Ouvrage d'artillerie du Galgenberg

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Gros Ouvrage du GALGENBERG (A15). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

Construit à partir de 1931, il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle ...

L'ouvrage d'artillerie du Galgenberg a été construit à partir de 1931. Il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle et c'est de son PC qu'était dirigée l'artillerie des ouvrages voisins, d'où son surnom "Le gardien de la Moselle". En raison de la puissance de l'artillerie du Galgenberg et de ses voisins, le secteur ne subira pas d'attaques massives de la Wehrmacht.

Son armement est composé d'une casemate d'infanterie (Blocs 1 et 2), d'une tourelle de mitrailleuse (Bloc 3), d'une tourelle de 81 mm (Bloc 4). Le Bloc 5 renferme un observatoire et le Bloc 6, une tourelle 135 mm. Il avait une capacité d'accueil de 445 hommes. Quatre moteurs SGCM de 125 CH en assuraient le fonctionnement.

 

LM SFBC Ligne MAGINOT du Secteur Fortifié du Bois de Cattenom

Allée des platanes 57570 Cattenom

E-mail : contact@forticat.com

 

Retrouvez les dates, horaires d'ouverture et informations pratiques dans la rubrique "visites" du site www.forticat.com

 

Site consacré à la ligne Maginot

Site LM SFBC

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57570
Cattenom

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les dimanches des mois de juillet et d’août. Ouvert toute l’année sur rendez-vous

Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés

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Un lieu de mémoire de la Shoah pour réfléchir aux valeurs citoyennes hier et aujourd'hui.

La Maison d’Izieu lance un appel à la population pour collecter des archives familiales et municipales | Projet 2021
 PrésentationActualités du mémorial | Accès direct
[ Vidéo ] Sources : Ministère de la Défense - Auteur : Flora Cantin - Direction : DICOD

Consulter l'offre pédagogique >>>  maison d'Izieu


Situé dans l’Ain, la Maison d’Izieu perpétue le souvenir des enfants et adultes juifs qui y avaient trouvé refuge entre mai 1943 et le 6 avril 1944.

Attaché au présent et tourné vers l’avenir, le mémorial suscite la réflexion sur le crime contre l’humanité et les circonstances qui l’engendrent.

À travers l’évocation des enfants juifs d’Izieu et de leurs éducateurs, c’est contre toute forme d’intolérance et de racisme qu’il entend lutter.

En mai 1943, Sabine et Miron Zlatin, en lien avec l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE), installent une quinzaine d’enfants juifs à Izieu, alors en zone d’occupation italienne, ce qui les met temporairement à l’abri des poursuites antisémites.

Jusqu’en janvier 1944, date de la dernière liste du registre des présences tenu par Miron Zlatin, 105 enfants ont séjourné à la colonie d’Izieu.
Celle-ci est souvent un lieu de passage dans un réseau de sauvetage plus vaste, composé d’autres maisons, de familles d’accueil ou de filières de passage en Suisse.

Au matin du 6 avril 1944, 44 enfants, âgés de 4 à 17 ans, et 7 adultes furent raflés puis déportés sur ordre de Klaus Barbie, parce qu’ils étaient juifs. Le directeur de la colonie, M. Zlatin, ainsi que deux adolescents furent déportés vers des camps de travaux forcés en Estonie. Le reste du groupe fut déporté à Auschwitz. Seule une monitrice, Léa Feldblum, revint.

Traqué et ramené en France par Serge et Beate Klarsfeld, Klaus Barbie fut jugé et condamné à Lyon en 1987, pour crime contre l’humanité.

Au lendemain du procès, une association se crée autour de Mme Zlatin pour l’ouverture du « Musée-Mémorial des enfants d’Izieu ».

Aujourd’hui, deux bâtiments se visitent :

La maison, espace sensible d‘évocation, est dédiée à la mémoire. L'exposition y est volontairement sobre et claire.

La grange, dédiée à l’histoire, accueille une exposition de 530 m2 qui se déploie en trois thèmes : Pourquoi des enfants à Izieu ? fait découvrir au visiteur l’histoire et le parcours des enfants de la colonie . De Nuremberg à La Haye : juger les criminels propose une réflexion sur les jugements des criminels de guerre et sur les crimes contre l’humanité après 1945 . enfin, La mémoire et sa construction invite le visiteur à découvrir les mécanismes de construction de la mémoire à partir de la construction de la mémoire d’Izieu.

Visiter la Maison d’Izieu permet à tous les publics d’aborder le génocide des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que l’histoire des réseaux de sauvetage qui ont cherché à soustraire ces enfants aux persécutions antisémites de la France de Vichy et de l’Allemagne nazie.

Le mémorial accueille les enfants à partir de 8 ans. Un livret de visite est remis gratuitement et permet de découvrir l'histoire des enfants d'Izieu et de parcourir le mémorial à son rythme.

Offre pédagogique :

Ateliers pour tous les niveaux scolaires, rencontres de témoins et d'artistes.

Offre tous publics :

Des visites accompagnées de la maison sont proposées tous les jours.

Visites pour les enfants en famille : mercredis des vacances scolaires (zone A), à 14h.

Audioguides en anglais, italien, espagnol et allemand.

Visites en anglais, italien, espagnol et allemand sur réservation.

 

Sources : ©Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés
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Infos pratiques

Adresse

70 route de Lambraz 01300
Izieu
04 79 87 21 05

Tarifs

Plein tarif : 7€ / Jeunes et retraités : 5€ / Groupes (à partir de 20 personnes) 6€ actifs - 4€ jeunes et retraités / Gratuité : enfants de moins de 10 ans, déportés / Pass illimité valable 13 mois : 15€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De septembre à juin : en semaine 9h-17h - samedi 14h-18h - dimanche et jours fériés 10h-18h / En Juillet et août : tous les jours de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Week-ends de décembre, janvier et février, 1er mai et vacances de Noël / Office de tourisme de référence : Belley Bugey Sud Tourisme - 34 Grande Rue 01300 BELLEY - Tel 04 79 81 29 06 - Site Internet : bugeysud-tourisme.fr

Immerhof

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Ouvrage A10 de l'Immerhof. Source : http://www.ligne-maginot.org

Seul ouvrage de la Ligne a avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville

Construit entre 1930 et 1935, l'Immerhof est situé sur le ban communal d'Hettange-Grande, à 7 km au nord de Thionville. Seul ouvrage de la Ligne à avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville, dans la Région Fortifiée de Metz, la partie la plus puissante du dispositif Maginot. Il est appelé A10, "le Tiburce", en référence à Saint-Tiburce, ou encore Immerhof en raison du nom d'une ferme à proximité des lieux.

Outre sa fonction de liaison des feux avec ses deux voisins, Molvange et Soetrich, son rôle était de couvrir la route Hettange-Grande Dudelange ainsi que la voie ferrée Thionville-Luxembourg. C'est un ouvrage de quatre blocs, dont deux blocs de tourelle de mitrailleuses, un bloc mixte avec casemate d'infanterie et tourelle de mortiers de 81, et un bloc d'entrée. Au centre de gravité de l'ouvrage, on trouve les locaux de vie nécessaires aux 198 hommes d'équipage pour résister à un siège de trois mois : cuisine, infirmerie, chambrées, etc. Son armement se compose d'une tourelle mitrailleuse Bloc 2, d'une tourelle mitrailleuse Bloc 3, et d'une tourelle 81 mm ainsi que d'une casemate d'infanterie. Il pouvait héberger 200 hommes.

 

Ouvrage A10 Immerhof

Association "Le Tiburce" 5, rue des Sorbiers 57330 Hettange-Grande

 

Contacts

Président de l'association sapeur@neuf.fr

Webmaster du site et membre de l'association richardjm@neuf.fr

 

L'ouvrage se visite d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Tarifs Individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

 

Ouvrage A10 Immerhof

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Infos pratiques

Adresse

57330
Hettange-Grande

Tarifs

Tarifs individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Tarifs groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Ouvrage du Bois du Four

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©Association Ouvrage A5 Bois du Four

Entièrement ferraillé sous l'occupation, l'Ouvrage A5 Bois du Four est une ruine oubliée en 1945 de la ligne Maginot.

Acheté par la Commune de Villers-la-Montagne en 1990, il est confié à une association de bénévoles qui le restaure et le rééquipe depuis plus de 30 ans. Au terme d'une visite de deux heures en immersion comme son équipage, vous découvrirez les subtilités de l'infanterie et de l'artillerie de forteresse, une chambre de tir de mortiers de 81 de type B entièrement restaurée unique dans le nord-est de la France et le quotidien des soldats du béton qui n'ont pas démérité, alors que tout s'effondrait autour d'eux. L'histoire longovicienne, sidérurgique et faïencière, y a également toute sa place.  Une muséographie au détail unique sur la ligne Maginot.
 


 

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Infos pratiques

Adresse

54920
Villers-la-montagne
07 68 34 36 71

Tarifs

8€ pour les + de 12 ans / 4€ de 7 à 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les dimanches de juin à septembre (départs des visites guidées à 14h et 16h) / Ouvertures exceptionnelles avec reconstituants les 1ers week-ends de juin, d'août, le premier dimanche de décembre, aux journées européennes du patrimoine et à la nuit européenne des musées

Fermetures annuelles

Fermé d'octobre à mai

Musée de la Résistance de l’Aube

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© Mussy-sur-Seine - G. Burgelin

L’histoire de la Résistance auboise foisonne de parcours et de personnalités diverses. Dès la Libération, des associations d’anciens Résistants se créent et mettent en place des projets de commémoration et de monuments à la mémoire des combats menés dans l’Aube.

Ainsi se crée, en 1967, l’association « Le Musée de la Résistance », ayant pour initiative d'aménager un lieu de mémoire destiné à perpétuer le souvenir des résistants qui ont combattu en juin 1944 dans le Maquis de Mussy-Grancey, dit maquis Montcalm, implanté dans le massif forestier entre la vallée de la Seine et la vallée de l'Ource. Placé sous le commandement d'Émile Alagiraude (dont le pseudo dans l'Armée secrète était Montcalm) regroupait 200 F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur) en juin 1944 au moment du débarquement de Normandie, et près de 1 200 à la fin du mois de juillet. Le musée de la Résistance implanté à Mussy-sur-Seine prend ses racines dans la volonté du Colonel Poirier et Commandant Hubert Danesini, anciens de l’Armée Secrète, conjointe à celle de Gildas Bernard, Directeur des Archives Départementales de l’Aube.

Dès 1964, une exposition itinérante autour de la résistance auboise est créée, présentant des collections locales liées en grande partie au maquis Mussy-Grancey. Suite à la constitution de l’association du musée par les membres de l'Amicale des Combattants volontaires de l'armée secrète et du Comité du souvenir du maquis de Mussy-Grancey, en 1967, le musée voit le jour en 1971 grâce au bâtiment réaménagé par l’architecte départemental, M. Morisseau. Il est installé dans les locaux annexes de l'ancienne gendarmerie de Mussy-sur-Seine mis à la disposition de l’association. Il est inauguré par Robert Galley le 23 mai 1971, en présence du préfet de l'Aube et des conseillers généraux de Mussy et de Bar sur Seine. Devenu municipal en 1974, il est aujourd’hui Musée de France depuis 2002.

Aujourd’hui devenu musée de la Résistance de l’Aube, il ouvre à nouveau ses portes à la suite de travaux importants de rénovation et restauration sur son bâti, sa scénographie et l’ensemble de ses collections : du matériel et des tenues utilisées par les anciens Résistants au maquis, des tenues de déportés, des photographies, des affiches liées à l’Occupation ou à la Libération, constituent entre autres le fonds du musée. Il a vocation à accueillir les objets et les mémoires de la Résistance dans l’Aube, incluant de fait d’autres maquis (B.O.A., Commandos M, Libé Nord, etc.), d’autres types de résistances (celle des femmes, celle pratiquée hors des maquis, etc.), ainsi que d’autres collections qui découleront de donations ou de dépôts locaux.

 


 

Facebook : https://www.facebook.com/museeresistanceaube/

Instagram : @museeresistanceaube

 

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Boursault 10250
Mussy-sur-Seine
03 53 63 00 20

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (étudiants, – 18 ans, +65 ans, Pass culture, Pass Côte des Bar) : 3€ / Gratuit (-6 ans, handicapés & accompagnateurs, demandeurs d’emploi, guide conférenciers, carte ICOM, journalistes, anciens combattants/déportés, militaires, invalides de guerre, Pass éducation)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 / Fermeture le lundi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle / visites sur réservation : du 6 novembre 2022 au 8 avril 2023

Musée du Mur de l'Atlantique - Batterie Todt

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Vue extérieure. Source du musée - site batterietodt.com

1939-1945, les Allemands entreprirent la construction de la formidable Batterie Siegfried renommée Todt...

Le musée du Mur de l'Atlantique est situé dans l'un des sept gros ouvrages de l'armée allemande dont la construction fut assurée par l'organisation Todt à Audinghen Cap Gris-Nez, dans le Pas-de-Calais.

Historique de l'ouvrage

C'est le 10 février 1942 que fut inaugurée avec éclat la batterie offensive de quatre pièces de 380 en casemates, que l'on appelait jusque là Batterie Siegfried et à qui on donna le nom de "Batterie Todt" pour rappeler le souvenir de l'ingénieur en construction allemand tué la veille dans un accident d'aviation.

Deux jours plus tard, le 12 février, cette batterie entrait en action en effectuant un tir de contre-batterie pour favoriser le passage le long de la côte des cuirassés "Gneisenau" et "Scharnhorst" et du croiseur-lourd "Prinz Eugen".

Cette batterie avait été placée au sud de Gris-Nez, au lieu-dit Haringzelle et constituait un ensemble redoutable. Elle tirait des obus fusants ou percutants jusqu'à 42 kilomètres. Placée à une altitude de 60 à 70 mètres, selon la position des pièces, elle atteignait facilement les côtes anglaises.

Cette batterie protégée par des cathédrales de béton armé était défendue par 9 pièces de 75 en cuve pour assurer la défense anti-aérienne avec batteries de projecteurs. Le personnel des batteries (18 hommes et 4 officiers par pièce de 380), celui de défense des côtes et de la D.C.. des deux postes directeurs installés au Cran Mademoiselle et la Batterie de protection du Cran Poulet était de 600 hommes. L'activité de la batterie fut vive durant l'année 1942, plus discrète en 1943 et importante après le 6 juin 1944.

Au 29 septembre 1944

II y eut bien quelques tirs le 6 juin 1944, jour du Débarquement. Finalement, la 3ème Division d'Infanterie Canadienne, venue de Normandie, le long de la Côte, après avoir libéré Boulogne et investi Calais, allait s'attaquer à la batterie Todt, commandée par l'enseigne de vaisseau Klaus Momber.

La R.A.F. lança 532 bombardiers le 26 septembre 1944 sur Gris-Nez et 302 le 28, qui déversèrent 855 tonnes de bombes. L'attaque fut menée le 29 septembre 1944. Il y eut d'abord à 6h35 un violent tir d'artillerie. Puis la 9ème brigade de la 3me D.l. canadienne attaqua. Le North Nova Scotia Highlanders fut chargé de la prise de la batterie Todt.

A 10h30, l'affaire était réglée, les drapeaux blancs avaient fleuri un peu partout. Le brigadier Rockingam envoya au maire de Douvres le drapeau blanc qui avait flotté sur la Batterie Todt.

Dédié à l'histoire militaire, le musée permet de découvrir plusieurs milliers de pièces de collection tout au long des dix salles qui le composent. Armes, uniformes, affiches, et autres militaria, présentent divers aspects du Mur de l'Atlantique. A l'extérieur, une pièce d'artillerie d'un canon allemand K 5 de 280 mm sur voie ferrée, pièce unique en Europe, côtoie des véhicules militaires et des blindés.

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Infos pratiques

Adresse

566 route du Musée 62179
Audinghen
+33 (0)9 66 91 97 33

Tarifs

https://www.batterietodt.com/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

HORS SAISON: Avril, mai, juin, septembre et octobre: de 10 à 18h (dernière entrée 17h) Février, mars et novembre: de 13h30 à 17h30 (dernière entrée 16h30) SAISON: Juillet et août: de 10h à 18h30 (dernière entrée 17h30)

Fermetures annuelles

Ouverture hivernale. Consultez le site internet : https://www.batterietodt.com/

Site Web : Site officiel

Les Monuments aux enfants de Saint-Quentin

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Saint-Quentin, monument commémoratif du siège de 1557, photo Alain GIROD - licence Creative Commons

Le principal monument aux enfants de St-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927...

Le principal monument aux enfants de Saint-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927 sous la présidence du général Debeney, chef d'état-major général de l'armée française.

Erigé sur l'emplacement d'un ancien moulin, il fut réalisé par l'architecte Paul Bigot et les sculpteurs Bouchard et Landowski. Le fronton sculpté évoque l'héroïsme des enfants de Saint-Quentin à travers les âges : à droite 1557, à gauche 1870-1871, au centre, les combattants et les victimes de la Grande Guerre. Sur les colonnes sont gravés 1361 noms dont 1302 soldats Morts pour la France.

Parmi ceux-ci, figurent les noms de soldats du 10e régiment d'infanterie territoriale (RIT) morts en combattant le 28 août 1914 à Saint-Quentin ou dans les villages alentours. Le 10e RIT, affecté aux services d'étapes restera en attente à Saint-Quentin durant l'invasion et se retrouvera seul pour assurer la défense de la ville face à l'armée allemande. Sur un effectif total de 38 officiers et de 3 127 hommes, les pertes pour la journée du 28 août seront de 22 officiers et 1 964 hommes, tués, blessés, prisonniers ou disparus. Le régiment sera reconstitué ensuite dans le Finistère.

La ville de Saint-Quentin, en raison de sa situation géographique s'est retrouvée en première ligne lors de la Seconde Guerre mondiale : le 28 avril 1944, 27 membres du réseau Musician Tell sont fusillés au lieu-dit La Sentinelle.

La commune sera libérée au début de septembre 1945. La commune et les associations d'anciens combattants ont tenu à leur rendre hommage. A voir aussi : le cimetière des Allemands tombés en 1917.

 

Association du Patrimoine de la Grande Guerre

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Infos pratiques

Adresse

place du 8 octobre 02100
Saint-Quentin
03 23 67 05 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Prytanée national militaire

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Le Prytanée national militaire de La Flèche. Source : Photo Grentidez

Le Prytanée est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national relevant du ministère de la défense ...

En 1603, Henri IV décide de fonder un collège et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche. Le collège est agrandi, puis réorganisé en école de cadets en 1764. C'est à cette époque qu'il acquiert sa vocation militaire avant qu'y soit transféré, en 1808, le Prytanée de Saint-Cyr. Il abrite une remarquable bibliothèque.

En septembre 1603, Henri IV décide de fonder un collège pour "instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l'honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public ..." et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche, que sa grand-mère avait fait édifier au XVIème siècle. Un des premiers élèves, René Descartes, qui y séjourne de 1607 à 1615, a retracé, notamment dans la première partie du Discours de la méthode, l'histoire de l'enseignement qu'il y reçut.

Le collège est ensuite agrandi : construction d'une vaste église et de grands bâtiments. L'église Saint-Louis, dans son gros oeuvre, est construite de 1607 à 1621. De style baroque, sa décoration intérieure est achevée en 1693. Trois éléments du décor retiennent l'attention : le grand retable de Pierre Corbineau (1633), l'orgue et sa tribune (1640) et les cénotaphes royaux qui contiennent les cendres des coeurs d'Henri IV et de Marie de Médicis.

En 1764, deux ans après l'expulsion des Jésuites, Louis XV et Choiseul réorganisent le collège en «École de Cadets ou École militaire préparatoire à l'École militaire du Champ de Mars». C'est de cette époque que date sa véritable vocation militaire.

En 1808, Napoléon Ier décide de transférer le Prytanée de Saint-Cyr à La Flèche. Il est implanté dans deux quartiers.

Le quartier historique (16 ha), situé au centre de La Flèche, accueille le commandement, les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, le centre médical, les ateliers...

Le quartier Gallieni (13 ha) se trouve à l'entrée de la ville. À l'origine, il constituait la caserne La Tour d'Auvergne, bâtie en 1876 pour le 117ème Régiment d'Infanterie. Il devient, en 1921, le quartier des classes secondaires.

L'infrastructure scolaire actuelle a été réalisée à partir des années 1950. La bibliothèque, qui a la forme d'un long vaisseau voûté décoré de deux fresques représentant Calliope et Uranie, contient plus de 30 000 volumes à caractère encyclopédique. Elle conserve, en particulier, plus d'un millier de volumes de l'ancien fonds jésuite. Le livre le plus ancien est un incunable «La Cité de Dieu» de Saint Augustin, datant de 1470. Parmi les autres trésors qu'elle détient, on peut citer un Homère et un Virgile du XVIème siècle, une bible polyglotte de 1645 ou encore l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.

L'ensemble des bâtiments est classé ou inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Le Prytanée national militaire est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national et relevant du ministère de la défense. Il est aussi à la croisée des ministères de l'éducation nationale et de la culture. Par ailleurs, il est aussi l'héritier de ce Prytanée voulu par Napoléon dès 1800 et transféré dans la cité sarthoise en 1808. Depuis lors il poursuit la même mission d'éducation avec, depuis 1982, une double vocation d'aide à la famille pour le cycle secondaire et d'aide au recrutement des officiers pour les classes préparatoires.

Le Prytanée couvre une superficie totale de 29 hectares. Il est installé dans deux quartiers, Henri IV et Gallieni.

 

Le quartier Henri IV

Le quartier Henri IV, d'une superficie de 16 hectares, est situé au centre de la ville de La Flèche.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Le commandement du Prytanée ( état-major et direction des études).
  • Les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, soit environ 300 élèves, avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration et salles de loisirs).
  • Les soutiens permettant d'assurer le fonctionnement normal de l'établissement.
  • La bibliothèque et le centre de documentation.
  • L'église Saint-Louis.
  • Plusieurs installations sportives (piscine, section équestre militaire, gymnase et terrains de sport).

 

Le quartier Gallieni

Distant de 800 mètres à vol d'oiseau du quartier Henri IV le quartier Gallieni est construit sur une superficie de 13 hectares à l'entrée de la ville de La Flèche. A l'origine, il constituait la caserne «La Tour d'Auvergne» bâtie en 1876, pour abriter le 117e régiment d'infanterie.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Les classes de seconde, première et terminale, soit environ 450 élèves avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration, salles de loisirset clubs).
  • Un centre de documentation.
  • Un complexe sportif.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Prytanée National Militaire

22, rue du Collège 72208 La Flèche Cedex

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr


 

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Infos pratiques

Adresse

22, rue du Collège 72208
La Flèche

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère

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© Denis Vedelago

Initié il y a plus de cinquante ans par d’anciens résistants, déportés et des enseignants, conçu dans un esprit pédagogique et de transmission, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère est un musée d’histoire et de société. En 1994, il devient départemental et s’installe 14, rue Hébert à Grenoble.  


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> Visuel_offre_péda


Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère met en lumière l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir des faits et vécus locaux et restitue dans leur chronologie, les causes et les conséquences du conflit. Il permet aussi de comprendre comment et à partir de quels choix individuels est née la Résistance et souligne l’ampleur des souffrances et des sacrifices de ceux qui se sont engagés pour permettre le retour de la République. Au-delà, le musée interroge le visiteur sur les enseignements que notre société peut tirer de l’histoire, autour des valeurs intemporelles de la Résistance.

Le musée c'est...

- un bâtiment de 1 100 m² dont plus de 700 m² d'espaces de présentation répartis sur trois niveaux,

- plus de quarante expositions temporaires, avec en moyenne deux expositions par an,

- plus de cinquante publications éditées depuis 1994,

- un centre de documentation ouvert à tous sur rendez-vous,

- une offre éducative variée,

- une programmation culturelle riche et plurielle, proposée à tous les publics,

- enfin, il est le fruit de la société civile. Les fondateurs se sont rassemblés au sein de l'association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, qui continue de vivre aux côtés du musée.

La collection du musée est mise en valeur par une muséographie qui s’appuie sur la restitution de lieux ou d'ambiances : émotion et réflexion sont tour à tour sollicitées dans les espaces de longue durée.

Un parcours pédagogique intégré à la scénographie des espaces de longue durée permet une lecture du musée adaptée aux plus jeunes. Des carrés jaunes servent de lexique et permettent de comprendre les éléments et événements clés de l'Histoire.

Cinq thèmes sont abordés : l'entrée en Résistance ; les maquis ; la situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945 ; Résistance, répressions et déportations ; La Libération. Les thèmes sont développés de manière chronologique, le parcours de la visite se décline sur les trois niveaux du musée.

Le musée propose une large programmation : projections de film, conférences-débats, présentations d’ouvrage, spectacles, ou encore jeux de piste. Des ateliers créatifs et philo, des lectures ou encore des ciné-goûters sont proposés aux familles et aux plus jeunes.

 


 


 

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Infos pratiques

Adresse

14, rue Hébert 38000
Grenoble
+33 (0)4 76 42 38 53

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Lundi-vendredi : 9h - 18h / Mardi : 13h30 - 18h / Samedi, dimanche et jours fériés : 10h - 18h / Fermé le mardi matin

Fermetures annuelles

1er mai, 25 décembre et 1er janvier

Site Web : www.musees.isere.fr

Hôtel de Châteaugiron

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Le château de Châteaugiron. Source : © Thomas Béline - License Creative Commons - Libre de droit.

Bâti vers 1610, le corps de logis double fut transformé au cours des siècles par ses propriétaires successifs...

André Barrin, seigneur de Boisgeffroi, bâtit vers 1610 un corps de logis double. Cet édifice, rénové, transformé, modelé par ses différents propriétaires, traversera les époques pour devenir l'actuel Hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.

Jusqu'à sa vente en décembre 1702 par la fille d'André Barrin, l'hôtel demeure la propriété de cette riche famille. René Le Prestre, seigneur de Lézonnet, en devient le propriétaire et l'hôtel prend alors le nom de Lézonnet en 1731, puis celui d'hôtel de Châteaugiron en 1733, car René Le Prestre avait acquis, entre autres terres, la seigneurie de Châteaugiron. Il transforme la structure originelle et lui donne l'apparence actuelle.

En 1797, l'hôtel est vendu lorsque la famille de Lézonnet quitte Rennes. Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'hôtel est la propriété de la comtesse de Martel et de son gendre Alexandre Rosnyvinen de Piré, qui l'habitent en partie, le reste étant occupé par plusieurs locataires.

En 1860, la princesse Napoléone Élisa Baciocchi, nièce de Napoléon 1er, achète l'hôtel et redonne à celui-ci son unité et sa splendeur en le restaurant. C'est à elle que l'on doit les somptueux planchers marquetés, les lustres ainsi que la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade. Avant de mourir en 1869, elle lègue l'hôtel de la rue de Corbin au prince impérial.

Une résidence militaire

Sous Napoléon III, le Département de la guerre achète l'hôtel de Châteaugiron le 31 juillet 1869.

À la chute du Second empire, l'hôtel devient le quartier général de la 16ème division d'infanterie, puis du Xème Corps d'armée et de la 10ème Région militaire.

Depuis 1871, l'hôtel est le siège du quartier général et la résidence des généraux qui se succèdent sans interruption jusqu'à nos jours, à l'exception de la période où l'hôtel est occupé par l'autorité allemande (20 juin 1940-4 août 1944).

Après la Libération, l'hôtel est le quartier général de la 3ème Région militaire puis de la Circonscription militaire de défense de Rennes.

En 2000, il devient hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Ministère de la défense

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Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

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Hôtel de Châteaugiron (35)

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