Refaire l'Armée française (1943-1945)

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Embarquement à Oran du Corps expéditionnaire français (CEF), 21 novembre 1943. © ECPAD, photographe inconnu. Réf. : TERRE 125-2659

L’outil militaire, l’instrument politique, le contrôle opérationnel

Par Tristan Lecoq - Inspecteur général de l'Education nationale
Professeur des Universités associé (histoire contemporaine) à l'Université de Paris Sorbonne

Les Mouvements de Résistance

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Le Conseil national de la Résistance, présidé par Georges Bidault, septembre 1944, à Paris. Copyright MRN

La France combattante

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En Italie, en 1944, le général de Gaulle passe en revue les troupes françaises au combat. Copyright Collection particulière

S’engager à l’armée et chanter La Marseillaise : un symbole de son engagement pour la France

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Adeline Poussin - S’engager à l’armée et chanter La Marseillaise : un symbole de son engagement pour la France.

Les haut-reliefs du Mont-Valérien

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Le monument du Mont Valérien. Source : MINDEF/SGA/DMPA - Jacques Robert
Le monument du Mont Valérien. Source : MINDEF/SGA/DMPA - Jacques Robert

Le monument du Mont-Valérien est édifié contre le glacis sud-est du fort. Il développe sur plus de 100m un contre-mur en grès rose des Vosges de plus de 4 m.

16 buttons, répondant aux 16 tombeaux de la crypte, jaillissent à intervalles réguliers en surplomb. Chacun s'orne d'un haut-relief de bronze aux motifs allégoriques.

Une croix de Lorraine de 12m de haut occupe le centre du monument. Devant elle, une flamme permanente brûle sur un pavois d'airain.

Approches de la Marseillaise sous l’Occupation allemande, un hymne et un drapeau pour deux France

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Bernard RICHARD - Approches de la Marseillaise sous l’Occupation allemande : Un hymne et un drapeau pour deux France.

Sous l’Occupation, l’hymne national s’épanouit dans tout le spectre de la vie politique. France Libre, État français de Vichy, au moins dans la zone dite libre ou « nono », non occupée.

Vers le Rhin

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Foule devant l'hôtel de ville d'Autun tout juste libéré par les troupes de la 1re division de marche d'infanterie et les forces françaises de l'intérieur.
Foule devant l'hôtel de ville d'Autun tout juste libéré par les troupes de la 1re division de marche d'infanterie et les forces françaises de l'intérieur. © ECPAD/Auclaire

Fin août 1944 : débarquée à partir du 15 août en Provence, au sein de la 7e armée américaine que commande le général Patch, l'armée B du général de Lattre de Tassigny a libéré cette région et remonté la vallée du Rhône aux côtés des Américains, à la poursuite de la XIXe armée allemande en retraite, qui subit un désastre près de Montélimar.

 

Autour de l’abbé Blanc : l’infiltration d’un réseau

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L’abbé Blanc, né le 21 juin 1903 à Maillane (Bouches-du-Rhône), ancien vicaire de Sorgues en Vaucluse et de la Capelette à Marseille, a réussi à rassembler, au début de l’année 1943, une petite équipe composite de résistants. Les documents des services spéciaux relatifs à l'affaire Blanc illustrent d'une manière très précise les méthodes d'infiltration, d'enquête, puis le processus répressif en œuvre contre la Résistance.

Les chutes du réseau "Alliance"

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Spi-Fall Dellagnolo - Matrose (matelot) et Spionage Organisation Alliance : ces noms de code révèlent les étapes de l’enquête conjointe menée par la Gestapo de Strasbourg et la SIPO-SD parisienne pour faire tomber, à deux reprises, les membres du réseau Alliance, créé par Georges Loustaunau-Lacau dès le printemps 1941.

Alias Bäumchen : les informateurs de l’Abwehr

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Fiche d’identification à l’Abwehr de Jean-Paul Dubois alias Bäumchen, sans date. © SHD

Dans les archives des services spéciaux figurent des documents découverts par les troupes d’occupation en Allemagne, après la fin de la guerre. Parmi ceux-ci se trouvent plusieurs centaines de dossiers individuels au nom de Français, hommes et femmes, civils et militaires, établis par la section III F de l’Abwehr de Paris. Ces agents l’aidaient à surveiller et à pénétrer les organisations de résistance et les services spéciaux adverses. Ils sont communément appelés V-Mann (Vertrauensmann) ou "hommes de confiance".