Cité Souterraine de Naours – Centre d’interprétation sur les soldats voyageurs 1914-1918

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©Cité souterraine de Naours

La Cité Souterraine de Naours est à l’origine une carrière de craie, creusée dans le flanc de la colline du Guet entre au 15e siècle. Elle a servi de refuge pour la population locale lors d’attaques de brigands, mais aussi et surtout au 17e siècle, pendant la guerre de 30 ans.

Ouverte au public en 1906 par l’Abbé Danicourt, curé du village à l’époque, et passionné d’archéologie, la Cité Souterraine accueille des milliers de soldats en repos à l’arrière front entre 1914 et 1918.

Pendant leurs visites, les soldats ont laissé leurs signatures sur les parois de la cité, et ces 3 200 traces historiques ont été révélées par une recherche archéologique entre 2013 et 2018. Suite à cette recherche, un centre d’interprétation a pu être ouvert sur le site, afin de retracer le passage des soldats en repos à Naours, et de mettre en valeur leurs parcours héroïques.

Aujourd’hui, les recherches ont permis d’établir le contact avec les familles des soldats, et nous avons pour projet de développer un atelier pédagogique en rapport avec les signatures. Bien que la découverte de ce trésor historique soit récente, nous avons à cœur de mettre en place d’autres projets centrés sur le tourisme de mémoire, afin d’honorer comme il se doit les hommes et leurs destins liés à Naours.

Visite audio-guidées et guidées du site avec accès au centre d’interprétation, parc accrobranche, mini-golf, jardins, brasserie site (pour individuels et groupes),

Visites guidées du site spéciales signatures (en français et en anglais) pour des groupes, ou lors d’événements spéciaux (type ANZAC day par exemple) avec accès au centre d’interprétation.

Nota Bene : Le contenu du discours audioguidé ne mentionne pas la partie Grande Guerre dans un souci de préservation des signatures des soldats. La présentation des signatures se fait uniquement accompagnée d’un guide, par ailleurs le centre d’interprétation s’effectue en déambulation libre en fin de visite du souterrain.


 



 

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Infos pratiques

Adresse

5 rue des carrières 80260
Naours
03 22 93 71 78

Tarifs

Visite audio-guidée : 11€ adulte (8€ réduit), 8€ enfant, gratuit (-5 ans) / Visite guidée : 13€ adulte (10€ réduit), 10€ enfant, gratuit (-5 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public individuel du 1er février à la fin des vacances de la Toussaint + Ouvert toute l’année aux groupes (à partir de 15 pers) sur réservation (hors vacances de Noël) / De février à mars : mardi au dimanche : 10h-16h30 / Avril, Mai, Juin, Septembre : mardi au vendredi : 10h-17h30 – samedi et dimanche : 10h-18h30 / Juillet, Août : lundi au dimanche : 10h-18h30 / Octobre, Novembre : mardi au dimanche : 10h-17h30

Fermetures annuelles

De la fin des vacances de la Toussaint au 31 janvier

Une photographie signée par les plénipotentiaires de l’Armistice

"Après la bataille de Belfort", un tableau de Théodore Levigne

La nécropole nationale de Zuydcoote

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Nécropole nationale de Zuydcoote. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Zuydcoote

 

Créée en 1921 à proximité d'anciennes antennes médicales de campagne, la nécropole nationale de Zuydcoote regroupe initialement les soldats ayant succombé à leurs blessures dans différents hôpitaux de Dunkerque en 1914-1918, puis à partir de 1953 y sont réunis les corps des combattants morts pour la France en 1940 lors de l’opération Dynamo.

Aujourd’hui, ce cimetière national rassemble 2 053 corps de combattants français dont 2 037 en tombes individuelles. Une tombe collective rassemble les restes mortels de seize soldats. A leurs côtés reposent un Russe mais aussi 201 Allemands dont 31 reposent en ossuaire.

Cette nécropole est composée de trois carrés, le carré français 1914-1918, le carré français musulman 1914-1918 et le carré français 1939-1945 qui comprend 917 soldats et résistants du Nord, et 14 Espagnols affectés à des compagnies de travailleurs. Un cimetière militaire britannique regroupant 177 corps jouxte la nécropole de Zuydcoote.

En 1914, dès le début des opérations, les hôpitaux civils et militaires de Dunkerque et de la région accueillent de nombreux blessés venus du front de l’Yser. Très vite, ces structures sont saturées. Écoles, collèges, hospices ou bien encore, le sanatorium de Zuydcoote, ou les casinos de Malo et Malo-Terminus sont réquisitionnés pour recevoir un nombre croissant de blessés.

Les batailles de l’Yser, 1914-1918

Après l’abandon d’Anvers et la retraite des Flandres, les armées belges, françaises et britanniques, organisent une nouvelle ligne de front sur l’Yser, entre les rives de la mer du Nord et Dixmude. Long d'une quinzaine de kilomètres, ce secteur est âprement disputé. Pour endiguer les assauts répétés des Allemands, les Belges résistent vaillamment en utilisant tous les moyens possibles. Ainsi, à l'automne, les digues sont rompues, inondant le no man’s land et les tranchées ennemies. Depuis le 16 octobre, les fusiliers marins de la brigade du contre-amiral Ronarc’h défendent pied à pied Dixmude aux côtés du 4e bataillon du Maroc, du 1er bataillon d'Algérie et de l’armée Belge. Après 25 jours de combats ininterrompus, le 10 novembre, l'ennemi s'empare de Dixmude. Plus au sud, à Ypres, du 31 octobre au 2 novembre, l'ennemi lance de furieux assauts qui se brisent sur les lignes franco-britanniques. Aucun des adversaires n’a reculé. La première bataille d’Ypres s'achève sans réels résultats. La ville reste tout au long de la guerre au cœur des enjeux, notamment au printemps 1915 où une nouvelle arme est expérimentée : les gaz de combat.

Tout au long du conflit, de nouvelles opérations toujours plus meurtrières sont conduites dans ce secteur, notamment au printemps 1915 puis au cours de l'été 1917 où disparaissent 240 000 Britanniques.

La bataille de Dunkerque, 26 mai - 4 juin 1940

Le 10 mai 1940, les troupes allemandes se ruent sur les Pays-Bas, la Belgique et les Ardennes. Deux jours plus tard, le front cède à Sedan. Malgré une âpre résistance, les troupes françaises, submergées par les chars et l'aviation ennemie, abandonnent leurs lignes. La force blindée du général Guderian fonce vers la Mer du Nord pour couper les armées alliées dont une partie avait été engagée en Belgique. Le 20, l’estuaire de la Somme est atteint. Situés au nord, le Corps Expéditionnaire Britannique, la 1re armée française et l’armée belge se trouvent pris au piège et se replient dans le plus grand désordre dans un mince corridor entre Lille et Dunkerque. Le 24 mai, 400 000 soldats sont encerclés. Profitant d'un répit dans la progression, les Alliés organisent une impressionnante entreprise de sauvetage. Du 28 mai au 4 juin, se déroule l'opération Dynamo au cours de laquelle tous les navires disponibles, civils et militaires, sont réquisitionnés. Les bombardements de la Kriegsmarine et de la Luftwaffe ne peuvent interrompre les rotations entre Dunkerque et Douvres. Les pertes infligées sont importantes mais les ports et les plages se vident progressivement. Le 31 mai 1940, la garnison de Lille se rend. Quelques éléments français, notamment la 2e division d’infanterie nord africaine se dressent comme un ultime rempart. Les Français luttent à 1 contre 10 pour permettre, encore pour quelques heures, l'évacuation des plages. Ces unités payent un lourd tribut.

Le 4 juin 1940, les derniers défenseurs de Dunkerque cessent le combat. Près de 340 000 hommes dont un tiers de Français ont pu être évacués vers l'Angleterre mais l'opération Dynamo est un succès en demi teinte. Sur le plan humain, près de 20 000 hommes sont morts pendant les combats et l’évacuation, 35 000 sont faits prisonniers. Sur le plan matériel, nombre de véhicules et d'armes a été abandonné, détruit ou tombé aux mains de l'ennemi. Pour de longs mois, le corps expéditionnaire britannique perd ainsi sa capacité offensive.

 

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Infos pratiques

Adresse

59123
Zuydcoote

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Les soldats d'Algérie blessés

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Un blessé est brancardé par ses camarades.

La guerre de 1870

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Infos pratiques
Les villes
Loigny-la-Bataille Chennevières-sur-Marne Champigny-sur-Marne Novion-Porcien Bazeilles Gravelotte À Metz, rue des deux cimetières Bitche Wœrth Belfort La Cluse-et-Mijoux

Les Derniers - La rafle du Vel' d'Hiv

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Le projet Les Derniers consiste en la réalisation d’une série de courts documentaires diffusés en libre accès sur le Web (Facebook, Instagram, Twitter). Chaque épisode retrace une rencontre avec un ancien déporté des camps de concentration.
Les Derniers, au travers des témoignages directs de ce qu'ont été la Seconde Guerre mondiale et la Shoah, illustrent un pan de notre histoire. Cette série d’enregistrements permet une transmission de la mémoire et a pour but d’éveiller les consciences, notamment chez les plus jeunes.
 
Sophie Nahum, réalisatrice de ces documentaires, a lancé son projet Les Derniers en 2017, car il y avait urgence à recueillir les témoignages des derniers survivants, enfants ou adolescents à l'époque et aujourd’hui âgés de plus de 90 ans.
C’est pourquoi elle a décidé d'aller leur rendre visite chez eux, comme on va voir sa grand-mère ou son grand père, de les interroger sur la guerre et la déportation, mais aussi sur la vie d'après, la reconstruction et leur vision du monde actuel.
Sophie Nahum a ainsi pris le parti de « commémorer notre Histoire autrement » grâce notamment aux réseaux sociaux. Enfin, ces témoignages se déroulent au domicile des témoins, en face à face de façon chaleureuse et informelle.
 
La direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées a apporté son soutien financier au projet.

 

Capacité d'adaptation de l'armée française : l'exemple de la guerre d'Algérie

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Un convoi d'AM M8 de la compagnie saharienne portée de l'oued R'Hir en 1956. © Raymond Varoqui/ECPAD/Défense

A peine sortie du conflit indochinois, l’armée française doit faire face en Algérie à sa deuxième grande guerre de décolonisation tout en entretenant des forces modernes dans le cadre de l’OTAN. Ce conflit voit l’armée et ses techniques de combat évoluer considérablement.

Les combats de Chasselay

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Colonne de tirailleurs sénégalais, avril 1940. © ECPAD
Prisonniers en 1940. Source : German Federal Archive (Deutsches Bundesarchiv)

 

Le 3 septembre 1939, la France et l'Angleterre sont entrées en guerre contre l'Allemagne nazie. Après une période d'attente et de combats sporadiques dénommée "la drôle de guerre", le 10 mai 1940 voit lancer depuis les Ardennes l'offensive ennemie qui va s'étendre inexorablement pour s'achever le 22 juin par la signature de l'armistice.

Durant ces évènements, la défense de la région lyonnaise est indissociable de celle du front des Alpes que menacent les Italiens, en guerre contre la France depuis le 10 juin. Il s'agit en outre d'un carrefour stratégique sur la route suivie par les Allemands en direction du Sud.

Les combats de Saumur

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Dans l'île, vestiges de la Maison Victor Boret, où se trouvait le P.C. de De Buffévent.
Le pont Napoléon (ou Pont des Sept Voies), lieu des combats du lieutenant de Buffévent. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

 

Le 10 mai 1940, à l'issue de la "drôle de guerre", l'Allemagne lance ses armées contre la France et la Belgique.

Après l'avoir emporté dans la Somme et dans l’Aisne, l’ennemi progresse vers la Seine. Le Général Weygand, commandant en chef des armées françaises depuis le 20 mai 1940, ordonne de mettre en défense toutes les rivières susceptibles de barrer vers le sud la route de l’invasion.