Gravelotte

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Halle du Souvenir ©Jwh at Wikipedia Luxembourg

Napoléon III a déclaré la guerre à la Prusse, mi-août 1870. La Moselle allait connaître trois batailles sanglantes, dont celle dite de « Gravelotte ».

Fiche ressources : Musée de la Guerre de 1870 et de l'Annexion
- Dossier thématique :

Commémorer le 150e anniversaire de la guerre de 1870

 

 [Websérie] 1870, l’année terrible – 1/10 :

musée de la Guerre de 1870 et de l’annexion de Gravelotte. © Ministère des Armées

 

La bataille de Gravelotte (pour les Allemands) ou de Saint-Privat (pour les Français) qui se déroula le 18 août 1870 à l'ouest de Metz ouvrit la voie à la capitulation de l'armée française et à la reddition de Napoléon III, le 2 septembre 1870, à Sedan.


Musée de la Guerre 1870 et de l'Annexion - 11, rue de Metz - 57130 Gravelotte
- Tél. 0033 (0)3 87 33 69 40 - contact.musee-guerre-70@moselle.fr


 

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Infos pratiques

Adresse

11 Rue de Metz 57130
Gravelotte

Musée des Troupes de montagne

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Depuis 1888, les troupes de montagne participent aux opérations militaires françaises.

Le musée des troupes de montagne a été conçu pour raconter l’histoire hors du commun de ce corps de l’Armée de terre spécialisé dans le combat en montagne. Créé en 1988 dans l’hôtel du gouverneur à Grenoble, il fait partie des 15 musées de l’Armée de terre. Il est déplacé en 2009 dans les fortifications de la Bastille. Surplombant la ville, il est accessible par la route ou par le téléphérique, également appelé bulles.

Lors de votre visite, vous pourrez déambuler dans le musée et découvrir toutes une série d’objets en lien avec ces soldats montagnards : uniformes, armes, objets sportifs, matériels de transmission, insignes, ouvrages et iconographie. Grâce à un audio guide multilingue, vous prendrez également connaissance de l’histoire fabuleuse d’hier à aujourd’hui de ce corps d’armée qui a pris part à de nombreuses opérations militaires. Tranchées de la Première Guerre mondiale, contribution à la résistance, participation à la guerre d’Algérie, opérations au Liban et en Afghanistan, autant de scènes représentatives de l’action des troupes de montagnes. Vous repartirez admiratif de l’esprit, de l’engagement et des valeurs exceptionnelles de ce corps d’armée.

Ce musée vous accueille toute l’année sauf au mois de janvier.

A proximité, un mémorial évoque le souvenir de ces spécialistes montagnards tombés pour la France depuis la création de ces unités. 

 

Sources : ©Musée des Troupes de montagne
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Infos pratiques

Adresse

Site de la Bastille 38000
Grenoble
04 76 00 93 41

Tarifs

Plein tarif : 3 €. Tarif réduit : 1,50 € (étudiants, + 65 ans, chômeurs, familles nombreuses, enseignants). Gratuité : pour les scolaires, – 18 ans, personnes à mobilité réduite et militaires. Tarif réduit et gratuité appliqués sur présentation d’un justificatif.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du Mardi au Dimanche de 11h (en hiver) 9h30 (à compter de mai jusqu’à octobre) jusqu’à 18h00

Fermetures annuelles

Janvier

Musée de la guerre de 1870 – Loigny-la-Bataille

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©Musée de la guerre de 1870 – Loigny-la-Bataille

Le musée vous invite à découvrir l’Histoire de la guerre de 1870. Des rives du Rhin aux plaines de Beauce, suivez le parcours des armées prussiennes et bavaroises et mesurez l’importance de ce conflit dans l’Histoire française et européenne.

Le champ de bataille, l’église commémorative de Loigny, sa crypte et son ossuaire sont intégrés au parcours de visite.


> Chemin de la Mémoire – Bataille de Loigny du 2 décembre 1870
Totalité du parcours : 30 minutes en voitures - 1h30 en vélos - 4h à pieds

Un musée centenaire

La constitution de la collection du musée de Loigny-la-Bataille débute dans les jours qui suivent les combats. L’abbé Theuré, curé du village, accueille la convalescence du général de Sonis, blessé pendant les combats. Marqué par le récit de Sonis, l’abbé Theuré commence à conserver quelques objets retrouvés sur le champ de bataille. Les curés successifs ouvrent un premier musée en 1907, un second en 1956. Durant ce siècle, la collection s’étoffe grâce à de nombreux legs de familles d’anciens combattants.

Un nouveau musée interactif et immersif

Depuis septembre 2017, un nouvel espace muséographique de 240 m² accueille les visiteurs à travers un espace Histoire et un espace Mémoire

Dans l’espace Histoire, la guerre de 1870 se raconte à travers une série d’objets qui témoignent de la dureté des combats :  casques, uniformes, fusils, armes blanches, obus… Depuis l’Alsace jusqu’à la Loire, les visiteurs peuvent retracer le parcours des armées sur les tables tactiles et rejouer la bataille de Loigny, côté français et côté prussien. Un grand spectacle immersif mêlant images et objets plonge les visiteurs au côté des combattants durant la bataille de Loigny du 2 décembre 1870.

Dans l’espace mémoire, le visiteur est invité à marcher dans les pas du Général de Sonis dont le sacrifice à Loigny sauva l’armée française de l’anéantissement. Le destin des Zouaves pontificaux du général de Charette est également retracé : de leur engagement auprès du Pape dans les années 1860 à leurs actions héroïques sur les champs de bataille de 1870.

La visite se poursuit par la découverte de l’église, de la crypte et de l’ossuaire, où reposent 1 260 soldats français et prussiens. En conclusion, cette partie mémoire permet au visiteur de mesurer le rôle déterminant d’un conflit parfois oublié mais qui porte en lui les germes des conflits mondiaux du XXe siècle.

La visite du champ de bataille en réalité virtuelle

Le champ de bataille et ses monuments funéraires et commémoratifs sont accessibles aux visiteurs.
Depuis 2019, grâce à la réalité virtuelle, le champ de bataille reprend vie.

Le principe est simple : plusieurs pupitres sont installés à différents endroits du champ de bataille. Le visiteur scanne ces pupitres grâce à une tablette fournie par le musée. La réalité virtuelle permet alors de reconstituer le champ de bataille et le village de Loigny tels qu’ils étaient en 1870.

Les soldats français, prussiens et bavarois s’animent et le visiteur découvre le bruit et la fureur des combats : les affrontements dans le cimetière du village (aujourd’hui disparu), les obus qui explosent dans les champs, les charges d’infanteries qui traversent la plaine…

Des conférences et des expositions temporaires toute l’année.

Le musée propose des expositions, des conférences, des animations, en lien avec les arts, l’histoire et l’actualité française et européenne.

 

Sources : ©Musée de la guerre de 1870 – Loigny-la-Bataille

 

 

facebook.com/Museeguerre1870

twitter.com/Museeguerre1870

 

> Dossier de presse

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Place du 2 décembre 1870 28140
Loigny-la-Bataille
02 37 36 13 25

Tarifs

Tarif plein : 6€ / Tarif réduit : 3,50€ (6-17ans, anciens combattants, étudiants, demandeurs d’emplois et personnes en situation de handicap) / Gratuité pour les enfants jusqu’à 5 ans inclus et pour les membres de l’association les Amis de Sonis-Loigny / Tarif Pass Dunois : 3,50€ / Tarif CNAS : 4€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert du 1er dimanche de mars au 1er dimanche de novembre / Du mardi au vendredi : 14h – 18h / Dimanche et jours fériés : 14h-18h / Samedi (uniquement en juillet-août) : 14h-18h / Le musée est fermé les lundis (sauf jours fériés) / Ouvert toute l’année pour les groupes et les scolaires

La nécropole nationale de Leintrey

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Nécropole nationale de Leintrey. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Leintrey

 

Connue sous le nom de la nécropole des Entonnoirs, ce cimetière militaire national conserve le souvenir de soldats français disparus, dans la nuit du 10 au 11 juillet 1916, lors de l’explosion de cinq mines allemandes creusées sous les tranchées françaises. Ces entonnoirs sont les plus importants vestiges de la guerre de mines sur le front lorrain.

À proximité de ce lieu, a été construit un monument en mémoire du lieutenant Nissim de Camondo (1892-1917) et de son observateur, le lieutenant Lucien Desessarts, abattus le 5 septembre 1917, à bord de leur Farman 130, lors d’une mission photographique au-dessus de Leintrey. Le corps de Nissim fut d'abord inhumé par les Allemands à Efringen-Avricourt, puis restitué en 1919 pour reposer au cimetière de Montmartre. Meurtri par la perte de son fils, le père, Moïse de Camondo, riche banquier juif, dont la fille sera déportée à Auchwitz en 1944, fit don de ses collections d'objets d'art du XVIIIe siècle à la France. Le musée Nissim-de-Camondo à Paris témoigne ainsi de la prégnance du deuil et de l'affliction d'un père bouleversé par la perte de son fils. Par ailleurs, à Domjevin, est conservée une imposante ambulance chirurgicale souterraine. Creusée, entre juillet 1916 et janvier 1918, cet hôpital doté des équipements les plus modernes n'a pourtant pas été utilisé.

 

La guerre des mines à Leintrey, 10-11 juillet 1916

À l’été 1914, dans un dernier sursaut, la 1re armée du général Dubail et la 2e armée du général de Castelnau contiennent le mouvement allemand devant les hauteurs du Grand-Couronné de Nancy. Le front de Lorraine résiste ainsi à la pression ennemie. L’étau sur Nancy se desserre mais le front se fixe au nord de Lunéville. Là, les positions françaises et allemandes connaissent peu d'évolution jusqu'à la fin de la guerre en dépit de combats très localisés notamment dans la vallée de la Vézouse, au bois Zeppelin ou dans la forêt de Paroy.

À Leintrey, les combats ont été des plus difficiles pour la prise de la cote 303 aux mains des Français le 20 juin 1915. De leur côté, les Allemands tiennent solidement Leintrey bombardés sans relâche par l'artillerie française.

En 1916, l'épicentre des opérations se déplace vers le nord-est, à Verdun où Français et Allemands s'engagent dans une bataille d'usure et luttent pied à pied pour rompre le front. Trois quarts des unités de l’armée française participent à cet effort. A tour de rôle, les régiments se succèdent. Une fois éprouvés par ces combats, les hommes sont transférés vers des zones plus calmes. Ainsi, après les combats du Mort-Homme d’avril et de mai, le 162e régiment d'infanterie gagne début juin le secteur de Leintrey. Celui-ci n'est pas si calme. En effet, depuis l'automne 1914, les escarmouches se multiplient et se déroule une violente guerre de siège. Ainsi, après avoir creusé depuis des mois des galeries sous les positions françaises, les Allemands chargent en explosifs l'extrémité des tunnels. Ce dispositif ancestral provoque la surprise chez les assiégés dont les positions sont bouleversées par les explosions à l'issue desquelles l'ennemi se rue pour occuper les lèvres des entonnoirs. Cette guerre de mines impose aux belligérants de s'épier davantage et d'être des plus réactifs. À cette stratégie répond donc celle de la contre-mine qui vise à ralentir et à contrer la progression ennemie.

Le 10 juillet 1916, les Allemands déclenchent un violent bombardement entre la route de Leintrey et le Bois Zeppelin. Une attaque semble imminente. Aussi, les hommes du 162e RI sont massés pour arrêter cet éventuel assaut. Mais vers 22h30, cinq explosions de mines sont entendues et bouleversent le terrain. Une partie des hommes de la 3e compagnie et de ceux la compagnie de mitrailleurs du 162e RI, conduits par le sous-lieutenant Levy, sont engloutis. L'assaut est donné mais il est contenu malgré la confusion générale. Le lendemain, les Français s’accrochent encore à leurs positions qui sont progressivement aménagées. Les combats se poursuivent encore tout comme la guerre de mines. En 1917, les Allemands abandonnent définitivement en Lorraine cette stratégie qui n'avait que pour finalité le fait de détourner des effectifs de Verdun ou de la Somme.

Aujourd'hui, marquant à jamais le paysage, quatre entonnoirs de 40 à 50 m de diamètre et de 20 à 30 m de profondeur témoignent de l'âpreté des combats de juillet 1916. À l'initiative de la famille du sous-lieutenant Levy, ce site est reconnu, en 1923, comme nécropole nationale et un monument rappelle le souvenir de 73 hommes du 162e RI à jamais portés disparus.

 

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Infos pratiques

Adresse

Leintrey
À l’est de Lunéville, D 19

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument commémoratif aux morts du 162e RI

La nécropole nationale de Chicourt

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Nécropole nationale de Chicourt. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Chicourt

 

La nécropole nationale de Chicourt se situe au sud-ouest de Morhange. Elle regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats du 20 août 1914. Créé en 1914 par l’armée allemande lors de la bataille de Morhange, le cimetière est réaménagé en 1915 et 1924. Cette nécropole rassemble les corps de 129 Français dont 128 en ossuaires et de 50 Allemands en ossuaire.

Deux monuments ont été érigés respectivement à la mémoire des soldats du 146e régiment d’infanterie (RI) et aux combattants bavarois tombés au champ d'honneur le 20 août 1914.

 

L’offensive de Lorraine en août 1914

En 1914, l’Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées par l’Allemagne suite à la défaite de 1870. Le 1er août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique "neutre" un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Pour sa part, appliquant le plan XVII, le général français Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus. Ce mouvement comprend une dimension psychologique et politique importante. En effet, il s'agit de libérer cette province perdue du joug de l'ennemi.

Les 1re et 2e armées françaises sont ainsi engagées. Les Allemands ont anticipé cette manœuvre en quadrillant le terrain, facilitant le réglage de l’artillerie. Les troupes françaises attaquent à découvert des positions fortifiées et subissent de lourdes pertes.

Les secteurs de Morhange et Sarrebourg sont structurés dès le 1er août par des tranchées bétonnées avec des réseaux de fil de fer et des mitrailleuses. A partir du 14 août, l'attaque vers Morhange et sa région est confiée à la 2e armée du général de Castelnau qui lutte face à la VIe armée allemande du prince Rupprecht de Bavière.

La bataille de Morhange 19-20 août 1914

Le 15 août, c’est le baptême du feu pour le 146e RI de Toul. Il participe à la reconquête de Salins et Château-Salins, le 17 août. Le 19, le régiment gagne Chicourt.

Le 20 août, après une nuit calme, les obus ennemis pleuvent sur Chicourt devançant des mouvements de fantassins allemands. Deux unités du 146e RI se déploient pour contrer l’avancée adverse et préserver le village de Frémery. Tôt dans la matinée, un avion ennemi survole les lignes françaises, précisant leur emplacement par des fusées. Des obus de tous calibres s’abattent alors sur le bataillon. Dans l’après-midi, les troupes allemandes progressent vers Fonteny. Les batailles d’artillerie sont telles que le clocher de Fonteny s’écroule. Au soir du 20 août, l'offensive française est brisée. Harassés, les Français reculent vers le Grand-Couronné de Nancy où vient de se décider le sort de la Lorraine française. Au cours de ces combats, 1 250 hommes sont tués. Parmi eux figure le colonel Bérot du 146e RI. Cet officier décède le 26 août 1914 à l’annexe de l’hôpital temporaire Tissot de Dijon. Premier chef de corps du régiment mort à la guerre, son nom est donné en 1919 à un ensemble de casernes dans la ville de Morhange.

Le succès de l’armée allemande est sans équivoque. Du côté français, c'est l'étonnement et la désillusion. Conçue et prônée à la veille de la guerre, la doctrine de l'offensive à outrance s'est avérée inadaptée aux réalités de la campagne de l'été 1914.

Toutefois, la victoire allemande n’est pas totale. Non seulement l’offensive française a retenu en Lorraine des troupes ennemies qui auraient dû être engagées à l’ouest pour la marche vers Paris mais en plus les Français parviennent à se replier en bon ordre. Ils n’ont perdu que peu de territoire tout en conservant Nancy. Le front se fige. Le général Joffre ordonne aux troupes de se replier sur la Marne où elles vont trouver les ressources morales et physiques pour reprendre l'offensive. La bataille de la Marne devient la première victoire française de la Grande Guerre. A la fin 1914, le front se stabilise le long de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle.

 

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Infos pratiques

Adresse

Chicourt
Au nord-est de Nancy, D 20

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Choloy-Ménillot

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Nécropole nationale de Choloy-Ménillot. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Choloy-Menillot

 

La nécropole nationale de Choloy-Ménillot regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France entre 1914 et 1918. Créée en 1914, pour inhumer tous ceux qui succombaient à leurs blessures lors de leur hospitalisation dans les différentes unités médicales de la région de Toul, cette nécropole est aménagée jusqu'en 1938 pour y réunir les corps d’autres soldats exhumés d'autres cimetières, notamment celui de Ménil-la-Tour. Près de 2 000 soldats français y sont rassemblés. À leurs côtés, reposent neuf soldats français décédés en 1939-1945. Par ailleurs, en ce lieu a été aménagé un carré militaire destiné à regrouper les corps de soldats alliés inhumés initialement dans des cimetières provisoires du Sud de la Meurthe-et-Moselle et de la région de Neufchâteau. Au total, 86 Russes, 49 Polonais, six Roumains, deux Serbes et un Britannique y reposent. À l’intérieur de la nécropole, une colonne en pierre a été élevée à l’initiative de l’association des Loups du Bois-le-Prêtre en mémoire de leurs camarades morts pour la France.

 

Les combats du Bois le Prêtre, octobre 1914-mai 1915

Fin septembre 1914, après les échecs sur le Grand couronné de Nancy puis sur la Marne, l’armée allemande lance une nouvelle offensive sur les Hauts de Meuse. Le 23 septembre, l'ennemi atteint Saint-Mihiel, créant ainsi une poche dans les positions françaises. Aussi, pour dégager cet étau, les combats se multiplient en forêt d’Apremont, au bois d’Ailly ou au Bois-brûlé. De nouvelles actions sont conduites sur les flancs du saillant, les unes, au nord, situées aux Eparges et les autres, au sud, au Bois-le-Prêtre.

Dominant la ville de Pont-à-Mousson et la vallée de la Meuse, le Bois-le-Prêtre représente un observatoire idéal et devient, à ce titre, le théâtre d’une bataille ininterrompue. Cet effort est porté principalement par les hommes de la 73e division d’infanterie de réserve. En raison des conditions climatiques difficiles et de la résistance de l'ennemi, la progression des Français est difficile. Pendant des mois, certaines positions tels que le ravin du Père Hilarion ou encore la Croix des Carmes sont durement disputées. Attaques et contre-attaques se succèdent. Le 12 mai, les Français conquièrent la crête du Bois-le-Prêtre, mais l'ennemi s'accroche encore aux pentes. Au cours de ces opérations, près de 7 000 hommes disparaissent pour chacun des belligérants. Français et Allemands s’enterrent dans des tranchées pilonnées par l’artillerie ou des explosions souterraines. Mais le front se fige et Saint-Mihiel reste aux mains des Allemands jusqu'en septembre 1918.

Les hôpitaux militaires de Toul et de ses environs

Dès les premiers combats, les blessés sont nombreux en Lorraine. Intégrée au système défensif de la région fortifiée de Verdun, la garnison de Toul est dotée d'hôpitaux militaires et d'hôpitaux mixtes où civils et soldats sont soignés. Mais, très vite, ces établissements sont saturés. Le service de santé doit s’adapter rapidement pour sauver le plus grand nombre de soldats et de civils. Il ouvre alors de nouvelles structures médicales. Les casernes, les collèges mais aussi les édifices religieux sont ainsi réquisitionnés pour devenir des hôpitaux complémentaires.

Le traitement des blessés est fonction de leur état. Il débute sur le front dès l’arrivée au poste de secours avancé. Aussitôt, en quelques minutes, les blessés sont traités suivant leurs chances de guérison. Ceux qui peuvent être déplacés sont dirigés vers des ambulances, petites unités médico-chirurgicales. À Toul, les ambulances 2/8, 5/38, 5/68 font office d’antenne de ramassage, de filtrage et de catégorisation avant un transfert dans l’un des hôpitaux de la ville. Des ambulances automobiles chirurgicales - dites "autochirs" - complètent ce dispositif. Ces hôpitaux mobiles permettent de prendre en charge les grands traumatisés. Grâce aux progrès de la radiographie, les victimes d’éclats d’obus peuvent ainsi être opérées plus rapidement. Toutefois, malgré les progrès de la médecine, de nombreux soldats succombent à leurs blessures et sont inhumés dans des cimetières militaires tels que celui de Choloy-Ménillot.

En 1918, l’armée américaine installe un très important complexe hospitalier dans le secteur de Toul. Il se compose de douze hôpitaux spécialisés qui reçoivent les nombreux blessés, notamment ceux de la bataille de Saint-Mihiel en septembre 1918.

 

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Infos pratiques

Adresse

Choloy-ménillot
À l’ouest de Toul

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts des 73e et 128e DI des Loups du Bois-le-Prêtre 1914-1918

La nécropole nationale de Souain-Perthes-lès-Hurlus - La Ferme des Wacques

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Nécropole nationale de Souain. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici  necropole_Souain Brigade

 

 

Située au sommet de la côte 160 et face à l'emplacement de l'ancienne Ferme des Wacques, la nécropole nationale de Souain - Cimetière de la 28e brigadeLa Ferme des Wacques regroupe les dépouilles de 147 corps de soldats morts pour la France lors de l'offensive du 25 septembre 1915. Au lendemain des premiers jours de cette opération, le père Doncoeur, aumônier de la 28e brigade, et quelques volontaires ensevelissent à cet endroit les corps des combattants des 35e, 42e et 44e RI engagés dans ce secteur et aménagèrent ce cimetière selon un ordonnancement atypique. Entourant un immense calvaire, une double rangée de croix, ce monument dédié aux morts de la 28e Brigade rappelle un cromlech celtique. Inauguré le 25 septembre 1919, ce cimetière, considéré comme provisoire, aurait dû être transféré vers la nécropole de Souain La Crouée. Or, après l'intervention du Comité de la Ferme des Wacques auprès des pouvoirs publics, il est maintenu et acquis par l'État en 1935.

Parmi les soldats inhumés, repose la dépouille du caporal Joseph Duvillard au 42e RI (Tombe 149), frère d'Henri Duvillard ancien ministre des anciens combattants et victimes de guerre (1967-1972).

 

Les batailles de Champagne - 1914-1918

Après la contre-offensive franco-britannique de septembre 1914 sur la Marne et l’échec de la "Course à la Mer", la guerre de mouvement disparait sur le front ouest. Pour se protéger du feu de l'artillerie, les belligérants s’enterrent.

Au cours de l’hiver 1915, le général Joffre lance en Champagne différents assauts qui se brisent contre les tranchées allemandes. Ces opérations de "grignotage", localisées notamment dans les secteurs de Souain, de Perthes, de Beauséjour et Massiges, sont particulièrement meurtrières. Sans résultat, le front reste figé.

Au cours de l'été, pour rompre le front et soutenir les Russes en difficulté sur le front oriental, Joffre décide de conduire une nouvelle offensive. Cet effort principal, appuyé par une autre action en Artois, se déploie dans la grande plaine aride et crayeuse de la Champagne pouilleuse. Long de 25 kilomètres, le front s'étend entre Aubérive et Ville sur Tourbe. Cette action est conduite par la 2e et 4e armée. En face, les Allemands de la IIIe armée sont installés dans de solides tranchées. Plus en retrait, située à contre pente se trouvait une seconde position dissimulée des observations aériennes et hors de portée des canons français.

Après une préparation d'artillerie de trois jours, l'attaque est déclenchée le 25 septembre. Les Français enlèvent les premières lignes à l’exception de celles situées notamment sur la butte du Mesnil.

Sur l'emplacement de cette nécropole, s'est élancée la 28e brigade, constituée par les 35e et 42e régiments d'Infanterie. Ces hommes issus, pour beaucoup, de Belfort doivent s'emparer du Plateau des Tantes situé à l'ouest de la Ferme de Navarin. Là, l'ennemi, retranché dans une position hérissée de barbelés et de mitrailleuses, résiste violement. Au prix de pertes importantes, la brigade parvient, le 27 septembre, à s'emparer de la Tranchée des Tantes sur une largeur d'environ 500 mètres. La percée tant espérée semble se réaliser. Pourtant, faute de moyens, elle ne peut être exploitée. Encerclée, soumise à de violents bombardements, la 28e brigade est anéantie, tout comme la ferme des Wacques qui est au cœur de ces affrontements.

Plus largement, l'élan de cette offensive se brise sur la deuxième position encore intacte. Les troupes françaises s'épuisent et doivent faire face à de puissantes contre-attaques. Au cours de ces assauts, les deux armées perdent 138 000 hommes. En novembre, les conditions climatiques difficiles et l'importance des pertes obligent Joffre à renoncer à conduire de nouvelles attaques. Le front revient à un calme relatif.

L'offensive allemande de juillet 1918 replace ce front au cœur des opérations. Mais engageant la totalité de ses forces de la Meuse à la mer du Nord, le maréchal Foch, fort du soutien croissant des Américains, déploie à l'automne une large manœuvre. Pour la région de Reims, l’armée du général Gouraud s’empare successivement de Navarin, Tahure et de Sommepy. Dans le secteur de Minaucourt, le Mont-Têtu et Le Mesnil sont enlevés par les Français qui franchissent la Dormoise et marchent vers les Ardennes jusqu'en novembre 1918.

Aujourd'hui, la région de Suippes, au travers des vestiges de villages de Perthes, Hurlus, Mesnil, Tahure et Ripont mais aussi de dix-huit nécropoles, conserve le souvenir de ces combats acharnés. Pour la seule commune de Souain, on recense trois autres cimetières militaires et l'emblématique monument-ossuaire de la Ferme de Navarin rassemblant 10 000 corps de soldats non identifiés et préservant le souvenir des combattants français, américains, polonais, russes et tchécoslovaques qui ont pris part aux opérations sur le front de Champagne.

Au sein de cette nécropole se dressent deux monuments régimentaires dédiés respectivement au 44e et 60e d'infanterie, unités particulièrement éprouvées lors de ces combats. Ces monuments érigés initialement sur le champ de bataille ont été, à la suite de remembrements, déplacés en 1985.

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Infos pratiques

Adresse

Souain-Perthes-lès-Hurlus
À 3 km de Souain, sur le chemin vicinal

En résumé

Eléments remarquables

Monuments aux morts du 44ème R.I. tombés les 25-29 septembre 1915 . monument aux morts du 60ème R.I. tombés le 25 septembre 1915.

Musée de tradition des fusiliers marins

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© Musée de tradition des fusiliers marins

Service de l’Ecole des fusiliers marins, le Musée de tradition retrace à travers un parcours chronologique l’histoire de la spécialité depuis sa création en 1856 jusqu’à nos jours. Auparavant installé dans l’ancienne aumônerie de l’Ecole, le Musée a déménagé ses collections dans de nouveaux locaux inaugurés en octobre 2014 en présence de l’ancien ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian.

Accompagné par l’un de nos dix bénévoles, le visiteur découvrira à travers cinq salles d’exposition les grands personnages et les plus beaux faits d’armes qui ont fait l’histoire des fusiliers marins et commandos marine. Il découvrira notamment :

  • L’histoire de l’Ecole des fusiliers marins
  • Les premières troupes royales créées par le cardinal Richelieu en 1622 et destinées aux combats embarqués
  • Les fusiliers marins à l’époque des expéditions coloniales
  • Les fusiliers marins dans la Grande Guerre (de la brigade Ronarc’h jusqu’aux compagnies de débarquement du front oriental)
  • Les régiments de fusiliers-marins de la Seconde Guerre mondiale et les hommes faits Compagnons de la Libération
  • La création des premiers commandos français nés en Angleterre sous l’action de Philippe Kieffer
  • L’engagement des unités terrestres et fluviales de la Marine au cours du conflit indochinois
  • Les opérations des commandos et des fusiliers marins en A.F.N.
  • Les OPEX depuis 1962

Cette visite est richement illustrée d’objets et de photographies donnés au musée par les unités de fusiliers marins et commandos ainsi que par les hommes de la spécialité et leur famille.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Base fusiliers marins – BP 92 222 56998
Lorient
02 97 12 65 38

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les mercredis de 9h30 à 12h et de 14h à 17h, hors période de vacances scolaires / Ouverture sur rdv pour les groupes les autres jours de la semaine

Site Web : www.facebook.com

Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

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©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

Art, histoire et Mémoire au cœur de la forêt de Brocéliande

Inauguré en 1912, le musée du Souvenir est le plus ancien des musées de l’armée de Terre. Dépositaire d’un patrimoine exceptionnel, il comblera l’amateur d’art et d’histoire et le passionné de militaria autant que le visiteur de passage désireux de ressentir l’esprit qui anime les officiers français et de mieux comprendre les valeurs qui fédèrent le monde militaire.

L’esprit de Saint-Cyr

Situé au cœur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset unique de formation des officiers de l’armée de terre, le musée du Souvenir retrace les évènements majeurs qui ont construit la France à travers les destins croisés des officiers qui l’ont servie. Hommes de conviction et de décision, beaucoup d’entre eux ont incarné des valeurs telles que le courage, la bravoure, le panache, l’exemplarité, la loyauté, le sens du service, du devoir et de l’honneur, l’amour de notre Patrie... Certains ont par leur seule présence pesé sur l’issue de batailles décisives, d’autres ont fait des choix condamnés par l’Histoire, d’autres encore ont rétabli l’honneur de la France et nombreux sont ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie dans l’accomplissement de leur mission.

 

Un lieu de mémoire unique

S’ouvrant sur la Cour Rivoli, place d’honneur où se déroulent les cérémonies de Tradition qui rythment la scolarité des élèves officiers, le musée du Souvenir est un lieu d’enracinement et d’identité où ils se retrouvent et se ressourcent. Mais il est également un lieu de mémoire et d’histoire ouvert au grand public, un endroit privilégié d’éducation à la citoyenneté ainsi qu’un espace de partage et d’échange entre les Français et leur armée où se tisse l’indispensable lien armées-Nation.
Le visiteur est invité à parcourir un vaste mémorial, qui rappelle le sacrifice des officiers de toutes origines tombés au champ d’honneur, avant de découvrir les riches collections du musée. Présentées de façon chronologique, elles illustrent la lente maturation qui a conduit à la création d’écoles dédiées à la formation des officiers et met en exergue les grands personnages et les figures de légende qu’elles ont formés.

 

Un patrimoine inestimable ouvert à tous

En un siècle d’existence, les collections du Musée du Souvenir se sont enrichies de plusieurs milliers d’objets : Tableaux, bronzes, armes, uniformes, emblèmes, trophées et souvenirs émouvants évoquant un destin exceptionnel, héroïque ou tragique se répondent et plongent le visiteur dans une atmosphère unique. Par leur intérêt esthétique, leur pouvoir d’évocation historique ou par la simple « charge émotionnelle » dont ils sont porteurs, ces objets nous touchent, nous interpellent et nous instruisent.
 

 

 

Sources : ©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
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Infos pratiques

Adresse

Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan – Cour Rivoli 56381
GUER
02 97 70 77 49

Tarifs

- Plein tarif : 5 € - Forfait famille (2 adultes +enfants) : 8 € - Jeunes : Gratuit pour les – de 18 ans - Groupes : 5 €/personne avec médiation- Gratuité : Gratuit pour le personnel civil et militaire de la défense et les – de 18 ans- Pass/tarifs groupés éventuels

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h 00 à 18 h00.

Fermetures annuelles

Fermé en janvierOffice de tourisme - Ville : Guer 56 380 - Adresse : 2 Place de la Gare - Tel : 02 97 22 04 78

Musée des blindés de Saumur

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© Musée des blindés à Saumur

Le Musée présente une collection de matériels blindés regroupant 880 engins dont près de 200 en complet état de marche.

Le Musée des blindés de Saumur a été inauguré en 1977. Les blindés ont d'abord été présentés à partir de 1977 dans les anciens hangars du "Clos Beaufort", de l'École de l'Application de l'Arme Blindée Cavalerie. En mai 1987, une cinquantaine des plus beaux matériels a été montrée au public dans l'ancien manège devenu "le Musée Bossut".

En 1993, l'ensemble de la collection jusqu'alors disséminée sur de nombreux sites (Saumur, Fontevraud, Le Mans, Bourges, Thorey les Pins, etc...) a pu être réunie à Saumur, dans de vastes locaux de 22 000 m² acquis et remis en état à cet effet par la Défense.

Le Musée comporte 12 salles : la salle 1ère GM, la salle de la France d'après-guerre, la salle de la campagne de France 1940, deux Salles 2ème GM (les Alliés - les Allds), la salle Pacte de Varsovie, la salle des curiosités, la salle des canons, la salle des moteurs, la salle contemporaine, la salle des maquettes et la salle historique.

Le Musée a reçu également les souvenirs du musée de Berry-au-Bac, particulièrement ceux du Général Estienne, le "Père des Chars", dont le nom a été donné au Musée des Blindés. Le Musée retrace l'histoire des blindés, leur évolution technique à travers le monde de 1917 à nos jours. 200 chars sont présentés. Est présentée la quasi-totalité des prototypes essayés et des engins blindés servis par les armées française depuis 1917.

Les chars de 1940 sont presque tous présents : automitralleuse AMD 178 Panhard et AMR 35, char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée), Renault R 35 et R 39, Hotchkiss H 35 et H 39, le célèbre char SOMUA (Société d'Outillage Militaire et d'Usinage d'Armement) qui tint tête aux chars allemands grâce à sa mobilité et son armement, et le char B1 bis qui équipa une partie de la 4ème Division Cuirassée de Réserve du Général de Gaulle à Moncornet le 17 mai 1940, puis lors de la première contre-attaque d'Abbeville.

Tous les chars américains de la victoire de 1945 sont là : Lee-Grant, Stuart, Sherman et ses différentes versions, Tank-Destroyer, Chaffee, Automitrailleuse M8 et M20, etc... Des chars allemands de la seconde Guerre Mondiale à nos jours : Panzer II, III, IV, Panther, Jagdpanther, un Tigre royal de 70 tonnes, exemplaire unique restauré, jusqu'aux plus récents, Léopard I et Léopard II sans oublier de très nombreux modèles bricolés pendant la guerre. L'Angleterre est représentée, parmi de nombreux chars, par le Churchill et récemment reçus au Musée, le Mathilda et le Valentine. Enfin, tous les matériels conçus en France après 1944, sans oublier le "Leclerc".
 

Musée des Blindés de Saumur

1043 Route de Fontevraud - 49400 Saumur

Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

E-mail : musee-des-blindes@orange.fr

Musée des blindés de Saumur

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1043 Route de Fontevraud - 49400
Saumur
Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

Tarifs

Adulte: 7 €Enfants (de 7 à 15 ans): 4 €Forfait famille: 19 €Étudiants, personneshandicapés, ancienscombattants: 5 €Groupes (+ de 10 personnes): 5 €Groupes scolaires (+ de 10personnes): 4 € Gratuit : Enfants (- de 7 ans)Militaires d'activeMilitaires étrangersMilitaires françaisMembres de l'AAMBGrands Invalides de Guerre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 10h à 17h. Samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h.