Musée des Plans-Reliefs

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Escalade par temps de neige d'une ville fortifiée à l'antique. © musée des Plans-reliefs - Bruno Arrigoni

Ce Musée présente une collection inégalée de maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées réparties sur les anciennes frontières françaises.

La collection de plans-reliefs témoigne de plus de deux siècles d'histoire militaire de siège, de sa création en 1668, sous Louis XIV, jusqu'au dernier quart du XIXe siècle quand les bastions fortifiés furent abandonnés.

Le Musée des Plans-Reliefs présente, aux Invalides à Paris et au musée des Beaux-Arts de Lille, une collection inégalée de cent maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées qui étaient réparties sur les anciennes frontières françaises. La fabrication de plans-reliefs, maquettes de villes fortifiées à vocation stratégique, est née d'une initiative de Louvois.

Le ministre de Louis XIV donna naissance en 1668 à une collection qui ne cessa de s'enrichir durant plus de deux siècles. Les ingénieurs du roi réalisèrent ainsi des plans-reliefs des places françaises situées aux frontières du royaume, mais aussi des villes étrangères prises à l'ennemi.

Outre leur intérêt militaire, ils constituaient des objets de prestige, témoignages de la puissance de la monarchie et du royaume, ainsi que des oeuvres commémoratives, illustrant les grandes batailles et les grands sièges. Leur production ne cessa que vers 1870, avec la disparition des fortifications bastionnées.

Utilisé pour l'enseignement militaire, le fonds de plans-reliefs représente désormais une exceptionnelle source de renseignements pour l'histoire de l'architecture, l'urbanisme et les modifications du paysage.

Les maquettes furent réalisées avec une grande attention portée aux détails, sous la direction d'ingénieurs militaires et à l'aide d'une grande quantité de documentation écrite et graphique.

La collection, soit 111 modèles au 1/600ème pour la plupart (26 maquettes, 21 objets divers et 64 Plans- Reliefs), d'abord conservée aux Tuileries, fut transférée au Louvre en 1700, puis en 1770 à l'hôtel des Invalides.

En raison de son intérêt historique éminent, elle a été classée monument historique en 1927.

Elle est aujourd'hui conservée par le musée des plans-reliefs (dans l'hôtel des Invalides), créé en 1943, qui présente une centaine de maquettes de villes françaises et étrangères. Seize plans-reliefs ont été mis en dépôt au musée des Beaux-Arts de Lille.

 

Musée des Plans-Reliefs

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Infos pratiques

Adresse

6 boulevard Invalides 75007
Paris
01 45 51 92 45

Tarifs

11 euros tarif plein / 9,50 euros tarif réduit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 17h du 1er octobre au 31 mars10h à 18h du 1er avril au 30 septembre

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.Le 1er lundi de chaque mois sauf en juillet, août et septembre.

Hôtel de la Guerre - Caserne Carnot

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Portail d'entrée de l'ancien Hôtel de la Guerre. Source : ©Lionel Allorge - GNU Free Documentation License

Construit en 1759 par Jean-Baptiste Berthier, ingénieur-géographe du roi.

Depuis l'installation du roi à Versailles en 1682, la cour et les ministres ayant suivi, les archives des ministères demeuraient néanmoins à Paris, nécessitant des allées et venues incessantes et suscitant des pertes de temps considérables dans l'avancée des dossiers.

Le maréchal de Belle-Isle, ministre de la Guerre, adressa début 1759, une demande au roi dont l'argumentaire avait été fourni par Jean-Baptiste Berthier, chef du service des ingénieurs géographes. Il y exposait les inconvénients qui résultaient de l'extrême dispersion des bureaux ministériels (dans neuf endroits différents à Paris) et lui soumettait l'idée de construire à proximité du château un bâtiment assez vaste pour rassembler ses services.

Il obtint du roi la concession d'un terrain, destiné à l'origine au Commun de la Dauphine, aux angles des rues Saint-Julien et de la Surintendance (actuelle rue de l'Indépendance américaine). Berthier se faisait fort d'élever pour moins de 150 000 livres le bâtiment tout entier.

En effet, pour des raisons d'économie, mais davantage encore pour parer les risques d'incendie, il proposait l'emploi d'une technique de construction dite à voûtes plates, mise au point depuis longtemps dans le sud de la France, mais introduite dans le nord pour la première fois aux écuries du château du maréchal de Belle-Isle à Bizy, près de Vernon. On estime que Berthier avait été très sensibilisé aux problèmes de feu par l'incendie de la Grande Ecurie de Versailles provoqué par le feu d'artifice tiré le 13 septembre 1751 en l'honneur de la naissance du duc de Bourgogne. On sait en effet par un rapport tardif fait au roi pour récapituler les états de service de Berthier (en vue de l'obtention d'une pension), que ce dernier avait pris une part prépondérante à l'extinction de cet incendie : "... d'avoir sauvé d'un embrasement général la Grande Ecurie le 13 septembre 1751. Tous ceux qui étaient présents lui ont vu exposer sa vie pour arrêter le feu, et personne n'a pu lui refuser le témoignage authentique que c'est aux dispositions qu'il prit dans cet incendie que l'on doit en entier la conservation de ce superbe édifice."

La technique des voûtes plates (dites aujourd'hui voûtes sarrasines) avait fait l'objet de publications récentes et n'était donc pas absolument inconnue. Ainsi l'ouvrage du comte d'Espie, Manière de rendre toutes sortes d'édifices incombustibles, ou traité sur la construction des voûtes faites avec des briques et du plâtre, Paris, Duchesne, 1754. L'architecte Jean François Blondel en parle aussi et les appelle les voûtes à la Roussillon. Plus tard, Pierre Patte, architecte du Prince Palatin, publia un ouvrage sur le même thème, évoquant d'ailleurs l'œuvre de Berthier : Mémoires sur les objets les plus importants de l'architecture, 1769. Il le dédicaça au marquis de Marigny, directeur des Bâtiments du Roi et frère de Mme de Pompadour. On y lit dans l'article 7 :

"Depuis longtemps on a dit avec raison qu'il serait à désirer que l'on pût proscrire le bois de la construction des bâtiments pour mettre la vie et la fortune des citoyens à couvert des incendies. Que de ravages ne causent-ils pas ! En effet, sans remonter à des temps trop éloignés, il y a cent ans que presque toute la ville de Londres fut réduite en cendres (...) En vain a-t-on fait dans tous les pays les meilleurs règlements relativement au feu. Les incendies sont toujours à peu près également fréquents et l'on n'est parvenu qu'à rendre les secours un peu plus prompts. Aussi dans la construction d'une nouvelle ville ne peut-on espérer empêcher des tels accidents qu'en coupant le mal par sa racine, c'est-à-dire qu'en faisant en sorte de se passer absolument de bois de charpente pour la bâtisse des maisons. (...) Toutes sortes de raisons doivent donc engager à réformer l'aliment des incendies . et ce projet n'offre aucun obstacle qui puisse empêcher de l'effectuer. A la place des pans de bois, on peut substituer en toutes occasions des murs en briques . au lieu de planchers à solives, il n'est pas moins possible de construire des voûtes plates en briques, soit à la manière pratiquée aux bureaux de la Guerre et des Affaires étrangères à Versailles, soit suivant la méthode opérée aux basses-cours du château de Bisy, près de Vernon en Normandie, soit enfin en prenant pour modèle les procédés qu'on emploie pour leur exécution à Lyon et dans le Roussillon (...)"

Les travaux de l'hôtel de la Guerre furent commencés en juillet 1759 et achevés dès la fin 1760. Les plafonds en étaient donc faits de voûtes de briques liées par du plâtre, s'appuyant sur des murs épais, joints par des tirants de fer. Pour le sol, on employait des tommettes. Mais on ne supprima pas pour autant l'usage des murs lambrissés.

Le maréchal de Belle-Isle mourut le 26 janvier 1761, laissant son portefeuille à l'ambitieux duc de Choiseul qui fit immédiatement construire à côté, avec la même technique et le même architecte, un hôtel pour les services des Affaires étrangères et de la Marine (actuelle bibliothèque municipale, n°5 rue de l'Indépendance américaine).

La Gazette de France relate la visite que le roi fit à l'hôtel de la Guerre, le 30 juin 1762 : "Le 26, le roi accompagné de Mgr le Dauphin alla voir pour la première fois l'hôtel de la Guerre et sa Majesté en parut satisfaite."

On a plus de détails sur la visite que fit le roi au chantier de l'hôtel voisin des Affaires étrangères. L'Almanach de 1774 les décrit ainsi : "L'hôtel de la Guerre, celui des Affaires étrangères, mérite qu'on en fasse mention. Ces hôtels, dont la distribution est des mieux entendues, sont, par leur construction dénuée de matières combustibles, hors d'atteinte d'un incendie : le premier renferme tous les Bureaux des départements de la Guerre et de la Marine . on y voit plusieurs tableaux de batailles, marches, camps, sièges, etc. ... qui ont eu lieu sous le présent règne. Ils sont d'une composition bien entendue et ont été faits par Mr Lenfant, peintre habile en ce genre. Les trumeaux de la salle d'audience en sont décorés. Le second contient le Dépôt des Affaires étrangères."

Seule, dans l'hôtel de la Guerre (il en est bien autrement à l'hôtel des Affaires étrangères) cette salle d'audience (qu'on appelle aujourd'hui "salon de Diane") a gardé son décor initial, dont les tableaux viennent de faire l'objet d'une restauration (2006-2007).

  • Les stucs de la voûte rappellent le renversement des alliances en 1756.
  • Six toiles du peintre Lenfant commandées pour ce salon par Louis XV et exécutées entre 1757 et 1771(1), illustrent la Guerre de Succession d'Autriche. On y voit de plus un tableau de Charles Cozette représentant le roi à cheval pendant la campagne de Flandres, en 1763. Ce tableau ornait le dessus de la cheminée qui a disparue.

La guerre de Succession d'Autriche :

L'empereur Charles VI (2)mourut en 1740, laissant seulement une fille, Marie-Thérèse, tout juste mariée au duc de Lorraine. Il avait fait tout ce qu'il avait pu pour obtenir auprès des principales puissances européennes l'assurance de leurs intentions pacifiques, mais sa mort donna libre cours à toutes les ambitions : le premier à se précipiter fut le roi de Prusse, Frédéric II, qui envahit en décembre la Silésie, riche possession de la maison d'Autriche.
La France se mit elle aussi imprudemment sur les rangs en acceptant l'alliance de la Prusse (3). On cherche en vain les bonnes raisons de cette entrée en guerre, que le cardinal de Fleury désapprouvait :

  • Cette guerre n'était pas loyale ni motivée par aucune menace pesant sur la France.
  • Par ailleurs, l'Autriche n'était plus la puissance à abattre, selon la tradition des Bourbons qui avaient tous travaillé à "abaisser la maison d'Autriche" : les puissances montantes étaient la Prusse et l'Angleterre, comme la suite l'a prouvé.
  • Le maréchal de Belle-Isle poussa beaucoup à cette guerre, où le jeune roi se lança d'autant plus facilement que le principal opposant, le cardinal de Fleury, mourut sur ces entrefaites à l'âge de 90 ans(4).
  • Le roi voulait commencer son règne personnel par des gloires militaires, poussé en cela par sa maîtresse, Mme des Tournelles, future duchesse de Châteauroux.

La 1e partie du conflit, où la France n'était engagée qu'à titre d'alliée du nouvel empereur, avait été mauvaise pour nous, en partie à cause de l'insubordination de certains chefs. Le prestige de la France était atteint. L'Angleterre voulait aller plus loin et poussa Marie-Thérèse à former une ligue avec elle, le Hanovre (dont le roi d'Angleterre était l'Electeur) puis la Sardaigne. La France se rapprocha alors de l'Espagne(5), et entra officiellement en guerre(6) (15 mars 1744). Pour diriger les opérations avec plus d'unité, le roi, qui en rêvait, partit commander ce nouveau conflit. La France se battit en Belgique(7) contre les Anglo-autrichiens et en Italie, avec les Espagnols contre l'Autriche. Le roi parut donc sur les champs de bataille et remporta successivement les villes de Menin, Ypres et Furnes :

Menin : Le roi ordonnant l'attaque du chemin couvert, 4 juin 1744

Il partit ensuite pour l'Alsace, qui était menacée. Mme des Tournelles l'y suivit. Or c'est à ce moment-là, en août 1744, à Metz, qu'il fut frappé d'une maladie qu'on crut fatale. Il dut renvoyer sa maîtresse pour recevoir les derniers sacrements, mais eut la faiblesse de la rappeler une fois sa maladie achevée. Elle mourut dès le mois de décembre suivant ... Et dès le printemps 1745, le roi "prenait" la future Mme de Pompadour.

Fribourg in Brisgau - Louis XV dirigeant les travaux du siège (Bade-Wurtemberg, en face de Colmar)

Fontenoy - Le roi suivi du dauphin donnant des ordres au Maréchal de Saxe(8), 11 mai 1745.

C'est la victoire la plus fameuse des Français, à la suite de laquelle l'armée française occupa presque toute la Belgique.

C'est là qu'aurait été prononcé le fameux : "Messieurs les Anglais, tirez les premiers", ou plus exactement, si l'on en croit le récit de Voltaire : à l'invitation que les Anglais leur en avaient faite, les Français répondirent : "Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers : tirez vous-mêmes" : est-ce une simple politesse ? Ou plutôt une stratégie : les Français ne pratiquaient pas encore la tactique du feu roulant (elle ne l'adopta qu'à partir de la Guerre de Sept Ans(9) et croyait probablement prendre l'avantage en laissant les Anglais décharger leurs fusils : le premier rang se rendait alors vulnérable, le temps de recharger. Les Anglais tirèrent donc les premiers, mais ils ne restèrent pas sans munition, le rang suivant s'avançant et continuant le tir, alors que le 1e rang français était décimé et que la ligne suivante était éloignée. La colonne anglaise avança ainsi de façon irrésistible jusqu'à ce que le maréchal de Saxe fît intervenir l'artillerie et réussît ainsi à renverser la situation.

Tournai - Le roi accompagné du dauphin et du comte d'Argenson donne ses ordres, 14 mai 1745 Mons - Le roi surveillant les travaux du siège, juillet 1746

Lawfeld - Le roi indiquant le village, 2 juillet 1747 (village de Belgique, près Maastricht).

La paix d'Aix la Chapelle en 1748 rétablit les frontières à peu de choses près comme elles étaient auparavant, la Prusse conservant la Silésie. On jugea cette guerre plus vaine que jamais (or elle avait coûté beaucoup d'hommes) et on s'étonna que le roi de France n'eût rien gardé. Mais son entourage répondit qu'il avait voulu faire la paix en roi, non en marchand... Bref, il s'était battu juste pour la gloire, et tout le profit avait été à Frédéric II : on avait "fait la guerre pour le roi de Prusse", qui sortait fortifié et menaçant pour nous.

En ayant pris conscience, on changea enfin de tactique et on fit secrètement alliance avec l'impératrice (après l'élection de l'Electeur de Bavière, ce fut François de Lorraine qui fut élu empereur) : c'est le renversement des Alliances, opéré en 1756, le cardinal de Bernis étant chargé des Affaires Etrangères. Le résultat ne se fit pas attendre : c'est la Guerre de Sept Ans, qui nous opposa pour notre perte à la Prusse et à l'Angleterre. Lorsque cet hôtel fut bâti, on était en plein dans ce conflit. D'où le décor de la voûte.

Pour ce qui est du décor extérieur :

Le portail est surmonté d'une monumentale couronne royale, étonnamment rescapée de la Révolution, encadrée de trophées guerriers et surmontant un soleil symbolique. Les pilastres sont sculptés de reliefs représentant armes, plans de forteresses, cornes d'abondance répandant des croix de Saint-Louis et des brevets d'officiers. Dans la cour, un buste de Lazare Carnot a remplacé celui de Louis XV.

La caserne Carnot

Les bureaux de la Guerre ayant été transférés à Paris lors de la Révolution, les lieux ont momentanément abrité les nouveaux services du département de Seine et Oise. Ceux-ci n'y restèrent que peu de temps, mais suffisamment pour y faire de gros dégâts comme en témoignent les rapports conservés aux archives départementales, qui possèdent également des inventaires de ce qui restait du mobilier mis sous séquestre.

Les bâtiments furent ensuite (1798) mis à la disposition de la manufacture d'armes installée dans le Grand Commun voisin (1 rue de l'Indépendance américaine). Puis ils abritèrent une caserne d'infanterie (date ?), regroupant 475 hommes. En 1884 y fut créée une Ecole de l'Artillerie, du Génie et du Train qui devint en 1912 l'Ecole militaire d'application du Génie, et le resta jusqu'en 1940.

Pendant l'Occupation y fut installée une école de Police, puis, à la Libération, un centre de préparation aux grandes écoles. Enfin en 1946, l'Ecole d'application du Génie ayant été transférée à Angers, l'Ecole supérieure technique du Génie prit possession des lieux.

Elle devint en 1976 l'Ecole supérieure du Génie militaire. En 1995, dans le cadre de la réorganisation de l'armée de terre, a été décidée la fusion des deux écoles : l'école d'application du génie et l'école supérieure du génie militaire pour donner naissance à l'école supérieure et d'application du génie qui est désormais basée à Angers.

La Direction centrale du Génie, devenue fin 2005 Direction centrale des Services des Infrastructures de la Défense, occupe désormais seule l'hôtel de la Guerre.

 

Renseignements pratiques :

Hôtel de la Guerre - Caserne Carnot

3, rue de l'Indépendance américaine - 78000 Versailles

 

Office de Tourisme de Versailles

01 39 24 88 85

Marie Laure Coppin, Conseiller culturel

Office de Tourisme de Versailles


Nota
(1) Déposés ici par le château en 1984
(2) Il n'était empereur que par élection, mais ses titres héréditaires (= les terres de la maison d'Autriche) étaient les suivants : roi de Hongrie, Bohême, Dalmatie, Croatie et Slavonie, archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne ( ?), Styrie, Carinthie, Carniole, Haute et Basse Silésie, margrave de Moravie, comte de Tyrol et de Goertz. A ces territoires s'étaient récemment ajoutés (en 1713) les territoires enlevés au roi d'Espagne : le royaume de Naples, le duché de Milan et les Pays-Bas espagnols (Belgique)
(3) Plus précisément (cf. M. Antoine, Louis XV, p.305), le comte de Belle-Isle, ardent promoteur de la guerre et chef du camp belliciste, fut envoyé en ambassade à Francfort pour l'élection impériale. Il avait pour mission de favoriser la candidature de l'Electeur de Bavière aux dépens de François de Lorraine et de s'en tenir là. Mais il prit la liberté de signer avec Frédéric II (qui avait en vain cherché du soutien côté anglais) un traité stipulant que la France soutiendrait par les armes l'Electeur de Bavière, et qu'elle garantirait à Frédéric ses conquêtes silésiennes ... C'était le 5 juin 1741. La France fut donc contrainte d'entrer en guerre, mais dès juin 1742, la Prusse signait avec l'Autriche une paix qui lui reconnaissait ses conquêtes silésiennes et le retirait du conflit ...
(4) Le 29 janvier 1743
(5) Sur ces alliances, datant essentiellement de 1743, voir M. Antoine, Louis XV, p.362sq
(6) Contre l'Angleterre le 15 mars 1744, et contre Marie-Thérèse le 26 avril
(7) Sur le choix des théâtres d'opérations, voir M. Antoine, Louis XV, p.365
(8) Comte Maurice de Saxe, fait maréchal de France le 6 avril 1744
(9) La Guerre de Sept Ans fut l'occasion d'observer la tactique des Prussiens, particulièrement redoutable, et décida de nombreuses réformes dans l'armée française, adoptées sous la direction de Belle-Isle : adoption de la division de l'infanterie en régiments, plus rapides à manœuvrer que les grandes unités . de la tactique prussienne de "l'ordre mince" (ce dont il est question ici) . et du pas cadencé, qui permit de passer rapidement de l'ordre de marche à l'ordre de bataille.


 

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Infos pratiques

Adresse

3, rue de l'Indépendance américaine - 78000
Versailles
Office de Tourisme de Versailles01 39 24 88 85

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Musée franco-américain du Château de Blérancourt

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Château de Blérancourt. Copyright Marc Poirier

Le musée franco-américain de Blérancourt est un musée d’art et d’histoire. Ses collections rendent compte de la richesse et de l'ancienneté des relations entre la France et les États-Unis du point de vue historique, culturel et artistique, du XVIIème siècle à nos jours.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morgan


Le musée franco-américain du château de Blérancourt, unique musée consacré à des relations entre deux pays, et plus spécifiquement à la France et aux Etats-Unis d’Amérique, est situé à 120 km au nord de Paris et à 15 km de la gare de Noyon.

Construit en 1612 sur les plans du célèbre architecte Salomon de Brosse, le Château de Blérancourt fut la demeure de la riche famille des Potiers de Gesvres, avant démantelement pendant la Révolution. En ruines à la fin du19ème siècle, il est confié en 1917 par l’Armée française à Anne Morgan, fille du fameux banquier et collectionneur américain John-Pierpont Morgan. A la tête d’une association d’aide aux populations des régions sinistrées par la guerre, le Comité pour les Régions Dévastées, elle poursuit jusqu’en 1924 son action humanitaire et participe à la reconstruction de la région Picardie grâce aux missions suivantes : service d’infirmières-visiteuses, ravitaillement, aide à la lecture publique, foyers et jardins d’enfants, scoutisme, sports et fêtes. Grâce à,un parc automobile de Ford-T, les volontaires peuvent ainsi desservir 130 villages à partir de 5 centres établis à Blérancourt, Coucy-le-château, Anizy, Vic-sur-Aisne et Soissons. Au plus près des populations sinistrées, elles participent activement à une reconstruction morale et sociale et apportent la joie de vivre dans une région détruite à 90 % lors du conflit mondial.

Au lendemain de la guerre, Anne Morgan rachète le château (1919), fait restaurer en 1924 les deux pavillons d'angle pour y installer le musée de la coopération franco-américaine, puis en 1930 l'aile nord du Château, suivie par l'aile sud en 1938.

A l’origine dédié à la participation française à la guerre d’Indépendance et surtout à l’aide américaine durant la Première Guerre mondiale, le projet culturel du musée s’est ensuite étendu aux relations artistiques franco-américaines, présentées dans le pavillon Gould construit en 1989 par les architectes Yves Lion et Alan Lewitt.

Le musée fait actuellement l’objet d’un chantier de complète rénovation afin d’augmenter la surface d’exposition et de valoriser les vestiges archéologiques majeurs (maison-forte médiévale) découverts pendant les fouilles réalisées avant travaux.

Réouverture du musée franco-américain de Blérancourt après complète rénovation, automne 2017.

 

Visites et ateliers pédagogiques :

https://museefrancoamericain.fr/activites-pedagogiques

 

  • Centre de documentation et contact(s)

Bibliothèque franco-américaine : La bibliothèque franco-américaine est consacrée aux relations entre la France et les États-Unis. Située dans le cadre exceptionnel d'un pavillon du XVIIe siècle, elle comprend plus de 6 000 ouvrages.

  • Ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.
  • Service pédagogique et contact(s)

Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

  • Visite gratuite : Uniquement lors des événements nationaux

https://www.coordonnees-gps.fr/communes/blerancourt/2093

 

Sources : ©Musée franco-américain du Château de Blérancourt
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Infos pratiques

Adresse

Place du Général Leclerc 02300
Blérancourt
03 23 39 14 71

Tarifs

Tarifs d’entréeMusée partiellement fermé, réouverture complète prévue en 2016, tarifs susceptibles d’être modifiés après complète réouverture.Musée actuellement partiellement ouvert :Pavillon Anne Morgan : 2,50 € (tarif unique)Jardins du nouveau monde: accès gratuit des jardins toute l’année de 8h00 à 19h00.Groupes uniquement sur réservations : Contacter Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée fermé/ partiellement ouvert pendant la rénovation. La réouverture complète est prévue en octobre 2016.Boutique et accueil ouverts tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Pavillon Anne Morgan : ouverture tous les jours sauf le mardi de 14h00 à 18h00 - Groupes sur réservation, renseignements au 03 23 39 14 72Bibliothèque franco-américaine : ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.Parc - domaine du château : Les jardins du nouveau monde sont ouverts tous les jours de 8h00 à 19h00

Fermetures annuelles

fermé les 1er janvier, 1er mai, 25 décembre

Musée d'Argonne

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Façade du musée : Source : Office du tourisme du Pays d’Argonne

Ce musée inauguré en 1973, est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre.

Le musée meusien est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre, dans un bâtiment moderne inauguré en 1973.

Les collections sont organisées autour de trois thèmes majeurs :

L'Arrestation de Louis XVI. Une maquette situe l'événement dans la ville, l'itinéraire des Bourbon, la chronologie. Un mannequin d'un garde présente un uniforme de l'époque, auquel s'ajoutent de la vaisselle et une malle de la famille royale, ainsi qu'un buste de Marie-Antoinette et des représentations des événements qui ont suivi l'arrestation.

L'Argonne : Histoire : habitat, forêts, situation géographique. Artisanat : verrerie, faïencerie, tournage sur bois, charronnage, tonnellerie... Vie religieuse et éducation. Céramique locale de l'Age du fer, gauloise, gallo-romaine, médiévale et moderne. Conséquences de la Première Guerre mondiale sur la vie des habitants de l'Argonne.

La Grande Guerre : Le musée conserve et met en valeur une exceptionnelle collection de témoignages de la Première Guerre mondiale : Evolution de l'équipement et de l'armement (individuel et collectif) français et allemand, les tranchées (leur défense, la vie des hommes à l'intérieur), les forts, la guerre des mines et la Butte Vauquois, les Garibaldiens en Argonne, l'Argonne dans la bataille de Verdun, l'intervention américaine, les soins (Croix Rouge et service de santé), la guerre et l'édition, les décorations militaires, l'Argonne après la guerre.
 

Offres pédagogiques :

1er degré : - Comprendre un évènement historique (arrestation de Louis XVI) à travers des documents, des objets originaux et une mise en scène de personnages. - L'utilisation, au XIXe siècle dans l'artisanat, d'une ressource locale, le bois. Appréhender la guerre de tranchée à travers des objets, des costumes et des photos.

2nd degré : - Un tournant important de l'histoire de la Révolution française : l'échec de la fuite du roi, principale cause de sa chute en 1792. - Métiers d'autrefois liés aux ressources locales : bois, argile, gaize. - Les assiettes d'Argonne illustrant l'histoire et la vie quotidienne. - La Première Guerre mondiale : la spécificité argonnaise (guerre de tranchée et guerre des mines, le temps des Américains). Un livret à l'usage des enseignants : "Argonne 1914-1918, lieux de combat - lieux de mémoire". Un questionnaire de niveau collège est disponible.

 

Musée d'Argonne

Près du Mémorial 2, rue Louis XVI

55270 Varennes-en-Argonne

Tél.: 03 29 80 71 14 (musée)

Tél.: 03 29 80 71 01 (mairie)

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Infos pratiques

Adresse

2, rue Louis XVI 55270
Varennes-en-Argonne
03 29 80 71 14

Tarifs

Tarif adulte: 4,20€Tarif réduit (enfant de 6 à 16 ans): 2€Tarif de groupe (à partir de 24 personnes): 3€Gratuit : Conducteur et accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril à juin et septembre 15h à 18h samedi, dimanche et jours fériés.Juillet août 14h30 à 18h et 10h30 à 12h et 14h30 à 18h samedi, dimanche.Toute l’année sur RDV pour les groupes

Centre Jean Moulin

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Centre national Jean Moulin. © F. Encuentra /CNJM Bordeaux

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre Mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Créé en 1967, à l'instigation de Monsieur Jacques Chaban-Delmas, Compagnon de la Libération, Délégué Militaire National du Général de Gaulle en France occupée, le Centre National Jean Moulin est installé dans les locaux de l'ancienne Caisse d'Epargne de Bordeaux, immeuble édifié au milieu du XIXème siècle.

Jean Moulin

Né à Béziers en 1899, Jean Moulin fut, après des études de Droit, le plus jeune sous-Préfet, puis le plus jeune Préfet de France. La débâcle de juin 1940 le trouve Préfet de Chartres où, dès le 17 juin, il accomplit son premier acte de résistance. Destitué par le gouvernement de Vichy, il part pour Londres. Parachuté en Provence dans la nuit du 1er janvier 1942, il est porteur de deux ordres de mission, un civil et un militaire, chargé de coordonner l'action des mouvements de Résistance et d'organiser une armée secrète. Premier président du C.N.R. il est arrêté à Caluire le 21 juin 1943. Torturé, il meurt durant son transfert en Allemagne. Depuis le 19 décembre 1964 ses cendres reposent au Panthéon.

Mais Jean Moulin, c'est aussi l'amateur d'art, l'artiste qui sous le pseudonyme de Romanin publie des caricatures, grave des eaux-fortes, peint des aquarelles.

La Résistance

18 juin 1940 : le général de Gaulle, arrivé la veille à Londres, lance son appel. 2 juillet 1940 : la France est coupée en deux par la ligne de démarcation . la zone Nord est occupée par les Allemands, la zone Sud, contrôlée par le gouvernement de Pétain installé à Vichy, sera occupée elle aussi à partir du 11 novembre 1942. Ceux qui n'acceptent pas de vivre sous la botte allemande, vont devenir des résistants. Ce ne sont pas des combattants comme les autres. Ils sont tous volontaires, sans uniforme, anonymes, clandestins. Face à eux, le dispositif repressif allemand est écrasant avec sa police spéciale, la Gestapo, aidée parfois par des Français égarés par la propagande collaborationniste et notamment la Milice. Le combat est inégal et l'élan patriotique a le plus souvent compensé l'inexpérience, malheureusement au prix de lourds sacrifices.

Les Forces Françaises Libres

A Londres, dès le mois de juillet 1940, le général de Gaulle constitue son état-major avec notamment Dewavrin (Passy), Roulier (Rémy), Duclos (Saint-Jacques), Fourcaud, d'Estienne d'Orves... " Ces premiers hommes de Londres " formeront le Bureau Central du Renseignement et de l'Action ( B.C.R.A. ). Simultanément, le général de Gaulle regroupe et organise sous son commandement les restes de l'armée française échapée aux Allemands. Avec les volontaires qui le rejoignent, il constitue les forces de Terre, de Mer et de l'Air de la France Libre, qui vont combattre aux cotés des alliés.

La déportation

Les camps nazis de concentration sont l'une des premières institutions mises en place dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933. La terreur, développée auparavant par des groupes paramilitaires nazis (S.A. et S.S.) devient légale. Les opposants les plus hostiles au régime sont arrêtés et internés. Dès le début de l'occupation, les autorités allemandes ont utilisé en France le système de la déportation. Les premières victimes sont des détenus rassemblés dans les camps du Sud de la France (Autrichiens et Allemands, réfugiés politiques, combattants des Brigades internationales et républicains espagnols, juifs étrangers) puis des Alsaciens et des Lorrains qui refusent la germanisation. Bientôt, l'ensemble des Juifs, tous les opposants (gaullistes, communistes, résistants de tous bords) connaîtront le même sort.

Les collections permanentes

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Témoignage historique, le Centre National Jean Moulin, n'en est pas moins tourné vers l'avenir apportant sa contribution à l'enseignement et à la recherche. Centre de documentation intégré à un Musée, il offre au public des documents d'époque (affiches, correspondances clandestines, armement...) et des objets qui permettent à tous de se souvenir de cette période récente de notre Histoire, de situer les différents réseaux et d'apprécier le combat de chacun pour la liberté. Il organise aussi des expositions, réalise des études et des animations spéciales.

Le Centre National Jean Moulin accueille également les artistes et tout particulièrement l'exposition " Nuit et Brouillard " de Jean-Jacques Morvan, les oeuvres de guerre du peintre bordelais Edmond Boissonnet, les émaux de Raymond Mirande.

Tout au long de l'année, visites commentées générales (sur rendez-vous, à partir de 5 personnes). Dans le cadre scolaire, le service éducatif, placé sous la responsabilité d'un professeur agrégé d'Histoire-Géographie propose des visites commentées thématiques et/ou générales (sur rendez-vous). Une bibliothèque de consultation est ouverte aux publics adultes et scolaires, réunissant livres et albums documentaires, en relation avec les collections du musée.

 

Le Centre National Jean Moulin

48, rue Vital-Carles 33000 Bordeaux

E-mail : cnjm@mairie-bordeaux.fr

Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92

Fax : 05.56.10.19.91

 

Ouvert du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00 Fermé les lundis et jours fériés

 

Entrée libre et gratuite

 

 

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Infos pratiques

Adresse

48 rue Vital-Carles 33000
Bordeaux
Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92 Fax : 05.56.10.19.91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé lundi et jours fériés

Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire

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© http://memorial-loire42.fr/

Le Mémorial porte et diffuse les valeurs de ses fondateurs, Résistants et Déportés de la Loire : Valorisation de l’engagement, Promotion du vivre-ensemble, Lutte contre les discriminations et toute forme d’extrémisme.

Il mène une politique patrimoniale, culturelle et scientifique ayant un triple objectif :

  • Présenter et comprendre la période de 1939-1945 à travers des documents d’époque et départementaux
  • Collecter, conserver (en collaboration avec les Archives municipales de Saint-Etienne), contribuer à l’enrichissement des fonds publics d’archives et valoriser la mémoire immatérielle de la période.
  • Transmettre la mémoire par un « devoir » de mémoire et un « droit » de savoir.

La dimension départementale du Mémorial permet de rappeler ce que fut la spécificité de la Résistance dans le département de la Loire, bassin industriel au service de l’économie de guerre allemande. La Résistance s’organise dans les entreprises et commet de nombreux sabotages. Elle mène aussi la lutte contre le Service du Travail Obligatoire, organise des évasions collectives de prisons… Enfin le combat qu’elle livre aux troupes allemandes en août 1944 à Estivareilles assure la Libération du département. En ce qui concerne la Déportation, les habitants de la Loire n’ont pas été épargnés : 1400 personnes furent les victimes des mesures de répression et de persécution organisées par les nazis, et mises en œuvre avec la collaboration de l’Etat français.

Le Lieu de mémoire propose de façon permanente aux visiteurs trois axes de réflexion :

  • Dans la salle d’accueil, un rappel de grandes figures ligériennes, membres fondateurs du Mémorial.
  • Dans la salle dédiée à la Résistance sont présentés les femmes, les hommes, les événements et les faits d’armes qui ont marqué cette période dans la Loire.
  • Dans la salle consacrée à la Déportation, les témoignages des Déportés ligériens sont enrichis par des documents et des objets particulièrement émouvants.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

9 rue du Théâtre 42000
Saint-Etienne
04 77 34 03 69

Tarifs

Entrée pour une visite libre : 3€ / Gratuité sur présentation de justificatifs: carte lycéen, carte étudiante, saintépass, Pass’Région, pass senior, City card / Entrée pour une visite guidée (à partir de 8 personnes sur réservation) : 5€ par personne / Entrée pour une visite-atelier ou une visite-accompagnée: 30€ par groupe-classe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au jeudi: 9h-12h / 13h30-17h / Le vendredi: 9h-12h / 13h30-16h30

Fermetures annuelles

Fermetures annuelles : Vacances de Noël / Mi-juillet à mi-août

Site Web : memorial-loire42.fr

Musée de la marine de Loire

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Façade du musée. Source : Musée de la marine de Loire

Le musée retrace l'histoire des mariniers, de ses origines à son extinction, fin du XIXe siècle.

Durant des siècles, la Loire, le plus long fleuve de France (1 012 km), a représenté une importante voie de circulation et d'échanges entre Roanne et Nantes.

En dépit des obstacles de la nature (sécheresses, crues, embâcles) et des hommes (péages, moulins-bateaux), la Loire a permis le transport des marchandises et des voyageurs.

Bateaux à fond plat et à voile carrée, les chalands (ou gabares), à l'instar des toues, sapines ou futreaux, ont été construits pour s'adapter aux conditions particulières du fleuve.

Châteauneuf-sur-Loire, important port de Loire, a abrité une nombreuse communauté de mariniers.

Hommes vifs et volontiers provocateurs, les bateliers de Loire n'en étaient pas moins unis en une société soudée, hiérarchisée et codifiée.

La spécificité de ce groupe, à la vie rythmée par le fleuve, se manifestait par des traditions particulières dans lesquelles prédominait l'image de saint Nicolas, un des saints patrons et protecteurs mariniers ligériens.

La ville de Châteauneuf-sur-Loire a gardé dans le paysage architectural, comme dans sa mémoire collective, les traces toujours vivaces de ce passé.

Le rez-de-chaussée est consacré aux techniques de construction et de navigation des bateaux de Loire. Différentes maquettes sont présentées ainsi que le moulage d'un chaland pourvu de son accastillage : ancres, cordages, bâtons de marine, etc.

Sur la mezzanine, les visiteurs empruntent les routes commerciales de la marine de Loire. Cartes, gravures et objets témoins (pierres d'Apremont, faïences de Nevers, sucre d'Amérique, vins d'Anjou) rappellent l'intensité et la variété des échanges ligériens. Le premier étage est consacré à la vie à terre des mariniers : habitat, pratiques sociales et religieuses et au quotidien des autres riverains du fleuve : pêcheurs, passeurs et lavandières.

Au XIXe siècle, l'ère industrielle perturbe les habitudes des mariniers de Loire. L'adaptation, avec la mise en service des bateaux à vapeur, ne se fait pas sans heurt. Cependant, la concurrence du chemin de fer entraîne le déclin inexorable de la marine de Loire.

En redescendant à l'entresol, une salle est évoque le patrimoine de Châteauneuf-sur-Loire. Un espace est dédié à l'écrivain Maurice Genevoix ainsi qu'à deux artistes Odilon et Camille Roche. Un centre de documentation est accessible aux chercheurs sur rendez-vous.

 

Musée de la marine de Loire

Place Aristide Briand - 45110 Châteauneuf-sur-Loire

Tél.: 02.38.46.84.46 Fax : 02.38.46.41.01

 

http://www.musee-marinedeloire.fr/

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Infos pratiques

Adresse

Place Aristide Briand 45110
Châteauneuf-sur-Loire
02 38 46 84 46

Tarifs

Plein tarif : 3,50 €Tarif réduit : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le mardi

Musée de la Percée du Bocage

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Reconstitution de combat. © Musée de la Percée du Bocage


Ce musée retrace les combats livrés dans le bocage normand, l'été 1944.

D'une présentation originale, ce musée est né de la reconnaissance que son fondateur témoigne à ceux qui ont participé aux combats du bocage normand, à l'été 1944.

À travers huit espaces muséographiques et un son et lumière sur diorama, la visite guidée fait découvrir l'étonnante aventure des combattants dans le Bocage.

Des recherches passionnées ont permis de retrouver et d'accueillir ces hommes qui témoignent de leur combat, et de leur destin parfois exceptionnel, souvent émouvant.

Leurs visites enrichissent le musée d'attachants souvenirs dont l'histoire complète cette évocation.

 

Musée de la Percée du Bocage

5 rue du 19 Mars 1962 - 14350 Saint-Martin-des-Besaces

Tél/Fax : 02 31 67 52 78
Seulement pendant la saison du musée.

Mail : bluecoat@wanadoo.fr

Web : www.laperceedubocage.com

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Infos pratiques

Adresse

5 rue du 19 mars 1962 - 14350
Saint-Martin-des-Besaces
02 31 67 52 78

Tarifs

Plein Tarif : 5 €Tarif Pass : 4,50 €Tarif Groupes : 3 €Tarif Scolaires : 2 €Enfants: 3 € Gratuit : enfant de - de 12 ans, Vétérans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Entre 3 avril et fin septembre, de 10h à 18h, tous les jours sauf le mardi. Ouvert toute l'année pour les groupes (+ de 20 personnes) sur réservation

Musée des Sapeurs Pompiers de la Loire

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Véhicules. ©Musée des sapeurs pompiers de la Loire

Ce musée présente l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers.

Le musée des Sapeurs Pompiers de Firminy est le deuxième de France par son importance.

Géré par une association Loi 1901, le Musée des Sapeurs Pompiers a pour mission de faire découvrir l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers. 

La collection des véhicules du Centre ainsi que des maquettes sont présentées dans un hall de 1460 m2. 

Toute la richesse de ce musée tient dans son parc de véhicules comprenant plus de 150 pièces.

Une partie est consacrée aux engins utilisés en feu de forêt , souvent des pièces uniques, transfuge des véhicules de la guerre de 1945.

Le visiteur aura le loisir de découvrir une pompe à bras Pontempeyrat, une maquette de la caserne de Dieppe réalisée au 1/24e à partir de carton et de papier journal, le véhicule de secours type LAFFL, etc.

La visite est libre ou commentée par un membre du Musée. Une salle vidéo de 20 personnes fonctionne sur demande et vous propose un très grand choix de films, documentaires, ou d'interventions.

Une boutique propose des photos, des livres concernant les sapeurs pompiers, des modèles réduits.

 

Musée des Sapeurs-Pompiers

10 rue de l'Abattoir - 42700 Firminy

Tel : 04 77 10 06 86 - 06 50 08 88 75 - Fax : 04 77 89 42 50

e.mail m.sploire@orange.fr

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Infos pratiques

Adresse

10 rue de l'Abattoir - 42700
Firminy
04 77 10 06 86

Tarifs

Adulte : 4 €Enfant (7-12 ans) : 2,75 €Groupes (20 personnes) adulte : 3,10 €Groupes (20 personnes) enfant : 1,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18hdu 1er mai au 30 septembreSur rendez-vous le reste de l'année

Musée du train et des équipages militaires

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© EMB / pôle muséal de Bourges

Les écoles militaires de Bourges abritent, le musée du Train et des Équipages Militaires, appartenant au réseau des quinze musées de l’armée de Terre sous la responsabilité de la délégation au patrimoine de l’armée de Terre. Créé en 1978 à Tours, il a rejoint Bourges en 2009 en même temps que les écoles de la logistique et du Train.

Le parcours de l’exposition permanente de la collection du Train a été transféré en 2020 / 2021 dans un nouveau bâtiment plus spacieux et lumineux pour vous accueillir dans un écrin moderne. Inauguré le 26 mars 2021, sa fréquentation a dépassé les 8000 visiteurs en 2022. Le Train assure depuis sa création en 1807, par l’empereur Napoléon 1er et jusqu’à nos jours, les missions du transport et de la logistique au profit de l’armée de Terre.

Cette visite, à destination des petits (avec son parcours enfant/ famille) comme des plus grands, vous révèlera l’évolution de l’arme du Train au service de la France. Le parcours permanent est adapté aux personnes à mobilités réduites et aux mal voyants et l’équipe est prête à accueillir les publics scolaires dans des visites pédagogiques adaptées à chaque niveau scolaire.

Au travers d’une dizaine de salles, vous pourrez découvrir une collection éclectique composée d’armes, de fresques, d’uniformes, de médailles, de maquettes, et autres objets personnels, illustrant depuis plus de deux siècles, l’histoire, les traditions et le patrimoine de l’arme du Train, responsable de la logistique de l’armée de Terre. Cet espace est également le premier jalon du futur pôle muséal devant à terme accueillir les trois collections patrimoniales du ministère des armées : le Matériel, le Train et l’armement de la DGA.

©EMB / pôle muséal de Bourges
Deuxième salle du parcours
©EMB / pôle muséal de Bourges
 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Écoles militaires de Bourges, Quartier Auger-Carnot, Avenue de Dun 18000
Bourges
02 48 68 74 50

Tarifs

Gratuit / Visite de groupes sur réservation

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h / Ouvert de février à juillet et de septembre à novembre

Fermetures annuelles

Janvier, août et décembre