Centre Régional « Résistance & Liberté »

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© Centre Régional Résistance & Liberté

L'exposition permanente propose un parcours original et interactif (supports audio, vidéo, fac-similés...) permettant à chacun de s'approprier l'histoire de la Résistance et les valeurs défendues en s'appuyant sur les événements régionaux. Un espace contemporain ouvre la réflexion autour des Droits de l'Homme et des événements majeurs survenus au XXe siècle.

  • Réagir

Face à la fulgurance de l'attaque allemande, la France signe l'armistice le 22 juin 1940. L'ordre allemand s'impose désormais en zone nord tandis que l'État français, gouvernement autoritaire, choisit comme capitale Vichy en zone non-occupée. La République et la démocratie sont mises en sommeil et les libertés supprimées. Devant l'effondrement militaire et politique du pays, un choix difficile s'impose : Accepter ? Attendre ? Désobéir ?

  • S'engager

Nourris d'une révolte individuelle et bravant les dangers, des hommes et des femmes choisissent la lutte clandestine. Ils s'engagent dans des réseaux de renseignements structurés par les alliés tel le réseau Confrérie Notre-Dame qui agit à Thouars dès le printemps 1941 ou des mouvements de résistance pour qui l'action paramilitaire prédomine à partir de 1943. Dans l'ombre, l'espoir d'une libération renaît.

  • Construire

Dans la clandestinité – outre la libération du territoire – s'affirme la volonté de créer une société nouvelle. S'appuyant sur les valeurs défendues, les résistants bâtissent un ambitieux programme de réformes. Le retour à la République permet sa mise en œuvre et des avancées sociales majeures. À la barbarie succède le souhait d'une paix mondiale. Cet idéal s'incarne en 1945 dans la création de l'ONU et l'instauration d'une justice internationale.

Le Centre Régional « Résistance & Liberté », en qualité de partenaire pédagogique, culturel et scientifique de la Ville de Montreuil-Bellay, organise des visites du principal camp d’internement de nomades situé dans cette commune. Entre 1940 et 1946, 6000 à 6500 nomades - pour la plupart Tsiganes - sont internés par familles entières en France. À travers l'histoire du camp d'internement de Montreuil-Bellay, où près de 2 000 personnes furent internées, il s'agit de découvrir leur sort et de rompre les préjugés qui les entourent encore aujourd’hui.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Écurie du château – Rond-point du 19 mars 1962 79100
Thouars
05 49 66 42 99

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (13-18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi...) : 3€ / Gratuit : moins de 12 ans / Tarif groupe touristique : sur devis / Formules scolaires : demi-journée (2 activités) : 80€ par groupe / Journée (3 à 4 activités) : 150€ par groupe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 7 février au 31 mars : du mardi au vendredi de 14h30 à 18h / Du 1er avril au 29 septembre : du mardi au vendredi et dimanche de 14h30 à 18h / Pour les groupes (plus de 10 personnes) : accueil tous les jours de 9h à 18h

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances de Noël / Fermé les jours fériés

Site Web : www.crrl.fr
Courriel : info@crrl.fr

Musée de la Mémoire

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© Musée de la Mémoire / Portet-sur-Garonne

Le Musée de la Mémoire de Portet-sur-Garonne est situé dans le dernier baraquement du camp du Récébédou. Il a été inauguré le 6 février 2003 par Elie Wiesel.

Le quartier du Récébédou est construit en 1939 afin d'accueillir les familles ouvrières des Poudreries nationales de Toulouse. A partir de juin 1940, il devient un centre d'accueil et d'hébergement pour les réfugiés républicains espagnols de la guerre civile. Ils sont rejoints par les populations civiles belges et françaises poussées à l'exil par l'avancée des troupes allemandes lors de la Drôle de Guerre.

Les juifs et étrangers concernés par les lois vichystes viennent grossir les rangs à partir d'octobre 1940. La politique de spécialisation des lieux d'internement français transforme le Récébédou, à partir de février 1941, en camp-hôpital pour les Espagnols mutilés lors de la guerre civile, pour les juifs Allemands âgés et malades, expulsés par les Nazis. Pendant deux ans, le Rébécédou est la vitrine du gouvernement français. Il est un site de détention et mouroir.

A l'été 1942, le camp est inclus dans le programme de la solution finale. Trois convois de 749 internés partent donc de la gare de Portet-Saint-Simon, via Drancy, vers Auschwitz et les autres camps d'extermination. L'activité du camp cesse à la fin de septembre 1942 suite à l'intervention de Mgr Saliège, Archevêque de Toulouse. 

A la Libération, des républicains espagnols rescapés de Mauthausen s'installent dans une douzaine de baraquements. Cette enclave est baptisée "Villa Don Quichotte", symbole de l'exil et de l'impossible retour dans l'Espagne de Franco.

Installé dans un ancien bâtiment du camp, le musée de la Mémoire accueille une exposition permanente, des reconstitutions, une salle de conférence et organise des expositions temporaires.

Le musée a été réalisé avec le soutien financier du Conseil Général de Haute-Garonne et grâce au travail de l'association "Mémoire Active du Récébédou". De nombreux dons et prêts de particuliers enrichissent les fonds.

Deux salles occupent le corps de bâtiment : La première est le cœur de l'exposition permanente et retrace l'histoire du camp de la cité ouvrière à la "Villa Don Quichotte". Une attention particulière est accordée à la période vichyste.

Les collections (dessins, photographies, lettres, etc.) intégrées dans une présentation chronologique permettent ainsi de suivre l'histoire du camp et son évolution en fonction de l'actualité. Au fond de cette même salle se trouve la reconstitution d'un dortoir avec quelques objets de la vie quotidienne. La seconde, à vocation pédagogique, peut servir de salle de conférence et, parallèlement, accueillir une exposition temporaire.

À l’occasion des 80 ans de l’exil des Républicains espagnols, un Mémorial de la Retirada a été inauguré sur le parvis du Musée de la Mémoire, le 2 février 2019.


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Infos pratiques

Adresse

Allée du Grand Chêne 31120
Portet-sur-Garonne
05 62 20 18 74

Musée de la 2ème Guerre Mondiale Roger Bellon

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Intérieur du musée. Source : site champagneconlinoise.fr

Une importante collection sur plus de 420 m2 d'exposition.

Le Musée de Roger Bellon a ouvert ses portes à Conlie, petite ville de 1800 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du Mans, avril 2001.

Roger Bellon, collectionneur passionné depuis plus de 60 ans est à l'origine du musée. Il a déjà ouvert par le passé deux musées privés, à Saint-Aubin-de-Locquenay puis à Lavardin, avant d'être accueilli par la ville de Conlie.

L'expérience traumatisante des années de guerre est à l'origine de son engagement patrimonial. Il fait le choix de se consacrer à garder la mémoire de ce conflit afin d'inciter jeunes et moins jeunes à refuser l'engrenage de la violence. Il s'engage à créer un musée et récolte dès la Libération objets et accessoires sur les plages du débarquement et les zones de combats. Il se met également à sculpter dans le bois des représentations de scènes de la Seconde Guerre mondiale (scènes militaires, portraits) afin de témoigner, montrer et faire comprendre en réfléchir ... Il ouvre ainsi un premier musée en 1966.

Les collections sont présentées dans un espace de 420m2, sur deux niveaux. Le visiteur est invité à suivre un parcours à la fois chronologique, de juin 1940 à la Libération (mise en scène au centre du musée), jusqu'au au retour des prisonniers et thématique par nationalité (les Allemands, les Américains, les Anglais, les Français). Un parcours fléché indique le sens de circulation.

La collection est sauvegardée et mise en valeur sur plus de 420 m2 d'exposition. Le musée, unique dans la région sur ce thème, évoque également avec beaucoup de précision les événements locaux de la Libération de la Sarthe.

Le fonds muséographique, constitué par Roger Bellon dès la Libération, se compose de : · 99 mannequins revêtus d'uniformes authentiques avec leurs accessoires · Véhicules militaires : (jeep Willys, char, moto allemande NSU) · Armes· Photographies et documents d'époque · Objets de la vie quotidienne · 50 panneaux de bois sculptés par M. Bellon - Détails sur les collections : · Les mannequins mettent en scène les différentes nationalités (français, allemands, américains, britanniques, belges, écossais, polonais, canadiens?), les différents corps de métier (armée de terre, de l'air, marine, corps médical), et les différents grades et statuts (officiers, sous-officiers, fantassins, tankistes, simples soldats, maquisards, prisonniers, parachutistes, opérateurs radio, infirmiers, civils?) · Hommes, femmes, enfants · Des dons viennent régulièrement compléter cette collection déjà importante : les Américains ont ainsi fait don du blindé en récompense du travail de M. Bellon · De nombreux documents d'archives et photographiques témoignent de l'atmosphère de l'époque.

 

Musée de la 2eme Guerre Mondiale Roger Bellon

Route de Sillé-le-Guillaume,  72240  Conlie

Tél. (en saison) : +33 (0)2 43 29 39 49
Tél. (hors saison) : +33 (0)2 43 20 90 35
Email : musee.bellon@wanadoo.fr
Web : www.conlie.fr

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Infos pratiques

Adresse

Route de Sillé-le-Guillaume - 72240
Conlie
Tél. accueil musée : 02 43 29 39 49 (d'avril à octobre l'après-midi)Tél. renseignements : 02 43 20 90 35 (avec répondeur)Fax : 02 43 20 99 37

Tarifs

Tarifs : 5,50 €/pers. . étudiants/demandeurs d'emploi : 4,50 € . 12-16 ans : 1,50 € . gratuit pour les moins de 12 ans.Accessible aux personnes handicapées.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre (dont jours fériés), du mercredi au dimanche, de 14h à 17h30 (dernières admissions à 17h).Ouvert pour les groupes, sur réservation, du 1er février au 30 novembre.

Musée de la Résistance de Limoges

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© Musée de la Résistance de Limoges

Cet établissement culturel de la Ville de Limoges illustre les valeurs citoyennes et solidaires portées par la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Dédié à tous ceux qui se sont sacrifiés pour défendre les valeurs fondamentales de la République, il a pour vocation d’ouvrir des pages d’histoire en offrant un lieu pédagogique et de diffusion de l’information, notamment pour le jeune public.

Situé dans l’ancien couvent des Sœurs de la Providence du XVIIe et XVIIIe siècle rue Neuve Saint-Etienne, au cœur au quartier de la Cité, il propose sur 1400 m2 un parcours muséographique retraçant les faits historiques de la Seconde Guerre mondiale et particulièrement la Résistance, l’occupation et la déportation en Haute-Vienne.

Décliné en dix séquences, à partir de 1939, deux plateaux accueillent les collections permanentes, constituées de près de 800 pièces. Le musée comprend également une salle d’expositions temporaires, une salle pédagogique permettant l’organisation d’animations pour les scolaires, et un centre de documentation ouvert aux chercheurs. Ce musée a été réalisé par la Ville de Limoges pour un coût de 7 millions d’euros. Son aménagement a nécessité de très importants travaux entre 2009 et 2011, qui ont permis de valoriser un patrimoine remarquable. En plus du musée de la Résistance l’ensemble immobilier réhabilité comporte une salle de conférence, la salle Simone Veil.


 



 

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Infos pratiques

Adresse

7 rue Neuve Saint Etienne 87000
Limoges
05 55 45 84 44

La Coupole

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©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !

Lire un article sur La Coupole

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27

Musérial du Fort des Dunes

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© Fort des Dunes

Ouvrage militaire du XIXème siècle et témoin de l'Opération Dynamo en 1940, le Fort des Dunes de Leffrinckoucke abrite aujourd'hui un musérial moderne retraçant son histoire et celle de son territoire.

Avec ses bâtiments cachés sous le sable, le fort des Dunes est un exemple remarquable de l’architecture militaire imaginée par le général Séré de Rivières. Il a été construit en 1878, en même temps que la batterie dite de Zuydcoote, pour protéger Dunkerque et son port de toute attaque par l’est.
Suite à l’invention de nouveaux explosifs, il a rapidement perdu tout rôle stratégique et a dès lors été utilisé en casernement, pouvant abriter 450 soldats.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fort des Dunes a été au cœur de l’opération Dynamo, qui fut le plus grand rembarquement de l’histoire, permettant l’évacuation de 338 000 soldats alliés. Une centaine de soldats y périrent sous le feu des intenses bombardements allemands, parmi lesquels le général Janssen, chef de la 12e division d’infanterie motorisée. D’autres événements dramatiques s’y sont déroulés pendant la guerre, notamment l’exécution de huit résistants en 1944.

Après la guerre, le fort a connu des fortunes diverses et de longues années d’abandon avant d’être racheté par la Ville de Leffrinckoucke en 1998.
Superbe témoin de l’architecture militaire du XIXe siècle, il a désormais vocation à être un site culturel et patrimonial et un lieu de mémoire consacré à la Seconde Guerre mondiale.

La scénographie immersive retrace l'histoire du territoire de Turenne à Dynamo et le circuit extérieur verdoyant offre un point de vue exceptionnelle sur la Dune Dewulf et la Mer du Nord.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du 2 juin 1940 59495
Leffrinckoucke
03 28 29 13 17