Musée Saint-Remi de Reims

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Escalier d'honneur - Extrait de la visite virtuelle en 360°. ©Office de Tourisme de Reims

Situé dans l'ancienne abbaye royale, le Musée renferme une des plus importantes collections d'histoire militaire de la France.

Installé dans l'ancienne abbaye royale de Saint-Remi, écrin de la Sainte-Ampoule classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1991, le Musée Saint-Remi, consacre une partie de ses collections à l'histoire militaire de la France, de la conquête romaine à la capitulation allemande de mai 1945.

Le corps de bâtiment, construit à la fin du XIIe siècle a été remanié des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade à fronton ainsi que le remaniement de l'escalier d'honneur, où figure un portrait de Louis XV en costume de Sacre, sont l'oeuvre de l'architecte Louis Duroché. Le monument a été endommagé par les bombardements de 1916.

Des restaurations successives ont permis de transformer les locaux d'hôpital civil et musée d'art, d'histoire et d'archéologie à partir de 1978.

La salle d'histoire militaire a été inaugurée en 1989. Elle retrace de manière chronologique, en plus de six-cent pièces, le passé militaire de la ville - qui est aussi celui de la France -, du Haut Moyen-Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée consacre des vitrines aux régiments de Champagne, à la bataille de Valmy ou à celle de Reims (dernière victoire de Napoléon Ier, le 13 mars 1814).

La Restauration figure en bonne place avec la collection de casques et cuirasses de la Maison militaire du Roi lors de la parade militaire de Charles X au moment de son sacre. Plusieurs vitrines sont consacrées au Second Empire, une à la guerre franco-prussienne de 1870. Armes, pièces d'équipement et d'uniformes voisinent avec les mannequins des Voltigeurs de la Garde.

Parmi les oeuvres majeures de cette époque, le visiteur appréciera les tableaux d'Edouard Detaille (1848-1912) : La Charge du 9e cuirassier à Morsbronn (Reischoffen) et un fragment central du Panorama de la Bataille de Rezonville.
Le premier, exposé au Salon de 1874, a été acheté aux Etats-Unis en 1988.

Il retrace un épisode emblématique de la guerre de 1870 au cours duquel deux escadrons de tête du 9e Cuirassier chargent dans la Grande Rue du village de Morsbronn afin de retarder l'attaque allemande.
 

Musée Saint-Remi

53, rue Simon - 51100 Reims

Tél.: 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Office du tourisme de Reims

2, rue Guillaume de Machault - 51100 Reims

Tél.: 03.26.77.45 - Fax : 03.26.77.45.27

e-mail : TourismReims@netvia.com

 

Accès Parc de stationnement (à moins de 100 m. Devant la Basilique Saint-Rémi) Bus (2 lignes de bus urbains : lignes A et F, arrêts Saint-Rémi) Accueil des handicapés

 

Horaires Le musée est ouvert tous les jours de 14h00 à 18h30 en semaine et de 14h00 à 19h00 les samedis et dimanches Fermeture le 1er janvier, le 14 juillet, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre

 

Tarifs Accès gratuit le premier dimanche de chaque mois Gratuité pour les enfants, les scolaires, les étudiants, les appelés Formule privilégiée : Billet commun au Musée Saint-Remi, Musée des Beaux-Arts, Musée de la Reddition, Chapelle Foujita, Ancien Collège des Jésuites, Planétarium

 

Office du tourisme de Reims

 

 

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Infos pratiques

Adresse

53 rue Simon 51100
Reims
Tél. : 03.26.85.23.36

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30.Le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 décembre.

Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

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Affiche des F.F.I. 1944. Source : Le Musée de la Résistance et de la Déportation

Ce lieu présente l'histoire de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle local et régional.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Montauban


Installé dans des locaux de la ville de Montauban, ce lieu offre au public la possibilité de découvrir l'histoire de la cité et du Tarn et Garonne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ouvert en 1989, les collections du musée se sont constituées à partir de dons de particuliers. 

Des panneaux muraux présentent une approche événementielle de la période : la guerre de 1940, la vie sous l'occupation (Mur de l'Atlantique, résistance, déportation), etc.

En regard, des photographies, des plans, des affiches, des manuels d'instruction, et autres objets (TSF, téléphone, massicot, mannequin en uniforme allemand, équipement) permettent un contact avec la vie quotidienne pendant la guerre. Lieu de la diaspora, la région de Montauban a eu à faire face aux lois racistes du régime de Vichy puis à la collaboration d'État en matière de déportation.

Une partie de la salle rappelle les faits : arrestation, transfert vers les camps d'internement (Septfonds, Noe, Recebedou...), déportation vers les camps d'extermination.

La lutte contre l'occupant allemand, à partir de 1942, et le rôle décisif des résistants lors de la Libération, sont rappelés par la présentation du très actif maquis d'Ornano, et le panorama photographique des stèles commémoratives des hauts lieux de la résistance régionale.


Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000 Montauban

Tél./fax : 05 63 66 03 11

e-mail : musee-resistance@ville-montauban.fr

 

Office du tourisme de Montauban

e-mail : officetourisme@montauban.com

 

Ville de Montauban

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

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Infos pratiques

Adresse

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000
Montauban
05 63 66 03 11

Fermetures annuelles

*** Réouverture le 1er trimestre 2014 dans l'ancienne bibliothèque Perbosc ***

Château de Brest

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Panorama du château de Brest. Source : Photo S. Déniel, Licence Creative Commons.

Au cours des siècles, il fut l'objet d'importants travaux qui en firent une forteresse quasi imprenable. Il abrite aujourd'hui le site Brestois du Musée national de la Marine.

Le Château du bout du monde.

Dès le IIIe siècle, les Romains installent sur un éperon rocheux dominant l'embouchure de la Penfeld une forteresse capable de résister aux assauts des pirates.

 

Château de brest. © Musée national de la Marine/A.monot

 

Historique

Le site suscite la convoitise du Duc de Bretagne Jean 1er qui l'achète au Vicomte de Léon en 1235.

Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient un enjeu pour les belligérants.

Livré aux Anglais par Jean de Monfort, le château est assiégé à plusieurs reprises, notamment par Du Faustin en 1373, avant d'être racheté par le Duc Jean IV en 1397.

Occupé tour à tour par les Bretons, les Anglais et les Français, il est l'objet d'importants travaux qui en font une forteresse quasi imprenable.

Les ducs Jean V, puis François II en 1464 le dotèrent d'une puissance d'artillerie et y firent construire la porte d'entrée flanquée de deux grosses tours, d'un pont-levis et d'une herse qui en défendaient l'entrée.

L'édification des autres tours est achevée au début du XVIe siècle et Vauban met la dernière touche aux fortifications en 1689.

Au XVIIIe siècle, le château sert de casernement et de lieu de détention, d'abord pour des prisonniers anglais, puis pour des prisonniers français dont les chefs chouans.

À partir de 1859, le château n'est plus qu'une place militaire relevant de l'armée de terre.

En juin 1940, les Allemands s'installent au château. Ils y rassemblent les prisonniers français avant de les acheminer vers les camps en Allemagne.

Par la suite, les Allemands utiliseront pour leur compte les installations et creuseront des souterrains.

Après la guerre, une nouvelle préfecture maritime est édifiée dans la cour et achevée en 1953.

Un exceptionnel patrimoine architectural

Le château s'est constamment adapté à l'évolution des techniques de siège et d'armement. Il lui fallait résister à deux types d'attaques : maritime et surtout terrestre. Son architecture est donc complexe et faite de multiples rajouts. Quelques éléments des murailles romaines sont toujours visibles, et les tours Paradis ont conservé leur aspect médiéval (toitures en poivrière et mâchicoulis). Mais dans son état actuel, le château reste caractéristique de l'architecture bastionnée, développée par Vauban notamment pour répondre à l'emploi de l'artillerie de siège.

Pendant dix sept siècles, du préfet romain au préfet maritime, le château a donc mêlé son destin à la mer, à l'histoire d'une ville, d'une province et d'un pays tout entier.

Le musée 

Dès le début du XIXe siècle, un petit musée existe dans l'arsenal : une salle des modèles rassemble des sculptures et des maquettes historiques de navires. Mises à l'abri pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont heureusement épargnées. Elles sont alors intégrées au réseau du musée national de la Marine (Brest, Port-Louis, Rochefort, Toulon et Paris). En 1958, un nouveau musée est installé dans le château, qui s'ouvre ainsi au public.

A découvrir : des chefs d'oeuvre du patrimoine et de la culture maritime, l'histoire navale de Brest, les salles historiques du château et un exceptionnel point de vue sur la rade et la Penfeld.

Les collections

Le donjon abrite les collections permanentes, consacrées à la grande époque de la construction navale, au bagne, aux armes et instruments scientifiques. Les expositions temporaires (photos, peintures, dossiers) sont présentées dans les tours Paradis. La marine moderne est abordée tour Madeleine. Le sous-marin S622, exemplaire des sous-marins de poche Seehund, ainsi qu'un boat-people sont également visibles.

Muséographie

Des parcours thématiques sont offerts aux enfants, à l'entrée du musée.

Dans le cadre des expositions temporaires, le musée propose un parcours-découverte pour les enfants. Pour les visites autonomes, sont distribués des dossiers thématiques ainsi que des questionnaires de visites, conçus pour les enfants à partir de 8 ans ("Tonnerre de Brest !" : questionnaire de visite autour des collections du château de Brest . "Au vent de Suroît" : questionnaire de visite autour de l'histoire du château-musée de Brest).

 

Pour les jeunes et les adultes :

- Visites guidées toute l'année pour les groupes sur rendez-vous. Plus, durant l'été, des visites commentées à heure fixe pour les individuels

- Accueil et formation des enseignants

Les enseignants souhaitant préparer une visite de classe sont accueillis gratuitement au musée.

 

Musée national de la Marine, Brest


Château de Brest - Rue du château - 29200 Brest

Tél. : 02 98 22 12 39
e. mail : brest@musee-marine.fr

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Château de Brest - Rue du château - 29200
Brest
02 98 22 12 39

Tarifs

Plein tarif : 6€ audio-guide inclus.Tarif réduit : 4,50€ (passeport Finistère, famille nombreuse) audio-guide inclus.Entrée gratuite : (- de 26 ans, personnel militaire et civil de la Défense, chômeurs, handicapés)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursDu 01/04 au 30/09 : 10h - 18h30Du 01/10 au 31/03 : 13h30 - 18h30Attention, l'accès du site est difficile pour les personnes à mobilité réduite

Fermetures annuelles

25/12, du 01 au 31/01, 01/05

La nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure

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Nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Chasseneuil
Pour accéder au panneau d'information du mémorial, cliquer ici vignette_Chasseneuil_memorial

 

Édouard Pascaud, maire de Chasseneuil, et son fils Guy Pascaud, co-fondateur du Maquis A S 18 Bir-Hacheim,sénateur de la Charente, ont fait don du terrain sur lequel s’étend la nécropole nationale  à l’Etat, qui en assure aujourd’hui l’entretien Et la valorisation. Le Mémorial de la Résistance a été édifié à l’initiative du colonel André Chabanne, député de la Charente, chef et co-fondateur du maquis Bir Hacheim, également désormais sous la responsabilité de l’État.

La nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure regroupe 2 255 tombes de combattants français morts pour la France. Parmi eux figurent 2 026 soldats et résistants tombés lors des différents combats qui se sont déroulés entre 1940 et 1945. Portant l’inscription In Memoriam, 226 tombes rappellent le nom d’un Résistant dont le corps a été restitué à ses proches. Édifié sur une colline face à la forêt de Cherves-Châtelars, où était implanté le maquis Bir-Hacheim, ce cimetière national préserve la mémoire des membres de ce maquis et de manière plus générale de l’ensemble des résistants charentais morts lors des combats de libération de 1944 et 1945. Aménagé jusqu’en 1970, ce site réunit aussi les dépouilles de soldats coloniaux morts pour la France lors de la campagne de France (1940) et de résistants d’autres régions, dont les corps avaient été initialement inhumés dans des cimetières du grand sud-ouest. Par ailleurs, trois soldats français morts en 1914-1918 y sont inhumés.

 

Les emblèmes funéraires des nécropoles nationales

Respectant le principe de l’égalité de tous devant la mort, les nécropoles nationales s’organisent autour d’un mât des couleurs. La loi du 2 juillet 1915 crée la mention officielle
"Mort pour la France", puis celle du 29 décembre 1915 institue la sépulture perpétuelle aux frais de l’État, pour les militaires titulaires de cette mention. Cette nouvelle approche souligne la reconnaissance de la Nation envers les soldats tués dont l’État se fit l’interprète et le garant. Ce droit permet ainsi aux familles endeuillées de se recueillir sur un lieu précis où repose le corps de l’être cher. Ce principe se poursuit lors la Seconde Guerre mondiale et perdure encore. Des dispositions sont prises pour, dans la mesure du possible regrouper les morts selon leur nationalité et leur religion. À ce titre, différents emblèmes marquent l’appartenance d’un soldat à une confession religieuse ou son absence de croyance religieuse.

La Résistance en Charente

Coupée en deux par la ligne de démarcation dès juin 1940, la Charente connaît une activité résistante importante.

Les premiers actes de Résistance civile comme la distribution de tracts ou le passage clandestin de la ligne de démarcation sont isolés.

Le 12 octobre 1941, Gontran Labrégère, qui avait tenté d’incendier un dépôt en gare d’Angoulême, est fusillé par les Allemands.

Grâce à l’action des réseaux, la Résistance armée se développe. Avec des réfractaires au Service du Travail Obligatoire qui rejoignent les premiers résistants, plusieurs maquis s’organisent en 1943 comme le maquis FFI Bir-Hacheim d’André Chabanne dans les bois de Cherves-Chatelars, le maquis de Brigueuil de Deserces et Barataud et le maquis FTP de Bricout et Bernard Lelay à Pressac et Chabanais.

Le Bureau des Opérations Aériennes (BOA) que dirige René Chabasse organise les atterrissages clandestins et les parachutages d’armes.

Ainsi, Claude Bonnier et Jacques Nancy atterrissent à Angeac-Charente en novembre 1943 : Claude Bonnier, délégué militaire régional du général de Gaulle en France occupée, pour coordonner et armer la Résistance; Jacques Nancy pour former des groupes de saboteurs.

Les principaux maquis charentais qui ont participé aux combats pour la Libération du département jusqu’en août 1944 sont :

  • le maquis de Brigueuil
  • le maquis Bir-Hacheim (Armée secrète 18)
  • le maquis Bernard (FTPF)
  • le maquis Foch (Armée secrète 15)
  • la Section Spéciale de Sabotage du capitaine Jacques Nancy
  • le groupe autonome de sabotage

Ils ont à leur actif 120 attaques de convois allemands ou escarmouches et 100 sabotages.

Au cours de la période d’occupation, plusieurs colonnes allemandes de représailles se sont livrées à des exactions en Charente.

Ainsi, le 22 mars 1944, Chasseneuil est totalement investi par les Allemands qui perquisitionnent et procèdent à des arrestations. Ils poursuivent sur Saint-Claud et Saint-Laurent-de-Céris où, après combat, ils font prisonnier à Andourchapt 33 résistants du maquis de Négret qui seront fusillés à Poitiers le 8 mai 1944.

310 résistants charentais sont morts pour la France ou disparus ; 405 civils ont été fusillés ou victimes des bombardements.

La plupart des résistants charentais ont poursuivi le combat en s’engageant en septembre 1944 dans des unités régimentaires (6e et 107e régiments d’infanterie) qui ont libéré les poches de l’Atlantique de Royan et de La Rochelle en mai 1945.

Les soldats français morts en Belgique lors de la Campagne de France

Décédés lors des combats d’Etalle (Belgique) le 10 mai 1940, onze soldats, pour la plupart, affectés au 2e régiment d'automitrailleuses (2e RAM), sont inhumés en ce lieu depuis 1958. Après avoir résisté à un adversaire supérieur en nombre, ces hommes sont morts lors d’un affrontement les opposant à des détachements motorisés et blindés allemands qui venaient d'envahir la Belgique. Ces soldats avaient entre 22 et 35 ans et étaient originaires de diverses régions françaises. Ils font partie des 120 000 soldats français tués au cours de la bataille de France qui eut lieu du 10 mai au 22 juin 1940.

Les résistants du maquis de la Parade

Fondé en mai 1943 dans la région toulousaine, le maquis de La Parade connaît une activité importante dans le Sud-Ouest et Sud-Est de la France. En ce lieu reposent 25 membres de ce maquis, exécutés par les Allemands le 28 mai 1944 en Lozère.

 

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Infos pratiques

Adresse

Chasseneuil-sur-Bonnieure 16260
À 30 km d'Oradour-sur-Glane, sur la route de Limoges à Angoulême, D27

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Centre Régional « Résistance & Liberté »

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© Centre Régional Résistance & Liberté

L'exposition permanente propose un parcours original et interactif (supports audio, vidéo, fac-similés...) permettant à chacun de s'approprier l'histoire de la Résistance et les valeurs défendues en s'appuyant sur les événements régionaux. Un espace contemporain ouvre la réflexion autour des Droits de l'Homme et des événements majeurs survenus au XXe siècle.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Thouars


  • Réagir

Face à la fulgurance de l'attaque allemande, la France signe l'armistice le 22 juin 1940. L'ordre allemand s'impose désormais en zone nord tandis que l'État français, gouvernement autoritaire, choisit comme capitale Vichy en zone non-occupée. La République et la démocratie sont mises en sommeil et les libertés supprimées. Devant l'effondrement militaire et politique du pays, un choix difficile s'impose : Accepter ? Attendre ? Désobéir ?

  • S'engager

Nourris d'une révolte individuelle et bravant les dangers, des hommes et des femmes choisissent la lutte clandestine. Ils s'engagent dans des réseaux de renseignements structurés par les alliés tel le réseau Confrérie Notre-Dame qui agit à Thouars dès le printemps 1941 ou des mouvements de résistance pour qui l'action paramilitaire prédomine à partir de 1943. Dans l'ombre, l'espoir d'une libération renaît.

  • Construire

Dans la clandestinité – outre la libération du territoire – s'affirme la volonté de créer une société nouvelle. S'appuyant sur les valeurs défendues, les résistants bâtissent un ambitieux programme de réformes. Le retour à la République permet sa mise en œuvre et des avancées sociales majeures. À la barbarie succède le souhait d'une paix mondiale. Cet idéal s'incarne en 1945 dans la création de l'ONU et l'instauration d'une justice internationale.

Le Centre Régional « Résistance & Liberté », en qualité de partenaire pédagogique, culturel et scientifique de la Ville de Montreuil-Bellay, organise des visites du principal camp d’internement de nomades situé dans cette commune. Entre 1940 et 1946, 6000 à 6500 nomades - pour la plupart Tsiganes - sont internés par familles entières en France. À travers l'histoire du camp d'internement de Montreuil-Bellay, où près de 2 000 personnes furent internées, il s'agit de découvrir leur sort et de rompre les préjugés qui les entourent encore aujourd’hui.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Écurie du château – Rond-point du 19 mars 1962 79100
Thouars
05 49 66 42 99

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (13-18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi...) : 3€ / Gratuit : moins de 12 ans / Tarif groupe touristique : sur devis / Formules scolaires : demi-journée (2 activités) : 80€ par groupe / Journée (3 à 4 activités) : 150€ par groupe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 7 février au 31 mars : du mardi au vendredi de 14h30 à 18h / Du 1er avril au 29 septembre : du mardi au vendredi et dimanche de 14h30 à 18h / Pour les groupes (plus de 10 personnes) : accueil tous les jours de 9h à 18h

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances de Noël / Fermé les jours fériés

Site Web : www.crrl.fr
Courriel : info@crrl.fr

Fort de Sainte-Agnès

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Vue extérieur du fort. Auteur : Berthold Werner

Le Fort de Ste-Agnès, ouvrage de la ligne Maginot entièrement souterrain, a pour but de défendre la frontière entre la France et l'Italie.

Le Fort de Sainte-Agnès, ouvrage du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes de la ligne Maginot, construit entre 1932 et 1938, est entièrement souterrain. Son but est alors de défendre la frontière entre la France et l'Italie. Le village de Sainte-Agnès, village littoral le plus haut d'Europe, est accroché au flanc d'un pic de 780 mètres en surplomb de la Méditerranée. Cet atout incite les seigneurs à en faire dès le XVIe siècle une forteresse. Ainsi, poste privilégié d'observation et de défense, la construction de l'ouvrage Maginot de Sainte-Agnès s'inscrit dans le programme militaire du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (SFAM).

La cité de Sainte-Agnès est située sur un éperon rocheux qui surplombe la mer à près de 800 mètres. A l'époque romaine, le site est occupé de façon semi-permanente par des bergers et des paysans. La mise au jour d'une église consacrée à Sainte-Agnès, martyre sous le règne de Dioclétien, permet de dater la fondation du bourg au début du XIIe siècle, alors possession du comté de Vintimille. Enjeu stratégique entre les Comtes de Provence et les Génois, le lieu est fortifiée à la fin du XIVe siècle par la maison de Savoie. Scène de combats entre les troupes françaises et les Sardes, la forteresse devient possession du royaume de Piémont-Sardaigne entre 1814 et 1860 date de rattachement du comté de Nice et de la Savoie à la France.

Le fort, construit entre 1932 et 1938 pour assurer la défense de la baie de Menton contre les attaques italiennes, est entièrement souterrain. Avec ses 2000 m2 de galeries et de salles, il s'enfonce sous plus de 55 mètres de rochers. Exclusivement défensif, avec ses puissants blocs d'artillerie, il a été l'un des plus puissants ouvrages du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes. Prévu pour être totalement autonome, le fort Sainte-Agnès est une véritable "ville souterraine

Le fort a également conservé son armement d'artillerie sous casemate (canon obusier de 135 et 75, mortier de 81). Le bloc sud (ou bloc 2), la casemate frontale la plus puissamment armée de toute la ligne Maginot (canons de 75 mm, 81 mm, 135 mm), a tenu en échec l'offensive italienne de juin 1940, en réalisant un tir de barrage sur le littoral, obligeant les troupes italiennes à la retraite.

Jusqu'en 1990, le fort est resté propriété de l'Etat. La municipalité de Sainte-Agnès en a fait alors l'acquisition pour l'ouvrir au public et conserver la mémoire du site.

 

Mairie

102 Place Saint Jean 06500 Sainte Agnès

Tél. : 04 93 35 84 58

Fax : 04 92 10 35 14

 

Horaires : Le week-end : de 14h00 à 17h30 De juillet à septembre (fermé le lundi) : de 15h00 à 18h00

Tarifs (visites guidées et commentées) Adulte : 3,05 Euros Enfant : 1,52 Euros Groupes (sur réservation) : 2,29 Euros

Accès Gare Routière - Service régulier Menton/Sainte-Agnès Tel. 04 93 35 73 51

Départ gare routière à Menton : Tous les jours à 09h50, 14h00 et 16h15 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h00, 11h30, 13h00 et 17h15

Départ de Sainte-Agnès : Tous les jours à 10h20, 14h35 et16h45 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h30, 12h00, 13h30 et 17h45

Autoroute A8 : sortie Menton Nationale 7 : route du bord de mer puis ensuite, itinéraire par la vallée du Borrigo ou par la Corniche des Serres de la Madone

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06500
Sainte Agnès
04 93 35 84 58

Tarifs

Adultes: 5 € Enfants: 2 € Groupe: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le weekend: de 14h à 17h30 De juillet à septembre (sauf le lundi): de 15h à 18h

Fermetures annuelles

25 décembre et 1° janvier

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Musée des Parachutistes

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Vue de l'entrée du musée des parachutistes de Pau. Source : www.museedesparachutistes.com

Ce musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création jusqu'à maintenant.

 

Le musée des parachutistes est à la fois un musée de tradition de l'Armée de terre et un ensemble représentatif de l'histoire et du présent des troupes aéroportées françaises. Dépositaire de l'identité de l'ensemble des troupes aéroportées, il a pour mission de faire connaître leur histoire, leurs traditions, leur esprit et leur actualité.

Ses collections et ses mises en scène à travers de nombreux tableaux sont accessibles à tous et intéressent autant le public que les troupes elles-mêmes. Les expositions temporaires en font un relais régional de diffusion de l'esprit de défense. Le musée se veut ainsi un lieu d'étude et de transmission de la mémoire des conflits contemporains. Enseignants, universitaires et visiteurs y trouvent un accueil, des sources d'informations adaptées.

Le musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création à nos jours. Le parcours est formé de cinq tableaux précédés de vidéogrammes explicatifs.

Chaque tableau est composé de mises en scènes contenant des mannequins équipés, des armes et des véhicules sur fond de posters muraux :

- Le temps des précurseurs, naissance de la technique et de l'emploi des parachutistes : Aérostiers de la première Guerre mondiale, premiers équipements spécifiques, parachutistes allemands, soviétiques et français. La création des troupes aéroportées françaises date du 1er avril 1937, deux groupes sont mis sur pied : le 601ème GIA à Reims et le 602ème GIA à Baraki (Algérie). La doctrine et l'inspiration sont soviétiques, ramenées par le Colonel GEILLE de son séjour de formation en URSS et l'enseignement des grandes manœuvres de Kiev de 1935.

- La deuxième guerre mondiale, création des grandes unités américaines et britanniques : Soldats français des Forces Françaises Libres (FFL) au Spécial Air Service (SAS) et en Afrique du Nord, équipés par les Américains. En 1940, une compagnie d'infanterie de l'air sera créée au sein des forces aériennes françaises libres et intégrera le Spécial Air Service sous le nom de French Squadron. Sont ensuite créés à partir des évadés de France et des débris de l'armée du général Giraud les 3ème et 4ème SAS qui deviendront les 3ème et 2ème Régiments de chasseurs parachutistes. Ils seront parachutés en Bretagne à la veille du débarquement avec pour mission de détruire divers objectifs dans le but de bloquer l'ennemi dans la péninsule bretonne. Le 1er régiment de chasseurs parachutistes, entièrement équipé à l'américaine qui intègre la 82ème US Airborne avant d'être engagé dans les Vosges en 1944. Le Bataillon de choc entraîné au saut par les américains et au combat par les britanniques sera engagé dans la libération de la Corse, de l'île d'Elbe puis en métropole. Les Commandos d'Afrique, régiment frère du Bataillon de choc, qui se distingue par sa spécialisation des actions amphibies et par un matériel plus lourd et qui suivra la 1ère Armée jusqu'à l'armistice. Les Commandos de France, créés en 1944 et qui rejoindront le combat de la 1ère Armée.

- La guerre d'Indochine, époque qui voit la naissance du mythe du " para " français et qui est aussi celle de la création des grandes unités françaises équipées de façons diverses.

- La guerre d'Algérie, guérilla urbaine et héliportages dans l'immensité désertique. Les collections insistent sur la diversité des uniformes et des équipements.

- Le monde contemporain, opérations extérieures et maintien de la paix (Bizerte, Kolwezi),. L'exposition met en avant le savoir-faire technique et les équipements actuels des unités par l'intermédiaire d'illustrations et de vidéos (Forces spéciales, nageurs de combat, largage de matériel, déminage, Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale, etc.), et insiste sur le rôle de choix de l'Ecole des Troupes aéroportées.

Le fonds muséographique s'enrichit par l'exposition en permanence d'œuvres de peintres aux armées tels Brayer, Le Zach'meur, Sollier ou Rosenberg. - Le musée dispose d'une salle de travail à la disposition des chercheurs ; les documents sont obligatoirement consultés sur place.

Créée en février 2013, la Société des Amis du Musée des Parachutistes (la SAMParas) est reconnue officiellement comme la seule association de soutien du musée. Depuis le 16 juillet 2018, elle a le statut d’intérêt général et peut donc délivrer des reçus fiscaux.

Elle a pour objet de contribuer à la conservation, au développement, à la mise en valeur du patrimoine historique et culturel du musée des parachutistes. Elle prend en charge la récupération des dons matériels et financiers et l’encadrement des visites.

Grâce aux bénévoles, le Musée est ouvert 360 jours par an et la visite du musée est présentée par un accompagnateur passionné.

Pour plus de renseignements ou si vous souhaitez faire un don, vous pouvez contacter la SAMParas par téléphone au 05.59.40.49.19 ou par courriel avec l’adresse samparas@orange.fr

 

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin d’Astra 64140
Lons
05 59 40 49 19

Tarifs

Le musée est gratuit pour tous, néanmoins les visiteurs ont la possibilité de verser une libre participation.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert tous les jours, de 14 heures à 17 heures. Accueil des groupes sur réservation le matin de 09 heures à 12 heures. Dernière visite conseillée 1 heure avant la fermeture.

Fermetures annuelles

1er janvier - 1er mai - 1er novembre - 25 décembre *** Les visites en groupe (10 personnes minimum) sont organisées sur réservation Une session particulière est adaptée aux programmes scolaires. Le musée apporte son soutien aux projets d'enseignement et met des fiches de visites à la disposition des enseignants et des éducateurs Les professionnels ont la possibilité d'utiliser des salles pour l'organisation de réceptions ou d'animations. Accès : - le musée est situé à l'entrée de l'école des troupes aéroportées, chemin d’Astra près de la route de Bordeaux (N134) ; fléchage en place dès la sortie 'PAU-centre' de l'A64 ; - le musée des parachutistes dispose d'un parking pouvant recevoir les véhicules de transports en commun ; - l'accès au bâtiment est adapté aux personnes à mobilité réduite. ***

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement

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Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement. ©Claire Sauvadet

Pour son action de résistance à l'occupation allemande et à la déportation, la commune de Varilhes accueille le musée départemental de la déportation et de l'internement.

Résultat d'un travail commun entre l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants,l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants Patriotes et la commune de Varilhes.

Décorée de la Croix de Guerre le 11 novembre 1948, une "Commune qui durant l'occupation a pris une part active à la lutte contre l'ennemi.

Les grands services rendus par sa population à la Résistance et à la cause des Alliés, ont provoqué les représailles de l'occupant qui a opéré un grand nombre de déportation. Vingt-deux de ses fils ont donné leur vie pour la France." (Max Lejeune, Secrétaire d'Etat aux Forces Armées "Guerre").

Ce travail historique de mémoire se veut complet et imagé afin d'exposer les grandes étapes de la déportation et de l'internement de 1933 à 1945.

Quatre tableaux présentent aux visiteurs le processus concentrationnaire :

Une première partie est consacrée à la naissance du système concentrationnaire nazi entre 1933 et 1939.

Une deuxième partie met en exergue les prémices de la déportation des Juifs en France de 1940 à 1942 (le régime de Vichy, l'exclusion des Juifs, les rafles et l'internement, la répression des opposants).

Une troisième étape explicite l'organisation de la Déportation entre 1942 et 1944 (le tournant de l'année 1942, le départ de France, l'organisation des camps de concentration, le camp : un lieu d'ordre sans droit, la mort omniprésente, la solution finale, la résistance).

Le dernier thème est consacré à la fin des camps et au temps des procès (évacuation et libération des camps, le retour en France, les procès).

 

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement 

Hôtel de Ville de Varilhes

Tél.: 05.61.60.73.24

 

Site du musée

 

Horaires

Le Musée est ouvert les mercredi et samedi (14h-18h) 

Ouverture aux scolaires les jours de semaines, sur demande

 

Office du tourisme

3 avenue Louis-Siret - 09120 Varilhes

Tél.: 05.61.60.55.54

Fax : 05.61.60.55.54

e-mail : office-tourisme.varilhes@wanadoo.fr 

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Infos pratiques

Adresse

09120
Varilhes
05 61 60 73 24

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi: 14h -18hGroupe scolaire: tous les jours sur réservation

Musée de la 2ème Guerre Mondiale Roger Bellon

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Intérieur du musée. Source : site champagneconlinoise.fr

Une importante collection sur plus de 420 m2 d'exposition.

Le Musée de Roger Bellon a ouvert ses portes à Conlie, petite ville de 1800 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du Mans, avril 2001.

Roger Bellon, collectionneur passionné depuis plus de 60 ans est à l'origine du musée. Il a déjà ouvert par le passé deux musées privés, à Saint-Aubin-de-Locquenay puis à Lavardin, avant d'être accueilli par la ville de Conlie.

L'expérience traumatisante des années de guerre est à l'origine de son engagement patrimonial. Il fait le choix de se consacrer à garder la mémoire de ce conflit afin d'inciter jeunes et moins jeunes à refuser l'engrenage de la violence. Il s'engage à créer un musée et récolte dès la Libération objets et accessoires sur les plages du débarquement et les zones de combats. Il se met également à sculpter dans le bois des représentations de scènes de la Seconde Guerre mondiale (scènes militaires, portraits) afin de témoigner, montrer et faire comprendre en réfléchir ... Il ouvre ainsi un premier musée en 1966.

Les collections sont présentées dans un espace de 420m2, sur deux niveaux. Le visiteur est invité à suivre un parcours à la fois chronologique, de juin 1940 à la Libération (mise en scène au centre du musée), jusqu'au au retour des prisonniers et thématique par nationalité (les Allemands, les Américains, les Anglais, les Français). Un parcours fléché indique le sens de circulation.

La collection est sauvegardée et mise en valeur sur plus de 420 m2 d'exposition. Le musée, unique dans la région sur ce thème, évoque également avec beaucoup de précision les événements locaux de la Libération de la Sarthe.

Le fonds muséographique, constitué par Roger Bellon dès la Libération, se compose de : · 99 mannequins revêtus d'uniformes authentiques avec leurs accessoires · Véhicules militaires : (jeep Willys, char, moto allemande NSU) · Armes· Photographies et documents d'époque · Objets de la vie quotidienne · 50 panneaux de bois sculptés par M. Bellon - Détails sur les collections : · Les mannequins mettent en scène les différentes nationalités (français, allemands, américains, britanniques, belges, écossais, polonais, canadiens?), les différents corps de métier (armée de terre, de l'air, marine, corps médical), et les différents grades et statuts (officiers, sous-officiers, fantassins, tankistes, simples soldats, maquisards, prisonniers, parachutistes, opérateurs radio, infirmiers, civils?) · Hommes, femmes, enfants · Des dons viennent régulièrement compléter cette collection déjà importante : les Américains ont ainsi fait don du blindé en récompense du travail de M. Bellon · De nombreux documents d'archives et photographiques témoignent de l'atmosphère de l'époque.

 

Musée de la 2eme Guerre Mondiale Roger Bellon

Route de Sillé-le-Guillaume,  72240  Conlie

Tél. (en saison) : +33 (0)2 43 29 39 49
Tél. (hors saison) : +33 (0)2 43 20 90 35
Email : musee.bellon@wanadoo.fr
Web : www.conlie.fr

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Infos pratiques

Adresse

Route de Sillé-le-Guillaume - 72240
Conlie
Tél. accueil musée : 02 43 29 39 49 (d'avril à octobre l'après-midi)Tél. renseignements : 02 43 20 90 35 (avec répondeur)Fax : 02 43 20 99 37

Tarifs

Tarifs : 5,50 €/pers. . étudiants/demandeurs d'emploi : 4,50 € . 12-16 ans : 1,50 € . gratuit pour les moins de 12 ans.Accessible aux personnes handicapées.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre (dont jours fériés), du mercredi au dimanche, de 14h à 17h30 (dernières admissions à 17h).Ouvert pour les groupes, sur réservation, du 1er février au 30 novembre.