Condé sur l'Escaut

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Condé sur l'Escaut, des remparts et l'étang de Chabaud Latour. Source : http://lesjoyeuxgodillots.fr

Les fortifications de Condé sur l'Escaut.

De l'enceinte médiévale, composée d'un rempart de terre doublé d'une ceinture de tours et de courtines qui protégea Condé jusqu'au milieu du XVIIème siècle, il ne reste qu'environ 350 m de part et d'autre de la Porte Vautourneux. D'un côté, aux deux extrémités de la Muraille remparée de terre, la tour des Archers et la tour Plovière dominent le fossé des Nerviens. De l'autre côté, moins imposante la muraille est défendue par la tour des Capucins reconstruite en 1623 et percée d'archères canonnières curieusement placées au niveau du sol. Plus loin, l'échauguette du Touquet, placée à un angle rentrant. On peut y ajouter le château-fort dit "l'arsenal" et l'hôtel de Bailleul, du XVème siècle, flanqué de ses 4 tourelles.

La fortification bastionnée remonte à l'époque des Pays-Bas, des conquêtes espagnoles et la décision prise en 1654 d'ériger la cite en place forte pour faire face à Louis XIV. Les Espagnols commencent à établir une fortification bastionnée au nord puis au sud et au sud-est. En 1674, les travaux étaient terminés, bastions, courtines, fossés et glacis, tout cela en terre, il est vrai mais en 1676 les quatre principaux bastions étaient muraillés.

Après la prise de Condé par Louis XIV en 1676, des améliorations sont apportées par Vauban : construction de contre gardes, renforcement de la redoute du Jard mais surtout il s'employa à murailler ce qui ne l'était pas encore. Le canal du Jard servait en partie de fossé de fortifications, en partie de canal d'inondation.

Aujourd'hui il reste onze hectares de fortifications, avec les bastions du Jard, de Solre, de la Teste (ou Royal), de Tournai avec demi-lunes et contre gardes. Sous le glacis de la demi-lune de Tournai, on trouve des contre-mines creusées par les Autrichiens en 1794. La place-forte fut déclassée en 1901 et démantelée en 1913. Des sentiers pédestres permettent la visite des remparts et l'Office de Tourisme organise des parcours guidés. La ville est membre de l'association des villes fortifiées du Nord-Pas-de-Calais.

 

Office de Tourisme du Valenciennois

"Le Beffroi" 26, place Pierre Delcourt 59163 Condé sur l'Escaut

Tél : 03 27 28 89 10

Fax : 03 27 28 89 11

Courriel : otduvalenciennois@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

59163
Condé-sur-l'Escaut
Tél : 03 27 28 89 10Fax : 03 27 28 89 11

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La nécropole nationale d'Assevent

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Cimetière militaire d'Assevent. Source : Ville d'Assevent

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Assevent

Situé à 5 km de Maubeuge, le cimetière national d’Assevent regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors du siège de Maubeuge en août 1914. Créé en 1916 par l’armée allemande, ce cimetière est réaménagé en 1923 pour y rassembler d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires du département du Nord ou ceux d’Ypres en Belgique. Le cimetière réunit 1 819 corps, soit 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée, se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés en septembre 1914 dans le secteur de Meaux (Seine et Marne). Etabli par les Allemands durant la guerre, le cimetière national d’Assevent semble réconcilier dans la mort les soldats Allemands, Français, mais aussi Russes et Britanniques.

Les combats de Maubeuge août-septembre 1914

Avant même la mobilisation du 1er août 1914, le général Fournier, gouverneur de Maubeuge, prépare au mieux la place militaire, en réquisitionnant 6 000 ouvriers civils et 25 000 réservistes et territoriaux. Il les emploie, sous la direction d'officiers du génie, aux travaux les plus urgents de rénovation de la forteresse. Il fait construire un important dispositif de défense transformant la place de Maubeuge en camp retranché. En effet, la ville, située à l’intersection des voies ferrées qui, venant de Bruxelles ou de Liège, convergent vers Paris - constitue un objectif stratégique majeur pour les Français comme pour les Allemands.

Conformément au plan Schlieffen, les troupes allemandes pénètrent, le 4 août, en Belgique, Maubeuge est sur leur route. Alors que la cavalerie britannique est stoppée au nord de la ville, Namur tombe le 25 août, la place est investie le 27. Le 29, à 13 heures, les Allemands déclenchent un puissant bombardement : les obus tombent sans interruption sur le fort du Boussois, et sur les ouvrages de Fagnet, de Bersillies et de La Salmagne. Un déluge d’obus surprend la garnison. A la hâte, les territoriaux sont relevés par un bataillon du 145e RI.  Le général Fournier tente une nouvelle offensive le 1er septembre contre l’artillerie allemande en direction de Jeumont. Appuyée par des batteries de 75 mm, l’infanterie s’élance à midi sur un front de huit kilomètres ; l’action manque de réussir mais les mitrailleuses ennemies font échouer l’opération.

Le 2 septembre, les tirs d’artillerie, réglés grâce aux observations aériennes, se font plus précis. Le fort de Boussois et l’ouvrage de la Salmagne pilonnés accusent d’importants dégâts. Le 4 septembre, les Allemands entreprennent l’assaut de la partie la plus faible du camp retranché, mais la Salmagne comme le fort de Bersillies tiennent bon. A l’aide de ces obusiers de 305 mm et de 420 mm, l’artillerie allemande s’acharne comme elle l’a fait sur les forts belges.

Mais, au bout de huit jours de siège, la place de Maubeuge résiste encore, entravant les préludes de la bataille de l’Ourcq. A partir du 6 septembre la situation est des plus critiques. Le 7, Fournier doit capituler. Les Allemands font 450 000 prisonniers et s’emparent de 450 canons et de 80 000 obus.

Pendant la guerre, Maubeuge est contrôlée par l’administration militaire allemande de la Belgique occupée. Elle ne sera libérée que le 9 novembre 1918 par les troupes britanniques.

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Adresse


59600 Assevent

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Maubeuge

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Les remparts (pont dormant). Source : http://www.maubeugelibre.fr

Les remparts de Maubeuge.

Particulièrement bien visibles depuis la place des Centenaires, les remparts de Maubeuge, qui datent du temps de Vauban, sont un lieu de visite tout désigné. Une seule porte subsiste, celle de Mons, mais elle est tout à fait intéressante, notamment par son pont-levis et son fronton. Dans son voisinage se situe le corps de garde, qui évoque ceux d'autres remparts et ouvrages de Vauban.

Un musée des fortifications y est installé.

La ville a fortement souffert des destructions pendant la Deuxième Guerre Mondiale. La reconstruction fut confiée à l'architecte Lurçat.

Plusieurs stèles et plaques commémoratives ont trait aux deux guerres mondiales. S'y ajoute, au cimetière du Centre, un monument relatif aux soldats Maubeugeois de la guerre de 1870. La mémoire de la révolution française a son monument sur la place Vauban où est sis le monument commémorant la bataille de Wattignies, grâce à laquelle fut levé le siège de Maubeuge. Carnot et Jourdan notamment y sont célèbrés. Tout proche, est exposé un char Renault de 1917.

 

Musée des fortifications

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

 

Office du tourisme : 03.27.62.11.93

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

59600
Maubeuge
Ofice du tourisme : 03.27.62.11.93

Horaires d'ouverture hebdomadaires

visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

La citadelle de Cambrai

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Porte royale de la citadelle de Cambrai. Source : http://www.aspecambrai.org

La citadelle de Cambrai, exemple unique des forteresses de Charles Quint.

La ville de Cambrai occupe une position de ville-frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique depuis la période carolingienne. Très tôt, elle dut, ainsi se doter d'une ceinture de fortifications, agrandie et aménagée au fil des siècles en fonction de l'évolution de la poliorcétique. Le démantèlement des fortifications fut décidé à la fin du XIXème siècle. Néanmoins, la ville garde de très beaux témoignages de son passé fortifié. Des fortifications médiévales, il subsiste plusieurs tours et portes du Front Sud, de la fin du XIXème siècle : La tour des Arquets, qui est la porte d'eau permettant à l'Escaut d'entrer en ville, la tour du Caudron, dotée depuis le XIXème siècle d'une tourelle en grès provenant de Bouchain, la tour Saint Fiacre, située le long de l'ancienne courtine, la porte de Paris, qui a conservé des traces de système défensif.

En 1543, Charles Quint fait démolir une importante abbaye de Cambrai : Saint-Géry au Mont des boeufs, afin de construire une citadelle selon les nouveaux principes de l'architecture bastionnée. Malgré son démantèlement à la fin du XIXème siècle, cette citadelle, exemple unique des forteresses de Charles Quint, présente encore les galeries de contre-mine permettant la surveillance des fossés, la porte royale au bossage rustique ornée d'un lion et un arsenal du XVIème siècle.

Parmi les aménagements postérieurs sont conservés des logements pour officiers du XVIIIème siècle, des poudrières et une caserne à l'épreuve des bombes du XIXème siècle. La porte Notre-Dame, érigée en 1632 à l'entrée Nord de la ville, est remarquable par son aspect décoratif.

La porte de Paris, ancienne porte Saint-Sépulcre

Témoin des remparts érigés à la fin du XIVème, elle constitue jusqu'au démantèlement des fortifications à partir de 1892, le lieu de passage obligé vers le sud de la ville. Cet endroit stratégique doit être invulnérable en cas de siège. Les archères des tours, le pont-levis, la herse, les assommoirs percés dans la voûte et la vaste salle de garde à l'étage assurent la défense de la porte lors des assauts.

 

Office de Tourisme du Cambrésis

Maison Espagnole

48, rue de Noyon

59400 CAMBRAI

Tél : 03.27.78.36.15 Fax : 03.27.74.82.82

E-mail : contact@tourisme-cambresis.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard Paul Bezin Porte Royale de la Citadelle 59400
CAMBRAI
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Arras

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Entrée de la citadelle d'Arras. Source : http://arras-france.com

La citadelle

Surnommée la Belle Inutile, la citadelle est une oeuvre de Vauban réalisée entre 1668 et 1672. De forme pentagonale, elle est flanquée à chaque angle d'énormes bastions protégés par des ouvrages avancés en partie conservés. La porte Royale de pierre blanche fait face à la ville et souligne le pouvoir du nouveau souverain. Autour de l'esplanade gravitent les bâtiments nécessaires à la vie de la citadelle.

Placé dans l'axe de la porte Royale, l'arsenal dont le décor de pierre souligne les ouvertures occupe une place privilégiée dans l'organisation spatiale de la place forte.

La chapelle, joyau de l'architecture baroque, conserve une façade de brique richement décorée de colonnes engagées, cannelées, de médaillons, pots à feu...

Le chemin des Douves permet de parcourir les extérieurs de la Citadelle et de découvrir le Crinchon, ruisseau aux allures bucoliques, utilisé à des fins militaires pour mettre en eau les fossés. La citadelle elle-même, propriété de l'Armée, est accessible dans le cadre des visites organisées par l'Office de Tourisme installé à l'Hôtel de Ville - Petite Place. Malgré les modifications subies au cours des siècles, la Citadelle d'Arras reste le témoignage de l'art de Vauban.

Le Mémorial Britannique

Il se situe au cimetière du Faubourg d'Amiens, non loin de la citadelle. Il commémore les morts de 35 000 hommes, Britanniques, Néo-zélandais et Sud-Africains qui tombèrent entre ce printemps 1916 et le 7 août 1918 et qui n'ont pas de tombe identifiée. Les noms des morts sont inscrits sur des stèles de pierre apposées aux murs du cloître à colonnes doriques bâti par Sir Edwin Luytens. Le cimetière du Faubourg d'Amiens, boulevard du Général de Gaulle, abrite aussi 2 652 tombes identifiées.

Face au Mémorial constitué par le cloître se dresse le "Flying Services Mémorial" sur les murs duquel sont gravés les noms du Royal Naval Air Service, du Royal Flying Corps, de la Royal Air Force et de l'Australian Flying Corps.

Une partie du Mémorial d'Arras, érigé dans le faubourg d'Amiens, est généralement considérée comme un hommage aux premiers aviateurs à avoir perdu la vie au cours de combats. On remarque immédiatement à l'entrée du cimetière le Mémorial des aviateurs, formé d'un socle élevé surmonté d'un globe.
De chaque côté y sont gravés les noms de tous les aviateurs tombés sur le front occidental et dont la sépulture est inconnue, incluant les noms de 46 Canadiens. Les Canadiens se distinguèrent particulièrement dans la guerre aérienne. Vingt cinq mille d'entre eux servirent comme pilotes, observateurs et mécaniciens dans les forces britanniques. Les aviateurs canadiens obtinrent pour leur bravoure plus de huit cents décorations et citations, dont trois croix de Victoria. Parmi les "as" de la RAF, cinq d'entre eux étaient canadiens. Des pilotes tels que W.A. "Billy" Bishop, W.G. Barker, Raymond Collishaw et A.A. McLeod se rendirent partout célèbres par leur audace et leurs exploits.

Les tunnels Néo-Zélandais

Les tunnels néo-zélandais forment un système complexe de galeries souterraines et de caves qui s'étendent d'Arras vers Bapaume et Cambrai. En 1916 et 1917, la compagnie néo-zélandaise des tunneliers creusait un réseau déjà existant de caves anciennes et les prolongeait par des galeries pour aboutir en no man's land, sous les tranchées allemandes. Le site a été redécouvert en 1996.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard du général de Gaulle 62000
Arras
Tél : 03 21 21 87 00Fax : 03 21 21 87 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Seclin

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Fort de Seclin. Source : https://fortseclin.jux.com

Le fort de Seclin, musée de la cavalerie et de l'artillerie.

Outre les chefs-d'oeuvre architecturaux que sont le vieil hôpital et la collégiale, la ville de Seclin comporte un fort Séré de Rivières qui fit partie des ouvrages destinés à protéger l'agglomération de Lille. Mais il ne fut pas adapté à l'évolution de l'artillerie de la fin du XIXème siècle de sorte qu'il ne pouvait pas résister aux nouveaux projectiles.

Occupant une position dominante en ce Mélantois surplombant les vallées de la Marque et de la Deûle, il eût dû pouvoir s'appuyer à l'Ouest sur le fort d'Englos qui domine la Deûle et à l'Est sur celui de Sainghin en Mélantois qui surplombait la Marque, mais la distance de près de 10 km entre chacun de ces forts n'était pas totalement propice à la mise en oeuvre effective de ce principe. Des ouvrages intermédiaires devaient toutefois relier ces forts entre eux et constituer par endroits des points d'appuis plus avancés à l'extérieur de l'agglomération lilloise : Enchemont, Vendeville, Noyelle, Houplin, Haubourdin (Moulin Neuf).

Pour compléter le système, on avait pensé à installer en sus des batteries d'intervalles protégées par des merlons de terre, des batteries du corps de place et des batteries mobiles. Le dernier ouvrage construit le fut en 1894. La modernisation et les perfectionnements nécessaires ne furent pas effectués. Et ce fut ainsi que le 4 août 1914 Lille fut déclarée ville ouverte.

Après 1918, le fort de Seclin servit à stocker les munitions d'artillerie. Bondues servit de casernement, Englos de dépôt de carburants. En 1939, une batterie de DCA fut implantée à Englos.

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, ces forts furent le théâtre d'exécutions de résistants à l'occupant. Des stèles perpétuent le souvenir.

Le fort de Seclin est aujourd'hui restauré opiniâtrement et avec compétence par un particulier qui a notamment pour projet d'y installer des collections et attelages d'artillerie.

 

Fort de Seclin

F-59113 Seclin Tel : 03 20 97 14 18

e-mail : museum@fortseclin.com

 

Ouvert : Week-ends sauf jours fériés 14h/18h Autres moments sur RDV (min de 5 pers)

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

 

La Maison du Tourisme de Seclin tel :03.20.90.12.12

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Fort de Seclin

Site du comité départemental du tourisme du Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du petit fort 59113
Seclin
Tel : 03 20 97 14 18 La Maison du Tourisme de SeclinTel :03.20.90.12.12

Tarifs

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Week-ends sauf jours fériés 14h/18hAutres moments sur RDV (min de 5 pers)

Fort Lobau

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Fort de Bondues, appelé aussi Fort Lobau. Musée de la résistance de Bondues. Source : GNU Free Documentation License

Le fort et musée de la Résistance de Bondues.

Surplombant le confluent de la Marque et de la Deûle, implanté sur la Nationale 17, reliant Lille à Menin, le Fort Lobau fut érigé dans les années 1880, entrant dans le dispositif de défense élaboré par Séré de Rivières, dans la région lilloise.

Il compte un rempart de 720 mètres de périmètre, protégé par un large fossé. C'était considérable. Il pouvait accueillir 800 hommes et 40 pièces d'artillerie. Mais, bien que doté d'une coupole cuirassée, il ne contenait pas d'abris ou de magasins à l'épreuve des nouveaux explosifs. Une autre faiblesse était liée au fait qu'il pouvait être contre battu depuis les hauteurs de Mouvaux.

La singularité du site est qu'il ne servit pas véritablement aux soldats français mais aux soldats allemands. Il fut, en effet, occupé lors des deux guerres mondiales du XXème Siècle. Militairement lié au terrain d'aviation, lors du deuxième conflit mondial, et cela dès juillet 1940, il servit de dépôt de bombes pour les avions allemands.

Mais il fut bien d'avantage : dès le 17 mars 1943 jusqu'au 1er mai 1944, il fut un lieu d'exécutions pour 68 résistants de la Région. Avant leur départ, le 1er septembre 1944, les Allemands posèrent des bombes sur l'ensemble du site. Ce dernier s'écroula, ne laissant derrière lui qu'un tiers de sa conception originelle, parmi les ruines.

Redécouvertes fortuitement, des casemates du Fort furent réhabilitées, conformément aux plans originaux, et la Cour Sacrée, lieu des exécutions, inaugurée en 1986. Actuellement, le Fort présente un intérêt au niveau historique d'architecture militaire de la fin du XIXème Siècle (casemates restaurées, différentes cours : des batteries, d'honneur et Sacrée).

Le Fort abrite le Musée de la résistance inauguré le 20 septembre 1997. Le musée retrace ce que fut la Résistance dans le Nord - Pas de Calais durant la Seconde Guerre mondiale. On y explique de manière thématique et pédagogique le parcours d'hommes et de femmes ayant appartenu à " l'armée des ombres" à partir de collections du musée comprenant des objets et des documents d'époque.

Le musée est composé de différentes salles thématiques : la salle du Souvenir rappelle le sacrifice des résistants fusillés au Fort. la salle du Refus explique les fondements de la lutte contre l'occupant. la salle de Courage illustre les différentes formes de résistance, de la collecte de renseignements aux actions spectaculaires. la salle de l'Engagement décrit les itinéraires de résistants et les différentes organisations de résistants (réseaux et mouvements) permettant de comprendre la nature et les motivations de l'engagement. enfin, la salle du Sacrifice expose la répression et les conditions de détention auxquelles étaient confrontés les résistants arrêtés.

Le Musée possède également un espace dédié à la Voix du Nord présentant 66 copies des numéros de la Voix du Nord clandestine parues du 1er avril 1941 au 5 septembre 1944 ainsi qu'une bibliothèque accessible aux élèves désirant faire des recherches. Le Musée compte aussi une salle de projection-conférences et un espace de restauration.

 

Musée de la Résistance de Bondues

BP80001 59587 BONDUES Cedex

Tel. : 03 20 28 88 32

Fax : 03 20 28 94 95

E-mail: hpriego@mairie-bondues.fr

 

Heures d'ouverture Période estivale : lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 14h00 à 16h30 Hors période estivale : ouvert tous les jours sur réservation de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 ouvert le premier dimanche du mois (sauf en août) de 14h30 à 18h00 - visite guidée à 15h30 fermé le mardi, le week-end et les jours fériés Des visites guidées peuvent être organisées sur demande en dehors des heures d'ouverture habituelles.

 

Tarifs Individuels : 5.00 € Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuit Groupes (à partir de 10 personnes) : 4.50 € par personne Scolaires (30 élèves maximum) : 25.00 € par classe

 

Mairie de Bondues

BP 1 59587 BONDUES Cedex

 

Correspondance ASSOCIATION "UNION RESISTANCE VOIX DU NORD"

Espace Résistance Voix du Nord 200, rue de la Coeuillerie 59840 PREMESQUES

Tél. : 03.20.22.20.56

 

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Le site de la Ville de Bondues

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

chemin Saint Georges 59910
Bondues

Tarifs

Individuels : 5 € audioguide inclus (à partir du 1er février)Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuitGroupes (à partir de 10 personnes) : 4,50 € par personneScolaires (30 élèves maximum) : 25 € par classe avec visite guidée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De septembre à juin :Pour les visiteurs individuels : les lundis, mercredis, jeudis, vendredis de 14h à 16h30 (visite libre),les premier et troisième dimanches du mois de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30) Pour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi et les jours fériésJuillet et août : Pour les visiteurs individuels :Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h (visite libre).Fermeture de la billetterie à 17h30Fermé le week-endPour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de la semaine de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi, week-end et les jours fériés

La citadelle de Lille

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Vue aérienne de la citadelle de Lille. Source : Photo ECPAD

La citadelle de Lille et le musée des cannoniers sédentaires.

Appelée la reine des citadelles, la citadelle de Lille fut la première grande réalisation personnelle de Vauban. Commencée en 1670, elle se présente sous la forme d'un pentagone régulier renforcé de puissants bastions à l'intérieur desquels les bâtiments s'implantent selon une disposition radiale dégageant une grande cour centrale. Cher au coeur de Vauban, ce joyau de la fortification se visite en contactant l'Office du Tourisme. On admirera tout particulièrement la Porte Royale et l'Arsenal.

En quittant la citadelle, en partant droit devant soi, plein Est, par les Boulevards empruntant les traces des anciennes fortifications détruites sous le Second Empire, on ne manquera pas d'aller admirer au palais des Beaux-Arts, les plans en relief des villes du XVIIème siècle, dont celui de Lille, et, plus loin, ce qui subsiste du Fort Saint-Sauveur, au square du Réduit, non loin de la Porte de Paris édifiée par le lillois Simon Vollant, collaborateur de Vauban, à la gloire de Louis XIV.

Tout proches, les vestiges de la Noble Tour, erigés sous le duc de Bourgogne Philippe le Hardi.

Autour de Lille, les forts de Bondues au Nord et de Seclin au Sud montrent de bons exemples des fortifications dites Séré de Rivières.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 


Office du Tourisme de Lille Tel : 03.20.30.81.00

 

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

avenue du 43ème régiment d'infanterie 59000
Lille
03 28 36 13 50

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musérial du Fort des Dunes

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© Fort des Dunes

Ouvrage militaire du XIXème siècle et témoin de l'Opération Dynamo en 1940, le Fort des Dunes de Leffrinckoucke abrite aujourd'hui un musérial moderne retraçant son histoire et celle de son territoire.

Avec ses bâtiments cachés sous le sable, le fort des Dunes est un exemple remarquable de l’architecture militaire imaginée par le général Séré de Rivières. Il a été construit en 1878, en même temps que la batterie dite de Zuydcoote, pour protéger Dunkerque et son port de toute attaque par l’est.
Suite à l’invention de nouveaux explosifs, il a rapidement perdu tout rôle stratégique et a dès lors été utilisé en casernement, pouvant abriter 450 soldats.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fort des Dunes a été au cœur de l’opération Dynamo, qui fut le plus grand rembarquement de l’histoire, permettant l’évacuation de 338 000 soldats alliés. Une centaine de soldats y périrent sous le feu des intenses bombardements allemands, parmi lesquels le général Janssen, chef de la 12e division d’infanterie motorisée. D’autres événements dramatiques s’y sont déroulés pendant la guerre, notamment l’exécution de huit résistants en 1944.

Après la guerre, le fort a connu des fortunes diverses et de longues années d’abandon avant d’être racheté par la Ville de Leffrinckoucke en 1998.
Superbe témoin de l’architecture militaire du XIXe siècle, il a désormais vocation à être un site culturel et patrimonial et un lieu de mémoire consacré à la Seconde Guerre mondiale.

La scénographie immersive retrace l'histoire du territoire de Turenne à Dynamo et le circuit extérieur verdoyant offre un point de vue exceptionnelle sur la Dune Dewulf et la Mer du Nord.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du 2 juin 1940 59495
Leffrinckoucke
03 28 29 13 17

Tarifs

7€ par adulte pour le circuit complet avec audioguide / 3,50€ par enfant (7-18 ans) et étudiant pour le circuit complet avec audioguides / 8€ par adulte pour la visite guidée / 4€ par enfant (7-18 ans) et étudiant pour la visite guidée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Du 4 novembre au 13 mars

Saint-Pol-sur-Mer

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Tableau de Jean-Baptiste Martin immortalisant la cérémonie inaugurale de l’écluse, le 6 février 1715. Cette œuvre préfigurait la future commune de Saint-Pol-sur-Mer (1871). Source : site communaute-urbaine-dunkerque.fr

Les vestiges militaires de Saint-Pol-sur-Mer.

Cette commune de 24 000 habitants détient quelques vestiges militaires.

L'on peut y trouver : Les restes de l'écluse "Jean Bart", visibles au parc d'agglomération Jacobsen.

L'écluse avait été construite en 1715 au débouché du canal de Mardyck (actuelle voie rapide) afin de compenser les destructions imposées par la paix d'Utrecht. On disait alors que c'était la plus belle d'Europe.

En 1717, à la suite de la Paix de la Haye, sa démolition fut décidée et ce fut le tsar de Russie Pierre le Grand qui vint sur place en vérifier l'exécution.

Au titre de la guerre 1914-1918, une plaque rappelant le souvenir de l'aviateur Georges Guynemer qui passa au 192 rue de la république sa dernière nuit avant son envol fatal du 11 septembre 1917 au-dessus de Poelkapelle, alors que son escadrille stationnait sur le terrain de St Pol depuis le mois de juillet.

Pour la Deuxième Guerre mondiale, une cuve blindée avec son bunker anti-aérien, aux Dépôts de Pétrole Côtiers, avenue Maurice Berteaux.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

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Infos pratiques

Adresse

59430
Saint-Pol-sur-Mer
Tél. 03 28 29 66 00 / Fax 03 28 60 73 34

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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