Hans Sommer, du SD à la Stasi

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Photo anthropométrique d’Hans Sommer. © SHD

Le parcours d’Hans Sommer, de la SS à la Stasi, en passant par l’armée allemande et le SD, rappelle une évidence : les agents allemands étaient très bien formés. Authentiques professionnels du renseignement, certains ont recyclé leur savoir-faire après-guerre auprès d’agences de renseignement, toujours à la recherche de "talents" à exploiter.

Les caricatures du SD de Metz

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Caricatures du SD de Metz (extrait). © SHD

Le type de document présenté ici est exceptionnel. Si son auteur voulait faire œuvre humoristique, il n’imaginait pas que ses caricatures permettraient de confondre une partie des agents du Sicherheitsdienst de Metz et leurs auxiliaires français, ceux-là mêmes qui avaient porté des coups sévères à la résistance mosellane.

Policiers et agents allemands en France occupée

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© SHD

"La Gestapo" ! La police politique nazie résume généralement notre vision des agents allemands ayant opéré en France occupée. Pourtant, les profils sont multiples et sortent pour certains de nos représentations habituelles. Surtout, les membres de la Gestapo sont tout d’abord très peu à être envoyés en France occupée, où la répression relève d’abord de la responsabilité de l’administration militaire et de sa police de campagne, la Geheime Feldpolizei (GFP).

1944-45 : Interroger les agents des réseaux

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La Libération venue, il est nécessaire d’identifier et de recenser les agents des réseaux mais aussi de retracer leurs actions et de reconnaître leurs droits. Il s’agit également de vérifier qu’aucun ennemi, aucun traître, aucun usurpateur n’a pu se glisser parmi eux et de s’appuyer sur ceux qui ont fait la preuve de leur engagement pour préparer l’avenir.

Les transmissions au service de l’action

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L’une des grandes richesses des archives des services spéciaux est sa collection de câbles ou télégrammes. Conservés aux Archives nationales et au Service historique de la défense, ces documents ont leur propre logique et renferment bien des secrets. Ils donnent à voir la Résistance quotidienne, permettent de reconstituer parfois avec une précision étonnante les circuits d’échange d’informations et de décisions, et ainsi de mieux comprendre l’action de la Résistance sur le terrain.

Le décret 366 du 25 juillet 1942

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La France libre a fait œuvre juridique, une œuvre fondamentale et fondatrice confirmée à la Libération et dont on retrouve trace dans notre droit positif. Tel est le cas du "décret 366" : signé à Londres le 25 juillet 1942, ce texte qui fixe les règles d’intégration aux Forces françaises combattantes est toujours en vigueur et continue de produire ses effets. Quant à la note d’application dudit décret, elle est à l’origine de chirographes particulièrement émouvants.

Geneviève de Gaulle : "Servir de toutes mes forces"

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Conservée dans le dossier que le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) a ouvert au nom de Geneviève de Gaulle, la lettre que nous présentons est un document rare et émouvant. Ce courrier est avant tout celui d’une nièce, qui écrit à son oncle, pour lui donner des nouvelles de la famille, qui est alors en pleine tourmente. C’est encore celui qu’une jeune fille écrit au chef de la France libre, consciente de la place que les femmes doivent avoir dans le redressement national et qui cherche à "servir", "de toutes [ses] forces".

Les services secrets de Vichy

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Ordre de bataille des Travaux ruraux, 20 avril 1942. © SHD

Un film récent, Imitation Game, a rappelé le rôle essentiel du décryptage d’Enigma dans la victoire des Alliés. Mais sait-on que les services secrets français ont recruté Hans Thilo Schmidt dès 1931 ? Cet espion allemand sera à l’origine des premières informations sur la machine à crypter les messages secrets. Sans cette source de renseignement, il n’aurait probablement pas été possible de reconstituer la machine ni de découvrir son fonctionnement.

La France libre. Le BCRA : Londres › Alger › Paris

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Memorandum sur la réorganisation du SR à Londres, 26 novembre 1941. © SHD

Les services spéciaux de la France libre, entrés dans l’histoire sous le nom de Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), sont créés à Londres, le 1er juillet 1940. Cependant, il faudra encore de longs mois pour que les services du colonel Passy soient pleinement opérationnels. Progressivement, ils vont élargir le champ de leurs activités et apprendre à travailler avec les Britanniques.

Les services spéciaux et leurs archives

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Les locaux de conservation des archives des services spéciaux au Château de Vincennes. SHD/Dominique Viola

Longtemps connues sous l’appellation "fonds du Bureau central de renseignements et d’action", les archives des services spéciaux français de la Seconde Guerre mondiale sont arrivées au Château de Vincennes au terme de longues tribulations, passant de main en main, d’une rive à l’autre de la Manche ou de la Méditerranée. Versées définitivement au Service historique de l’armée de Terre par la Direction générale de la sécurité extérieure en décembre 1999, en cours de classement depuis 2013, ces archives étaient conservées en fait en dépôt dans un local sécurisé vincennois depuis plus longtemps.