Toulouse - Musée départemental de la Résistance & de la Déportation

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Réouverture ! Venez découvrir, rencontrer, partager...  Carton d'invitation


>> Expositions et parcours permanent permettent au public de découvrir l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale en Haute-Garonne, au travers d’une collection d’objets, archives, photographies et témoignages, et grâce à une scénographie totalement repensée et modernisée... >> facebook


Entrée gratuite sur inscription dans la limite des places disponibles

Sources : © MDR&D
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Infos pratiques

Adresse

52, allée des Demoiselles 31400
Toulouse
05 34 33 17 40

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi, de 10h à 18h, hors jours fériés. Ouverture exceptionnelle le 8 mai.

Reporters de guerre

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Mémorial des Guerres en Indochine

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©Cyrielle Sicard/ECPAD/Défense

Le Mémorial des Guerres en Indochine de Fréjus perpétue le souvenir des soldats morts pour la France en Indochine, entre 1940 et 1954. Il permet de mieux comprendre l’histoire de la présence française en Indochine, qui débute véritablement en 1858, mais aussi les grandes phases de la guerre d’Indochine de 1945 à 1954.


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Érigé à la sortie nord-est de Fréjus le long de la Route Nationale 7, sur l’emplacement d’un ancien camp des troupes coloniales, le Mémorial des Guerres en Indochine, dont la gestion est confiée à l’Office National des Combattants et Victimes de Guerre (ONaCVG), constitue en un large cercle de 110 mètres de diamètre inauguré par le président de la République François Mitterrand le 16 février 1993, à proximité d’un monument préexistant élevé en 1983 par des associations et au milieu d’un terrain de douze hectares.

Cette enceinte circulaire comprend dans son axe plusieurs rangées d’alvéoles orientées en direction de la mer, route de l’Indochine, accueillant les ossements de 17 255 militaires identifiés et de 3 152 soldats inconnus tués principalement lors de la guerre d’Indochine (1945-1954) mais aussi durant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945) au cours des combats contre les Japonais, rapatriés des cimetières indochinois entre octobre 1986 et octobre 1987 suite aux accords franco-vietnamiens du 1er août 1986. Ceux provenant du nord-Viêt-Nam reposent en partie supérieure et ceux venant du sud en partie inférieure. S’y ajoutent 62 corps provenant de la nécropole de Luynes où ils avaient été inhumés avant 1975. 

Un « Mur du souvenir », érigé parallèlement aux rangées d’alvéoles, comporte sur 438 plaques les noms des 35 000 soldats morts pour la France qui n’ont pas été retrouvés, car portés disparus, ou qui ont été restitués à leur famille.
À titre exceptionnel pour une nécropole nationale, les corps de 3 539 civils identifiés et 79 inconnus qui avaient été inhumés à côté des sépultures militaires d’Indochine, ont également été rapatriés et reposent désormais dans la partie civile du site au sein d’un columbarium. À l’intérieur de l’enceinte, un lieu cultuel destiné à la méditation et au recueillement a été aménagé en 1996, consacré aux quatre principales religions des soldats de l’armée française d’Indochine (chrétienne, musulmane, israélite et bouddhiste).
Le Mémorial est complété par le « Jardin du souvenir » à l’extérieur de la promenade circulaire, simple carré de terre délimité par des pierres blanches destiné à recevoir les cendres d’anciens combattants d’Indochine qui ont souhaité reposer près de leurs frères d’armes. A proximité, se trouvent les cendres du général Marcel Bigeard, décédé en 2010, au sein d’une urne funéraire déposée le 20 novembre 2012, jour anniversaire de l’opération aéroportée « Castor » sur Diên Biên Phu.

Tous les 8 juin depuis 2005, la Journée d’hommage aux morts pour la France en Indochine est célébrée dans ce Haut Lieu de la Mémoire Nationale.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

862, avenue du général d'armée Jean Calliès 83600
Fréjus
04 94 44 42 90

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

8h30 à 16h00 du lundi au vendredi

Site Web : www.onac-vg.fr

Jean-Marie de Lattre de Tassigny

1889-1952

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Portrait du maréchal de Lattre de Tassigny. Source : www.lesfeuillants.com/Vivre/site_150eme/p7.htm

 

Né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds en Vendée d'une vieille famille aristocratique des Flandres françaises, Jean-Marie de Lattre de Tassigny reçoit une éducation de qualité au collège Saint Joseph de Poitiers.

 

Carrière militaire

De 1898 à 1904 il prépare l'École navale et Saint-Cyr où il est reçu en 1908. Il effectue ses classes au 29e Dragons à Provins. Il est élève de Saint-Cyr de 1909 à 1911, dans la promotion « Maurétanie » où il en sort 4e de promotion. Il entre en 1911 à l'école de cavalerie à Saumur. En 1912 il est affecté dans le 12e Dragons à Pont-à-Mousson puis sur le front.

Pendant la Première Guerre mondiale il est capitaine du 93e régiment d'infanterie et termine la guerre avec 4 blessures et 8 citations. Il est ensuite affecté au 49e régiment d'infanterie de 1919 à 1921 à Bayonne.

En 1921 il est envoyé au Maroc dans le 3e bureau et dans l'état-major de la région de Taza jusqu'en 1926. De 1927 à 1929 il suit les cours de l'école de guerre avec la 49e promotion.

Il se marie avec Simone de Lamazière en 1927 et obtient d'elle un fils en 1928.

En 1929 il devient chef de bataillon au 5e régiment d'infanterie à Coulommiers.

En 1932 il est promu à l'état-major de l'armée puis à celui du général Maxime Weygand, vice-président du Conseil Supérieur de la Guerre au titre de lieutenant-colonel. En 1935 il devient colonel, commandant le 151e régiment d'infanterie à Metz. Entre 1937 et 1938 il suit des cours au centre des hautes études militaires et devient en 1938 chef d'état-major du gouverneur de Strasbourg.

 

Seconde guerre mondiale

Promu général de brigade le 23 mars 1939 il est chef d'état-major de la 5e armée le 2 septembre 1939.

Le 1er janvier 1940 il prend le commandement de la 14e division d'infanterie qu'il commande pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel, où sa division résiste héroïquement, jusqu'à la Champagne et l'Yonne, et conserve miraculeusement sa cohésion militaire au milieu du chaos de la débâcle.

De juillet 1940 à septembre 1941, il est adjoint au général commandant la 13e région militaire à Clermont-Ferrand puis devient général de division commandant des troupes de Tunisie jusqu'à la fin 1941. Par la suite il commande la 16e division à Montpellier et est promu général de corps d'armée.

Lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes il refuse l'ordre de ne pas combattre et est arrêté. Il est condamné à 10 ans de prison par le tribunal d'État de la section de Lyon. Parvenant à s'évader de la prison de Riom le 3 septembre 1943 il rejoint Londres puis Alger où il arrive le 20 décembre 1943 après avoir été promu au rang de général d'armée le 11 novembre 1943 par le général de Gaulle.

En décembre 1943 il commande l'armée B, qui devient la première armée française. Il débarque en Provence le 16 août 1944, prend Toulon et Marseille, remonte la vallée du Rhône, puis le Rhin, libère l'Alsace, et entre en Allemagne jusqu'au Danube. Il représenta la France à la signature de l'armistice du 8 mai 1945 à Berlin au quartier général du Maréchal Joukov.

 

Après la guerre

Entre décembre 1945 et mars 1947, il est inspecteur général et chef d'état-major général de l'armée. En mars 1947 il est inspecteur général de l'armée, puis inspecteur général des forces armées.

D'octobre 1948 à décembre 1950, il est commandant en chef des armées de l'Europe occidentale à Fontainebleau.

Il devint haut-commissaire et commandant en chef en Indochine et commandant en chef en Extrême-Orient (1950-1952) et met sur pied une armée nationale vietnamienne.

Épuisé par le surmenage auquel il s'est astreint tout au long de sa carrière et que n'a pas arrangé sa blessure reçue en 1914, très affecté par la mort de son fils Bernard, tué au cours de la campagne d'Indochine, et atteint d'un cancer, il meurt à Paris le 11 janvier 1952 des suites d'une opération.

Il est élevé à la dignité de maréchal de France, à titre posthume, lors de ses funérailles le 15 janvier 1952. Il est inhumé dans son village natal de Mouilleron-en-Pareds.

 

Sources : un article de l'encyclopédie Wikipédia - Vidéo : ©ECPAD 2015 - Tous droits réservés

 

La présence française en Indochine