La nécropole nationale de Brieulles-sur-Meuse

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Nécropole nationale de Brieulles-sur-Meuse. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Brieulles_sur_Meuse

 

Aménagée en 1920, la nécropole nationale de Brieulles-sur-Meuse regroupe les dépouilles de soldats inhumés initialement dans de nombreux cimetières militaires provisoires tels ceux de Consenvoye, Damvillers, Dun-sur-Meuse, Lissey, Montmédy, Romagne-sous-Montfaucon, ou Stenay. Cette nécropole rassemble 2 572 corps dont 1 520 reposent en deux ossuaires. Au titre de la Première Guerre mondiale, 2 389 Français, 123 Russes, 35 Belges et un Britannique y sont réunis. Vingt-quatre Français dont un inconnu décédé lors des combats de mai à juin 1940 y reposent également.

 

Bataille de Brandeville, août 1914

Avant la guerre, la place forte de Montmédy devait servir de point d'appui aux troupes opérant dans la région. Lors des premiers combats, la garnison remplit cette fonction, accueillant le 2e corps et les nombreux blessés. Le secteur est vaillamment défendu. Le 25 août, les ponts sur la Chiers, de Chauvency-le-Château à Saint-Hubert sont détruits. Le 27, l'ordre d'évacuer est donné, après que les derniers ponts sur la Chiers et le tunnel soient dynamités. Plus de 2 000 soldats se replient vers Verdun tandis que les blessés sont laissés à Montmédy. Le 28 août, le cortège atteint Fontaine-Saint-Dagobert puis se dirige vers Consenvoye. Là, les Français entrent en contact avec l'ennemi et se met à couvert à proximité de la route de Murvaux à Brandeville. Les Allemands sont nombreux et talonnent les Français qui reculent après avoir subi de lourdes pertes.

Les Zivil arbeiter bataillon (ZAB) inhumés au sein de la nécropole de Brieulles

Faute de volontaires, et après une émeute pour le pain en mars 1916 à Lille, les Allemands requièrent les populations urbaines comme main d’œuvre pour des travaux agricoles. Près de 22 000 personnes, femmes et hommes, sont déportées dans des départements de l’Aisne, de la Meuse ou des Ardennes. À l’automne, certains peuvent regagner Lille. En octobre 1916, les civils belges sont aussi requis de manière autoritaire. Ils sont affectés dans des bataillons de travailleurs civils (zivil arbeiter bataillonen (ZAB) en Allemagne ou en France à l’arrière front. Près de 120 000 Belges sont mis au travail forcé. En 1916, les ZAB regroupent les personnes ayant refusé de travailler pour l’occupant. Parmi les personnes inhumées dans ce cimetière, des Russes appartiennent également à ces groupes de travailleurs.

La bataille de France, mai - juin 1940

De mai à juin 1940, les troupes coloniales participent à la campagne de France contre l’invasion allemande. Le 5 juin, les Allemands atteignent la Somme et se dirigent vers Paris. Les combats retardateurs conduits par les Français sont d'une rare violence mais l’ennemi s'empare, le 9 juin, de Rouen. Après une résistance désespérée entre Rethel et l'Argonne, le dispositif français ne parvient plus à endiguer la progression ennemie dans la Marne. Le 12, ils atteignent Langres, Dijon et Belfort. Le général Weygand ordonne une retraite générale pour reformer une nouvelle ligne de défense. Trop tard, le 14 juin, les Allemands pénètrent dans Paris, s'emparent, le 17, d'Orléans, et, le 22, de la Rochelle. De nombreuses villes et des villages sont sinistrés par les combats et des milliers de soldats sont faits prisonniers par les troupes d’occupation. Une grande partie des militaires inhumés à Brieulles sont tombés du 24 mai au 10 juin 1940 lors des combats défensifs situés sur le canal des Ardennes dans le secteur du bois de Sy.

 

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Infos pratiques

Adresse

Brieulles-sur-Meuse
À 30 km au nord-ouest de Verdun, à gauche du CD 964

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Les cimetières de la bataille de Verdun

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La nécropole nationale Glorieux, à Verdun. ©ONACVG


Précédée des combats de Malancourt, Forges, Consenvoye, Ornes, Flabas, Maucourt, en 1914 et en 1915, la «bataille de Verdun» débute le 21 février 1916 à 7 h 15 du matin, quand les premiers obus de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande éclatent dans les positions du 30 corps d'armée du général Chrétien, de Brabant à Ornes. Elle dure jusqu'en hiver 1917-1918, avec une phase finale marquée par des durs combats, de la crête des Caurières et des ruines de Beaumont, à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Les morts des batailles livrées dans la Meuse («Marne», «Argonne», «Hauts de Meuse», «Verdun»), entre 1914 à 1918, reposent dans 42 nécropoles nationales dont deux sont situées en Meurthe-et-Moselle, à Flirey et à Pierrepont. Celles qui ont recueilli plus particulièrement les «morts pour la France» des combats de 1916-1917, regroupés communément sous le vocable «bataille de Verdun», sont au nombre de dix-neuf. Les morts des batailles livrées dans la Meuse de 1914 à 1918 (Argonne, Hauts de Meuse, Woëvre, saillant de Saint-Mihiel) furent inhumés dans plus de quarante nécropoles nationales.

Celles qui recueillirent les combattants morts pour la France durant les affrontements sur les deux rives de la Meuse à Verdun sont au nombre de dix-neuf. D'une superficie totale de 35,8 hectares, elles regroupent 55 874 militaires français de la Grande Guerre. La bataille débuta le lundi 21 février 1916, à 7 h 15 du matin, quand éclata la première salve de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande dans les positions du 30e corps d'armée du général Chrétien qui tenait la rive droite de la Meuse, de Brabant à Ornes. Elle dura jusqu'en hiver 1917-1918 avec une phase finale marquée par les combats de la crête des Caurières et de Beaumont à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Origine

Dès le début de la bataille qui manifeste tout de suite son effroyable caractère de lutte d'artillerie aussi réciproque qu'ininterrompue (en deux ans, les deux armées opposées tirent plus de 100 millions d'obus !), les pertes sont très lourdes. Les cadavres restent le plus souvent abandonnés sur le terrain où les obus les déchiquettent, empêchant ainsi toute identification ultérieure.

Les blessés graves, incapables de bouger, attendent sur place la venue des brancardiers qui viennent les chercher la nuit, lorsque les bombardements d'artillerie et les tirs de l'infanterie s'atténuent. Ces blessés sont ramenés au prix d'efforts inouïs, par des boyaux dévastés, dans une zone chaotique défoncée de cratères de projectiles. Arrivés aux postes de secours, après quelques soins sommaires, ils expirent en grand nombre. Le Service de Santé procède alors à leur ensevelissement à proximité du poste. Ces petits cimetières s'agrandissent de jour en jour, au rythme des décès. Ainsi, comme à Avocourt, à Esnes près de la cote 304, à Chattancourt au pied du Mort-Homme, à Bras, au bois Contant, des dizaines de petits Les blessés évacués des postes de secours arrivent dans la zone arrière où des hôpitaux militaires bien équipés, les H.O.E., les reçoivent. Là, le personnel médical les trie, suivant la gravité et l'urgence de leur cas, en transportables destinés à l'évacuation par trains sanitaires, ou intransportables pour les plus atteints. Ces derniers, aussitôt opérés, alités, profitent d'une relative quiétude 10 ou 15 km des premières lignes. Relative car, à l'été 1917, par exemple, l'H.O.E. de Vadelaincourt est bombardé par des avions ennemis qui tuent de nombreux blessés, médecins et infirmières. De tels hôpitaux de campagne fonctionnent au Petit Monthairon, à la Queue de Mala près des Souhesmes, à Vadelaincourt, etc. Des cimetières militaires, aux tombes entretenues, existent à proximité de ces formations où sont enterrés les blessés décédés lors de leur séjour hospitalier.

Création des nécropoles nationales

Dès 1920, l'état civil de la 6e région militaire et le service des sépultures de guerre effectuent le regroupement des tombes en choisissant quelques cimetières militaires dans lesquels on ré-inhume les corps exhumés des autres nécropoles qui sont alors désaffectées. Il faut en effet n'en conserver que quelques-unes parmi plusieurs dizaines disséminées autour de Verdun. Les cimetières qui s'agrandissent ainsi, devenant nécropoles nationales, sont ceux d'Avocourt, Esnes, Chattancourt, Dombasle, Landrecourt, Senoncourt, Vadelaincourt, Ville-sur-Cousances, Le Petit Monthairon, Froméréville, Haudainville, Dugny, Belleray, Brécourt, Bras, et de Verdun : Glorieux, Faubourg Pavé, Bevaux.

Un des ossuaires de la nécropole de Bras reçoit des inconnus exhumés des communes de Mouilly et de Rupt-en-Woëvre, ainsi que des identifiés, réinhumés en tombes individuelles, provenant des cimetières ou de tombes isolées de ces mêmes communes ainsi que de Grimaucourt-en-Woëvre. Ces regroupements s'échelonnent jusque dans les années trente. Durant cette période, vers 1935, les cimetières sont embellis par des aménagements architecturaux et paysagers. En mars 1962, la nécropole des Monthairons est désaffectée et ses 569 corps réinhumés à Verdun Bevaux. En 1983, les corps inhumés dans celle de Froméréville, fermée à son tour, sont répartis dans deux autres cimetières nationaux : 500 à Landrecourt, 660 à Glorieux. Il faut noter par ailleurs que, de 1952 à 1961, les nécropoles recueillent 1 576 corps de militaires «morts pour la France» en 1939-1945 dans la Meuse, qui sont réinhumés en tombes individuelles : 602 au Faubourg Pavé et 485 à Bevaux, 151 à Bras. 135 à Dugny, 49 à Avocourt, etc. D'importants travaux de rénovation et de réfection se déroulent dans les années 80-90 à Dugny, Belleray, Landrecourt, Bras, les Souhesmes, Chattancourt, les autres ayant été rénovés en 1960-70. Ces cimetières nationaux, constitués de sépultures perpétuelles, sont entretenus par la direction interdépartementale des anciens combattants et victimes de guerre à Metz.

Les dix-neuf nécropoles nationales

Elles ont recueilli 56 110 militaires français «morts pour la France» en 1914-1918. La surface totale de ces nécropoles est de 39 hectares. Dans ces dix-neuf cimetières nationaux, reposent 7 580 soldats inconnus.

  • Avocourt : 1 847 corps. 12 149 m2
  • Bevaux, à Verdun : 3 107 corps. 23 269 m2
  • Bras-sur-Meuse : 6 386 corps dont 2 000 en deux ossuaires. 32 150 m2
  • Broncourt-en-Argonne : 471 corps. 3 200 m2
  • Chattancourt : 1 699 corps. 14 800 nv. Belleray : 1 123 corps. 7217 m2
  • Dombasle-en-Argonne : 1 085 corps. Monument funéraire où reposent 5 cavaliers du 24e dragons morts pour la France à la cote 304 en juin 1917. 14955 m2
  • Douaumont : 16136 corps. Tombe du général de brigade Anselin, mort pour la France le 24 octobre 1916 à Fleury. Monument aux Musulmans morts pour la France durant la Grande Guerre. 144 380 m2
  • Dugny-sur-Meuse : 1 836 corps dont 124 en un ossuaire (ces 124 militaires du Service de Santé de la 731 D.I. périrent le 3 septembre 1916 au tunnel de Tavannes). Tombe du général de division Aimé, mort pour lu France à Souville le 4 septembre 1916. 14 558 m2
  • Esnes-en-Argonne : 6661 corps dont 3 000 en deux ossuaires. 33 985 m2
  • Faubourg Pavé, à Verdun : 5 095 corps. Carré des Sept inconnus de 1920 (cérémonie du choix de l'Inconnu de l'Arc de Triomphe). Monument aux fusillés par l'ennemi en 1914-1918 et 1939-1945. 19522 m2
  • Glorieux, à Verdun : 4 244 corps. 20 579 m2
  • Haudainville : 210 corps. 1 175 m2 [list]La Tranchée des Baïonnettes : 7 corps. 6910 m2 [list]Landrecourt-Lempire : 1 962 corps. 14 950 m2
  • Les Souhesmes-Rampont : 1 067 corps. 9 870 m2
  • Sénoncourt-les-Maujouy : 531 corps. 4 900 m2
  • Vadelaincourt : 1 726 corps. Monument aux héros de l'armée de Verdun. 7 840 m2
  • Ville-sur-Cousances : 917 corps. 4 633 m

 

Renseignements pratiques :

 

Service des Nécropoles Nationales de Verdun

13, rue du 19ème BCP 55100 Verdun

Tel : 03.29.86.02.96 Fax : 03.29.86.33.06

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

Direction interrégionale des anciens combattants

Cité administrative BP 51055 57036 Metz Cedex 1

Tel : 03 87 34 77 97 Fax : 03 87 34 79 39

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

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55100
Verdun

Verdun

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Verdun - Porte St-Paul.

Verdun, aujourd'hui capitale mondiale de la paix, fut l'un des champs de bataille les plus effroyables de la Grande Guerre...

Site Internet partenaire : Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
(Expositions soutenues par le ministère de Armées - la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives - DPMA)

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

Verdun - Porte St-Paul. Source : Licence GNU libre de droit.

 

La ville de Verdun, dans le département de la Meuse, est un ancien oppidum gaulois. Son nom, composé de ver "le gué" et de dun(o) "la hauteur" désigne un lieudominant un ancien passage de La Meuse.

Virodunum castrum gallo-romain, le site est alors fortifié, mais en vain, lorsqu'en 450 Attila la réduit à néant. En 843, les petits-fils de Charlemagne signent à Verdun le traité de partage de l'empire carolingien . le document est considéré comme la première attestation écrite de la langue française. De 870 à 879, la cité, possession de Lotharingie, est incorporée au royaume de France, avant de tomber sous la férule de l'empire germanique othonien en 923. La ville est l'objet d'une contestation de pouvoir entre la lignée de comtes dont est issu Godefroy de Bouillon et les princes épiscopaux soutenus par l'empereur du Saint Empire Romain germanique. Une révolte sanglant permet aux bourgeois de s'affranchir de leur autorité au XIIIe siècle.

Henri II de France prend la ville le 12 juin 1552 lors de la "Chevauchée d'Austrasie". Charles Quint investit la place de Metz le 18 octobre suivant. Verdun devient alors une place frontière, la menace d'un siège plane. Afin de renforcer leur pouvoir sur le comté, Henri et son successeur, François Ier, lui accordent des privilèges et modernisent hâtivement les remparts médiévaux. Des levées de terre et le flanquements de bastions triangulaires protègent les murs des tirs d'artillerie . des ouvrages de terre à l'intérieur de la place accueillent des canons. Ville ligueuse lors des Guerres de Religion, Verdun ne se soumettra qu'après la conversion d'Henri IV.
 

©CT

Citadelle souterraine
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En 1611, Louis XIII renouvelle la protection de sauvegarde à la ville. En 1624, Richelieu décide d'achever la citadelle verdunoise. Il envoie le Maréchal de Mardillac et les ingénieurs d'Argencourt, Aleaune et Chastillon. Les travaux durent dix ans : les anciens bastions sont remplacés par de nouveaux, régulièrement répartis autour de la citadelle et reliés entre eux par un rempart.

Vauban modernise le système défensif de la ville à partir de 1675. Il rajoute des demi-lunes devant l'enceinte médiévale et, entre 1680 et 1690, réalise son enceinte bastionnée et applique le principe de l'inondation défensive. Il crée notamment un rempart digue pour barrer le Pré l'Evêque et ferme les trois passages de la Meuse en Amont de Verdun par trois ponts écluses, les pont Saint-Amans, Saint-Nicolas et Saint-Airy.

Au XVIIIe siècle, les efforts de la commune se portent sur la maîtrise des inondations qui touchent la ville basse. Le Pont Sainte-Croix, actuel Pont Legay, est reconstruit avec des arches plus larges. Les casernes Anthouard et Jeanne d'Arc sont créées afin de mettre un terme à l'obligation faite aux habitants de loger les soldats de la garnison. Le pouvoir royal n'entretient plus les fortifications. Seul le "Polygone des mineurs" (actuellement à Thierville, près de la caserne Niel), au Nord, est aménagé pour servir de terrain d'exercice aux troupes.

Lors des guerres révolutionnaires, la place commandée par Beaurepaire, doit capituler le 30 août 1792. Les Allemands occupent ainsi la ville pendant six semaines avant de se retirer le 14 octobre face à Kellermann.

Sous le Premier Empire, Verdun, éloignée du front, n'intéresse guère la commission des fortifications. Ce n'est qu'après 1815, alors que la France est remise dans ses limites de 1789, que le pouvoir entreprend des travaux de renforcement de la place sur la base des installations de Vauban : on ouvre la Porte neuve (à côte de l'actuel carrefour des Maréchaux), au Nord-Est, un courtine renforce la demi-lune de la Chaussée et celle des Minimes (actuelles rues de la Liberté et du 8 mai 1945), trois réseaux de galeries de contremines sont creusées sous le glacis du front Saint-Victor (école Jules-Ferry).
 

Vue nocturne du carrefour des Maréchaux. Source : JP le Padellec


Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes de Verdun (1500 soldats de garnison, 2000 gardes mobiles, 1400 hommes de la garde nationale sédentaire), renforcées par 2600 survivants de Sedan, commandées par le général Guérin de Waldersbach et le général Marmier, tiennent le terrain face aux 10000 recrues du prince de Saxe. Son armée encercle totalement la ville le 23 septembre, elle réquisitionne les habitants des villages alentours pour réaliser les ouvrages d'investissement. La ville, assiégée et sous le coup de 140 grosses pièces d'artillerie se rend le 8 novembre. Elle sera administrée par le préfet Bethmann-Hollweg jusqu'au 13 septembre 1873.

Dès 1874, le gouvernement français, met le réarmement de Verdun au centre de ses préoccupations. Il charge le général Séré-de-Rivières de réaliser un réseau défensif de Verdun à Toul. La ville devient ainsi en quarante ans la première place fort d'Europe : dans un périmètre de 40 km autour de la ville, l'ingénieur installe deux ceintures de forts (19 en tout, dont 14 bétonnés) . sept kilomètres de galeries souterraines parallèles de 20 mètres sous terre complète le dispositif (en 1888) . un réseau ferroviaire de 185 km doublé d'itinéraires empierrés pour les véhicules hippomobiles et les pièces d'artillerie. Ces modifications du paysage meusien s'accompagnent de changements sociaux. La population et l'économie se "militarisent". Les soldats sont bientôt plus nombreux que les civils (27000 contre 13300), l'armée devient le premier employeur de la région, les carrières et les hauts fourneaux travaillent presque exclusivement à la construction des forts et à leur armement, le paysage sert de terrain d'entraînement aux troupes.

Pendant la première guerre mondiale, zone de Verdun met en présence la plus importante concentration de troupes des deux camps qui s'affrontent pendant 300 jours, de février à juillet 1916 les pertes sous le commandement du général Nivelle feront 62 000 morts, soit 812 morts par jours. Les populations civiles ont fui la ville. Seuls l'état-major qui occupe la citadelle souterraine, et la brigade des Sapeurs Pompiers stationnée dans les caves de la Mairie, subsistent dans Verdun assiégée. La ville sera décorée de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre avec palmes par le Président de la République Poincaré le 13 septembre 1916.

Le Verdunois sort exsangue des combats, la paix revenue. Les Croix Rouge française et américaine et les oeuvres du Duché du Luxembourg portent secours aux habitants de retour : une cantine est installée à la gare, un dispensaire ouvre rue Saint-Sauveur, une coopérative municipale élit domicile à l'Hôtel de Ville. Les troupes américaines restent jusqu'en mai 1919.

La cathédrale, remise en état, souvenir du Verdun historique, point de repère du Poilu, et la citadelle, symbole de la résistance à l'ennemi, structurent l'espace mémoriel de la cité à côté des cimetières militaires, de la nécropole nationale de Douaumont ou de lieux combats tel le Bois-des-Caures.
 

Monument de la Victoire. Source : verdun-meuse.fr


La reconstruction de Verdun est prévue dès 1917, appuyée par deux hommes d'Etat meusiens, Raymond Poincaré et André Maginot. Le centre ville, prévu plus au Nord de la ville sur les emprises militaires déclassées à cet effet, marque la volonté d'en accentuer le caractère industriel par la construction de deux gares ferroviaires et la réalisation d'importants aménagements portuaires. L'Etat se rend acquéreur de près de 16 000 hectares de terrain à réhabiliter, les principaux champs de bataille, dont une partie sera reboisée. Les sépultures des soldats sont regroupés dans des nécropoles nationales (Douaumont), ou dans des cimetières plus modestes (Glorieux, Bevaux). Le tombeau du soldat inconnu de Verdun est installé dans la Citadelle en 1920.

La topographie urbaine évoque désormais la bataille par le nom de nouvelles rues ou le changement d'autres. On crée un musée de la guerre, le monument aux enfants de Verdun morts pour la France est inauguré en 1928 suivi par un autre dédié à la Victoire (inauguré en 1929), ainsi que celui aux 375 territoriaux morts dans l'incendie du magasin d'intendance en 1916 (square d'isly) . les plaques commémoratives sont apposées à la Citadelle, dans les casernes, etc.

A la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939, Verdun renoue avec sa fonction de ville de garnison.

Elle sert au rassemblement de troupes destinées à être disposées le long de la frontière Nord et Est. Le 13 mai 1940, les Allemands passent la Meuse à Sedan et prennent à revers la ligne Maginot. Suite à la prise de l'ouvrage de La Ferté et de l'encerclement de Dunkerque, le général Hutzinger donne l'ordre d'organiser la défense du verdunois. Le commandant de la place, le général Dubuisson, fait construire de obstacles anti-chars, des artilleurs sont affectés dans les forts Séré-de-Rivières, une ligne d'arrêt est aménagée entre le Bois Bourru au ravin de Besonvaux.

Le 15 juin 1940, au soir, l'armée allemande entre dans Verdun. Dans les cimetières de Bévaux et du Faubourg-Pavé reposent les corps de ses défenseurs. L'armée d'occupation installe ses quartiers place de la Nation (la Freiskommandantur), dans l'hôtel du Coq-Hardi (la Feldgendarmerie), une prison est ouverte rue du Rû, les soldats investissent les casernes (Verdun sert de centre de formation pour les jeunes recrues) et les cafés tels le Café de la paix ou Le Continental . les casernes de Thierville et de Jardin-Fontaine sont transformée en Frontstalag.

La libération de la Meuse prend une semaine aux troupes alliées. La Wehrmacht oppose une défense sommaire : quelques chars et éléments d'artillerie sont positionnés comme au carrefour de la Voie Sacré et de la route de Châlons, au lieu-dit du Moulin-Brûlé, dans le faubourg de Glorieux. La cité se dote à nouveau de témoignages de guerre. Le pont Beaurepaire sauvé du dynamitage par le résistant Fernand Legay, est rebaptisé en son honneur. L'avenue de la 7e DB US, celle du 8 mai 1945 ou du Général-de-Gaulle viennent enrichir la toponymie. Plaques et monuments commémoratifs surgissent : plaque en l'honneur de Legay sur le pont du même nom, les Bornes de la Voie de la Liberté, le monument aux Résistants abattus avenue de Metz, celui aux Fusillés de Thierville.

La participation de la France à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a laissé son empreinte, notamment par les installations logistiques américaines. L'ancienne caserne Maginot est restaurée en 1951 et sert au logement des troupes. Au Jardin-Fontaine (ancien champ de manoeuvre de Thierville derrière la caserne Maginot), les troupes US montent des préfabriqués destinés où seront logés l'ingénierie, les services de cultes et d'autres équipements collectifs (gymnases, parkings, garages ...) des tombes de soldats sont encore visible au cimetière municipal. Les 50 hectares au bord de l'Etang Bleu sont aménagés en entrepôts et ateliers dont une partie du matériel servira au tournage du film Le Jour le plus long.

La zone "Chicago", aménagée en 1953, accueille une blanchisserie puis une boulangerie. Le Fort du Rozelier est transformé en dépôt de munitions de l'OTAN destiné à recevoir des armes atomiques. Sur l'ancien aérodrome du Faubourg-Pavé, zone de Désandrouins, un hôpital est crée en 1958. La caserne de Gribauval devient un lieu d'hébergement des troupes. Le 22 septembre 1984, Helmut Kohl, Chancelier de la République fédérale d'Allemagne, et François Mitterrand, Président de la République française, ont scellé l'amitié entre les deux peuples en apposant une plaque à la mémoire des combattants à la nécropole allemande de Consenvoye, à l'occasion du 70e anniversaire de la première Guerre mondiale. Trois ans plus tard, l'Organisation des Nations Unies (ONU) attribue le statut de capitale mondiale de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme à la cité meusienne.

 

Quelques sites à visiter dans le secteur de Verdun :

La citadelle souterraine

A bord d'un petit train, visitez les galeries souterraines de la citadelle et découvrez la vie des poilus durant la Première Guerre mondiale.

Ouvert toute l'année Tarifs : Adulte : 6€ Enfants : 2,5€

Citadelle souterraine Avenue du 5ème RAP 55000 VERDUN Tel : 03 29 84 84 42

L'ossuaire de Douaumont :

L'initiative de construire un ossuaire à Douaumont revient à l'évêque de Verdun, Mgr Ginisty. Situé en plein coeur du champ de bataille, l'ossuaire, d'une longueur de 137 mètres, dominé par une tour de 46 mètres, a été érigé entre 1920 et 1932 grâce à une souscription lancée en 1919. Il abrite les restes de 130 000 soldats. Devant ce monument, la nécropole nationale, inaugurée en 1929, contient les tombes de 15 000 combattants.

Ouvert tous les jours de mars à novembre Tel : 03 29 84 54 81 Tarifs : Adulte : 3,50€ Enfant : 2€

Le fort de Douaumont :

Visite intérieure de 2 niveaux de galeries et des casemates.

Ouvert tous les jours Tel : 03 29 84 41 91 Tarifs : Adulte : 3€ Enfant : 1,50€

Le mémorial de Verdun :

Situé à Fleury-devant-Douaumont, à l'emplacement de l'ancienne gare du village, le mémorial de verdun dit aussi mémorial de la paix a été construit dans les années 1960 à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun (CNSB) présidé alors par l'écrivain Maurice Genevoix. Inauguré le 17 septembre 1967, le mémorial est un musée à vocation historique et pédagogique.

Ouvert tous les jours de février à décembre Tel : 03 29 84 35 34 Tarifs : Adulte : 5€ Enfant : 2,50€

 

Office de Tourisme de Verdun

Avenue du Général Mangin 55100 Verdun E-mail :contact@tourisme-verdun.fr Tél : 03 29 84 55 55 Fax : 03 29 84 85 80

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

Conseil Général de la Meuse

Mémorial de Verdun

Citadelle souterraine de Verdun

Office du tourisme de la Meuse

Site de l'association Connaissance de la Meuse

Verdun tourisme

Site consacré à la ligne Maginot

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Infos pratiques

Adresse

55000
Verdun
Tél : 03 29 84 55 55Fax : 03 29 84 85 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Cimetière Américain de Meuse - Argonne

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Le Mémorial. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière, d'une superficie de 52 hectares, fût établi le 14 octobre 1918 par le Service des Sépultures de l'armée US sur un terrain reprit par la 32e Division d'Infanterie US (DIUS). Ce territoire fût concédé à perpétuité aux Etats-Unis par le gouvernement français afin d'y établir un lieu de sépulture permanent, sans taxes ni impôts.

14 246 morts sont enterrés dans ce cimetière, en majorité tombés durant les opérations de la 1ère Armée U.S. du 26 septembre au 11 novembre 1918. En 1922, les corps enterrés dans des cimetières temporaires de la région mais aussi des Vosges et de l'Allemagne occupée, furent rapatriés ici pour une sépulture définitive. Beaucoup de ceux qui moururent à Archangel, Russie, furent également enterrés dans ce cimetière. Parmi les tombes, 486 sépultures abritent les restes de soldats qui n'ont pu être identifiés.

Le Memorial

Le Mémorial, un exemple type de l'architecture romane, fait face au nord sur la crête d'une colline en pente douce dominant les tombes. Il est constitué d'une chapelle entourée de deux loggias à l'intérieur desquelles se trouve le Mur des Disparus. Les murs extérieurs et les colonnes sont en pierre d'Euville Coquillier, les murs intérieurs sont en Salamandre Travertine.

Les noms de 954 disparus qui ont donné leurs vies au service de leur patrie et dont les corps n'ont pu être retrouvés ou identifiés sont gravés sur le mur des disparus. Les Architectes de cette nécropole sont York et Sawyer de New York. Les infrastructures, telles que nous les voyons actuellement ont été terminées en 1932. Le cimetière fut inauguré en 1937, vingtième anniversaire de l'entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre Mondiale, à l'occasion du Memorial Day.

Ce monument, qui s'élève à près de 60 mètres au dessus des ruines de l'ancien village de Montfaucon, bâti sur le sommet de la colline, domine la campagne avoisinante. Avant d'être repris par les 37ème et 79ème Divisions U.S. le 27 septembre 1918, ce site offrait aux troupes allemandes un remarquable poste d'observation.

Le monument commémore la victoire de la Première Armée U.S. dans l'offensive de Meuse - Argonne, du 26 septembre au 11 novembre 1918, et rend hommage à l'héroïsme de l'armée Française sur le front avant cette période.

Commission Américaine des Monuments de Guerre (ABMC)

Cette agence du gouvernement américain gère 24 cimetières américains et 25 monuments commémoratifs, monuments aux morts et autres lieux de mémoire répartis sur 15 pays. La Commission contribue à concrétiser la vision de son premier président, le général des armées John J. Pershing. Le général Pershing, commandant en chef du corps expéditionnaire américain pendant la Première Guerre mondiale, fit le serment que "le temps ne ternirait pas la gloire de leurs actions".

 

Le monument américain de Montfaucon-Argonne

 

Meuse Argonne American Cemetery

55110 Romagne sous Montfaucon - France

Tél. : 03 29 85 14 18

Fax : 03 29 58 13 96

E-mail : meuse-argonne@abmc.gov

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

55110
Romagne sous Montfaucon
Tél. : 03 29 85 14 18Fax : 03 29 58 13 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La chapelle et la réception sont ouvertes de 9h à 17h Ouvert tous les jours (sauf. Les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00. L'entrée est libre et les visites guidées gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier et le 25 décembre

Monument de Montsec

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© American Battle Monuments Commission

Le Monument de Montsec commémore la réduction du saillant de Saint-Mihiel par la Première armée U.S. en septembre 1918. Il rend aussi hommage aux autres divisions de l’armée U.S. qui ont combattu dans la région ainsi qu’en Alsace et en Lorraine. Le monument se compose d’une grande rotonde à colonnades avec une carte en relief du saillant en son centre.

Le site de la butte de Montsec est occupé dès le Vème siècle avant JC comme point stratégique offrant une vue dégagée sur tous les alentours. Cet atout stratégique sera réutilisé par les forces allemandes, lorsqu’elles prendront possession du territoire du saillant de Saint-Mihiel dès le début de la Première Guerre mondiale. Après le conflit, il sera décidé d’y installer ce monument commémorant les réussites et les sacrifices des soldats américains qui ont combattu dans la région en 1917 et 1918. Inspiré des Tholos de l’antiquité grecque, ce monument imposant comporte une carte en relief en son centre, illustrant les opérations militaires qui y ont pris place. Plusieurs inscriptions y sont gravées telles que le nom de villes et villages de la région libérés par les troupes américaines en 1918.

L’American Battle Monuments Commission (ABMC), gardienne des cimetières et monuments commémoratifs Américains à l’étranger, honore le service, les actions et le sacrifice des forces armées américaines. Créée par le Congrès américain le 4 mars 1923, les missions de l’ABMC sont multiples. Elle rend hommage à ceux qui ont combattu, sont morts ou sont disparus pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, ainsi que certains qui ont combattu pendant la guerre américano-mexicaine. Les 26 cimetières et 32 monuments d'ABMC à l'étranger, dont quatre aux États-Unis, honorent l'engagement, le courage et le sacrifice de ceux qui ont tout donné au service de notre nation. Chaque jour, les hommes et les femmes de l'ABMC travaillent pour tenir la promesse du Général Pershing selon laquelle "le temps ne ternira pas la gloire de leurs actes". Avec sa présence unique dans 17 pays à travers le monde, ABMC donne l'opportunité d'honorer les vétérans là où ils ont servi, où ils sont tombés et où ils reposent pour toujours en paix, dans certains des sanctuaires les plus méticuleusement entretenus au monde.

En plus de maintenir ses sites avec le plus grand des soins, la mission d'ABMC est d'offrir aux visiteurs une expérience émouvante et informative ; préserver et partager les histoires des morts afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.

 

Le site est accessible en visite libre gratuite. Des visites guidées gratuites sur réservation sont également disponibles.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

55300
Montsec
03 83 80 01 01

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en continue toute l’année

Site Web : www.abmc.gov

Musée d'Argonne

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Façade du musée : Source : Office du tourisme du Pays d’Argonne

Ce musée inauguré en 1973, est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre.

Le musée meusien est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre, dans un bâtiment moderne inauguré en 1973.

Les collections sont organisées autour de trois thèmes majeurs :

L'Arrestation de Louis XVI. Une maquette situe l'événement dans la ville, l'itinéraire des Bourbon, la chronologie. Un mannequin d'un garde présente un uniforme de l'époque, auquel s'ajoutent de la vaisselle et une malle de la famille royale, ainsi qu'un buste de Marie-Antoinette et des représentations des événements qui ont suivi l'arrestation.

L'Argonne : Histoire : habitat, forêts, situation géographique. Artisanat : verrerie, faïencerie, tournage sur bois, charronnage, tonnellerie... Vie religieuse et éducation. Céramique locale de l'Age du fer, gauloise, gallo-romaine, médiévale et moderne. Conséquences de la Première Guerre mondiale sur la vie des habitants de l'Argonne.

La Grande Guerre : Le musée conserve et met en valeur une exceptionnelle collection de témoignages de la Première Guerre mondiale : Evolution de l'équipement et de l'armement (individuel et collectif) français et allemand, les tranchées (leur défense, la vie des hommes à l'intérieur), les forts, la guerre des mines et la Butte Vauquois, les Garibaldiens en Argonne, l'Argonne dans la bataille de Verdun, l'intervention américaine, les soins (Croix Rouge et service de santé), la guerre et l'édition, les décorations militaires, l'Argonne après la guerre.
 

Offres pédagogiques :

1er degré : - Comprendre un évènement historique (arrestation de Louis XVI) à travers des documents, des objets originaux et une mise en scène de personnages. - L'utilisation, au XIXe siècle dans l'artisanat, d'une ressource locale, le bois. Appréhender la guerre de tranchée à travers des objets, des costumes et des photos.

2nd degré : - Un tournant important de l'histoire de la Révolution française : l'échec de la fuite du roi, principale cause de sa chute en 1792. - Métiers d'autrefois liés aux ressources locales : bois, argile, gaize. - Les assiettes d'Argonne illustrant l'histoire et la vie quotidienne. - La Première Guerre mondiale : la spécificité argonnaise (guerre de tranchée et guerre des mines, le temps des Américains). Un livret à l'usage des enseignants : "Argonne 1914-1918, lieux de combat - lieux de mémoire". Un questionnaire de niveau collège est disponible.

 

Musée d'Argonne

Près du Mémorial 2, rue Louis XVI

55270 Varennes-en-Argonne

Tél.: 03 29 80 71 14 (musée)

Tél.: 03 29 80 71 01 (mairie)

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Infos pratiques

Adresse

2, rue Louis XVI 55270
Varennes-en-Argonne
03 29 80 71 14

Tarifs

Tarif adulte: 4,20€Tarif réduit (enfant de 6 à 16 ans): 2€Tarif de groupe (à partir de 24 personnes): 3€Gratuit : Conducteur et accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril à juin et septembre 15h à 18h samedi, dimanche et jours fériés.Juillet août 14h30 à 18h et 10h30 à 12h et 14h30 à 18h samedi, dimanche.Toute l’année sur RDV pour les groupes

Le fort de Troyon

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Le fort de Troyon. Source : http://tcqlmayotte.canalblog.com

Ce fort fait partie de la ligne de défense entre Nancy et Verdun, imaginée par Séré de Rivières ...

Le fort de Troyon, construit de 1878 à 1879, fait partie de la ligne de défense entre Nancy et Verdun, imaginée par Séré de Rivières. Situé entre Troyon et Lacroix sur Meuse, il est de type "à massif central" ou encore "à batterie basse", il présente l'avantage de n'être ni cuirassé, ni bétonné.

Dimensions: largeur 320m - longueur 270m - Surface 5 ha

Garnison: 800 hommes, mais 450 en 1914

Armement: Protection des fossés: 6 canons de 12 culasse d'assaut 6 canons révolver Hotchkiss de 40mm Plates-formes de tir :12 canon de 90mm en 3 batteries de 4 4 canons de 120L Armes de tir indirect: 2 mortiers-bouches "Louis-Philippe" de 15cm en bronze.

Le fort disposait de 2 sections de mitrailleuses "Saint Etienne" de 1907 ainsi que 3 observatoires périscopiques. Il n'y avait pas de coupole blindée comme à Loncin, mais 18 plates-formes doubles pour 2 pièces à l'air libre.

Dès le début de la Grande Guerre, les Allemands cherchent à prendre la place forte de Verdun en tenaille. C'est ainsi qu'ils opèrent, dès septembre 1914, une avancée de plus de 20 km. dans le dispositif français, du Bois-le-Prêtre aux Eparges, en passant par St Mihiel. Cette poche, appelée Saillant de St Mihiel, ne sera libérée qu'en septembre 1918 par les troupes américaines, malgré les multiples tentatives très meurtrières menées par les Français de 1914 à 1918.

Lors des combats de septembre 1914 qui aboutirent à la formation du Saillant de Saint-Mihiel, le Fort de Troyon a joué un rôle particulier.

Bombardé à partir du 8 septembre 1914, celui-ci reçoit l'ordre de tenir au moins 48 heures. Cette résistance est capitale si l'on veut empêcher les Allemands de prendre Verdun en tenaille, le Fort de Troyon se trouvant au Sud de Verdun. Le 9 septembre 1914, le major Neuhoff, officier allemand de l'état-major de la 10e division, se présente à l'entrée du fort et somme ses défenseurs de se rendre. Mais le capitaine Heym (166e R.I.), commandant du fort, refuse et demande aux Allemands de rebrousser chemin. C'est ainsi qu'une avalanche d'obus s'abat sur le Fort de Troyon. Le 10 septembre 1914, les bombardements allemands cessent : le fort a tenu. De cette résistance héroïque dépendait la suite de la guerre. En effet, si le Fort de Troyon était tombé, la Meuse aurait été franchie et la ville de Verdun aurait été encerclée.

 

Le fort de Troyon

Association Ceux de Troyon Association "Ceux de Troyon"

BP 32 55300 Saint-Mihiel

Tél. : 06.83.07.32.12

Fax : 03.29.84.35.99

 

Ouvert le samedi, le dimanche et lesjours fériés, de 13h30 à 18h00

 

Accès fléché à la sortie des villages de Troyon et de Lacroix

 

Possible visite de groupe (à partir de 10 pers.) en semaine, sur réservation

 

Meuse Attractivité

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 78 40

www.lameuse.fr

 

Conseil général de la Meuse

Hôtel du Département Place Pierre-François Gossin 55012 Bar-le-Duc cedex

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 77 55

 

Conseil Départemental de la Meuse

Hôtel du Département Place Pierre-François Gossin 55012 Bar-le-Duc cedex

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 77 55

 www.meuse.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

55300
Troyon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert le samedi, le dimanche et les jours fériés, de 13h30 à 18h00

Fort de Vaux

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© Mémorial de Verdun / Jean-Luc Kaluzko

Le fort de Vaux est le symbole de la résistance du soldat de Verdun durant la Première Guerre mondiale.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  fort Vaux

 


 

En 1916, le fort de Vaux a été bombardé par près de 8 000 obus par jour. Sa garnison résiste et mène des combats héroïques avant de devoir se rendre par épuisement. Il devient alors le symbole de la résistance du soldat de Verdun. La visite du fort de Vaux fait ressentir aux visiteurs l’indicible intensité des combats de la bataille de Verdun.

 

Quizz : Forts et citadelles

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Fort de Vaux - D913A 55400
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et en janvier

La Butte de Vauquois

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Gros plan sur le monument de La Butte de Vauquois. Source : http://cdelmars.pagesperso-orange.fr/

A cheval sur la Meuse, la Marne et les Ardennes, l'Argonne a été au centre des combats de la Grande Guerre ...

L'Argonne a été au centre des combats de la Grande Guerre. Situé à cheval sur la Meuse, la Marne et les Ardennes, ce massif a subi l'écho des batailles de la Marne et de Verdun, a connu lui-même des combats très rudes et a servi de base arrière pour de nombreux soldats.

En Argonne, certains lieux sont aujourd'hui tristement célèbres : la Vaux-Marie, la Butte de Vauquois, la Haute-Chevauchée...

Dominant toute la région à l'Est de l'Argonne, la butte de Vauquois fut considérée par les Etats-Majors des deux camps comme un observatoire exceptionnel et un verrou stratégique.

Dès le 24 septembre 1914, les Allemands occupent cette colline et en font une véritable forteresse. Le 4 mars 1915, après plusieurs offensives, les Français reprennent pied sur la butte. La guerre de position commence. Les soldats s'enterrent et creusent des kilomètres de galeries et de rameaux de combats afin de s'infiltrer dans le réseau ennemi et de lui causer le plus de pertes possibles à coups de tonnes d'explosifs.

La Butte de Vauquois devient ainsi une véritable termitière, composée d'aménagements souterrains s'étageant sur plusieurs niveaux (plus de 17 km. de puits, galeries et rameaux).

Lieu majeur de la guerre des mines (519 explosions recensées : 199 allemandes et 320 françaises), Vauquois sera libérée le 26 septembre 1918 par les Américains. Lieu encore intact de la Grande Guerre, la Butte de Vauquois est classée Monument Historique.
 

Renseignements pratiques :

Association des Amis de Vauquois

1, rue d'Orléans - 55270 VAUQUOIS

Tél. : 03 29 80 73 15 Répondeur. Vous serez rappelés dès que possible

E-mail : amis.vauquois@wanadoo.fr

 

Visites libres et gratuites de jour, sur le circuit fléché (visite de surface)

Visites guidées des installations souterraines allemandes et françaises par les guides de l'association :

  • le 1er dimanche de chaque mois de 9h30
  • les 1er et 8 mai de chaque année (de 10h à 18h)
  • en septembre, chaque année lors des journées du patrimoine
  • sur rendez-vous pour les groupes (10 pers. minimum)

 

Un plan de tous les sites 14-18 ouverts au public est disponible gratuitement sur tous les sites et dans les Offices de Tourisme de la Meuse.

 

Meuse Attractivité

www.lameuse.fr

 

 

Les amis du Vauquois et de sa région

https://butte-vauquois.fr/

 

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Infos pratiques

Adresse

55270
Vauquois
Tél. : 03 29 80 73 15

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées des installations de surface et souterraines: le 1er dimanche de chaque mois de 9h30, les 1er et 8 mai de chaque année (de 10h à 18h), en septembre, chaque année lors des journées du patrimoine et sur rendez-vous pour les groupes (+ de 10

Camp Marguerre - Batterie de Duzey

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Constructions typiques du Camp Marguerre. Source : site maginot60.com

Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé.

Le camp Marguerre à Loison

Le Camp Marguerre (dit village nègre) situé à quelques kilomètres du site mérite un détour. Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé. Un parcours fléché agrémenté de panneaux permet de découvrir en toute sécurité de nombreuses constructions individuelles et collectives pafaitement conservées.

Sa visite permet de comprendre le quotidien du soldat allemand avant et pendant la Bataille de Verdun. Ses décors inattendus lui donnent une ambiance architecturale remarquable.

La batterie de Duzey

Longtemps, le site de Duzey sera considéré comme celui du «canon de la grosse Bertha». En fait, il s'agit d'un site de «Max» : un canon de marine de 20 tonnes à très longue portée.

La visite de ce camp permet de découvrir ses caractéristiques imposantes, l'aménagement spécial pour le recevoir, les trésors d'ingéniosités pour le camoufler et l'impact de ses tirs sur Verdun.


Également à découvrir

Le Camp de la Côte de Romagne à Azannes, se trouvant sur le site des Vieux Métiers d'Azannes. (ouvert au public le jeudi de l'ascension, les dimanches de mai, ainsi que certains vendredis des mois de juillet et d'août)

 

Infos pratiques

Office de Tourisme des Portes de Verdun

03 29 85 56 26

https://www.portesdeverdun.com/

 

Accès Sites situés en forêt, direction Loison Visites libres et gratuites (sauf le Camp de la Côte de Romagne) Prestation groupes : visites guidées en français, anglais et allemand De mars à octobre, sur réservation uniquement

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Un plan de tous les sites 14-18 ouverts au public est disponible gratuitement sur tous les sites et dans les Offices de Tourisme de la Meuse touristiques. Tél. : 00 33 (0)3 29 86 14 18

 

Office du tourisme de la Meuse

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Infos pratiques

Adresse

55230
Duzey
Pays d'Accueil Touristique de Damvillers-Etain-Spincourt14 rue de l'Hôtel de VilleBP 655230 SpincourtTél. : 03.29.87.87.50Fax : 03.29.87.87.56

Tarifs

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mars à octobre, sur réservation uniquement.Comité de tourisme de référence : Tél. : 00 33 (0)3 29 45 78 40