Le Fort du Taureau

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Château du Taureau dans la baie de Morlaix. Photo : Bulo78

Splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère, ce Château connaît un étrange destin, depuis plus de 4 siècles.

Le château du Taureau est une splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère. Ce château connaît un étrange destin, depuis plus de quatre siècles. Les travaux de construction démarrent vers 1542 afin de protéger les habitants de Morlaix des attaques et des pillages. En effet, en 1522, les Anglais remontent le Dossen jusqu'au fond de l'estuaire que ferme Morlaix. La ville est pillée mais sauvée par ses habitants.

C'est ainsi que pour se prémunir d'une nouvelle invasion, les Morlaisiens construisent vingt ans plus tard, à leurs frais, le fort du Taureau, à l'entrée de l'estuaire. Jusque sous le règne de Louix XIII, le gouverneur du fort était anobli . les Morlaisiens se disputaient le poste. Ce premier fort comporte une enceinte de 6,50 mètres, soit la moitié de sa hauteur actuelle.

En 1661, Louis XIV décréte le fort propriété royale, en fait une prison d'État et y installe une garnison. Cependant, dans un contexte de conflits incessants, la Bretagne occupe, par sa proximité géographique avec l'Angleterre, une position hautement stratégique.

En 1680, Vauban renforçe le fort du Taureau. Le fort est ainsi entièrement reconstruit, à l'exception de la tour française, pour qu'il soit plus solide et plus grand. L'édifice, construit essentiellement en granite de l'île voisine de Callot, a une forme oblongue qui épouse celle du rocher. Il mesure 60 mètres de long, 12 mètres de large et 12 mètres de haut pour une surface bâtie de 1 450 m2. On y trouve 11 casemates qui peuvent recevoir chacune un canon. Le fort abrite également les logements des soldats et des officiers, deux cachots, une cantine et une cuisine, une chapelle et des latrines.

Mais avant son complet achèvement, suivant en cela le déclin de la ville de Morlaix, la forteresse est détournée de sa vocation initiale et utilisée comme prison dès 1721. Le dernier à y être emprisonné fut le célèbre communard Louis Auguste Blanqui en 1871.

Il est désarmé en 1890 puis classé monument historique dès 1914.

Durant l'été 1930, la famille de Vilmorin en fait sa villégiature. Dans les années 1960, il devient une école de voile, jusqu'en 1980.

Face à son délabrement et grâce à la volonté de nombreux acteurs locaux et étatiques, des travaux de restauration sont engagés à partir de 1998. Le château est donc restitué au public en 2004.


1542 : Un premier château voit le jour à l'initiative et à la charge des habitants de Morlaix. 1689 : Première visite de Vauban. 1745 : Achèvement des travaux de reconstruction. 1871 : Départ du dernier prisonnier, le communard Louis-Auguste Blanqui. 1890 : Désarmement militaire. 1914 : Le château, propriété de l'Etat, est classé « Monument Historique ». 1930 : Un particulier, Mélanie de Vilmorin, le loue comme villégiature d'été jusqu'en 1937 1982 : Fermeture de l'école de voile créée en 1960

 

Le Fort du Taureau


Auprès des offices du tourisme Carantec : 02.98.67.00.43

Réservation de billets Tél. : 02.98.62.29.73

 

Morlaix : 02.98.62.14.94 e-mail : Tourisme@morlaix.cci.fr

Plougasnou "Saint-Jean-du-Doigt" Plouezoc'h : 02.98.67.31.88

 

Le site du château du Taureau

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

29600
Morlaix
02 98 62 29 73

Base sous-marine de Lorient

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La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

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Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

La Chapelle du Souvenir Français

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Chapelle. Source : lycees.ac-rouen.fr - Le circuit du souvenir

Aujourd'hui gérée par le Souvenir Français, la chapelle est le haut-lieu du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.

L'importance de la prise du village de Rancourt était, outre la poursuite de la direction générale de l'offensive vers l'est, la rupture de l'important lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne. Telle fut la mission confiée au 32e corps d'armée français le 25 septembre 1916. Rancourt a aujourd'hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand. C'est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.

Chapelle du Souvenir Français et nécropole française

Cette chapelle, en pierre de taille, fut non pas le fait d'une décision officielle mais d'une initiative privée : la famille du Bos, originaire de la région, voulut ériger un monument à la mémoire de son fils et de ses camarades de combat tués le 25 septembre 1916. C'est le Souvenir Français qui, en 1937, prit en compte la gestion du bâtiment et l'animation du mémorial. Le cimetière de Rancourt est la plus grande nécropole française de la Somme (8 566 soldats - 28 000 m2). Il atteste de la violence des combats des 3 derniers mois de l'offensive (septembre - novembre 1916).

 

Chapelle du Souvenir Français

2, Route Nationale 80360 RANCOURT

Tél. : 03 22 85 04 47

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

2 Route Nationale 80360
Rancourt
Tél. : 03 22 85 04 47Comité du tourisme de la somme21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort de Sainte-Agnès

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Vue extérieur du fort. Auteur : Berthold Werner

Le Fort de Ste-Agnès, ouvrage de la ligne Maginot entièrement souterrain, a pour but de défendre la frontière entre la France et l'Italie.

Le Fort de Sainte-Agnès, ouvrage du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes de la ligne Maginot, construit entre 1932 et 1938, est entièrement souterrain. Son but est alors de défendre la frontière entre la France et l'Italie. Le village de Sainte-Agnès, village littoral le plus haut d'Europe, est accroché au flanc d'un pic de 780 mètres en surplomb de la Méditerranée. Cet atout incite les seigneurs à en faire dès le XVIe siècle une forteresse. Ainsi, poste privilégié d'observation et de défense, la construction de l'ouvrage Maginot de Sainte-Agnès s'inscrit dans le programme militaire du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (SFAM).

La cité de Sainte-Agnès est située sur un éperon rocheux qui surplombe la mer à près de 800 mètres. A l'époque romaine, le site est occupé de façon semi-permanente par des bergers et des paysans. La mise au jour d'une église consacrée à Sainte-Agnès, martyre sous le règne de Dioclétien, permet de dater la fondation du bourg au début du XIIe siècle, alors possession du comté de Vintimille. Enjeu stratégique entre les Comtes de Provence et les Génois, le lieu est fortifiée à la fin du XIVe siècle par la maison de Savoie. Scène de combats entre les troupes françaises et les Sardes, la forteresse devient possession du royaume de Piémont-Sardaigne entre 1814 et 1860 date de rattachement du comté de Nice et de la Savoie à la France.

Le fort, construit entre 1932 et 1938 pour assurer la défense de la baie de Menton contre les attaques italiennes, est entièrement souterrain. Avec ses 2000 m2 de galeries et de salles, il s'enfonce sous plus de 55 mètres de rochers. Exclusivement défensif, avec ses puissants blocs d'artillerie, il a été l'un des plus puissants ouvrages du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes. Prévu pour être totalement autonome, le fort Sainte-Agnès est une véritable "ville souterraine

Le fort a également conservé son armement d'artillerie sous casemate (canon obusier de 135 et 75, mortier de 81). Le bloc sud (ou bloc 2), la casemate frontale la plus puissamment armée de toute la ligne Maginot (canons de 75 mm, 81 mm, 135 mm), a tenu en échec l'offensive italienne de juin 1940, en réalisant un tir de barrage sur le littoral, obligeant les troupes italiennes à la retraite.

Jusqu'en 1990, le fort est resté propriété de l'Etat. La municipalité de Sainte-Agnès en a fait alors l'acquisition pour l'ouvrir au public et conserver la mémoire du site.

 

Mairie

102 Place Saint Jean 06500 Sainte Agnès

Tél. : 04 93 35 84 58

Fax : 04 92 10 35 14

 

Horaires : Le week-end : de 14h00 à 17h30 De juillet à septembre (fermé le lundi) : de 15h00 à 18h00

Tarifs (visites guidées et commentées) Adulte : 3,05 Euros Enfant : 1,52 Euros Groupes (sur réservation) : 2,29 Euros

Accès Gare Routière - Service régulier Menton/Sainte-Agnès Tel. 04 93 35 73 51

Départ gare routière à Menton : Tous les jours à 09h50, 14h00 et 16h15 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h00, 11h30, 13h00 et 17h15

Départ de Sainte-Agnès : Tous les jours à 10h20, 14h35 et16h45 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h30, 12h00, 13h30 et 17h45

Autoroute A8 : sortie Menton Nationale 7 : route du bord de mer puis ensuite, itinéraire par la vallée du Borrigo ou par la Corniche des Serres de la Madone

 

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Infos pratiques

Adresse

06500
Sainte Agnès
04 93 35 84 58

Tarifs

Adultes: 5 € Enfants: 2 € Groupe: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le weekend: de 14h à 17h30 De juillet à septembre (sauf le lundi): de 15h à 18h

Fermetures annuelles

25 décembre et 1° janvier

Le château de Vincennes

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Château de Vincennes ©Jacques Robert

Construit au XIVème siècle par Charles V, le château de Vincennes est, avec le Louvre, l'un des châteaux les plus importants de l'histoire de France...

Le château de Vincennes est un site historique exceptionnel : d'abord manoir capétien, il devint une résidence royale du XIIème au XVIIème siècle avant d'être utilisé au XVIIIème siècle comme prison d'État durant les XIXème et XXème siècles il fut transformé en grand établissement militaire.

Sa localisation géographique n'est pas due au hasard : la proximité de la capitale fut voulue par la monarchie afin que le roi et la fonction de gouvernement soient protégés et maintenus en cas de troubles.

Le site a particulièrement souffert des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, notamment les pavillons classiques. Le 2 août 1944 trois divisions de la Waffen SS en retraite du front de Normandie s'installent dans les lieux. Au moment de la libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août, elles détruisent trois dépôts de munitions installés dans les casemates : l'incendie du pavillon de la Reine dura près de 8 jours et de nombreux documents et collections furent détruits.

Ce site représente aujourd'hui un ensemble monumental rare : le donjon de Charles V, la Sainte Chapelle et les pavillons du Roi et de la Reine sont autant de témoignages du rôle important tenu par le château dans l'histoire de France.

Propriété de l'Etat, le château est affecté aux ministères de la Défense et de la Culture. Il a souffert des dommages du temps et des destructions provoquées par les hommes.

En 1986 l'Etat prit conscience de la nécessité de réhabiliter le site et une mission d'étude fut confiée à Jean-Philippe Lecat, ancien ministre de la Culture, qui déposa un rapport en 1988 : «Vincennes, mémoire et création».

Cette analyse est à l'origine de la vaste campagne de restauration menée depuis lors . elle s'est accompagnée de la création d'une commission interministérielle Défense/Culture (CICV) chargée de coordonner la restauration, la mise en valeur et l'animation du monument sur lequel interviennent de multiples partenaires (Défense, Culture (maîtres d'ouvrage), villes de Vincennes et de Paris, avec les différents services gestionnaires (Bâtiments de France, Monum, etc.).

Depuis 1988, plus de 40 M ont été investis sur le château par les deux ministères Défense et Culture : les travaux ont concerné essentiellement la Sainte Chapelle, le donjon et l'enceinte. Ils ont fait apparaître une complexité technique insoupçonnée au départ tant au niveau de la restauration des bâtiments que des fouilles archéologiques. Les différentes problématiques du monument sont désormais intellectuellement appréhendées.
Ce chantier a été exemplaire dans la coopération qui s'est installée sur le long terme entre la Culture et ses services (Direction du Patrimoine, Service National des Travaux) et la Défense qui a toujours accordé les moyens nécessaires. Une équipe de recherche du CNRS (ERCUBE) associe chercheurs et professionnels. Ceci en fait un des plus beaux chantiers européens dont la vocation culturelle et touristique est évidente.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Vincennes

Entrée principale Avenue de Paris 94300 Vincennes

Tél/Fax : 33 / (0)1 48 08 31 20 ou 33 / (0)1 58 64 23 95

 

Ouvert : du 1er septembre au 30 avril de 10h à 12h et de 13h15 à 17h du 2 mai au 31 août de 10h à 12h et de 13h15 à 18h

Attention ! Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

 

Accès Réseau routier :

Par le périphérique Est : sortie Porte de Vincennes (Route Nationale N34: avenue de Paris), ou Porte Dorée

Du sud du Val-de-Marne : autoroute A86, prendre le périphérique Est au niveau de la Porte de Bercy. Parking gratuit (côté Esplanade Saint Louis)

Depuis l'aéroport d'Orly : En voiture, autoroute A6 et périphérique Est

Depuis l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : En voiture, autoroute A1 et périphérique Est

Par le métro et le RER : Ligne n° 1 : station Château de Vincennes ou RER A station Vincennes

Par le bus : Gare routière Château de Vincennes : Ligne 46 Saint-Mandé Demi-lune --> Gare du Nord. Départ Château de Vincennes du lundi au vendredi après-midi pendant l'été, le mercredi après-midi du 1er mai au 30 septembre, les samedis après-midi, dimanches et jours fériés toute l'année. Ligne 56 --> Porte de Clignancourt Ligne 112 --> Joinville / La Varenne-Chennevières Ligne 114 --> Villemomble / Le Raincy Ligne 115 --> Porte des Lilas Ligne 118 --> Rosny-sous-Bois Ligne 124 --> Val de Fontenay Ligne 210 --> Villiers-sur-Marne Ligne 318 --> Romainville-les-Chantaloups Ligne 325 --> Bibliothèque François-Mitterrand

 

Château de Vincennes

Service historique de la Défense

Mairie de Vincennes

Ministère de la culture

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Paris 94300
Vincennes
01 48 08 31 20 ou 01 58 64 23 95

Tarifs

Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 € - Groupe adultes : 6 € (à partir de 20 personnes). Audioguide : Plein tarif : + 4,50 €* - Couple (2 appareils) : + 6 €* - Groupe adulte, - de 18 ans : + 2 €**en supplément du droit d’entrée Gratuit : Moins de 18 ans (en famille) - 18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers sur le territoire français) - Personne handicapée et son accompagnateur - Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 2 mai au 31 août : de 10h à 18hDu 1er septembre au 30 avril : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

Le fort du Pic Charvet ou Picciarvet

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Fossé de gorge protégeant le flanc ouest. Au fond, la caponnière. Source : http://fortification.pagesperso-orange.fr

Caractéristique de l'art militaire de Séré de Rivières, le fort du Pic Charvet protège la ville de Nice. Il participe à la maîtrise de la voie stratégique de la vallée du Var.

L'édifice, construit entre 1883 et 1890, occupe un promontoire rocheux qui contrôle la confluence de la Tinée et du Var, au nord de Nice.

Le traité de 1860 rattache Nice et la Savoie à la France et oblige l'Etat-major français à redéfinir les plans de défense de la frontière du sud-est avec l'Italie. Le jeune état italien unifié par la famille du Piémont cherche à s'imposer par le contrôle de son territoire par la fortification du col de Tende, par la guerre commerciale et douanière. Une politique d'opposition systématique à la France qui conduit l'Italie à entrer dans la Triple Alliance en 1882.

Séré de Rivières, chargé d'élaborer une ligne de défense de la frontière nord-est, étend son dispositif à la frontière italienne conscient de la menace : «Depuis que, par une série d'annexions favorisées par la politique française, le Roi de Piémont est devenu le Roi de toute l'Italie et qu'au lieu d'un voisinage incapable de nous inspirer le moindre ombrage, nous sommes en contact avec une puissance de premier ordre, la frontière des Alpes a acquis une grande importance».

La première étape consiste à verrouiller les abords de Nice, pour transformer la ville en position de résistance. La cité niçoise joue alors le rôle de noyau autour duquel gravite une ligne de défense constituée de forts disposés sur des promontoires naturels, à distance de tir les uns des autres. Rapidement il devient nécessaire de rapprocher la ligne de défense de la frontière.

Une deuxième ligne fortifiée est mise en place, complétant le dispositif de routes stratégiques commencé en 1877. On notera que, son prédécesseur, le général du Génie Frossard avait prévu, dès 1862, pour défendre Nice et contrôler les gorges du Var et de la Tinée, un dispositif de deux chuise et de quatre forts.

La "crise de l'obus torpille" rend en partie inutiles les forts de la "première génération" de Séré de Rivières.

Le fort du Pic Charvet, ou Picciarvet, est une construction typique de ce dispositif. Il appartient au vaste système défensif composé de 158 forts et 254 batteries chargées de verrouiller la frontière.

Le fort du Pic Charvet est un fort de protection. Le bâti est ceinturé d'un fossé qui protège la face ouest, la plus vulnérable. Des caponnières en assurent la défense. Il n'y a pas de grande façade apparente. Seules quelques murs et une rampe à canons sont visibles. L'équipement lourd se compose de quatre canons de 120 mm, un armement lourd fonction du rôle de ce fort.

Le général Baron Berge crée par la loi du 22 décembre 1889 les « batteries alpines » destinées à être jumelées chacune avec un bataillon de Chasseurs alpins du fort le plus proche. Ces batteries sont équipées du canon de 80 mm de Bange dit «de montagne», matériel rayé décomposable en trois fardeaux d'environ cent kilos chacun pouvant être portés, par l'intermédiaire d'un bât, par des mulets : l'affût, la rallonge de flèche avec les roues. Ce canon a une portée de 4 100 mètres. Le 65 mm de montagne finit par le remplacer. En effet, il s'agit d'un matériel à tir rapide avec affût articulé. Son poids est de 400 kilos. Il se compose de quatre fardeaux pour le transport à dos de mulets : la pièce, le frein, la flèche, les roues. Sa portée maximum est de 5 500 mètres et sa vitesse de tir peut atteindre 10 à 15 coups à la minute. Le fort est occupé jusqu'à la deuxième guerre mondiale par le 18e bataillon de Chasseurs Alpins.

 

Syndicat d'initiative de Villars sur Var

Tél : 04.93.05.32.32

 

Mairie de Tournefort

Tél : 04.93.02.90.56

 

Accès A pied par le sentier au départ du village de Tournefort

 

Association Montagne et Traditions

 

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Infos pratiques

Adresse

06710
Tournefort
04 93 02 90 56

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort ne se visite pas

La Chuise de Bauma Negra

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Vue de la Chuise. Source : fortification.pagesperso-orange.fr

La Chuise de Bauma Negra, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Séré de Rivières.

La Chuise de Bauma Negra, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Séré de Rivières. L'ouvrage est réalisé entre 1884 et 1887 pour barrer la route de Nice venant de la Tinée. La Chuise se situe au point le plus étroit de la vallée, dans les gorges de la Mescla, peu avant la confluence avec le Var. Sa conception est identique à celle de la Chuise de Saint-Jean-de-la-rivière. Il s'agit d'un fort de barrage.

La vallée calcaire de La Roya, voie de communication contrôlée tour à tour par les Sardes, les Espagnols, les Autrichiens et les Français, est incorporée, pour la partie sud, à la France en 1860 lors du rattachement du comté de Nice. Région frontalière, sa maîtrise permet de contrôler les mouvements des Italiens. Le fort seconde pour cette mission le fort du Pic Charvet. Il est bâti sur la rive droite de la gorge, en bordure de la route. Il associe des parties bétonnées avec une façade à deux étages en pierres taillée dans la falaise. L'édifice se compose de deux étages aménagés en bordure de la route. Il est doté d'ouvertures à canons de 40 et de 120 mm. Les galeries souterraines mènent à des abris et à des postes de tir qui prennent en enfilade la route nationale. Deux ponts roulants, manoeuvrables de l'intérieur du fort permettent de couper la route. Il peut abriter 30 à 60 hommes. Les magasins et cantonnements ne sont pas séparés. Sur la rive gauche de la gorge, l'ingénieur a prévu des bouches à feu pour prendre l'adversaire en tir croisé. Le fort ne se visite pas.


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La Chuise de Saint-Jean La Rivière

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Chiuse de Saint-Jean-de-la-Rivière. Source : sud-passion

La Chuise de Saint-Jean-la-Rivière, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Seré de Rivières.

La Chuise de Saint-Jean-la-Rivière, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Seré de Rivières. Association de pierre et de béton, cette Chuise est un fort caverne creusé dans la falaise. Il s'agit d'un petit édifice taillé à même la falaise des gorges de la Vésubie entre Saint-Jean-la-Rivière et le Suquet. Comme le Chuise de Bauma Negra, il s'insère dans le dispositif de contrôle des gorges de l'arrière-pays niçois. Ce sont des forts de barrage.

La vallée de la Vésubie, appelée la Suisse niçoise, est la plus courte (48 km) de l'arrière-pays niçois. La basse vallée, à partir de Saint-Jean-la rivière se fraie un passage parmi les gorges des Préalpes avant de rejoindre la rive gauche du Var par le défilé de Chaudan. Passage utilisé par les Ligures et très fréquenté au Moyen-Âge, il s'agit d'une des principales routes du sel gagnant le Piémont par le col de Fenestre, le XVIe siècle lui préfère la vallée de La Roya. Deux cents ans plus tard, la région met aux prises les Anglais, les Sardes et les Autrichiens lors de la guerre de succession d'Autriche. Pendant la période révolutionnaire, la région abrite les réfractaires du service national, les barbets, qui mènent une action de guérilla contre les troupes régulières.

Le rattachement en 1860 du comté de Nice et de la Savoie à la France rapproche la menace italienne, alors que la France vient d'être défaite par les Prussiens et que l'Italie s'est trouvée unifiée par le Roi de Piémont. L'échec du système de défense incapable de protéger les villes de feux ennemis conduit Seré de Rivières à élaborer un nouveau système sur le principe de lignes de défense avancées protégeant un noyau central. Les fortifications sont ainsi installées au plus près de la frontière, prennent appui sur les obstacles naturels pour surveiller, contrôler, interdire les passages, et disposées en fonction de la couverture du tir de chacune.

L'édifice se compose de deux étages aménagés en bordure de la route. Il est doté d'ouvertures à canons de 40 et de 80 mm. Les galeries souterraines mènent à des abris et à des postes de tir qui prennent en enfilade la route nationale. Deux ponts roulants, manoeuvrables de l'intérieur du fort permettent de couper la route. Il peut abriter 30 à 60 hommes.

 

Le fort ne se visite pas.

 

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Fort de la Forca

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Le fort de la Forca. Source : sud passion

Construit entre 1887 et 1890, il fonctionne en binôme avec le fort des Mille Fourches qui en est la copie. La Redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège.

Sa construction s'inscrit dans les suites du traité de Turin en 1860. La Savoie et Nice sont rattachés à la France. La vallée de la Roya, voie de communication nord-sud au coeur du massif alpin, est partagée entre la France et l'Italie. Le verrouillage de la nouvelle frontière devient ainsi un enjeu stratégique primordial. Ce fortin fait écho à la montée en puissance de la maison du Piémont qui rassemble petit à petit l'Italie sous sa férule, à l'entrée de l'Italie dans la Triple Alliance et à sa politique de fortification du col de Tende.

Le fort de la Forca appartient à la première génération du système Séré de Rivières. Une ceinture de forts, prenant appui sur des obstacles naturels, et distants de quelques kilomètres, périmètre de couverture par l'artillerie, protège une ville (ou noyau central), à 6 kilomètres en arrière, des bombardements ennemis.

La Forca est un petit fort doté d'une façade avec peu d'ouvertures. Il est ceinturé d'un fossé et flanqué de caponnières bétonnées. La cour intérieure est remplacée par une salle voûtée. La redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège. Elle répercute la montée des tensions entre la France et l'Italie, mais surtout les évolutions technologiques, la "crise de l'obus torpille", qui rendent caduque, en partie, le système Séré de Rivières. Les nouveaux projectiles sont en forme d'ogive cylindrique, explosent à l'air libre, l'acier remplace la fonte, les nouveaux mélanges explosifs sont plus puissants et ne font plus de fumée, les canons tirent plus loin (Bange 155 mm et 220 mm). Les blindages et maçonneries de surface sont ainsi percés, les obstacles de surface (fossés et parapets, caponnières) bouleversés.

 


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Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station de Camp d'argent puis Authion.

Parking des Trois Communes A pieds à partir du parking des Trois Communes

 

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Château Queyras

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Château Queyras. Photo : Vclausse

Terre frontière pendant des siècles, l'Ubaye compte de nombreuses fortifications réaménagées par Vauban parmi lesquelles celle de Queyras.

Le verrou glaciaire qui barre la vallée du Guil est utilisé dès le XVIe siècle pour y implanter un château destiné à couvrir le Queyras face à l'aval. Il semble que le premier château construit date du XIe siècle. Il a pour fonction de protéger la vallée des pillards venus de Provence.

Posé à 1 400 m d'altitude, la construction domine la vallée du Guil. Château-Queyras fait office d'avant-poste destiné à retarder l'ennemi pour donner aux places de Montdauphin et de Briançon le délai nécessaire aux préparatifs de défense.

L'ouvrage résiste en 1692 à un assaut savoyard, date à partir de laquelle Vauban décide de le renforcer. Il en préconise l'agrandissement et la modernisation. Il crée une enceinte avancée sur la face nord, prévoyant également une extension du fort sur sa partie ouest.

En 1700, il envisage la construction d'une nouvelle enceinte sur la face Est, les travaux s'effectuent aux XVIIIe et XIXe siècles.

Il ordonne la destruction d'une partie des constructions jugées non conformes à ses plans, l'étroitesse des locaux empêchant le logement d'une garnison étoffée pour contrôler la région. Ce monument mêle les tours et donjon carré du XIVe siècle avec un dispositif à la Vauban : enveloppe bastionnée, parapets à embrasures et demi-lune d'entrée. La courtine a conservé ses échauguettes.

On construit des batteries en aval au XVIIIe siècle.

 

Mairie 05250 Château-Ville-Vieille

Tel : 04 92 46 86 89 Fax : 04 92 46 82 00

 

Site de l'office du tourisme de Queyras

 

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05350
Château-Ville-Vieille
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Mars à novembre