Nécropole allemande de Vauxbuin

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La nécropole allemande. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

La nécropole allemande de Vauxbuin est située au bord de la route nationale n° 2, à côté de la nécropole nationale française dont elle est séparée par une rangée de thuyas. Elle a été édifiée par la France après l'Armistice. Les services français y ont rassemblé les tombes provenant de 150 lieux différents situés jusqu'à 15 kilomètres aux alentours.

Un petit nombre des hommes inhumés ici a été tué entre l'automne 1914 et février 1915 lors de l'avancée allemande et de la retraite de la bataille de la Marne. La majorité des sépultures concernent la bataille du Chemin des Dames de 1917 : blessés ayant succombé à leurs blessures dans des postes de secours français, ainsi que ceux tués au cours de l'année 1918 lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames, débutée le 27 mai 1918.

Cette nécropole abrite 9 229 corps (croix en pierre) dont 3 672 dans des tombes individuelles parmi lesquelles 13 anonymes et 5 557 répartis dans quatre ossuaires, dont 4 779 n'ont pu être identifiés. Treize allemands de confession juive reposent aux cotés de leurs frères d'armes. La Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V., association créée le 19 décembre 1919 pour la protection et la conservation des sépultures de guerre ainsi que la délivrance d'informations aux familles pour les hauts lieux de la Première Guerre mondiale, a pris en charge l'entretien de ce site.


Direction interdépartementale (D.I.)

Chef du secteur Nord-Pas de Calais

Cité administrative Rue de Tournai 59045 Lille Cedex.

Tél.: 03.20.62.12.39

Fax : 03.20.62.12.30

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

 

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Infos pratiques

Adresse

02200
Vauxbuin

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année

Fort de Condé-sur-Aisne

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Casernement à l'intérieur du fort de Condé. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort de Condé-sur-Aisne appartient au système Séré-de-Rivières destiné à défendre de la nouvelle frontière de 250 km, de Longwy à Belfort.

Construit en même temps que celui de La Malmaison et par les mêmes entrepreneurs (maisons Dollot et Fortier notamment) . la levée topographique date de 1876 . la première batterie achevée en juillet 1877 . les projets définitifs furent approuvés en mai 1878 par le ministre et en juillet par le directeur du Génie . le coût total du projet fixé à 1 850 000 francs. L'essentiel de l'ouvrage est achevé fin 1883. En 1885, deux compagnies du 67e régiment d'infanterie (500 hommes) viennent y tenir garnison.

Le fort couvre 13 hectares et peut accueillir jusqu'à 650 hommes dont 20 officiers. Une infirmerie peut abriter 80 malades. L'écurie est prévue pour 12 chevaux . des magasins à poudre et à munitions, une forge un atelier à bois et deux puits occupent les autres parties aménageables. Protégé par un fossé de huit mètres de large, ce fort dispose de 18 plate-formes d'artillerie. En 1888 l'armement comprend quatre canons de 155 long, quatre de 155 court, dix-neuf de 120, quatre mortiers de 15 cm et plusieurs canons revolver et canons de 12 culasses.

À l'instar du fort de La Malmaison, le fort de Condé devient inutile avec l'évolution de l'armement . il est déclassé en 1912. Les Allemands prennent l'ouvrage sans combat le 1er septembre 1914. Peu après, le fort est plusieurs fois attaqué par les Français et les Anglais. L'ouvrage tombe le 15 septembre avant d'être repris à la suite d'une violente contre-attaque impériale. De violent combats se déroulent fin septembre . les Allemands tiennent la place. Ils y installent un phare qui balaie la vallée de l'Aisne ainsi que des batteries d'artillerie.

Lorsque le 16 avril 1917 l'offensive du Chemin des Dames est lancée, les troupes de Von Kluck évacuent la position. En octobre 1917, les généraux Pershing et Franchet d'Esperey viennent observer le champ de bataille depuis le fort. Le 27 mai 1918, la contre-offensive germanique enfonce les lignes alliées. Le fort de Condé-sur-Aisne est bombardé et prit d'assaut le 28 mai 1918. En août 1918, les poilus français reprennent position dans le secteur de l'Aisne. Les Allemands le quittent le 7 août 1918 après avoir enlevé leurs pièces d'artillerie. L'ouvrage, ruiné en partie et rendu inutile, est désarmé après-guerre avant d'être abandonné en 1927.

Dans les années 1950, le fort accueille un centre de désobusage. En 1959 la commune de Chivres Val rachète la place à la commune de Condé-sur-Aisne afin de servir de carrière en pierre de taille pour les habitants de Chivres-Val et des environs. En 1979, le couple Potier créé l'association de sauvegarde et de mise en valeur du fort de Condé, des églises et des monuments en péril du sud-Picardie. Le fort commence alors à être rénové. Le 1er juillet 2003 l'effort commun fourni par la Communauté de Communes du Val de l'Aisne, qui a décelé le potentiel économique des lieux, a permit l'ouverture du fort de Condé-sur-Aisne en proposant des visites guidées du site ainsi que des événementiels.

 

Période d'ouverture et visites guidées
Avril-mai : tous les jours de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées à 14 et 16h et le dimanche à 14, 15 et 16h
Juin-juillet-août : tous les jours de 9h30 à 18h30 et le dimanche jusqu'à 19h30 / Visites guidées à 14, 15 et 16 et 17h et le dimanche à 14, 15, 16, 17 et 18h
Septembre-octobre-novembre : tous les jours de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées à 14 et 16h et le dimanche à 14, 15 et 16h

Tarifs Individuel : adultes 5 € . 10-18 ans 3 € . moins de 10 ans (gratuit) Groupe (30 personnes minimum) : adultes 4 € . 10-18 ans 2,5 € . moins de 10 ans (gratuit)

Le fort de Condé

 

Quizz : Forts et citadelles

 


Fort de Condé 02280 Chivres-Val
Tél. : 03 23 54 40 00
Fax : 03 23 54 40 04
Courriel : fortdeconde@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

02370
Condé-sur-Aisne
03 23 54 40 00

Tarifs

Plein tarif: 5 €Jeunes (+ de 10 ans): 3 €groupe ( à partir de 30 personnes) : 4€ (adulte), 2,5 € (jeune + de 10 ans) Gratuit moins de 10 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril-mai : tous les jours de 9h30 à 12h et 13h30 à 17h30. Juin à août : tous les jours de 9h30 à 18h30 et le dimanche jusqu'à 19h30. Septembre à novembre : tout les jours de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30

Fermetures annuelles

Du 15 novembre au 15 avril

Musée de l'Artillerie

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Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
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Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Chapelle Sainte-Berthe

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La chapelle Sainte-Berthe. Source : Mémorial des régiments d'infanterie de la grande guerre - 1914 – 1918 / FRANCE

Le 23 octobre 1917, les soldats du 283e régiment d'infanterie ont livré combat dans leur avancée vers Filain.

La chapelle Sainte-Berthe, située dans la commune de Pargny-Filain, sur la route départementale n° 967, domine la vallée de l'Ailette. Bâti au XIIe siècle, le site a attiré très tôt les pèlerins en raison de sa source miraculeuse en liaison avec les reliques de sainte Blangy, source réputée pour guérir les fièvres.

De style ogival entièrement construite en pierre du pays dite banc royal sur des fondations en moellon, elle était couverte en ardoise. Les colonnes intérieures ainsi que l'autel étaient en pierre dure. La voûte d'arêtes était en chêne, la poussée des murs latéraux contenue par des contreforts. La porte d'entrée était à deux vantaux en chêne assemblés avec peintures forgées. Les vitraux de couleur présentaient le Baptême du Christ, la Sainte Vierge et la Sainte Famille.

L'édifice, construit entièrement en moellon d' appareillage irrégulier et pierre de taille aux chaînages harpés, possède une nef unique éclairée au chevet par une baie cintrée et deux oculi (oculus également appelé oeil-de-boeuf). Le pignon débordant en façade est surmonté d' une croix sommitale. La plaque de marbre placée au-dessus du portail cintré indique : "Chapelle Sainte-Berthe du 12e siècle brûlée en 1814, rebâtie en 1871 détruite en 1918, reconstruite en 1927.

Une deuxième plaque en marbre précise la destination de l'édifice : Chapelle Sainte-Berthe, Sépulture Leduc-Binet". Le site, comprenant la chapelle et la ferme dont elle marque l'entrée, a été le théâtre de combats dès 1814, lorsque les Cosaques l'ont incendiée . elle est rebâtie en 1871 grâce à l'investissement du fermier de la Royère. L'édifice, réduit à l'état de ruine pendant la Grande Guerre, est reconstruit en 1927. En ce lieu en effet, le 23 octobre 1917, les soldats du 283e régiment d'infanterie ont livré combat dans leur avancée vers Filain. Une plaque, inaugurée le 21 juin 1931 par les survivants de ce régiment ainsi que par la famille de P. Leduc et tous les habitants du village, leur rend hommage.

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Infos pratiques

Adresse

02000
Pargny-Filain

La nécropole nationale de Berry-au-Bac

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Nécropole nationale de Berry-au-Bac. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Berry_au_Bac

 

La nécropole nationale de Berry-au-Bac, autrefois appelée "cimetière militaire de Moscou" en raison de sa localisation dans le hameau de Moscou, regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames en 1914-1918. Créée au lendemain des combats, en 1919, elle est réaménagée de 1919 à 1925 pour réunir d’autres corps de soldats inhumés dans les cimetières provisoires français du Chemin des Dames (Ferme de Moscou, Carrefour du Choléra, Centre de Tarbes et Cuvette à Berry-au-Bac, Guignicourt, Gernicourt, Presles-Thierny, La-Ville-aux-Bois-Lès-Pontavert) ou enterrés initialement dans des cimetières allemands (Festieux, Coucy-lès-Eppes, Corbeny, Crépy-en-Laonnois, Veslud).

 

Cette nécropole rassemble près de 4 000 corps dont 3 933 Français inhumés parmi lesquels 1 958 reposent en deux ossuaires. Trente combattants britanniques tués en mai 1918 et deux autres de la Seconde Guerre mondiale non identifiés, six soldats russes et un Belge y reposent également.

Dans la nécropole, un monument est érigé honorant le souvenir des sapeurs de la compagnie 1913 du 2e génie de Montpellier, morts pour la France à la cote 108 en 1916-1917 lors des opérations de la guerre de mines. Constituant un observatoire unique dans la région, cette colline est le théâtre de multiples assauts conduits par les soldats français qui cherchent à bousculer les troupes allemandes qui en occupent le sommet. Une longue guerre de mines s’en est suivie ravageant peu à peu la colline, creusant de larges entonnoirs encore visibles aujourd'hui.

L'emploi des premiers chars d'assaut au cours de la Grande Guerre

Au cours de l'automne 1914, la guerre de mouvement se fige progressivement. Chaque belligérant dresse, de la mer du Nord à la frontière suisse, un réseau infranchissable de tranchées appuyées par des blockhaus équipés de mitrailleuses. Malgré des efforts renouvelés, l'infanterie ne parvient pas à rompre le front. Les Alliés conçoivent alors un engin spécial, capable de se déplacer sur un terrain bouleversé et de franchir d'un seul bond l'enchevêtrement des tranchées. L'artillerie spéciale est née.

En dépit d'imperfections techniques et tactiques notables, ces cuirassés terrestres mobiles et puissamment armés sont d'abord engagés sur la Somme (septembre 1916 – Bataille de Flers) puis au Chemin des Dames (avril 1917) avant de s'imposer, en 1918, comme l'arme de la Victoire.

Le baptême du feu des unités françaises de l'artillerie d'assaut sur le Chemin des Dames

La première attaque des chars s'intègre au dispositif de l'offensive Nivelle lancée le 16 avril 1917. Divisés en deux groupements (Bossut et Chaubès), les 128 Schneider se déploient, au sud-est de Craonne, sur un terrain particulièrement détrempé. Après avoir gagné leur position de départ située au nord de Berry-au-Bac, ces engins de 13 tonnes atteignant 6 km/h s'ébranlent et appuient l'assaut de la 42e DI. Sous une pluie d'obus, ils se déploient en ordre de bataille face à Juvincourt. Le manque de mobilité, la vulnérabilité et les avaries techniques transforment ces engins en des cibles idéales pour l'artillerie.

Le 16 avril 1917 est pour ces hommes une journée éprouvante. Quatre-vingt-un chars sur 128 sont hors de combat. Parmi les 720 hommes engagés, on dénombre 180 tués, blessés et disparus, dont 33 officiers, soit 25 % de l'effectif. Parmi eux, se trouve le commandant Bossut dont le char "Trompe-la-Mort" est atteint dès les premières heures de l'assaut. Sa dépouille repose depuis 1992 au pied du monument des chars, érigé au carrefour de la ferme du Choléra, point de départ des premiers chars, à Berry-au-Bac. Ce monument de granit, érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut, est l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte. Inauguré en juillet 1922, en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin, Weygand et Estienne, père des chars, cet imposant mémorial, au centre duquel se trouve l'Arme du chevalier sur deux canons croisés, rend hommage à tous les équipages de l'artillerie spéciale tombés au cours de la Grande Guerre.

Apollinaire au Bois des Buttes

Entre la vallée de l’Aisne et le plateau du Chemin des Dames, les Français occupent le Bois de Beau Marais et le Bois des Buttes dont une partie, tenue par les deux camps, prend alors le nom de "Bois franco-allemand".

Sous-lieutenant au 96e régiment d’infanterie, le poète Guillaume Apollinaire se trouve dans les premières lignes, au pied du plateau du Chemin des Dames, le 14 mars 1916. Blessé par un éclat d’obus le lendemain, il est transféré vers un hôpital de campagne pour y être soigné. Le 17 juin, il reçoit la Croix de guerre avec une citation à l’ordre du régiment. Jamais véritablement remis de ses blessures, il meurt le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice, de l’épidémie de grippe espagnole. Il est reconnu "mort pour la France des suites de ses blessures".

Une stèle est érigée à sa mémoire à l'endroit du Bois des Buttes près de la nécropole de Berry-au-Bac.

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Infos pratiques

Adresse

Berry-au-Bac 02190
À 31 km au sud-est de Laon, au croisement de la RN 44 (Laon/Reims) et du CD 1140 vers Gernicourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts du 2ème Génie, tombés à la cote 108 en 1916

Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie

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Résultat de la volonté de résistants de transmettre aux jeunes générations l’histoire de la Résistance et de la Déportation de Picardie et les idéaux pour lesquels les résistants s’étaient battus, un musée a été inauguré en 1986 dans l’Aisne à Tergnier.

L’initiative de la création revient à M.Etienne DROMAS, capitaine FFI du groupement B et président des Combattants Volontaires de la Résistance.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Picardie


La Picardie est une région fortement touchée par les deux guerres mondiales. 

Région stratégique, lieu de passage entre le nord de l'Europe et Paris, la Picardie se trouve partagée entre la zone interdite et la zone occupée. La présence de l'occupant est durement ressentie. Des hommes et des femmes vont peu à peu réagir. "L'armée de l'ombre" se construit. 

Le département de l'Aisne a sur son territoire un musée consacré à l'histoire des résistants et des déportés. Un musée voulu par des résistants dont Etienne Dromas, qui a trouvé sa place dans la commune associée de Tergnier, Fargniers. 

Vous êtes invités à découvrir ce musée unique en Picardie, implanté sur une place classée monument historique.

L’histoire du lieu

Après avoir trouvé à Tergnier un bâtiment pouvant l’accueillir, le conseil général de l’Aisne vote la somme nécessaire à sa rénovation. L’office départemental de tourisme, avec à sa tête Maurice Bruaux, apporte son aide et son concours. Le premier aménagement se fait grâce à la mobilisation des résistants qui assurent son fonctionnement pendant de nombreuses années.

 

À voir

Le premier espace permet de découvrir et de comprendre l’histoire de la période allant de l’arrivée d’Hitler au pouvoir jusqu’à l’intervention du maréchal Pétain le 17 juin 1940, suivent des espaces consacrés à l’appel du 18 juin, la naissance de la Résistance et son action, la vie quotidienne sous l’Occupation, la répression et la Déportation. Un espace est également consacré au bureau des opérations aériennes et aux parachutages, aux forces françaises libres dans le monde, au Débarquement et à la Libération. De nombreux objets et matériels viennent compléter l’exposition permanente : un Beechcraft C.45, une locomotive, un wagon ayant servi à la déportation… En octobre 2005, 300 mètres carrés se sont ajoutés à la salle d’exposition permanente. Cet espace polyvalent met à disposition du public une salle de réunion, de conférence, d’exposition temporaire et de projection ainsi qu’une médiathèque et un centre documentaire.

Le musée accorde une place toute particulière au public scolaire. Des dossiers pédagogiques ont été élaborés. Des ateliers (analyse de documents, rencontre avec des témoins…) sont développés sur différents thèmes (la vie sous l’Occupation, la Résistance…), et sont animés par les enseignants ou par un intervenant du musée.

 

Sources : ©Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie
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Infos pratiques

Adresse

5 place carnegie FARGNIERS 02700
Tergnier
Téléphone/ 03.23.57.93.77

Tarifs

Individuels :- adultes : 5€- 18-25 ans : 1€- moins de 18 ans : gratuité.Entrée + visite guidée : 6 € (sur réservation)Groupes (à partir de 10 personnes):- adultes : 5€- scolaires : 2€.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18hDimanche après-midi de 14h30 à 18h30

Fermetures annuelles

1 mai1er novembre24 et 25 décembre31 décembre et 1er janvier et tous les lundisOffice de tourisme : place du marché Couvert - 02300 Chauny - Tel : 03.23.52.10.79

Musée des Troupes de Marine

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©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Stonne - Circuit de la Bataille Mai-Juin 1940

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Char B1 bis. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français.

En mai 1940, le village de Stonne a été le théâtre d'âpres combats entre la Wehrmacht et les blindés français. Pris et repris sept fois en quatre jours, il a été entièrement détruit.

Un mémorial, duquel part un circuit touristique, situé au centre du village, commémore la résistance de l'armée française à l'invasion allemande. En 1940, la France se croit protégée par la ligne Maginot. Le massif des Ardennes est considéré comme infranchissable. La défense de la Meuse assurée par la 2e armée de Huntziger de la vallée de la Bar à Longuyon, et la zone de Sedan étant défendue par le 10e corps d'armée de Grandsard.

Au mois de mai, les Allemands attaquent les Ardennes afin de réaliser la rupture au niveau de Sedan.

Dès le 11 mai, la cavalerie française qui s'était portée au devant des Allemands en Belgique se replie, Huntziger remanie en vain son dispositif : la Wehrmacht est aux portes de Sedan le 12 mai et entreprend, dès le lendemain, les opérations de franchissement de la Meuse. Le 14 mai, les Allemands forcent le passage au niveau du cimetière de Nouzonville et peuvent alors prendre à revers les défenseurs de Monthermé. Huntziger renforce le dispositif défensif sur la ligne Stonne-Forêt du Mont Dieu. Il doit cependant abandonner la zone de terrain entre la Chiers et la Meuse, ce qui aboutit à augmenter l'écart entre les 1re et 10e armées. Le 15 mai, les Allemands passent à l'offensive sur Stonne avec l'aviation et les panzers. Entre le 15 et le 18 mai, le village changera 19 fois de mains et les pertes - 33 chars français et 24 panzers allemands - témoignent de l'âpreté des combats pour tenir cette position stratégique. Afin de prendre à revers la position, la Wehrmacht lance une offensive vers Tannay, le 23 mai, y défait le 1er régiment de Hussards et s'empare du village le 24 mai. A proximité, la 3e division d'infanterie Coloniale (3e DIC), qui tient la forêt du Mont Dieu, doit se replier par un étroit couloir dans la nuit du 24 au 25 mai, abandonnant définitivement le secteur. Cette bataille aura fait 3 000 morts du côté allemand contre 1 000 dans l'armée française.

Un espace mémoire a été créé, il comprend :

  • 1 monument en granit rose sur lequel est gravé le nom de toutes les unités ayant combattu dans la région,
  • 1 char B1 bis du même type que ceux qui se sont illustrés ici lors de la première bataille de chars de la dernière guerre,
  • 1 table d'orientation définissant les différentes lignes de résistance,
  • 1 mur représentant des ruines sur lequel sont scellées deux plaques de marbre noir, l'une relatant le déroulement de la bataille, l'autre la carte du circuit historique.

Au bas de la butte de Stonne dite "Pain de Sucre", un char moderne AMX 13, rend hommage à toute l'armée blindée, du premier au tout dernier, le char Leclerc.

Le circuit de tourisme de mémoire passant par les villages témoins des combats de mai et juin 1940 est balisé et jalonné de panneaux d'orientation. Quatorze étapes retracent les évènements qui se sont déroulés dans ces villages, rendant ainsi hommage aux 5 000 soldats français tombés au champ d'honneur en ces lieux lors de la bataille des Ardennes.

 

Office du tourisme des cantons de Carignan, Mouzon et Raucourt Le Paquis de Frappant

08110 Mogues

Tél. : 03.24.29.79.91

Fax : 03.24.29.79.45

E-mail : officedetourismedes3cantons@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

08390
Stonne
03 24 29 79 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Monument national à la Résistance du Plateau des Glières

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Monument National de la Résistance. Source : Conseil Général de la Haute-Savoie

 

Ce mémorial rappelle le théâtre de combats entre maquisards, Milice française et armée allemande de février à mars 1944.

 

 

Plateau des Glières et Monument de Gilioli

 

Magnifique plateau situé au cœur de la Haute Savoie à 1440m d'altitude, le site des Glières est un rendez-vous incontournable.

Haut lieu de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, son territoire montagneux, et de ce fait stratégique, a permis de faire du Plateau des Glières un point de parachutage des armes pour la résistance locale.

Le 31 janvier 1944, compte tenu de la situation "insurrectionnelle", le gouvernement de collaboration de Vichy, sur l'injonction des autorités allemandes, décide d'en finir avec la Résistance et met le département en état de siège. Ce même jour, 120 maquisards sous les ordres du lieutenant Tom Morel, chef des maquis de l'Armée Secrète en Haute Savoie, montent au Plateau des Glières pour assurer la réception des parachutages.

 

Les maquisards sont d'anciens cadres du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins d'Annecy, des Républicains espagnols, des Francs Tireurs et Partisans, unis par le même désir de libérer la France.

Le 26 mars 1944, une attaque massive mobilisant environ 10 000 hommes est menée par les troupes allemandes et les miliciens français. Les moyens mis en œuvre sont disproportionnés face aux 465 maquisards présents sur le Plateau. Après avoir procédé à des repérages, les maquisards reçoivent l'ordre du capitaine Maurice Anjot, désormais chef du maquis suite au décès de Tom Morel, de décrocher dans la soirée. 129 maquisards et 20 résistants des vallées, n'ayant pu échapper à l'encerclement des forces de l'ordre, sont tués lors du combat, fusillés ou morts en déportation.

 

La bataille des Glières est, dès le début, grâce à la radio de Londres, le symbole de la Résistance française. Les mois suivants, les maquis se restructurent pour organiser la réception d'un nouveau parachutage, qui aura lieu le 1er août. Il permettra la libération de la Haute-Savoie avant même l'arrivée des troupes alliées, dès le 19 août 1944.

 

Le 2 septembre 1973, le Monument National à la Résistance d'Emile Gilioli, construit à l'initiative des Rescapés des Glières, est inauguré par André Malraux. Il n'est pas un monument aux morts mais un symbole d'espérance. Aujourd'hui, un parcours balisé accessible à tous types de marcheurs, longeant les zones de parachutages, vous guide sur le Plateau des Glières appartenant désormais à la mémoire collective. Les panneaux explicatifs ponctuant cet itinéraire relatent la vie quotidienne des maquisards et les évènements de février et mars 1944.

 

 

Les sentiers de la Mémoire

Sur le plateau, des sentiers permettent de découvrir le site des parachutages et l'organisation de la défense du plateau :

Le sentier "Tom Morel", seul chemin d'accès au plateau en hiver, était la voie de ravitaillement du maquis. Le sentier de "l'Attaque", relativement difficile en raison du dénivelé, a été utilisé par les agents de liaison du Maquis des Glières. Les Allemands l'ont aussi emprunté lors de l'attaque du 26 mars 1944 à Monthièvret.

 

Le sentier de "l'Escarmouche" ou sentier des "Eaux Noires" qui doit son nom au ruisseau venant de la combe d'Ablon qui coule sur des roches détritiques noirâtres, a été emprunté notamment par les résistants de Thorens. C'est là que la Milice a perdu son premier homme.

 

Le sentier du "Dernier Assaut" permet l'accès au site d'alpage de Champ-Laitier attaqué le 26 mars 1944.

 

Le sentier des "Espagnols" fut le lieu de passage d'un groupe d'Espagnols venus de Nâves-Parmelan, ainsi que de trois Italiens. Avant eux, le garde-forestier du secteur avait emprunté ce chemin pour accompagner de jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire sur le Plateau des Glières. Un poste de guet, installé au Pas du Roc par les résistants, verrouillait de façon dissuasive le passage. Aucun assaillant ne s'y hasarda.

 

Le sentier de "l'Ultimatum" constituait une voie royale d'accès au Plateau des Glières. Il était verrouillé dans la vallée par les forces de Vichy, et sur le plateau par les maquisards. L'avant-veille de l'assaut allemand, il a été emprunté par un groupe porteur d'un ultimatum de reddition.

 

Site de Morette


Situé à la porte d'entrée des vallées de Thônes, le site historique départemental de Morette est composé de trois éléments majeurs : la Nécropole Nationale des Glières le Musée départemental de la Résistance le Mémorial départemental de la Déportation

 

La Nécropole Nationale des Glières

Les corps de 105 résistants, principalement combattants des Glières, abattus par les Allemands et les forces du maintien de l'ordre françaises reposent dans la Nécropole.

 

Le Musée départemental de la Résistance

Situé dans un chalet d'alpage datant de 1794, il est représentatif de ceux qui abritaient les maquisards.

Créé en 1964, par l'Association des Rescapés des Glières, l'idée de départ était de rassembler dans un musée tous les souvenirs et toute la documentation que les Rescapés conservaient. Il est devenu Musée départemental en 1978. Présenté sur 3 niveaux, il permet de découvrir les périodes successives du conflit mondial qui débute en 1939, jusqu'à la Libération du département de la Haute-Savoie en août 1944.

 

Le Mémorial départemental de la Déportation

Il apporte un témoignage bouleversant sur les camps nazis (photos, cartes des camps nazis, poèmes de déportés, tenues...). Créé en 1965, par l'Association des Déportés, Internés et Familles de la Haute-Savoie rattachée à l'Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles (UNADIF), il est devenu Mémorial départemental. Le bâtiment actuel renferme une exposition volontairement dépouillée qui se veut porteuse d'un message de mémoire et de vigilance.

 


Site de Morette

74230 La Balme de Thuy

Tel : 04 50 32 18 38

 

Plateau des Glières

Mémoire du Maquis

Tel : 04 50 33 21 31

 

Horaires d'ouverture des sites départementaux

Tous les jours sauf le samedi, de 9H30 à 12H30 et de 13H30 à 17H

En juillet et août, 7/7 jours de 10H à 12H30 et de 14H à 18H

 

Site de Morette : fermé en décembre et janvier

Plateau des Glières : fermé du 1er octobre au 1er samedi des vacances de Nöel inclus

 

Renseignements et réservations

Les visites guidées peuvent être organisées toute l'année, durant les périodes d'ouverture, sur réservation.

Activités pédagogiques sur réservation.

 


Conseil Général de la Haute-Savoie

Direction des Affaires Culturelles Service Mémoire et Citoyenneté

18, avenue du Trésum 74000 Annecy

Tél: 04 50 51 87 00

Fax: 04 50 51 86 98

E-mail: resistancedepartementale74@cg74.fr

 

Culture 74

 

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Infos pratiques

Adresse

site de Morette 74230
Thônes
Site de Morette 04 50 32 18 38 Plateau des Glières 04 50 33 21 31

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le samedi, de 9H30 à 12H30 et de 13H30 à 17HEn juillet et août, 7/7 jours de 10H à 12H30 et de 14H à 18H

Fermetures annuelles

Site de Morette : fermé en décembre et janvierPlateau des Glières : fermé du 1er octobre au 1er samedi des vacances de Nöel inclus

Musée du Mur de l'Atlantique - Batterie Todt

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Vue extérieure. Source du musée - site batterietodt.com

1939-1945, les Allemands entreprirent la construction de la formidable Batterie Siegfried renommée Todt...

Le musée du Mur de l'Atlantique est situé dans l'un des sept gros ouvrages de l'armée allemande dont la construction fut assurée par l'organisation Todt à Audinghen Cap Gris-Nez, dans le Pas-de-Calais.

Historique de l'ouvrage

C'est le 10 février 1942 que fut inaugurée avec éclat la batterie offensive de quatre pièces de 380 en casemates, que l'on appelait jusque là Batterie Siegfried et à qui on donna le nom de "Batterie Todt" pour rappeler le souvenir de l'ingénieur en construction allemand tué la veille dans un accident d'aviation.

Deux jours plus tard, le 12 février, cette batterie entrait en action en effectuant un tir de contre-batterie pour favoriser le passage le long de la côte des cuirassés "Gneisenau" et "Scharnhorst" et du croiseur-lourd "Prinz Eugen".

Cette batterie avait été placée au sud de Gris-Nez, au lieu-dit Haringzelle et constituait un ensemble redoutable. Elle tirait des obus fusants ou percutants jusqu'à 42 kilomètres. Placée à une altitude de 60 à 70 mètres, selon la position des pièces, elle atteignait facilement les côtes anglaises.

Cette batterie protégée par des cathédrales de béton armé était défendue par 9 pièces de 75 en cuve pour assurer la défense anti-aérienne avec batteries de projecteurs. Le personnel des batteries (18 hommes et 4 officiers par pièce de 380), celui de défense des côtes et de la D.C.. des deux postes directeurs installés au Cran Mademoiselle et la Batterie de protection du Cran Poulet était de 600 hommes. L'activité de la batterie fut vive durant l'année 1942, plus discrète en 1943 et importante après le 6 juin 1944.

Au 29 septembre 1944

II y eut bien quelques tirs le 6 juin 1944, jour du Débarquement. Finalement, la 3ème Division d'Infanterie Canadienne, venue de Normandie, le long de la Côte, après avoir libéré Boulogne et investi Calais, allait s'attaquer à la batterie Todt, commandée par l'enseigne de vaisseau Klaus Momber.

La R.A.F. lança 532 bombardiers le 26 septembre 1944 sur Gris-Nez et 302 le 28, qui déversèrent 855 tonnes de bombes. L'attaque fut menée le 29 septembre 1944. Il y eut d'abord à 6h35 un violent tir d'artillerie. Puis la 9ème brigade de la 3me D.l. canadienne attaqua. Le North Nova Scotia Highlanders fut chargé de la prise de la batterie Todt.

A 10h30, l'affaire était réglée, les drapeaux blancs avaient fleuri un peu partout. Le brigadier Rockingam envoya au maire de Douvres le drapeau blanc qui avait flotté sur la Batterie Todt.

Dédié à l'histoire militaire, le musée permet de découvrir plusieurs milliers de pièces de collection tout au long des dix salles qui le composent. Armes, uniformes, affiches, et autres militaria, présentent divers aspects du Mur de l'Atlantique. A l'extérieur, une pièce d'artillerie d'un canon allemand K 5 de 280 mm sur voie ferrée, pièce unique en Europe, côtoie des véhicules militaires et des blindés.

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Infos pratiques

Adresse

566 route du Musée 62179
Audinghen
+33 (0)9 66 91 97 33

Tarifs

https://www.batterietodt.com/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

HORS SAISON: Avril, mai, juin, septembre et octobre: de 10 à 18h (dernière entrée 17h) Février, mars et novembre: de 13h30 à 17h30 (dernière entrée 16h30) SAISON: Juillet et août: de 10h à 18h30 (dernière entrée 17h30)

Fermetures annuelles

Ouverture hivernale. Consultez le site internet : https://www.batterietodt.com/

Site Web : Site officiel