Musées et Citadelle de Belfort

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© Philippe Martin

Dominant la trouée de Belfort en protégeant la « porte de l’Alsace », la Citadelle est le résultat de plusieurs siècles d’évolutions architecturales, du Moyen Âge au XIXe siècle. Symbole de la guerre de 1870 avec la construction du Lion de Bartholdi sur sa façade, elle témoigne du statut particulier de Belfort, l’un des derniers bastions de la résistance française lors de ce conflit.

La trouée de Belfort est située au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura, lieu de passage privilégié entre l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse vers la Franche-Comté et le sillon rhodanien.

  • L’enceinte urbaine et le Château

Au Moyen Âge, Belfort est une bourgade protégée par un mur de pierre et quelques tours, au pied du rocher sur lequel est bâti un château féodal attesté dès 1226. De 1637 à 1648, le comte de la Suze fait ajouter un front bastionné au château. Puis, à la demande du roi Louis XIV, Vauban étudie la modernisation de la place forte. Il fait ajouter au château un ouvrage à cornes ainsi qu'une caserne. Mais c'est dans la ville elle-même que les transformations sont les plus spectaculaires : l'ancienne enceinte urbaine est rasée et remplacée par une enceinte bastionnée pentagonale qui double la surface de la ville dans laquelle sont construits des casernes et des magasins.

De cette nouvelle enceinte subsiste d'importants éléments, en particulier trois tours bastionnées et la porte de Brisach avec son front bastionné complet. La valeur de ces fortifications est attestée particulièrement par le siège de 1815 qui laissa la place invaincue.

La Citadelle de Belfort présente à l’ennemi une succession de trois enceintes. D'abord l'enceinte extérieure, dans laquelle a été inclus l'ancien ouvrage à cornes de Vauban, puis l'enceinte intermédiaire qui comprend un groupe de casemates d'artillerie. Ces deux enceintes (construites entre 1820 et 1840) sont l'œuvre du général Haxo. Après l'enceinte intermédiaire, le couronné du comte de la Suze (1637-1648) offre aux regards sa masse imposante. Dominant ce couronné, un cavalier (terre-plein élevé au-dessus d'un autre ouvrage pour en doubler les feux) abrite des casemates d'artillerie (1819-1826) derrière lesquelles se trouvent la Cour d'honneur et la caserne de grès rose qui date de 1826. Du château fort médiéval, il ne reste aujourd'hui que le puits, le fossé (recouvert et transformé en caserne en 1749) et la tour des Bourgeois (XIIIe siècle).

  • La première ceinture de forts

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les villes sont sous la menace des canons installés sur les collines les plus proches. Pour empêcher l'occupation de celles-ci, il faut y installer un ouvrage fortifié : c'est l'apparition des ceintures de forts autour des villes. Les premières modernisations de la place de Belfort après Vauban interviennent à partir de 1817 sous les ordres du général Haxo. Le château est complètement remanié et transformé en une forteresse moderne, l'enceinte urbaine est retouchée, tandis qu'au nord-est de la ville se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice. Puis en 1857, une enceinte des faubourgs est esquissée. L'accroissement de la portée des canons rend indispensables de nouveaux ouvrages à l'ouest (le fort des Barres, construit de 1865 à 1870) et au sud de la ville : en 1870, avec les redoutes terrassées des Perches et celles de Bellevue s'achèvent la première extension des défenses de la ville. Après la guerre, dans le cadre du programme "Séré de Rivières", les forts des Perches sont reconstruits et un mur d'enceinte des faubourgs édifié.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, rue Xavier Bauer 90000
Belfort
03 84 54 25 51

Tarifs

L’accès à la Citadelle est gratuit / Tarifs pour l’ensemble des Musées de Belfort et le Lion : 10€ tarif plein, 7€ tarif réduit en saison haute (avril – septembre) - 7€ tarif plein, 5€ tarif réduit en saison basse (octobre – mars) - 1 € terrasse du Lion seule / Gratuit : ICOM, Museum Pass Musées, moins de 18 ans, handicapés et accompagnateurs, 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Citadelle : ouverte tous les jours de 8h à 18h (17h le mardi), juillet-août de 8h à 20h / Musée d’Histoire : du 1er octobre au 31 mars : 14h à 18h, fermé le mardi - Du 1er avril au 30 juin + septembre : 10h à 12h30 et 14h à 18h30, fermé le mardi - Juillet et août : ouvert tous les jours / Terrasse du Lion : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er novembre, 25 décembre.

Site Web : musees.belfort.fr

Musée des Troupes de Marine

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©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Forteresse de Montrond

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Saint-Amand-Montrond, vue aérienne de la forteresse. Source : forteresse-montrond.fr

La forteresse, sise sur la colline de Montrond, offre un panorama incontournable de l'évolution de l'architecture militaire, du XIIIème au XVIIème siècle

La restauration de la forteresse, majoritairement basée sur l'action bénévole, contribue également à l'originalité de son histoire.

Un premier ouvrage est construit en 1225 sur une butte qui domine les vallées du Cher et de la Marmande d'une quarantaine de mètres. La base d'un puissant donjon de type "Philippien", grosse tour cylindrique de 16 mètres de diamètre pour une épaisseur de maçonnerie supérieure à 4 mètres à sa base, a été dégagée entre 1977 et 1980.

Une importante campagne de reconstruction est menée par Charles d'Albret au début du XVème siècle, après les destructions opérées par les Anglais. Le site, dégradé par les conflits du XVIème siècle, est remis en état et amélioré au XVIIème siècle sous l'impulsion de Maximilien de Béthune, Duc de Sully qui rachète le château en 1606, puis les Condé. Sully en fait un lieu de résidence : il restaure, agrandit et embellit l'ancien château-fort pour en faire une véritable résidence palatiale, dont le confort et l'ornementation luxueuse devaient être à la mesure du prestige et des moyens financiers du propriétaire.

Par ailleurs, Sully modernise le système défensif qui ne répond plus aux contraintes liées à l'évolution de l'artillerie. Il cède le château à Henri II de Bourbon, prince de Condé, en 1621. Celui-ci achève de transformer Montrond en une forteresse redoutable qui causera tant de soucis aux armées royales lors de la Fronde. Pour fortifier la place, il engage un spécialiste, Jean Sarrazin, dit le "Mathématicien du prince" ou encore "l'intendant des fortifications". Ce dernier travaille pendant plus de 10 ans à la conception et à la réalisation du puissant réseau de fortifications bastionnées étagées sur les pentes de la colline, s'inspirant des autres ingénieurs militaires de son temps, Français, Italiens ou Hollandais.

Achevée vers 1650, la Forteresse de Montrond est considérée comme l'une des plus fortes de France. Elle est un exemple de fortification bastionnée, développant une ligne d'ouvrages empilés sur plusieurs niveaux selon la topographie de la colline, séparés par de nombreux fossés taillés dans le roc et souvent reliés par des passages souterrains. C'est d'ailleurs le seul exemple de ce type de fortification dans le centre de la France. Lors de la Fronde, Montrond est la dernière place forte du Berry et du Bourbonnais à résister et à tenir tête aux armées royales. Le siège commencé en octobre 1651 ne s'achève que le 1er septembre 1652, avec la capitulation d'une garnison épuisée, affamée et décimée par les maladies. Mazarin ordonne alors le démantèlement de la place, dont l'essentiel des ouvrages bastionnés fut miné ainsi que les accès aux cheminements souterrains. S'ensuivra l'abandon du château vers 1735. Il sera utilisé comme carrière de pierre par les habitants de Saint-Amand, avant d'être transformé en promenade publique à partir de 1834.

Voué à l'oubli, le site connaîtra finalement une nouvelle renaissance en 1970, grâce à l'initiative de jeunes bénévoles et à la création d'une association, le C.H.A.S.A. Aujourd'hui encore, la réhabilitation de la forteresse se poursuit, offrant sans cesse de nouvelles découvertes.

 

Association C.H.A.S.A

10, Allée du Prince de Condé 18200 Saint Amand Montrond

Tel : 02 48 96 79 64

Fax : 02 48 96 47 36

Courriel : chasa.montrond@wanadoo.fr

 

Visites guidées

Du 1er Avril au 30 Septembre Tous les jours sauf le lundi

Horaires des départs des visites : 10H00 . 14H00 . 16H30

En dehors de cette période et de ces horaires, des visites sont possibles sur demande. Pour plus de détail sur les autres animations (visites nocturnes, ateliers enfants, etc.) ou sur les chantiers de bénévoles, visiter le site internet de la forteresse ou contacter l'association.

 

Site de la forteresse de Montrond

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

18200
Saint Amand Montrond
02 48 96 79 64

Tarifs

Adultes: 4 € Enfants (de 9 à 16 ans): 2 € Groupes (à partir de 10 personnes): 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite avec un guide obligatoire Départs des visites: 10h, 14h, 16h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

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Vue de l'exposition. Source : Musée des Transmissions

Dernier né des musées de l'armée de terre, il a ouvert ses portes au public le 12 janvier 2005.

Agenda culturel des musées Défense

Après une nécessaire période d'adaptation consacrée essentiellement au rodage des structures d'accueil du public, l'équipe repart en création, qu'elle complète l'illustration de l'exposition permanente - manipulations interactives, maquettes de satellites et de lanceurs - où qu'elle amorce son cycle de production d'expositions temporaires au sein de la chaîne des établissements de culture scientifique, technique et industrielle : la radio diffusion en partenariat avec TDF.

Espace Ferrié : pourquoi ce nom de baptême, celui d'un personnage pour le moins oublié ? Pourtant, au premier rang des Français les plus remerciés et donc les plus décorés par l'étranger, figure le maréchal Foch qui a conduit les Alliés à la victoire et le général Ferrié qui en a forgé les outils : les postes radio qui ont permis de rependre l'avantage dans une guerre de mouvement. Il a mené la recherche française en télécoms durant le premier tiers du 20ème siècle, son héritage est encore présent dans notre quotidien à travers le plan de radio diffusion. La Tour Eiffel qu'il a sauvée de la démolition en lui trouvant son utilité est devenue une pièce essentielle de notre identité culturelle et participe ainsi au sentiment national.

C'est un musée d'histoire en premier lieu, de technique ensuite. C'est un musée pour l'homme, qu'il amène à réfléchir sur les usages d'une fonction essentielle: la communication à distance, de l'influence des systèmes d'informations et de communications sur la lente agrégation territoriale ayant conduit à notre hexagone à la structuration de nos rapports sociaux, tout est proposé à qui veut bien voir, entendre, toucher et même sentir. Ce musée, rappelons-le, a été bâti selon trois axes. La nécessaire conservation du patrimoine s'est rapidement vue renforcée par le besoin essentiel de disposer d'un outil de formation dans le domaine des systèmes d'information et de communication et de la guerre électronique. L'école Supérieure et d'Application des Transmissions forme des stagiaires des trois armées et de la gendarmerie. 136 formations différentes et complémentaires allant d'un stage de quelques jours sur un logiciel, au diplôme d'ingénieur en passant par des masters, sont dispensées selon le niveau d'emploi dans un domaine en constante évolution. Le conseil scientifique a donc voulu répondre au besoin de compréhension de la cohérence de l'ensemble et de la complémentarité des acteurs.

Situé sur un haut lieu à la fois historique, contemporain et d'avenir de la recherche et des applications en ce domaine, c'est tout naturellement que la problématique c'est ouverte à l'ensemble des approches pour mieux montrer au final la spécificité d'emploi des systèmes militaires. L'intérêt de multiples acteurs s'est concrétisé par le co-financement du projet par la région Bretagne, le département d'Ille et Vilaine et Rennes Métropole. Le conseil scientifique a pu travailler selon une méthodologie appliquée sous l'expertise de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Rassemblant des historiens, des professionnels civils et militaires, il a pu enrichir sa réflexion par l'apport d'élèves de l'école d'architecture de Bretagne et de l'Institut supérieur des arts appliqués de Rennes. Au total près d'une centaine de personnes aux expériences diverses ont participé au projet. Au final, l'exposition permanente, bien que très dense, aux multiples approches, permet à l'enfant ou la personne n'ayant pas de formation scientifique de bien percevoir un domaine qui touche tous les aspects d'une société. La scénographie utilise la profondeur des espaces conçus comme des plateaux modulables. Les fonctionnalités ont permis un éclairage précis et la diffusion de multiples sources sonores sans interférence.

Plus d'une centaine d'éléments (tests et iconographie, objets authentiques, maquettes, manipulations interactives, vidéogrammes, sons, dioramas et bientôt un théatroscope) sont articulés en 15 parties qui relèvent de deux approches complémentaires : évolution des techniques (les systèmes archaïques, Chappe, l'électricité, la triode, les faisceaux hertziens, le transistor, le microprocesseur, satellites et fibres optiques, les usages d'aujourd'hui et de demain) ou thématiques (communiquer, la guerre électronique, le Chiffre, le traitement des données, la télématique, l'interopérabilité). Des maquettes de satellites et de lanceurs complètent la partie "satellites et fibres optiques" de l'exposition permanente.

La France est le troisième pays à avoir eu accès à l'Espace. Ariane Espace (57% de capitaux français) lance un satellite sur deux dans le monde. Le lancement de Télécom I en 1984 ouvre la voie des télécommunications satellitaires pour la France, une partie du satellite est réservée au domaine militaire. Depuis 2005 le programme Syracuse III permet à la France de disposer des télécommunications par satellites répondant spécifiquement aux besoins militaires par leur degré de sécurité. Hélios (le conservateur militaire de SPOT) permet dès 1995 à notre Défense de disposer d'un moyen propre d'observation par satellite. Le programme Galiléo, en cours de développement, va permettre de disposer de moyens de géopositionnement et compléter ainsi les champs des applications des télécommunications par satellite.

C'est donc tout naturellement que le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) a bien voulu mettre à disposition une dizaine de maquettes liées au développement des télécommunications par satellites au rang desquelles celle du pas de Tir d'Ariane IV, Ariane IV à l'échelle 1/20ème soit plus de 3 mètres, SPOT, Hélios, Télécom V... Le fleuron est une maquette d'Ariane V au 1/10ème soit plus de 5,5 mètres de haut. Afin de renforcer l'attractivité pour le jeune public, des maquettes interactives ont été mises en place (leurres électroniques de dirigeables allemands, amplification d'une onde radio par le transistor, chiffrement de la voix). D'autres sont en cours d'installation (transport d'une information par la lumière, le guidage d'un drône, avion sans pilote, qui envoie ses observations via satellite, le géopositionnement d'un véhicule au moyen de trois satellites ...).

Il s'agit de permettre au visiteur d'effectuer son propre parcours, d'agir sur des maquettes électroniques et mécaniques afin de comprendre "comment cela marche". Les expositions temporaires L'activité d'un musée consiste à créer des événements sur la base d'expositions nouvelles. Ces expositions sont prolongées par des conférences, des colloques. Ces expositions temporaires ont vocation à devenir itinérantes, elles seront alors les témoins de cette activité auprès d'un public plus éloigné. Elles pourront donner lieu à des échanges qui viendront nourrir le flot de ces activités. L'Espace Ferrié s'engage résolument dans cette voie. Le musée des Transmissions a déjà réalisé deux expositions "

Les télécoms en Bretagne " et la " sécurité des systèmes d'informations ". La première a permis de garder à l'esprit l'importance de la Région en ce domaine qui a induit de grandes découvertes en première mondiale (Commutation temporelle en 1970, réseau numérisé à intégration de services en 1987...) et qui aujourd'hui a été choisie pour développer le pôle de compétitivité " Image et réseau ". La seconde : " la sécurité des systèmes d'information" est très proche des préoccupations de la Défense puisque le chiffre est resté monopole d'Etat jusqu'au 1er janvier 1999. Le musée expose la seule collection de matériel français en ce domaine. Il bénéficie en cela du dépôt de la collection et des archives de l'association des réservistes du chiffre et des systèmes d'information (ARCSI). L'Association du Centre Historique de la Diffusion Radiophonique souhaite promouvoir ce patrimoine à travers une exposition temporaire au sein de l'Espace Ferrié.
 

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

6 Avenue de la Boulais,

35510, Cesson-Sévigné

Tél. : 02 99 84 32 87

Mail : espaceferrie@yahoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 Avenue de la Boulais 35510
Cesson-Sévigné
Tél. : 02 99 84 32 87

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00 / Samedi et dimanche de 14h à 18h / Fermé le lundi

Fermetures annuelles

Contacter le musée des Transmissions

Stonne - Circuit de la Bataille Mai-Juin 1940

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Char B1 bis. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français.

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français. Pris et repris sept fois en quatre jours, il a été entièrement détruit.

Un mémorial, duquel part un circuit touristique, situé au centre du village, commémore la résistance de l'armée française à l'invasion allemande. En 1940, la France se croit protégée par la ligne Maginot. Le massif des Ardennes est considéré comme infranchissable. La défense de la Meuse assurée par la 2e armée de Huntziger de la vallée de la Bar à Longuyon, et la zone de Sedan étant défendue par le 10e corps d'armée de Grandsard.

Au mois de mai, les Allemands attaquent les Ardennes afin de réaliser la rupture au niveau de Sedan.

Dès le 11 mai, la cavalerie française qui s'était portée au devant des Allemands en Belgique se replie, Huntziger remanie en vain son dispositif : la Wehrmacht est aux portes de Sedan le 12 mai et entreprend, dès le lendemain, les opérations de franchissement de la Meuse. Le 14 mai, les Allemands forcent le passage au niveau du cimetière de Nouzonville et peuvent alors prendre à revers les défenseurs de Monthermé. Huntziger renforce le dispositif défensif sur la ligne Stonne-Forêt du Mont Dieu. Il doit cependant abandonner la zone de terrain entre la Chiers et la Meuse, ce qui aboutit à augmenter l'écart entre les 1re et 10e armées. Le 15 mai, les Allemands passent à l'offensive sur Stonne avec l'aviation et les panzers. Entre le 15 et le 18 mai, le village changera 19 fois de mains et les pertes - 33 chars français et 24 panzers allemands - témoignent de l'âpreté des combats pour tenir cette position stratégique. Afin de prendre à revers la position, la Wehrmacht lance une offensive vers Tannay, le 23 mai, y défait le 1er régiment de Hussards et s'empare du village le 24 mai. A proximité, la 3e division d'infanterie Coloniale (3e DIC), qui tient la forêt du Mont Dieu, doit se replier par un étroit couloir dans la nuit du 24 au 25 mai, abandonnant définitivement le secteur. Cette bataille aura fait 3 000 morts du côté allemand contre 1 000 dans l'armée française.

Un espace mémoire a été créé, il comprend :

  • 1 monument en granit rose sur lequel est gravé le nom de toutes les unités ayant combattu dans la région,
  • 1 char B1 bis du même type que ceux qui se sont illustrés ici lors de la première bataille de chars de la dernière guerre,
  • 1 table d'orientation définissant les différentes lignes de résistance,
  • 1 mur représentant des ruines sur lequel sont scellées deux plaques de marbre noir, l'une relatant le déroulement de la bataille, l'autre la carte du circuit historique.

Au bas de la butte de Stonne dite "Pain de Sucre", un char moderne AMX 13, rend hommage à toute l'armée blindée, du premier au tout dernier, le char Leclerc.

Le circuit de tourisme de mémoire passant par les villages témoins des combats de mai et juin 1940 est balisé et jalonné de panneaux d'orientation. Quatorze étapes retracent les évènements qui se sont déroulés dans ces villages, rendant ainsi hommage aux 5 000 soldats français tombés au champ d'honneur en ces lieux lors de la bataille des Ardennes.

 

Office du tourisme des cantons de Carignan, Mouzon et Raucourt Le Paquis de Frappant

08110 Mogues

Tél. : 03.24.29.79.91

Fax : 03.24.29.79.45

E-mail : officedetourismedes3cantons@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

08390
Stonne
03 24 29 79 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Cimetière des "mutilés du cerveau" de Cadillac

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Cimetière des Oubliés à Cadillac (Gironde, France). Source : Licence Creative Commons. Photo : Henry Salomé.

L'enceinte de l'hôpital psychiatrique de Cadillac a accueilli 98 "mutilés du cerveau". Son ancien cimetière en garde le souvenir.

L'enceinte de l'hôpital psychiatrique de Cadillac-sur-Garonne, bastide fondée au XIIIème siècle avec l'appui du roi d'Angleterre, a accueilli 98 mutilés de la face et du cerveau de la Première Guerre mondiale.

Son ancien cimetière en garde le souvenir ... Parmi les belligérants de la Première Guerre mondiale, ce sont la France et l'Allemagne qui ont mobilisé le plus d'hommes en âge de porter les armes : 80 % des quinze à quarante-neuf ans.

La paix signée, à côté des familles des 1 375 800 morts et disparus, la patrie doit s'occuper de 4 266 000 blessés, au nombre desquels figurent dix à quinze mille mutilés de la face, les "Gueules cassées" selon l'expression du colonel Yves Picot. Mais Il s'agit là seulement des blessés physiques. Comme le déplore le Médecin Général Louis CROCQ, : "En France, aucune comptabilité des blessés psychiques n'a  été établie, tant pour les manifestations psychiques aiguës observées lors des combats, que pour les séquelles durables, ce qui reflète le manque d'intérêt des pouvoirs publics à leur égard" . Ces hommes "dont le physique intact cache un psychisme bouleversé" ne sont que rarement reconnus et éligibles à pensions et réparation. Ils  doivent réapprendre la vie civile, si tant est qu'ils le peuvent, ou survivre à l'asile, démunis de tout secours, affronter leur solitude et le regard d'une nation embarrassée de ces héros non "Morts pour la France".

Entrée du cimetière de l'hôpital. En arrière-plan, le pavillon de l'unité pour malades difficiles. Source : M. Bajolle


En raison du très grand nombre de décès survenus à l'Asile le Cadillac pendant ces années de guerre, la ville décide en 1918 d'acquérir un terrain pour agrandir le cimetière communal. Il est situé au lieu-dit « Quartier Saint Martin », au nord-est de la bastide. Il n'accueille aucun défunt n'appartenant pas à l'hôpital. Parmi eux se trouvent de nombreux blessés psychiques.
 

Cimetière des Oubliés à Cadillac (Gironde, France). Source : Licence Creative Commons.  Photo : Henry Salomé.


C'est le Ministère des Pensions qui, en 1937, prescrit le regroupement dans un carré spécial des tombes des militaires enterrés dans les cimetières des asiles, suivant un plan soumis à l'approbation du ministère. Ce carré comprend 100 emplacements, mais 98 sépultures.

Seuls 29 de ces soldats ont pu être identifiés et leur biographie reconstituée grâce au minutieux travail de recherche mené par Chemins de Mémoire. Pour les 70 autres, les plaques nominatives, fort anciennes, ont disparu sous les effets conjugués du temps et des événements climatiques, leurs tombes  sont aujourd'hui devenues anonymes. Certains reposent également à d'autres emplacements de ce même lieu.

Le cimetière des Oubliés de CADILLAC-sur-GARONNE est un des rares exemples où ce carré militaire subsiste encore.

Deux plaques  leur rendent hommage, notamment la plus grande ainsi libellée : "les Anciens combattants de la Gironde, A la mémoire de leurs camarades mutilés du cerveau victimes de la guerre 1914-1918", avec la date du 26 juin 1937.

Stèle à la mémoire des anciens combattants 1914-18 « mutilés du cerveau ». Source : Licence Creative Commons.  Photo : Henry Salomé.


Il importe à ce niveau de reconnaître le rôle essentiel joué par George Cuvier en faveur de ces soldats et de leurs familles souvent réduites à la misère. Né à Langon en 1884, G. CUVIER est étudiant en médecine au moment de son incorporation. Il sera affecté d'abord au 43eme, puis au 162ème régiment d'infanterie comme téléphoniste, et enfin dans la 18ème section d'infirmiers militaires. Lui-même souffre d'une diminution d'acuité auditive. Après l'armistice il est nommé à Cadillac comme curateur pour s'occuper des Anciens Combattants internés. Il s'investit pleinement dans sa mission et crée en 1930 l’Association d'aide aux mutilés du cerveau. L'expression « mutilé du cerveau » lui paraît moins stigmatisante que « fou » ou « aliéné », et, surtout, elle renvoie à la figure plus noble du blessé de guerre.

En 1937, quand le ministère des Pensions prescrit le regroupement des tombes des militaires enterrés dans les cimetières des asiles, Georges CUVIER se charge d'organiser la cérémonie. C'est à cette occasion qu'il commande la plaque financée par l'asile et par des dons. La palque dévoilée, les participants observent une minute de silence avant de se réunir autour d' un vin d'honneur offert par l'asile.

Les autres carrés de part et d'autre du carré des mutilés du cerveau totalisent plus de 4000 défunts. Parmi eux, plus de 1000 patients, dont certains survivants de 14-18, sont décédés à l'asile entre 1939 et 1945 des suites de l'occupation allemande, victimes de la surpopulation de l'asile, de la promiscuité, du froid et, surtout, de la faim !

L'association des « Amis du Cimetière des Oubliés  de Cadillac-sur Garonne», créée en avril 2009 pour « assurer la protection, la sauvegarde et la valorisation du cimetière  », a su en démontrer l'intérêt en tant que « lieu de mémoire », et obtenir sa protection au titre des Monuments historiques, précisément pour le carré des « Mutilés du cerveau » .

Elle veille à « inscrire le Cimetière des Oubliés dans son histoire mémorielle » et à la transmettre.

Dernièrement enfin, Le site a fait l'objet d'une restauration et mise en valeur diligentées par la commune de Cadillac-sur-Garonne et la région Nouvelle Aquitaine. L es noms de patients identifiés ou soldats ont été inscrits : sur le mur des combattants au sens large, et qui n'inclue pas les Anciens Combattants du carré, et mur du fond pour les autres défunts. La maison du Fossoyeur a été aménagée en « espace muséal » qui rappelle et documente la situation de ces blessés de guerre et l'evolution de la psychiatrie au XXeme siècle.

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Infos pratiques

Adresse

33410
Cadillac

Ouvrage Rohrbach

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Ouvrage de Rohrbach. Source : ECPAD

L’un des maillons de la célèbre Ligne Maginot, ensemble fortifié s’étalant des rives de la Mer du Nord aux plages de la Mer Méditerranée.

Situé en Moselle dans le village de Rohrbach-lès-Bitche, à mi-chemin entre Sarreguemines et Bitche, à moins de 10km de la frontière allemande.

Le Fort Casso, gardien du plateau de Rohrbach avec ses trois blocs et son installation souterraine (cuisines modernes, centrale électrique, système de ventilation), a résisté héroïquement aux assauts de l’armée allemande en Juin 1940 grâce au courage des 175 hommes d’équipage commandés par le capitaine De St Ferjeux.

L’ouvrage est totalement visitable aujourd’hui, vous pourrez y découvrir ces installations ultra-modernes pour l’époque : usine électrique, cuisine, casernement et centrale téléphonique.

 

   

   

L'association Fort Casso possède également un second site internet plus technique,
vous permettant d'approfondir vos connaissances sur la Ligne Maginot et son équipement : casso.fortiff.be
 

La visite se poursuivra par la découverte d’un bloc de combat et la mise en batterie d’une tourelle pour deux armes mixtes de 135 tonnes.

 

L'association du Fort Casso qui gère le site de l'ouvrage d'Infanterie de Rohrbach.

 

Association Fort Casso
Mairie - Rue du Chanoine Châtelain
57410 Rohrbach-lès-Bitche
Tél. : 00 33 (0)3 87 02 70 41
Courriel : fort.casso@wanadoo.fr

 

Site Internet : www.fortcasso-maginot.com

 

Tarifs :

6 € / adulte
5 € / tarif réduit (Pass Lorraine, Groupe)
3 € / enfant (de 5 à 13 ans)
2.5 € / enfant réduit (de 5 à 13 ans avec Pass Lorraine, Groupe)

 

IMPORTANT : Prévoir des vêtements chauds (température intérieure 13° toute l'année) et des chaussures de marche pour la visite de l'ouvrage.

 

Durée de la visite : 2h.

Horaires de visites : Du 24/02 au 15/06

Visites guidées tous les jours à 15h.

 

Du 16/06 au 15/09

Visites guidées du lundi au vendredi à 10h, 14h et 16h.
Visites guidées les samedis, dimanches et jours fériés à 15h et 16h.

Du 16/09 au 15/11

Visites guidées tous les jours à 15h.

Du 16/11 au 30/11

Visites guidées les samedis et dimanches à 15h.

Du 01/12 au 15/03

Visites guidées les 1ers week-ends du mois et les dimanches à 15h

 

Le fort est situé sur la route départementale 84 entre Rohrbach-lès-Bitche et Guising.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57410
Rohrbach-lès-Bitche
00 33 (0)3 87 02 70 41

Tarifs

6 € / adulte5 € / tarif réduit (Pass Lorraine, Groupe)3 € / enfant (de 5 à 13 ans)2.5 € / enfant réduit (de 5 à 13 ansavec Pass Lorraine, Groupe)

Ouvrage de Bambesch

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Ouvrage du Bambesch. Source : http://www.fort2metz.fr

Petit ouvrage de 3 blocs construit en 1932, il dépendait alors du "secteur fortifié de Faulquemont".

Situé à proximité de la route Metz - Saint-Avold - Sarrebruck, l'ouvrage de Bambesch est composé de 3 blocs reliés entre eux par des galeries souterraines.

Ce fort a été construit en 1932 à l'est du bois du Bambesch, il dépendait alors du secteur fortifié de Faulquemont. Suite au repli de l'armée française en juin 1940, l'ouvrage (isolé) a été encerclé et attaqué le 20 juin 1940 par des éléments allemands de la 167e Division d'Infanterie. Démoli par un canon FLAK de 88 mm, le bloc 2 (au sud) est évacué, les hommes se réfugient dans la galerie à 30 m sous terre. L'ennemi attaque finalement le bloc 3, risquant à tout moment de bloquer l'équipage au fond de l'ouvrage. Après guerre, l'entretien fut assuré en permanence par des spécialistes du génie militaire, jusqu'au rachat de l'ouvrage par la commune de Bambiderstroff.

Le site est ouvert au public depuis le 31 août 1973. Toutes les installations sont en bon état : machines, chambrées des soldats, infirmerie, installation électrique., chambres de tir... Les reliefs de l'ancien ''casernement léger'' construit juste à côté du PO ont été dégagés pour permettre l'observation.

 

Association des guides

M.Deguglielmo Tel : 03 87 90 31 95

 

Mairie de Bambiderstroff

Tel : 03 87 90 30 11

Fax : 03 87 90 41 74

 

L'ouvrage est ouvert le 2ème et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57690
Bambiderstroff
Association des guidesM.DeguglielmoTel : 03 87 90 31 95Mairie de BambiderstroffTel : 03 87 90 30 11Fax : 03 87 90 41 74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert le 2e et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

Ouvrage du Michelsberg

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Construit entre 1930 et 1937, le Michelsberg est un gros ouvrage d’artillerie de la célèbre ligne Maginot.
 


 

Composé d’une entrée et de 5 blocs de combat, cet ouvrage était armé de 8 canons et plusieurs dizaines de fusils et mitrailleuses. Son armement lui permettait de tirer une tonne d’obus à la minute. Le bloc 5 comporte une tourelle de 75 qui est le plus gros modèle de la ligne Maginot et qui a une masse de 265 tonnes.

Son équipage de 515 hommes fut héroïque en opposant une vive résistance à l’attaque allemande du 22 Juin 1940. Ses canons tirèrent plus de 6200 obus. C’est « invaincu » que l’armistice imposa la fin du combat à ses hommes.

En compagnie d’un guide vous découvrirez l’univers souterrain de la ligne Maginot. Le parcours de visite vous mènera de l’entrée à un bloc de combat en passant par l’usine, la caserne, les cuisines et le PC. En haut du bloc retrouvez la tourelle de 75, monstre d’acier de 265 tonnes. Une visite au cœur de notre histoire !
 


 

 

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Allée du commandant Pelletier 57320
Ebersviller
07 50 66 39 19

Tarifs

Adulte : 7€ / Enfant (8 à 14 ans) : 3,50€ / Groupe : 5€ par pers. / Gratuit (-) de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées uniquement les samedis et dimanches d’avril à septembre inclus à 14h30 / D’octobre à mars (voir dates sur site internet) / Tous les jours et toute l’année pour les groupes sur rdv

Monument national à la Résistance du Plateau des Glières

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Monument National de la Résistance. Source : Conseil Général de la Haute-Savoie

 

Ce mémorial rappelle le théâtre de combats entre maquisards, Milice française et armée allemande de février à mars 1944.

 

 

Plateau des Glières et Monument de Gilioli

 

Magnifique plateau situé au cœur de la Haute Savoie à 1440m d'altitude, le site des Glières est un rendez-vous incontournable.

Haut lieu de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, son territoire montagneux, et de ce fait stratégique, a permis de faire du Plateau des Glières un point de parachutage des armes pour la résistance locale.

Le 31 janvier 1944, compte tenu de la situation "insurrectionnelle", le gouvernement de collaboration de Vichy, sur l'injonction des autorités allemandes, décide d'en finir avec la Résistance et met le département en état de siège. Ce même jour, 120 maquisards sous les ordres du lieutenant Tom Morel, chef des maquis de l'Armée Secrète en Haute Savoie, montent au Plateau des Glières pour assurer la réception des parachutages.

 

Les maquisards sont d'anciens cadres du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins d'Annecy, des Républicains espagnols, des Francs Tireurs et Partisans, unis par le même désir de libérer la France.

Le 26 mars 1944, une attaque massive mobilisant environ 10 000 hommes est menée par les troupes allemandes et les miliciens français. Les moyens mis en œuvre sont disproportionnés face aux 465 maquisards présents sur le Plateau. Après avoir procédé à des repérages, les maquisards reçoivent l'ordre du capitaine Maurice Anjot, désormais chef du maquis suite au décès de Tom Morel, de décrocher dans la soirée. 129 maquisards et 20 résistants des vallées, n'ayant pu échapper à l'encerclement des forces de l'ordre, sont tués lors du combat, fusillés ou morts en déportation.

 

La bataille des Glières est, dès le début, grâce à la radio de Londres, le symbole de la Résistance française. Les mois suivants, les maquis se restructurent pour organiser la réception d'un nouveau parachutage, qui aura lieu le 1er août. Il permettra la libération de la Haute-Savoie avant même l'arrivée des troupes alliées, dès le 19 août 1944.

 

Le 2 septembre 1973, le Monument National à la Résistance d'Emile Gilioli, construit à l'initiative des Rescapés des Glières, est inauguré par André Malraux. Il n'est pas un monument aux morts mais un symbole d'espérance. Aujourd'hui, un parcours balisé accessible à tous types de marcheurs, longeant les zones de parachutages, vous guide sur le Plateau des Glières appartenant désormais à la mémoire collective. Les panneaux explicatifs ponctuant cet itinéraire relatent la vie quotidienne des maquisards et les évènements de février et mars 1944.

 

 

Les sentiers de la Mémoire

Sur le plateau, des sentiers permettent de découvrir le site des parachutages et l'organisation de la défense du plateau :

Le sentier "Tom Morel", seul chemin d'accès au plateau en hiver, était la voie de ravitaillement du maquis. Le sentier de "l'Attaque", relativement difficile en raison du dénivelé, a été utilisé par les agents de liaison du Maquis des Glières. Les Allemands l'ont aussi emprunté lors de l'attaque du 26 mars 1944 à Monthièvret.

 

Le sentier de "l'Escarmouche" ou sentier des "Eaux Noires" qui doit son nom au ruisseau venant de la combe d'Ablon qui coule sur des roches détritiques noirâtres, a été emprunté notamment par les résistants de Thorens. C'est là que la Milice a perdu son premier homme.

 

Le sentier du "Dernier Assaut" permet l'accès au site d'alpage de Champ-Laitier attaqué le 26 mars 1944.

 

Le sentier des "Espagnols" fut le lieu de passage d'un groupe d'Espagnols venus de Nâves-Parmelan, ainsi que de trois Italiens. Avant eux, le garde-forestier du secteur avait emprunté ce chemin pour accompagner de jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire sur le Plateau des Glières. Un poste de guet, installé au Pas du Roc par les résistants, verrouillait de façon dissuasive le passage. Aucun assaillant ne s'y hasarda.

 

Le sentier de "l'Ultimatum" constituait une voie royale d'accès au Plateau des Glières. Il était verrouillé dans la vallée par les forces de Vichy, et sur le plateau par les maquisards. L'avant-veille de l'assaut allemand, il a été emprunté par un groupe porteur d'un ultimatum de reddition.

 

Site de Morette


Situé à la porte d'entrée des vallées de Thônes, le site historique départemental de Morette est composé de trois éléments majeurs : la Nécropole Nationale des Glières le Musée départemental de la Résistance le Mémorial départemental de la Déportation

 

La Nécropole Nationale des Glières

Les corps de 105 résistants, principalement combattants des Glières, abattus par les Allemands et les forces du maintien de l'ordre françaises reposent dans la Nécropole.

 

Le Musée départemental de la Résistance

Situé dans un chalet d'alpage datant de 1794, il est représentatif de ceux qui abritaient les maquisards.

Créé en 1964, par l'Association des Rescapés des Glières, l'idée de départ était de rassembler dans un musée tous les souvenirs et toute la documentation que les Rescapés conservaient. Il est devenu Musée départemental en 1978. Présenté sur 3 niveaux, il permet de découvrir les périodes successives du conflit mondial qui débute en 1939, jusqu'à la Libération du département de la Haute-Savoie en août 1944.

 

Le Mémorial départemental de la Déportation

Il apporte un témoignage bouleversant sur les camps nazis (photos, cartes des camps nazis, poèmes de déportés, tenues...). Créé en 1965, par l'Association des Déportés, Internés et Familles de la Haute-Savoie rattachée à l'Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles (UNADIF), il est devenu Mémorial départemental. Le bâtiment actuel renferme une exposition volontairement dépouillée qui se veut porteuse d'un message de mémoire et de vigilance.

 


Site de Morette

74230 La Balme de Thuy

Tel : 04 50 32 18 38

 

Plateau des Glières

Mémoire du Maquis

Tel : 04 50 33 21 31

 

Horaires d'ouverture des sites départementaux

Tous les jours sauf le samedi, de 9H30 à 12H30 et de 13H30 à 17H

En juillet et août, 7/7 jours de 10H à 12H30 et de 14H à 18H

 

Site de Morette : fermé en décembre et janvier

Plateau des Glières : fermé du 1er octobre au 1er samedi des vacances de Nöel inclus

 

Renseignements et réservations

Les visites guidées peuvent être organisées toute l'année, durant les périodes d'ouverture, sur réservation.

Activités pédagogiques sur réservation.

 


Conseil Général de la Haute-Savoie

Direction des Affaires Culturelles Service Mémoire et Citoyenneté

18, avenue du Trésum 74000 Annecy

Tél: 04 50 51 87 00

Fax: 04 50 51 86 98

E-mail: resistancedepartementale74@cg74.fr

 

Culture 74

 

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Infos pratiques

Adresse

site de Morette 74230
Thônes
Site de Morette 04 50 32 18 38 Plateau des Glières 04 50 33 21 31

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le samedi, de 9H30 à 12H30 et de 13H30 à 17HEn juillet et août, 7/7 jours de 10H à 12H30 et de 14H à 18H

Fermetures annuelles

Site de Morette : fermé en décembre et janvierPlateau des Glières : fermé du 1er octobre au 1er samedi des vacances de Nöel inclus