Airborne Museum

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Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

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Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
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Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Tarifs

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël

Maison du Souvenir de Maillé

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Maillé, 25 août 1944, drame de la Seconde Guerre mondiale


Consulter l'offre pédagogique >>>  maison Maillé


Le 25 août 1944, alors que Paris fêtait sa libération, 124 habitants de Maillé, petite commune du Sud de la Touraine, sont massacrés par des soldats allemands.

Dans les années qui suivent le drame, le village est entièrement reconstruit. Cette absence de ruines contribuera par la suite, contrairement à Oradour-sur-Glane, à ce que ce drame tombe totalement dans l’oubli, alors même qu'il est pourtant le second massacre le plus important commis par les nazis sur le sol français.

Ouverte en 2006, la Maison du Souvenir cherche à faire connaître et reconnaître ce drame au travers de plus de 250 documents et d’un film de témoignages. Elle évoque l’histoire du village avant, pendant et après ce massacre. Espace pédagogique et citoyen, elle mène aussi une réflexion sur le sort des civils dans les conflits contemporains. Elle propose tout au long de l’année des expositions et animations.

Le 25 août 2008, ce massacre obtient enfin la reconnaissance nationale par l’inauguration de la Maison du Souvenir par le Président de la République.

facebook.com/MaisonduSouvenirdeMaille

Sources : ©Maison du Souvenir de Maillé
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Infos pratiques

Adresse

1 Rue de la paix 37800
Maillé
Tél. : 02 47 65 24 89

Tarifs

Droit d’entrée visite adulte individuel : 6,40 € Tarif réduit (enfants +12 ans, étudiants, enseignants, partenariat SNCF) : 3,20 € Gratuit enfants -12 ans Droit d’entrée visite adulte en groupe (>10 pers.) : 5,40 € Forfait visite guidée groupe (10-25 pers.) : 23,00 € Projection vidéo individuel : 1,90 € Projection vidéo groupe (10-40 pers.) : 6,40 € Forfait visite scolaire (< 35 élèves, sur réservation) : 59,00 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10:30 à 13:00 et de 14:00 à 18:00 du lundi au samedi. De 14:00 à 18:00 dimanche

Fermetures annuelles

1er janvier et 25 décembre. Week-ends de décembre à fin mars. Office du tourisme d'Azay Chinon Val de Loire - Bureau de Sainte-Maure-de-Touraine - Les Passerelles - 77 avenue du Général-de-Gaulle - 37800 Saint-Maure-de-Touraine - Tél. : 02 47 65 66 20

Musée mémorial du Linge

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Tranchée du champ de bataille du Linge. - Photo d’époque. ©Mémorial du Linge

 

Le Linge est un champ de bataille où eut lieu un affrontement meurtrier entre le 20 juillet et le 15 octobre 1915.


Consulter l'offre pédagogique du musée mémorial >>>  Linge


La crête du Linge est située dans les Vosges alsaciennes.

Haute de 1 000 mètres, elle sépare les vallées d'Orbey et de Munster, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Colmar.

Classée site historique par décret du 11 octobre 1921, elle fait partie des champs de bataille les plus meurtriers de la Première Guerre mondiale. Durant ce conflit, les Allemands avaient organisé leur défense sur la ligne de crête du Linge afin d'empêcher l'avance vers Colmar des troupes françaises.

Du 20 juillet au 15 octobre 1915, les chasseurs alpins, âgés souvent de 19-20 ans, lancèrent l'assaut contre ce bastion inexpugnable. Des obus à gaz et des lance-flammes furent utilisés.

Environ 10 000 Français et 7 000 Allemands périrent au cours de cette période avant que les troupes se figent et restent face à face jusqu'à la fin du conflit, en novembre 1918. Le site que l'on visite aujourd'hui est un gros mamelon rocheux, un terrain parsemé d'abris et quadrillé par un réseau de tranchées fortifiées couvert d'une lande rase et de quelques arbres. Les barbelés d'époque n'ont pas été enlevés et le tout est admirablement bien conservé.

Il est difficile d'imaginer que ce lieu superbe, dont la pointe nord du mamelon forme un éperon rocheux d'où l'on a une vue magnifique, a été le témoin d'une pareille boucherie. Pourtant, des centaines de soldats des deux bords y reposent encore.

Au Musée Mémorial sont exposés des objets français et allemands trouvés sur place : armes, munitions, reliques et objets personnels.

Des vitrines présentent des mannequins de chasseurs français et allemands, des maquettes du champ de bataille, des photographies d'époque, des lettres écrites par des soldats, des cartes figurant les opérations tactiques. Une projection vidéo de photographies d'époque est également proposée aux visiteurs.

 


Association du Mémorial du Linge

86, route du général de Gaulle 68370 Orbey

Tel : 03 89 77 29 97

Fax : 03 89 71 31 61

info@linge1915.com

 

Accès

Le Musée Mémorial et le champ de bataille du Linge à Orbey, se situent près du col du Wettstein "Nécropole Nationale française" sur la D11V1.

Ouverture

Du Vendredi Saint au 11 Novembre 9h00 à 12h30 - 14h00 à 18h00

Tarifs

Adulte : 3 €

Groupe (+10) : 2,50 € / pers.

- 16 ans (accompagné d'un adulte) et militaire en tenue : gratuit

Primaire et collège - 20 € par classe : gratuité pour deux accompagnants

Lycée 2,50 € / pers, gratuité pour deux accompagnants

 

Réservation obligatoire pour les scolaires et possibilité de télécharger un dossier pédagogique sur www.linge1915.com

 

Tourisme 68

Musée mémorial Le Linge 1914-1918

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Infos pratiques

Adresse

86 route du général de Gaulle 68370
Orbey
03 89 77 29 97

Tarifs

Adulte : 3 EurosGroupe(+10) : 2,5 Euros/pers.-16 ans (accompagné d'un adulte) et militaire en tenue : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 6 avril au 11 novembre de 09h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Du 12 novembre au 5 avril

Courriel : info@linge1915.com

Musée de la Résistance à Châteaubriant

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Vue du site de la Sablière. Source : MINDEF/SGA/DMPA - JP Le Padellec

La Sablière fut le témoin d’un évènement de la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1941, 27 otages furent fusillés par les Allemands en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes (Loire-Inférieure) Karl Hotz, tué deux jours plus tôt par de jeunes résistants français. Suite à cette date, La Sablière se fait appeler la « Carrière des fusillés » et des rassemblements rendant hommage aux fusillés de Châteaubriant s’organisent.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Châteaubriant


Le 30 septembre 1945, « L’Amicale Des Anciens Internés Politiques de Châteaubriant-Voves » est créée. Dès lors, cette Association a pour but de maintenir le souvenir de ces hommes, objectif intégré dans la démarche du tourisme de mémoire.

Cette ambition passe par l’entretien du mémorial national érigé à Châteaubriant et par l’aménagement de la Carrière des fusillés. Le site fut classé en 1993.

Le monument inauguré le 22 octobre 1950 fut réalisé par Antoine ROHAL, sculpteur.
Depuis 1951, les alvéoles devant le monument contiennent un peu de terre des hauts lieux de la Résistance. Tout autour de la carriére sont installées en 1986 les stéles portant photographie et les indications personnelles de chaque fusillé.

Elle passe également par l’organisation de commémorations et de conférences. Actuellement, le titre est « Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt ».

Pour transmettre cette histoire au public, le Musée de la Résistance à Châteaubriant,implanté dans la ferme qui jouxtait la carrière où ont été fusillés 27 hommes dont Guy Môquet, est inauguré en 2001 par l’Amicale. En 2007, l’Amicale délègue la gestion et l’animation du Musée à l’« Association des Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant ». Des expositions permettent de mieux comprendre la vie des internés et la Résistance dans le pays de Châteaubriant. Chaque année, une exposition en lien avec le thème du Concours National de la résistance et de la Déportation.

L’Office de Tourisme Intercommunal du Castelbriantais propose des visites guidées payantes de la Carrière et du Musée. Le Musée peut également être visité de manière libre et gratuite. Des documents sont mis à la disposition du public.

 

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance à Châteaubriant
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Infos pratiques

Adresse

La Sablière, Carrière des Fusillés 44110
Châteaubriant
02 40 28 60 36 (ou office de tourisme : 02 40 28 20 90)

Tarifs

Gratuité (sauf office de tourisme)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi de 14H à 17H et sur rendez‐vous pour les visites de groupes en téléphonant

Fermetures annuelles

Le Musée est fermé au public du 23 décembre 2015 au mardi 12 janvier 2016 inclus, la réouverture s’effectue le mercredi 13 janvier 2016 à 14h.Office de tourisme de référence - 29 Place Charles de Gaulle ‐ BP 203 ‐ 44146 CHATEAUBRIANT Cedex - Tel. : 02 40 28 20 90

Ecomusée de Saint-Nazaire

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L'Ecomusée de Saint-Nazaire. Source : © Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine

L'Ecomusée, un voyage dans l'histoire de la ville.

L'écomusée de Saint-Nazaire, est situé sur le port face aux Chantiers Navals. Il présente une exposition permanente et des expositions temporaires ou des animations commémoratives sur des thèmes maritimes ou sur l'histoire de Saint-Nazaire.

Le cuirassé Jean Bart

La mise sur cale du cuirassé Jean Bart commence le 12 décembre 1936 dans une nouvelle forme de construction (appelée par la suite la forme Jean Bart) aux Ateliers et Chantier de la Loire à Saint-Nazaire. En mai 1940. les troupes allemandes enfoncent le front français. Bien qu'inachevé, le cuirassé doit quitter précipitamment sa forme de construction le 19 juin 1940 sous les attaques aériennes de trois bombardiers allemands. Sous le commandement du Capitaine de vaisseau Ronarc'h avec à son bord 375 marins et officiers de la Marine, 159 ouvriers et ingénieurs civils des chantiers navals nazairiens, le cuirassé Jean Bart arrive à Casablanca (Maroc) le 22 juin 1940. Le 25 août 1945, il regagne la France pour être achevé à Brest jusqu'en 1950. Il participe à la campagne de Suez en 1956. Il est désarmé et ferraillé en 1970.

 

Le cuirassé Jean Bart. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Principales caractéristiques du navire 1ère version non achevée de 1936 :

Longueur : 248 m

Largeur : 33 m. 08

Tirant d'eau : 9 m 17

Déplacement : 38 450 tonnes

Vitesse moyenne en service: 32 noeuds

Puissance de l'appareil propulsif : 150 000 CV

Nombre de lignes d'arbre d'hélice : 4

Armement :

- 8 canons de 380 mm dans 2 tourelles quadruples

- 15 canons de 152 mm dans 5 tourelles triples

- 12 canons de 100 mm dans 6 tourelles doubles

- 12 canons de 37 mm dans 6 affûts doubles

- 24 mitrailleuses de 13.2 mm dans 6 affûts quadruples

- 3 hydravions Loire-Nieuport et 2 catapultes.

Constructeurs: Ateliers et Chantier de la Loire et Chantier de Penhoët Saint-Nazaire

Armateur : Marine Nationale

 

La guerre de 1940 à 1945

Le port occupé

Pendant la Seconde guerre mondiale, le port de Saint-Nazaire devient un lieu stratégique important. Le 12 juin 1940, le front est enfoncé par les troupes de la Wehrmacht et 40000 soldats britanniques, polonais, tchécoslovaques refluent vers le port de Saint-Nazaire pour tenter d'embarquer vers la Grande-Bretagne. Le 17 juin, trois mille réfugiés, soldats et civils, trouvent la mort à bord du paquebot Lancastria qui quittait Saint-Nazaire et l'estuaire de la Loire, Le 19 juin, le cuirassé Jean Bart, alors en construction à Saint-Nazaire, sort de l'estuaire pour échapper aux troupes allemandes qui pénètrent dans la ville le 21 juin. Dès janvier 1941. l'occupant commence la construction de la base sous-marine, ainsi qu'une série de bunkers le long du littoral et à l'entrée de l'estuaire et du port. Ce port fortifié sera attaqué par un raid surprise d'un commando britannique, le 27 mars 1942, nommé raid Chariot. Le commando britannique réussit à neutraliser des équipements du port dont la grande forme écluse Joubert située entre les deux bassins du port grâce à l'explosion du destroyer Campbeltown.

Le Campbeltown

Longueur : 101 m

Largeur : 9,90 m

Tirant d eau : 3,30 m

vitesse max. : 35 noeuds

Le Campbeltown était un vieux destroyeur américain, appelé Buchanan, et mis en service en 1920, lorsqu'il fut cédé par les Etats-Unis à l'Angleterre en septembre 1940, avec 49 autres unités, en échange de l'utilisation des bases britanniques du Newfoundland et des West Indies. Dès sa sélection pour l'Opération Chariot, le Campbeltown fut envoyé au Chantier naval de Portsmouth pour y être modifié. Il s'agissait non seulement d'y installer à l'avant 5 tonnes d'explosifs noyées dans du ciment, mais aussi de transformer sa silhouette particulièrement reconnaissable, avec sa forme effilée et ses 4 cheminées. Les cheminées arrière furent donc retirées et celles de l'avant taillées en sifflet, de façon à lui donner l'allure d'un torpilleur allemand, type "Möwe-Class". Enfin, iI fut peint aux couleurs habituelles des navires opérant dans la Manche, de manière à passer le plus inaperçu possible. En trois semaines, le navire bélier de l'Opération Chariot était prêt.

 

Prisonniers britanniques du commando Chariot, le 28 mars 1942. Source : collection privée

 

Naufrage du Lancastre le 17 juin 1940. Source : collection privée

 

Les bombardements de la ville et du port

La base sous-marine allemande de Saint-Nazaire constitue un objectif stratégique à atteindre pour les bombardiers alliés. C'est en fait la ville et ses habitants qui vont être les principales victimes de cinquante bombardements provoquant 479 morts, plusieurs centaines de blessés et une ville détruite à 85%. Dès le début de l'occupation, Saint-Nazaire est bombardée par l'aviation britannique. C'est à partir de 1943 que les "forteresses volantes" des Américains vont prendre la relève, déversant des centaines de bombes explosives et incendiaires. Devant l'impossibilité de neutraliser la base sous-marine, les Alliés décident en 1943 de rendre la ville inhabitable et le fonctionnement du port difficile, avec des bombardements à haute altitude.

 

Poste de Défense anti-aérienne allemande surplombant le bassin de Saint-Nazaire. Source : collection privée

 

Le bombardement incendiaire du 28 février 1943 va détruire à lui seul près de la moitié de la ville. Il sera suivi par d'autres, comme celui du 29 mai 1943 regroupant en un seul raid 170 bombardiers sur Saint-Nazaire. A partir du 1er mars 1943, un plan d'évacuation totale des habitants est organisé. Désormais, les Nazairiens se trouvent répartis dans la Brière voisine et dans les différentes communes de la Presqu'île guérandaise.

 

Bombardements du port de Saint-Nazaire par l'armée américaine le 29 mai 1943. Source : collection privée

 

Le port libéré

A partir de juin 1944, l'ensemble du territoire français va être libéré, sauf les poches de résistance allemande autour des bases sous-marines. De septembre 1944 à mai 1945, la région de Saint-Nazaire est encerclée par les troupes alliées américaines et les unités françaises de résistants, sur un rayon de trente kilomètres au Nord et au Sud de l'estuaire de la Loire. Le centre de cette forteresse de Saint-Nazaire étant la base sous-marine.

 

Cérémonie officielle de reddition de la poche de Saint-Nazaire, à Bouvron le 10 mai 1945.
Le général allemand Junck remet symboliquement son arme au général américain Kroemer. Source : ECPAD

 

Le 10 mai 1945, le général allemand Junck accepte la reddition de la poche de Saint-Nazaire et de ses 28000 soldats. Le 11 mai, les troupes alliées pénètrent dans la ville détruite, puis dans la base sous-marine et saisissent un U-Boot, le U-510 type IX, un pétrolier, un navire-hôpital, deux mouilleurs de mines, une douzaine de dragueurs, une dizaine de remorqueurs et une quinzaine de patrouilleurs. Le U-510 sera par la suite intégré dans la marine nationale française sous le nom de "Commandant Bouan". L'état-major allié installe son Q.G. à bord du navire-hôpital allemand, le München.

 

Visite officielle du général de Gaulle à Saint-Nazaire le 23 juillet 1945. Source : collection privée

 

Le 23 juillet, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, visite la ville et les chantiers navals en ruines. Il inscrira sur le livre d'or de la ville cette simple phrase : "A Saint-Nazaire qui est un exemple et un espoir".

Appel à la population

Les autorités allemandes affirment que "les civils français ont participé hier soir à des actes de guerre contre l'armée d'occupation.

 

Appel à la population. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Nous ne pouvons pas croire que cela se soit produit. Nous devons seulement porter immédiatement à la connaissance de nos concitoyens l'avis qui vient de nous être donné : La population entière sera tenue pour responsable de tout nouvel attentat. Si les coupables ne sont pas découverts sur le champ, le dixième des habitants du quartier où le fait se sera produit sera fusillé sans Jugement sans préjudice de mesures plus générales pouvant frapper l'ensemble de la population. Ainsi donc tout coup porté à l'armée allemande sera un coup porté à des Français. Nous faisons à nouveau un appel pressant à la population pour qu'elle conserve son calme et sa dignité. Saint-Nazaire, le 31 Mars 1942, P. TOSCER, Maire. GEORGELIN, GARREC, GAUFFRIAU, GRIMAUD, adjoints.

 

Commerce triangulaire

Depuis toujours, l'estuaire de la Loire est un axe de circulation pour les navires marchands. De nombreux navires négriers ont parcouru dans les deux sens cet estuaire depuis le XVIle siècle jusqu'au début du XIXe siècle.

 

"La vue du Cap Français et du navire la Marie-Séraphique" . aquarelle anonyme XVIIIe siècle. Source : cliché Ville de Nantes-Musée du Château des ducs de Bretagne

 

Les navires négriers étaient armés par les armateurs nantais avec des équipages recrutés jusque dans la Presqu'île guérandaise. Ils partaient avec des produits manufacturés et des objets de pacotilles servant de monnaies d'échange pour charger des esclaves capturés sur la côte Ouest de l'Afrique (Sénégal, Golfe de Guinée.) Ces esclaves transportés jusqu'aux Antilles étaient échangés contre des marchandises tropicales (bois, sucre, café...) acheminées jusqu'à Nantes. Ainsi Nantes, premier port négriers français, a transporté 450.000 Africains vers l'Amérique Centrale soit 40 % de ce trafic maritime.

L'abolition de l'esclavage

Avec la Révolution française, l'Assemblée constituante vote le 26 août 1789, le texte de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen", véritable fondement philosophique et juridique de la République française. La principale innovation de ce texte est résumée dans son article 1er : "Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". En droit seulement car il y a des limites comme pour les esclaves non reconnus au départ comme de vrais citoyens dans les colonies françaises (Antilles). Si les esclaves dans ces colonies sont libérés en 1794, le commerce triangulaire continue jusqu'en 1848 où la Seconde République française impose son abolition définitive.

La sculpture de Mayo

A partir de 1863, un bac assure la traversée régulière de l'estuaire entre Saint-Nazaire et la rive sud à Mindin. Le développement des liaisons entre les deux rives ne cesse d'augmenter, avec des bacs transportant passagers, animaux et véhicules. A partir de 1959, les liaisons se font avec des bacs amphidromes donnant une place importante au fret des véhicules à moteur, jusqu'à la mise en service du pont de Saint-Naraire en 1975. Dans le cadre de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française en 1989, Jean-Claude Mayo, artiste sculpteur, d'origine réunionnaise, réalise une oeuvre à partir des ducs d'Albe de l'ancien embarcadère du bac de Mindin. Son oeuvre se compose de parties en bois pouvant suggérer les membrures d'un vaisseau négrier. Trois personnages en bronze soulignent les étapes de l'abolition de l'esclavage :

 

D'abord l'esclave enchaîné. Source : petit-patrimoine.com

 

Ensuite celui qui lutte pour sa libération. Source : petit-patrimoine.com

 

Enfin l'esclave libéré qui regarde l'avenir.  Source : petit-patrimoine.com

 

La sculture Mayo. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Renseignements pratiques :

Ecomusée

Avenue de Saint-Hubert 44600 Saint-Nazaire

Tél. : 02 51 10 03 03

Fax : 02 51 10 12 03

E-mail : ecomusee@mairie-saintnazaire.fr

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Saint-Hubert 44600
Saint-Nazaire
02 51 10 03 03

Tarifs

Tarif adulte : 3 € Tarif enfant (de 4 - 17 ans): 2 € Entrée payante du 1er avril au 30 septembre, entrée gratuite pour tous le reste de l'année.

Musée du Maréchal Joffre

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Maison natale du Maréchal Joffre Source : site mairie-rivesaltes.fr

En hommage au soldat élevé à la dignité de Maréchal de France en 1916, la commune a acquis sa maison natale et en a fait un musée

Le maréchal Joffre est né le 12 janvier 1852 à Rivesaltes. Afin de rendre hommage au soldat qui fut élevé à la dignité de Maréchal de France en 1916, la commune a acquis sa maison natale et en a fait un musée.

L'inauguration a eu lieu le 10 janvier 1987 par M. Boyon, alors secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Défense.

Au rez-de-chaussée, anciennement l'écurie, l'atelier de tonnellerie et le hall d'entrée, la présentation met en valeur les grands moments de la vie du Maréchal. Deux sculptures représentent l'homme de 14. Une trentaine de panneaux comportant 200 photographies retracent son parcours. Un tableau évoque les grandes batailles de la Première Guerre mondiale.

Au premier étage de l'appartement familial, le visiteur découvre le cabinet de travail meublé avec ses éléments originaux. Y sont exposés également des tableaux historiques et des cadeaux des catalans espagnols et d'Amérique du sud. L'antichambre rassemble des objets (képi, épée et bicorne d'académicien) et des mannequins équipés en fantassins de 1914-1915, ainsi que des tenues du Maréchal. La chambre natale et la cuisine ont été reconstituées.

Un dernier étage, qui servit de pailler, est principalement dédié à la bataille de la Marne. Un plan en relief animé et des projections en reconstituent les grands moments. Un film d'une cinquantaine de minutes retrace les principaux événements de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale. A l'extérieur, une statue équestre du Maréchal Joffre borde la promenade.

 

Musée Maréchal Joffre

11, rue du Maréchal à Joffre - 66600 Rivesaltes

Tél : 04 68 64 24 98 ou 04 68 64 04 04

Fax : 04 68 38 50 88

 

Horaires

Ouvert tous les jours de 8h à 12h et de 14h à 18h sauf le week-end

De juin à septembre de 8h à 12h et de 14h à 18h sauf le week-end de 14h à 18h

Fermé les jours fériés Entrée libre

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Infos pratiques

Adresse

11 rue du Maréchal à Joffre - 66600
Rivesaltes
04 68 64 24 98 04 68 64 04 04

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert la semaine de 8h à 12h et de 14h à 18h.De juin à septembre de 8h à 12h et de 14h à 18h sauf le week-end de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés et les week-end d'octobre à mai.

Montormel-Coudehard

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Mémorial de Montormel-Coudehard. Source : site memorial-montormel.org

Ce mémorial a été construit en 1994, à l'occasion du 50e anniversaire de la bataille de Normandie

L'espace muséographique de Coudehard - Montormel, unique en son genre, est situé au coeur de la poche de Falaise, là où finit de s'effondrer sous les coups Alliés la puissante machine de guerre allemande.

L'espace muséographique se compose d'un monument-exposition extérieur et d'une visite guidée au sein du mémorial, qui propose un programme annuel et aux alentours une visite libre du champ de bataille.

Le monument a été érigé pour le 20e anniversaire de la bataille, en 1965. Son architecture sobre invite à la réflexion sur le sens des événements tragiques qui se sont déroulés ici, et commémore le sacrifice des soldats polonais tombés "pour notre liberté et la votre".

Le mémorial a été construit en 1994, à l'occasion du 50e anniversaire de la bataille. Inséré dans le flanc de la colline 262, à l'endroit où les chars polonais vinrent s'installer l'après-midi du 19 août 1944, il se compose naturellement dans le paysage.

Le programme annuel, ouvert à tous, propose des découvertes guidées dans la poche de Falaise, projections de films, et animations culturelles diverses.

Les alentours du mémorial identifiés par le circuit "Août 1944" permettent de repérer les endroits stratégiques âprement disputés au cours des combats de la poche de Falaise et de rendre hommage aux combattants. Témoignage des efforts conjugués de quatre nations alliées à vaincre un ennemi commun, l'espace muséographique de Coudehard - Montormel constitue une plongée inoubliable dans l'enfer de la bataille de Normandie, dont la découverte constitue immanquablement une expérience d'une rare portée pédagogique.

 

Mémorial de Montormel-Coudehard

"Les Hayettes" 61160 Montormel

Tél. : 02 33 67 38 61

Fax : 02 33 67 38 72

E-mail : memorial.montormel@worldonline.fr

 

Ouverture :

Du 1er mai au 30 septembre : Tous les jours : 9h30 - 18h00

Du 1er octobre au 31 mars : Mercredi / Samedi / Dimanche : 10h00 - 17h00

(Les autres jours sur réservation pour les groupes)

Du 1er au 30 avril : Tous les jours : 10h00 - 17h00

 

Tarifs :

Adultes 5€
Groupes 4€
Etudiants et enfants de plus 12 ans 3,50€
Enfants (moins de 12 ans) 2,50€
Anciens combattants 4€
Veterans Seconde Guerre Mondiale Gratuit

 

Mémorial de Montormel

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Infos pratiques

Adresse

Les Hayettes 61160
Montormel
Tél. : 02 33 67 38 61 - Fax : 02 33 67 38 72

Tarifs

Adultes 5€Groupes 4€Etudiants et enfants de plus 12 ans 3,50€Enfants (moins de 12 ans) 2,50€Anciens combattants 4€Veterans Seconde Guerre Mondiale Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre, tous les jours : 9h30 - 18h00Du 1er octobre au 31 mars, mercredi / samedi / dimanche : 10h00 – 17h00.(Les autres jours sur réservation pour les groupes)Du 1er au 30 avril, tous les jours : 10h00 – 17h00

Fermetures annuelles

du 15 décembre au 15 janvier

Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie

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Résultat de la volonté de résistants de transmettre aux jeunes générations l’histoire de la Résistance et de la Déportation de Picardie et les idéaux pour lesquels les résistants s’étaient battus, un musée a été inauguré en 1986 dans l’Aisne à Tergnier.

L’initiative de la création revient à M.Etienne DROMAS, capitaine FFI du groupement B et président des Combattants Volontaires de la Résistance.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Picardie


La Picardie est une région fortement touchée par les deux guerres mondiales. 

Région stratégique, lieu de passage entre le nord de l'Europe et Paris, la Picardie se trouve partagée entre la zone interdite et la zone occupée. La présence de l'occupant est durement ressentie. Des hommes et des femmes vont peu à peu réagir. "L'armée de l'ombre" se construit. 

Le département de l'Aisne a sur son territoire un musée consacré à l'histoire des résistants et des déportés. Un musée voulu par des résistants dont Etienne Dromas, qui a trouvé sa place dans la commune associée de Tergnier, Fargniers. 

Vous êtes invités à découvrir ce musée unique en Picardie, implanté sur une place classée monument historique.

L’histoire du lieu

Après avoir trouvé à Tergnier un bâtiment pouvant l’accueillir, le conseil général de l’Aisne vote la somme nécessaire à sa rénovation. L’office départemental de tourisme, avec à sa tête Maurice Bruaux, apporte son aide et son concours. Le premier aménagement se fait grâce à la mobilisation des résistants qui assurent son fonctionnement pendant de nombreuses années.

 

À voir

Le premier espace permet de découvrir et de comprendre l’histoire de la période allant de l’arrivée d’Hitler au pouvoir jusqu’à l’intervention du maréchal Pétain le 17 juin 1940, suivent des espaces consacrés à l’appel du 18 juin, la naissance de la Résistance et son action, la vie quotidienne sous l’Occupation, la répression et la Déportation. Un espace est également consacré au bureau des opérations aériennes et aux parachutages, aux forces françaises libres dans le monde, au Débarquement et à la Libération. De nombreux objets et matériels viennent compléter l’exposition permanente : un Beechcraft C.45, une locomotive, un wagon ayant servi à la déportation… En octobre 2005, 300 mètres carrés se sont ajoutés à la salle d’exposition permanente. Cet espace polyvalent met à disposition du public une salle de réunion, de conférence, d’exposition temporaire et de projection ainsi qu’une médiathèque et un centre documentaire.

Le musée accorde une place toute particulière au public scolaire. Des dossiers pédagogiques ont été élaborés. Des ateliers (analyse de documents, rencontre avec des témoins…) sont développés sur différents thèmes (la vie sous l’Occupation, la Résistance…), et sont animés par les enseignants ou par un intervenant du musée.

 

Sources : ©Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie
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Infos pratiques

Adresse

5 place carnegie FARGNIERS 02700
Tergnier
Téléphone/ 03.23.57.93.77

Tarifs

Individuels :- adultes : 5€- 18-25 ans : 1€- moins de 18 ans : gratuité.Entrée + visite guidée : 6 € (sur réservation)Groupes (à partir de 10 personnes):- adultes : 5€- scolaires : 2€.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18hDimanche après-midi de 14h30 à 18h30

Fermetures annuelles

1 mai1er novembre24 et 25 décembre31 décembre et 1er janvier et tous les lundisOffice de tourisme : place du marché Couvert - 02300 Chauny - Tel : 03.23.52.10.79

Musée de l'Aviation du Mas Palegry

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Fouga Magister de 1956. Source : Photo Dan Wrightson

Crée en 1976, ce musée situé au Mas Palègry rassemble avions, maquettes et des centaines de pièces originales.

Crée en 1976 par M. Noettinger, ce musée situé au mas Palegry rassemble avions, maquettes et des centaines de pièces originales.

Son concepteur, lui-même pilote a voulu partager sa passion du monde de l'aéronautique. Il est "dédié à tous les pilotes qui un jour ne sont pas rentrés à leur Base mais aussi à tous ceux, qui de près comme de loin, en l'air ou au sol ont participé à la création des avions, leur entretien, leur sécurité".

Le visiteur est invité à découvrir une histoire de l'aviation en plus de 500 modèles originaux échelle 1/200ème, des maquettes d'exposition et des centaines de photos et d'objets.

La collection comprend notamment un modèle de MS733 "Alcyon", un autres de MH1521 "Broussard", mais aussi un Fouga "Magister", un Republic RF84F "Thunderflash", un DE Havilland "Vampire".

Des cabines de Dassault Mystère IV, de F84G "Thunderjet", un planeur Caudron C800 et Pou du ciel Mignet-Boyer ainsi qu'une maquette du prototype du Mirage F1 grandeur nature ne manqueront pas d'attirer l'attention des curieux.

 

Musée de l'Aviation

Mas Palègry, route d'Elne - 66000 Perpignan

Tel : 06 18 92 64 14

 

Ouvert du lundi après-midi au samedi du 1er avril au 30 octobre de 10h à 12h et de 15h à 19h  

Pendant les vacances scolaires de 14h à 18h ou sur rendez-vous. Entrée 3 € 50

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Infos pratiques

Adresse

Mas Palègry, route d'Elne - 66000
Perpignan
Tel : 04 68 54 08 79Fax : 04 68 54 08 79

Tarifs

3,50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Musées et Citadelle de Belfort

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© Philippe Martin

Dominant la trouée de Belfort en protégeant la « porte de l’Alsace », la Citadelle est le résultat de plusieurs siècles d’évolutions architecturales, du Moyen Âge au XIXe siècle. Symbole de la guerre de 1870 avec la construction du Lion de Bartholdi sur sa façade, elle témoigne du statut particulier de Belfort, l’un des derniers bastions de la résistance française lors de ce conflit.

La trouée de Belfort est située au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura, lieu de passage privilégié entre l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse vers la Franche-Comté et le sillon rhodanien.

  • L’enceinte urbaine et le Château

Au Moyen Âge, Belfort est une bourgade protégée par un mur de pierre et quelques tours, au pied du rocher sur lequel est bâti un château féodal attesté dès 1226. De 1637 à 1648, le comte de la Suze fait ajouter un front bastionné au château. Puis, à la demande du roi Louis XIV, Vauban étudie la modernisation de la place forte. Il fait ajouter au château un ouvrage à cornes ainsi qu'une caserne. Mais c'est dans la ville elle-même que les transformations sont les plus spectaculaires : l'ancienne enceinte urbaine est rasée et remplacée par une enceinte bastionnée pentagonale qui double la surface de la ville dans laquelle sont construits des casernes et des magasins.

De cette nouvelle enceinte subsiste d'importants éléments, en particulier trois tours bastionnées et la porte de Brisach avec son front bastionné complet. La valeur de ces fortifications est attestée particulièrement par le siège de 1815 qui laissa la place invaincue.

La Citadelle de Belfort présente à l’ennemi une succession de trois enceintes. D'abord l'enceinte extérieure, dans laquelle a été inclus l'ancien ouvrage à cornes de Vauban, puis l'enceinte intermédiaire qui comprend un groupe de casemates d'artillerie. Ces deux enceintes (construites entre 1820 et 1840) sont l'œuvre du général Haxo. Après l'enceinte intermédiaire, le couronné du comte de la Suze (1637-1648) offre aux regards sa masse imposante. Dominant ce couronné, un cavalier (terre-plein élevé au-dessus d'un autre ouvrage pour en doubler les feux) abrite des casemates d'artillerie (1819-1826) derrière lesquelles se trouvent la Cour d'honneur et la caserne de grès rose qui date de 1826. Du château fort médiéval, il ne reste aujourd'hui que le puits, le fossé (recouvert et transformé en caserne en 1749) et la tour des Bourgeois (XIIIe siècle).

  • La première ceinture de forts

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les villes sont sous la menace des canons installés sur les collines les plus proches. Pour empêcher l'occupation de celles-ci, il faut y installer un ouvrage fortifié : c'est l'apparition des ceintures de forts autour des villes. Les premières modernisations de la place de Belfort après Vauban interviennent à partir de 1817 sous les ordres du général Haxo. Le château est complètement remanié et transformé en une forteresse moderne, l'enceinte urbaine est retouchée, tandis qu'au nord-est de la ville se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice. Puis en 1857, une enceinte des faubourgs est esquissée. L'accroissement de la portée des canons rend indispensables de nouveaux ouvrages à l'ouest (le fort des Barres, construit de 1865 à 1870) et au sud de la ville : en 1870, avec les redoutes terrassées des Perches et celles de Bellevue s'achèvent la première extension des défenses de la ville. Après la guerre, dans le cadre du programme "Séré de Rivières", les forts des Perches sont reconstruits et un mur d'enceinte des faubourgs édifié.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, rue Xavier Bauer 90000
Belfort
03 84 54 25 51

Tarifs

L’accès à la Citadelle est gratuit / Tarifs pour l’ensemble des Musées de Belfort et le Lion : 10€ tarif plein, 7€ tarif réduit en saison haute (avril – septembre) - 7€ tarif plein, 5€ tarif réduit en saison basse (octobre – mars) - 1 € terrasse du Lion seule / Gratuit : ICOM, Museum Pass Musées, moins de 18 ans, handicapés et accompagnateurs, 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Citadelle : ouverte tous les jours de 8h à 18h (17h le mardi), juillet-août de 8h à 20h / Musée d’Histoire : du 1er octobre au 31 mars : 14h à 18h, fermé le mardi - Du 1er avril au 30 juin + septembre : 10h à 12h30 et 14h à 18h30, fermé le mardi - Juillet et août : ouvert tous les jours / Terrasse du Lion : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er novembre, 25 décembre.

Site Web : musees.belfort.fr