La Tour Vauban de Camaret-sur-Mer

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Le Sillon - vue prise de la pointe du Grand Gouin, Camaret-sur-Mer. Source : ©Michael Rapp - License Creative Commons - Libre de droit

La Tour Vauban était destinée à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Érigée près de la chapelle Notre Dame de Rocamadour, à l'extrémité du sillon qui protège le port de Camaret, à l'entrée de la presqu'île de Crozon, la Tour Vauban fait partie d'un complexe stratégique destiné à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Construite entre 1693 et 1696, sous la direction de l'ingénieur Jean-Pierre Traverse, la tour, de 18 mètres de haut sous toiture, comporte quatre niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages.

Au sous-sol, accessible par une trappe, étaient entreposées vivres et poudre.

Les étages supérieurs, desservis par un escalier à vis, abritaient le corps de garde et des logements.

Hexagonale, la tour était percée pour sa défense de créneaux de mousqueterie de type archère. Ses angles d'attaques aigus permettaient de dévier les projectiles. Sa couleur ocre, due à l'enduit à base de brique pilée qui la recouvre, lui vaut également le nom de Tour Dorée.

La tour est flanquée d'une batterie basse semi-circulaire à larges embrasures de onze canons et d'un corps de garde défensif. Un deuxième corps de garde occupait l'emplacement du four à boulets construit ultérieurement. Un pont-levis à flèches donnait accès à l'emprise et une passerelle à la tour.

En juin 1694, la tour, qui n'est pas encore achevée, subit son premier assaut par les Anglo-Hollandais de la Ligue d'Augsbourg qui veulent prendre le contrôle de la rade de Brest. La tour n'est alors armée que de neuf canons et de trois mortiers mais démontre l'efficacité de son système défensif. Débarqués devant Camaret, sur la plage de Trez Rouz, les 1 500 hommes de la coalition sont en quelques heures mis en déroute, subissant de lourdes pertes.

 

Office de tourisme
15, quai Kléber BP 16 29570 Camaret-sur-Mer
Tél. : 02.98.27.87.22

 

Ouvert en saison du 01-07 au 31-08, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 tous les jours
hors saison (avril-septembre) : du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00

Tarifs
Adultes : 3 €
Tarif réduit (étudiants, chômeurs, RMistes...) : 2 €
Gratuit pour les moins de 12 ans (hors groupe)

 

Association Vauban

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Quai Gustave Toudouze 29570
Camaret-sur-Mer
02 98 27 94 22

Tarifs

Plein tarif: 3 €Tarif réduit: 2 € Gratuit : Moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril à octobre: 14h-17hJuillet et août : 10h-12h / 14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi d'avril à octobre

Site et Historial franco-allemand de la Grande Guerre au Hartmannswillerkopf

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© AAA-IllProd

Le Hartmannswillerkopf (également appelé Vieil Armand) est le principal champ de bataille du front des Vosges. Au lendemain de la Grande Guerre, il a été élevé au rang de Monument National par la volonté des Anciens Combattants. Chasseurs et fantassins, parmi lesquels les emblématiques Diables Rouges du 152e régiment d’infanterie de Colmar, s'y sont battus pendant quatre ans face aux troupes allemandes. Ces combats ont causé près de 30 000 pertes (tués, blessés et prisonniers) parmi lesquelles on peut dénombrer 8 000 morts, Français et Allemands confondus.

Situé dans le Massif des Vosges, à 956 mètres d'altitude, le site du Hartmannswillerkopf a été classé au titre des monument historique en 1921. Son champ de bataille, entretenu et valorisé par le Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf, est l'un des mieux conservés de France. Quarante-cinq kilomètres de sentiers et de tranchées permettent d'accéder à de nombreux vestiges mais aussi à des monuments et stèles, parmi lesquels un haut-relief dédié au 152e régiment d'infanterie. Cet ensemble unique en fait un véritable musée à ciel ouvert.

Une nécropole nationale a été aménagée en ces lieux au lendemain du conflit. Le cimetière militaire français du Silberloch, inauguré le 1er octobre 1922, se compose de 1 264 tombes de soldats et six ossuaires. Les victimes allemandes des combats ont quant à elles été inhumées au pied de la montagne, dans le cimetière militaire de Cernay et dans la nécropole franco-allemande de Guebwiller.

Le Hartmannswillerkopf accueille également l'un des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre. Conçu par l’architecte Robert Danis, on y accède par une tranchée d’honneur. Son élément principal est le monument souterrain composé d’un vestibule d’honneur, dans lequel sont mentionnées les unités françaises et allemandes qui ont combattu en ces lieux. Au cœur de l’édifice se trouve une crypte dédiée aux trois cultes concordataire. On peut y observer une chapelle catholique, surmontée par une statue de la Vierge également due à Bourdelle, ainsi que des autels protestant et juif. Au centre se trouve un ossuaire recouvert d'un bouclier en bronze qui abrite les restes de soldats inconnus. Le monument est surplombé par un autel de la Patrie, construit au centre d’une vaste esplanade de pierre. Identique à celui aménagé sur le Champ de Mars à Paris en 1790, il symbolise la levée en masse des volontaires accourus pour la défense de la République. Les blasons des villes qui ont participé au financement de l'ensemble monumental y sont mentionnés. Ce monument national fut officiellement inauguré par le président Albert Lebrun le 9 octobre 1932.

La croix pour la paix en Europe, positionnée le sommet géographique, complète cet ensemble. Haute de 20 mètres, elle prolonge le mémorial vers les sommets environnants.

Cet ensemble commémoratif est complété depuis 2017 par l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre. Établissement à la fois historique, mémoriel et pédagogique, il offre une vision globale de la Première Guerre mondiale en mettant en avant les spécificités de la guerre de montagne. L'exposition permanente s'articule autour de la dualité puis l'amitié franco-allemande, du niveau individuel, avec les relations tissées notamment entre les combattants pendant et après le conflit, jusqu'aux cérémonies internationales, et plus particulièrement celles du 3 août 2014 présidée par les Présidents Gauck et Hollande et du 10 novembre 2017, présidée par les Présidents Macron et Steinmeier.
 

  • L'offre culturelle

L’Historial franco-allemand propose une programmation culturelle annuelle qui s’articule autour d’expositions temporaires. Des visites guidées sont également proposées à la demande ainsi que différents ateliers et outils à destination du jeune public. Deux jeux de piste sont également proposés sur le site, l’un à destination des familles, l’autre plus axé sur la Grande Guerre et à ses spécificités sur un champ de bataille de moyenne montagne tel que le Hartmannswillerkopf.

Pour en savoir plus :
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/expositions
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/actualites
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/visites

 

  • L'offre pédagogique

Découvrez l'offre pédagogique en cliquant ici.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Hartmannswillerkopf, Lieu-dit Vieil Armand, Route des Crêtes 68700
Wattwiller
+33 (0)9 71 00 88 77

Tarifs

Visiteurs individuels : 6 € par personne / Groupes adultes : 5 € par personne / Groupes scolaires : 4 € par personne / Visites guidées sur réservation à partir de 95 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Historial ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h (18h les dimanches et jours fériés) d’avril à mi-novembre / Voir : https://www.memorial-hwk.eu/fr/horaires

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle de la mi-novembre à fin mars en raison de la fermeture hivernale à la circulation de la Route des Crêtes / Champ de bataille accessible à pied toute l’année

Site Web : www.memorial-hwk.eu

Compiègne-Royallieu

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Construite en 1913, la caserne de Royallieu fut transformée en camp d'internement pour prisonniers politiques de 1941 à 1944. Durant cette période, plus de 50 000 internés y transitèrent avant d'être déportés vers les camps nazis, en faisant le deuxième camp de France après Drancy. Depuis 2008, Le Mémorial propose une visite audioguidée de ce lieu chargé d’histoire. Accès aux actualités du Mémorial


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Compiègne


Le camp de Royallieu, crée en 1913, fut d’abord une caserne militaire appartenant  à l’armée française, s’étendant sur une vingtaine d’hectares, en périphérie de Compiègne (Oise). En 1939, la caserne sert d’hôpital d’évacuation secondaire puis, en 1940, devient un camp où l’armée allemande rassemble des soldats français et britanniques faits prisonniers. C’est en juin 1941 que le camp devient « Frontstalag 122 » où la Wehrmacht interne des prisonniers politiques, des ressortissants de pays alliés (Soviétiques, Américains), des juifs et constitue ainsi des réserves d’otages. Comme le camp de Romainville avec lequel il forme le Frontstalag 122, le camp de Royallieu dépend exclusivement de l'administration allemande, de la Wehrmacht, puis à partir de l’été 1942, de la Sipo-SD, c’est-à-dire du service de sûreté nazi, installé au 74 Avenue Foch à Paris, et plus communément appelé « Gestapo ». Il convient de rappeler également la présence au sein du camp de Royallieu d’un camp juif, le camp C, par où plusieurs milliers de victimes des persécutions antisémites ont transité avant leur déportation.

De mars 1942 à août 1944 près de 50 000 personnes, majoritairement des résistants, y furent internées puis déportées en direction des camps de la mort nazis. Les destinations qui les attendent : Buchenwald, Auschwitz-Birkenau, Neuengamme, Mauthausen, Dachau ou encore Sachsenhausen ou Ravensbrück pour les convois de femmes. La moitié d’entre eux ne reviendra pas. Ce terrible bilan place le camp de Royallieu, véritable antichambre des camps de la mort, comme deuxième plus grand camp d’internement et de déportation de France après Drancy.

C’est sur une partie de cet ancien camp que le Mémorial de l’internement et de la déportation a été créé en 2008. L’ensemble du site est porteur d’histoire et de mémoire : les bâtiments, le jardin, les arbres, le tunnel d'évasion. Le parcours historique se déroule dans les deux premiers bâtiments comptant parmi les trois conservés. L’histoire se raconte sur les murs des 12 salles aménagées dans le respect et la restauration des traces du passé.

Le mémorial, grâce aux nouvelles technologies audiovisuelles, permet de comprendre aujourd’hui comment les nazis sont passés d’une politique de répression, marquée par les fusillades d’otages, à une politique de déportation, y compris raciale.

Visite audioguidée en français, anglais et allemand.

 

Sources : © Mémorial de l’internement et de la déportation - Camp de Royallieu
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Infos pratiques

Adresse

2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200
Compiègne
03 44 96 37 00

Tarifs

- Plein tarif : 3€- Demi tarif : 1,50 € pour – Les jeunes de 7 à 18 ans – Les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation) – Les étudiants – Les militaires en activité – Les détenteurs de passeports culturels – Les demandeurs d’emploi - Gratuité : Enfants jusque 6 ansMilitaire en activitéAncien interné/résistant/déporté/combattant Groupes scolaires et centres aérés de l’agglomération de CompiègnePlein tarif : 3 eurosDemi tarif : 1,5 euros pour - les jeunes de 7 à 18 ans- les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation)- les étudiants - les militaires en activité- les détenteurs de passeports culturels- les demandeurs d'emploiGratuité pour :- les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés, déportés- les enfants jusqu'à 6 ans - les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC)- les Centres aérés de la ville de CompiègneEt à l'occasion de:- la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche d'avril)- Les journées nationales Tourisme et Handicap- la Nuit des Musées- Les Journées Européennes du Patrimoine

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h00 sans interruption.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier. Ouvert les jours fériés.Office de tourisme de référence - Office de tourisme de l’Agglomération de la Région de Compiègne - Place de l’Hôtel de Ville - BP 30009 - 60321 Compiègne Cedex - Tél : +33 (0)3 44 40 01 00 - tourisme@agglo-compiegne.fr - groupes.tourisme@agglo-compiegne.fr - www.compiegne-tourisme.fr

Mémorial - Bataille d'Arras

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Sortie des tunnels alliés à la Carrière Wellington. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit.

Le mémorial, installé dans l'ancienne carrière "Wellington", rappelle l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Depuis le 1er mars 2008, le mémorial de la bataille d'Arras est ouvert au public. Installé dans l'ancienne carrière "Wellington", il rappelle l'engagement des Alliés et le rôle joué par ce lieu dans la préparation de l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Au printemps 1917, le général Nivelle, préparant l'offensive du Chemin des Dames, demande au commandement des troupes britanniques de monter une attaque de diversion dans la région d'Arras.

La principale difficulté de cette opération est de concentrer des troupes sans attirer l'attention de l'adversaire. Les sapeurs néo-zélandais sont alors chargés de creuser des galeries sous les tranchées ennemies en reliant entre elles d'anciennes carrières utilisées par des tailleurs de pierre au XVème et XVIème siècles, créant ainsi un réseau souterrain de vingt kilomètres. Il permet aux troupes anglaises de surgir le 9 avril au matin à quelques dizaines de mètres en avant des premières lignes allemandes.

Ces travaux souterrains sont les plus importants jamais réalisés par les troupes britanniques dans ce domaine. L'autre objectif de ces aménagements est de répondre aux besoins élémentaires de confort pour 24 000 hommes en attente d'une montée en ligne : la carrière offrant une grande sécurité malgré la proximité du front, des cuisines, des douches, des latrines sont donc installées, de même qu'un hôpital militaire. Afin de se repérer dans les galeries, les Néo-Zélandais et les Anglais donnent le nom d'une ville de leur pays à chacune d'entre elles. Celui de Wellington est attribué à la carrière principale.

C'est au cours d'un récent programme de recherche sur ces carrières effectué par le service archéologique de la ville d'Arras qu'ont été découvertes de nombreuses traces laissées par le passage des soldats français et britanniques, qui ont occupé ces lieux dès le début de la guerre. Devant l'intérêt que présentaient ces témoignages pour la compréhension du quotidien des combattants, un inventaire systématique des galeries a été dressé dans la carrière Wellington.

La ville d'Arras a pris l'initiative de construire ce mémorial, aidée dans son financement par le Conseil régional, le ministère de l'aménagement du territoire, la Communauté urbaine, le Conseil général et le ministère de la défense.

Ce lieu de mémoire présente en surface un jardin du souvenir et un mur dédié aux régiments britanniques engagés dans cette bataille, sur lequel sont gravés le nom des soldats. Dans le hall d'accueil, semi-enterré, sont exposés des documents sur Arras dans la Grande Guerre.

D'une durée de soixante quinze minutes, la visite rappelle l'engagement des troupes alliées autour d'Arras, insistant plutôt sur la vie des soldats que sur la guerre elle-même. La découverte de la carrière s'effectue par groupe de dix-sept personnes accompagnées d'un guide. Un ascenseur vitré conduit le groupe vingt mètres plus bas à la découverte des 350mètres de galeries qui ont été aménagées.

Ce réseau stratégique fut aussi un lieu de vie pour des milliers de soldats cantonnés sous terre. Dessins et graffitis, bas reliefs, croix...sont visibles sur les parois, de même que quelques traces laissées par les soldats, comme des casques et des boîtes de conserve rouillées.

Chaque visiteur est muni d'un audio-guide qui présente dix séquences illustrées par des projections d'images et des jeux de lumières sur les parois environnantes : la découverte du monde souterrain, les traces de l'exploitation des carrières au Moyen-Âge, la galerie de l'histoire (des carrières jusqu'en 1916), les objectifs de cette stratégie militaire unique à l'époque, le travail des tunneliers en 1916 et 1917, la vie quotidienne sur place en avril 1917, les aménagements du réseau et la bataille d'Arras en avril 1917... Enfin, un film sur cette bataille, provenant des archives de l'Imperial War Museum, est projeté en fin de visite dans une salle. Le mémorial espère recevoir 60 000 visiteurs par an.

 

Carrière Wellington

Rue Delétoile 62000 Arras

Tél. 03 21 51 26 95

 

Office de tourisme d'Arras

Carrière Wellington

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Infos pratiques

Adresse

Rue Delétoile 62000
Arras
03 21 51 26 95

Tarifs

Tarif: 6,80 €Tarif réduit: 3,10 €Tarif Groupe Normal: 5,80 €Tarif groupe "avantage": 4,30 €Tarif Scolaire Normal: 2,90 €Tarif Scolaire avantage: 2,10 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

Fermetures annuelles

Le 1er janvier et les 3 semaines après les vacances de Noël. Les 28, 29, 30 juin et le 25 décembre

Historial Charles de Gaulle

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La salle multi-écrans. Source : Historial Charles de Gaulle

Ni mémorial, ni musée, l'Historial est un lieu de savoir d'avant-garde privilégiant l'image, sous toutes ses formes, à travers des dispositifs interactifs.


Consulter l'offre pédagogique de l'historial >>>  historial de Gaulle


Le 22 février 2008, le président de la République a inauguré l'Historial Charles de Gaulle aux Invalides.

Ce "monument audiovisuel" est un lieu de savoir d'avant-garde avec un parti pris muséographique fort : privilégier l'image et le son pour retracer l'itinéraire d'un homme qui a mêlé son destin à celui de la France.

Sur près de 2 500 m2, l'Historial, véritable "architecture audiovisuelle", a pour objectif de transmettre une histoire et une mémoire, celles du général de Gaulle. Réalisé par les architectes Alain Moatti et Henri Rivière, l'Historial est installé dans un écrin de béton invisible en surface sous la cour de la Valeur de l'Hôtel national des Invalides.

Ici, l'objet est totalement absent, tout est image, fixe et animée. L'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) a d'ailleurs fourni plus de trente minutes de films d'archives, mettant exceptionnellement les éléments originaux à la disposition de la société de production pour qu'elle puisse faire des copies haute-définition.

Conduite par le musée de l'armée, maître d'ouvrage, en liaison étroite avec la Fondation Charles de Gaulle, cette réalisation s'inscrit dans le vaste programme de modernisation du musée.

Accueilli par une mosaïque de quatre-vingts portraits de Charles de Gaulle, le visiteur pénètre ensuite au cœur du monument, ancré dans le sol par une coupole inversée en bois. Cette structure autoportante abrite une vaste salle sphérique de 200 places, où cinq écrans diffusent un film d'archives biographique, en huit langues, d'une durée de vingt-cinq minutes. Réalisé par Olivier Brunet avec un commentaire écrit par Maurice Druon lu par le comédien Francis Huster, ce film invite à la découverte du personnage et de son action, replacés dans le contexte historique.

Tout autour de cette salle multimédia, s'organise l'exposition permanente partagée en deux espaces : l'anneau de l'histoire et les alcôves. L'anneau est un lieu de déambulation réalisé en verre courbe strié . le visiteur progresse dans un espace d'images et de sons qui évoque les grandes heures du XXe siècle, depuis la Belle Époque jusqu'au premier homme sur la lune.

Les trois alcôves équipées d'outils interactifs ont pour vocation de permettre à ceux qui le souhaitent d'approfondir leurs connaissances de l'Histoire, d'en saisir la complexité et la contingence. La première est consacrée à l'homme du 18 juin . la deuxième au libérateur . la troisième au fondateur de la Ve République, de la Constitution de 1958 aux événements de mai 1968.

En outre, tout au long du parcours, l'audioguide bilingue français-anglais remis au visiteur lui permet de décrypter le contenu et le sens des images. Une salle d'exposition temporaire de 350 m² et un atelier pédagogique complètent l'ensemble. L'originalité de l'Historial est de privilégier les archives audiovisuelles et sonores, témoins d'un siècle que Charles de Gaulle a marqué de son empreinte. Le public peut progresser à l'intérieur de cet espace novateur suivant une démarche individuelle centrée sur l'interactivité. Un parcours spectacle à la fois scientifique et artistique pour découvrir l'itinéraire gaullien.

 

Historial Charles de Gaulle

Musée de l'Armée Hôtel national des Invalides - 129 rue de Grenelle - 75007 Paris

 

Musée de l'Armée

Accès
L’Historial est accessible par la Cour d’honneur-aile Orient.

Le site des Invalides est accessible
par la place Vauban (accueil sud pour les individuels),
par l’esplanade des Invalides (accueil nord pour les groupes),
accès pour le public handicapé par le 6 boulevard des Invalides

Métros : ligne 8, Latour-Maubourg,
Invalides ou ligne 13, Invalides, Varenne
RER : ligne C, Invalides
Bus : 28, 63, 69, 80, 82, 83, 87,
92, 93, Balabus
Parking : esplanade des Invalides
Taxis : boulevard de Latour-Maubourg

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Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris

Tarifs

Plein tarif 8 €Tarif réduit 6 € pour les étudiants de moins de 26 ans, les anciens combattants, les groupes du 3è âge (minimum 15 personnes de plus de 60 ans)Gratuité pour les -18 ans étudiants en histoire et histoire de l’art, militaires, handicapés et leurs accompagnateurs, chômeurs et bénéficiaires du RMI.Un billet unique donne accès à l’Historial, aux collections permanentes du musée de l’Armée, à l’Eglise du Dôme et au tombeau de Napoléon Ier, au musée des Plans-reliefs et au musée de l’Ordre de la Libération.Renseignements :N° Azur : 0810 11 33 99Librairie-Boutique RMN : 01 44 42 54 43Visiter en groupe :ATTENTION : L'architecture et les dispositifs interactifs de l'Historial de Gaulle ne permettent pas une visite en groupe. La visite s'effectue de manière autonome et individuelle à l'aide d'un audioguide multilingue. Seul le film biographique sur le général de Gaulle diffusé dans la salle mutli-écrans peut s'adresser à un groupe constitué ou une classe complète (réservation obligatoire). Informations : 0810 11 33 99 (N° Azur)Groupes scolaires :Tél. : 01 44 42 51 73jeunes-ma@invalides.org (service d'action pédagogique)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

L’Historial est ouvert du mardi au dimanche.du 1er octobre au 31 mars, de 10h à 17h,du 1er avril au 30 septembre de 10h à 18h.

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.Le reste des espaces du musée de l’Armée est fermé le 1er lundi du chaque mois.

Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

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©Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

Situé à Ouistréham, le musée se trouve à l'intérieur de l'ancien quartier général allemand qui commandait les défenses de l'embouchure de l'Orne et du canal de Caen.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  grand bunker


L'architecture préservée de ce bunker, avec ses cinq étages, est unique.

C'est afin de pallier au manque de relief de la côte de Nacre que les Allemands édifièrent en 1943-1944.

cette tour de 17 mètres de hauteur, pour accroître la portée du télémètre.

De la salle de télémétrie (le télémètre mesurait à l'époque 4 m de long et avait une portée de plus de 30km), étaient déterminés les positionnements des navires ennemis.

Les informations étaient ensuite transmises à l'étage inférieur (niveau 3), où les solutions de tir étaient calculées, puis transmises aux batteries qui relevaient de ce poste de direction de tir.

Il fut rendu inopérationnel le 6 juin au matin par un coup d'une pièce de 380mm du croiseur britannique H.M.S. "Frobisher".

Mais il ne sera investi que le 9 juin par le Lieutenant Bob Orrell, faisant 53 prisonniers.

 

Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

Avenue du 6 juin - 14150 Ouistreham

Tél. : 02 31 97 28 69 - Fax : 02 31 96 66 05

E-mail : museegrandbunker@sfr.fr

 

Site du musée

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Avenue du 6 juin - 14150
Ouistreham
02 31 97 28 69

Tarifs

Entrée : 7€Enfant de 6 à 12 ans : 5€Le Musée participe à l'opération PASS (réduction sur l'entrée de 1€)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sans interruptionDe 10 h a 18 h du 1er février au 31 décembreDe 9 h a 19 h du 1er avril au 30 septembre

Centre de la mémoire d'Oradour

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© CMO

Le village d’Oradour-sur-Glane, à 20 kilomètres de Limoges, est connu pour porter les traces du massacre de sa population par une unité de la Waffen SS le 10 juin 1944. Le Centre de la mémoire constitue l’accès aux ruines du village martyr. Il propose aux visiteurs un parcours documenté replaçant le massacre d’Oradour dans son contexte histo­rique, avec notamment un film de 12 minutes réalisé dans les ruines, à partir des témoignages des survivants.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Oradour


Le 10 juin 1944, la population du bourg limousin d’Oradour-sur-Glane est massacrée par une troupe d’environ deux cents Waffen SS. Hommes, femmes et enfants sont passés par les armes et le feu ; le village est incendié et réduit en quelques heures à un champ de ruines. Conservé en l’état et classé monument historique, ce site témoigne des atrocités nazies et de la nécessité du souvenir, en hommage aux 643 victimes de ce crime abject.

Depuis 1999, le Centre de la mémoire d’Oradour, nouvel et unique accès aux ruines du village martyr, propose aux visiteurs du site une exposition permanente. Celle-ci, constituée de documents écrits ou audiovisuels, permet de replacer dans son contexte le drame d’Oradour, de présenter le village d’Oradour avant et pendant la guerre, d’expliquer le déroulement du massacre, d’informer le visiteur et de le faire réfléchir sur les questions de la justice et de la mémoire. Des expositions temporaires complètent ce parcours : elles permettent de varier les approches et de faire le lien avec l’histoire et la mémoire d’autres conflits contemporains, d’autres violences faites aux civils.

Une galerie composée des visages des victimes, imprimés sur des plaques de porcelaine, accompagne le visiteur dans le couloir menant aux ruines. Elle lui permet de découvrir que derrière le nombre très important de victimes, 643, il y a autant de visages, de personnes, de vies, de destins.

Espace de citoyenneté au message universel, le centre développe de nombreuses actions pédagogiques, scientifiques et culturelles. Une programmation saisonnière de conférences, représentations théâtrales ou musicales inscrit le Centre de la mémoire d’Oradour parmi les acteurs culturels locaux et nationaux.

Doté d’un centre de documentation très riche en publications et conservant également des archives privées, le Centre de la mémoire est un outil pédagogique. Il dispose de salles d’accueil pour les scolaires et d’un service éducatif leur proposant de nombreuses activités.

Le Centre de la mémoire est le lien nécessaire entre l’histoire d’Oradour, les victimes du drame du 10 juin 1944, leurs familles et les citoyens de demain.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

L'auze 87520
Oradour-sur-Glane
05 55 43 04 30

Tarifs

Tarifs exposition permanente : tarif individuel : 7,80€ - Forfait famille (2 adultes + 2 enfants ou plus) : 22€ - Tarif réduit : 5,20€ / Accès au village martyr libre et gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le Centre de la mémoire est ouvert 7 jours sur 7, du 15 janvier au 15 décembre inclus / Ouverture à 9h, fermeture entre 17h et 19h selon la saison : https://www.oradour.org/horaires

Fermetures annuelles

Du 16 décembre au 14 janvier

Site Web : www.oradour.org

Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation

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Une des salles du Musée. ©Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation

Haut lieu de mémoire régionale ouvert depuis le 18 avril 1994.

Sur une superficie de 134 m2, les membres de l'AMRID (Amis du Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation), travaillent à informer, documenter et "passer le flambeau de la mémoire aux plus jeunes".

Le fonds muséographique est constitué de 3000 pièces présentées dans un parcours thématique et chronologique au cours duquel 1500 photographies ou reproductions relatent les faits de la montée du nazisme à la Libération, le pétainisme, la collaboration, la Résistance, la Déportation etc.

Armes, objets réalisés dans les camps, tenues de déportés et maquisards, portraits des chefs régionaux de la Résistance, ajoutent au réalisme de la présentation.

Le musée compte également une bibliothèque de près de 600 ouvrages et une vidéothèque de plus de 100 cassettes.

Depuis 1996 un concours réservé aux enfants scolarisés dans les écoles de Clermont-Communauté permet d'entretenir le lien des jeunes générations avec leur histoire.
 

 

Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation de Clermont Communauté

7 place de Beaulieu - 63400 Chamalières

Tél/Fax : 04 73 31 28 42

Courriel : muse.resist63@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

7 place de Beaulieu - 63400
Chamalières
04 73 31 28 42

Tarifs

Adultes 3€, enfants de plusde 8 ans et étudiants 2€.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 9h à 12het de 14h à 17h30.

Monument de Montsec

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© American Battle Monuments Commission

Le Monument de Montsec commémore la réduction du saillant de Saint-Mihiel par la Première armée U.S. en septembre 1918. Il rend aussi hommage aux autres divisions de l’armée U.S. qui ont combattu dans la région ainsi qu’en Alsace et en Lorraine. Le monument se compose d’une grande rotonde à colonnades avec une carte en relief du saillant en son centre.

Le site de la butte de Montsec est occupé dès le Vème siècle avant JC comme point stratégique offrant une vue dégagée sur tous les alentours. Cet atout stratégique sera réutilisé par les forces allemandes, lorsqu’elles prendront possession du territoire du saillant de Saint-Mihiel dès le début de la Première Guerre mondiale. Après le conflit, il sera décidé d’y installer ce monument commémorant les réussites et les sacrifices des soldats américains qui ont combattu dans la région en 1917 et 1918. Inspiré des Tholos de l’antiquité grecque, ce monument imposant comporte une carte en relief en son centre, illustrant les opérations militaires qui y ont pris place. Plusieurs inscriptions y sont gravées telles que le nom de villes et villages de la région libérés par les troupes américaines en 1918.

L’American Battle Monuments Commission (ABMC), gardienne des cimetières et monuments commémoratifs Américains à l’étranger, honore le service, les actions et le sacrifice des forces armées américaines. Créée par le Congrès américain le 4 mars 1923, les missions de l’ABMC sont multiples. Elle rend hommage à ceux qui ont combattu, sont morts ou sont disparus pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, ainsi que certains qui ont combattu pendant la guerre américano-mexicaine. Les 26 cimetières et 32 monuments d'ABMC à l'étranger, dont quatre aux États-Unis, honorent l'engagement, le courage et le sacrifice de ceux qui ont tout donné au service de notre nation. Chaque jour, les hommes et les femmes de l'ABMC travaillent pour tenir la promesse du Général Pershing selon laquelle "le temps ne ternira pas la gloire de leurs actes". Avec sa présence unique dans 17 pays à travers le monde, ABMC donne l'opportunité d'honorer les vétérans là où ils ont servi, où ils sont tombés et où ils reposent pour toujours en paix, dans certains des sanctuaires les plus méticuleusement entretenus au monde.

En plus de maintenir ses sites avec le plus grand des soins, la mission d'ABMC est d'offrir aux visiteurs une expérience émouvante et informative ; préserver et partager les histoires des morts afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.

 

Le site est accessible en visite libre gratuite. Des visites guidées gratuites sur réservation sont également disponibles.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

55300
Montsec
03 83 80 01 01

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en continue toute l’année

Site Web : www.abmc.gov

Fortifications de Salins-les-Bains

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Fort Saint André. Source : http://www.salins-les-bains.com

Bien que peu de traces des interventions du Maréchal Vauban ne subsiste au fort Belin et à la redoute de Bracon, le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Comtois, rends-toi ! Nenni ma foi ! La devise des Francs-comtois le clame haut et fort. Ici, on ne cède pas devant l'ennemi. Longtemps, cet ennemi a été le roi de France.

Jouissant d'une certaine liberté en raison de son appartenance au Saint Empire Romain Germanique, la Franche-Comté flanquait à l'Est le royaume de France. De quoi susciter la convoitise de Louis XI, Henri IV, Louis XIII et, enfin, Louis XIV.

Épaulé par Sébastien Le Prestre de Vauban, le roi Soleil réussit enfin à la faire tomber dans son escarcelle. La Franche-Comté devient française. L'ennemi ne disparaît pas pour autant, il change de nationalité. Alors, Vauban se met au travail pour faire de cette province une terre inexpugnable.

Louis XIV, dès 1675, confie à son brillant ingénieur militaire, promu Maréchal de camps et Commissaire général des fortifications, la tâche de fortifier les principaux points stratégiques de Franche-Comté. Après Belfort, Besançon, Joux et Salins-les-Bains, on le retrouve oeuvrant sur les trois ouvrages qui défendent Salins, cité jurassienne nichée au fond d'une reculée (terme de géographie qui désigne une échancrure prononcée dans un plateau calcaire du Jura) et coeur économique de la Comté en raison de la présence de sel, ce précieux "or blanc", dans son sous-sol. S'il ne reste rien ou extrêmement peu d'éléments relatifs à ses interventions au fort Belin ou à la redoute de Bracon, en revanche le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Toutes les constructions que Vauban a fait édifier, dès 1678, à l'emplacement d'une petite forteresse érigée dans la première moitié du XVIIe siècle, sont là :

  • l'ouvrage avancé qui a pour mission de défendre l'entrée du fort .
  • la porte monumentale gravée de la devise du roi Soleil : "Nec pluribus impar" (supérieur à tous) .
  • les bastions crénelés au sommet desquels court le chemin de ronde .
  • les deux casernes longues de 65 mètres où se nichent désormais quarante gîtes totalement équipés .
  • le magasin à poudre coiffé d'une élégante voûte ogivale et d'un toit en tuiles de laves, devenu un pub accueillant .
  • la maison du gouverneur en attente d'une réhabilitation .
  • la vaste chapelle sommée d'un lanternon, désaffectée depuis très longtemps .
  • la place d'armes, au centre, s'est agrémentée de carrés de pelouses pour rendre plus agréable .
  • l'environnement des vacanciers ou congressistes qui fréquentent dorénavant ce site.

De l'année 1682 au milieu du XIXème siècle, cette forteresse fait fonction de prison d'Etat. Aux hommes et aux femmes impliqués dans la célèbre "affaire des Poisons" qui entraîne la dis-grâce de Madame de Montespan, succédèrent, au fil des régimes et des conflits, des détenus internés par lettres de cachet à la demande de leur famille ou pour cause politique, militaire ou de droit commun, d'anciens nobles, des prêtres insermentés, des citoyens suspects, des sans-culottes, des Suisses, des Espagnols

 

Fortifications de Salins-les-Bains

Office de Tourisme

39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 01 34

 

Fort Saint-André

Village Vauban 39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 16 61

Fort Saint André

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

39110
Salins-les-Bains
03 84 73 16 61

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre