Saint-Charles-de-Potyze

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Source : Indre 1914-1918.canalblog

Première Guerre mondiale, bataille des Flandres.

1925-1929 : regroupement des corps exhumés des cimetières du front des Flandres, de l’Yser et du littoral belge.
 

Le cimetière militaire français d'Ypres, en Belgique, rassemble les tombes de près de 4 200 soldats morts pour la France lors des rudes combats autour de la ville durant de la Première Guerre mondiale.

 

Le secteur d'Ypres, en Belgique, dont la ligne de front constitue un demi-cercle autour de la ville, a été l'un des plus sanglants du front occidental pendant la Grande Guerre, avec 500 000 morts.

Des hauteurs de Wijtschate et Messines vers la frontière française, par la vallée de la Lys, se sont déroulées cinq batailles.

La première (17 octobre - 22 novembre 1914), durant laquelle les troupes franco-britanniques empêchèrent les troupes allemandes de faire une percée vers les ports.

La deuxième (22 avril - 24 mai 1915), où les Allemands utilisèrent les gaz asphyxiants, une arme interdite par la déclaration de la Haye de 1899, qui tua près de 100 000 soldats entre 1915 et 1916.

La troisième bataille, menée par les Britanniques (31 juillet - 10 novembre 1917), fut la plus coûteuse en vies humaines, et se termina à Passendale.

La dernière (avril - mai 1918), fut une des dernières offensives allemandes.

 

 

Plus de 140 cimetières et trois grands mémoriaux rappellent ces événements.

La nécropole nationale française d'Ypres, située à 25 km au sud-est de Roulers, sur la route de Zonnebeke, participe de cet effort commun d'hommage au courage et à l'opiniâtreté des soldats français morts pour la France. Elle rassemble, sur environ trois hectares, les corps de quelques uns d'entre eux.

Elle se compose de 3 547 tombes individuelles et d'un ossuaires où reposent 609 soldats non identifiés. Un calvaire breton et la tombe du colonel Chaulet (n° 3478), de la 35e brigade d'infanterie, font partie des éléments remarquables du site.

 

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Infos pratiques

Adresse


Ypres

En résumé

Accès :

11 km à l’ouest de Poperinge (Belgique). N 308

Superficie : 29 900m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 2 938
Ossuaires : 609
Nombre de morts : 3547
1914-18 : 3 547 Français

Eléments remarquables

Monument aux morts bretons 1914-1918. Monument aux morts de la 17ème D.I. 1914-1918.

Centre européen du résistant déporté – Site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof

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© Photo CERD/Aurélie FEIX

Le Centre européen du résistant déporté (CERD) a été construit sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, situé à 800 mètres d’altitude, sur les contreforts vosgiens. Il est une introduction à la visite du camp. Avec ses 2 000 m² de surface d’exposition, il apporte un éclairage interactif sur la montée du nazisme et sur les résistants qui se sont engagés contre la barbarie.


 

- Agenda des événements -
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Consulter l'offre pédagogique du CERD >>>  Struthof


 

Les vestiges du seul camp de concentration situé sur le territoire français actuel sont conservés au cœur des Vosges, à 800 mètres d’altitude. Le 1er mai 1941, au lieu-dit « Le Struthof », en Alsace annexée de fait par l’Allemagne du IIIe Reich, les nazis ouvrent un camp de concentration, le Konzentrationslager (KL) Natzweiler. Le prétexte : la présence, sur la montagne, d’un filon de granite rose, que les déportés devront exploiter pour les besoins architecturaux du IIIe Reich.

52 000 personnes, originaires de l’Europe entière, sont déportées au KL Natzweiler ou dans son réseau de plus de 50 camps annexes, répartis des deux côtés du Rhin. 60 % sont des déportés politiques et des résistants. Le KL Natzweiler a notamment été désigné par Heinrich Himmler pour recevoir tous les Nacht und Nebel (Nuit et brouillard) européens, ces résistants condamnés à mort et destinés à disparaître. D’autres catégories sont toutefois présentes : Juifs, Tsiganes, homosexuels, détenus de droit commun, asociaux, Témoins de Jéhovah, ou encore les femmes juives hongroises déportées en 1944, non exterminées pour les besoins de l’industrie de guerre du IIIe Reich.

Plus de trente nationalités européennes sont représentées parmi les déportés, avec une majorité de Polonais, de Russes et de Français.

À la fin de l’année 1943, le four crématoire, préalablement installé près de l’auberge du Struthof, est démonté et réinstallé dans une baraque du camp. Il permet d’éliminer plus facilement les morts, qui se font toujours plus nombreux.

Le 25 novembre 1944, un détachement de la 3e division d’infanterie américaine découvre le camp. Il est vide, car les nazis ont commencé son évacuation dès septembre. Mais le calvaire continue jusqu’à fin avril 1945 pour les déportés, transférés à Dachau et dans les camps annexes de Natzweiler.

De 1941 à 1945, environ 17 000 déportés meurent dans la nébuleuse Natzweiler, dont 3 000 dans le camp souche.

Le 23 juillet 1960, le général de Gaulle inaugure, sur le site, le Mémorial aux Héros et Martyrs de la déportation, ainsi que la nécropole nationale du Struthof, qui contient les dépouilles de 1117 déportés – hommes et femmes – français exhumés de différents camps et prisons d’Allemagne.

Aujourd’hui, l’ensemble du site est classé monument historique, propriété du ministère des Armées et géré par l’ONaCVG (Office national des combattants et des victimes de guerre).

  • Le CERD, passerelle vers l’histoire

Lieu de mémoire et de culture, le Centre européen du résistant déporté (CERD), grand bâtiment de béton aux lignes épurées recouvert de pierres sombres, a été réalisé par l'architecte Pierre-Louis Faloci. Il accueille les visiteurs sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, devenu haut lieu de la mémoire nationale en 2014.

Inauguré le 3 novembre 2005 par le président de la République française, Jacques Chirac, le CERD rend hommage à ceux qui, partout en Europe, ont lutté contre l'oppression.

Conçu comme un lieu d'information, de réflexion et de rencontre, le CERD est une introduction à la visite du camp lui-même. Il est bâti sur un socle historique, la Kartoffelkeller, cave en béton armé de 110 mètres de long et 20 mètres de large, construite par les déportés en 1943.

Avec ses 2 000 m² de surface d'exposition, le CERD présente, à travers des salles pédagogiques, des projections de films, des expositions temporaires, permanentes ou artistiques, l'histoire des Résistances qui, dans toute l'Europe, se dressèrent contre la domination fasciste et nazie.

Géré par l'ONaCVG, le CERD emploie une trentaine de personnes et accueille près de 200 000 visiteurs par an, dont 100 000 élèves.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route départementale 130 67130
Natzwiller
03 88 47 44 67

Tarifs

Billet individuel - Plein tarif : 8€, tarif réduit : 4€, gratuité : enfants de moins de 10 ans, carte combattant, invalidité / Offre duo : l’achat d’un billet individuel au CERD-Struthof ouvre au tarif réduit au Mémorial Alsace-Moselle, à Schirmeck (Valable un an à partir du jour d’achat) / Groupes : réservation obligatoire à partir de 10 personnes, au moins deux mois à l’avance - Visite par des non scolaires (à partir de 10 personnes) : 4 € par personne - Visite par des scolaires : gratuit / Ateliers et visites pédagogiques (pour les scolaires) : gratuit, sur réservation / Tél. : + 33 (0)3 88 47 44 57 - Courriel : resa.groupes@struthof.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La visite libre est possible tous les jours, sans réservation - Les caisses ferment 30 min avant le site historique - Du 1er février au 15 avril : de 9h à 17h30, du 16 avril au 30 septembre : de 9h à 18h30, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h à 17h30 / Le bâtiment abritant la chambre à gaz est ouvert : du 1er février au 15 avril : de 9h30 à 17h, du 16 avril au 30 septembre : de 9h30 à 18h, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h30 à 17h / En raison des conditions climatiques de montagne, tout ou partie du site historique peut être fermé sans préavis : en cas de fortes chutes de neige ou de verglas

Fermetures annuelles

Janvier, dimanche de Pâques, 1er mai, 24, 25 et 31 décembre

Site Web : www.struthof.fr
Courriel : info@struthof.fr

Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

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© Hachem El Yamani

Implanté à proximité du Maquis de Lorris, lieu de mémoire fondamental de la Résistance loirétaine, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris retrace, dans un parcours de dix salles thématiques, une fresque des années 1939 à 1945 dans le Loiret. Rendant hommage aux victimes et combattants de la Seconde Guerre mondiale, il contribue à transmettre les valeurs de la Résistance.

> Toutes les actualités - Visite virtuelle à 360° du musée


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Lorris


Fondé en 1988 à l’initiative d’anciens résistants et passé sous gestion du Département du Loiret en 2008, le Musée se compose de deux bâtiments de plain–pied, pleinement accessibles à tous les publics. Le premier se consacre aux espaces d’exposition permanente, tandis que le second accueille conférences, expositions temporaires et ateliers pédagogiques. Une salle de consultation des archives et de la bibliothèque du Musée est également accessible sur demande. Attenant au Musée, un paisible jardin propose au visiteur un espace mémoriel en hommage aux résistants–déportés du Loiret.

Formées principalement à partir de dons, les collections exposées explorent différentes perspectives de la Seconde Guerre mondiale. De la montée du nazisme à la Libération de l’Europe, des objets d’époque immergent le visiteur au cœur de la période. Pour approfondir l’expérience, des dispositifs audiovisuels favorisent la rencontre du visiteur avec les voix précieuses et irremplaçables des témoins.

Après une chronologie de la guerre présentée en introduction dans le Couloir du Temps, un premier espace expose les difficultés de la vie quotidienne sous l’Occupation. Tickets de rationnement, souliers à semelle de bois ou photographies de bombardements soulignent les privations et la violence du quotidien, rappelant les conséquences funestes de la guerre sur les civils. Plus loin, une zone de présentation du Régime de Vichy et de sa propagande invite le visiteur à méditer sur les menaces qui pèsent continuellement sur les valeurs démocratiques.

Le parcours se poursuit sur un espace de découverte et de commémoration de la Résistance, explorant notamment l’histoire du Maquis de Lorris. Remémorant la diversité des femmes et des hommes ayant forgé la Résistance, une série de portrait honore plusieurs figures locales, comme l’Abbé Thomas, l’agente britannique du SOE Lilian Rolfe ou encore le lieutenant–colonel Marc O’Neill, dont les engagements restent des sources d’inspiration pour toutes les générations.

Dans une salle dédiée à l’histoire des déportations et des camps d’internement de Beaune–la–Rolande, de Pithiviers et de Jargeau, un hommage est rendu aux victimes de la barbarie nazie. La statue du martyr de Jean Joudiou au KL de Mauthausen, la dernière lettre de Joseph Biegeleisen, déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, ou encore la tenue de déportée de Renée Montembault au KL de Ravensbrück transmettent l’histoire et la mémoire des pans les plus sombres du vingtième siècle, retraçant les rouages des camps de la mort nazis.

La visite se termine par les combats de la Libération, la reconstruction de la France et le retour à la légalité républicaine, soulignant par exemple le rôle du Maquis de Lorris dans la Libération de Paris et du Loiret. En guise d’épilogue, un remarquable corsage en toile de parachute témoigne de l’atmosphère euphorique accueillant les soldats alliés et révèle les marques imprimées par la guerre sur la société française : mémoires collectives, objets conservés, récits partagés.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Charles-de-Gaulle 45260
Lorris
02 38 94 84 19

Tarifs

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Fort d'Ivry-sur-Seine

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Prise de vue aérienne du fort d'Ivry. ©Michel Riehl – Source : ECPAD

Ce fort, construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris...

Propriété de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D), le fort d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Il appartient à la première ligne du système Séré de Rivières.

Construit entre 1841 et 1845, le fort était armé en 1870 de 94 pièces d'artillerie et commandé par le capitaine de vaisseau Krantz. Il était défendu par un bataillon de marins venus de Brest.

Les 29 et 30 novembre, le fort appuya les attaques des avant-postes du 6e corps prussien au Nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. Ces trois villages reçurent 5 500 obus dans la seule journée du 30. Les assiégeants ne durent leur salut qu'à leurs nombreuses tranchées. Les troupes françaises abandonnèrent les positions prises dans la soirée du 30. Le fort est occupé par le 6e Corps prussien du 29 janvier au 20 mars 1871. Une batterie de mortiers de 21 cm fut installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte et des batteries de canons de 15 cm pour bombarder Paris en cas de reprise des combats.

La Commune occupa le fort après le départ des Prussiens, le colonel Rogowski commanda la garnison fédérée. Devant la menace d'un assaut des troupes du 3e corps versaillais, les Fédérés évacuant le fort dans la nuit du 24 au 25 mai, firent sauter un dépôt de munitions détruisant neuf des casemates du front 3-4.

Le fort est un pentagone à 5 bastions. Il est construit sur des galeries de carrières . seul un des bastions n'est pas établi sur des piliers de fondation. Les galeries (plus de 2 km) furent aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller ces piliers et servir d'abris de bombardement (le ciel des galeries a une épaisseur de 6 m). Lors des travaux, on utilisa 2 bataillons du 65e Régiment de Ligne qui furent logés dans un camp de baraquements prés du fort.

La position dominante du fort est bien visible depuis le carrefour au Nord de l'entrée. Celle-ci est logée avec deux corps de garde dans cinq casemates voûtées. Trois poternes, dont 2 accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d'une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates. l'une d'elles a reçu un four à pain. Les flancs adjacents des bastions sont équipés de casemates de tir pour l'infanterie. Les quatres autres remparts sont munis d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d'armes est entourée d'une grande caserne pour la troupe et de 2 pavillons pour les officiers.

Ces bâtiments furent refaits en 1872.

Les 2 magasins à poudre présentent une surface intérieure de 142 m2. Le fort est doté de 3 puits. La maçonnerie est constituée de parements en meulière et pierre de taille pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Actuellement, les fossés sont conservés entre les bastions 1, 2, 3 et 4. A l'Ouest, une caserne de Gendarmerie occupe l'emplacement des fossés. Les glacis sont occupés par des jardins, un collège et un lycée, des pavillons et des immeubles. L'entrée se fait toujours par un corps de garde casemate. Le rempart a gardé ses traverses et ses casemates, même si ces dernières ont été transformée en bureaux. Les trois casernes refaites après 1872, ont été réaménagées, ainsi que les deux magasins à poudre de 1847.

Les locaux abritent l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D). Il conserve les archives audio-visuelles de l'histoire militaire de la France de 1900 à nos jours à travers 16 800 films et vidéos et plus de 3,5 millions de photographies.

La collection de la Première Guerre mondiale réunit l'ensemble des clichés et films réalisés par la Section Photographique et Cinématographique des Armées (SPCA) de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Ce fonds est constitué d'images directement liées au combat et à ses conséquences : le front français et le front d'Orient, à la vie des poilus, au service de santé des armées, aux prisonniers, et aux ruines des champs de bataille. d'images sur l'effort économique du pays et des colonies . d'images sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles des chefs d'États ou des délégations étrangères, le Traité de Versailles... de prises de vues et d'oeuvres d'art, de monuments et de musées, et d'images réalisées en prévision de la reconstruction.

La collection de la Seconde Guerre mondiale rassemble des documents réalisés par les différentes forces en présence : la Drôle de guerre témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France . Vichy concerne les activités du gouvernement et de l'Armée d'Armistice, essentiellement en zone libre et en Afrique du Nord avant le débarquement allié . l'Armée de libération suit les principaux combats livrés, de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945.

Le fonds allemand est particulièrement riche par le grand nombre de théâtres d'opérations qu'il illustre sur le front occidental et par la diversité des sujets traités dans le domaine militaire (scènes de combat et d'entraînement, vie des unités sur le front, répression des populations à l'Est, fabrication d'armes) et dans celui de la vie quotidienne. Production du SCA, Service Cinématographique des Armées désormais unifié après la guerre, la collection sur la guerre d'Indochine regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et le Laos.

Si les reportages militaires, dont la majorité concerne l'armée de Terre, représentent le sujet principal de cette collection, on y trouve également des documents décrivant le mode de vie, l'habitat et les coutumes spécifiques de diverses ethnies. Nombre de documents appartenant à cette collection illustrent l'action de la France dans ses colonies : maintien de l'ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d'écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d'une volonté de présence française en Indochine et en Algérie.

Les fonds des Opérations extérieures. La protection des intérêts fondamentaux de la France peut conduire les forces armées à intervenir hors du territoire national. On parle alors d'opérations extérieures, effectuées dans le cadre de mandats internationaux comme l'OTAN ou l'ONU. Les principales opérations extérieures couvertes par l'ECPAD depuis 1945 sont la guerre de Corée (1952-1953), le Liban (1978-1984), le Tchad (1978-1987), «le Cambodge (1991-1993), la guerre du Golfe (1991), la Bosnie-Herzégovine (depuis 1992), le Rwanda(1994), le Kosovo et la Macédoine (depuis 1998), la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan (depuis 2001).

 

Fort d'Ivry-sur-Seine

2-8 route du Fort

94205 Ivry-sur-Seine

 

Tourisme de mémoire

Mairie d'Ivry Esplanade Georges Marrane

94205 Ivry-sur-Seine cedex

Tél. : 0149.60.25.08

 

Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)

Tél : 01.49.60.52.00

Fax : 01.49.60.52.06

e-mail : ecpad@ecpad.fr ou mediatheque@ecpad.fr

 

Site de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense

Ville d'Ivry-sur-Seine

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

2-8 route du Fort 94205
Ivry-sur-Seine
Tourisme de mémoire Tél. : 0149.60.25.08 Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)Tél : 01.49.60.52.00Fax : 01.49.60.52.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Mémorial de la Shoah à Drancy

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©Mémorial de la Shoah

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente richement documentée en français et en anglais permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la guerre. Des expositions temporaires, des visites guidées et une offre culturelle et pédagogique sont également proposées.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Drancy


Le Mémorial de la Shoah à Drancy est un lieu d’histoire et d’éducation, situé en face de la Cité de la Muette.

La Cité de la Muette devient en 1941 un camp d’internement, puis en 1942 le camp de regroupement des Juifs de France en vue de leur déportation vers les camps d’extermination. Entre mars 1942 et août 1944, environ 63 000 Juifs ont été déportés du camp de Drancy, parmi les 76 000 juifs déportés de France.

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente en anglais et en français richement documentée permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale.

A l'aide de témoignages vidéo, de documents d'archives et de photographies d'époque, l'exposition permanente retrace l'histoire du camp de Drancy, la vie quotidienne des internés, l'organisation des déportations de 1941 à 1944, mais aussi la construction de la mémoire du camp après-guerre. Au milieu de l'exposition, la Maison des enfants permet au visiteur de découvrir le sort des enfants internés via des photographies et l'écoute des lettres qu'ils ont écrites dans le camp. Une dizaine de films documentaires réalisés par Patrick Rotman est diffusée dans cet espace d'exposition.

Le Mémorial propose également un espace dédié aux expositions temporaires au sous-sol, des salles pédagogiques et une salle de conférence pour recevoir les groupes dans les étages. Une programmation culturelle et pédagogique y est proposée tout au long de l’année.

  • Offre culturelle

Une visite guidée gratuite est proposée chaque dimanche à 15h.

Des audioguides en anglais et en français sont disponibles en accès libre pour visiter la collection permanente sur présentation d’une pièce d’identité.

Une offre culturelle gratuite est proposée chaque trimestre (« Les Rendez-vous de Drancy » - sur réservation) : exposition temporaire, visites guidées thématiques, ateliers, rencontres-débats, projections, témoignages…

Plus d’informations à retrouver en suivant ce lien.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

110-112, avenue Jean-Jaurès 93700
Drancy
01 42 77 44 72

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le vendredi et le samedi, de 10 h à 18 h. Une navette gratuite depuis le Mémorial de la Shoah de Paris est proposée un dimanche par mois. (plus d’informations à retrouver sur le site internet)

Fermetures annuelles

Fermé certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

La Vigie - Mémorial des Déportés de la Mayenne

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© Mémorial des Déportés de la Mayenne

La mémoire est indispensable pour construire le présent et l’avenir. C'est à travers le témoignage des Déportés de la Mayenne que vous pourrez découvrir la Déportation.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>> © La Vigie


Ouvert en 2012, le Mémorial des Déportés de la Mayenne est un site de visite qui rend hommage aux Mayennais, déportés dans les camps de concentration ou d'extermination nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ce lieu de mémoire est aussi un lieu pédagogique, d’expression artistique et de partage.

Le Mémorial s’articule autour de deux espaces complémentaires : l’Espace Mémoire et l’Espace Vigilance.

Objets ramenés des camps, expositions, chronologies, mur des noms, témoignages écrits et oraux de déportés vous sont dévoilés dans une atmosphère toute particulière et adaptée à tous.

À travers le Mémorial l’association qui gère le lieu souhaite aussi sensibiliser les générations présentes et futures aux valeurs de tolérance, de respect, aux droits humains et à la lutte contre toutes les formes de discriminations.

L'exposition permanente du Mémorial s'intitule "Souffrances et Espoirs" et reprend le titre d'un ouvrage de Marcel LE ROY, Déporté de la Mayenne.  L'exposition se décompose en trois parties : "Avant l'arrestation", "Dans le camp" et "Liberté et Espoir". À travers des récits, des extraits d'ouvrage de Déportés, des photographies vous découvrirez progressivement ce long chemin vers l'enfer des camps. Un hommage est rendu aussi aux Justes parmi les Nations qui ont, au péril de leur vie, caché des Juifs.  La dernière partie de l'exposition "Souffrances et Espoirs" ouvre sur l'Europe et la déclaration des Droits de l'Homme. Cette partie est le lien avec l'Espace Vigilance qui a pour objectif d'éveiller les consciences et d'alerter face à l'actualité.

Des cartes et des chronologies expliquent le contexte de l'époque et permettent d'introduire la visite.

L'Association pour le Mémorial de la Déportation met en place différentes animations autour d’une programmation annuelle (conférences, expositions temporaires, lectures de textes, etc...) et publie Les Cahiers du Mémorial qui mettent en lumière le parcours des déportés du département à travers leurs témoignages ou par des recherches dans les archives.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

23 rue Ambroise de Loré 53100
Mayenne
02 43 08 87 35

Tarifs

Individuel : Adulte : 5€ - Les 12-18 ans, les chercheurs d'emploi et les étudiants : 3€ - Visite guidée 1€ (+ entrée du mémorial) - Enfant de moins de 12 ans : gratuit - Billet jumelé avec le musée du château de Mayenne : 7€ - Carte May'N pass (plein tarif) : 4,5€ - Carte May'N pass (demi-tarif) : 2,5€ / Groupe : Tarif applicable à partir de 10 personnes - Tarif par personne - Formule 1 : Visite en autonomie (non guidée) : 4€ - Formule 2 : Visite guidée + projection vidéo de témoignages : 5€ - Formule 3 : Visite guidée + projection vidéo + autres activités (lectures, etc) : 6€ - 1 gratuité offerte par "tranche" de 10 personnes / Groupe scolaire : Tarif par élève - Formule 1 : Pour deux activités au Mémorial (ex : Visite guidée + jeu de l'oie) : 2,5€ - Formule 2 : Pour trois activités et plus (ex : Visite guidée + projection vidéo de témoignages + atelier thématique) : 3,5€ - Formule à la journée : Découverte de Mayenne (circuit urbain commenté + visite guidée du Mémorial), incluant le livret pédagogique illustré : 8€ - Gratuité pour les accompagnateurs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert à la visite du mardi au samedi et le premier dimanche du mois de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés, pendant les vacances de Noël et en janvier (pour les individuels)

Ancienne gare de déportation de Bobigny

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©Henri Perrot, ville de Bobigny

De l’été 1943 à l’été 1944, la gare de Bobigny fut le lieu principal de la Déportation des Juifs de France. En 13 mois, 21 convois sont organisés et 22 500 hommes, femmes, enfants, sont déportés essentiellement vers Auschwitz-Birkenau au départ de cette gare. Le site propose un chemin de visite retraçant, à partir de témoignages et du paysage ferroviaire de l’époque, la déportation des internés du camp de Drancy.

En juillet 1943, la gare de Bobigny devient le lieu de la déportation des Juifs de France détenus au camp de Drancy, orchestrée par l’Allemagne nazie aidée du gouvernement de Vichy. Elle prend ainsi le relai de celle du Bourget utilisée depuis mars 1942 pour la même fonction. Elle prend place dans un réseau de lieux du nord-est parisien. Situés à proximité les uns des autres, ils ont été les témoins majeurs de l’internement, puis de la déportation des Juifs de France. C’est le cas du camp de la cité de La Muette à Drancy ou de la gare du Bourget.

Dans l’après-guerre et durant les Trente Glorieuses, le site de Bobigny est exploité à la fois comme lieu de stockage et de revente de métaux avec l’installation d’une entreprise de ferraillage, mais également comme gare de marchandise. L’activité de fret déclinant, la société de ferraillage occupe la totalité de l’emprise du site jusqu’en 2005, et protège le site en évitant destructions et nivellements.

L’ancienne gare de déportation de Bobigny est la dernière vision que près d’un tiers des Déportés Juifs de France ont eu de la France avant d’être déportés vers Auschwitz-Birkenau pour y être assassinés. Elle porte en elle la mémoire de leurs derniers pas sur le sol français. Le site de Bobigny constitue le seul exemple connu de gare ayant servi à la Déportation dont l’état actuel est proche de sa configuration d’origine. Il a été un rouage essentiel à la mise en œuvre de la « Solution finale » en France, il appuie aujourd’hui la compréhension des mécanismes qui ont mené à la Déportation et au génocide, et porte la reconnaissance de ses victimes et de leurs parcours. Après d’importants travaux de restauration menés par la Ville de Bobigny, ainsi que des aménagement paysagers, scénographiques et architecturaux, le lieu a ouvert ses portes au public le 18 janvier 2023. Visites guidées, ateliers pédagogiques, expositions temporaires, évènements culturels et cérémonies commémoratives y seront dorénavant organisés.

L’Ancienne Gare de Déportation s’offre à la découverte à travers un parcours d’exposition et d’interprétation de plein air permanent. Le site propose également, une « esplanade de la mémoire » où se dressent 75 stèles à la mémoire de tous les convois de déportés juifs partis de France entre 1942 et 1944 vers les centres de mise à mort. Cette esplanade a été conçue tout autant comme un espace d’histoire que comme un lieu de recueillement. L’ancienne Halle aux marchandises restaurée peut quant à elle accueillir aussi bien des activités et manifestations commémoratives, que des activités pédagogiques et scientifiques, ou des manifestations culturelles mémorielles.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

151 avenue Henri Barbusse 93000
Bobigny
01 89 57 21 57

Tarifs

Visite libre de la scénographie et audioguides : gratuit / Visites guidées : 6€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du mercredi au dimanche de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945)

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Capture d'écran du site ©AERI

Actualité Exposition virtuelle consacrée aux brassards de la Résistance

 

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945) est un musée virtuel, visible sur Internet, à l’adresse : https://www.museedelaresistanceenligne.org


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée en ligne


L’AERI travaille, depuis plus de dix ans, à la réalisation de cédéroms (ou dvd-roms) sur la Résistance locale. Elle a réussi à se constituer un réseau dynamique de plusieurs centaines de personnes sur toute la France (enseignants, résistants, archivistes, historiens, étudiants, universitaires, conservateurs, représentants des collectivités et des associations…) . acquérir un savoir-faire en mettant en place une méthodologie de travail en réseau, via un site Intranet, et des compétences à la disposition des équipes (juriste, cartographe, chercheurs étrangers…) . récolter une masse documentaire considérable : plus de 30 000 documents (affiches, tracts, lettres, journaux, photos, documents sonores ou archives filmées…), 25 000 fiches historiques (thématiques, bibliographiques), 50 000 noms, 19 000 faits, et plus de 6 000 lieux référencés, 20 000 références archivistiques et bibliographiques.

D’où l’idée de créer, en lien avec de nombreux partenaires (fondations, ministères, collectivités, musées, centres d’archives, associations, centres de recherche…), un site portail de référence sur la période : le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945).

Les outils informatiques utilisés mettent en évidence l’apport d’Internet aussi bien au niveau de la présentation et de l’analyse des documents que de leur utilisation pédagogique.

Grâce à l’outil Internet et aux technologies qui lui sont rattachées, le Musée de la Résistance en ligne est un site résolument grand-public, visible car à dimension nationale et internationale, valorisant des contenus culturels numériques en rassemblant des ressources, en diffusant de l’information et en redirigeant le visiteur vers l’interlocuteur adapté. 

Depuis janvier 2012, c’est au sein de la Fondation de la Résistance, que le "département AERI" poursuit ses missions.

Le Musée de la Résistance en ligne est visible par le public depuis janvier 2011 avec :

Des expositions régionales : une exposition sur la Drôme est en ligne depuis janvier 2011.
Une exposition de préfiguration sur la Résistance en PACA a été mise en ligne en décembre 2011.
L’exposition définitive sera prête en 2014. 

 

Plusieurs expositions sont déjà en ligne :

  • « Défense de la France » : exposition autour des 47 numéros de ce journal clandestin diffusé à plus de 150 000 exemplaires (février 2012).

  • « Eysses, une prison en Résistance (1943-1944) » : visite virtuelle de la Centrale d’Eysses où ont été incarcérés plus de 1 400 résistants de toute la France pendant la Seconde Guerre mondiale (depuis janvier 2012). Une exposition complémentaire présentant le parcours de treize résistants incarcérés à Eysses est en préparation.

  • « Serge Ravanel : un combat pour l’unité » : exposition sur ce grand résistant, compagnon de la Libération, libérateur de Toulouse (depuis août 2011).

  • Présentation d’une trentaine de gouaches sur des scènes de la Résistance, réalisées par un résistant drômois, Albert Fié (depuis janvier 2011).

  • « Résistants, une génération oubliée » : exposition photographique de Sand Arty (mai 2012).

  • Exposition autour du CNRD « Communiquer pour résister (1940-1945) » (automne 2012).

  • Exposition sur le mouvement Libération Nord, couplée avec l’exposition physique  présenté au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin. Un site Internet mobile optimisé pour une consultation sur smartphone ou tablette numérique a aussi été réalisé (www.exposition-libe-nord.org)  (septembre 2012).

  • De Lorraine à Robert Petit-Lorraine : une œuvre résistante (2013).

  • La photographie et les combats de la Résistance en Ardèche.

  • Exposition sur la Médaille de la Résistance (février 2013).

  • Exposition sur Jean Moulin complémentaire à celle réalisée par le Musée du général Leclerc de Hauteclocque, Musée Jean Moulin (Paris-Musées), en avril 2013.

  • Exposition sur le regroupement de la Résistance et le CNR (printemps 2013).

  • Exposition sur les maquis (avril 2013).

  • Exposition sur la Résistance et la Libération de la Corse (septembre 2013).

"Résistance et Libération de la Corse"


En cours de réalisation :

  • 11 novembre 1943, le défilé d’Oyonnax.

  • Exposition sur l’histoire du Vercors.

  • Exposition régionale sur la Résistance en Ardèche.

  • Exposition autour du CNRD « La libération du territoire et le retour à la République ».


Outre les espaces "Expositions", le musée virtuel dispose d’une médiathèque, "base média", où sont recensés tous les documents exposés dans le musée virtuel. Des ateliers pédagogiques à destination des enseignants et
de leurs élèves sont proposés sous forme de blog. Ils peuvent ainsi travailler sur des thématiques en lien avec les expositions, les programmes scolaires, le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

De nombreuses ressources sur l'histoire de la Résistance sont produites par les institutions (musées, associations, fondations, centres d'archives, monde de l'Education...), mais aussi par des particuliers. Elles ne sont souvent que peu ou pas connues en dehors des réseaux spécialisés. La « salle de consultation » du Musée virtuel propose de centraliser ces ressources en distinguant : les guides méthodologiques, les sources primaires et fonds d'archives, les ressources bibliographiques et multimédias. Cet espace propose également un annuaire des musées de la Seconde Guerre mondiale.

 

AERI - 16-18 Place Dupleix - 75015 Paris - Tél : 01 45 66 62 72 - Fax : 01 45 67 64 24

E-mail : musee@aeri-resistance.com

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Infos pratiques

Adresse

AERI - 16-18 Place Dupleix 75015
Paris
01 45 66 62 72

Musée Mémorial des combats de la poche de Colmar

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© Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar

Sur les murs de la ravissante cité médiévale de Turckheim, rien ne rappelle les terribles combats qui se sont déroulés ici à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Turckheim est pourtant située au coeur de la " Poche de Colmar", dernier bastion allemand sur le territoire national. De Mulhouse au sud de Strasbourg, de la crête des Vosges au Rhin, sur un front de 160 kms, les combats ont fait rage de novembre 1944 à février 1945 dévastant toute la plaine d'Alsace et ses contreforts. La  population alsacienne, qui attendait depuis 4 ans sa libération, dut faire preuve de patience et de sacrifices durant  ces 3 mois de combats acharnés par des températures polaires. 

Dans cette cave du XVIIIe siècle qui servit d'abri aux habitants de Turckheim pendant dix semaines, sans eau ni électricité, couchés à même le sol, se trouve aujourd'hui un musée unique en Alsace, dédié à la mémoire de la libération de la Poche de Colmar et de tous ceux qui y ont participé.

Issu d'un projet datant de 1988 (de l'association "souvenirs et respect des Combats pour la Liberté - Poche de Colmar - Hiver 44/45" et fondée par de jeunes gens passionnés d'histoire), le Musée Mémorial a été inauguré le 11 novembre 1993 et agrandi en 2001. Il dispose aujourd'hui de deux salles d'exposition d'une surface totale de 300 m².

Musée de paix plus que de guerre, l'endroit célèbre la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires, quel que soit leur camp, au nom d'une seule valeur, celle du mot LIBERTE.
 
Il présente le témoignage de plusieurs mois d'enfer autour de Colmar, à travers les acteurs de cet affrontement et les matériels militaires de l'époque. Par son thème, il est unique en Alsace.
 
Le Musée Mémorial présente  une magnifique collection d'objets (comme cet uniforme authentique du Maréchal de Lattre), de matériel aéronautique, et d'armes des plus diverses, mis en valeur par vitrines thématiques. La quasi totalité des pièces exposées est connue et  permet de restituer avec une très grande précision l'histoire de chaque objet.
 
La vie du soldat au combat est évoquée dans des reconstitutions fidèles à la réalité, dans un souci du moindre détail. De très nombreuses photos et affiches, ainsi qu'un film d'époque viennent compléter l'exposition et passent en revue toutes les phases de la bataille, sans oublier le sort de la population civile.
 
Le Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar s'est donné pour mission d'être un vecteur pédagogique et culturel apte à transmettre à la jeunesse actuelle et celle à venir une page de notre histoire régionale et de notre patrimoine national et  accueille dans cette optique, chaque année, de nombreux groupes scolaires.

 

Site internet et Facebook

http://musee.turckheim-alsace.com/

https://www.facebook.com/mmcpcolmar/

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Infos pratiques

Adresse

25, rue du Conseil - 68230
Turckheim
03 89 80 86 66

Tarifs

ADULTES 4 € ENFANTSde 8 à 16 ans : 2 €moins de 8 ans : gratuitGROUPE ADULTESminimum 20 personnes : 3 € / pers.TARIF PRÉFÉRENTIELAnciens Combattants, militaires, étudiants, Carte Ircos, Gîtes de France, Guide du routard...3 €Supplément Audio-Guide : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée ouvert du 1er avril au 31 octobre HORS SAISONdu Lundi au Samedi : de 14 h à 18 hle Dimanche : 10 h à 12 h et 14 h à 18 h JUILLET et AOÛT du Lundi au Vendredi : de 14 h à 18 h Samedi et Dimanche : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Fermetures annuelles

Pour les Groupes possibilité de réservation toute l'année

Le C.H.R.D. de Lyon

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Salle du musée. Source : Le C.H.R.D.

En vingt ans, ce lieu de mémoire incontournable a reçu plus d’un million de visiteurs, se positionnant ainsi parmi les plus importants musées d’histoire de la Seconde Guerre mondiale en France. Il est installé symboliquement dans l'ancienne École de santé militaire occupée par la Gestapo entre 1943 et 1944.

 

- Exposition temporaire « Une étrange défaite ? Mai-juin 1940 » du 23 septembre 2020 au 21 mars 2021 -

Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation


Pour célébrer cette date anniversaire, le musée s'est doté d'une  nouvelle exposition permanente après un an de travaux. Un contenu concret a été privilégié, basé sur des éléments matériels et immatériels inédits : objets de collection et témoignages. Le parcours muséographique a été conçu au plus près des murs du bâtiment historique, ancien siège de la Gestapo de Lyon.

Alors que l’approche historique de cette période connaît un nouvel élan grâce à la recherche universitaire et que l’agglomération lyonnaise se dote de nouveaux équipements – la maison du docteur Dugoujon, lieu de l’arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943 et la prison de Montluc – mettant en perspective la notion de répression de la Résistance et de persécution de la population juive, il était nécessaire de réorienter le propos vers une approche plus pragmatique de l’histoire de la Résistance, de sa répression et du contexte social et politique de Lyon entre 1940 et 1945.

Valoriser les collections du musée, rendre compte des avancées de la recherche historique, révéler les spécificités de la ville de Lyon pendant la guerre et évoquer l’histoire du bâtiment sont quelques-uns des objectifs poursuivis par la nouvelle exposition.

Une scénographie renouvelée

Une trentaine de points audiovisuels, attachés aux chronologies ou à un objet, livre la voix des témoins pour offrir un contrepoint sensible à la découverte historique des événements, favorisant une rencontre que la disparition progressive des témoins rend désormais précieuse et irremplaçable.

Les collections

Pour la toute première fois, les collections du musée seront valorisées à travers un parcours de 300 m2 principalement centré sur la découverte des particularités de la Résistance dans le contexte urbain de la ville de Lyon.

Le fonds photographique

La nouvelle exposition met également à l’honneur le travail de trois photographes renommés de l'époque : André Gamet, Charles Bobenrieth et Émile Rougé.

Le service pédagogique

 

Alors que nous entrons désormais dans le "temps de l’Histoire", le CHRD se dote, à travers cette nouvelle exposition permanente, d’un outil de réflexion et d’échange apte à aider nos contemporains à comprendre
le monde complexe qui les entoure.

 

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

14 avenue Berthelot - 69007 Lyon

Tél : 04 78 72 23 11

 

www.chrd.lyon.fr

 

Dossier de presse du C.H.R.D :

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Infos pratiques

Adresse

14 avenue Berthelot - 69007
Lyon

Tarifs

Exposition permanente :Tarif normal : 4€ - Tarif réduit : 2€Exposition temporaire :Tarif normal : 5€ - Tarif réduit : 3€Visite couplée :Tarif normal : 6€ - Tarif réduit : 4€Visite commentée et visite singulière :3€ + billet d’entrée Procès BarbieAccès libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche, de 10h à 18h.Le centre de documentation :En libre accès. Du mercredi au samedi,de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Fermetures annuelles

Les jours fériés (sauf le 8 mai).Entre Noël et le Jour de l'an.

Courriel : 04 78 72 23 11