, le "Mémorial du camp de Septfonds" voit le jour . une stèle du souvenir est inaugurée. Deux ans après, des panneaux historiques viennent compléter le lieu de mémoire.

 

Mairie de Septfonds

Rue de la République 82240 Sptfonds

Tél. : 05.63.64.90.27

Fax : 05.63.64.90.42

E-mail : mairie@septfonds.fr

 

Maison des mémoires de Septfonds

 

Ville de Septfonds (82)

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

82240
Septfonds
Tél. : 05.63.64.90.27Fax : 05.63.64.90.42

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Courriel : mairie@septfonds.fr