La nécropole nationale de Berry-au-Bac

Partager :

Nécropole nationale de Berry-au-Bac. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Berry_au_Bac

 

La nécropole nationale de Berry-au-Bac, autrefois appelée "cimetière militaire de Moscou" en raison de sa localisation dans le hameau de Moscou, regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames en 1914-1918. Créée au lendemain des combats, en 1919, elle est réaménagée de 1919 à 1925 pour réunir d’autres corps de soldats inhumés dans les cimetières provisoires français du Chemin des Dames (Ferme de Moscou, Carrefour du Choléra, Centre de Tarbes et Cuvette à Berry-au-Bac, Guignicourt, Gernicourt, Presles-Thierny, La-Ville-aux-Bois-Lès-Pontavert) ou enterrés initialement dans des cimetières allemands (Festieux, Coucy-lès-Eppes, Corbeny, Crépy-en-Laonnois, Veslud).

 

Cette nécropole rassemble près de 4 000 corps dont 3 933 Français inhumés parmi lesquels 1 958 reposent en deux ossuaires. Trente combattants britanniques tués en mai 1918 et deux autres de la Seconde Guerre mondiale non identifiés, six soldats russes et un Belge y reposent également.

Dans la nécropole, un monument est érigé honorant le souvenir des sapeurs de la compagnie 1913 du 2e génie de Montpellier, morts pour la France à la cote 108 en 1916-1917 lors des opérations de la guerre de mines. Constituant un observatoire unique dans la région, cette colline est le théâtre de multiples assauts conduits par les soldats français qui cherchent à bousculer les troupes allemandes qui en occupent le sommet. Une longue guerre de mines s’en est suivie ravageant peu à peu la colline, creusant de larges entonnoirs encore visibles aujourd'hui.

L'emploi des premiers chars d'assaut au cours de la Grande Guerre

Au cours de l'automne 1914, la guerre de mouvement se fige progressivement. Chaque belligérant dresse, de la mer du Nord à la frontière suisse, un réseau infranchissable de tranchées appuyées par des blockhaus équipés de mitrailleuses. Malgré des efforts renouvelés, l'infanterie ne parvient pas à rompre le front. Les Alliés conçoivent alors un engin spécial, capable de se déplacer sur un terrain bouleversé et de franchir d'un seul bond l'enchevêtrement des tranchées. L'artillerie spéciale est née.

En dépit d'imperfections techniques et tactiques notables, ces cuirassés terrestres mobiles et puissamment armés sont d'abord engagés sur la Somme (septembre 1916 – Bataille de Flers) puis au Chemin des Dames (avril 1917) avant de s'imposer, en 1918, comme l'arme de la Victoire.

Le baptême du feu des unités françaises de l'artillerie d'assaut sur le Chemin des Dames

La première attaque des chars s'intègre au dispositif de l'offensive Nivelle lancée le 16 avril 1917. Divisés en deux groupements (Bossut et Chaubès), les 128 Schneider se déploient, au sud-est de Craonne, sur un terrain particulièrement détrempé. Après avoir gagné leur position de départ située au nord de Berry-au-Bac, ces engins de 13 tonnes atteignant 6 km/h s'ébranlent et appuient l'assaut de la 42e DI. Sous une pluie d'obus, ils se déploient en ordre de bataille face à Juvincourt. Le manque de mobilité, la vulnérabilité et les avaries techniques transforment ces engins en des cibles idéales pour l'artillerie.

Le 16 avril 1917 est pour ces hommes une journée éprouvante. Quatre-vingt-un chars sur 128 sont hors de combat. Parmi les 720 hommes engagés, on dénombre 180 tués, blessés et disparus, dont 33 officiers, soit 25 % de l'effectif. Parmi eux, se trouve le commandant Bossut dont le char "Trompe-la-Mort" est atteint dès les premières heures de l'assaut. Sa dépouille repose depuis 1992 au pied du monument des chars, érigé au carrefour de la ferme du Choléra, point de départ des premiers chars, à Berry-au-Bac. Ce monument de granit, érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut, est l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte. Inauguré en juillet 1922, en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin, Weygand et Estienne, père des chars, cet imposant mémorial, au centre duquel se trouve l'Arme du chevalier sur deux canons croisés, rend hommage à tous les équipages de l'artillerie spéciale tombés au cours de la Grande Guerre.

Apollinaire au Bois des Buttes

Entre la vallée de l’Aisne et le plateau du Chemin des Dames, les Français occupent le Bois de Beau Marais et le Bois des Buttes dont une partie, tenue par les deux camps, prend alors le nom de "Bois franco-allemand".

Sous-lieutenant au 96e régiment d’infanterie, le poète Guillaume Apollinaire se trouve dans les premières lignes, au pied du plateau du Chemin des Dames, le 14 mars 1916. Blessé par un éclat d’obus le lendemain, il est transféré vers un hôpital de campagne pour y être soigné. Le 17 juin, il reçoit la Croix de guerre avec une citation à l’ordre du régiment. Jamais véritablement remis de ses blessures, il meurt le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice, de l’épidémie de grippe espagnole. Il est reconnu "mort pour la France des suites de ses blessures".

Une stèle est érigée à sa mémoire à l'endroit du Bois des Buttes près de la nécropole de Berry-au-Bac.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Berry-au-Bac 02190
À 31 km au sud-est de Laon, au croisement de la RN 44 (Laon/Reims) et du CD 1140 vers Gernicourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts du 2ème Génie, tombés à la cote 108 en 1916

Musée des Troupes de Marine

Partager :

©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Les Monuments aux enfants de Saint-Quentin

Partager :

Saint-Quentin, monument commémoratif du siège de 1557, photo Alain GIROD - licence Creative Commons

Le principal monument aux enfants de St-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927...

Le principal monument aux enfants de Saint-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927 sous la présidence du général Debeney, chef d'état-major général de l'armée française.

Erigé sur l'emplacement d'un ancien moulin, il fut réalisé par l'architecte Paul Bigot et les sculpteurs Bouchard et Landowski. Le fronton sculpté évoque l'héroïsme des enfants de Saint-Quentin à travers les âges : à droite 1557, à gauche 1870-1871, au centre, les combattants et les victimes de la Grande Guerre. Sur les colonnes sont gravés 1361 noms dont 1302 soldats Morts pour la France.

Parmi ceux-ci, figurent les noms de soldats du 10e régiment d'infanterie territoriale (RIT) morts en combattant le 28 août 1914 à Saint-Quentin ou dans les villages alentours. Le 10e RIT, affecté aux services d'étapes restera en attente à Saint-Quentin durant l'invasion et se retrouvera seul pour assurer la défense de la ville face à l'armée allemande. Sur un effectif total de 38 officiers et de 3 127 hommes, les pertes pour la journée du 28 août seront de 22 officiers et 1 964 hommes, tués, blessés, prisonniers ou disparus. Le régiment sera reconstitué ensuite dans le Finistère.

La ville de Saint-Quentin, en raison de sa situation géographique s'est retrouvée en première ligne lors de la Seconde Guerre mondiale : le 28 avril 1944, 27 membres du réseau Musician Tell sont fusillés au lieu-dit La Sentinelle.

La commune sera libérée au début de septembre 1945. La commune et les associations d'anciens combattants ont tenu à leur rendre hommage. A voir aussi : le cimetière des Allemands tombés en 1917.

 

Association du Patrimoine de la Grande Guerre

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

place du 8 octobre 02100
Saint-Quentin
03 23 67 05 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Le fort de Troyon

Partager :

Le fort de Troyon. Source : http://tcqlmayotte.canalblog.com

Ce fort fait partie de la ligne de défense entre Nancy et Verdun, imaginée par Séré de Rivières ...

Le fort de Troyon, construit de 1878 à 1879, fait partie de la ligne de défense entre Nancy et Verdun, imaginée par Séré de Rivières. Situé entre Troyon et Lacroix sur Meuse, il est de type "à massif central" ou encore "à batterie basse", il présente l'avantage de n'être ni cuirassé, ni bétonné.

Dimensions: largeur 320m - longueur 270m - Surface 5 ha

Garnison: 800 hommes, mais 450 en 1914

Armement: Protection des fossés: 6 canons de 12 culasse d'assaut 6 canons révolver Hotchkiss de 40mm Plates-formes de tir :12 canon de 90mm en 3 batteries de 4 4 canons de 120L Armes de tir indirect: 2 mortiers-bouches "Louis-Philippe" de 15cm en bronze.

Le fort disposait de 2 sections de mitrailleuses "Saint Etienne" de 1907 ainsi que 3 observatoires périscopiques. Il n'y avait pas de coupole blindée comme à Loncin, mais 18 plates-formes doubles pour 2 pièces à l'air libre.

Dès le début de la Grande Guerre, les Allemands cherchent à prendre la place forte de Verdun en tenaille. C'est ainsi qu'ils opèrent, dès septembre 1914, une avancée de plus de 20 km. dans le dispositif français, du Bois-le-Prêtre aux Eparges, en passant par St Mihiel. Cette poche, appelée Saillant de St Mihiel, ne sera libérée qu'en septembre 1918 par les troupes américaines, malgré les multiples tentatives très meurtrières menées par les Français de 1914 à 1918.

Lors des combats de septembre 1914 qui aboutirent à la formation du Saillant de Saint-Mihiel, le Fort de Troyon a joué un rôle particulier.

Bombardé à partir du 8 septembre 1914, celui-ci reçoit l'ordre de tenir au moins 48 heures. Cette résistance est capitale si l'on veut empêcher les Allemands de prendre Verdun en tenaille, le Fort de Troyon se trouvant au Sud de Verdun. Le 9 septembre 1914, le major Neuhoff, officier allemand de l'état-major de la 10e division, se présente à l'entrée du fort et somme ses défenseurs de se rendre. Mais le capitaine Heym (166e R.I.), commandant du fort, refuse et demande aux Allemands de rebrousser chemin. C'est ainsi qu'une avalanche d'obus s'abat sur le Fort de Troyon. Le 10 septembre 1914, les bombardements allemands cessent : le fort a tenu. De cette résistance héroïque dépendait la suite de la guerre. En effet, si le Fort de Troyon était tombé, la Meuse aurait été franchie et la ville de Verdun aurait été encerclée.

 

Le fort de Troyon

Association Ceux de Troyon Association "Ceux de Troyon"

BP 32 55300 Saint-Mihiel

Tél. : 06.83.07.32.12

Fax : 03.29.84.35.99

 

Ouvert le samedi, le dimanche et lesjours fériés, de 13h30 à 18h00

 

Accès fléché à la sortie des villages de Troyon et de Lacroix

 

Possible visite de groupe (à partir de 10 pers.) en semaine, sur réservation

 

Meuse Attractivité

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 78 40

www.lameuse.fr

 

Conseil général de la Meuse

Hôtel du Département Place Pierre-François Gossin 55012 Bar-le-Duc cedex

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 77 55

 

Conseil Départemental de la Meuse

Hôtel du Département Place Pierre-François Gossin 55012 Bar-le-Duc cedex

Tél. : 00 33 (0)3 29 45 77 55

 www.meuse.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

55300
Troyon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert le samedi, le dimanche et les jours fériés, de 13h30 à 18h00

Fort de Vaux

Partager :

© Mémorial de Verdun / Jean-Luc Kaluzko

Le fort de Vaux est le symbole de la résistance du soldat de Verdun durant la Première Guerre mondiale.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  fort Vaux

 


 

En 1916, le fort de Vaux a été bombardé par près de 8 000 obus par jour. Sa garnison résiste et mène des combats héroïques avant de devoir se rendre par épuisement. Il devient alors le symbole de la résistance du soldat de Verdun. La visite du fort de Vaux fait ressentir aux visiteurs l’indicible intensité des combats de la bataille de Verdun.

 

Quizz : Forts et citadelles

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort de Vaux - D913A 55400
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et en janvier

Hôtel national des Invalides - Musée de l'Armée

Partager :

Le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France.

 

- Vidéo : #350ansInvalides Les Invalides, 350 ans d'Histoire de France -

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée armée

Consulter l'offre pédagogique du musée (Seconde Guerre mondiale) >>>  musée armée


Né en 1905 de la fusion du musée de l'artillerie et du musée historique de l'armée, le musée de l'armée forme aujourd'hui le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France et l'un des tout premiers au monde.

Implanté dans l'hôtel national des Invalides, prestigieux édifice du 17ème siècle qui fut fondé par le roi Louis XIV pour recueillir les soldats blessés, les convalescents et les invalides, le musée de l'armée rassemble de nombreux chefs-d'oeuvre de l'art militaire de la période médiévale à nos jours, notamment une collection d'armes et d'armures, des modèles réduits d'artillerie, un riche fonds de portraits et de scènes de batailles, ainsi que les souvenirs historiques et les uniformes des armées de l'ancien régime jusqu'aux deux conflits mondiaux du 20ème siècle.

Deux monuments religieux sont rattachés au musée de l'armée :

  • l'église Saint Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées militaires de la France,
  • l'église du dôme qui abrite le tombeau de l'empereur Napoléon Ier.

 

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire,
fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. 

 

Musée de l'Armée

Hôtel national des Invalides

129, rue de Grenelle - 75007 Paris

Téléphone : 01.44.42.38.77

E-mail : accueil-ma@invalides.org

 

Entrées du musée


Côté Esplanade des Invalides, 129 rue de Grenelle

 

Côté Place Vauban

 

Les visiteurs en situation de handicap moteur sont invités par le 6 boulevard des Invalides.

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris
01.44.42.38.77

Tarifs

Tarif plein : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 €Un billet Musée vous donne accès : aux collections permanentes du musée de l'Armée à l'Eglise du Dôme, tombeau de Napoléon Ier à l'Historial Charles de Gaulle au musée des Plans-Reliefs au musée de l'Ordre de la Libération(fermé pour travaux jusqu'en juin 2015)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre : de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars : de 10h à 17hClôture des caisses 30 mn avant la fermeture.

Fermetures annuelles

les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Site Web : www.musee-armee.fr

La Butte de Vauquois

Partager :

Gros plan sur le monument de La Butte de Vauquois. Source : http://cdelmars.pagesperso-orange.fr/

A cheval sur la Meuse, la Marne et les Ardennes, l'Argonne a été au centre des combats de la Grande Guerre ...

L'Argonne a été au centre des combats de la Grande Guerre. Situé à cheval sur la Meuse, la Marne et les Ardennes, ce massif a subi l'écho des batailles de la Marne et de Verdun, a connu lui-même des combats très rudes et a servi de base arrière pour de nombreux soldats.

En Argonne, certains lieux sont aujourd'hui tristement célèbres : la Vaux-Marie, la Butte de Vauquois, la Haute-Chevauchée...

Dominant toute la région à l'Est de l'Argonne, la butte de Vauquois fut considérée par les Etats-Majors des deux camps comme un observatoire exceptionnel et un verrou stratégique.

Dès le 24 septembre 1914, les Allemands occupent cette colline et en font une véritable forteresse. Le 4 mars 1915, après plusieurs offensives, les Français reprennent pied sur la butte. La guerre de position commence. Les soldats s'enterrent et creusent des kilomètres de galeries et de rameaux de combats afin de s'infiltrer dans le réseau ennemi et de lui causer le plus de pertes possibles à coups de tonnes d'explosifs.

La Butte de Vauquois devient ainsi une véritable termitière, composée d'aménagements souterrains s'étageant sur plusieurs niveaux (plus de 17 km. de puits, galeries et rameaux).

Lieu majeur de la guerre des mines (519 explosions recensées : 199 allemandes et 320 françaises), Vauquois sera libérée le 26 septembre 1918 par les Américains. Lieu encore intact de la Grande Guerre, la Butte de Vauquois est classée Monument Historique.
 

Renseignements pratiques :

Association des Amis de Vauquois

1, rue d'Orléans - 55270 VAUQUOIS

Tél. : 03 29 80 73 15 Répondeur. Vous serez rappelés dès que possible

E-mail : amis.vauquois@wanadoo.fr

 

Visites libres et gratuites de jour, sur le circuit fléché (visite de surface)

Visites guidées des installations souterraines allemandes et françaises par les guides de l'association :

  • le 1er dimanche de chaque mois de 9h30
  • les 1er et 8 mai de chaque année (de 10h à 18h)
  • en septembre, chaque année lors des journées du patrimoine
  • sur rendez-vous pour les groupes (10 pers. minimum)

 

Un plan de tous les sites 14-18 ouverts au public est disponible gratuitement sur tous les sites et dans les Offices de Tourisme de la Meuse.

 

Meuse Attractivité

www.lameuse.fr

 

 

Les amis du Vauquois et de sa région

https://butte-vauquois.fr/

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

55270
Vauquois
Tél. : 03 29 80 73 15

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées des installations de surface et souterraines: le 1er dimanche de chaque mois de 9h30, les 1er et 8 mai de chaque année (de 10h à 18h), en septembre, chaque année lors des journées du patrimoine et sur rendez-vous pour les groupes (+ de 10

Camp Marguerre - Batterie de Duzey

Partager :

Constructions typiques du Camp Marguerre. Source : site maginot60.com

Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé.

Le camp Marguerre à Loison

Le Camp Marguerre (dit village nègre) situé à quelques kilomètres du site mérite un détour. Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé. Un parcours fléché agrémenté de panneaux permet de découvrir en toute sécurité de nombreuses constructions individuelles et collectives pafaitement conservées.

Sa visite permet de comprendre le quotidien du soldat allemand avant et pendant la Bataille de Verdun. Ses décors inattendus lui donnent une ambiance architecturale remarquable.

La batterie de Duzey

Longtemps, le site de Duzey sera considéré comme celui du «canon de la grosse Bertha». En fait, il s'agit d'un site de «Max» : un canon de marine de 20 tonnes à très longue portée.

La visite de ce camp permet de découvrir ses caractéristiques imposantes, l'aménagement spécial pour le recevoir, les trésors d'ingéniosités pour le camoufler et l'impact de ses tirs sur Verdun.


Également à découvrir

Le Camp de la Côte de Romagne à Azannes, se trouvant sur le site des Vieux Métiers d'Azannes. (ouvert au public le jeudi de l'ascension, les dimanches de mai, ainsi que certains vendredis des mois de juillet et d'août)

 

Infos pratiques

Office de Tourisme des Portes de Verdun

03 29 85 56 26

https://www.portesdeverdun.com/

 

Accès Sites situés en forêt, direction Loison Visites libres et gratuites (sauf le Camp de la Côte de Romagne) Prestation groupes : visites guidées en français, anglais et allemand De mars à octobre, sur réservation uniquement

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Un plan de tous les sites 14-18 ouverts au public est disponible gratuitement sur tous les sites et dans les Offices de Tourisme de la Meuse touristiques. Tél. : 00 33 (0)3 29 86 14 18

 

Office du tourisme de la Meuse

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

55230
Duzey
Pays d'Accueil Touristique de Damvillers-Etain-Spincourt14 rue de l'Hôtel de VilleBP 655230 SpincourtTél. : 03.29.87.87.50Fax : 03.29.87.87.56

Tarifs

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mars à octobre, sur réservation uniquement.Comité de tourisme de référence : Tél. : 00 33 (0)3 29 45 78 40

La Tranchée des baïonnettes

Partager :

Croix de la tranchée. ©MINDEF/SGA/DMPA

1916 - Près de Douaumont 57 soldats français ont été ensevelis par un bombardement...

En 360°, découvrez la nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont (Meuse)

Le 8 décembre 1920, le président de la République, Alexandre Millerand, inaugure au bois Morchée un imposant monument en béton, conçu par l'architecte A. Ventre, qui recouvre les sépultures de sept fantassins français inconnus morts en 1916. La porte métallique qui donne accès à la "tranchée" ainsi recouverte est l'oeuvre d'Edgard Brandt, ferronnier d'art, qui réalisera aussi en 1923 le brûloir en bronze où palpite la flamme sur le tombeau du Soldat Inconnu de l'Arc de Triomphe.

Dans le courant de l'année 1920, le service des sépultures de guerre et d'état civil de la 6e région militaire avait fouillé ce site, lieu de mémoire des anciens du 137e R.I. qui y avait combattu, et procédé aux exhumations : 21 Français, dont un lieutenant inconnu, furent découverts.

Aucun n'était debout, l'arme à la main, et les fusils rouillés qui dépassaient de terre ne servaient qu'à signaler des morts enfouis par l'ennemi dans un boyau peu profond. La découverte de ces corps allongés et désarmés infirmait la légende de la compagnie ensevelie debout par le bombardement, légende que réfutaient d'ailleurs les anciens combattants du 137° eux-mêmes, et qui réapparaît pourtant régulièrement encore de nos jours.

Parmi ces 21 corps, les 14 identifiés furent enterrés dans le cimetière militaire de Fleury, lui-même désaffecte ensuite, ses corps étant alors regroupés dans la nécropole nationale de Douaumont. Les 7 inconnus restant furent ré-inhumés dans la "Tranchée", et des carcasses de fusils garnies de baïonnettes aux lames brisées (les armes originales ayant été ôtées lors des fouilles), plantées à proximité de croix latines en bois.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

13, rue du 19ème 55100
Douaumont
Comité départemental du tourismeTél. : 03.29.45.78.40 Service des Nécropoles Nationales de Verdun13, rue du 19ème BCP55100 Verdun Tel : 03.29.86.02.96Fax : 03.29.86.33.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée de la Légion étrangère

Partager :

150e commémoration du combat de Camerone. © J. Lieber – Légion étrangère

L'historique


1888 – 1930

Au cours du bref mais intense ministère du général Boulanger, les régiments sont autorisés à créer des salles d’honneur afin d’y rassembler les souvenirs les plus marquants de leurs campagnes. A la Légion, la première pierre de cette salle est posée en 1888. La section des pionniers du régiment en réalisa les murs, les portes, fenêtres et le mobilier . en 1892, ce sanctuaire est inauguré.

Le colonel Zéni, qui vient de payer, sur sa cassette personnelle, les dernières factures, estime qu’il a vocation à recueillir « toute la brocante glorieuse » gagnée par les légionnaires lors de leurs campagnes. Cette idée guide l’accroissement des collections pendant les quarante années suivantes.

1931 - 1961

En 1931, la salle d’honneur est rénovée pour les cérémonies du Centenaire. Elle comporte alors une salle de commandement et un mémorial appelé « Temple des héros ». Celui-ci est dédié à la mémoire des légionnaires tombés au combat. Les plaques visibles au fond de la salle sont, aujourd’hui au carré Légion de Puyloubier.

Instigateur de l’idée du musée de la Légion étrangère qui est inauguré en 1934, le général Rollet avait pour but de faire connaître la geste légionnaire et de créer un sentiment de légitime fierté chez chacun des légionnaires, notamment les plus jeunes en service tout en proposant une image positive de l’Institution dans la ligne des cérémonies du Centenaire.

1962 - 2004

En octobre 1962, la Maison mère de la Légion étrangère est transférée de Sidi Bel Abbès à Aubagne. Le musée est alors mis en caisses et va vivre temporairement à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier. Après avoir posé la première pierre en 1963, Pierre Messmer, ministre de la Défense, inaugure le nouveau musée à Aubagne au cours des cérémonies de Camerone en 1966. Le bâtiment conçu pour s’intégrer dans la perspective du Garlaban, sommet dominant Aubagne, ferme la place d’armes, juste en arrière du monument aux morts de 1931, lui aussi rapporté d’Algérie. La salle d’honneur est conçue à partir des plans de 1958 et une nouvelle salle des campagnes est aménagée à l’étage.

En 1989, le Foyer d’entraide légionnaire acquiert la collection d’uniformes Guyader, ensemble unique au monde. Face à cette entrée d’importance, il est nécessaire d’ouvrir une annexe du musée à Puyloubier, dans les caves du château, puis au premier étage avec son extension progressive. Dès cette période, la nécessité d’une extension future du musée est évoquée par le commandement. Ce projet est étudié à la fin des années 1990, mais se trouve ralenti par la restriction du champ d’action du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE). L’idée d’une société d’amis du musée voit alors le jour et devient réalité en 2003 : elle va porter ce projet incroyable et notamment gérer quotidiennement le magnifique élan de générosité que représentera la souscription.

La labellisation du musée

Le musée a été labellisé « musée de France » en janvier 2011. Cette distinction est la reconnaissance officielle du ministère de la Culture de la qualité de la collection du musée de la Légion étrangère et de la rigueur scientifique avec laquelle elle est gérée. L’Etat reconnait ainsi l’intégrité de cette collection et sa pérennité ce qui rassure également les donateurs. Tel n’est pas le cas pour un musée associatif. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des festivités Marseille Provence 2013 (projet labellisé MP2013).

Les expositions temporaires en 2013

- 30 avril au 1er septembre : « La Légion dans la peau » : tatouages de légionnaires. Des portraits photographiques de légionnaires, accompagnés de celles de certains de leurs tatouages permettront de rentrer dans l’intimité de ces hommes et de leur histoire.

-16 septembre au 22 décembre : « Camerone / la méditerranée, lorsque l’histoire se mêle au mythe » : accueillera les peintres aux Armées. Depuis un an, parcourant les régiments de la Légion, ils se documentent et observent la vie quotidienne pour créer des œuvres sur les thèmes « la Légion et la méditerranée » et le « 150e anniversaire du combat de Camerone ».

Le parcours muséographique

Le visiteur est accueilli dans le nouveau musée au sein d’un vaste espace d’accueil baigné par la lumière provençale grâce à la présence d’un patio où s’élève la colonne RANDON rappelant les travaux effectués par la Légion en Algérie. Ce monument se trouvant autrefois à Bône avait été rapporté en 1962 à Aubagne.

Le parcours permanent s’ouvre sur un espace de transition offrant aux visiteurs des éléments visuels et auditifs appartenant aux lieux communs sur la Légion, vecteur du mythe : le képi blanc, les affiches de cinéma, la voix de Piaf qui vous enveloppe, les livres...

Deux choix s’offrent alors au visiteur :

  1. L’exposition temporaire à droite.
  2. : Le parcours historique face à lui.

Il découvrira l’histoire de la Légion et de ses légionnaires depuis sa création en 1831 jusqu’à nos jours à travers une scénographie à l’esthétisme sobre et élégant (métal noir brut, verre). Cécile Degos, la scénographe du projet, a cherché à traduire à travers son travail l’esprit « Légion » alliant rigueur et excellence.

Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du XIXème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception.

Les étapes suivantes évoquant des périodes où la guerre devient une véritable industrie sont traitées en gris très clair et en blanc.

Des mannequins anthropologiques viennent dialoguer avec les visiteurs comme des visions surnaturelles surgies du temps jadis. Installés sur des podiums bas et sans vitrine, ils sont là pour incarner le légionnaire combattant. L’uniforme sort de sa vitrine souvent indispensable mais transformant trop souvent par le phénomène du « bel écrin » des objets de guerre et de sang en objets d’art. Cela éloigne trop souvent le visiteur d’une juste compréhension de leur vocation première.

Le parcours s’achève par des salles thématiques. La première aborde la dimension bâtisseur du légionnaire avec un développement sur le monument aux morts de la Légion visible depuis une grande fenêtre donnant sur la place d’armes.
La deuxième intitulée « Une vie de légionnaire » évoque la vie quotidienne des légionnaires et l’importance que revêtent le chant et la musique. La troisième présente le système de solidarité légionnaire totalement unique ainsi que l’histoire du musée et de ses collections.

Le visiteur termine son parcours par la salle d’Honneur et la crypte, espace mémoriel occupant une place particulière dans la vie de chaque légionnaire (début et fin de contrat...).

Enfin, il passera par la boutique du musée proposant des souvenirs, ouvrages et vin de Puyloubier produit par d’anciens légionnaires dont la vente participe au financement de l’entraide légionnaire.


Quelques chiffres

- Superficie totale : ancien musée (rénové) + nouvelle partie = 2 000m2.

- 10 000 objets traités (inventoriés, déménagés, dépoussiérés, photographiés,...).

- 10 mannequins anthropologiques. - 25 000 visiteurs par an. - 1000 élèves par an. - 30 œuvres restaurées.

- 10 000 ouvrages dans la bibliothèque du centre de documentation.

- Près de 300 m2 de surfaces vitrées pour 33 vitrines.

- Plus de 220 m linéaires de cimaises d’une hauteur de 3,5 m. soit 750 m2 de cimaises posées.

 

Visite groupée uniquement sur rendez-vous (guide toute langue).

 

Musée de la Légion étrangère

Quartier Viénot - Route de la Légion  - BP 21 355 - 13784 AUBAGNE CEDEX

Contacts

www.legion-etrangere.com

 

Modalités pratiques

L’accès au musée se fera par le chemin de la Thuillière, 13 400 Aubagne

Adresse à rentrer dans votre GPS pour atteindre le parking : Chemin de la Thuillière 13400 Aubagne

 

 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route de la Légion - Quartier Viénot - Accès : Chemin de la Thuillière 13400
Aubagne

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf les lundis et mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Fermetures annuelles

Du 23 décembre au 31 janvier.