Gorcy

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Source : Photo Aimelaime

Création en 1921 . bataille des frontières (août 1914).

1922 : corps regroupés des cimetières militaires des environs (Cussigny) et de la Batte (Signeux, Baranzy) en Belgique.

 

Le cimetière national de Gorcy regroupe les dépouilles de 1 263 soldats morts pour la France lors des batailles des frontières en août 1914. Créée en 1921, cette nécropole est typique des cimetières militaires du début de la Grande Guerre, période où le principe des tombes collectives subsiste jusqu'en 1915. C'est pourquoi, 1 215 corps, exhumés des communes alentours et de Belgique, sont répartis en trois ossuaires. Au cours de la guerre, le recours aux tombes individuelles se généralise. La loi du 29 décembre 1915 accorde ainsi aux soldats morts pour la France le droit d’être inhumé en sépulture individuelle. En 1924, placé sous la présidence de la maréchale Foch, un comité rassemblant des parents endeuillés y érigea un imposant monument rappelant le sacrifice des morts du 22 août 1914.

Parmi les soldats inhumés à Gorcy, dont beaucoup sont originaires du Centre de la France, reposent l'aspirant Germain Foch et le gendre du président du Conseil René Viviani. 

Bataille des frontières - 14 - 25 août 1914

Depuis le 1er août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique "neutre" un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Et si, appliquant le plan XVII, le général Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine pour reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871, d'autres armées françaises soutenues par le corps expéditionnaire britannique essaient de contenir l’avancée allemande en Lorraine, dans les Ardennes, à Charleroi et à Mons. C'est la bataille des frontières, au cours de laquelle, du 14 au 25 août 1914, se déroulent de violents affrontements. Ces derniers préfigurent la dureté de la guerre et révèlent aussi l’importance croissante de l’artillerie lourde et de l’aviation

En Lorraine, du 14 au 18 août, la 3e armée du général Ruffey progresse rapidement. Seul le terrain accidenté ralentit cette marche dont le but est d'atteindre Arlon. Le 5e corps porte ses avant-gardes vers Signeulx, Gorcy et Cosnes. Maitre du terrain et doté d’une importante artillerie de campagne, placé en embuscade, l'ennemi harcelle les Français dont chaque assaut se heurte à des positions solidement organisées. Au cours de l'un d'eux, l'aspirant Germain Foch, dont le corps repose à Gorcy, tombe à la tête de sa section. Outre son fils, le général Foch perd son premier gendre, le capitaine Bécourt tué à la tête de sa compagnie à quelques dizaines de kilomètres de là, près de Mercy-le-Haut. Pour préserver le général, il ne fut informé partiellement de ces nouvelles que le 9 septembre 1914, en pleine bataille de la Marne.

Du côté allemand, au cours de ces combats s'illustre le jeune officier Erwin Rommel qui deviendra, en 1941, le "renard du désert".

Très vite, la situation est éprouvante. Mais malgré les efforts consentis, les soldats français sont forcés de se replier. En raison de la violence des combats, la journée du 22 août 1914 est ainsi la journée la plus meurtrière pour l'armée française qui dénombre la perte de plus de 20 000 hommes. Le même jour à Gorcy, six civils accusés d'avoir pris part à des combats d'arrière garde sont exécutés par les Allemands.

Le succès de l’armée allemande est sans équivoque. Cette bataille est un échec cuisant pour les Français qui ont confondu esprit offensif et "offensive à outrance". En raison de cette faute doctrinale, le bilan humain est lourd. Cependant la victoire allemande n’est pas totale. Non seulement l’offensive française a retenu en Lorraine des troupes ennemies qui auraient pu être engagées à l’ouest pour la marche vers Paris, mais en plus les Français se sont repliés en bon ordre. Ils n’ont perdu que peu de territoire tout en conservant Nancy. Le front se fige. Joffre ordonne aux troupes de se replier sur la Marne. Bien qu'harassées, elles trouveront les ressources, morale et physique pour reprendre l'offensive. La bataille de la Marne va devenir la première victoire française de la Grande Guerre.

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Infos pratiques

Adresse


Gorcy

En résumé

Accès :

A l’ouest de Longwy . N 88

Superficie : 1 270 m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 48
Ossuaires (3) : 1 215
Nombre de morts : 1263
1914-18 : 1 263 Français

Eléments remarquables

Monument aux morts du 22 août 1914. Tombe de l’aspirant Germain Foch, du 131èmeR.I., fils du maréchal, mort pour la France le 22 août 1914.

La nécropole nationale de Ville-Houdlémont

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Nécropole nationale de Ville-Houdlémont. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Ville_Houdlemont

 

La nécropole nationale de Ville-Houdlémont regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille des Frontières en août 1914. Créée à l’issue des combats, au cœur du village, cette petite nécropole témoigne de l’extrême violence des affrontements qui se déroulèrent, le 22 août 1914, dans la région de Longwy. Aujourd'hui, sont rassemblés les corps de 92 soldats français. Dix reposent en tombes individuelles, tandis que les restes mortels des 82 autres ont été déposés dans deux ossuaires. Surmonté d’une croix, un monument orné de 16 plaques de marbre rappelle la mémoire des soldats français morts ici-même le 22 août 1914, journée la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale.

 

La bataille des Frontières, 14-25 août 1914

En août 1914, les troupes allemandes déploient un vaste mouvement tournant par la Belgique en vue d'envelopper l’armée française. Après avoir concentré ses forces à la frontière, le général Joffre, appliquant le plan XVII, décide de porter ses efforts en Alsace et en Lorraine. Pour leur part, plus au nord, les 3e et 5e armées françaises ainsi que le corps expéditionnaire britannique doivent contenir la manœuvre allemande. C'est la bataille des frontières.

La Lorraine est ainsi au cœur des premiers enjeux militaires de la guerre où s'affirment déjà l'artillerie et l'aviation. Du 14 au 18 août, la 3e armée du général Ruffey attaque en direction d'Arlon. Malgré un terrain accidenté, boisé et difficile, les Français marchent rapidement. Le 5e corps porte ainsi ses avant-gardes dans le secteur de Gorcy et Cosnes. Loin de soupçonner l'importance des forces ennemies, les Français se heurtent en réalité à un adversaire bien supérieur en nombre qui, placé en embuscade, harcèle leur progression. La bataille des Frontières est une succession de combats localisés et très éprouvants. Pour l'armée française, le 22 août 1914 est ainsi la journée la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale. Plus de 20 000 hommes sont tués. Parmi eux, disparaît notamment l'aspirant Germain Foch, fils du général Foch. Le corps de cet officier repose aujourd'hui à Gorcy.

Dès le 23, les Français sont contraints d'entamer prématurément un repli, abandonnant la frontière et portant la guerre sur le territoire national. Pour les Français, animés d'un esprit purement offensif, ils négligent les mesures de sûreté essentielles. Privés souvent de l'appui de leur artillerie et faute de renseignements précis, ils lancent souvent des attaques téméraires infligeant des pertes importantes.

La bataille des Frontières apparaît donc comme l'un des premiers succès de l'adversaire. Pour autant, cette victoire n’est pas totale. Les Français ont ainsi pu se replier en bon ordre et ces combats ont mobilisé des forces qui auraient pu être plus utiles, à l'ouest, dans la manœuvre tournante conçue par les Allemands. Cet élan général s'est ainsi brisé, attirant les armées du centre à progresser plus vers le sud. Celles-ci vont devoir livrer sur la Meuse, les 27 et 28 août, une autre bataille qui retardera encore leur marche vers Paris. Progressivement, en Lorraine, le front se fige. Joffre ordonne à ses hommes, désormais talonnés, de se replier. Bien que harassés, du 6 au 12 septembre 1914, ils trouveront les ressources morale et physique pour reprendre l'initiative sur la Marne.

 

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Infos pratiques

Adresse

Ville-Houdlémont
À l’ouest de Longwy, D 88

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

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Eléments remarquables

Plaques commémoratives aux morts du 22 août 1914

La nécropole nationale de Villette

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Nécropole nationale de Villette. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Villette

 

La nécropole nationale de Villette regroupe les dépouilles de 74 combattants tués, les 22 et 23 août 1914, lors de la bataille des Frontières, en particulier dans le secteur de Longuyon et Villette. Créé en 1917 par l’armée allemande, ce cimetière est aménagé après la guerre pour y réunir les corps exhumés de cimetières militaires provisoires du secteur. En ce lieu, sont inhumés 74 soldats français du 101e régiment d’infanterie dont 52 reposent dans deux ossuaires. Par ailleurs, 36 dont 9 inconnus Allemands reposent ce lieu.

Renfermant les restes mortels de combattants français, la nécropole de Villette est caractéristique des cimetières militaires du début de la Première Guerre mondiale, et du traitement des corps des soldats défunts. En effet, à cette époque, les officiers sont généralement enterrés en tombes individuelles, alors que les hommes de troupe sont inhumés en fosse collective. Ce principe subsiste jusqu'en 1915, mais le recours aux tombes individuelles se généralise pour tous les combattants. La loi du 29 décembre 1915 accorde aux soldats morts pour la France le droit à être inhumé en sépulture individuelle.

La bataille des Frontières, 14-25 août 1914

En août 1914, les troupes allemandes engagent un vaste mouvement tournant par la Belgique en vue d'envelopper l’armée française. Après avoir concentré ses forces à la frontière, le général Joffre décide de porter d'abord ses efforts en Alsace puis en Lorraine. Plus au nord les 3e et 5e armées françaises ainsi que le corps expéditionnaire britannique se déploient pour contenir la manœuvre allemande. C'est la bataille des Frontières, où entre Charleroi et Longwy, le choc est brutal.

La Lorraine est au cœur des premiers enjeux militaires de la guerre où s'affirment déjà l'artillerie et l'aviation. Du 14 au 18 août, la 3e armée attaque en direction d'Arlon. Malgré un terrain accidenté, boisé et difficile, les Français marchent rapidement. Le 5e corps porte ses avant-gardes dans le secteur de Gorcy et Cosnes. Loin de soupçonner l'importance des forces ennemies, les Français se heurtent en réalité à un adversaire bien supérieur en nombre qui, placé en embuscade, harcèle leur progression. La bataille des Frontières est une succession de combats localisés et des plus éprouvants. Pour l'armée française, le 22 août 1914 est la journée la plus meurtrière dans l'histoire de la Première Guerre mondiale. Plus de 20 000 hommes sont tués. Parmi eux, disparaît notamment l'aspirant Germain Foch, fils du général Foch. Le corps de cet officier repose aujourd'hui à Gorcy. Au cours de leur engagement dans le secteur de Pierrepont, les hommes du 151e et 162e régiment d'infanterie subissent des pertes importantes. Les combats sont des plus violents dans les bois de Doncourt, de Goémont et de Grand-champs. Près de la moitié du 151e, soit 1 300 soldats, disparaît.

Dès le 23 les Français sont contraints d'entamer prématurément un repli, abandonnant la frontière. Pour les Français, animés d'un esprit purement offensif, ils négligent les mesures de sûreté essentielles. Privés souvent de l'appui de leur artillerie et faute de renseignements précis, ils lancent souvent des attaques téméraires affligeant des pertes importantes.

La bataille des Frontières apparaît comme l'un des premiers succès de l'adversaire. Pour autant, cette victoire n’est pas totale. Les Français ont ainsi pu se replier en bon ordre et ces combats ont mobilisé des forces qui auraient pu être plus utiles, à l'ouest dans la manœuvre tournante conçue par les Allemands. Cet élan général s'est brisé, attirant les armées du centre à progresser plus sud. Celles-ci vont devoir livrer, les 27 et 28 août sur la Meuse, une autre bataille qui retarde encore leur marche vers Paris. Progressivement, dans ce secteur de Lorraine, le front se fige. Joffre ordonne à ses hommes, désormais talonnés, de se replier. Bien que harassés, du 6 au 12 septembre 1914, ils trouveront les ressources morales et physiques pour reprendre l'initiative sur la Marne.

 

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Adresse

Villette
À l’ouest de Longwy, D 29c

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

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Eléments remarquables

Monument aux morts des 22-23 août 1914

La nécropole nationale de Pierrepont

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Nécropole nationale de Pierrepont. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Pierrepont

 

La nécropole nationale de Pierrepont regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles des frontières en août 1914. Créée en 1920, elle témoigne de l’extrême violence des combats du 22 et 23 août 1914 autour de Pierrepont, qui furent les plus meurtriers de la Grande Guerre. Aménagé successivement en 1920-1921, puis de 1932-1936 pour rassembler les corps exhumés de cimetières militaires provisoires de la région de Longwy et de la Crusnes, de Spincourt, de l’Othain, et du Loison, cette nécropole regroupe les corps de 3 758 Français, dont 1 416 en tombes individuelles. Deux ossuaires conservent les restes mortels de 2 342 hommes. À leurs côtés reposent également 493 Russes, 141 Belges, 2 Britanniques et 1 Roumain. Plusieurs soldats morts pendant le Seconde guerre mondiale, dont 20 Français, 55 Soviétiques et 1 Tchèque sont inhumés en ce lieu.

 

La bataille des Frontières, 14-25 août 1914

En août 1914, les troupes allemandes déploient un vaste mouvement tournant par la Belgique en vue d'envelopper l’armée française. Après avoir concentré ses forces à la frontière, le général Joffre, appliquant le plan XVII, décide de porter ses efforts en Alsace et en Lorraine. Pour leur part, plus au nord, les 3e et 5e armées françaises ainsi que le corps expéditionnaire britannique doivent contenir la manœuvre allemande. C'est la bataille des frontières.

La Lorraine est ainsi au cœur des premiers enjeux militaires de la guerre où s'affirment déjà, l'artillerie et l'aviation. Du 14 au 18 août, la 3e armée du général Ruffey attaque en direction d'Arlon. Malgré un terrain accidenté, boisé et difficile, les Français marchent rapidement. Le 5e corps porte ainsi ses avant-gardes dans le secteur de Gorcy et Cosnes. Loin de soupçonner l'importance des forces ennemies, les Français se heurtent en réalité à un adversaire bien supérieur en nombre qui, placé en embuscade, harcèle leur progression. La bataille des Frontières est une succession de combats localisés et trés éprouvants. Pour l'armée française, le 22 août 1914 est ainsi la journée la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale. Plus de 20 000 hommes sont tués. Parmi eux, disparaît notamment l'aspirant Germain Foch, fils du général Foch. Le corps de cet officier repose aujourd'hui à Gorcy.

Dès le 23, les Français sont contraints d'entamer prématurément un repli, abandonnant la frontière et portant la guerre sur le territoire national. Pour les Français, animés d'un esprit purement offensif, ils négligent les mesures de sûreté essentielles. Privés souvent de l'appui de leur artillerie et faute de renseignements précis, ils lancent souvent des attaques téméraires infligeant des pertes importantes.

La bataille des Frontières apparaît donc comme l'un des premiers succès de l'adversaire. Pour autant, cette victoire n’est pas totale. Les Français ont ainsi pu se replier en bon ordre et ces combats ont mobilisé des forces qui auraient pu être plus utiles, à l'ouest, dans la manœuvre tournante conçue par les Allemands. Cet élan général s'est ainsi brisé, attirant les armées du centre à progresser plus vers le sud. Celles-ci vont devoir livrer sur la Meuse, les 27 et 28 août, une autre bataille qui retardera encore leur marche vers Paris. Progressivement, en Lorraine, le front se fige. Joffre ordonne à ses hommes, désormais talonnés, de se replier. Bien que harassés, du 6 au 12 septembre 1914, ils trouveront les ressources morale et physique pour reprendre l'initiative sur la Marne.

La Tour-lanterne de Pierrepont

Érigée, en 1922, au centre de la nécropole, cet imposant monument est dédié au souvenir des soldats alliés disparus lors des combats de Pierrepont du 22-23 août 1914. Les pierres de cette Tour-lanterne proviennent d’une ancienne cheminée de la manufacture de draps démontée pierre par pierre et remontée dans le cimetière. La taille de ce monument s’explique par la volonté d’égaler le monument qui domine le cimetière allemand voisin où reposent 3 017 soldats. Une première plaque rappelle la mémoire des soldats tombés à Pierrepont ainsi que les noms des enfants de la ville, morts pour la France au cours de la Grande Guerre. La seconde porte les régiments de la 42e division d'infanterie ayant participé à la bataille de Pierrepont.

 

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Infos pratiques

Adresse

Pierrepont
Au sud de Longwy, D 66

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Tour-lanterne aux morts des 22 et 23 août 1914

Ouvrage du Bois du Four

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©Association Ouvrage A5 Bois du Four

Entièrement ferraillé sous l'occupation, l'Ouvrage A5 Bois du Four est une ruine oubliée en 1945 de la ligne Maginot.

Acheté par la Commune de Villers-la-Montagne en 1990, il est confié à une association de bénévoles qui le restaure et le rééquipe depuis plus de 30 ans. Au terme d'une visite de deux heures en immersion comme son équipage, vous découvrirez les subtilités de l'infanterie et de l'artillerie de forteresse, une chambre de tir de mortiers de 81 de type B entièrement restaurée unique dans le nord-est de la France et le quotidien des soldats du béton qui n'ont pas démérité, alors que tout s'effondrait autour d'eux. L'histoire longovicienne, sidérurgique et faïencière, y a également toute sa place.  Une muséographie au détail unique sur la ligne Maginot.
 


 

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Infos pratiques

Adresse

54920
Villers-la-montagne
07 68 34 36 71

Tarifs

8€ pour les + de 12 ans / 4€ de 7 à 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les dimanches de juin à septembre (départs des visites guidées à 14h et 16h) / Ouvertures exceptionnelles avec reconstituants les 1ers week-ends de juin, d'août, le premier dimanche de décembre, aux journées européennes du patrimoine et à la nuit européenne des musées

Fermetures annuelles

Fermé d'octobre à mai

Musée Lorrain - Palais Ducal de Nancy

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Façade du Musée Lorrain (ancienne entrée du Palais des Ducs de Lorraine). ©LOUIS54 - Creative Commons - domain public

Le Musée Lorrain invite le visiteur à découvrir la richesse de l'histoire de la Lorraine, de la Préhistoire au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Au cœur de la Vieille Ville de Nancy, le Musée Lorrain s'ordonne autour du Palais Ducal et de l'église des Cordeliers. La partie la plus ancienne du palais a été entreprise par René II (1473-1508), le vainqueur de Charles le Téméraire, et poursuivie par ses successeurs, jusqu'au début du XVIIe siècle.

Aujourd'hui l'ensemble comprend, au premier étage, la galerie d'apparat des ducs de Lorraine, dite "Galerie des Cerfs" et, au rez-de-chaussée, une galerie voûtée ouverte sur le jardin.

Une porterie marque l'entrée sur la Grande Rue. Encore gothique d'architecture, elle est par son décor un des premiers témoins de la Renaissance dans l'Est de la France.

En 1850, la première salle du Musée Lorrain ouvre ses portes au public. Dès lors, le musée va s'agrandir pour compter aujourd'hui environ 4 500 m2 d'exposition, distribués sur plusieurs sites au coeur de la Vieille Ville. Ces bâtiments, porteurs d'une histoire forte, abritent de riches collections rassemblées depuis plus de 150 ans notamment des tableaux de Georges de la Tour ou encore l'oeuvre de Jacques Callot, mais également des collections de références comme les collections d'art et tradition populaire. Depuis 2000, le projet de rénovation du Musée Lorrain associe dans une volonté commune la Ville de Nancy, la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, l'Etat et la Région Lorraine. Il est conduit par la Ville de Nancy, en tant que maître d'ouvrage, en partenariat avec l'Etat et la Région, dans le cadre du contrat de plan 2000/2006.

Le projet a pour but de restructurer le musée en conservant les bâtiments historiques et de créer de nouveaux espaces pour répondre aux missions des musées contemporains, aux attentes des publics d'aujourd'hui. Grâce à cela, le Musée Lorrain deviendra « le musée de tous les Lorrains » . un lieu culturel de référence à l'échelle régionale, mais aussi nationale et internationale. Un projet de réserves communes aux musées de l'agglomération nancéienne est en cours, il associe dans une volonté commune la Ville de Nancy et la Communauté Urbaine du Grand Nancy. L'objectif est à terme de disposer d'un lieu de stockage, de conservation et d'études des collections, mais également de bénéficier d'un outil permettant le développement d'une dynamique commune de ces établissements. La rénovation du Musée Lorrain est donc aujourd'hui concrètement engagée. Le musée continuera d'accueillir du public pendant la durée du chantier de rénovation.

En guise d'introduction, les salles consacrées à l'archéologie permettent de saisir les caractéristiques des différentes populations qui ont vécu dans cette région . objets de la vie quotidienne, parures, armement et sculptures témoignent de la richesse des civilisations préhistoriques, gallo-romaine et mérovingienne dans l'Est de la France. Les collections du Moyen Âge sont présentées dans la galerie voûtée du rez-de-chaussée du Palais Ducal. Sculptures religieuses et funéraires, pièces d'orfèvrerie côtoient des céramiques, des verres et vitraux d'époque médiévale ainsi que des armes du XIVe et XVe siècles. L'art de la Renaissance s'exprime en particulier dans les oeuvres de Ligier Richier (église des Cordeliers), et par un ensemble de vitraux et d'oeuvres sculptées remarquables, comme le Christ au jardin des Oliviers et le cycle de la Passion du Christ.

Autour de la Femme à la puce, célèbre chef d'oeuvre de Georges de La Tour sont regroupées des oeuvres peintes dans son entourage. Les cuivres et gravures de Jacques Callot constituent également un des points forts de la visite du musée. Parmi les objets emblématiques du règne de Stanislas, on notera la statue Louis XV, réduction de celle qui ornait la place royale avant d'être détruite sous la Révolution et remplacée par celle de Stanilas. La collection de faïences régionales des XVIIIe et XIXe siècles est un ensemble de référence.

Les armes, et l'évocation des chefs militaires originaires de Lorraine, rappellent le rôle de cette région stratégique et patriote au cours des XIXe et XXe siècles. Une salle de miniatures et une salle d'objets du culte juif constituent des collections particulières au sein du musée. La vie quotidienne des Lorrains de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle est illustrée par les collections d'art populaire et d'ethnographie abritées dans le couvent des Cordeliers : meubles régionaux, faïences populaires, objets domestiques y sont présentés dans des évocations d'intérieurs lorrains traditionnels.

Le service éducatif, association régie selon la loi de 1901, existe au sein du musée Lorrain depuis 1961. Le service propose toute l'année : aux établissements scolaires : de la maternelle aux classes terminales, aux enseignants, aux enfants et jeunes des établissements spécialisés, aux MJC, FJEP, foyers ruraux, une palette d'animations variées : - visites guidées ou libres : Musée Historique Lorrain, Musée des Arts et Traditions, Chapelle des Cordeliers, Porte de la Craffe, - contes mimés pour et par les jeunes enfants, - ateliers du mardi et mercredi ou durant les vacances scolaires : linogravure, costumes, gravure, masques, maquettes, photographie, - prêt de mallettes pédagogiques, vidéocassettes, diapositives, - participation du service à des animations culturelles : conférences, expositions, - élaboration et réalisation de classes et ateliers de patrimoine. Contact : Mireille Canet Tél./fax : 03 83 37 25 55
 

Musée Lorrain

Palais Ducal - 64, Grande Rue - 54 000 Nancy

Tél. : 03.836.32.18.74 - Fax : 03.83.32.87.63

e-mail : museelorrain@mairie-nancy.fr

 

Office du tourisme de Nancy

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Infos pratiques

Adresse

64 Grande Rue 54000
Nancy
03 83 32 18 74

Tarifs

Palais Ducal : normal 4€, réduit 2,50 €Église et couvent des Cordeliers : normal 3,50 € , réduit 2 €Palais Ducal et Cordeliers jumelés : normal 5,50 €, réduit 3,50 €Accès gratuit pour tous le 1er dimanche du mois et pour les étudiants le mercredi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 14h à 18h Ouverture exceptionnelle les lundis de Pâques et de Pentecôte

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre et 25 décembre.

Place forte de Longwy

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Longwy. Porte de France. Source : © Initsogan- License Creative Commons - Libre de droit

Après la signature du traité de Nimègue, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy...

Après la signature du traité de Nimègue, pour tenir en respect la garnison espagnole de Luxembourg et fermer le débouché des Ardennes entre la Meuse et la Moselle, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy. Il fit détruire le vieux château et l'ancien Longwy-Haut médiéval afin de construire la "ville neuve" un peu plus au nord, au bord du plateau qui domine la vallée de la Chiers et la ville basse. La construction débute en 1679. Parmi les 160 villes fortifiées sur lesquelles Vauban a travaillé, Longwy a une place tout à fait originale : elle fait partie des neuf villes que Vauban a construites "ex nihilo" (à partir de rien) et qui traduisent le mieux sa conception de la ville idéale.

La forteresse fut construite selon un plan en étoile à six bastions. Elle était équipée de toutes les commodités pour une place de guerre : une vaste église, un grand arsenal, onze corps de caserne et cinq puits. La ville étant entourée de remparts, on y pénétrait par deux portes : la Porte de Bourgogne (détruite en 1914) et la Porte de France construites symétriquement au nord et au sud par rapport à la place d'armes (aujourd'hui appelée place Darche, du nom du colonel qui a défendu la place de Longwy en 1914) qui occupait le centre de l'hexagone.

Longwy a subi quatre sièges dont celui de 1914 qui a causé le plus de dégâts. La partie nord-ouest a été complètement détruite. Les bâtiments entourant la place Darche ont été également mis à l'épreuve : le 3ème étage de la tour de l'église Saint Dagobert est tombé en 1871, le palais du gouverneur a été détruit au même siège, l'intérieur de l'hôtel de ville a été bombardé en 1914... Malgré tout certains ont résisté et font aujourd'hui partie des Monuments Historiques : le Puits de Siège, la Porte de France (finement décorée pour la venue du Roi) et d'autres sont réaffectés : la caserne Ordener, la manutention militaire...

Aujourd'hui vous pouvez visiter ces vestiges lors de visites guidées. De nombreux ouvrages relatent l'histoire de Longwy.

 

Place forte de Longwy

Office de Tourisme :

Place Darche 54400 Longwy-Haut

Tél. : 03 82 24 27 17 - 03 82 24 94 54

Fax : 03 82 24 77 75

e-mail : ot-longwy@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place Darche 54400
Longwy
03 82 24 27 17

Tarifs

Adulte : 3 € Enfant : gratuit Groupe : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée de mai à Octobre, le mercredi et le vendredi à 15h et le dimanche et jours fériés à 14h30

Fort de Villey-le-Sec

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Site du fort de Villey-le-Sec. Source : http://www.villey-le-sec.com

Intégré à la place fortifié de Toul, Villey-Le-Sec est le seul exemple en France, de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Après la défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle, la défense de la nouvelle frontière de l'Est fut organisée suivant des lignes de fort formant des rideaux défensifs, fruit des idées du général Séré de Rivières.

Deux lignes furent constituées dans l'Est : le rideau défensif des Hauts de Meuse (de Verdun à Toul) et celui de Haute Moselle (d'Epinal à Belfort). Deux trouées, dans lesquelles l'ennemi devait s'engouffrer, furent également prévues entre chaque : Stenay (Meuse) et Charmes (Vosges).

Toul avait l'avantage d'offrir une continuité géographique avec le rideau des Hauts de Meuse, de même qu'il constituait un point de passage important sur l'axe Paris - Strasbourg. La ville offrait en outre la présence d'une vieille enceinte bastionnée et pouvait de ce fait être rapidement mise en état de défense. Elle fermait également les débouchés de la forêt de Haye et de la plaine de la Woëvre.

Quatre forts furent prévus dans l'immédiat, délimitant les quatre angles de la place fortifiée de Toul : Ecrouves, Domgermain, St-Michel et Villey-Le-Sec. Le fort de Villey-Le-Sec était chargé de contrôler les débouchés de la forêt de Haye. Il occupait pour cela un site élevé en rive droite de la Moselle, à 345 m d'altitude, en bordure du ravin formé par cette rivière dans sa traversée du plateau de Haye.

L'ouvrage fut étudié à partir du 5 décembre 1873 et déjà le site présentait de grosses difficultés puisque le village occupait l'emplacement idéal pour l'implantation du fort. Si la solution de raser le village fut évoquée, le génie du se résoudre à utiliser le site au mieux face au caractère d'urgence des travaux : la démolition du village aurait retardé d'autant le délai d'édification de l'ouvrage et surtout le coût de celui-ci.

Le projet fut néanmoins lancé et les travaux commencèrent le 26 juillet 1875 avant même que la question des acquisitions ne fut totalement réglée. (Les terrains des batteries Nord et Sud ne seront acquis qu'en octobre). Il s'ensuivit une longue période de 4 ans de construction durant laquelle des centaines d'ouvriers travaillèrent avec hâte. Devant ces délais assez longs et suite à une crise précoce avec nos voisins allemands, il fut établi à la fin 1875 quatre redoutes à Toul, construites à la hâte sur des points pouvant servir à l'artillerie ennemie au bombardement du coeur de la place. Dans le secteur nous intéressant, les redoutes de Dommartin et de Chaudeney (à 1 Km en arrière du fort de Villey-Le-Sec) virent le jour en fortification de campagne.

Le fort de Villey-Le-Sec fut achevé dans son ensemble en 1879 . seule la tourelle Mougin dénommée « G », commandée le 14 août 1878 à la société des Forges de Chatillon-Commentry ne fut installée qu'en 1882. Elle nécessita la construction d'un plan incliné et d'une voie ferrée de 203 m. Le fort pouvait alors accueillir une garnison de 1301 hommes, composée de 37 officiers, 56 sous-officiers et 1208 soldats, nécessaires au service de 36 pièces de rempart, de 8 mortiers et de 24 pièces de flanquement. Villey-le-sec fut l'un des forts le plus cher du système fortifié. Mais, il forme également un ensemble exceptionnel et unique . l'impossibilité d'exécuter la construction à l'endroit souhaité, avait conduit à fortifier l'ensemble du village et à l'entourer d'une enceinte et de batteries.

C'est le seul exemple de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Le fort de Villey-Le-Sec est un fort à enveloppe formé d'un redan encadré par deux batteries fermées à la gorge et deux éléments d'enceinte de raccordement battus par des feux d'infanterie. L'ensemble est fermé par un réduit au plan carré, organisé en fort d'arrêt et à crête unique. Construit entièrement en maçonnerie, revêtu de terre, il résistait alors à l'artillerie en service. Toutefois, la carrière du fort comme celle de l'ensemble du système Séré de Rivières fut brutalement interrompue en 1885 avec la découverte de la mélinite et la création de nouveaux obus de forme cylindro-ogivale capables de détruire les forts en pierre. C'est ce qu'on appela la crise dite de « l'obus torpille ».

Une série d'expériences fut donc menée visant au renforcement des forts . l'ère du béton et des cuirassements venait de naître. En 1888, une instruction dicta les premières modifications à apporter aux ouvrages. Villey-le-Sec se vit ainsi adjoindre à partir du 3 juillet 1890 quatre casernes bétonnées en béton spécial : une au réduit, une dans chaque batterie et une au redan. Le tout pour une somme de 150.000 francs.

Mais ces premières transformations étaient insuffisantes. Aussi, sur proposition de la Haute Commission des Places Fortes (HCPL) créée en 1899, un ambitieux programme de modernisation du fort de Villey-Le-Sec fut entrepris. Les travaux débutèrent ainsi le 11 juillet 1903. L'ancienne entrée du réduit fut supprimée et remplacée par une caserne bétonnée neuve avec entrée au fond du fossé. A partir de l'hiver 1905, d'autres travaux, réalisés par l'entrepreneur Benoît Estrade, portèrent sur le remplacement des caponnières du réduit par des coffres, la réalisation de gaines bétonnées de communication et la construction d'observatoires cuirassés. Le 7 février, la tourelle de 75 du redan (numéro 10) fut réceptionnée.

En 1907, c'est au tour de la batterie Nord de se voir adjoindre une tourelle de 75 (numéro 13) et une tourelle de mitrailleuses (numéro 25) . le flanquement des fossés des batteries et du redan restant en l'état. Enfin, à partir de 1912, le fort devait être doté d'une batterie cuirassée pour deux tourelles de 155 Court.

Si l'ensemble des substructions fut réalisé, les tourelles ne furent jamais installées en raison de la déclaration de guerre. La batterie sud ne sera jamais modernisée et présente les traits caractéristiques des forts initiaux. Le fort de Villey-le-Sec forme un ensemble exceptionnel de part sa taille et l'originalité d'y avoir englobé un village.

Propriété du Conseil Général de la Meurthe-et-Moselle, ce site, entretenu avec beaucoup de professionnalisme par l'association La Citadelle pourrait devenir un important lieu touristique dans le cadre du schéma d'aménagement des Boucles de la Moselle. C'est pourquoi le département vient de lancer une étude de définition qui permettra d'élaborer un plan de développement du fort de Villey-Le-Sec. Le ministère de la défense soutient bien évidemment ce projet.

 

Le fort de Villey-le-Sec

Contacts : Monsieur Régis BERGER, Président Association La Citadelle

2 place de l'Eglise 54840 Villey-le-Sec

03.83.63.90.09

email :fort@villey-le-sec.com


Horaires d'ouverture : Ouvert chaque dimanche et jours fériés à 15 heures précise du 1er mai au 30 septembre

Tous les jours à 15h du 14 juillet au 15 août sauf lundi à 15 h. Accueil des groupes toute l'année sur Rendez-vous.

 

Tarifs : Adultes : 5 € Ambassadeur de Lorraine : 4 € Moins de 16 ans : 2,5 € Groupes (plus de 25 pers) : 4 €

 

Site du village fortifié de Villey le sec (54)

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue du Fort 54840
Villey-le-Sec
03 83 63 90 09

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre chaque dimanche et jours fériés

L'ouvrage de Fermont

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Gros Ouvrage du FERMONT (A2). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

A 5 Km à l'Est de Longuyon, dans le Nord de la Meurthe et Moselle, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot.

Situé à 5 kilomètres à l'Est de Longuyon, dans la région touristique du nord de la Meurthe et Moselle connue sous le nom de triangle de feu, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot ouvert au public.

Construit de mai 1931 à février 1936, ce gros ouvrage, intégré au secteur fortifié de la Crusnes, se compose de 7 blocs de combat et de deux blocs d'entrée en puits (pour les hommes et les munitions) reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines de plus de deux kilomètres de longueur.

En juin 1940, le fort, commandé par le capitaine Aubert, résiste vaillamment à plusieurs attaques allemandes. Ainsi le 17 juin, le bloc de combat n°4 est attaqué sans succès. Un nouvel assaut, 4 jours plus tard, contre l'ensemble de l'ouvrage, se solde par la perte de 80 soldats allemands (tués ou blessés) alors que les Français ne comptent, de leur côté, qu'un seul tué et un blessé grave. Invaincus, les 596 soldats formant l'équipage du fort de Fermont sont pourtant contraints de se rendre le 27 juin 1940 sur ordre du commandement français.

A l'entrée de l'ouvrage, un mémorial élevé à la mémoire des troupes de forteresse "livrées à l'ennemi sans avoir été vaincues", vient justement rappeler que la majorité des ouvrages de la ligne Maginot tenaient encore tête à l'ennemi au moment de l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 25 juin 1940.

Le ministère de la Défense, propriétaire de ce domaine de 27 hectares, a confié en 1975 l'entretien, la gestion et la mise en valeur du site de Fermont, à l'association des amis de l'ouvrage du fort de Fermont et de la ligne Maginot (AAOFLM).

Ouvert au public depuis le 12 juin 1977, l'association accueille en moyenne 20 000 visiteurs par an. Le voyage, d'une durée de deux heures, débute devant l'entrée des munitions. Empruntant un monte-charge, le public est entraîné 30 mètres sous terre, au coeur de l'ouvrage, puis dirigé vers le magasin à munitions (M1) dans lequel est aménagé un musée retraçant la vie quotidienne des hommes d'équipage du fort. Puis, à bord d'un petit train - un authentique locotracteur - les visiteurs sont amenés vers le bloc de combat n°4. C'est en se rendant à l'extérieur, sur les dessus de l'ouvrage, qu'ils ont alors la possibilité d'admirer cette impressionnante casemate d'artillerie à 3 créneaux de 75 mm puis de découvrir quelques centaines de mètres plus loin un autre bloc, le N°1, comportant une tourelle de 75 mm.

Après cette promenade extérieure, retour au coeur de l'ouvrage. Empruntant à nouveau le petit train, le public est conduit vers le casernement et l'usine électrique possédant 4 groupes diesel électrogènes de 225 chevaux utilisés en cas de rupture du réseau d'alimentation extérieur. Pour conclure ce périple, les visiteurs peuvent se rendre au musée extérieur contenant de nombreux matériels d'artillerie dont trois tourelles récupérées sur l'ouvrage de Brehain (situé à environ 12 kilomètres au sud-est de la ville de Longwy, sur le plateau face au Luxembourg).

Durant la période estivale, l'association, en plus de ces visites, propose un certain nombre de manifestations. L'ouvrage de Fermont s'est ainsi transformé, en août 2003, en un grand lieu d'exposition, accueillant les oeuvres plastiques d'artistes contemporains de la région. C'est également dans un fort métamorphosé qu'a été tourné, en mars 2003, une partie du film d'Olivier Dahan "Les rivières pourpres 2 : les anges de l'apocalypse", réunissant les acteurs Christopher Lee, Jean Réno et Benoît Magimet. Enfin, soucieux de conserver cet ouvrage sans pour autant le dénaturer, le conseil général de la Meurthe et Moselle a confié à un cabinet d'experts une étude de valorisation du fort de Fermont qui a permis de proposer un projet crédible et durable de valorisation touristique du site.

 

Le fort de Frémont

Contacts : Association des amis de l'ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot

9, rue Albert Lebrun 54260 LONGUYON

Tel : 03 82 39 35 34

Fax : 03 82 39 26 46

email :ligne.maginot.fort.de.fermont@wanadoo.fr

Permanences du secrétariat : Lundi - mercredi : de 14h00 à 18h00 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00

 

Se munir d'un vêtement chaud et de chaussures convenables

Compter deux heures pour la visite

 

Horaires d'ouverture et de visites :

1er Avril au 30 Avril samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Mai au 30 Juin visite unique du lundi au vendredi à15h samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Juillet au 31 Août tous les jours à partir de 14h jusqu'à 16h30

1er Septembre au 3e week-end du mois tous les jours visites à 14h et 15h30

3e week-end de Septembre au 31 Octobre samedi, dimanche visites à14h30 et 16h

 

Ouvert tous les jours de l'année pour les groupes en réservant auprès du secrétariat

 

Tarifs : Adultes : 8 € Enfants de 7 à 12 ans : 5 € Groupes : Minimum 30 personnes 6 €

 

Site officiel du fort de Fermont

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

54260
Longuyon
03 82 39 35 34

Tarifs

Adulte : 8 €Enfant de 7 à 12 ans : 5 €Enfant de moins de 7 ans : gratuitGroupe à partir de 30 personnes: 6 € par visiteurGroupes de moins de 30 personnes: forfait de 180 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

http://www.ligne-maginot-fort-de-fermont.asso.fr/